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I-Rappel anatomique
La vascularisation du coeur est assurée par les artères coronaires qui
s’organisent en 2 réseaux.
INSUFFISANCE CORONARIENNE 1
3-Etiologies
➢ Athérosclérose : 90%.
➢ Autres : Angor de prinzmetal ➔ SPASME CORONAIRE.
➢ Inadéquation entre apport et besoin : Anémie, Tachycardie …
➢ KAWASAKI, TAKAYASHU, CHIMIOTHERAPIE 5-FU, RADIOTHERAPIE.
NB :
➢ Sidération : altération de la contractilité sur ischémie aigue brève.
➢ Hibernation : altération de la contractilité sur ischémie chronique
➔Ces 2 cas sont réversibles après reperfusion.
III-DIAGNOSTIC POSITIF
Prise : trinitrine cède en < 1min après la prise de TNT +++
Anamnèse : survenue à l’effort / régression rapide à l’arrêt
Signe fonctionnel = douleur angineuse :
Siège : rétrosternale / en barre / médiothoracique
Irradiation : membre supérieur gauche / mâchoire
Type : constrictive / « en étau » / angoissante
Intensité : variable (de simple gêne à syncopale)
Circonstances de survenue : à l’effort / postprandiale**
Durée : cède dans les 5min après l’arrêt de l’effort +++++++
Blockpnée d’effort :
Dyspnée à l’effort sans douleur angineuse (atypique : vieux, diabétique,
etc)
!! En pratique, équivaut à un angor d’effort : même conduite à tenir
INSUFFISANCE CORONARIENNE 2
IV-Examens complémentaires
Pour diagnostic positif = tests d’ischémie non invasifs (3)
1-ECG d’effort +++
➢ Indication : en 1ère intention devant toute suspicion d’angor
stable.
➢ Contre-indications : RAo serré +++ / CMH ou HTA grade 3 / ICC /
SCA récent.
Résultats :
ECG d’effort négatif si ECG d’effort positif si
➔ patient asymptomatique (pas ➔ douleur thoracique
de douleur thoracique) angineuse typique
➔ et pas de modification ➔ et/ou sous-décalage du ST >
électrique à l’ECG 60/80ms et > 0.1mV
➔ et FC atteinte = 85-90% de la (= 1mm) !! le sous-décalage du ST
FMT (220 – âge) n’a pas de valeur localisatrice
INSUFFISANCE CORONARIENNE 3
VI-Traitement
1-Contrôle des FdR CV
Arrêt du tabac
Contrôle HTA : objectif PA < 140/90 (130/80 si diabète ou IRC)
Contrôle dyslipidémie : objectif LDLc < 0,7 g/L (régime + statine)
Contrôle diabète : objectif HbA1c < 6.5% (régime + ADO)
2-Tt médicamenteux de fond
A- Médicaments systématiques
a- Antiagrégants plaquettaires
Monothérapie par aspirine à dose anti-thrombotique 75-150mg/J
PO A VIE (PMZ) ou clopidogrel (alternative)
b- Statine
atovorstatine (Tahor®) 1cp/j / objectif: LDLc < 0,7g/L.
c- BB-
Indispensables hors CI / aténolol (Ténormine®).
d- Dérivés nitrés
Trinitrine sub-linguale (Natispray®) en cas de crise.
Selon le contexte associé :
IEC : si post-IDM / HTA / IC (FEVG < 45%) / diabète++++
INSUFFISANCE CORONARIENNE 4
➢ Indications revascularisation :
Angor stable sévère (stade CCS ≥ III) résistant au traitement médical bien
conduit.
Ischémie myocardique étendue.
Haut risque anatomique.
Dysfonction VG : FEVG < 45.
VII-SCA SANS SUS-DECALAGE DU ST
Syndrome coronarien aigu (SCA) :
Ensemble des conséquences d’une rupture de plaque athéromateuse
➢ Réduction brutale du flux coronaire par formation du thrombus
On distingue :
SCA sans sus-décalage du ST (« SCA avec sus-décalage du ST («
SCA non ST+ » ou « SCA ST- ») SCA ST+ »)
➔thrombose sub-occlusive Thrombose occlusive → infarctus
donne : du myocarde transmural
1. Angor instable : troponine
négative
2. Ou IDM sans sus-décalage
persistant ST : troponine
positive = infarctus
rudimentaire / IDM non
transmural
NB : Il vaut mieux parler de SCA non ST+ que de SCA ST-→ car le segment
ST n’est pas forcément sous-décalé*****
VIII-Physiopathologie
Plaque athéromateuse➔rupture/fissure➔ activation de la
coagulation➔formation d’un thrombus➔↓ brutale du diamètre de la
coronaire ➔ ischémie ➔SCA.
NB : tant que occlusion incomplète : SCA non ST+ puis si a. obstruée: SCA
ST+
IX-DIAGNOSTIC POSITIF
1-Anamnèse
Au repos ou ne disparaissant pas à l’arrêt de l’effort* / heure précise
INSUFFISANCE CORONARIENNE 5
2-Signe fonctionnel = douleur angineuse :
trinitro-sensible (mais efficacité moins rapide)
SCA non ST+ ≠ d’un angor stable car :
1. Survenue au repos / ne disparaît pas au repos.
2. Durée prolongée (> 20min) +/- intensité croissante*
3-En pratique, plusieurs tableaux pour un SCA non ST+
1. Aggravation brutale d’un angor d’effort connu
2. Apparition récente d’un angor d’effort (angor de novo)
3. Rapprochement des douleurs (syndrome de menace)
En pratique : être maximaliste (aux ECN et dans la vie) +++
Toute douleur angineuse typique de survenue récente est un SCA JPDC
X-Examens complémentaires
1-Pour diagnostic positif
A- ECG de repos
!! toutes les anomalies sauf le sus-décalage du ST sont possibles :
1. Sous-décalage du ST (SdG).
2. Inversion ou aplatissement des ondes T.
B- Enzymes cardiaques
Troponine Tc/Ic Myoglobine : CPK-MB
Se et Sp élévation ≥ Peu Sp mais 1er Sp mais cinétique plus
H4 répéter à H6 et marqueur à lente (maximal à J2)
H12 ++ augmenter : dès H3 (pour récidive)
Persiste jusqu’au 8e
jour
R !!! Les troponines seront élevées en cas d’Insuffisance rénale car
éliminées par les Reins
• LDH : pic a 40H
!! Remarque :
L’élévation des enzymes cardiaques est un marqueur de nécrose
myocardique.
Donc tout SCA-tropo(+) est un IDM mais tout IDM n’est pas un SCA-ST(+).
XI-Coronarographie
1-Indications
En urgence : si risque très élevé ou persistance de l’angor malgré Tt
A froid : systématique sous 48/72h chaque fois que l’ECG est anormal
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!! Remarque : CAT devant DT constrictive intermittente à ECG normal :
Situation très fréquente : pas d’ECG per-critique et ECG post-critique
normal
→ peut être un angor instable : risque évolutif = ne PAS laisser sortir le
patient
!! Les investigations doivent être hospitalières : observation au SAU (PMZ)
Répéter ECG + troponine à H6 et H12 (éventuellement faire ETT)
Si anormal transfert en USIC pour prise en charge
Si normal : selon RCV global et probabilité clinique
➢ RCV faible : sortie et test d’ischémie en ambulatoire
➢ RCV fort : transfert en cardio pour coronarographie diagnostique
INSUFFISANCE CORONARIENNE 7
2-Revascularisation coronaire
A- Indications
En urgence si SCA non ST+ à risque très élevé (PMZ)
Systématique sous 24-48h devant tout SCA non ST+
NB : Remarque :
Tous les SCA ST (+) entraînent une nécrose myocardique et donc une
augmentation troponine=infarctus.
INSUFFISANCE CORONARIENNE 8
Mais un SCA non ST+ peut aussi être troponine (+)=infarctus si ischémie
avec nécrose en aval.
4-DIAGNOSTIC POSITIF
DT angineuse : prolongée / intense +++ / au repos / trinitro-résistante
Signes associés : sueurs / nausée et vomissement / angoisse (« mort
imminente »).
Evaluation du retentissement : signes de gravité (PMZ)
IC aiguë : IVG (OAP : crépitants et dyspnée) / IVD (RHJ / TJ en aigu)
Signes de choc : collapsus (PAs < 90mmHg) / marbrures / oligurie, etc.
!! Formes atypiques :
− Douleur épigastrique.
− Formes indolores (diabétique).
− Angor spontané trinitro-résistant sans sus-décalage du ST.
➔ Rechercher sus-décalages dérivations postérieures etc...
Examens complémentaires :
Pour diagnostic positif et topographique :
!! la clinique et l’ECG suffisent au diagnostic : ne PAS attendre la
troponine pour traiter
5-ECG de repos 18 dérivations
Signes positifs d’IDM :
Dès la première A partir de la 20ème A partir de la 12ème
Minute Minute heure
➔ Ischémie sous Lésion sous ➔ affaissement du
endocardique = ondes épicardique sus décalage
T (+) pointues, amples, = sus décalage ST ➔ négativation des
symétriques englobant l’onde T, ondes T (après la 12e
➔ LE SIGNE LE PLUS onde de Pardée Heure)
PRECOCE <H1 : ➔ creusement des
rarement observée ondes Q de nécrose
(apparait à partir de la
6e heure (persiste
plusieurs années)
➔ les ondes T se
repositivent en
quelques mois
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➢ Ondes de Pardee +++ : sus-décalage du ST convexe en haut
englobant l’onde T
➢ ≥ 1mm (D/V) ou 2mm (V1-6) sur ≥ 2 dérivations adjacentes
➢ Ondes Q de nécrose : > 40ms et > 1/3 de R / définitives (IDM
constitué)
➢ Négativation des ondes T : ischémie sous-épicardique / variables
➔Images en miroir :
− Si IDM inférieur : sous-décalage du ST en V1-V4 (dérivations
antérieures).
− Si IDM antérieur : sous-décalage ST en D2/D3/VF (dérivations
inférieures).
− Si IDM postérieur : grandes ondes R en V1 / V2 doivent le
faire évoquer ++++++
Territoires :
Territoire anatomique Dérivation Artère coronaire
électrique
Antéroseptal V1, V2, V3 IVA (souvent
moyenne)
Apical V4 IVA (souvent distale)
Latéral V5-V6 (bas), D1-AVL Marginales et
(haut) diagonales
Inférieur ou D2, D3, AVF CD ou CX
postérodiaphragmatique
Basal ou postéro-basal V7, V8, V9 + grande CD
R en V1,
V2
Antérieur étendu V1 à V6 + D1-AVL IVA (souvent
proximale)
Septal profond V1 à V4 + D2, D3, IVA + CD ou IVA
AVF contournant
la pointe
Extension VD V3R, V4R CD proximal
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Enzymes cardiaques
Marqueur Apparition Pic Durée Sens Spécif
de nécrose
Myoglobine 1à2h 4-8h 12à24h +/- +/-
Troponine 2à6h 12-24h 10-15jrs +++ ++
CKmb 2à6h 12-24 1-2jrs ++ +++
Isoforme 1-4h 4-6h 1-2jrs + +
des Ck
GB élevés, inflammation CRP, VS élevées, lipidémie et glycémie
perturbés
➔ LDH (max vers 40e heure) ET ASAT S’ELEVENT VERS LA 24E HEURE
ET PERSISTE PDT UNE
SEMAINE
NB : créatinine phosphokinase = CPK : augmentation maximale a la
première heure.
Remarque : seule une troponine négative à H6 et H12 élimine un SCA ST+
Pour évaluation du retentissement :
➢ Echo-doppler cardiaque (ETT) : En urgence : si choc.
➢ Radiographie thorax : recherche OAP / éliminer des diagnostics
différentiels.
➢ Bilan biologique : NFS-P / iono-urée-créatinine / glycémie / EAL.
Coronarographie :
A visée diagnostique et surtout thérapeutique
Indication :
Systématique et en urgence devant tout SCA-ST+ (même si thrombolyse
!).
La seule discussion est l’indication de la thrombolyse avant ou non.
➔ Diagnostics différentiels :
Devant une élévation de la troponine++++++
Myocardite / embolie pulmonaire / OAP / poussée hypertensive
Tous les chocs (nécrose myocardique par bas débit) / anémie
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Insuffisance cardiaque : selon la classification de KILLIP**
➢ Killip I : pas de râles crépitants.
➢ Killip II : râles crépitants ne dépassent pas la moitié du champ
pulmonaire.
➢ Killip III : râles crépitants dépassent la moitié du champ
pulmonaire ➔ (O2 + lasilix + DN).
➢ Killip IV : état de choc cardiogénique par atteinte de 40% du
myocarde ➔(inotrope à la seringue électrique/ sonde de contre
pulsion diastolique, «CI : IEC, BB, DN»).
Complications :
Complications aiguës Complications tardives
1. Insuffisance cardiaque 1. Insuffisance cardiaque
aiguë +/- choc chronique post-IDM :
Cardiogénique : 1ère étiologie d’IC chronique +++
➢ ICG aiguë = OAP (sur IDM 2. Syndrome de Dressler :
antérieur étendu ou sur IDM péricardite :
inférieur par IM aiguë). Vers S3, péricardite auto-immune
➢ ICD aiguë = TJ / RHJ, etc. en réaction à la nécrose
(extension au VD sur IDM 3. Troubles du rythme
inférieur surtout). ventriculaires : discuter DAI
➢ CAT : ETT pour évaluation et 4. Syndrome épaule-main :
thrombolyse en urgence +/- Algoneurodystrophie de
ATL de sauvetage. l’épaule et de la main
2. Troubles du rythme : 5. Anévrisme du VG :
➢ TdR auriculaires : − A évoqué devant toute
fréquents / réduction persistance du susdécalage
spontanée en général du ST après 3 semaines (+/-
➢ TdR ventriculaires : ESV / réaction péricardique
TV / FV (et donc mort précoce et prolongée)
subite) : urgence +++ − Clinique : IVG (dyspnée)
➢ RIVA (rythme idio- − ETT : fait le diagnostic,
ventriculaire accéléré) évalue la FEVG
aspect « TV lente » / bon − C°: thrombus intra-
pronostic ventriculaire et embolies
➢ Troubles de la systémiques (AVC et IAM)
conduction : − Traitement :
➢ Blocs auriculo- AVK au long cours
ventriculaires +++ Tt de l’IC (IEC ++)
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➢ IDM inférieur : bloc nodal
(BAV2 M1): peu grave →
atropine seulement
➢ IDM antérieur : bloc
infra-nodal (BAV2 M2
ou BAV3): SEES +
isoprénaline
3. Complications mécaniques :
➢ Insuffisance mitrale
aiguë : sur IDM inf. par
ischémie/rupture du
pillier.
➢ Rupture septale : CIV :
souffle holosystolique «
en rayon de roue » →
chirurgie +++.
➢ Rupture myocardique :
hémopéricarde /
évolution rapidement
fatale.
XIV-Anti-coagulation: héparine+++
HNF à dose curative (hypocoagulante): bolus 60UI/kg puis 12UI/kg/h
IVSE
HBPM à dose curative (hypocoagulante: bolus 3000 UI= 50UI/kg puis
100 UI/kg/12h en sc
XV-Revascularisation
1-Modalités : 2 possibilités :
a. Angioplastie percutanée primaire +/- pose de stent
b. Thrombolyse IV (= fibrinolyse) :
Injection de TNK-tPA (Metalyse) 1 bolus 0,53 mg/kg associé à
héparinothérapie
!! CI absolues : AVC hémorragique / AIC < 6M, etc (cf ) (PMZ)
2-Stratégie thérapeutique
− Angioplastie primaire (ICP-I) plus efficace que la fibrinolyse.
− FIV très précoce plus utile qu'une ICP trop tardive a fortiori dans
un IDM étendu (1er contact ballon >2h/3h, > 90 min si ischémie
étendue vue dans les deux heures).
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1er contact-ballon < 120min : 1er contact ballon > 120min
dépend taille IDM et durée
d'évolution
Angioplastie Thrombolyse en Thrombolyse en l'absence de
l'absence de CI Contre-indication
➔Si IDM limité Si IDM étendu <
➔si IDM 2h et 1er contact
étendu avec ballon >90 min
douleur > 2h
NB : Efficacité de la reperfusion :
a. Disparition de la douleur (+/- exacerbation transitoire initiale).
b. Retour du segment ST à la ligne iso-électrique +++.
c. Arythmies de reperfusion (FA, flutter, RIVA ++) / BAV2M1.
d. Pic enzymatique précoce de troponine.
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Bonus :
− L’angor d’effort ne s’accompagne pas de palpitation
(Contrairement a l’angor du vasospasme), se voit en post prandial,
se termine svt par des éructations +++
− Sténose serrée de l’art coronaire gauche est une indication au
pontage ++
− Dans l’angor de prinzmetal : le sus décalage est énorme, et les TDR
sont extrêmement fréquents, la douleur est spontanée nocturne
heure fixe.
