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V-6 La culture
de
I’abricotier Marcel BAZIN

dans la
région de
Malatya
<<Malatyala Verte>>(Vesil Malatya) estcélèbreen maritimes du pays. Elles s’opposent de ce point de
Turquie poursesabricotssecs,exportés dans le vueaux régionsintérieures dont le système de
mondeentier. II s’agitd’unedesrarescultures cultureestpluslongtemps resté dominépar la
commerciales anciennes quine
soient pas céréaliculturepluviale(Erinç & Tunçdilek 1952 ;
localisées à la périphérie du pays ; elle a connu ces Bazin, 1986 pp. 26-30). C’est aussi bien le cas des
dernières années une vigoureuse croissance qui a cultures de la premièregénération,développées
encore accru sonpoids .relatif enTurquie.Ces par lessociétéscommercialeseuropéennesdans
progrès s’expliquentpar l’intérêt économique de l’Empire ottoman déclinant: olivier, figuier, vigne à
cette spéculation, qui demande beaucoup de travail raisinssecs(sultaninesd’izmir),mûrier,noisetier,
mais lui assure une bonne rémunération. que des cultures introduites plus récemment par la
Républiqueturque : théier,agrumes, bananiers.
Seuls font exception, avec l’abricotier, le pistachier,
I - La répartition de la culture étroitement circonscrit autourdeGaziantep (cf. le
nom de la pistache : Antep ristlgi, la distinguant de
çam fist/@,laapistachede pin),, c’est-à-dire le
1. Lepoidsde Malatya dans la production pignon,oude yer fist@, la <<pistachede terre>>,
turque : l’arachide), et
le
pommier, beaucoup plus
largement répandu.
En 1986, dernikre année pourlaquellenous
disposons de statistiques (Tarlmsal Vapl ve Üretim, Des facteursclimatiques jouent incontestablement
1986)’ la province (ou département, il en turc) de unrôledans cette répartition. Les régions de
Malatya réunit à elleseule4174310abricotiers l’intérieur sont eneffetcaractériséesparla
(46’4% du total national)quiontproduit 149491 t dégradationcontinentale du climatméditerranéen,
defruits,soit la moitié de la productionturque avecdesprécipitationsnettement plus faibles,et
(figure 1). Celle deKarssuit loin derrière avec uneamplitudethermiquemarquée entre un hiver
55 O99 t et aucune autre ne dépasse les 10 O00 t. froidet enneigé et un étéencore chaud. On
Mis à part Içel quivient en troisième position, remarqueraquetoutesles provinces où l’abricot
toutes les autres provinces ayantproduitplus de occupeuneplacesignificativeappartien,ient aux
5 O00 t font partiedes régions de l’intérieur qui nuances les
plus
sèches de
ce
climat
totalisaient 84,2% des arbres et 87,7% de la méditerranéencontinental : Malatya ne reçoit en
production. moyenne que 382 mm de précipitations annuelles,
donttout juste 10 mmpour les trois moisd’été,
La culture de l’abricotier tient ainsi une place avecdes écarts’ considérables d’une annéesur
originale dans l’agriculture commerciale turque, car l’autre.Dans ces conditions, l’irrigation est une
la plupartdesculturescommerciales arbustives nécessité. Les abricots les plus anciennement
sontessentiellementlocaliséesdans les régions cultivés à Malatya viendraient d’ailleurs de Damas,

Options Méditerranéennes, Sér. B l n”1 - Agricultures Méditerranéennes :La Turquie, 1989, pp. 239-246
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240

autremilieud’oasis relativementcontinentale, alimentationinsuffisantedescoursd’eaurestent

