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EMF II-Partie 1-SBAOUNI mohamed

La théorie quantitative de la monnaie


La courbe de Philips
Le carré magique
La demande de la monnaie
La théorie quantitative de la monnaie

MV = Pt
M= la masse T= les
monétaire transactions
V= la vitesse P= le niveau
de circulation général des prix

La vitesse de Les transactions


Le prix augmente
circulation de la sont constantes
La masse proportionnelleme
monnaie est car selon les
monétaire varie constante puisque le nt avec la masse
classiques ne
en fonction du raisonnement monétaire
sommes en
niveau général classique ne donne
Pour les situation de plein
des prix (en aucune importance
au temps (la classiques le emploi
situation de plein monnaie n’influe
variation du salaire (Toute machine
emploi) ne signifie pas que les prix
est active, tous les
nécessairement une
variation de la (À court terme gens travaillent)
consommation) que le long terme)
A retenir :
1. T est fix alors le prix (p) est impacté uniquement par la masse
monétaire en circulation (M) ; la dichotomie
2. Les autorités monétaires maitrisent la masse monétaire
3. Les néoclassiques confirment :
➢ A court terme + le long terme : le temps n’est pas important
➢ En adoptant « les anticipations rationnelles » : en tant qu’un
agent rationnel, je sais bien que les prix vont augmenter et
l’inflation se réalisera (j’anticipe avec rationalité)
➢ La masse monétaire n’influe que les prix : dans une situation
de plein emploi ; toutes les ressources sont utilisées (Homme +
machine), le sous-emploi est le contraire
4. Pour Keynes
➢ La masse monétaire influe les prix + les transactions
➢ Keynes raisonne en situation de sous-emploi
➢ De ce fait l’accroissement de M = accroissement de P +
accroissement de T
Quelle relation entre la masse monétaire et le niveau des prix ?
On suppose une économie constituée de
➢ Une seule entreprise : fabrique 8 unité de pain chaque mois et paie 8 dhs de
salaire chaque moi
➢ Un seul ménage ; il est consommateur et employé dans cette entreprise, il
reçoit un salaire (8dhs), il achète par ce salaire le pain (8 unités)
➢ Le pain est de 1 dhs l’unité (8 pains = 8 dhs)
➢ L’entreprise vent la totalité des sa production alors elle reçoit chaque mois
8dhs
➢ Si ce ménage a décidé d’épargner 2 dhs/mois, les profits vont baisser de 2
dhs, et la production va aussi baisse de 2 unités
➢ On suppose que ce consommateur continue d’épargner chaque mois 2 dhs
➢ Après un certain temps sa masse monétaire va augmenter (la partie
épargnée)
➢ L’entreprise au contraire va connaitre une baisse des investissements +
baisse des unités produites
➢ MM augmente > la production baisse

➢ Après un certain temps = l’offre du pain va baisser + la demande du pain


va augmenter
➢ L’entreprise va augmenter les prix pour stimuler les profits
➢ Alors MM augmente (la partie épargnée par ce consommateur a connu une
accumulation) et le prix a augmenté (puisque la demande sur le pain est
augmentée)
➢ Pour régler ce problème tout accroissement de la masse monétaire doit
avoir une augmentation au niveau de la production
La courbe de Philips
Inflation

Chômage
Selon cette courbe
• Le taux de chômage est baissé ; la relance monétaire doit concentrer sur
l’inflation (augmenter la MM va entrainer une augmentation des prix)
• Le taux de chômage est élevé ; la relance doit concentrer sur les quantités
(augmenter la production pour baisser le chômage c-à-d. investir)
*Un taux de chômage élevé ça veut dire que la production est baissée alors on doit
l’augmenter pour arbitrer
*Un taux de chômage baissé ça veut dire que les prix sont élevés alors inflation
Friedman pense que
➢ A court terme : il y a un arbitrage inflation/chômage sur la base de
l’illusion monétaire (le salarié pense que l’augmentation de son
salaire signifie l’augmentation du pouvoir d’achat alors une
augmentation de la consommation = augmentation de la production
= baisse de chômage)
➢ A long terme : le salarié va devenir conscient de l’illusion monétaire
alors il ne sera pas une victime.
➢ Donc ; l’augmentation de la masse monétaire sans augmenter la
production = inflation
Le carré magique
Le carré est magique car on ne peut pas contrôler un agrégat économique sans
qu’on ait une influence sur un autre
Un gouvernement qui veut par exemple baisser le chômage, il doit prendre en
considération que cette décision aura un effet sur les prix
Les objectifs à réaliser