− La douleur de l’angor d’effort survient plus fréquemment au froid
++
− L’efficacité de la trinitrine diminue avec le tps ➔ TACHYPHLAXIE.
− On ne dilate pas toute sténose coronarienne, seulement celle qui
sont de localisation dangereuse, serrées … (par exp une sténose a
40% ne doit pas être dilatée).
INSUFFISANCE CORONARIENNE 15
PERICARDITE AIGUE
PERICARDITE AIGUE 16
4-Autres : Péricardites post péricardotomie (quelques jours à
quelques mois, semblable au syndrome de Dressler)
Péricardites radiques avec risque d’évolution vers la
péricardite constrictive
Métaboliques :
Insuffisance rénale : péricardite urémique (on doit
dialyser) /sur SN (anasarque)
Hypothyroïdie : dans le cadre du myxoedème
I-Clinique :
1-Terrain :
Sujet jeune suite à un épisode d’infection virale=SD GRIPPAL qui
peut précéder de qlqs jours la péricardite
Efficacité d’antalgique ou AINS + (péricardite =inflammation =diminuer
par AINS+++)
2-Signes Fonctionnels
− Douleur : retro-sternale /pas de rapport avec l’effort / prolongée
TRINITRINO-RESISTANTE / augmentée par la toux le décubitus et
l’inspiration profonde.
− Calmée par l’antéflexion et le changement de position.
− Type : Brulure, picotement.
− Elle irradie peu ++
− Dyspnée +/-
− Signes généraux : fièvre inconstante et modérée.
3-Signes physiques
− Frottement péricardique systolo-diastolique en trois temps
− Persistant en apnée : pathognomonique = affirme le dg mais
svt non retrouvé
− Assourdissement des bruits du coeur : Epanchement
important
− Signes droits/pouls paradoxal/signe de choc qui doivent faire
suspecter une tamponnade
PERICARDITE AIGUE 17
II-Examens complémentaires
1-ECG de repos (3)
Un ECG normal n’élimine pas le dg (il est fréquemment normal++)
− Sous-décalage du PR : précoce et quasi-pathognomonique / diffus.
− Sus-décalage du ST : diffus / concave vers le haut (#SCA ST+ :
convexe en Haut) / sans miroir (≠ SCA).
− Micro-voltage : R < 5mm en précordial / signe un épanchement
important.
PERICARDITE AIGUE 18
➔ Complications :
a. Les récidives +++ (Sont fréquentes ++20%) = il faudra rechercher
une maladie de système si récidives ++
b. Tamponnade : urgence thérapeutique
− ADIASTOLIE aiguë par épanchement massif (compression du VD).
− Péricardite néoplasique ++ (parfois tuberculeuse ou purulente).
− Exceptionnellement secondaire à une péricardite virale.
− Dépend de la rapidité de constitution de l’épanchement plus que
de son abondance ****.
5-Clinique
Pouls paradoxal : = diminution de la PAs ≥ 10mmHg à l’inspiration (PAd
reste N) Mécanisme+++: retour veineux: ↑ VTD du VD → comprime le VG
= PAs ↓
Tableau d’ICD aiguë +++ :
Polypnée / sueurs / patient demi-assis / tachycarde
Turgescence des jugulaires / reflux hépato-jugulaire puis OAP sur IVG:
signe de gravité: urgence vitale=Sdg
6-Para clinique :
ETT en urgence : épanchement massif avec adiastolie du VD + swinging
Heart.
ECG : « alternance électrique » QRS +/- voltés / micro-voltage diffus.
RTx : cardiomégalie avec « coeur en carafe » +/- OAP (SdG).
➔TRT :
− TRAITEMENT médical systématique : remplissage
(macromolécules) +/- Dobutamine+ oxygénothérapie (Retarder
l’intubation=augmente la pression intra thoracique).
− Drainage chirurgical transcutanée sous xiphoïdien : CI dans les
péricardites néoplasiques.
− Ponction péricardique=GESTE SALVATOR : si l’état du patient est
critique ou drainage doit être différé.
CI : suspicion de dissection aortique (absolue), trouble de la crasse
sanguine, épanchement localisé.
7-Péricardite constrictive : Chronique
Définition : péricardite persistante au moins 3 mois
➢ Du a une symphyse des 2 feuillets du péricarde
➢ ETIOLOGIES :
− Sur péricardite tuberculeuse.
PERICARDITE AIGUE 19
− Post-radique.
− Purulente.
− Lupique.
− Post chirurgie cardiaque.
− D’insuffisance rénale chronique.
8-Clinique
Tableau d’ICD réfractaire +/- anasarque
Signes associés modérés : dyspnée / asthénie / douleur thoracique
9-Para clinique
ETT : péricarde épaissi +++ / dilatation OD et VCI/ventricules normaux
/septum paradoxal.
KT droit : aspect « dip-plateau » de P(VD) caractéristique = confirme le
diagno stic*.
RADIO : calcifications péricardiques.
ECG : microvoltage, trouble de la repolarisation, trouble de la conduction,
FA.
TRT : décortication péricardique ***
10-Traitement :
Hospitalisation : Ya que la péricardite virale simple avec Température
inférieure à 38C qu’on n’hospitalise pas ++++++++++++++
III-Tt symptomatique
Repos +++ : au lit / quelques jours (NPO arrêt de travail si besoin)
Antalgique-antipyrétique: paracétamol PO 1g x3-4/jour
IV-Tt curatif
Anti-inflammatoire Colchicine : (Dès le premier
épisode)
− Aspirine 1g3*/j ou 0.5mg/j si poids < 70kg
ibuprofène 600mg3*/j sur 1mg/j si poids > 70kg
1-2semaines Durée :
− Arrêt progressif +++ (éviter ➔ 3mois ‘’ 1 épisode ‘’
effet rebond) ➔ 6mois si ‘’ RECIDIVE’’
ARRET BRUTAL : pas de dégression
NB : La corticothérapie seule peut « remplacée « les AINS+colchicine s’ils
sont CI, surtout dans les formes auto-immunes en absence d’infection
bactérienne ++++
➔Les corticoïdes augmentent le risque de rechute et de récidives +++
PERICARDITE AIGUE 20
V-Tt étiologique
Péricardite tuberculeuse Drainage chirurgical avec prélèvements
bactériologiques (PMZ) puis quadrithérapie
classique 6M +/- corticoïdes
Péricardite purulente Drainage chirurgical (systématique) avec
prélèvements bactériologiques puis ABT
parentérale adaptée à l’antibiogramme +++
Péricardite néoplasique Drainage chirurgical avec biopsie
péricardique pour anapath. Si péricardite
récidivante : faire une fenêtre pleuro-
péricardique
VI-Contre-indication au sport
➢ Jusqu'à 3 mois après un épisode de péricardite
➢ Et 6 mois après myocardite
➢ EXPLICATION : l’inflammation crée de l’excitabilité ventriculaire
=risque de mort subite++
LE BONUS :
Myocardite : douleur de SCA avec troponine positif / ECG peut donner les
mêmes anomalies
➔ En urgence coronarographie pour l’éliminer.
➔ Examen de référence pour confirmer le dg : IRM myocardique.
− Les myocardites sont souvent d’origine virale
PERICARDITE AIGUE 21
Dyslipidémie (ESC 2011)
III-Thérapeutique :
Effet secondaire des statines : Toxicité sur le muscle : myalgies
➔ rhabdomyolyse (augmentation des CPK)
− Toxicité hépatique (transaminase augmente)
− Réévaluation du TRT A 8 semaines.
IV-Définition du Sd métabolique
Associe OBESITE + > OU =a critères parmi les suivants :
1. HDL < 0.4g/l.
2. TG > 1.5gl.
3. Glycémie à jeun > 1.1g/l.
4. BMI >30 et Tour de > 102cm (pour l’homme) 88Cm (pour la
femme).
5. PA > 130/80mmhg.
I-Facteurs favorisants
1. Prédominance masculine ++.
2. Immunodépression, Toxicomanie IV, SIDA.
Se greffe le plus souvent sur lésion cardiaque antérieur :
Cardiopathies acquises : Ou ça Cardiopathies congénitales :
régurgite ya une fixation de
germe (insuffisance) + de
pression (Aorte ++)
- Maladie rhumatismale surtout CIV 40%, presque jamais sur CIA
- Touche plus l’orifice aortique que Canal artériel 20%, Tétralogie de
le mitral, rare sur RM pure … IA > Falot 20%, Aorte 15%
IM > RA > RMQ++
➔plaque athéromateuse
valvulaire (calcifiée ou non)
➔anévrysme ventriculaire …
➔ On identifie 2 groupes à risque :
Groupe à Risque élevé (Grpe A) : Grpe a risque Modéré (Grpe B) :
- ATDTS d’EI Valvulopathies: IAo > IM > RAo
- Cardiopathie cyanogène non (G>D; I>R; Ao>M).
opérée Autres : CMH obstructive /
- Prothèse valvulaire mécanique bicuspidie aortique
ou bio prothèse
ENDOCARDITES INFECTIEUSES 25
II-Bactériologie
Streptocoques Staphylocoques Autre :
➢ ➔oro-pharyngés ➢ graves, 1/3 des ➢ pneumocoque
(exclus ceux du endocardites, très (grave)
groupe D) : formes fréquent en milieux ➢ BGN :
subaigües hospitalier, sur cathé Pseudomonas
Streptocoques α (Staph. doré), sur aeruginosa
hémolytiquesQ++ 30 prothèse (staph ➢ ➔Les levures :
% blanc), héroïnomanes subaiguës, favorisées
➢ Actuellement par
➢ ➔du groupe D c’est le germe le plus l’immunodépression,
(entérocoque) : porte freq, auparavant c t le ATB au long cours,
d’entrée génito strepto formes graves à
urinaire, ils sont l’origine de
résistants aux ATB végétations
(pénicilline) volumineuse
emboligène (TRT anti
fongique + ATB +
chirurgie)
➔ Porte d’entrée
1-ORL/dentaire : 2-cutanée : 3-digestive :
- la +fréquente - staph aureus - Enterocoque
- Strepto grpe A - KT/Toxicomanie - Strepto D bovis
(Coloscopie pour Kc
colorec)
III-ANA PATH :
➔ les végétations : friables de couleur gris jaunâtre, faites de fibrine
parfois recouverte d’un thrombus.
➔ évoluent : vers la lyse laissant une perforation, ou persiste et se
calcifie les ulcérations : perforation, ulcération, rupture de cordage ou
anévrysme.
➔ Clinique : TOUT SOUFFLE FEBRILE OU IC AIGUE FEBRILE EST UNE EI
JPC !!
➔ TERRAIN : voir FDR (plus haut)
L’EI DOIT ETRE DIVISEE EN 3 GROUPES : E. subaigüe / aigue / sur prothèse
ENDOCARDITES INFECTIEUSES 26
1. ENDOCARDITE SUBAIGـE (MALADIE DE JACOUD-OSLER) :
− Lésions végétantes plus que lésions destructives.
− Se greffe pratiquement toujours sur lésion cardiaque.
− Porte d’entrée dentaire surtout (streptocoque), ORL,
urinaire, cutané, cathéter…
− Début progressif : sur qlqs semaines a qlqs mois peut durer
des mois avec AEG.
− La fièvre : signe capital, inexpliquée > 10j, irrégulière,
oscillante ou en plateau à 39-40°.
− Souffle cardiaque : ou modification d’un souffle préexistant
(Absence de souffle n’élimine pas le dg).
− Signes Extra cardiaque :
1-SPM inconstante mais de grande valeur
2-Signes cutanés : très caractéristiques
• Nodule d’Osler : faux panaris fugaces (nodule érythémateux
douloureux bleuâtre avec un centre blanc, siège au niveau de la
pulpe du doigt)
➔Signe de Janeway : tuméfaction macule ou papule erythémateuses au
niveau de la paume de la main ou de la plante du pied (septicémie grave)
• Pétéchies (purpura vasculaire=infiltré)
• Hippocratisme digital : discret inconstant et tardif
• Anévrisme mycotique.
• Arthralgie
• Hémorragie sous unguéale ou sous Conjonctivales FO
: tache de Roth (nodules purpuriques)
IV-Moyen Mnémotechnique : SEPHORA
• S (SMG)
• E (érythème palmoplantaire de janway) ➔ (#érythème
marginé➔ RAA)
• P (purpura pétéchial vasc)
• H (hgie sous ungueal)
• (osler nodosité)
• R (roth tache)
• A (arthralgie).
ENDOCARDITES INFECTIEUSES 27
Endocardite Subaigüe : de jacoud Endocardite aigue : de senhouse
osler kirkes (plus grv)
− Installation progressive sur − Installation brutale : qlqs
qlqs semaines à qlqs mois jours
− Sd infectieux modéré − Sd infectieux bruyant
− Signes extracardiaques − Absence de signes
évocateurs ++ extracardiaque (pas le tps)
− Sur valvulopathie ou − Sur valve saine
prothèse − Germe : staph aureus+++
− Germes : strepto oraux ++ − Porte d’entrée cutanée
− Porte d’entrée (Toxico++/iatrogène)
ORL/dentaire − BONNE TOLERANCE
HEMODYNAMIQUE (sur
cœur droit)
− Souffle peu audible
V-ENDOCARDITE AIGUE (MALADIE DE SENHOUSE-KIRKES:
− Lésions ulcéreuses très destructrices (micro-abcès extensifs
peuvent se constituer).
− Porte d’entré : toxicomanie°, chirurgie cardiaque, pace maker
− Staph doré, pneumocoque.
− Primitive dans 50% des cas
− Etat infectieux sévère avec fièvre élevée, frisson et AEG (tableau de
septicémie).
VI-ENDOCARDITE SUR PROTHESE : (subaigüe grave)
− Survient le plus souvent dans les 2 premiers mois de l’intervention.
− Difficile à dépister a l’echocoeur.
− Endocardites précoces : 2 premier mois après l’intervention.
− Endocardites tardives : 2 mois après l’intervention.
− Germes : staph blanc, levures.
− N’est pas due a une infection en per opératoire.
− Favorisées par l’immunodépression, ATB au long cours, chirurgie
cardiaque.
− Formes graves à l’origine de végétations volumineuse emboligène
(TRT anti fongique + ATB + chirurgie).
ENDOCARDITES INFECTIEUSES 28
VII-Para-clinique
− VS sanguine : accélérée.
− Hémogramme : anémie ferriprive (freq), hyperleucocytose,
leucopénie, thrombopénie.
− Electrophorèse : hyper-gamma globulinémie.
− Compte d’Addis : à la recherche d’une glomérulonéphrite
Oslérienne.
VIII-Hémoculture :
− Avt Toute antibiothérapie, Mm en dehors des frissons et de la fièvre
(bactériémie constante dans l’EI)
− 3prelevements sur 3 ponctions veineuses différentes
− Si hémoculture négative : n’élimine pas le dg++
− 8 hémocultures en 48h (à 6h d’intervalle)
ENDOCARDITES INFECTIEUSES 29
X-DIAGNOSTIC CERTAIN SI :
➔ Critère histologique.
➔ Critère clinique : 2 majeurs / 1majeur + 3mineurs / 5mineurs.
XI-Complications :
➔ La complication la plus fréquente dans l’EI est l’insuffisance
cardiaque (EI abime les valves).
1-Cardiaques :
1- IC aiguë +/- OAP : complication la plus fréquente / par fuite
valvulaire
2- Abcès myocardique (septal ou annulaire) : complication la plus
grave
3- Troubles de la conduction : BAV sur abcès septal +++
4- Autres : extension locale / péricardite / myocardite...
5- Ischémie coronarienne solérienne
2-Neurologiques :
1- AIC sur embolie septique : TDM cérébrale et examen neuro
systématique (PMZ)
2- Anévrisme mycotique : risque d’hémorragie méningée ou HIP (CI
aux AVK +++)➔TRT par artériographie +++
3- Localisation septique secondaire : méningite purulente
(pneumocoque++) / abcès cérébral
3-Emboliques :
1- Emboles septiques systémiques peuvent toucher tous les organes
➢ Chez le toxico avec endocardite droite : embolie pulmonaire
septique classique++
Anévrismes mycotiques :
Multifactoriels (auto-immuns, emboliques, septiques)
Localisations variées : cerveau / aorte abdominale / coronaires, etc.
!! Risque hémorragique : contre-indiquent les AVK (PMZ)
Infectieuses :
Générale : spondylodiscite / sepsis / sepsis sévère / choc septique
Immunologiques
Dépôt de complexes immuns : NG (GNRP ++ / SN) / arthralgies
Signes extra-cardiaques : nodules de Roth / érythèmes de Janeway / FP
d’Osler...