mais bien alimentée en eau. Et on ne s’étonnera une menace permanente.
pasde retrouverl’abricotierautourd’lgdir
(province deKars)dans la profondevalléede Cetteprogressionatouchétous les districts,
l’Araxe au pied de l’Ararat, district le plus sec de moinsnettementcelui de Malatya-centrequia
Turquieavecmoinsde 250 mm,oudansles perdu sa prééminence ancienne au profit de son
périmètres irrigués des provinces d’Ankara et de voisinoccidental Akçadag. II est vrai quela
Konyadans la partiesemi-aride de l’Anatolie construction du barrage de Karakaya puis samise
centrale. Cebesoind’irrigation
explique eneauen1986doiventaboutir à l’immersion
également la répartition de la culture à l’intérieur totaleou partielle d’unecentainedefinages
de la province. villageois et au déplacement d’une population de
15 O00 à 17 O00 personnes(Bazin,1988).Des
2. Les zones de culture dans la province de superficies importantes de vergers vont ainsi être
Malatya noyées,et les agriculteursontcommencé à
couper leurs arbres à partir de 1984, sans pouvoir
Le besoind’eaud’irrigation et la craintedugel, entreprendre immédiatement de
nouvelles
qui fait périodiquement des dégâts considérables plantations, faute d’eau en quantité suffisante. On
dans les vergers les plus exposés, concourent à retrouvelamêmesituationsur la rive gauche
attirer la culture de l’abricotier vers le bas, le long dans le district de Baskil, désormais dépassé par
des vallées et des piémonts. Le bassin du Tohma desarrondissementsnaguèremarginaux comme
Gay, affluantdel’Euphratequi rassemble les Dogansehir ou Pötürge.
eaux courantesdelamajeurepartiedela
province (districtsou
arrondissements de Ces difficultés localisées ne suffisent donc pas à
Darende,Hekimhan,AkçadatjpuisdeMalatya- enrayer une croissance globale considérable, qui
Centre en aval), est la principale zone de culture. témoignedu caractèretrès attractif decette
II faut yajouter la valléedufleuvelui-même, à spéculation, objet de tous les soins des paysans
l’aval de son confluentavec le TohmaGay, ou Malatyalr.
plutôt lesvillages de piémontdepartetd’autre
de la vallée, y compris donc le district de Baskil
qui dépendd’Elâzlg et assurel’essentielde la -
II Les caractères techniques
production de cetteprovince, ainsi que les abords et bconomiques de la production
immédiatsdela ville de
Malatya.
En effet,
l’irrigation était traditionnellement assurée par des
dérivationsaménagéessurlestorrentsaffluents 1. Une culture très soignée
de l’Euphrate et non à partir du fleuve lui-même
quitraversaitlarégioncommeunétranger La culture de l’abricotier est partout associée, en
menaçant. Ce n’est que depuis quelques années proportionsvariables, à laculturevivrière
que despompes à moteurontétéplacées traditionnelle, le blé. Si une partie des champs de
directement surlesrivesdufleuve,permettant blé sont cultivés enculturesèchesurdes
d’étendre encore les vergers, et venant en même interfluvesoudes versantsnon irrigables, la
tempsperturberlessystèmesde distribution plupartsonteuxaussiirrigués,de même que
gravitaire traditionnels. quelquesautresculturesannuelles telles que le
maïs et le
tournesol, lestomateset
les
La culture apartoutpoursuivisonexpansionau concombres, les poivrons et les aubergines. Ces
débutdesannées1980.L’augmentation labourss’entremêlentaveclesarbresfruitiers,
spectaculaire de production constatée dans tous abricotiersetmûriers,pourdonnerunpaysage
les
districts (figure 2) combine deux mixte assez complexe (figure 3).
phénomènes : l’extension desplantations,avec
une progression continue du nombre d’arbres en Lesabricotierssonten effet disposésdedeux
production ; et l’améliorationdesrendements, manièresdifférentes. Lesvergersproprement
passés en deuxansde 22 kg pararbre à 38. dits, parcellesd’unseultenant entièrement
Mais il fautresterprudentsur ce secondpoint, plantéesd’arbresgrossièrementalignés et plus
car cettemoyenneprovincialedissimule des oumoins espacés, ne
sont
pastoujours
évolutions plus heurtées district par district et les majoritaires,
loin
delà. Lesparcellesmixtes,
aléasclimatiques tels quegelées tardivesou identifiéescomme telles (sulu tarla ve k a y m
bahçesi, (champ irrigué et vergerd’abricotiers,.)

