Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
T.stamboul Polycopié2
T.stamboul Polycopié2
FACULTE DE PHYSIQUE
DEPARTEMENT D’ENERGETIQUE ET DE MECANIQUE DES FLUIDES
LABORATOIRE DE MECANIQUE DES FLUIDES THEORIQUE ET
APPLIQUEE
POLYCOPIÉ 2
TRAVAUX PRATIQUES
TRANSFERTS THERMIQUES
MASTER 1 – S2
Par
T.STAMBOUL
(Coordonnateur et chargé des TP)
INTRODUCTION
Nous recommandons à nos étudiants que le compte-rendu de TP doit être rédigé de manière à ce que
tout doit y être consigné. C'est-à-dire les objectifs, la démarche, les conditions expérimentales, les
problèmes rencontrés, l’analyse des résultats et les perspectives qui en découlent. Il doit cependant
rester clair, simple et concis.
L’étudiant doit procéder au calcul d’erreur en rédigeant chaque TP, afin qu’il puisse se rendre compte
de l’erreur que nous pouvons faire lors d’une mesure de température.
Dans l’esprit de nous conformer à la réglementation actuellement en vigueur, nous n’avons utilisé que
le système d’unités International ( SI ).
Le transfert de chaleur trouve son origine dans les écarts de température. Le transfert d’énergie
calorifique sera obtenu chaque fois qu’un gradient de température existera au sein d’un système ou
lorsque deux systèmes à températures différentes, seront mis en contact par l’intermédiaire d’une
surface d’échange S.
On distingue trois modes de transmission de la chaleur :
- La conduction
- La convection
- Le rayonnement
La conduction est un processus physique de transmission de la chaleur qui s’appuie sur le milieu
matériel, sans mouvement de matière, et qui fait passer la chaleur des zones chaudes aux zones froides
à l’aide de mécanismes à l’échelle microscopique ( vibrations moléculaires, diffusion électronique ).
La conduction est le seul mécanisme qui permet à la chaleur de se transmettre au sein d’un solide.
𝐽⃗ = − λ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 T
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ T représente le gradient local de température, c’est à dire le taux de variation spatial de la
Où 𝑔𝑟𝑎𝑑
température, au point considéré. Le vecteur gradient est perpendiculaire aux isothermes.
est le coefficient de conductivité thermique du milieu de transmission ( W/m°K ). Les conductivités
thermiques des matériaux utilisés dans l’industrie varient d’une substance à une autre, de sorte que
l’on distingue les matériaux conducteurs de la chaleur des matériaux isolants.
1
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides
T. STAMBOUL Transfert Thermique
D’après le deuxième principe de la thermodynamique, la chaleur s’écoule des points les plus chauds
vers les points les plus froids. La densité de flux de chaleur sera donc positive lorsque le gradient de
température est négatif.
On donne quelques valeurs des conductivités thermiques de certains matériaux courants pour illustrer
l’ordre de grandeur : (W/m°K)
Gaz à la pression atmosphérique : 0,006 – 0,15
Matériaux isolants : 0,03 – 0,18
Liquides non métalliques : 0,075 – 0,6
Solides non métalliques (brique, béton…) : 0,03 – 2,2
Métaux liquides : 7,5 – 67
Alliages : 12 – 104
Métaux purs : 45 – 350
0 x x+dx e X
e T2
(équation) dx S dT
0 T1
ST1 T2
e
= KT ( T1 - T2 ) avec K T S
e
2
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides
T. STAMBOUL Transfert Thermique
Si le milieu de transmission permet des mouvements naturels ou forcés de matière, ceux-ci peuvent
favoriser l’échange thermique par transport cinématique et mélange des molécules “chaudes” avec les
molécules “ froides ”.
Le flux de chaleur transmis par convection, entre une paroi à température T1 et un fluide à la
température T2, peut s’écrire sous la forme ( Loi de Newton ) :
= Kc ( T1 - T2 ) = hc S ( T1 - T2 )
Paroi
Film Film
Laminaire Turbulent
Ce film constitue la principale résistance thermique au transfert de chaleur entre la paroi et le fluide en
mouvement
3
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides
T. STAMBOUL Transfert Thermique
Dans la pratique, le coefficient d’échange hc est déterminé à partir de l’expérience. Les résultats de
ces expériences sont traduits en terme de lois de corrélations faisant intervenir des grandeurs
adimensionnelles.
On distingue deux types de convection :
1) LA CONVECTION FORCEE.