Insuffisance rénale: Multifactorielle
Glomérulonéphrite type 2 / IRA du choc / infarctus rénal embolique /
aminosides, etc
ENDOCARDITES INFECTIEUSES 30
Donne le plus svt une hématurie microscopique++
➔Pas de tubulopathie
Décès : évolution naturelle de toute endocardite en l’absence de
traitement…100% de mortalité sans trt++
XII-Traitement
➔ Arrêt d’un trt par AVK en Cours /on Switch par une HNF+++++ ☺
➔Tt médicamenteux = antibiothérapie :
➢ En urgence / probabiliste (après 3 hémocultures +++) / double /
synergique
➔Durée prolongée (4 à 6S)
➢ En parentéral (IV) pendant toute la durée de l’ABT.
➢ En pratique : injections en hospitalier pendant 2S puis en
ambulatoire sur 2 à 4S.
➔Insuffisance ➔Insuffisance ➔Insuffisance
valvulaire ou valvulaire ou valvulaire ou
Amoxicilline Vancomycine Oxacilline (2g 4*/j) +
(200mg/kg/j) +genta (30mg/kg/j) + gentamycine
gentamycine (4mg/kg/j)
(4mg/kg/j)
• Ajouter de la rifampicine sur valve prothétique ++++
XIII-Traitement chirurgical : (TRES urgent = 24h)
Indication Indication infectieuse Indication
hémodynamique : = urgente emboligéne
:=urgente
➔Insuffisance ➔Infection non >10mm avec notion
valvulaire ou contrôlée (abcès, d’embolie, ou avec
prothétique ou fistule …) fuite + de 30 mm (ESC
obstruction avec ➔Infection a germe 2015)
insuffisance cardiaque multi résistant
non soulagée par le ➔Infection qui s’étale
trt ➔EI a staph sur
➔médicamenteux prothèse
=urgent ➔Infection fongique
(7j)
➔Choc .c ou OAP
=très urgent
ENDOCARDITES INFECTIEUSES 31
XIV-Traitement préventif :
− Prothèse.
− Cardiopathie congénitale cyanogène
− Antécédent d'endocardite infectieuse
Soins dentaires à risque :
− Extraction dentaire, chirurgie parodontale
− Manipulation de la région apicale ou gingivale de la dent
− Perforation de la muqueuse orale
Pas d'antibioprophylaxie pour les autres patients et pour les autres
gestes++++
➢ Antibioprophylaxie :
Soins dentaires à risque chez patient à haut risque :
1h avant le geste : amoxicilline 2g per os+++
Si allergie à la pénicilline : clindamycine 600 mg PO
BONUS :
➢ Le risque d’embolie diminue sous Antibiothérapie et ce risque
devient nul à 15j d’antibiothérapie
➢ Germes responsables d’EI à hémoculture négative : ST CLEC
1- strepto deficient.
2. Coxiella burnetti
3. legionnella pneumophila
4. Candida
5. Trophyrma whipplea
✓ IMMUNO de l’EI :
- y a une formation de complexes immuns circulés par le sang
➢ Intérêt de doser la fraction du complément dans l’EI
ENDOCARDITES INFECTIEUSES 32
LE RHUMATISME ARTICULAIRE AIGUE
Le RAA est l’ensemble des manifestations inflammatoires touchant
essentiellement le coeur, les articulations, le SNC
Dû à une complication retardée d’une infection des VAS par le
Streptocoque B-Hémolytique du groupe A (SBHA)
Porte d’entrée uniquement pharyngée (la PE cutanée ou dentaire n’est
pas responsable de RAA)
Les complications cardiaques du RAA sont les cardiopathies les plus
fréquentes en Algérie (anciennement)
I-Facteurs favorisants
− Infections à SBHA (PE pharyngée = angine).
− Conditions socio-économiques défavorables.
− Susceptibilité individuelle à la maladie.
− Maladie survient entre 4 et 19 ans rare après 30ans +++.
II-Caractéristique du SBHA :
Protéine M (M comme macrophage) : antigénique, facteur important de
virulence en s’opposant à la phagocytose, confère une immunité durable
ANTIGENICITE croisée avec certaines cellules cardiaques, nerveuses du
noyau caudé etantigènes articulaires.
VI-Traitement
1. Supprimer l’infection streptococcique :
➢ BBP (0,6 < 30 kg / 1,2 >= 30 kg) en IM
➢ Voie orale : peni V 50000 à 100000 UI/kg pdt 10 jr
➢ Si allergie érythromycine 30 – 40 mg/kg/jr pdt 10jr.
➔ En cas de chorée :
Chorée avec sd inflammatoire Chorée avec sd inflammatoire
BIO + BIO -
Neuroleptique (halopéridol) + CTC Neuroleptique (HALOPERDIOL)
(schéma de RAA sans cardite seulement
2S/6S)
VII- Prophylaxie :
1-Prévention primaire
TRT de l’angine
2-Prévention secondaire
BBP 0,6 MUI si < 30 IM 1x/ 21jrs
kg
1,2 MUI si > 30
kg
Autres : PV (0.5MUI/j en 2 prises ou Erythromycine 200 mg/j en 2 prises
Catégorie Durée
RAA avec cardite et cardiopathie Au moins 10ans après le dernier
rhumatismale ou porteur de épisode et jusqu’à l’âge de 40ans
prothèse cardiaque ou valvulaire voir a vie
RAA avec cardite sans séquelle Au moins 10ans après le dernier
épisode et jusqu’à l’âge de 25ans
voir plus de préférence
Cardiaque ou valvulaire Au moins 5ans après le premier
RAA avec cardite sans séquelle épisode et jusqu’à l’âge de 21ans
Au moins 10ans après le dernier voir plus de préférence
épisode et jusqu’à l’âge de 25ans
voir plus de préférence
RAA sans cardite ou chorée isolée
INSUFFISANCE CARDIAQUE 39
IV-Etiologies :
Insuffisance cardiaque gauche : Toutes les cardiopathies peuvent
évoluer vers une ICG++ On la divise en 2 :
INSUFFISANCE CARDIAQUE 40
Constantes : FC/TA/Température /Poids++/spo2
ICG ICD
➔PA pincée ➔Œdèmes des MI (OMI): blancs /
➔tachycardie (fréquente) prenant le godet / symétriques /
➔choc de pointe dévié à gauche déclives
➔Auscultation cardiaque : galop ➔Reflux hépato-jugulaire /
protodiastolique turgescence jugulaire hépatomégalie
(B3) « Ferme, douloureuse, expansive a la
➔éclat du B2 si HTAP systole »
➔Auscultation pulmonaire : ➔Signe de Harzer (choc du VD sous
crépitant bilatéraux la xiphoïde)
➔épanchement pleural ➔ éclat du B2 (= HTAP)
INSUFFISANCE CARDIAQUE 41
ASAT-ALAT / bilirubine : foie cardiaque : ASAT > ALAT (Souffrance
hépatique=bas Q)
Hormones thyroï diennes : TSH
VI-Evolution :
NYHA stade 3 ou 4 (50% de mortalité a 4ans), mauvaise évolution sous
TRT, décompensations fréquentes
• ECG : troubles de l’excitabilité
• Biologie : hyponatrémie de dilution, IRA ou IRC, BNP très
élevés
• Test de marche de 6 mn < 305 m.
VII-Traitement
1-MHD :
− Restriction sodée stricte (2-4g/j ; ≠ HTA)
− Régime hypocalorique si surpoids : objectif = réaliste perte 5-15%
poids initial.
NB : contre-indication absolue à l’alcool (cardiotoxique) (≠ HTA).
2-Exercice physique :
Régulier : quotidien / fractionné (repos que si IC aiguë)
Prise en charge des FdR CV :
Arrêt du tabac
Equilibrer : diabète (HbA1c < 6.5%) / HTA (PA < 140/90) /dyslipidémie
(LDLc<0,7g/L)
3-Médicaments à éviter
AINS / inhibiteurs calciques / corticoïdes / tricycliques
VIII-Tt médicamenteux :
Trois médicaments augmentant la survie / tous sont prescrits A VIE :
1. IEC : Tt de référence de l’IC
− Augmentation par paliers
− Dose maximale tolérée
− REDUCTION DE LA PRE ET DE LA POST CHARGE = réduction
de la dyspnée
− Ex: ramipril (Triatec®) diminue pré et post charge
2- Béta-bloquants : spécifiques de l’IC
− Augmentation par paliers
− Dose maximale
INSUFFISANCE CARDIAQUE 42
− Ex: bisoprolol (Cardensiel®)
3- Anti-aldostérone : spironolactone (Aldactone®)
− Si IC sévère (NYHA III ou IV) effet contre myocardique induite par
l’excès d’aldosterone dans l’IC
(ARA II : irbesartan : Aprovel® / en 2nde intention : seulement si IEC mal
toléré) = diminue pré et post charge.
Médicament à visée symptomatique :
Diurétiques de l’anse (furosémide) ; à dose minimale (lutte contre la
congestion).
NYHA1 NYHA2 NYHA3 NYHA4
IEC++/ARA2 + + + +
BB de l’IC - + + +
Spironolactone - - + +
Furosémide +/- + +
FEVG ≤ 35%, QRS >120ms : resynchronisation = stimulation bi-
ventriculaire +/- défibrillateur
FEVG ≤ 35%, qq soit QRS : défibrillateur
Mesures associées
Bonus :
➔ Pourquoi l'OAP du sujet âgé s'améliore avec le contrôle de la
fréquence cardiaque ?
- Souvent insuffisance cardiaque diastolique**** (trouble du remplissage
en diastole) : le ralentissement de la fréquence cardiaque permet
d'augmenter le temps de la diastole et améliore le remplissage du VG.
➔Les signes à La Radio des poumons en faveur d’une IVG :
1- lignes de kerley
2- Redistribution de la vascularisation vers les sommets
4- Dilatation des veines pulmonaires
5- indice cardiothoracique élevé
6- arc inferieur gauche saillant
➔Les cardiopathies suivantes comportent une surcharge du VG :
1- IM
2- IAO
3- communication inter ventriculaire
➔L’oedème aigu du poumon ‘’ d’origine hémodynamique ‘’ :
Reflète « tjr « une altération de la fonction cardiaque gauche
(Argumenté dans l’œdème lésionnel par opposition++)
➔Le foie cardiaque :
INSUFFISANCE CARDIAQUE 43
Est dû à une congestion passive (et non active++) :
- augmenté de volume
- a la coupe aspect du foie muscade
- avec dilatation des capillaires des zones centrolobulaires
-FERME et douloureux
-parfois expansif a la systole
- Régressif sous traitement
-Turgescence des jugulaires (PVC élevée) + pouls imperceptible
(compression cavité gauche) de survenue brutale ++ = évoque fortement
le dg de tamponnade
-Le galop Présystolique (B4) : Concerne la systole auriculaire audible
=absent en cas D’ACFA
-L’insuffisance cardiaque a débit élevé : SHAF BERI BERI
1. L’hyperthyroïdie
2. Anémie
3. Beri Beri cardiaque (Myocardiopathie thiaminoprive )
4. Fistule artério veineuse
5. SMG myéloïde (Hémodilution) ? reste à confirmer…
INSUFFISANCE CARDIAQUE 44
- D’une augmentation de la pression dans LE vd /veine cave inf /Veine sus
hépatique
(L’augmentation des pressions dans la veine porte (HTP) ne donne pas de
foie cardiaque)
- Le reflux hepato jugulaire est le signe qui affirme l’origine cardiaque
d’une HMG
- L’expansion systolique du foie est un signe d’insuffisance tricuspidienne
- L’HMG précède les OEdèmes
- le reflux hepatojugulaire est constant ****
- Les perturbations des épreuves fonctionnels hépatiques sont ‘’ Mineurs
‘’’***
➔ La vitamine B12 peut entrainer un choc anaphylactique
➢ Le débit cardiaque ne diminue pas au cours du sommeil
INSUFFISANCE CARDIAQUE 45
RETRECISSEMENT MITRAL
- ➔ Réduction de la surface mitrale (SM< 2.5cm²)
- RM très serré ➔ SM < 1cm²
- RM serré ➔ 1<SM<1.5 cm²
• Obstacle au remplissage diastolique du VG
• Cardiopathie valvulaire la plus fréquente dans les PVD
• Habituellement acquise (RAA+++=fusion des commissures mitrales)
• exceptionnellement congénitale
• Prédominance féminine 80%++++
I-Physiopathologie :
Gène au passage du sang de l’OG vers le VG durant la diastole (SM < 2cm²)
1- Conséquences en amont
Stase avec dilatation de l’OG =HTAP+/- ICD secondaire
➔Au début : HTAP Augmentation des PCP > P oncotique =>
passive post capillaire Œdème pulmonaire
Augmentation modérée des PAP Gradient de
pression AP/CP <
15mmHg
➔Puis : HTAP active L’aggravation de l’HTAP altère la circulation AP
pré Capillaire => augmentation des PAP
• Gradient de pression AP/CP > 15mmHg =>
surcharge du
VD => ICD (P° systolique du VD élevée)
2-Conséquences en aval
➢ Au début : le DC est maintenu par augmentation des contractions
et de la pression de l’OG
➔Puis à la longue => FA => diminution du DC par altération de la systole
auriculaire => diminution de la perfusion coronaire
La diminution du débit rénal + augmentation des pressions droites
➔ oedèmes mb inf
NB : Pas de dysfonction du VG (FEVG = N) dans l’ICG secondaire à un RM
pur+++++
II-Clinique :
SUJET JEUNE ENTRE 20-30 ans / FEMME > HOMME
➢ Découverte Fortuite+++
➢ Lors des premiers troubles pulmonaires (OAP, Dyspnée,
Hémoptysie=expectoration rosée d’OAP).
RETRECISSEMENT MITRAL 46
➢ Ou trouble du rythme essentiellement supra-ventriculaire ➔ FA.
➢ Accident embolique : artérielle et MEME A TYPE D’EP.
III-Examen clinque :
➔ Palpation : frémissement diastolique de pointe (cataire) en
décubitus latéral gauche
➔ Auscultation à la pointe : Souffle de RM = triade de Durozier +++ :
1. COM (claquement d’ouverture mitrale) post-B2 (cordages remaniés)
2. Roulement diastolique avec renforcement pré-systolique
3. Eclat du B1 au foyer mitral (fermeture valves mitrales)
IV-Radio thorax :
− Dilatation de l’OG : double contour (AMG en double bosse : tronc de
l’artère pulmonaire).
− Dilatation de l’OD : débord droit (en cas d’IT).
− Dilatation du VD (=cardiomégalie) : pointe surélevée sus
diaphragmatique.
− VG normale : AIG normal
V-ECG
➔ Le rythme peut être sinusal mais la FA est fréquente
➔ HAG : durée > 120ms, avec amplitude normale (inf à 0.25mv) P
bifide en double bosse, diphasique avec max de négativité
➔ HVD : Lewis < -14, QRS dévié à droite, R/S > 1 en V1 V2.
VI-ETT
− S. indirects : dilatation de l’OG et des cavités droites (OD, VD)
− S. directs :
Epaississement et/ou calcification de la valve mitrale « aspect en genou
fléchi »
− RM très serré => SM < 1cm²
− RM serré => 1<SM<1.5 cm²
➔ Cathétérisme :
Pratiqué uniquement si discordances clinique/écho (résultats voir
physiopath).
RETRECISSEMENT MITRAL 47
VII-COMPLICATIONS
1- Pulmonaires :
➢ Dyspnée d’effort ou permanente ou orthopnée (RM serré)
➢ Hémoptysies fréquentes
➢ EPL, bronchites chroniques
➢ EMBOLIE PULMONAIRE
2- Troubles du rythme : ACFA+++
3- Accidents thromboemboliques : thrombose OG, embolie septique
4- ICD
5- Endocardite infectieuse (rare voir exceptionnelle)
6- Angor dans le RM serré
Sd de Ortner : dysphonie due à une paralysie nerf récurrent gauche par
l’OG dilatée.
VIII-Signes de gravité : RM serré
1-SM < 1 cm2
2-COM précoce par rapport au B2 et éclat de B2 au foyer pulmonaire
(HTAP) / OAP
3-Tachycardie irrégulière avec disparition du renforcement pré-systolique
(B4)
4-Signe d’insuffisance cardiaque droite
5-Gradient de pression VG-OG >10 mmHg
6-HTAP avec PCP > 20 mmHg
7-OEdème alvéolo-interstitiel bilatéral à la Rx
8-FA sur ECG
IX-Traitement
RM serré doit être opéré ou dilaté
RM asymptomatique (SM ≥ 1.5 Surveillance annuelle
cm²) :
RM pur serré à valves souples Dilatation percutanée ou
sans lésions de l’appareil sous Commissurotomie à CF
Valvulaire
RM pur serré à valves souples + Cco
ACFA :
RM calcifié Remplacement valvulaire
➔La commissurotomie se fait tjr en première intention++
RETRECISSEMENT MITRAL 48
➔Le remplacement valvulaires se fait seulement s’il ya des ci a la
commissurotomie
➔Complications de la dilatation percutanée : thromboembolique
➔Contre indications de la dilatation percutanée :
Cyphoscoliose, OG éctasique, thrombose OG+++
Calcifications massives des valves
IM volumineuse (Fuite mitrale volumineuse), valvulopathies aortique
sévère associée
BONUS :
➔Auscultation Cardiaque normale et pathologique :
R !! B1 et B2 à l’état normal ont la mm tonalité
B1 Fermeture de la valve mitrale
B2 Fermeture de la valve aortique
Bruits Eclat de B1 : Sclérose de la valve
Surajoutés mitrale
Eclat de B2 : Foyer aortique : HTA
Foyer Pulmonaire : HTAP
B3 /B4 : GALOP =Diastolique
B3 : reflète la tension des
cordages lors du remplissage
rapide du VG =Surcharge
volumétrique = Causes qui créent
de la surcharge du VG
➔ il peut être physiologique
chez un sujet jeune = expansion
d’un ventricule souple
B4 : Signe d’une compliance
ventriculaire diminuée en cas par
exp d’une cardiopathie
hypertensive ou d’un RAO
Clique mesosystolique : Prolapsus
de la valve mitrale
RETRECISSEMENT MITRAL 49
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RETRECISSEMENT MITRAL 50
INSUFFISANCE MITRALE
- Reflux systolique du sang du VG vers l’OG secondaire à la perte de
l’étanchéité de la valve mitrale.
