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- Les thèmes qui sont abordés dans cette préface sont la science et la
médecine. On peut le remarquer grâce au champ lexical de la médecine avec :
« medicina », « sanis », « corporibus », « sanitatem », « aegris », « herbas »,
« morborum »
- L’origine de la médecine, est une science commune à tous les peuples. En
effet, la médecine semble avoir une origine naturelle puisque tous les
hommes, même les plus ignorants « imperitissimae gentes » la pratiquent de
façon plus ou moins élaborée.
- Science qui est vitale pour l’homme, compare à l’agriculture qui nourrit
l’homme. La médecine offre une meilleure santé aux corps malades « ut
alimenta sanis corporibus agricultura sic sanitatem aegris medicina
promottit ». Cette science est donc vitale pour l’homme.
- Le caractère ancestral de la médecine lui donne une image respectueuse
« vetustissimas ». De plus elle est très bien connue d’un peuple qui maitrise la
connaissance : les Grecs.
- Abscence d’implication personnelle de ce dernier traduite par l’absence de
maruqes de la première personne montre qu’il tient à donner à son œuvre
une dimension universelle, c’est-à-dire libérée de toute partialité et
didactique.
- Préface construite grâce à des connecteurs logique « ut » « siquidem »
« verum tamen » et comprend des références à des personnes célèbres tels
qu’Homère qui renforcent les dires de l’auteur par des arguments d’autorité.
La préface de Celse est intéressante dans la mesure où elle laisse voir à quel point science et
légende étaient mêlées dans l’Antiquité. En citant Homère et en y faisant référence, Celse
reste du côté divin, sans mettre en lumière toute la rigueur scientifique des Grecs et
notamment d’Hippocrate, véritable père de la médecine.