Elle est imposée par des actions mécaniques extérieures ( Pompes , ventilateurs , etc... ).
L’écoulement est laminaire ou turbulent suivant la valeur du nombre de Reynolds Re :
R e Vd
Où d est une échelle caractéristique de l’écoulement, c’est le diamètre dans le cas de l’écoulement
dans les conduites.
4QV
où V est la vitesse de l’écoulement : V 2
d
Qv représente le débit volumique.
est la viscosité cinématique.
2) LA CONVECTION NATURELLE.
Elle résulte des variations de masse volumique du fluide résultant des échanges de chaleur eux-
mêmes (poussée d’Archimède sur les éléments de fluide chaud). Il en résulte une convection naturelle
ou turbulente selon la valeur du nombre de Grashof Gr ou de Rayleigh Ra
g2TL3
Avec Gr
2
Ra = Gr Pr
4
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides
T. STAMBOUL Transfert Thermique
1
T P
Avec
104 < Ra < 109 Le transfert a lieu par convection naturelle laminaire.
Les corps émettent de l’énergie par leur surface, sous forme d’un rayonnement d’ondes
électromagnétiques, et ce d’autant plus que leur température est élevée. Inversement, soumis à un
rayonnement, ils en absorbent une partie qui se transforme en chaleur.
Ainsi, entre deux corps, l’un chaud, l’autre froid, mis en vis-à-vis ( même séparés par du vide), une
transmission de chaleur s’effectue par rayonnement du corps chaud vers le corps froid: le corps chaud
émet un flux 1 et absorbe une partie du flux 2 émis par le corps froid. Comme , le bilan
de flux est tel que le corps chaud cède de l’énergie au corps froid.
A l’inverse, le bilan de flux peut être retrouvé sur le corps froid qui émet moins d’énergie qu’il n’en
absorbe.
L’émetteur ou l’absorbeur idéal est un cas limite appelé corps noir. Il a la propriété d’émettre à
chaque température, la plus grande quantité de rayonnement qui lui parvient ( il ne réfléchit rien )
L’émittance énergétique E° ( W / m2 ) du corps noir est proportionnelle à la puissance quatrième de la
température absolue de la surface ( loi de Stefan ).
E° = T4
E =
Où est l’émissivité de la surface.
5
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides
T. STAMBOUL Transfert Thermique
S T4
Pour un grand nombre de matériaux industriel, le facteur d’absorption est sensiblement égal à
l’émissivitéd’ou l’hypothèse du corps gris où
A l’équilibre thermique (régime établi) le facteur total d’absorption devient égal au facteur total
d’émission. C’est à dire que l’énergie rayonnée par le corps est égale à l’énergie reçue.
Entre deux surfaces grises, le transfert radiatif net s’obtient par le bilan de ce qui est émis et absorbé
par une surface, soit :
F12 S1 ( T14 – T24 )
Où F12 est un facteur qui tient compte non seulement des émissivités 1 et 2 , des surfaces S1 et S2 ,
mais aussi des facteurs d’angles ( facteurs géométriques dépendants de la forme et des positions
respectives des deux surfaces ).
- Cas de deux surfaces grises parallèles en vis-à-vis :
F12 12
12 12
- En série :
T2
1 1
K1 K 2
EtAvec
K
1 = 1 1
K1 K 2
Soit RT = RT1 + RT2
6
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP0
TP 0
FONCTIONNEMENT DU THERMOSTAT
Le thermostat sert à maintenir constante la température de consigne du fluide
caloporteur contenu dans le bac de thermostatation.
a) Description de l’appareil
Schéma
13 7
30 45 60 2
11 12 6
15 75
3 0 90°C
8
10 1 9
Maximum
niveau du 14
liquide
Minimum 4
1. Interrupteur principal:.
Marche ou Arrêt du thermostat.
2. Bouton de réinitialisation :
Lors d’un déclenchement automatique du thermostat suite à une surchauffe accidentelle
par exemple. Dès que le défaut a été supprimé, l’appareil peut être remis en marche en
appuyant sur la touche de réinitialisation 2.
3. Témoin lumineux de chauffe :
Est allumé lorsque le chauffage fonctionne, reste allumé durant la phase de Chauffe et
clignote lors de la phase de régulation.
1
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP0
4. Vis de fixation :
Pour fixer le thermostat sur le bac contenant le fluide caloporteur.
5. Orifice de refoulement de la pompe.
6. Cordon d’alimentation électrique.
7. Disjoncteur :
S’il se déclenche, laisser refroidir, puis réparer l’anomalie et ne remettre en marche
qu’après vérification par l’enseignant.