- 2éme valvulopathie la plus fréquente après RAO++ dans les pays
développés +++.
I-Etiologies
IM aigue IM chronique
Physiopath : Physiopath :
➔Rupture de pilier (IDM) ➔En amont : Fuite mitrale chronique
➔ou mutilation (endocardite) = dilatation progressive de l’oreillette
➔Entrainant : fuite mitrale gauche ➔ mise en place des
brutale mécanismes d’adaptation
➔Pas de temps pour les ➔augmentation des PC ➔ ICG
mécanismes d’adaptation chronique
➔ mal tolérée → OAP Brutal ➔En aval : surcharge diastolique
pure du VG = dilatation VG sans
HVG
➔Dilatation VG = dilatation de
l’anneau mitral → IM
autoentretenue
1- IM dégénérative (= dystrophique)
+++ :
Dégénérescence Dégénérescence
myxoïde = fibroélastique :
maladie de
Barlow
Terrain typique: Terrain typique:
femme jeune homme âgé
(30-40ans) (60-80ans)
Prolapsus Etirement des
valvulaire → cordages →
valves flasques / risque de
ballonnées, rupture ++
ECG NORMAL++
➔Grande
fréquence des
INSUFFISANCE MITRALE 51
TDR
ventriculaire
➔Peut se
compliqué d’EI
➔souffle télé-
mesosystolique
:
CLICK
2- Akinésie post-IDM : dysfonction
d’un pilier
3- Rhumatisme articulaire aigu (RAA)
:
= rétraction et calcification de la
valve (auto-Ac post-SGA)
Rare dans les pays développés / RM
associé dans 90% des cas ➔
MALADIE MITRALE
4- IM fonctionnelle secondaire :
Toute dilatation du VG entraîne une
dilatation de l’anneau
Ex: cardiopathies hypertensives /
dilatées / ischémique / IAo
II-En fonction du volume régurgité
➢ Petite : IM < 10 ml/sys
➢ Moyenne : 10 – 30
➢ Grande : 30 – 100
III-Clinique
➢ Découverte Fortuitement +++
− SF : dyspnée d’effort, palpitations, précordialgies, asthénie Tableau
d’IVG (rare)
IV-Signes fonctionnels
IM aigu IM chronique
BRUTAL, dyspnée, choc Asymptomatique au début
cardiogénique ensuite : ICG avec dyspnée
Nb : sd de rupture de cordage : DT d’effort progressive, asthénie
en coup de fouet (rare)
INSUFFISANCE MITRALE 52
- Choc de pointe étalé, déplacé
vers l’aisselle gauche
Auscultation : - ➔B1 normal
- ➔Souffle systolique rude,
intense, en jet de vapeur,
maximum à la
pointe, irradiant à l’aisselle
gauche, peut s’entendre dans le
dos
-
- ➔B2 normal ou éclat au foyer
pulmonaire si HTAP
-
- ➔Signes de sévérité :
➔B3 : bruit de galop
protodiastolique dû à la
dilatation du VG (si
IC=dyspnée+)
➔Roulement protodiastolique
d’hyper débit (si IM aigue)
•
• ➔Rechercher signes de FA :
pouls irrégulier, tachycardie
➢ Examens complémentaires
1-Radio du thorax
− Dilatation de l’OG : AMG en double bosse et double contour de l’AID
(retentissement pulmonaire)
− Dilatation du VG : AIG convexe
− Cardiomégalie : ICT> 0.50
− Poumon blanc si IM aigue++
2-ECG
HAG : durée de P ↑ (> 120ms) avec amplitude normale (≠ HAD)
HVG : Sokolov (SV1 + RV5) > 35mm / systolique : ondes T(-) en V5/V6
AC/FA : arythmie / trémulation, etc. (C° de la dilatation de l’OG)
3-Echo Doppler : interet diagnostic et pronostic
➢ Classification de Carpentier : ECHOGRAPHIQUE : Permet de donner
une orientation étiologique :
INSUFFISANCE MITRALE 53
Type 1 : IM Fonctionnelle / Endocardite infectieuse /IM congénitale
Type 2 : Prolapsus : Barlow / Rupture de cordage (Prolapsus : Feuillet
projeté vers l’OG)
Type 3 : Rétrécissement : Feuillet projeté vers le VG =RAA / ischémique
V-Critères de gravité de l’IM :
➢ S. fonctionnels
➢ B3 : bruit de galop protodiastolique
➢ Roulement protodiastolique d’hyper débit
➢ ICG (galop B3 , dyspnée ) +/- IVD si IM chronique
➢ ACFA ( tachyc + rythme irregulier)
➢ Eclat du B2 (HTAP)
➢ Dilatation du VG (DTS >45mm) (cardiomégalie)
➢ FE <60%+++++++++++
➢ PTDVG > 20mmHG
➢ Diamètre du jet à l’origine > 6mm (Veina contracta)
➢ Surface de l’orifice régurgitant (SOR)> 40mm2
➢ Volume régurgité > 60ml
➢ Inversion de l’onde S à l’ETO
VI-Complications :
1- Insuffisance cardiaque +++ : ICG puis ICD puis ICG.
2- Fibrillation auriculaire et complications +++ (AVC / aggravation de l’ICG)
3- Endocardite infectieuse.
4- Rupture de cordage (sur IM dégénérative ou sur endocardite) dvt un
tableau de dyspnée aigu.
5- Troubles du rythme ventriculaires (TV): plus rares.
VII-Traitement
IM AIGUE IM Chronique
Hospitalisation en urgence en En ambulatoire si bien tolérée
service de chirurgie cardiaque ➔ symptomatique : dès que
dyspnée d’effort (NYHA II)
➔ asymptomatique : dès que :
FEVG < 60% (!! ≠ IAo et RAo où
c’est 50%)
VTS VG > 45mm / IM compliquée
(FA ++ / HTAP>50mmHg)
INSUFFISANCE MITRALE 54
VIII-Modalités
Traitement conservateur Traitement non conservateur
➔Plastie mitrale +/-annuloplastieRemplacement valvulaire sous CEC
sous CEC Bioprothèse
➔En 1ère intention tant que Age > 65-70ans en l’absence de
possible / sur rupture de cordagerisque embolique femme en âge
++ de procréer / CI ou refus des AVK
➔Impossible si appareil
Prothèse mécanique (INR cible
sousvalvulaire atteint (IDM) =2.5-3.5) a vie+ âge < 65-70ans
sans contre-indication au AVK
patient ayant déjà une valve
mécanique ou sous AVK
Pronostic : la valeur de la FEVG préopératoire est le plus puissant
prédicteur de survie tardive.
Bonus :
Souffle d’IM : Peut irradier vers le bord gauche du sternum et vers le haut
dans le cas de prolapsus.
➔Une endocardite infectieuse peut rompre un cordage et non un pilier
++
➔Un pilier peut être rompu : En cas d’IDM ou trauma thoracique.
➔Une Crise de RAA peut donner une IM.
INSUFFISANCE MITRALE 55
RETRECISSEMENT AORTIQUE
RETRECISSEMENT AORTIQUE 56
2-Conséquences
Conséquences en amont : Conséquences en aval
Obstacle à l’éjection ➔Diminution de la pression
➔ augmentation PSVG aortique
➔gradient de pression VG-Ao ➔Insuffisance cérébrale circulatoire
➔Pour maintenir un DC normal : syncopes d’effort
augmentation du ➔Insuffisance coronaire
TES (temps) + hypertrophie => fonctionnelle => angor d’effort
dilatation VG
A long terme le DC diminue => IC
III- Diagnostic
1-Terrain
Sujet Agé +++ Asymptomatique longtemps
• Premier signe : Asthénie+++
SF : (syncopes, angor et dyspnée) d’effort (SF témoignent d’un RO serré)
puis signes fonctionnels au repos (critère de gravité)
SP :
Palpation :
• choc de pointe dévié en bas, à gauche
• frémissement systolique au foyer aortique
- auscultation :
• B1 normal
• Souffle systolique au foyer aortique (2 -3eme EIC droit) rude râpeux,
max mésosystlique, irradiant aux vx du cou (carotides) (de faible intensité
=rigidité 2/6eme)
• Crescendo / LOSANGIQUE
• B2 diminué ou aboli au foyer Ao
• Diastole libre
• S. périphériques : pouls faibles, PAS diminuée, TA différentielle
pincée+++++
IV-Examens complémentaires
1-ECG :
• HVG systolique (index de Sokolow (SV1 + RV5 > 35mm) /
• Axe gauche : < - 30°
• Systolique : négativation des ondes T en V5-V6
• SdG : rechercher TdC (BAV) / TdR (TV) (sur HVG)
➔ Radio thorax : signes d’HVG avec 2 stades :
RETRECISSEMENT AORTIQUE 57
➔Stade d’HVG concentrique :
-AIG convexe et globuleux
-ICT normal (pas de dilatation du VG Donc pas de Cardiomégalie +++)
➔Stade d’HVG dilaté :
-AIG dilaté + pointe s/diaphragmatique
-Cardiomégalie
-Débord de l’ASD : dilatation Ao ascendante
2-Echo :
Sévérité : quantification du RAo, est dit « serré » si :
Surface aortique < 1cm2 ou < 0.6 cm2/m2 (de surface corporelle)
Gradient transvalvulaire moyen (VG-Aorte) : GTV > 40 mmHg
Vmax (m/s) : > 4m/s
• Surface Ao réduite : Surface normale = 3 cm²
• Rao minime ➔ Sao 50% de la surface normale
• Rao moyenne ➔ Sao 25-50% de la surface normale
• Rao serrée ➔ Sao < 25% de la surface normale (0.75cm²)
V-Accidents évolutifs
Longtemps asymptomatique dés que devient symptomatique =
tournant évolutif++ :
- Mort subite
- IDM
- troubles du rythme et de la conduction
- IC
- Endocardite infectieuse
- Embolies systémiques (pas de thrombose intracardiaque / embolie
essentiellement calcaire)
RETRECISSEMENT AORTIQUE 58
VI-Signes de gravité d’un Rao
Clinique Para clinique :
➔Tout RAo symptomatique est ETT +++ : S < 1cm2 (ou <
forcément serré (mais pas 0.6cm2/m2) / GTV >
l’inverse) 40mmHg
➔Signes fonctionnels d’effort puis ECG : TdR ou TdC sur HVG
de repos : lipothymie-syncope / systolique
angor / dyspnée
➔Diminution ou abolition du B2 /
HypoTA ou
PA pincée
➔Signes d’insuffisance cardiaque:
ICG (dyspnée) puis ICD
En pratique, CAT devant un RAo +++ :
Symptomatique Asymptomatique = selon l’ETT
Chirurgie directe si serré → faire une épreuve
d’effort (EE) ⓲
si non serré → surveillance simple
Traitement :
Toute sténose serrée doit être opérer même si âge > 75ans sauf CI
opératoire
Traitement chirurgical a- RAO non serré : abstention
systématique thérapeutique
Réévaluation a 6-12mois (clinique,
ETT)
Contrôle des FDR cv + régime peu
salé ++
b- RAO serré : indication
chirurgicale dés que :
EE positive (SF ou PAS <20mmhg)
FEVG <50% / Vmax sous aortique
>5,5m/s
Modalités :
- dilatation percutanée (malade inopérable)
- remplacement valvulaire aortique
- Prothèse mécanique (grande majorité des cas / AVK a vie)
- Bio prothèse, si rythme sinusal, réservée aux patients âgés
RETRECISSEMENT AORTIQUE 59
Bonus :
➢ Deux causes de syncopes à l’effort qui doivent être recherché
systématiquement : RAO, Cardiopathie obstructive ++++
-Paramètre hémodynamique qui permet d’interpréter le gradient de
pression ventriculo – aortique : Débit cardiaque
-RAO peut donner : un BAV (calcification qui touchent le fx de his)/
Embolie coronarienne
-en stade avancé : LE RAO très serré s’accompagne d’une IAO ++++, La
valve ne se ferme pas bien = perd son étanchéité donc un souffle
diastolique s’associe.
RETRECISSEMENT AORTIQUE 60
INSUFFISANCE AORTIQUE
INSUFFISANCE AORTIQUE 61
Mécanisme adaptatif Mécanisme symptomatique
Dilatation du VG : pour augmenter la Hyperpulsatilité: ↑ PAs car
précharge et donc le VES précharge accrue et
Hypertrophie du VG : secondaire à la ↓ PAd car régurgitation (TA
dilatation (≠RAO) / loi de Laplace differentielle élargie)
Angor fonctionnel : ↓ du Q.coro
(diastolique) et
↑ surface myocardique (HVG)
III-Diagnostic
Asymptomatique pdt très longtps++
➢ SF : dyspnée d’effort avec orthopnée/ angor d’effort ou
spontanée=Tournant évolutif ++ (mauvais pc : survie 3 à 5 ans
lorsqu’il apparait).
- palpitations (Rarement lipothymie qui caractérise le RAO+) ➔Palpation:
choc de pointe dévié en bas à gauche (6ème 7ème EICG) : choc en dôme
de Bard.
IV-Auscultation :
➢ Souffle protodiastolique au foyer Ao, doux, d’intensité faible.
➢ Irradiant à la pointe et la xiphoïde.
➢ Max le long du bord gauche du sternum.
➢ Augmenté en position penchée en avant et expiration forcée.
1-IAo massive
➔ Diminution ou abolition du B1 et B2
➔ Souffle systolique d’accompagnement au foyer Ao remplacé par un
bruit intense « pistol shot »=signe de gravité entendu dans la région sous
claviculaire droite
➔Roulement protodiastolique de Foster= signe de gravité
➔Roulement présystolique d’Austin Flint (lié à la contraction auriculaire)
entendu à la pointe et irradie à l’endapex et l’aisselle ➔Souffle d’IM
fonctionnel = signe de gravité
V-S. périphérique
- TA différentielle élargie.
- Hyperpulsatilité artérielle.
VI-Examens complémentaires
1-ECG
➔ IAo modérée ou normale => ECG normal
➔ IAo intense => HVG : Sokolov (SV1+RV5 > 35mm) / axe gauche (> -
30°) Diastolique : ondes T positives en V5-V6 (≠ RAo)
INSUFFISANCE AORTIQUE 62
Signes de gravité : rechercher TdC (BBG fréquent) / TdR
2-Radio thorax
- AIG allongé + pointe plongeante =cardiomégalie.
- Ao dilatée de façon modérée (débord du bouton aortique).
3-Echo
- Diagnostic positif :
fluttering diastolique de la grande valve (s. indirect)
- Apprécie le degré de dilatation du VG et la fonction du VG
➢ Pour orientation étiologique
IAo dégénérative : dilatation de l’anneau et de l’Ao ascendante
IAo congénitale : rechercher une bicuspidie aortique
RAA : rechercher remaniement valvulaire
VII-Doppler
Détection du flux de régurgitation comme un flux diastolique positif
Critère échographique de sévérité :
Veina contracta sup a 6mm (la largeur du jet)
Surface de l’orifice régurgitant a son origine sup a 30mm2
-Pression half time (PHT) : inf a 200ms
Dysfonctionnement du VG ; Reflux Holosystolique.
VIII-SAVOIR
Demander un angioscanner d’aorte ascendante pour dépister une
maladie annuloéctasiante ++.