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241

dans les registres cadastraux,sontextrêmement quisontensuiteportées jusqu’à l’installation de

nombreuses. Les arbres sont plantés en bordure
de ces parcellesen deux ou troisrangéesplus
ou moins serrées, dessinant une sorte de bocage
; desalignementstransversauxviennentparfois
subdiviser ces champs,séparantdescarrésde
céréales, de légumes ou de jachère.
On comprend que les données de l’Institut d’Etat
de Statistique (Tanmsal Yapr veÜrefim) ne
donnentpasde chiffres de superficiecultivée
pour les abricotiers (ni pour aucune autre culture
arbustive)car cette notion est dépourvue de
signification. Impossible doncd’apprécierla
proportion des terres consacrées à cette culture,
oules
rendements par unitéde
surface.
L’arboriculture est comptabiliséeennombre
d’arbres et les rendementsévaluesenkg de
fruits pararbre, à conditionquesoitprécisé le
nombre desarbreseffectivementenproduction.
Inversement, le cadastreneprendencompte
que les superficies ; or, deux parcelles mixtes de
même taille peuvent avoir un contenu en arbres
bien différent et donc une valeur économique tres
contrastée.
Toutes ces parcellesirriguéessontlongées par
les chenaux d’irrigation (ark). Tandisque des
sillonsrectilignesamènentl’eau au milieu des
labours,desrigoles à peinecreuséesvont au
pied de chaque arbre, autour duquel un bourrelet
de terre délimite un bassin d’infiltration d’environ
un mètre dediamètre.Mêmelorsquelaparcelle
a été labourée au tracteur, ce qui est désormais
la règle générale, ces aménagementsdedétail
doivent être réalisés à la houe ou à la bêche, qui
seront également utiliséeslorsdes travaux
d’irrigation. Les finages irrigués par les systèmes
gravitairestraditionnelsontuntourd’eaud’une
quinzaine de jours
enmoyenne, rythme
considéré comme tout juste suffisant au cours de
la saison chaude. Les propriétaires de pompes
moteur font
volontiers des
arrosages
supplémentalres.Les autres façons culturales
comprennentlafumureetlestraitements
phytosanitaires, assez répandus aujourd’hui.
La grande période de travail est le moisde juin
avec la récolte, très gourmande en main d’oeuvre
et pas du tout mécanisable. Elle est l’occasion de
grandsrassemblements familiaux, les parents
partis travailler à Malatya ou à Istanbul reviennent
auvillage,
prenant enquelquesorte des
vacancestoutendispensantlesexploitants de
recourir à des salariés. Les arbres sont secoués
au-dessus d’une toile, les abricots sont ramassés
et rangés dans des caissettes en bois de peuplier
traitement.
L’arboriculture deMalatya se distingue en effet
par lapratiquesystématiquedu soufrage, qui
donneunebellecouleur aux abricotsetfacilite
leurséchage ultérieur (Gökçe, 1966).
Expérimenté dès 1925, ce traitement a été
popularisé par la station agronomique spécialisée
dans laculture de l’abricotier créée à la sortie
ouestdeMalatyaen 1937 (Yalçinkaya,1940, p.
105). II se fait dans un bâtiment spécial dit íslim
odasr (chambre de traitement>,) situé soit à côté
de la maison,soitaumilieudesvergers.C’est
une construction carrée en brique crue à toit plat,
dont le crépideterre est soigneusementrefait
chaqueannéeaumoisdejuin.Elle est pourvue
d’une unique porte et d’un foyer disposé de façon
à pouvoir être alimenté encombustiblede
l’extérieur. Les cagettes garnies d’abricots y sont
empilées jusqu’au plafond ; unecoupelle
contenantdusoufreest mise à chauffer sur le
foyer, la porte est alors fermée et scellée avec de
l’argileet on laisseralesvapeurs de soufrese
dégagerpendantdouzeheures ou plus. Cette
opération délicate exige, pourdonner les
meilleurs résultats, que la quantité de soufre et la
durée du traitementsoientconvenablement
choisies, et quelesabricotssoientgroupéspar
variété et par degré de maturité.
Une fois traités, les abricots sont étalés sur une
toile et séchés au soleil. Ils sont fendus et
dénoyautés, les noyaux sont ensuite brisés et les
amandes récupérées, elles seront réinsérées
dans les abricots de belle qualité, dits Sekerpare,
à l’issued’undernierséchage le plus souvent
effectué en usine à Malatya. D’autres produits de
moindre valeur sont obtenus par divers procédés
: lesabricotsexportésenUnionSoviétiquesont
directementséchés au soleil, sans traitement
à préalabledans I’ish odasr ; des abricots de
moinsbonnequalitésontfractionnés en moitiés
ouenlambeauxquiserviront à lafabricationde
fruits ausirop (kornposfo, <compote>>) ; les petits
abricotsronds de lavariété hiidsi sontsouvent
réservés à lapréparation de confiture (reçel), là
aussi après séchage.
2. Une activité rentable
La préparation des abricotssecsdemande
beaucoupdetravail,plusquela culture elle-
même,maisaboutit à unproduit à fortevaleur
ajoutée,quisevendfortbien.Les prix à la
production atteignaient 2000 à 2500 livres turques