8. Réglage de la sécurité de surchauffe :
(Préalablement effectuée par l’enseignant)
Le limiteur de température protège contre les risques de chauffage incontrôlés.
Il permet de sélectionner le seuil d’intervention de la sécurité de surchauffe.
9. Entrée d’air.
10. Témoin lumineux d’alarme :
Surchauffe ou niveau bas du fluide caloporteur. Dès que le témoin lumineux d’alarme
10 s’allume, la résistance chauffante ainsi que la pompe seront mises hors circuit par
rupture omnipolaire (Faire appel à l’enseignant).
11. Témoin lumineux de mise sous tension.
12. Sélecteur de température :
Sert à régler la température de consigne du fluide caloporteur.
13. Réglage fin de la température.
14. Vis de fixation du porte thermomètre de contrôle.
b ) Consignes de sécurité :
I ) Sécurité de surchauffe
2
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP0
Il protège contre les risques d’un chauffage incontrôlé du liquide caloporteur au-delà de
la température de consigne.
Le limiteur de température 8 permet de sélectionner le seuil d’intervention de la
sécurité de surchauffe.
La sécurité de surchauffe permet de protéger l’échantillon thermostaté.
Le seuil d’intervention doit toujours être d’au moins 25 °C inférieur à la température
maximale admise.
Le seuil d’intervention se règle sur le limiteur 8 qui est entouré d’une graduation
approximative. Il peut cependant être réglé avec précision en procédant comme suit :
Si la température maximale admise du liquide caloporteur se situe à 65 °C par
exemple, la sécurité devra intervenir à 50 °C.
3
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP0
II ) ALARMES :
IV ) UTILISATION DU THERMOSTAT
V ) QUESTIONS :
4
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP1
TP 1
ETUDE DE LA TRANSMISSION DE LA
CHALEUR
I) INTRODUCTION
1
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP1
Ventilateur
Support de plaque
Sonde ext.
T en °C
Temps Temps
Voltmètre
chauffe cycle 0°C 70
Température
Ampèremètre RAZ de plaque
Bouton de remise à zéro
Interrupteur
Commutateur de la base de temps
III) MANIPULATIONS
REMARQUE IMPORTANTE
Sur la face arrière du boîtier électronique, brancher selon les indications suivantes:
La prise d’alimentation de la résistance chauffante à la prise de courant
différentielle et la fiche de la sonde de la résistance à l’embase
correspondante.
La sonde de température de surface à l’emplacement correspondant.
2
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP1
Pmax = U = UI
R
avec ( ’ < 1 )
Le produit ’. Pmax permet d’obtenir la puissance nécessaire, pour maintenir la
plaque à la température désirée.
La puissance dissipée par la plaque est donnée par : P = ’ U I
Température de l’air ( °C ) 20 40 60
Masse volumique ( kg/m3 ) 1,205 1,137 1,06
Viscosité cinématique ( cm2/s ) 0,150 0,169 0,188
Viscosité dynamique ( g/cm.s ) 1,81 10-4 1,92 10-4 2 10-4
Diffusivité thermique D ( m2/s ) 2,11 10-5 2,34 10-5 2,62 10-5
Chaleur spécifique Cp ( J/kg.°C ) 1003 1003 1004
Conductivité thermique ( W/m.°C ) 2,55 10-2 2,67 10-2 2,79 10-2
Nombre de Prandtl : Pr 0,71 0,72 0,72
g 168 106 112 106 90 106
3
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP1
III-2 Expériences
On propose l’étude du transfert thermique en réalisant cinq expériences. Dans chaque
expérience, on demande d’analyser les résultats expérimentaux et les prévisions
théoriques.
1 ) ETUDE DE LA CONVECTION Ta
Expérience 1 :
Plaque Horizontale
90°
Pour les prévisions théoriques : TS
le coefficient d’échange est donné par la relation empirique suivante :
hc = C ( Gr . Pr )n K Schéma
L
L : largeur de la plaque L = 0,275 m
C = 0,54
n = 0,25
K=1
Le coefficient d’échange par rayonnement est donné par : hr = F1-2
T Ta
4
S
4
TS Ta
: constante de Stéphan-Boltzman égale à 5,675 10-8 W / m2 °K4
F1-2 : facteur de forme du corps ; égal à 1 pour le corps noir.