IX-Evolution
Evolution naturelle
Phase asymptomatique peut être très longue
Détérioration progressive et irréversible de la fonction systolique du VG
Apparition des symptômes = « tournant évolutif » → aggravation rapide
ensuite
Complications (4)
Endocardite infectieuse +++
Insuffisance cardiaque gauche
Troubles du rythme / de conduction (sur HVG ++)
Dissection ou rupture de l’aorte (par dilatation de l’Ao ascendante
X-Traitement :
1. IAO aigue : Trt chirurgical en urgence ++
2. IAO chronique :
INSUFFISANCE AORTIQUE 63
Symptomatique (Dyspnée sup Asymptomatique
au stade 2NYHA ou angor)
Trt chirurgical systématique sauf ➔Dès que FEVG < 50%
si ➔ou VTD VG > 70mm ou VTS VG
FEVG inférieur a 30%=risqué >50mm(=dilatation du
VG+++)
➔si dilatation de l'aorte
ascendante : ≥45 mm si Marfan /
≥50mm si bicuspidie / ≥55mm
sinon
1-Modalités
Remplacement valvulaire Opération de bentall
Bioprothèse En 1ère intention si dilatation
âge > 65-70ans en l’absence de dégénérative de l’Ao ou Marfan
risque embolique femme en âge Remplacement de l’aorte
de procréer / CI ou refus des AVK ascendante + remplacement
Prothèse mécanique (inr cible =2- valvulaire
3) a vie ++ âge < 65-70ans sans
contre-indication aux AVK patient
ayant déjà une valve mécanique
ou sous AVK
XI-Traitement symptomatique
➢ Si contre-indication a la chirurgie :
➢ MHD, Bétabloquant si marfan ou dilatation de l’AO ascendante
Bonus :
➢ Benfluor = Médiator : Donne une atteinte de la valve aortique et
pulmonaire ++
➔ Principal élément qui plaide en Faveur d’une IAO a L’echo : Fluttering
diastolique mitrale (Valve mitrale qui subit la régurgitation de l’AO) =
constant dans l’insuffisance aortique
➔ Meilleure methode pour examiner un patient qui présente une IAO
/RAO : patient pencher en avt en expiration forcée (diminue la fc et
augmente la régurgitation
➔ le souffle de l’IAO est tjr organique, peut s’accompagner d’un
roulement telediastolique a la pointe) rechercher au bord gauche du
sternum a hauteur du 3 au 4 EIC
INSUFFISANCE AORTIQUE 64
Meilleure méthode pour examiner un patient avec un RM/im : Décubitus
latéral gauche après effort
INSUFFISANCE AORTIQUE 65
VALVULOPATHIE
VALVULOPATHIE 66
Gravité Plus il est grave Plus il est Mal
plus le souffle grave plus le corrélée à
est proche du COM est l’importa
B2 proche du B2 nce
de la fuite
Tonalité Rude, grave, Doux humé Grave En jet Intnsité
intense aspiratif de modéré
vape e
ur
Irradiation Carotide (VX du Bord Gauche Irradie peu Aisselle +/- Vers la
cou) du sternum Dos Pointe
B1 Souvent Non Eclat du B1 Souffle
diminué modifié commence
du B1 se
termine
en B2
B2 Absence du B2 RAS Eclat du B2 Eclat B2
(SDG) OU (HTAP) du conservé
Dédoubleme B2 et
nt du B2 (HTA absence
P) de clic
d’éjecti
on
Galop gauche B4 B3 B4 B3 B4
Bruits Clic proto- ➔RAO ➔Possible IM ➔Ro ➔IM
surajoutés systolique sur fonctionnel associée ulem fonctionn
valve souple ➔Pistol shot ➔COM ent ell e
(Absent si meso- ➔Renforcement de ➔Pas de
calcification systolique pré-systolique flint clic
importante) ➔Roulement pré- d’éjection
de flint systo B2
➔Possible diastolique lique Conser
IAO pré-systolique vée
associée (RM
fonctionnel
)
Retentisseme Hypertrophi Dilatation RAS Dilata Hypertrop
nt sur VG e + tion hi e
(laplace) Hypertro (starl asymétriqu
VALVULOPATHIE 67
phie ing) e
non
dilatée
Aspect ECG HVG sys HVG dias HAG précoce HVG HVG sys
puis HAD tardive diasto Pseudo
systoliqu lique onde Q
e tardive HAG de
nécrose
en
précordial
e
Gauche
Critères de ➔SF a l’effort : ➔SF marqué SM<1cm2 ➔présenc Gradient
gravité angor, dyspnée, ➔PAD<50m Frémissement e intra
syncope mhg cataire d’un B3 VG>20
➔Amplitude ➔Pistol shot COM précoce par ➔Roulem mmhg
max du souffle ➔Roulement rapport au B2 ent TV non
tard dans la sys de flint ACFA diastolique soutenu
➔B2 ➔ICT>0.6 Disparition du B4 ➔cardio es au
diminuée ➔PTDVG>75 ICD mégalie Holter
ou Aboli et ➔TS>50 P° VG➔OG ➔FE< Epaisse
➔ B2 dédoublé mmhg >10mmhg 50% ur
➔HVG ➔Diamétre PCP>20mmhg du
importante sur du jet a l’AO septum
ECG >12mm >13mm
➔Gradient moy
>50mmhg
➔SAO<0.75
cm2
➔Symptomati ➔RM a ➔Dés que
que valve souple dyspnée stade2
: >1.5cm2 : ➔ou asym +
chir Surveillance SDG :
urgi ➔RM a -VTS
e valve VG>45mm
CAT dire souple -FEVG<60%
cte +<1.5 cm2 : Modalités : Si
➔Asympt Dilatation app sous
omatique : percutanée valvulaire
VALVULOPATHIE 68
Serré : chirurgie ou sain :
si Test d’effort Commisurecto plastie ➔ en
positif mie 1er intention Si
ou FEVG<50 ➔RM a app sous
Sinon : valve souple + valvulaire
Surveillance ACFA : touché :
seulement Commisurecto Remplaceme
MODALITES mie nt valvulaire
Pour RAO ➔RM +
➔Dilatation calcificatio
percutanée n:
➔Remplacem Remplace
ent valvulaire ment
Pour IAO : valvulaire
Opération de
BENTALL si
Marfan
Sinon
remplace
ment
valvulaire
VALVULOPATHIE 69
Irradiation Carotide (VX du Bord Gauche Irradie peu Aisselle +/- Vers la
cou) du sternum dos pointe
B1 Souvent Non modifié Eclat du B1 Souffle
diminué commence du
B1 se termine
en B2
B2 Absence du B2 RAS Eclat du B2 Eclat du B2 B2
(SDG) OU (HTAP) (HTAP) conservé
Dédoublement et
du B2 absence
de clic
d’éjection
Galop gauche B4 B3 B4 B3 B4
Clic proto- ➔RAO ➔Possible IM ➔Roulement ➔IM
systolique sur fonctionnel associée de flint pré- fonctionne
valve souple ➔Pistol shot ➔COM systolique ll e
(Absent si meso- ➔Renforcement ➔Pas de
Bruits calcification systolique pré-systolique clic
surajoutés importante) ➔Roulement d’éjection
de flint B2
➔Possible IAO diastolique conservée
associée pré-systolique
(RM
fonctionnel)
Retentissement Hypertrophie Dilatation + RAS Dilatation Hypertroph
sur VG (laplace) Hypertrophie (starling) ie
asymétriqu
e
non
dilatée
Aspect ECG HVG sys HVG dias puis HAG précoce HVG HVG sys
systolique HAD tardive diastolique Pseudo
tardive HAG onde Q de
nécrose
en
précordial
e
gauche
VALVULOPATHIE 70
Critères de ➔SF a l’effort : ➔SF marqué SM<1cm2 ➔présence Gradient
gravité angor, dyspnée, ➔PAD<50m Frémissement d’un B3 intra
syncope mhg cataire ➔Roulement VG>20
➔Amplitude ➔Pistol shot COM précoce par diastolique mmhg
max du souffle ➔Roulement rapport au B2 ➔cardio TV non
tard dans la sys de flint ACFA mégalie soutenue
➔B2 diminuée ➔ICT>0.6 Disparition du B4 ➔FE<50% s au
Holter
Epaisseur
BONUS :
RAO : Le débit cardiaque et la pression moyenne aortique sont
normaux au repos ➔ contrairement à l’effort
II-TRAITEMENT
- Béta bloquants, VERAPAMIL (I- calciques) ➔ Traiter le comme un
coronarien.
- Alcoolisation septale.
- Pose de DAI si risque élever.
- Contre-indication aux sports intensifs.
VALVULOPATHIE 72
Maladie Thromboembolique
I-Généralités :
Maladie thromboembolique veineuse (MTEV) = TVP + embolie
pulmonaire
TVP proximale = TVP pelvienne / TVP distale = TVP surale (mollet)
↑ Avec l’âge (1% si > 60ans)
Embolie pulmonaire cruorique = EP secondaire à une TVP (90% des cas)
Autres : Veines jugulaire, Veine Cave inférieur (jamais : veine porte ou
tronc spleno mésaraique : car barrage hépatique)
Maladie Thromboembolique 73
III-ANAPATH
1. Stade de phlébothrombose : caillot récemment formé flotte dans
la lumière vasculaire, source d’embolie pulmonaire
2. Stade de thrombophlébite : caillot adhérent à la paroi + signes
inflammatoires, le risque d’embolie à ce stade est faible
➢ Physiopathologie
➢ Formation du thrombus au niveau d’une valvule veineuse
Hémostase I = agrégation plaquettaire → « thrombus blanc »
Hémostase II = coagulation → thrombus fibrino-cruorique
Adhésion à la paroi = réaction inflammatoire → thrombo-phlébite
➢ Fragmentation et migration du thrombus
En général : fragmentation → multiples EP sub-cliniques
Si gros fragment = obstruction d’une. a. pulmonaire → EP
symptomatique.
IV-Clinique :
- Terrain : Voir triade de virchow
- SG : Fièvre +/- signes d’embolie pulmonaire (Tachycardie,
Dyspnée, Hémoptysie)
- SF : Douleur du mollet : intense, spontanée, impotence
fonctionnelle
NB : Dissociation pouls-température classique+++
➢ Examen des membres inférieurs : signes positifs de TVP
- Palpation bilatérale et comparative des membres inférieurs
- Signe de Homans = douleur du mollet à la dorsi flexion (peu Sp)
- Inflammation locale = œdème tendu, mou, blanc / chaud /
douloureux +/- rouge + épanchement liquidien du genou + ADP
inguinale « Phlégmatia alba dollens »
Diminution du ballotement passif du mollet / augmentation du volume
Maladie Thromboembolique 74
V-Formes cliniques
Phlébites Formes à début Phlébites avec Phlébites
pelviennes : pulmonaire symptômes superficielles
artériels : simples ou
variqueuses
Après Compression Cordon rouge
accouchement, artérielle par douloureux,
avortement ou une grosse peu
chirurgie du veine embolisantes
petit bassin thrombosée, ➔mais pouvant
➔CLINIQUE : spasme artériel s’étendre vers
-rétention réflex phlébite réseau profond
urinaire bleue ou
-dysurie Phlegmatia
- léger oedème caerulea :
de la vulve ou cyanose,
du périnée œdème,
refroidissement,
abolition des
pouls
VI-Examens complémentaires :
1-Pour diagnostic positif
Dosage des D-Dimères Echo-doppler veineux des
membres inférieurs
➔Positifs si > 500ng/mL Seul critère diagnostique validé =
➔ sensibles mais peu ➔incompressibilité de la veine (+
spécifiques (VPN dilatation)
↑/VPP ↓ : élevés même si ➔Si positif : pose le diagnostic de
érysipèle) TVP
→ élimine la TVP si négatifs mais à ➔mais pas d’EP
toujours confirmer par échoD si
positifs
Maladie Thromboembolique 75
Si probabilité faible d’avoir une TVP ➔D-Diméres ➔ si négatif élimine
diagnostic ➔ si positif ne confirme pas faire Echo doppler des membres
inférieurs.
Si probabilité forte ➔ faire directement L’Echo doppler des membres
inférieurs.
Pour évaluation du retentissement :
Rechercher une embolie pulmonaire :
GDS artériels : recherche d’un effet shunt
ECG à la recherche d’une tachycardie +/- déviation droite
Radio thorax : doit être normale +/- pleurésie
Pour diagnostic étiologique :
Bilan de thrombophilie Bilan a la recherche d’un KC
Indications : Indications :
- 1ère TVP idiopathique avant Rechercher un cancer si âge >
50/60 ans 40ans
- Accident TE chez femme en ➔Modalités
âge de procréer - PSA
- récidive de thrombose - Recherche de sang dans les
veineuse proximale / selles
distale/ EP - RXT
- Localisation inhabituelle - Examen gynéco
(cérébrale / - - Mammo / echo
splanchnique/mb sup)
- Atcd familiaux de MTEV
inexpliquée
- Thrombose veineuse +
thrombose artérielle
- Quand :
- 3 semaines après arrêt AVK,
après arrêt des
- Oestroprogestatifs (car ↓
ATIII, C, S), et arrêt de
héparines
- Bilan de 1ère intention
comprend
1. Dosage de l’AT III / de la
protéine S / de la protéine C
(déficits)
Maladie Thromboembolique 76
2. Mutation F.V (« de Leiden »)
> Résistance à la protéine C
activé
3. Recherche d’une mutation
de la pro-thrombine (F.II)
4. Recherche anticoagulante
de type lupique +/-
anticardiolipines
5. Hémogramme (sd
myéloprolifératif)
VII-Diagnostic différentiel
Rupture du kyste poplité de Baker +++
Y penser si tableau de phlébite avec échoD normale + épanchement
rotulien
Le plus souvent sur une arthropathie chronique en poussée (arthrose ++
/ MC)
VIII-Traitement
- Ambulatoire si : EP éliminée
- Hospitalisation sinon ou si terrain débilité
➔ Repos strict au lit avec bas de contention limitée à 24h d’anti
coagulation efficace
NB : Alitement systématique n'est pas recommandé mais lever Avec bas
de contention
Tt anti-thrombotique = anti-coagulation
1-Héparinothérapie
HNF à dose curative = 500 UI/kg/j
A débuter dès la suspicion / à poursuivre pendant ≥ 5 jours
Alternatives à l’HNF dans la TVP+++
Tinzaparine (HBPM / Innohep®): 175 UI/kg/24h SC
Enoxaparine (HBPM / Lovenox®): 100 UI/kg/12h SC
2-Relais par AVK
Précoce : dès J1 ➔INR : cible = 2-3
Durée de la prescription d’AVK :
Maladie Thromboembolique 77
TVP proximale TVP distale
a. Idiopathique : ≥ 6 mois ➔TVP distale avec facteur
b. TVP proximale avec facteur déclenchant : 6 semaines
déclenchant : 3 mois TVP distale idiopathique / FdR
persistant (dont cancer) /
Récidivante : 3 mois
➢ Remarque : si TVP avec cancer évolutif
Eviter les AVK : risque de récidives / accidents hémorragiques
Maintenir le patient sous HBPM (tinzaparine) au moins 3 à 6 mois Puis
discuter HBPM/AVK au long cours en fonction évolution cancer/ tolérance
Tt héparinique++
HBPM doivent être poursuivis tant que cancer est présent/traité
Interruption partielle de la VCI :
IX-Par filtre endovasculaire
1-Indications :
1- CI absolue ou temporaire aux anticoagulants
2- Récidive d'EP/TVP sous Tt anticoagulant bien conduit
3- Post-embolectomie pour EP massive
4- Localisation proximale avec thrombose qui flotte (iliaque par exp).
2-Surveillance :
Plaquettes : seulement si HNF
2x/S pendant 3S/1M puis 1x/Sem : thrombopénie induite par héparine
+++
Héparine :
HNF HBPM
TCA cible = 2-3N à H6 anti-Xa cible = 0.5-1UI/mL à H4
(anti-
Xa dépend de la molécule utilisée)
!! Pas de surveillance systématique de l'activité anti-Xa sous HBPM :
seulement si I. rénale, Age élevé, petit poids, femme enceinte, enfant,
risque hémorragique important
Fondaparinux : pas de surveillance systématique anti-Xa
➔ INR pour ajustement des AVK :
1x/48H (dépistage hypersensibilité) puis 1x/S sur 1M puis 1x/M si stabilisé
NB : La phlébite bleue (PHLEGMATIA CAERILIA) : est une thrombose iléo
fémorale massive ➔ s’installe rapidement et peut évoluer vers une
gangrène.
Maladie Thromboembolique 78
R L’oedème d’une phlébite surale touche que la cheville (n’atteint pas le
1/3 moyen du mollet)
NB : la hernie hiatale peut être responsable d’une Thrombophlébite par
anémie.
X-EMBOLIE PULMONAIRE
1-Définition
EP = migration puis obstruction d’une a. pulmonaire par thrombus fibrino-
cruorique.
Remarque : EP non cruoriques = gazeuse / graisseuse / septique /
néoplasique.
2-Physiopathologie
a. Conséquences pulmonaires :
Zones ventilées non perfusées = « effet espace mort » → broncho
constriction réflexe
D’où zones perfusées non ventilées → anomalie ventilation/perfusion = «
effet shunt »
D’où hypoxémie → hyperventilation compensatrice = alcalose ventilatoire
b. Conséquences hémodynamiques :
Amputation du lit artériel pulmonaire → HTAP pré-capillaire (Pcap = N / ≠
OAP!).