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en1986,soitI’équivalentde20 à 25F. &ay/sr, actuel. Les résultats sont certes spectaculaires, la

altundur,, (l’abricot, c’estde l’or), nous ont province qui fournissait bon an mal an entre 6%
volontiers avoué de nombreux cultivateurs. et 19% de la production nationale au cours de la
période1955-64(Gökçe,1966, p. 15) enassure
Prospérité indéniable donc, mais très inégalement désormais la moitié. Ce poids relatif devrait
répartiedu fait desdisparitésde la structure s’éleverencoreunpeu,car la proportiondes
agraire. Nous les avons observées dans la vallée jeunesarbrespasencoreenproductiony reste
del’Euphrate à l’est de
Malatya,et plusfortequedansl’ensembledupays(35,270
particulièrement dans le muhfarlrk (équivalent des contre 28,9O/0 en 1986). Maisqueva-t-ilarriver
communes franGaises) de Klylcak dontnous quand tous ces arbres vont entrer en production
avons pu étudier le cadastrecomplet,mais il à leur tour, d’autant que la fièvre des plantations
seraitprudent de procéder à desvérifications a égaiementtouché des provincesjusqu’ici
avantdegénéraliser ces
observations à marginales ? Certes,les Malatya11 ont déjà fait
I’ensxnbledela province. Les très grands preuve d’une belle capacité d’adaptation dans le
propriétairespossédantdesvillagesentierssont passé : l’opium était la principale exportation de la
totalement absents ici, chaque village ou hameau province à la fin du sihcle dernier (Cuinet, 1891,
estdominépar un petit groupedepropriétaires p. 331),avantquelabaissedesprixnefasse
aisés,qui
appartiennent généralement aux remplacer le pavotpar le tabac à la fin des
famillesles
plus
anciennement installées. années1930(Tanoglu,1943, p. 15),tabacquia
Possédant chacun quelquesdizainesd’hectares à sontourrapidementdéclinédevant la montée
(dontunepart
nonnégligeable plantéeen de l’abricotier au cours de la dernièredécennie.
abricotiers), ils apparaissentcommelesacteurs Mais par sa nature même de plantation arbustive
de la modernisation agricole, ce sont eux qui ont cette dernière introduit un facteur d’inertie qui ne
acquis tracteurs et motopompes, et enlouent permetplusunereconversion aussirapide.
éventuellement l’usage à leursvoisins.Autour L’immersion desterroirs
dela
valléede
d’euxgravitentdesmktayers,dits ici rençber l’Euphrate apporte un soulagement temporaire au
(hommesdepeine),souventdesnouveaux- reste de la province, mais plonge les habitants de
venus, qui ne possèdenten propreque leur cesvillagesdansdegravesdifficultés, le retard
maison et quelques têtes de bétail. Ils travaillent dans la miseenplacedenouveauxsystèmes
pour les propriétaires moyennant la moitié de la d’irrigation ne leur ayant pas permis d’assurer la
récolte, et accèdentainsi euxaussi,quoiqueen continuité de leur production abricotière. Mais ne
proportions plusmodestes, à la <<manne leur
rend-ilpasfinalement service en
les
abricotière>>. obligeant à envisager leur avenir end’autres
termes que la fabrication et la vente des abricots
Si la culture del’abricotierestpratiquéedepuis secs ?
longtempsdans la région,son boom esttrop
récent pour avoir empêché le développement de
migrations de travail, dont beaucoup ont conduit
Bibliographie
à l’installation quasi-définitive à Malatya, le centre
régional tout proche,oubeaucoupplusloin à
BAZIN (Marcel).-LesdisparitésrégionalesenTurquie, in A.
Istanbul.Mais il peutêtreassezintéressantde
GOKALP (ed.)La Turquie en transition, Paris : Maisonneuve
constaterunecertaineimbricationentre le fait
et Larose, 1986, pp. 17-47.
migratoire et la <cfilière-abricot)).Ceuxquisont
partisontsouventconservélapropriétéde
vergers, qu’ils font cultiver par des membres de BAZIN (Marcel).-L’impactdubarragedeKarakayasur la
leur famille restés au village et viennent les aider valléeded’Euphrate à l’est de Malatya(Turquie), Revue
au momentdela récolte. Certainsdeces Géographique de /‘Est, t. XXVIII, no 1, 1988, pp. 3-17.
4migrésn sesontde plus spécialisésdans le
commerce degrosdes
abricots secset
CUINET (Vital).- La Turquie d’Asie.
Géographie
contribuent à entretenirla demandepour ce
administrative. Statistique descriptiveetraisonnée de
produit.
chaqueprovincede /‘Asie Mineure.-Paris : Ernest
Leroux,l891, 884 p.
3. Une prospérité menacée ?