TABLEAU DE MESURES
Température de surface Ts ( °C ) 30 40 50
Conductivité thermique de l’air 2,58 10-2 2,61 10-2 2,68 10-2
W/m°C)
Température ambiante Ta (°C)
T = TS - Ta
Tension d’alimentation U (Volts)
Intensité du courant I (Ampères)
Résistance effective R ( )
Temps de chauffe t (s)
Temps de cycle t’ (s)
’ = t
t'
'U 2
Puissance dissipée P = (Watts)
R
Coefficient d’échange expérimental
hcexp.
Coefficient d’échange théorique hcth.
Coefficient d’échange par Rayonnement
hr
hr + hcth.
4
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP1
Expérience 2 :
Plaque inclinée à 45°
Données : Plaque chauffante
C = 0,8
n = 0,25
K = 0,692
Pr = 0,72 Schéma
Schéma
2 ) ETUDE DE LA CONDUCTION
= e 'Pmax
S TS Te
5
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP1
TABLEAU DE MESURES :
b) Echantillon 2 :
c) Echantillon 3 :
d) Echantillon 4
- Conclusion
3 ) ETUDE DU RAYONNEMENT
= P / Pcn
6
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP1
PCN = S TS4
TABLEAU DE MESURES
TS Ta
Puissance convective PCONV hc P (W)
hchr CN
=
PPCONV
PCN PCONV
=
PPCONV
PCN PCONV
La puissance convective est calculée par :
PCONV hc PCN
hchr
On demande de comparer les valeurs trouvées avec celles qu’on trouve dans la
bibliographie : KREITH (2), par exemple. Puis donner votre conclusion.
7
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP2
TP 2
BANC DE PYROMETRIE
MESURES DE TEMPERATURES ET ECHANGE THERMIQUE
I- INTRODUCTION
Le banc de pyrométrie réunit, sur un même plan de travail deux systèmes de chauffage
régulés, permettant l’étude de diverses méthodes de mesure de température, sur une
plage variant de la température ambiante à 999 °C.
1
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP2
Figure 1
1- BUT
Le banc de pyrométrie, équipé d’un four électrique et d’un bain thermostaté, permet de
se familiariser avec l’utilisation de couples thermoélectriques, de sonde à résistance et
de thermistance.
Différentes méthodes de mesures pourront être expérimentées et comparées, à des
niveaux de température pouvant atteindre 999 °C.
- Thermomètre à mercure
- Sonde à résistance :
métallique (Platine100)
semi-conducteur
- Couples thermoélectrique
3-1 Principe
2
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP2
3-2 Mesures
4-1 Principe
Cette sonde est réalisée à l’aide d’un circuit, type LM 335, assimilable à une diode
Zener,
la tension de coupure est directement proportionnelle à la température absolue :
V = 10 x T
Une fois étalonné ce capteur présente une erreur de l’ordre du degré Celsius sur une
gamme de 100 °C.
Sa gamme de température est de - 40 °C à 125 °C.
5-1 Principe
3
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP2
Cuivre
Cuivre
A
Millivoltmètre B Température à
mesurer
Bouchons
Tube de Verre
Soudure froide
Glace pilée
dans l’eau
Montage
A et B : Eléments du couple
q1 = - m C dT
q2 = h S ( T – T1 ) dt
4
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP2
- m C dT = h S ( T – T1 ) dt
dT hS
dt
T T1 mC
mC
On pose τ
hS
e
t
Après intégration on trouve: T T1 T0 T1 τ
Remarques
- Sonde de platine 100 Ohms ( température maximale 100 °C )
- Sonde semi-conducteur ( température maximale 100 °C )
Thermocouples :
Platine Rhodié 10% - Platine S { Elément ( + ) :jaune (Température maxi 1200 °C)
(+) (-) { Elément ( - ) : Vert
III - MANIPULATION:
5
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP2
6
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP3
TP 3
ETUDE DU TRANSFERT DE CHALEUR
EN CONVECTION NATURELLE
I ) INTRODUCTION
Le mode de transfert de chaleur par convection est fondamental dans la plupart des
échangeurs de chaleur industriels.
La mesure et le calcul des coefficients de transfert de chaleur par convection peuvent
être effectués avec cet appareil en étudiant les profils de température et le flux de
chaleur transmis à un courant d’air par des surfaces de transfert de différentes formes
telles que :
- Radiateur à surface plane, en position verticale ou horizontale.
- Radiateur à ailettes.
- Radiateur à clavettes cylindriques.
1
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP3
- Un courant d’air ascendant peut être généré dans le conduit par un ventilateur à
vitesse variable (21), lequel est monté sur la partie supérieure du conduit.