↑ post-charge du VD = IVD aiguë (« coeur pulmonaire aigu ») +/- choc
cardiogénique.
3-Diagnostic
Terrain : atcd et FdR de MTEV (stase / hypercoagulabilité / lésion
pariétale)
Signes fonctionnels :
➢ Douleur thoracique :
Basithoracique / brutale « en coup de poignard » / spontanée
Peu ou pas irradiante / durée prolongée / pas de position antalgique
➢ Signes respiratoires :
Dyspnée / tachypnée (FR > 16/min) +/- polypnée (FR > 30/min)
Hémoptysie (inconstante) : peu abondante (« striée ») / sang noir
Examen pulmonaire : normal en règle générale (pas de crépitant ++)
➢ Evaluation du retentissement : signes de gravité +++
Hémodynamiques : signes d’ICD aiguë / signes de choc : collapsus-
marbrures.
Maladie Thromboembolique 79
XI-Examens complémentaires
1-Stratégie diagnostique en pratique
Maladie Thromboembolique 80
Angio-TDM pulmonaire Scintigraphie ventilation-
perfusion pulmonaire :
VPP (Sp) élevée : confirme l’EP si Seulement si D-dimères positifs et
positif angio-TDM négative
VPN (Se) faible : mais ne l’élimine Recherche « mismatch »
pas si perfusion/ventilation /
Négatif VPN (Se) élevée : élimine l’EP si
négative
NB : scintigraphie plus sensible que l’angiographie notamment pour les
petites embolies.
➔ Pour évaluation du retentissement
4-Gaz du sang artériels en AA
Hyperventilation compensatrice : hypoxie / hypocapnie / alcalose
ventilatoire
Recherche effet shunt : PaO2 + PaCO2 < 120mmHg
5-ECG de repos
Peut être normal
Peut retrouver en cas d’EP (4) :
1- Tachycardie sinusale (signe le plus fréquent)
2- Signes de retentissement droit : axe > 90° / BBD / aspect S1Q3 (!!
D1-D3)
3- Trouble du rythme auriculaire : fibrillation auriculaire ++
SdG: ondes T négatives en V1-V3 (ischémie du VD)
6-Radio thorax face/profil
!! Le plus souvent normale++++
Peut retrouver en cas d’EP :
1- Infarctus pulmonaire = opacité triangulaire à base pleurale
2- Atélectasie en bandes (signe de bronchoconstriction réflexe)
3- Ascension de la coupole homolatérale (par bronchoC aussi)
4- Epanchement pleural : en général de faible abondance
➢ SdG : dilatation des a. pulmonaires / des cavités cardiaques droites
➢ Une oblitération d’un grand tronc artériel se manifeste par un
poumon BLANC
7-Echographie cardiaque (ETT)
En urgence en cas d’EP grave avec IVD clinique
Inutile si pas d’IVD
Maladie Thromboembolique 81
8-Enzymes cardiaques
SCA à éliminer systématiquement devant toute douleur thoracique +++
Pour diagnostic étiologique :
9-Echo-doppler veineux des membres inférieurs
Pour recherche de TVP : incompressibilité de la veine à distance si TDM
ou scintigraphie positive en urgence si non conclusifs.
XIII-Traitement
Hospitalisation / en urgence / en USIC ou Réa si signes de gravité
Repos strict au lit avec bas de contention limitée à 24h d’anticoagulation
efficace (PMZ)
XIV-Tt curatif = anticoagulation
1-Héparinothérapie
HNF à dose curative = bolus 60/80 UI/kg puis 18 UI/kg/h IVSE
A débuter dès la suspicion / à poursuivre pendant ≥ 5 jours
Alternatives à l’HNF dans l’EP non grave :
Tinzaparine (HBPM / Innohep®): 175 UI/kg/24h SC
Enoxaparine (HBPM / Lovenox®): 100 UI/kg/12h SC
2-Relais par AVK :
Précoce : dès J1 (sauf choc : J4-5) INR : cible = 2-3
Durée de la prescription d’AVK
1er épisode d’EP idiopathique EP avec facteur déclenchant
≥6 mois 3mois
Maladie Thromboembolique 82
Bonus :
Maladie Thromboembolique 83
AOMI
Sténose artérielle athérosclérotique des membres inférieurs
Définition selon index de pression systolique : IPS < 0.9 = AOMI
I-Epidémiologie
- Augmente avec l’âge (5% à 70ans)
- Souvent asymptomatique
- Mortalité due au terrain poly vasculaire : MCV avec RRx2
II-Facteurs de risques = FdR CV
Majeurs : âge et sexe / HTA / tabac / diabète / dyslipidémie
Mineurs : obésité / atcd familiaux / sédentarité
III-Physiopathologie
Sténose = ischémie à l’effort puis au repos = douleur / collatérales
Comorbidité +++ : AOMI + coronaropathie = 50% des patients
Patient polyvasculaire : rechercher FdR CV et autres localisations +++
1-Etiologies
- Athérosclérose : 90% la plus fréquente, patient poly vasculaire.
- Vascularites : Buerger (angéite), Takayashu, Behçet, LED.
- Médiacalcose : calcification dans la média des artères ➔ patient
diabétique souvent ➔ IPS>1.3.
IV-Clinique
1-Signes fonctionnels :
1- Claudication intermittente +++ : Douleurs des MI à l’effort, avec
cessation au repos
2- Douleurs de décubitus : la nuit / à type de brûlure / jambe hors du
lit
3- Dysfonction érectile : très bon signe précoce d’AOMI
2-Examen physique :
Mesure de l’index de pression systolique (IPS) +++
!! LE critère diagnostique pour l’AOMI désormais
IPS = PAs (cheville) / PAs (bras) = 0.9 – 1.3 (N) / AOMI si IPS < 0.90
➔ pose le diagnostic
NB : donc le diagnostic d’AOMI EST CLINIQUE (IPS)
AOMI 84
Palpation des pouls : orientation topographique :
Siege de la douleur Pouls aboli Siege de l’obstruction
Fesses +cuisses Fémoral /bilatéral Carrefour aortique =
(bilatéral) SD DE
/impuissance LERICHE
Fesse /cuisse Fémoral unilatéral a. Iliaque
unilatérale
Mollet Poplité a. Fémorale
superficielle : l’artère
le plus souvent
touchée donne un
souffle systolique au
niveau du canal
d’HUNTER
Pied Pédieux a. Tibiale ant
Tibial postérieur a. tibiale postérieure
Celle qui a le pronostic le plus péjoratif est l’occlusion de l’aorte
(LERICHE) : diminution de l’espérance de vie
V-Examens complémentaires
1-Pour diagnostic positif
Il est avant tout clinique : AOMI = IPS < 0.90
Echo-doppler artériel des membres inférieurs :
Mesure le degré de sténose / recherche d’autres localisations
Evaluation d’une circulation collatérale / état du réseau d’aval
2-Pour bilan gravité :
Pression transcutanée en oxygène (TcpO2) : Indiquée au stade d'ischémie
critique
3-Classification +++
AOMI 85
4-Stades de Leriche et Fontaine (obsolète)
Stade 1 Abolition d’1 ou plusieurs pouls /
patient asymptomatique
Stade 2 Claudication intermittente d’effort
stade 2A = périmètre de marche
>150m
stade 2B = périmètre de marche
<150m
Stade 3 Douleur de décubitus : ischémie de
repos
Stade 4 Ischémie de repos avec trouble
trophique cutané
VI-Diagnostics différentiels
Ceux d’une claudication intermittente :
AOMI Claudication Canal
médullaire lombaire
étroit
Cause Sténose artérielle Compression Compression
Athérosclérotique médullaire radiculaire
cervicale lombaire sur
(myélopathie arthrose
cervicoarthrosique) postérieure
Clinique Abolition un ou Marche non Marche
plusieurs pouls douloureuse mais douloureuse
Douleur survient parésie bilatérale soulagée par
à l’effort l’antéflexion
VII-Complications
1. Troubles trophiques : ulcères artériels +/- gangrène distale
2. Ischémie aiguë de membre : thrombotique: par rupture de plaque
3. C° athéromateuses : toutes les autres localisations +++ : IDM / AVC
/ AAA
4. C° de l’artériographie : syndrome des emboles de cholestérol
5. A long terme : récidive : réoblitération de l’axe revascularisé dans
30% des cas.
AOMI 86
VIII-Prise en charge
Hospitalisation : Si ischémie chronique permanente
ou ischémie aiguë
En ambulatoire Si ischémie d’effort
asymptomatique ou
symptomatique
IX-Mesures hygiéno-diététiques / éducation du patient
Arrêt du tabac
Exercice physique : (marche 30min quotidienne)
Régime diététique : de prévention de l’athérome
Contrôle des FdR CV
PA : objectif PA < 140/90 mmHg / IEC même si pas d’HTA
Diabète : objectif HbA1c < 6.5%
Dyslipidémie : objectif LDLc < 0,7g/L / statines et régime diététique
Obésité : objectif réaliste perte 5-15% poids initial / régime diététique
hypocalorique
XI-Revascularisation
1-Indication
En urgence en cas d’ischémie chronique permanente (ex-ischémie
critique)
Après ≥ 3 mois de Tt médical bien conduit si AOMI d’effort
symptomatique
AOMI 87
2-Modalités
!! Toujours après réalisation de l’artériographie diagnostique
Angioplastie percutanée + stent Tt chirurgical : plusieurs options
En 1ère intention surtout si Pontage vasculaire : en cas de
sténose courte et proximale lésions multiples et diffuses +++
!! NPO : clopidogrel+ aspirine Endartériectomie : si lésion focale
pendant 1 mois au décours du / surtout carrefour fémoral
stent
Bonus :
➔ Embolie artérielle d’un mbre = sonde de fogarty sous
héparinothérapies en urgence++
- Un mollet enflé douloureux doit évoquer : Hématome, Lymphangite,
Thrombophlébite
- En cas d’embolie artérielle d’un mbre , en absence d’un trt adéquat , les
lésions musculaires sont irréversibles après un délai de 12h++++
- le stade 4 : traitement correspond à une amputation en zone saine
NB : le déficit sensitivo moteur lors de la survenue d’une ischémie aigue
par oblitération artérielle est considéré comme le facteur pronostic le plus
important
NB : la tuméfaction dure des muscles du mollet et la douleur a la
décompression musculaire est le signe péjoratif signant l’irréversibilité
des lésions
NB : ARTERITE DE TAKAYASHU :
- c’est une artérite giganto cellulaire du média avec granulome et
infiltrat lympho plasmocytaire
- touchant l’AORTE ET SES BRANCHES
- FEMME sans pouls
- s’associe fréquemment à la tuberculose
- La VS est accélérée dans la phase aigüe inflammatoire
• L’Existence d’un souffle systolique sur un trajet artériel signe : un
anévrysme ou un rétrécissement partiel de la lumière
• Une fistule artério veineuse entraine un souffle systolo-diastolique, le
souffle traduit un écoulement sanguin turbulent et non laminaire
• La localisation de l’AOMI du diabétique ➔ jambière.
AOMI 88
XII-ANÉVRISME DE L’AORTE ABDOMINALE (AAA)
Dilatation localisée de l’aorte abdominale de diamètre > 3cm (N ~ 2cm)
Peut être fusiforme (symétrique / ++) ou sacciforme (asymétrique)
Anévrisme : sac anévrismal + paroi fragile + thrombus constant
1-Physiopathologie :
Athérosclérose → zone de moindre résistance : ↑ tension pariétale : ↑
diamètre
Cercle vicieux : un AAA ne peut que s’aggraver : + 0.5cm/an en moyenne
2-Facteurs de risque :
1- Sexe masculin ++
2- Atcd familiaux (constitue le FDR principal)
3- Tabagisme
4- Artériopathie périphérique
5- MCV / HTA / hypercholestérolémie
➔Le Diabète : n’est pas un FdR d’AAA (serait même protecteur)
XIII-Etiologies
1-Athérosclérose +++
Responsable de 98% des AAA
➔Par destruction des fibres élastiques du média (R ↓ donc diamètre ↑)
2-Autres :
1- Artérite (Takayashu (femme jeune), HORTON, Kawasaki (enfant)
2- Aanévrismes congénitaux : Marfan (Surtt Ao ascendante ++),
d’Heler danlos
3-Clinique :
1- Signes fonctionnels :
Asymptomatique +++ : découverte fortuite dans la majorité des cas
Battement abdominal : parfois ressenti par le patient
Si douleur : risque de rupture imminente = urgence thérapeutique (PMZ)
2- Examen physique :
Masse abdominale : épigastrique ou péri-ombilicale / pulsatile
L’expansion systolique d’une masse abdominale : pathognomonique
Souffle abdominal : souffle systolique inconstant à l’auscultation
Signe de De Bakey : signe un AAA sous-rénal (75% des cas) (signe de DE
BAKEY : est la capacité d’introduire la tranche de la main entre le pôle
supérieur de l’anévrysme et le pôle inferieur des cotes)
• Un AAA sous rénal se complique souvent d’infection +++
AOMI 89
XIV-Examens complémentaires
➔Pour diagnostic positif :
1- Echo-doppler de l’aorte abdominale :
En 1ère intention : pour dépistage / pose le diagnostic / évalue le diamètre
2- Angio-TDM abdominale avec injection (angioscanner aortique)
Examen de référence pour diagnostic précis et suivi du diamètre de l’AAA
XV-Complications
1-Fissuration et syndrome fissuraire :
A évoquer de principe devant toute douleur abdominale chez un patient
avec un AAA
➔En pratique, devant [douleur + AAA]
Instabilité hémodynamique = Stabilité hémodynamique =
suspicion de rupture suspicion de fissure
→ chirurgie pour greffe en urgence → angioTDM aortique en urgence
➔AUCUN examen (pas +++
d’angioTDM) Si angioTDM normale = «
syndrome fissuraire »
chirurgie ou endovasculaire sous
5-7J (faire
coronarographie ++)
Si produit de contraste dans le
thrombus = fissuration chirurgie
avec greffe en urgence (pas de
prothèse endovasculaire)
AOMI 90
Rupture dans VCI : fistule artério-veineuse = shunt vrai massif : ICD à débit
élevé + souffle systolodiastolique
• L’artère mésentérique inferieure est le plus souvent thrombosée au
cours de l’évolution des anévrismes abdominaux (car ce sont des
anévrismes sous rénaux le plus souvent).
• La rupture et l’embolisation distale réalise les complications les plus
fréquentes des anévrismes abdominaux.
3-Complications thromboemboliques :
Thrombose intra-anévrismale (sacculaire) quasi-constante
Embolie : ischémie aiguë des MI / dégradation à bas bruit du lit distal
Thrombose anévrismale (rare): par oblitération progressive / Sd de
Leriche
4-Compression des organes de voisinage :
(Uretère = hydronéphrose, douleur lombaire / racine de L5 = douleur
de sciatique)
XVI-Traitement
− Hospitalisation en urgence en chirurgie si AAA douloureux ou
rupture.
− Hospitalisation pour Tt chirurgical programmé si anévrisme > 5cm
Mesures hygiéno-diététiques / contrôle des FdR CV (mm chose que
AOMI).
XVIII-Dissection aortique
1-Définition
Déchirure intimale: passage de sang entre les couches interne et externe
du média → « faux chenal » avec dissection progressant dans le sens
antérograde (ou rétrograde)
AOMI 91
2-Classification
De Stanford (++) :
Type A : dissection aortique touchant l’aorte ascendante
Type B : dissection aortique ne touchant pas l’aorte ascendante
Classification de De Bakey (plus ancienne) :
Type I : totalité de l’aorte thoracique : C* cardiaque, encéphalique,
paraplégie
Type II : uniquement l’aorte ascendante : C* cardiaque
Type III : uniquement l’aorte descendante : paraplégie, IRA, ischémie
mésentérique
3-Etiologies
HTA +++ : retrouvée dans > 80% des cas / principal FdR de dissection
aortique
Maladies du tissu conjonctif : M. de Marfan / M. de Ehler-Danlos / M.
annulo-ectasiante
Autres : traumatisme / grossesse / iatrogène (KT artériel)
4-Diagnostic
A- Examen clinique
a- Interrogatoire
Terrain : FdR CV = HTA mal équilibrée +++
Douleur thoracique :
Intense / permanente / à irradiation dorsale / rétro sternale initialement
!! Migratrice : thorax → dos → lombaire → membres inférieurs
b- Examen physique
Examen cardiopulmonaire : signes positifs
Asymétrie tensionnelle aux membres supérieurs (> 20 mmHg)
Diminution ou abolition (ou asymétrie) des pouls fémoraux
Souffle diastolique : insuffisance aortique (IAo) aiguë (en rapport avec la
désinsertion du sigmoïde ou l’hématome pariétal.