• la baisse du taux de chomage


le plein emploi • l'utilisation des ressources

la balance des • des échanges de biens, services et de capitaux en


faveur de l'économie nationale
paiements • un équilibre avec l'exterieur

• la variation positive de fabrication des B/S dans une


la croissance économie
• mesurer par le PIB

la stabilité des • maintenir l'inflation


• un taux de 2% maximum
prix
L’arbitrage chômage/emploi
La politique monétaire expansive
En période de crise ; on doit opter pour une politique monétaire expansive
Une politique monétaire expansive ?
Il s’agit d’une politique par laquelle on cherche à augmenter la masse
monétaire + réduire le taux d’intérêts = les gens vont devenir motiver pour
les crédits+ les entreprises vont investir de plus (reprise de l’activité
économique)
Les gouvernements doivent prendre en considération que cette politique peut
engendrer une inflation.
La politique monétaire restrictive
En période de surchauffe ; on doit opter pour une politique monétaire
restrictive
Surchauffe : designer par une forte croissance (la production et la
consommation sont élevées) + l’inflation
Restrictive ; a pour objectif de réduire le taux d’inflation
Comment ?
Réduire la quantité de monnaie en circulation + rendre la confiance des
agents
Objectifs intermédiaires :

la masse monétaire
• MM = la production de l'économie (pour éviter l'augmentation des prix )

taux d’intérêt
• taux d’intérêt élevé = baisse des crédits = baisse des investissements
• taux d’intérêt baissé = plus de motivation pour les crédits = la relance économique
(selon Keynes)

le taux de change
• désigne le cours de change avec l'étranger (la valeur de la monnaie nationale par
rapport aux devises)
• un taux de change faible : favorise l'exportation + engendre l'inflation
• en ce qui concerne l'exportation, 1 euro = 9 dhs ; une situation que permet aux
entreprises marocaines de vendre beaucoup des produits
• alors que la demande sur la monnaie locale sera élevée, ce qui va aboutir à une
augmentation des prix des produits nationaux et donc moins d'importation de ces
produits par les autres pays (inflation)
• un taux de change élevé : la monnaie nationale est trés chère, alors lorsqu'une
entreprise nationale vent des produits à l'etranger, celui qui va importaer ce produit
(la france par exemple) il doit payer en dirhams ce qui est, dans ce cas couteux pour
lui
• dans cette situation on va avoir moins d'exportation et des faillites

La demande de la monnaie
Chez les classiques :
La monnaie est un voile qui cache la réalité : un bien s’échange contre un
autre bien, la monnaie n’est qu’un intermédiaire
Un bien est vendu puis la valeur de ce bien est utilisée pour l’acquisition des
autres biens, il n’y a pas une possibilité de thésaurisation car il s’agit d’une
valeur non rémunérée ; n’engendre aucune valeur pour celui qui la
thésauriser
Thésauriser : une accumulation des richesses en dehors du circuit
économique, sans avoir la volonté de les dépenser ou de les investir, causée
essentiellement d’un manque de confiance envers la monnaie ou le système
financier.
Chez les néoclassiques :
L’équation de Cambridge :

Md = K.Y.P
Cette partie droite
représente « la demande
d’encaisses monétaires »

Le niveau des
La demande prix
de la monnaie
L’inverse de Le revenu réel
la vitesse de
circulation
de la
monnaie