- La vitesse de l’air est indiquée sur un anémomètre portable (2) placé sur la paroi du
conduit. La sonde de l’anémomètre (16) est insérée dans la paroi.
2
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP3
III -1 – Montage
C D A E F
Figure 2
III - 2 - Manipulation
3
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP3
Expérience1 :
ETUDE DE LA VARIATION DU FLUX DE CHALEUR
ABSORBE PAR LE RADIATEUR A AILETTES EN FONCTION
DE LA TEMPERATURE DE SURFACE EN CONVECTION
NATURELLE
4
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP3
Expérience 2 :
2 - 1 – Manipulations
Notons que dans cette expérience la plaque plane est à l’extérieur du conduit de la
cheminée.
2) - Placer la plaque plane chauffée à la verticale sans toucher la surface avec les mains.
- Répéter l’expérience.
Tableau de mesures
Puissance absorbée : Pa = 15 W
5
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP3
Expérience 3 :
Le but de cette expérience est de montrer qu’on peut améliorer le transfert thermique à
partir d’un objet en augmentant la surface d’échange. Dans la pratique, il peut être
difficile d’augmenter la taille de l’objet en fonction du besoin. Dans ce cas, et pour des
raisons d’encombrement, on peut augmenter la surface d’échange en ajoutant des
ailettes ou des clavettes perpendiculaires à la surface. On parle alors de surfaces
prolongées.
2 - Manipulations
Tableaux de mesures
Puissance absorbée Pa = 20W
6
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP3
Expérience 4 :
Le but de cette expérience est de mettre en évidence l’efficacité des différents types de
surfaces d’échange.
VI - 1 - Manipulations
Tableau de mesures
Echangeur Température T1 T2 T3 T4
Ambiante (°C) (°C) (°C) (°C) (°C)
Plaque à
clavettes
Plaque à
ailettes
7
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP4
TP 4
ETUDE DU TRANSFERT DE CHALEUR
EN CONVECTION FORCEE
I ) INTRODUCTION
Le mode de transfert de chaleur par convection est fondamental dans la plupart des
échangeurs de chaleur industriels.
La mesure et le calcul des coefficients de transfert de chaleur par convection peuvent
être effectués avec cet appareil en étudiant les profils de température et le flux de
chaleur transmis à un courant d’air par des surfaces de transfert de différentes formes
telles que :
- Radiateur à surface plane, en position verticale ou horizontale.
- Radiateur à ailettes.
- Radiateur à clavettes cylindriques.
- Un courant d’air ascendant peut être généré dans le conduit par un ventilateur à
vitesse variable (21), lequel est monté sur la partie supérieure du conduit.
1
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP4
- La vitesse de l’air est indiquée sur un anémomètre portable (2) placé sur la paroi du
conduit. La sonde de l’anémomètre (16) est insérée dans la paroi.
2
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP4
Expérience 1
CONVECTION FORCEE A TRAVERS LA PLAQUE A AILETTE
Montage
C D A E F
Figure 2
3
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP4
- Manipulations
4
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP4
Tableau de mesures
Puissance absorbée : Pa = 50 W
Expérience 2
CARACTERISATION DE L’AMELIORATION DE L’ECHANGE
THERMIQUE PAR AUGMENTATION DE LA SURFACE
D’ECHANGE.
Le but de cette expérience est de montrer qu’on peut améliorer le transfert thermique à
partir d’un objet en augmentant la surface d’échange. Dans la pratique, il peut être
difficile d’augmenter la taille de l’objet en fonction du besoin. Dans ce cas, et pour des
raisons d’encombrement, on peut augmenter la surface d’échange en ajoutant des
ailettes ou des clavettes perpendiculaires à la surface. On parle alors de surfaces
prolongées.
- Manipulations
5
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP4
Tableaux de mesures
Puissance absorbée Pa = 20W
a) Plaque PLANE
b) Plaque à AILETTES
Vitesse de l’air Température Ambiante Ta Température de l’élément Tc – Ta
(m/s) (°C) chauffant Tc (°C) (°C)
0
0,5
1
1,5
2
c) Plaque à CLAVETTES
Vitesse de l’air Température Ambiante Ta Température de l’élément Tc – Ta
(m/s) (°C) chauffant Tc (°C) (°C)
0
0,5
1
1,5
2
6
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP4
Expérience 3
REPARTITION DE LA TEMPERATURE LE LONG DE LA
SURFACE D’ECHANGE.