Evaluation du retentissement : signes de gravité et complications :
Hémodynamiques : instabilité / collapsus / signes de choc
Neurologiques (par extension): hémiplégie ou paraplégie*****
Autres : OAP-dyspnée / tamponade / IAM / conscience
B- Examens complémentaires
!! En cas d’instabilité hémodynamique : AUCUN / urgence vitale (PMZ)
Pour diagnostic positif : en urgence si suspicion +++ :
Angio-TDM thoracique :
➢ si patient hémodynamiquement stable (PMZ)
AOMI 92
Signes positifs de DAo (4) :
Augmentation du diamètre aortique (dilatation)
Image de double-chenal : vrai et faux chenal +/- thrombosé
Présence d’un voile (flap) intimal dans la lumière aortique
Préciser l’état de l’autre partie de l’aorte (ascendante +++)
Echographie cardiaque trans-oesophagienne : ETO (réalisée au bloc
opératoire).
Orientant vers une DAo si pas de suspicion :
ECG de repos : normal le plus souvent (sauf si dissection coronaire)
Radio thorax : médiastin élargi / bouton aortique « en double genou »
ETT : s. indirects : dilatation Ao / trait de dissection / IAo / épanchement.
5-Evolution
Tamponnade : rupture dans le péricarde = hémopéricarde → tableau de
choc droit.
Extension rétrograde : IAo aiguë (dissection de cusps) / IDM (dissection
coronaire).
Extension antérograde : AVC ischémique / ischémie mésentérique / IRA
/ IAM.
6-Pronostic :
Sombre si pas de Tt : mortalité de 1% par heure à J1 si DAo de type A…
7-Traitement :
A- Mise en condition :
Hospitalisation
➢ ARRET des anticoagulants et antiagrégants (PMZ)
B- Tt symptomsatique :
➢ Contrôle de la PA +++ : objectif PAs à 100-120mmHg / Loxen® ou
Nipride®
➢ Si tamponnade : ne PAS drainer en urgence (aggrave la
dissection..)
AOMI 93
C- Tt étiologique :
Dissection aortique de type A = Tt Dissection aortique de type B = Tt
chirurgical médicamenteux
➔Intervention de Bentall sous Contrôle de PA +/- prothèse
circulation extra-corporelle (CEC) endovasculaire (à l’étude)
= remplacement valve + aorte Au décours : discuter Tt chirurgical
ascendante avec réimplantation au cas par cas
des coronaires
➔si tamponnade sur
hémopéricarde associé : drainage
chirurgical simultané
AOMI 94
HYPERTENSION ARTERIELLE
HYPERTENSION ARTERIELLE 95
B- Conditions de prise de la PA
≥ 2 mesures de la PA à quelques minutes d’intervalle par consultation
Au repos / assis ou couché / ni café ni alcool ≥ 1h / tensiomètre
électronique.
Brassard adapté / au niveau du coeur / PA aux 2 bras / recherche hypoT
orthoS.
C- !! CAT devant une 1ère PA élevée
La reprendre à la prochaine consultation (PMZ)
2-Autres méthodes diagnostiques de l’HTA+++ (2)
A- Auto-mesure
Principe : prise la PA par le patient 3x matin et soir pendant 3 à 5 jours
HTA si : PA moyenne sur 3 jours ≥ 135/85 mmHg
MAPA (mesure ambulatoire de la PA) :
Principe : appareil automatique prend la PA toutes les 30min pendant 24h
HTA si : PA moyenne sur 24h ≥ 130/80 mmHg
Interprétation de résultats divergents :
PA clinique élevée mais PA clinique normale mais
MAPA/auto-mesure Normale MAPA/auto-mesure Elevée
➔ HTA de consultation (« blouse ➔HTA « masquée »
blanche ») → ➔aussi sévère que HTA classique
➔pas de Tt mais surveillance ➔ Tt nécessaire
3-Examens complémentaires
A- Bilan minimal systématique (6) : ⓲
1- Glycémie à jeun
2- EAL (CT / LDLc / HDLc / TG)
3- Kaliémie (ionogramme sanguin / sans garrot)
4- Créatinine avec calcul de la clairance
5- BU (protéinurie / microalbuminurie seulement chez le diabétique)
6- ECG de repos (retentissement)
NB : protéinurie / hypokaliémie / IR doit faire suspecter une HTA
secondaire+++
HYPERTENSION ARTERIELLE 96
➔Pour rechercher une HTA secondaire :
Indications (4) :
Arguments cliniques/para cliniques en faveur
Sujet jeune : âge < 30ans
HTA sévère : PA > 180/110 mmHg
HTA résistante à une trithérapie
Modalités (5) :
MAPA ou auto-mesure de la PA
Dosage [rénine + aldostérone] plasmatiques
Dosage [métanéphrine + normétanéphrine] urinaires
Echo-D des a. rénales + TDM avec coupes sur les surrénales (en
pratique: angioTDM rénale avec coupes sur les surrénales)
III-Traitement
1-Objectif tensionnel
PAS = 130-139mmHg et PAD < 90mmHg !! Idem si IRC et/ou diabète
Confirmé par une mesure hors cabinet
➢ Après 80ans : objectif = PAS < 150mmHg sans hypotension
orthostatique
2-Mesures hygiéno-diététiques (6)
!! Elles sont toujours indiquées (Tt médicamenteux ou pas) (PMZ)
3-Régime diététique
Régime : riche en fruits/légumes – pauvre en graisses / oméga-3
Restriction sodée : < 6g/j (moins selon le niveau de l'HTA)
Réduction et/ou stabilisation pondérale si surcharge pondérale (objectif
= réaliste perte 5-15% poids initial)
Réduction d’un apport trop élevé d’alcool Arrêt du tabac
IV-Tt médicamenteux :
- Toujours en association aux MHD: ne les remplacent jamais +++
Pas en 1ère intention si RCV faible ou moyen
- Débuter par monothérapie si grade I / bithérapie si grade II ou III
- Ajustement posologique: augmentation par palier jusqu’à contrôle
de l’HTA.
- Si échec : association avec autre anti-HTA (biT) ou changement de
classe.
- Tt A VIE : le Tt ne doit pas être arrêté même si la PA est normale.
HYPERTENSION ARTERIELLE 97
NB : les 5 classes diminuent le risque d’AVC avec la mm efficacité
HYPERTENSION ARTERIELLE 98
V-Stratégie thérapeutique dans l’HTA
RCV faible (HTA stade 1 sans autre Mesures hygiéno-diététique pdt 6
FDR) mois
Tt médicamenteux si objectif non
atteint a 6 mois ++
RCV modéré (HTA stade 2 et /ou MHD pdt 1 –3mois
associé a d’autres FDR cv Tt médicamenteux si objectif non
atteint a 3 mois
RCV élevé (HTA grade 3 ou MHD + TT médicamenteux
diabète ou atteinte d’un organe d’emblée
cible ou + de 3 FDRCV Associé statine + aspirine
systématiquement
Evaluer a 1 mois ++
1-HTA résistante :
Objectifs non atteints malgré une trithérapie bien conduite (avec 1 DT)
CAT : contrôler observance / faire bilan d’HTA secondaire +++
VI-HTA SECONDAIRE
1-Etiologies rénales
A- Néphropathies parenchymateuses chroniques ++ (2-4% des
HTA)
a- Généralités :
!! Cause la plus fréquente d’HTA secondaire : 2 à 4% des HTA
Rechercher une néphropathie par BU / créatinine / sédiment urinaire
b- Etiologies :
!! Quasiment toutes les néphropathies peuvent conduire a une HTA
Néphropathies vasculaires
Néphropathies glomérulaires
Néphropathies tubulo-interstitielles
Néphropathies héréditaires : PKAd
B- HTA réno-vasculaire :
Sténose de l’artère rénale: ↓ DFG = hypovolémie efficace
→ Activation du SRAA = hyperaldostéronisme secondaire = HTA
a- Etiologies
HYPERTENSION ARTERIELLE 99
Sténose athéromateuse (90% des Fibrodysplasie de la média (10%
cas) des cas)
➔Terrain : homme > 45ans avec ➔Terrain : femme jeune entre 25
de multiples et 40ans sans
FdR CV (D2 +++) FdR CV
➔Sténoses des a. rénales ➔Sténose des a. rénales distales
proximales et risque de et risque de thrombose faible
thrombose élevée ➔HTA : récente / à début brutal /
➔HTA : ancienne et sévère / précoce (avant puberté)
résistante au Tt antihypertenseur ➔Fonction rénale conservée
➔IRC fréquente ➔traitement de choix =
➔Traitement : Angioplastie ou angioplastie transluminale de
pontage aortorénal l'artère rénale
Possible endartériectomie Inutilité de l’endartériectomie
b- Examens complémentaires
➢ Echo-doppler des a. rénales +++
Bilan biologique = hyperaldostéronisme secondaire
Iono sg : hyperNa / HypoK / alcalose métabolique
Dosages hormonaux : [aldostérone] ↑ et [rénine] ↑
Test d’imputation aux IEC :
IEC ↓ vasoD de l’a. Efférente : ↓ DFG = aggravation de l’IR
Autres examens d’imagerie :
Angio-IRM des a. rénales +++ : examen de référence désormais
VII-Etiologies endocriniennes
1-Hyperaldostéronisme
Physiopathologie : conséquences de l’hyperaldostéronisme
Réabsorption de Na+ et H2O = hypervolémie → HTA
Excrétion de K+ = hypokaliémie et kaliurèse inadaptée (↑ ou «
anormalement normale »)
Excrétion de H+ = alcalose métabolique fréquente
Remarque !!!
Pas d’hyper natrémie ni d’oedème car phénomène d’échappement=
augmentation de la diurèse et natriurèse au niveau du TCP
Remarque : 2 mécanismes d’alcalose dans l’hyperaldostéronisme
1-Aldostérone stimule l’excrétion de H+ → compensation par ↑ HCO3-
2-Hypokaliémie entretient l’alcalose par transfert intracellulaire de H+
IX-Diagnostic
Clinique = syndrome de Cushing :
1- Hypercatabolisme protidique
Amyotrophie proximale / vergetures pourpres
Atrophie cutanée / fragilité capillaire (ecchymoses spontanées)
2-Redistribution facio-tronculaire du tissu adipeux
Obésité androïde / comblement des creux sus-claviculaires
Bonus :
- En cas d’hémorragie chez l’adulte, une diminution de la pression
artérielle s’apprécie a partir d’une perte supérieure à 30%.
✓ une HTA maligne peut être :
- déclenchée par la prise d’OP.
- FO : exsudat + hémorragie.
- existence d’une anémie hémolytique.
- peut exister une hypo volémie ou hyper volémie.
✓ devant la suspicion d’une HTA chez un sujet jeune :
- Faire en première intention le bilan standard.
- ensuite en 2e intention demander les autres examens a visée étiologique
(VMA, imagerie…).
✓ si inefficacité d’un antihypertenseur : soit switcher (essayer une autre
classe) soit ajouter un autre tt anti hypertenseur.
✓ dans le cas d’hyperaldostéronisme primaire, le traitement par
spironolactone entraine une normalisation transitoire de l’HTA en
attendant la chirurgie.
IV-Conséquences cliniques :
− Hyperventilation.
− OEdème malléolaire due à la compression de la VCI par l’utérus
gravide et la vasodilatation.
− Auscultation : accentuation des bruits cardiaques et souffles
systoliques *et diastoliques*
VII-CI de grossesse
1- IA0 avec Sd de Marfan => risque de dissection aortique.
2- Cardiopathies opérées : pronostic maternel et fœtal bon
➔ Cardiopathies congénitales : par ordre de fréquence.
• CIA : autorise la grossesse.
• Canal artériel, CIV : risque d’IC et greffe bactérienne.
• Sténose de l’isthme de l’aorte : risque de dissection de l’aorte lors du
travail et de l’accouchement.
• Rao : accident 1cas /10.
• Tétralogie de Fallop : cardiopathie cyanogène shunt droit–gauche
augmentant=> CI absolue à toute gestation.
➔ Cardiomyopathies primitives.
➔ CMO : bonne tolérance ➔ par diminution des résistances
périphériques.
➔ Cardiomyopathies non obstructives : => IC et troubles du rythme.
➔ Syndrome de Meadows.
TRT médical :
• Repos, régime dans sel
CIA
➔Définition : shunt gauche-droite au niveau atrial (OG → OD) /
fréquent
- 10% des cardiopathies congénitales de l’enfant
- 40% de l’adulte
➔3types selon le siège :
sinus venosus
ostium primum
ostium secondum
➔Souffle : systolique / éjectionnel / foyer pulmonaire / irradiant au dos
/ dédoublement B2
➔Signes associés : asymptomatique Rarement dyspnée d’effort ou
infection pulmonaire ou retard pondéral
➔Peut donner une HVD, une HTAP (exceptionnelle)
➔Peut donner une embolie paradoxale
Traitement : fermeture par chirurgie ou KT indiquée de façon quasi-
systématique
CIV :
➔C’est la CC la plus fréquente
BONUS :
- EXAMEN a visé pronostic dans la cardiomyopathie hypertrophique :
scintigraphie myocardique.
- La sténose pulmonaire ne se complique pas d’HTAP.
1-Clinique :
ASPECIFIQUE
- Dyspnée
- Syncope d’effort !!!!
- Asthénie …
2-ECG :
BBD, HAD (onde p ample +de 2.5mm), HVD, AXE DROIT +110°, bas voltage
en D1 ; D2, D3, PAS
DE HAG (onde p de durée normale)
3-Radio du thorax
Hypertrophie des cavités cardiaques droites + dilatation des artères
pulmonaires
4-EFR –Gaz du sang
BONUS :
➔ Dans le CPC a la phase initiale : ya pas d’HTAP + pression
télédiastolique du VD et de l’OD sont normaux.
- Syncope par BAV peut s’accompagner de convulsions mais ne
s’accompagne pas de morsure de la langue (PAS DE CRISE
TONIQUE).
III-Auriculogramme
- Onde P :
• Durée normale = 0.08 à 0.11 soit < à 3 petits carreaux horizontaux
• Amplitude normale < 2.5 mm soit < à 2.5 petits carreaux verticaux
• Positive en D2, D3, VF et négative en VR
• Axe (0 – 60°)
HAD HAG
- Durée < 0.12 sec (normale) - Durée > 0.12 sec
- Amplitude > 2.5 mm - Amplitude < 2.5 (normale)
- Morphologie ogivale - Morphologie en double
- P diphasique en V1 V2 avec bosse
max de + - P diphasique en V1 V2 avec
- - Etiologies : RT, RP, HTAP max de –
- - Etiologies : RM, IM, Hyper
pression VG
HVD HVG
➢ Repolarisation : (onde T) :
- Onde T normale : asymétrique et positive dans toutes les
dérivations sauf AVR et +/- V1.
- Amplitude 1 à 5 mm.
➢ Segment ST normal iso électrique :
- Anomalies : sus décalage
• P : Péricardite
• A : Anévrisme VG
• R : repolarisation précoce
• I : IDM
• S : Spasme coronarien
➢ Onde U : apparait dans les hypokaliémies
➢ Segment QT : si allongé => intoxication médicamenteuse (Normal
chez l’homme < 0.40s, femme < 0.44).
Hyperkaliémie Hypokaliémie
➔onde p plate ensuite elle ➔sous décalage du ST
disparait ➔QT long /Torsade de pointe
➔élargissement du QRS ➔ trouble du rythme
➔onde T ample ventriculaire (Risque de torsade de
➔BAV ou trouble du rythme pointe) ou supra ventriculaire
➔dysfonction du noeud sinusal (Flutter)
➔grande onde U
IV-Sémiologie a l’ECG
1-Bloc Sino Auriculaire
BSA 1 BSA 2 BSA 3
Définition : Définition : blocage Définition : blocage
allongement de la complet et complet et permanent
conduction dans le intermittent de la de la conduction
tissu auriculaire conduction intra- intraauriculaire
ECG : pas d’anomalie à auriculaire ECG : absence totale
l’ECG++ ECG : absence d’onde P →
intermittente d’onde échappement
P jonctionnel (FC ~
45/min)
2-Bloc Auriculo ventriculaire
BAV 1 BAV 2 BAV 1= complet
Définition : Type Mobitz 1 (BAV2 Définition : blocage
ralentissement de la M1) : (rythme de complet et permanent
conduction au niveau Luciani-Wenckebach / de la conduction
du bloc nodal) auriculo-ventriculaire
NAV (atteinte nodale) Définition : ECG : dissociation
ECG : allongement conduction auriculoventriculaire
constant de l’espace décrémentielle du Complète : RR et
PR > 200ms (rythme NAV jusqu’à P en PP réguliers mais non
sinusal ++) période réfractaire liés++
ECG : allongement QRS fins :
progressif du PR puis échappement haut
blocage du QRS (jonctionnel) → FC
➔RR non constants tolérable
Type Mobitz 2 (BAV2 (40-45/min)
M2) : QRS larges :
Définition : blocage échappement bas
complet et
2-Classification +++
➢ FA paroxystique: durée < 7 jours (en général < 48h) et autolimitée
(résolution spontanée)
➢ FA persistante: durée > 7 jours ou non autolimitée (= réduction
avant J7)
➢ FA persistante prolongée : si décision d'un contrôle du rythme
après > 1 an
➢ FA permanente : si échec ou si cardioversion non tentée
➔ acceptée ➔ TRT ralentisseur +/- récurrente: ≥ 2 épisodes
Remarque :
➢ Premier épisode : la FA n'est pas encore classable !