On peut sedemanderpourconcluresi cette EFENDiGiL (Bedrettin).- Her Yönü ile Ye$/ Malatya (Malatya
activité peut continuer à se développer au rythme la Verte vue sous tous ses aspects).- Ankara, 1966, 113 p.

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243

ERiNÇ (Slrrl), TUNÇDíLEK (Necdet).-The agricultural Regions Cografya Dergisi (Revue de Géographie Turque), vol. 1, no 2,
of Turkey, Geographical Review, vol.XII, n"2, 1952; pp. 179- 1943, pp. 1-18.
203.
YALÇINKAYA (Ekrem).- MuhtasarMalatya Tarih ve
Cografyau (Brève histoire et géographie de Malatya).-
GÖKÇE (Kemal).- Malatya kay,s,/annm kükürtlenmeleri
Istanbul: Cumhuriyet Matbaasl, 1940, 125 p., 2e ed.
üzerine feknik araqflrmalar (Recherchestechniques sur le
soufragedesabricotsdeMalatya).-Ankara : Üniversitesi
Article
"Malatya".- Yurt Ansiklopedisi (Encyclopédie du
Basimevi (A.Ü. Ziraat Fakültesi Yaymlarl
261,
1966,
Pays), vol. 7,pp. 5396-5513.
Caligmalar : 163), 87 p.

1973 Malatya Il Ydlioi (Annuaire 1973 de la province de

SENTÜRK(Ahmet).- Malatya- Malatya : AKSAYaylnallk, Malatya), Ankara, 1973
1985, 115 p., 2e éd.
Tarrrnsal Yap,ve Üretim(Structureetproductionagricole),
TANOGLU (Ali).- Malatya dolaylannda coorafigeziler 1982-86 Ankara, DevletistatistikEnstitüsü(Institutd'Etatde
(PromenadesgéographiquesauxenvironsdeMalatya),Türk Statistique), annuel.

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244

Figure 1 : La production d’abricots en 1986

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Figure 2 : La production d’abricots par arrondissements (1982-1984)

ARGUVAN

BASKÏì
I
I

P6TÜRGE

- 10 20 9 0 KM

PRODUCTION

r€n
1984

RENDEMENT

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246

Figure 3 : Utilisation du sol dans les hameaux de Cafer et de Karaplnar (Commune de Klylcak)

) C h e n a u x d'irrigation Abricotiers
Weizen Ap,:¿konenRäüme
Bewähnenunghninne

Plannchtand
MaYs
Rain
p] Mûriers
flau%CeenRäüme

r]
F]
Terres non c u l t i v é e s
U n R e l a u i e h Land
Jachère
=-^.
___ T o SonnenE%ume
urnesol

Légumes
*
fil
* Peupliers
Pappe%Bàüme

Saules
8RQChe gemüne . Weiden

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