Notes :
La demande d’encaisse monétaire :
1. On peut l’exprimer en unité de compte : encaisse monétaire
nominale
2. On peut l’exprimer en pouvoir d’achat : encaisse monétaire réelle
Md : encaisse monétaire désirée : ce qu’un agent désire d’avoir comme
monnaie
Encaisse réelle : ce que le nominal permet d’acquérir en terme réel Md/P
Contrairement à la théorie quantitative de la monnaie de nature
macroéconomique, l’équation de Cambridge cherche à étudier l’individu
tout seul.
Le demande de la monnaie est supposée inélastique au taux d’intérêt : en
cas d’un placement financier, un taux d’intérêt élevé en faveur du placeur,
ne signifie pas nécessairement qu’il va placer son argent (pas d’arbitrage
détention de la monnaie/placement)
La non synchronisation dans le temps entre le revenu et la dépense qui
conduit les agents à détenir d’une encaisse monétaire
Chez Keynes
Je peux demander la monnaie pour elle- même + je peux demander la
monnaie pour les transactions (point commun avec les classiques)
La demande dépend du revenu courant (négligeable) + le taux d’intérêt (à
prendre en considération)
Revenu courant : le revenu touché actuellement
La monnaie joue son rôle, en effet Keynes considère la création de la
monnaie comme jouer avec des allumettes : la monnaie est active
Selon Keynes et contrairement aux classiques on peut demander la monnaie
pour thésauriser
Motifs de demande de monnaie
Transaction Précaution Spéculation
▪ Je demande la monnaie Le besoin des agents de se Permettre aux agents de faire
pour faire des prémunir contre l’imprévu un arbitrage entre monnaie et
transactions courantes ° Opportunité d’achat des bien titre avec l’objectif de réaliser
▪ Le fruit de la non- est des services à un prix des plus-values.
synchronisation entre la favorable Je peux choisir de conserver
recette et la dépense dans ° Garder un avoir en valeur mon épargne sous forme
le temps nominale pour faire face à une monétaire (actif non rémunéré
Motif revenu : pour les obligation future mais sans aucun risque) et ce
ménages Le revenu est aussi la variable en cas d’une hausse du taux
Motif professionnel : explicative d’intérêt
pour les entreprises Ces encaisses sont aléatoires ; Je peux placer en cas d’une
Le revenu est la variable je ne sais pas exactement leur baisse du taux d’intérêt
explicative de la détention destination La demande de la monnaie
des encaisses Une fonction décroissante du pour le motif de spéculation est
Ces encaisses sont certaines ; revenu : j’ai une confiance donc une fonction décroissante
je sais bien ce que je veux en dans l’économie et je sais que du taux d’intérêt
contrepartie de ma valeur. demain sera bon « aisance
monétaire », alors pas de
besoin pour les encaisses de
précaution

La relation entre le taux d’intérêt et le cours des titres


On va prendre la bourse des valeurs à revenu fixe (obligation)
▪ Un titre émis à 100 dhs avec un taux d’intérêt de 5%, il va générer un
coupon de 5 dhs toujours quelles que soit la variation du cours en bourse
▪ On suppose que le cours passe de 100 dhs à 125 dhs, mais le coupon est
toujours de 5 dhs
▪ Le rendement sera ; (5 x 100) /125 = 4%
▪ La hausse du cours (125) à entrainé une baisse taux d’intérêt (4%)
Chez les monétaristes
Pour Friedman la demande de la monnaie dépend de
Le revenu permanent : le revenu touché aujourd’hui + les revenus
futurs
Friedman admet que la baisse du revenu n’entraine pas toujours une baisse de
consommation puisqu’on consomme en fonction des revenus passés, actuels et
futures, de ce fait les agents ne déterminent pas leurs consommations en fonction
du revenu courant mais sur la base du revenu permanent
Le taux d’intérêt : un titre avec un taux d’intérêt motivant et mieux
qu’une encaisse monétaire
Le niveau général des prix : un prix élevé pousse les agents d’utiliser
leurs encaisses monétaires les abandonner afin de pouvoir acheter les
biens et les services.

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