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Commentaire 7

Les sciences romaines comme la médecine, la botanique ou la zoologie héritent directement


des sciences grecques. Durant longtemps, les Romains vivaient sans médecins et ne
s’intéressaient que très peu aux livres scientifiques. Celse, auteur latin du Ier siècle avant JC
et mort au Ier siècle après JC. Celse est l’auteur d’une encyclopédie dont seuls les tomes
concernant la médecine nous sont parvenus. Son œuvre intitulé De Arte Medica est un traité
de médecine composé de huit livres qui constitue le premier ouvrage complet sur la
profession médicale et les connaissances d’Hippocrate. Dans la préface de son traité de
médecine, Celse explique l’origine très ancienne de cette science. Celse fait-il preuve de
rigueur scientifique ? Après avoir analysé la préface écrite pour un traité scientifique, nous
aborderons l’origine et la mythologie pour finir sur les maladies et les hommes.

I. Une préface écrite pour un traité scientifique

- Les thèmes qui sont abordés dans cette préface sont la science et la
médecine. On peut le remarquer grâce au champ lexical de la médecine avec :
« medicina », « sanis », « corporibus », « sanitatem », « aegris », « herbas »,
« morborum »
- L’origine de la médecine, est une science commune à tous les peuples. En
effet, la médecine semble avoir une origine naturelle puisque tous les
hommes, même les plus ignorants « imperitissimae gentes » la pratiquent de
façon plus ou moins élaborée.
- Science qui est vitale pour l’homme, compare à l’agriculture qui nourrit
l’homme. La médecine offre une meilleure santé aux corps malades « ut
alimenta sanis corporibus agricultura sic sanitatem aegris medicina
promottit ». Cette science est donc vitale pour l’homme.
- Le caractère ancestral de la médecine lui donne une image respectueuse
« vetustissimas ». De plus elle est très bien connue d’un peuple qui maitrise la
connaissance : les Grecs.
- Abscence d’implication personnelle de ce dernier traduite par l’absence de
maruqes de la première personne montre qu’il tient à donner à son œuvre
une dimension universelle, c’est-à-dire libérée de toute partialité et
didactique.
- Préface construite grâce à des connecteurs logique « ut » « siquidem »
« verum tamen » et comprend des références à des personnes célèbres tels
qu’Homère qui renforcent les dires de l’auteur par des arguments d’autorité.

II. Origine et mythologie


La medecine a evoue on est plus trop dans le legendaire mais dans le rationnel,
ajd la medecine ne connait pas encore tout mais elle apprend encore des choses
chaque jour
- Il est surprenant de voir qu’un traité de médecine, scientifique, donne une
origine mythique à cette science. Esculape est, en effet, considéré comme le
fils d’Apollon lui-même et comme ayant été l’élève de centaure Chiron. Celse
va même jusqu’à dire que cette invention lui valut d’être considéré comme un
dieu « in deorum numerum »
medecine naturelle comme le montre le champ lexical de la nature alimenta
algricultura herbas
- Encore une fois, le traité de Celse ne s’ouvre pas sur une note très
scientifique. Après avoir parlé d’Esculape  « vestussimus autor Esculapius » ( ,
il cite d’Homère. Il entend retracer l’histoire de la médecine en se référant à
l’Iliade dans laquelle les médecins soignent uniquement les blessures et non
les maladies. Machaon est considéré par Homère comme le fils d’Esculpe. Lui
et son frère Podalire ont soigner des blessus « neque … sed » la medecine plus
piur soigner les blessures que les maladies arguments d’autorité on est pas
dans les cientifique il ny avait pas de maladie que des blessures à la guerre
sont médecins et combattants.
si on tombe malade cest la faute des dieux, si on a une bonne hygiene de vie ob
bonos mores on tombe pas malade les maladies vont naitre avec la colere
la philosphe on été les premiers medecins, ils se sont interesses a soigner les
malades «at imbecillis »
la medecine apparait comme
- C’est pour lui la preuve « ex quo apparet » que les hommes ont commencé à
pratiquer la médecine à cause des blessures et qu’à l’époque légendaire les
maladies n’existaient pas sinon comme châtiment des dieux : c’est un
argument qui n’a rien de scientifique
- haec nusquam … insisitance omnipresence de cette medecine ocnnu par tout le
monde ont el voit avec cette litot ellle est partout on utilise la négation
on dvlp encore cette idee avec siquidem et etiam on utilise un adjectif au
superlatif meme les gens les plus experimentes utilisent cette medecine

III. Les maladies et les hommes

- La première cause : la colère des dieux.


A l’époque légendaire, les maladies étaient mises sur le compte de la colère
des dieux « iram deorum immortalium » et selon Celse, les hommes étaient
très peu malades grâce à leur hygiène de vie. L’essor de la médecine
correspond en quelque sorte à la fin de l’âge d’or.
C’est l’étude des lettres et de la philosophie qui en dégradant les corps a
permis l’essor de la médecine pour soigner leurs corps faibles ou plutôt
affaiblis par l’étude « imbecillis »
- La médecine marque aussi la fin de l’âge d’or : de la même manière la vie en
ville rend les corps faibles. La médecine apparait donc comme le résultat de la
vie dégradée des hommes. L’abandon de la vie rêvée de l’âge d’or a conduit
les hommes à trouver des remèdes à leur maux.

La préface de Celse est intéressante dans la mesure où elle laisse voir à quel point science et
légende étaient mêlées dans l’Antiquité. En citant Homère et en y faisant référence, Celse
reste du côté divin, sans mettre en lumière toute la rigueur scientifique des Grecs et
notamment d’Hippocrate, véritable père de la médecine.

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