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Chc pitre : mondi li tion et Notion du référentiel : protectionnime, b rrière
c t rif irenon t rif ire, dumping oci l, norme
intern
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tion li tion de éch nge
c oci le, norme environnement le
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c Fiche 6 ± L critique du libre-éch nge comme ource de croi nce et de
c développement
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c Le renouve u du protectionnime
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Introduction :c
Le protectionnisme s·appuie sur trois types d·instruments :
- les tarifs douaniers (droits de douane), cet instrument est soumis désormais à des règles
précises : les droits de douane ne peuvent augmenter, sauf pour des périodes limitées et sous
condition que le pays procédant à ces hausses les justifie par le fait que la concurrence
étrangère engendre des conséquences négatives pour l·appareil national de production,
- les restrictions quantitatives (existence de contingents d·importation pour un produit donné),
elles sont en principe interdites : néanmoins, elles demeurent tolérées lorsqu·elles font l·objet
d·un accord bilatéral entre les parties concernées,
- les protections non tarifaires (par exemple l·édiction de règles environnementales conçues de
manière à empêcher l·accès de certains produits étrangers au marché national), de plus en
plus le protectionnisme tend à se cacher derrière des mobiles de type environnementaux,
sociaux ou consuméristes, mobiles que l·on appelle souvent la « zone grise protectionniste »,
parce qu·il est bien difficile de savoir si c es règles ont été adoptées pour des raisons de
protection du marché national, ou pour des raisons non commerciales.
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^ rtie 1- Le libre éch nge n¶ ure p toujour croi nce et développement
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I.c Le tr tégie de N^I ont en ré lité peu libér le
Quand on compare la protection tarifaire entre 2 groupes de pays : ceux ayant adopté l·ISI et ceux ayant adopté la SPE,
on remarque
Ãc certes que la protection moyenne est supérieure dans l·ISI
Ãc ais les écarts de protection sont plus grands dans la SPE : en effet , cette stratégie distingue les secteurs qui n·ont
pas besoin de protection car le pays dispose d·un avantage comparatif ou ceux pour lesquels la protection serait
coûteuse : le pays ayant besoin de ces biens mais ne sachant pas les produire ( ex : biens d·équipement dans une
première phase ) ; des secteurs que le pays cherche à développer sans être compétitif pour le moment , pour lesquels un
protectionnisme éducateur semble nécessaire .
Ãc On peut dès lors en conclure qu·il semble y avoir une stratégie plus rationnelle de protectionnisme que celle opérée par
les pays adoptant l·ISI
A.c Cont t
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En effet, contrairement à ce qu·affirme Ricardo et toute l·école libérale, la spécialisation ne tombe pas du ciel ; elle est
construite par le pays qui cherche à s·implanter dans les secteurs les plus porteurs. Si les pays les plus faibles acceptent le
libre- échange , ils vont être obligés de se cantonner aux productions délaissées par le pays leader , car leurs industries
n·étant pas encore compétitives , elles seront éliminées .
^our l¶¶ n lye de H -Joon Ch ng :le protectionnime et un f cteur de développement ;cici
Le pays en retard doit alors appliquer une stratégie protectionniste, qui contrairement à la théorie développée par les
libéraux n·est pas défensive mais offensive. En effet, son industrie n·étant pas compétitive, il doit dans un premier temps la
protéger par des barrières douanières qui lui offriront un marché captif (le consommateur en contrepartie subit un coût : il
paye plus cher des biens de moins bonne qualité%cc
å.c M i provioire
ais ces barrières douanières ne seront que provisoires ; au fur et à mesure, les industries naissantes vont gagner en
maturité, vont devenir plus compétitives, les barrières protectionnistes pourront alors progressivement être réduites .
List qui est avec Hamilton le promoteur du protectionnisme éducateur considère, en effet, qu·il faut instaurer des barrières
tant que les industries ne sont pas compétitives , mais que les producteurs doivent dès l·origine savoir que ces barrières ne
sont que provisoires , sinon ils ne seront pas incités , sous l·aiguillon de la concurrence ,à accroître leur compétitivité .
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D emple d¶ pplic tion de l tr tégie : ici
II.c Uer un renouve u du protectionnime défenif ?
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Vélocalisation : transfert à l·étranger d·une activité jusque là assurée sur le sol national
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c clauses sociales :c Une clause sociale est l'introduction, ici dans des accords
internationaux, d'une norme imposant le respect par tous de certaines règles sociales
(exemple du travail des enfants). Son non -respect pourrait impliquer des sanctions
commerciales (droit à des mesures protectionnistes de rétorsion à l'égard du pays
violant cette clause).
c clauses environnementales :cici c·est le respect de règles environnementales c
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2.c Sont refué p r le p y émergent (7 p 251)
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^our en voir plu ur le cl ue oci le et norme environnement le :cici
Ãc ène des barrières essentielles est constituée par les coûts de recherche :
c Ceux ci sont très élevés , et ne pourront être rentabilisés que si l·entrant sur le marché peut bénéficier
d·économies d·échelles. Il peut être alors nécessaire d·appliquer des mesures protectionnistes qui en rendant le
marché intérieur captif aux entreprises nationales leur permettront Dans une première phase de rentabiliser leurs
investissements .
c comme l·a démontré la théorie de la croissance endogène , l·innovation sera d·autant plus aisée que l·expérience et
le capital de connaissances accumulés dans le domaine seront forts . Dès lors , il peut être utile d·aider les
entreprises à obtenir ces connaissances qui constituent, elles aussi une barrière à l·entrée : l·Etat peut ainsi, soit
se substituer aux entreprises afin de mener des recherches , soit par des aides les inciter à investir les créneaux les
plus porteurs.
Conclusion :Ainsi, dès lors que l·on ne se situe plus sur un marché de CPP c·est à dire que :
c les entreprises du pays leader appliquent une stratégie commerciale visant à rendre leurs concurrents
économiquement dépendants et incapables de générer un progrès technique leur permettant de rattraper le retard
accumulé ,
c une intervention de l·Etat peut s·avérer nécessaire afin de contribuer à la constitution des avantages comparatifs
sur les marchés les plus dynamiques .
c En appliquant une stratégie s·appuyant sur les principes du protectionnisme éducateur ( cf. exemple d·Airbus :
doc 22 p 247 ) un pays peut permettre à ses entreprises de conquérir une place sur un marché oligopolistique
caractérisé par de fortes barrières à l·entrée , ce qui à terme diminuera la dépendance et permettra la réduction des
barrières douanières
^our en voir plu ur le politique commerci le et indutrielle tr tégique : un e tr it d¶ rticle de M.R inelll
Limites :Il n·en reste pas moins que l·exemple de Boeing et d·Airbus montrent que la politique menée par les 2 gouvernements
peut être assimilée à un jeu à somme négative , puisque les pertes subies par les américains n·ont pas été compensées par une
amélioration du bien-être des européens .