Le but de cette expérience est de mettre en évidence l’efficacité des différents types de surfaces
d’échange.
- Manipulations
7
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP5
TP 5
ECHANGEUR DE CHALEUR A TUBES
CONCENTRIQUES
Figure 1
Une quantité d’eau chaude à une température pouvant atteindre 80 °C est maintenue
dans un réservoir (1) situé à l’arrière de l’appareil par deux éléments de chauffage
intégrés (2).
Un capteur (4), placé à côté de l’orifice de sortie du réservoir (5), surveille la
température de l’eau chaude.
L’alimentation électrique des éléments de chauffage est réglée par un régulateur (9)
relié au capteur afin de maintenir une température constante. Le contrôleur est fixé sur
le panneau avant, pour la facilité d’accès, et incorpore un affichage à cristaux liquides,
pour montrer la température d’eau chaude réelle au moyen de touches. Ce qui nous
permet de régler la température de l’eau à la valeur voulue.
Le réservoir comporte un couvercle amovible (7) destiné à empêcher la pénétration
de poussière et réduire les pertes d’eau par évaporation.
1
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP5
Une pompe (6) assure une circulation permanente de l’eau chaude à travers le
réservoir et, à l’intérieur de ce dernier, un système de chicanes assure un mélange
adéquat afin d’obtenir une température homogène à la sortie du réservoir.
L’eau chaude destinée à l’échangeur est débitée par la pompe et passe par le tube
intérieur du dispositif à tubes concentriques (13) avant de retourner au réservoir pour y
être réchauffée.
Figure 2
Un robinet de réglage (18) règle le débit dans ce circuit qui est indiqué par un
débitmètre (19).
Les thermomètres (15) et (17), situés à l’entrée et à la sortie du circuit d’eau chaude
de l’échangeur, indiquent les températures respectives de cette eau.
Un thermomètre (10), placé dans la branche supérieure de l’échangeur, indique la
température de l’eau dans le circuit d’eau chaude au point médian du circuit.
L’eau froide destinée à l’échangeur provient d’une source extérieure (le banc
hydraulique) et pénètre dans l’anneau extérieur du dispositif à tubes concentriques par
un dispositif avec admission (21) et soupape (16).
Un robinet de réglage (20) règle le débit d’eau froide dans ce circuit, il est indiqué par
un débitmètre (23). Après son passage dans l’échangeur, l’eau froide sort par une sortie
(22).
Trois thermomètres (12 , 14) indiquent les températures dans le circuit d’eau froide .
Un réglage approprié des soupapes sélectrices permet d’obtenir une configuration en
écoulement parallèle ou en écoulement à contre-courant (16).
A la partie supérieure de l’échangeur, des soupapes (11) permettent de purger l’air du système
et facilitent la vidange.
2
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP5
A pour but de démontrer les principes opératoires d’un échangeur de chaleur à tubes
concentriques ( annulaire ) fonctionnant dans des conditions d’écoulement parallèle.
Schéma
Figure 3
3
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP5
a) Puissance émise :
Pe = Qch . ch . Cpch ( Tce - Tcs )
Qch : débit d’eau chaude
ch : masse volumique d’eau chaude
Cpch : chaleur spécifique de l’eau chaude
Tce : Température de l’eau chaude à l’entrée de l’échangeur
Tcs : Température de l’eau chaude à la sortie de l’échangeur
Tcm: Température de l’eau chaude relevée au milieu de l’échangeur.
b) Puissance absorbée :
Pa = Qf . f . Cpf ( Tfs - Tfe )
c) Puissance perdue :
Pp = Pe - Pa
d) Rendement :
= Puissance absorbée / Puissance émise
figure 4
f) Coefficient global de transmission de la chaleur :
4
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP5
Tableau de mesures
Avant de commencer à relever les mesures, il faut attendre que l’équilibre
thermique soit atteint.
Tce Tcm Tcs Tfe Tfm Tfs Pe Pa Pp Tm U
(°C) (°C) (°C) (°C) (°C) (°C) (W) (W) (W) (°C) (W/m2°C)
a) Tracer le diagramme des températures comme celui qui est schématisé sur la
figure 4
Tableau de mesures
5
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL TP5
2
Valeurs initiales du débit
Qc = 2 l/mn
Qf = 1 l/mn
Tableau de mesures
Tableau de mesures :
6
Département d’Energétique et de Mécanique des Fluides Transfert Thermique
T. STAMBOUL
BIBLIOGRAPHIE