➢ Distinguer FA valvulaire et FA non valvulaire +++ (valvulaire anti
coaguler sans discussion)
3-Epidémiologie :
FA = trouble du rythme le plus fréquent Prévalence augmente avec l’âge
/ sex ratio = 1
Mortalité non négligeable : RR x 2 pour un patient en FA / par AVC ++
6-Clinique
Signes fonctionnels :
Palpitations : inconstantes : AC/FA asymptomatique ++
Signes associés +++ : asthénie / dyspnée / lipothymie
FC (120-180/min)
Pouls : irrégulier / rapide / d’amplitude variable
Examens complémentaires :
Pour diagnostic positif :
ECG de repos +++
Fréquence : tachycardie (FC > 100/min)
Rythme :
Non sinusal : P absentes / « trémulation » de la ligne isoélectrique
Irrégulier : espaces RR tous différents.
QRS fins : (< 80ms) donc tachycardie supra-ventriculaire
Remarques :
En pratique : tachycardie / irrégulière / à QRS fins = AC/FA +++.
XII-Récidives +++
Fréquentes : 30-60% après réduction malgré un Tt anti-arythmique bien
suivi.
1-Traitement :
Tt en urgence / devant toute FA :
AC/FA = « On anticoagule, on ralentit, puis on réfléchit »
1- Anti-coagulation efficace +++ :
HNF dose curative (500UI/kg/j) en IVSE
Relais précoce par AVK ➔Commencer dès J1
INR cible = 2-3
2- Tt bradycardisant (si tachycardie) :
Si FEVG = N : bétabloquant cardiosélectif (ex : aténolol : Ténormine®)
Si FEVG < 35%: digitalique
!! NPO Tt d’une cause éventuelle curable (PMZ)
XIII-Cardioversion :
APRES ANTICOAGULATION EFFICACE PDT AU MOINS 3 SEMAINES
++++++++
1-MEDICAMENTEUSE
Amiodarone dose de charge 30mg/kg j1 +/- 15mg/kg j2
-B-/CEE : Si echec de la cardioversion médicamenteuse et en absence de
contre-indication :
Hypokaliemie, digitalique , hyperthyroidie (1CEE : 200j == » 2 CEE :300j)
*Anticoagulants :
Si CHADS = 0 : arrêt AVK à S4 /rien ou mise sous aspirine au long cours
Si CHADS = 1 : arrêt AVK à S4 / aspirine à vie ou AVK à vie sinon
Si CHADS ≥ 2 : AVK à VIE / INR cible = 2-3 (sauf prothèse-AVC : 2.5-3.5).
Contrôle du rythme : tt anti Contrôle de la freq cardiaque : trt
arythmique ralentisseur
Indications Indications
FA paroxystique récidivante (≥ 2 FA permanente (acceptée ou
accès) symptomatique (gênante) échec x2 de la cardioversion)
FA persistants : réduite par FA persistants : durée > 7J ou
cardioversion (prévention des réduite avant résolution
récidives) Modalités
Modalités Si FEVG normale
XIV-Flutter
1-Définition
Tachycardie supra-ventriculaire (donc à QRS fins) par circuits de macro-
réentrée auriculaires (dans OD).
2-Diagnostic
A- Examen clinique
Si paroxystique : déclenchement et fin progressifs
Tachycardie régulière typiquement à 150/min (flutter 2/1)
➔ OREILLETTE A 300 BPM
B- ECG de repos
Fréquence atriale à 300/min filtrée en 2/1 (ou 3/1, 4/1, etc)
Rythme non sinusal / QRS fins et réguliers (≠ FA +++)
Activité atriale typique en « toits d’usine » (« ondes f »)
QRS négatifs en inférieur : D2-D3-Vf (flutter antihoraire)
!! Remarque : ondes de flutter pas forcément partout (D2 ++)
Définition
Diurétiques = médicaments augmentant la diurèse (par ↑ natriurèse +++)
On distingue diurétiques hypokaliémants vs. Épargneurs de K+ (anti-
aldostérone !!!)
Rappels physiologiques
Paroi vasculaire
Endothélium ➔Synthèse 80% f. Willebrand
➔Synthèse de prostacycline
(dilatateur et antiagrégant
plaquettaire)
➔Synthèse des activateurs
tissulaires de la fibrinolyse
Sous endothélium : ➔Activation et adhésion des plaq
à la brèche
➔Activation de la voie endogène
de la coagulation
Média + adventice Barrière mécanique
Plaquettes : ➔Zone périphérique :
glycoprotéines de surface
GP Ib : adhésion du f. Wilbrand sur
les plaquettes
GP IIb – IIIa : permet l’agrégation
des plaquettes entre elles
➔Zone centrale : contient
sérotonine + adrénaline (maintien
de la vasoconstriction)
➔Synthèse 20% f. Wilbrand
➔F. Willebrand : permet
l’adhésion des plaquettes au sous
endothélium
➔Fibrinogène : permet
l’agrégation plaquettaire
➢ Modes d’administration :
➔Cas particulier :
Thrombose occlusive de prothèse valvulaire : en attendant le
remplacement.
Contre-indications :
Hémato Gastro Neuro Gynéco
Hémodynami
que
-Trouble ➔UGD - ATDTS Accouchem ➔Ponction
hémorragiq ➔Hepatopat d’hémorra ent récente d'un
ue hie sévère gie -Grossesse vaisseau non
significatif ➔Pancréatit cérébrale ou première accessible à la
actuel au e aigue -AIT/AVC semaine compression
cours ➔Varices étendu post partum (Veine sc /jug)
6 derniers Œsophagien -ATDTS de ➔Massage
mois ne chirurgie cardiaque
-trouble de cérébrale externe
l’hémostas ophtalmo ➔traumatiqu
e primaire -Lésion e récent
ou sévère ➔Hypertensi
secondaire SNC on artérielle
connu (néoplasie, aigue sévère
-Patient anévrisme) non contrôlée
sous - ➔Endocardit
anticoagula Malformati e bac
nts oraux on ➔Péricardite
vasculaire aigue
cérébrale
I II III IV
A: B: C: BB Amiodarone Inhibiteur Ca
quinidinique Lidocaine Flécaine Sotalol (BB) brady-
cardisant
Inotrope – Allongement
Effet du PR, QT, Vérapamil
Mécanisme stabilisant LIDOCAINE ALLONGE LE propranolol aplatissement Diltiazem
d’action : de mb QRS de l’onde T,
onde u
Allonge le
QT
Indication : Prévention ➔Réduction Ralentisseur
des TDR TDR-V PREVENTION d’une FA,
supra -v POST IDM DES flutter
ESA, ESV RECIDIVES ➔prévention
D’ACFA de récidive
➔TTT de
TDR V
➔WPW
➔Prévention
d’angor
➔BAV II, III Ne doit pas
BAV II BB ➔BSA être
CI BAVIII BAV III Cardiopathie ➔Dysthyroidie associé
IC, QT long, CHOC ischémique ➔Allergie a avec un
HypoK l’iode autre anti
➔GROSSESSE arythmique
Torsade de ➔Dysthyroidie
pointe Allonge QRS ➔BAV
Allonge le ➔Bradycardie
QT ➔Torsade de
Effet II pointe
➔Allongement
TRT ANTI-
LES ANTI-ARYTHMIQUES 157
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
du QT
➔PNP a la
cordarone
TRT ANTI-
LES ANTI-ARYTHMIQUES 158
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
LES DIGITALIQUES
Egalement appelés glucosides cardiotoniques
Ce sont des :
- INOTROPES + / BATHMOTROPE +
- DROMOTROPE - / CHRONOTROPE –
- NB : QUINIDINE + DIGITALIQUE ➔ formellement contre indiqué !!!!
2 indications essentielles :
a. Insuffisance cardiaque avec FA
b. Trouble du rythme supra ventriculaire =indication préférentielle
➔ Réduire ou ralentir une FA ou un Flutter
Indications et contre-indications
Indications Contre-indications :
a- Insuffisance cardiaque - BAV de haut degré non appareillé
congestive : plus efficace quand : - Maladie rythmique auriculaire et
- le cœur est dilaté les dysfonctions sinusales
- qu’il existe une ACFA - Tachycardies ventriculaires
- que le patient n’est pas en - ESV répétitifs, polymorphes
hypovolémie - Syndrome de Wolff-Parkinson-
- que l’IC n’est pas terminale. White
b- Troubles du rythme supra - Troubles ioniques : hypokaliémie,
ventriculaire : C’est l’indication hypercalcémie
préférentielle des digitaliques : FA, - Cardiopathie obstructive ou
flutter ++++ restrictive
- Rétrécissement aortique.
Action
1- Inotrope positif Faibles.
2- Effets vasculaires périphériques.
Mécanisme d’action :
➔Au niveau de la cellule myocardique :
1- les digitaliques se fixent sur les récepteurs membranaires et inhibent la
Na+/K+ ATPase membranaire.
2- Cela bloque la sortie extracellulaire de Na+ et l’entrée de K+
(hypokalicie) ➔[Ca2+]int (échangeur Na+/Ca2+) de la force
contractile de la cellule myocardique.
TRT ANTI-
LES DIGITALIQUES 159
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
DONC : il entraine directement la diminution du K+ intracellulaire et
l’augmentation du Na+ Intracellulaire et indirectement l’accumulation du
Ca2+ intracellulaire.
NB : les agonistes B1 récepteurs : (dopamine, dobutamine, isoprenaline,
adrénaline, noradréaline).
➢ Simulent l’adenyl cyclase qui stimule la synthèse de l ’AMPc qui va
à son tour stimuler l’entrée du Ca+ grâce aux canaux calciques
➢ Les digitaliques ont aussi un effet indirect par « renforcement du
tonus vagal ➔ effet chronotrope négatif
➢ Action activatrice sur les cellules baro-réceptrices de la crosse
aortique, du sinus carotidien
AU TOTAL
EFFET CARDIAQUE EFFET extra cardiaque
- EFFET INOTROPE + : augmente-la - Rein : Amélioration de la perfusion
contractilité myocardique rénale + effet anti-aldostérone
- EFFET BATHMOTROPE + : augmente indirecte
l’excitabilité myocardique Vasoconstriction artériolaire +
- EFFET CHRONOTROPE – : diminue la augmentation du tonus veineux +
fréquence cardiaque par activation diminution de la post charge ➔
vagale (vomissement) Augmentation du Débit cardiaque
+ diminution du tonus sympathique ➔ diminution des pressions
➔ lever du tonus sympathique pulmonaires + diminution du
➔ d’où une vasodilatation et une DTDVG ➔ augmente le temps de
diminution de la pré charge et de la remplissage cardiaque
post charge + diminution de la ➔ diminution de la consommation
consommation d’O2 par le myocarde d’O2
- EFFET DROMOTROPE – : diminue la Sensibilise le coeur à l’action
conduction au niveau du noeud AV inotrope des catécholamines
➔Par contre Augmente la
conduction dans le système HIS
PURKINJE ⓲ ➔ d’où trouble du
rythme ventriculaire
- RACCOURCISSEMENT DU QT (qui ne
constitue pas un signe d’alarme
d’une éventuelle intoxication par
digitalique)
NB : A taux toxique au niveau du SNV : activation du système sympathique
avec augmentation de la libération de catécholamines ; dont les
conséquences restent mal connues.
TRT ANTI-
LES DIGITALIQUES 160
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
ECG
(Signes d’imprégnation) : Et non d’intoxication +++(5)
1- Bradycardie sinusale ou BAV de 1er degré (PR modérément)
2- Aplatissement de l’onde T ; négativité mais asymétrique ++++
3- Raccourcissement du QT
4- Décalage inférieur cupuliforme concave vers le haut de ST
5- Apparition d’une onde U
INTOXICATION DIGITALIQUE :
Facteur favorisants l’intoxication a la digoxine :
1- Hypokaliémie
2- Hypomg2+, hypercalcémie ➔Hyperexcitabilité
3- Trouble de l’équilibre acido-basique, hypoxémie
4- IRC (digoxine éliminée par les REINS++)
5- Hypothyroïdie (Bradycardie) ➔ ET NON HYPERTHYROIDIE
5- Age
6- l’insuffisance cardiaque très évoluée
7- Association médicamenteuse (Sels de ca2+, Bétabloquants,
Amiodarone, inhibiteur calciques bradycardisant)
Comparaison digitoxine VS digoxine
Digitoxine Digoxine
➔DOSE TOXIQUE : >45ng/ml ➔DOSE TOXIQUE : >3ng/ml
Résorption digestive plus ➔Résorption digestive moins
importante importante
Délai d’action longue : 4-6 jours ➔Délai d’action plus rapide : 36 -
Liposoluble ➔ 97% fixé aux 48H
protéines ➔ élimination ➔Hydro + liposolube ➔ 25 %
hépatique et rénale fixé aux protéines
➔ intéressant si Insuffisance ➔Biodisponibilité moindre que la
rénale : métabolisé surtout par le DIGITOXINE
foie ➔ élimination rénale ➔ CI si
IR
NB : LANATOSIDE : presque comme la digoxine mais résorption digestive
presque nulle.
NB : les intoxications sévères se traduisent souvent par une hyperkaliémie
=logique blocage de la pompe NA+/K+ATPASE=donc K+ ne rentre pas en
intracellulaire.
TRT ANTI-
LES DIGITALIQUES 161
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
Manifestations extracardiaques Manifestations cardiaques
– Digestives : vomissements ; – Troubles de la conduction AV
troubles du transit – Troubles du rythme auriculaire,
– Oculaires : dyschromatopsie au ventriculaire
jaune, au vert, scotome, halo – Tachysystolie auriculaire
coloré toujours évocatrice ; flutter ou
– Neurologiques : céphalées, fibrillation auriculaire plus rares
insomnie, névralgie du V, – Tachycardie jonctionnelle
convulsion, dépression – L’apparition d’extrasystole
– Plus rarement : exanthème ; ventriculaire bigéminée fait
gynécomastie craindre l’intoxication au
; spasme artériel diffus digitalique++++
– Pouls : extrasystole En – ESV, ESA, TV, FV
bigéminisme – Tachycardie ventriculaire
bidirectionnelle (plusieurs foyers
d’automatisme)
– Tachycardie ou bradycardie +++
Traitement :
- Arrêter toute administration de digitalique et prélèvement sérique.
- Lavage gastrique si prise médicamenteuse avant 3 heures.
- Sérum glucosé à 5% en perfusion.
- Apport potassique systématique sauf si hyperkaliémie initiale,
insuffisance rénale, troubles conductifs de haut degré.
- Montée d’une sonde d’entraînement électrosystolique en cas de BAV
complet avec rythme d’échappement lent.
- Atropine si troubles de conduction mineure (bradycardie sinusale, BSA,
BAV mineur).
- Immunothérapie en cas d’intoxication massive avec signes de gravités
(Anti-Fab) ++ ➔Dihydantoïne =Phenytoine en cas de troubles du rythme
ventriculaires ou lidocaïne (amiodarone, propranolol peuvent être utilisés
également) : Utilisé spécifiquement dans l’intoxication au digitalique===
diminue l’hyperexcitabilité.
BONUS :
- l’apparition d’une hyperkaliémie au cours d’une intoxication digitalique
est un élément.
TRT ANTI-
LES DIGITALIQUES 162
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
Pronostic péjoratif car il signe le blocage complet de la pompe Na+/K+
ATPase : d’où l’hyperkaliémie par absence d’entrée complète du K+ en
intracellulaire.
- l’administration de digitalique est contre indiqué dans la cardiothyréose.
TRT ANTI-
LES DIGITALIQUES 163
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
LES BETA BLOQUANTS
Récepteurs ß1 Récepteurs ß2
– Cellules myocardiques – Vaisseaux sanguins
– Appareil juxta glomérulaire – Bronches
– Adipocytes – utérus
TRT
LES BETAANTI-
BLOQUANTS 164
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
Action commune à tous les béta bloquants :
- blocage des récepteurs béta
- Effet anti hypertenseur
Indications
Cardiovasculaires Autres
– HTA – Prévention de la migraine
– Angor d’effort – Tremblement essentiel
– Prévention des accidents après – Hyperthyroïdie
un IDM – Glaucome à angle ouvert
–Myocardiopathies (timolol)
hypertrophiques – Prévention des récidives
– Insuffisance cardiaque hémorragiques chez le cirrhotique
(carvedilol, bisoprolol, ayant une
métoprolol) HTP
– Algo-neurodystrophie
– Trouble du rythme
Supra-ventriculaire
Contreindications
Cardiovasculaires Autres
– Insuffisance cardiaque -Asthme
décompensée – BPCO
– BSA – Sd dépressif grv
– BAV du 2e et 3e degré non
appareillé
– Syndrome de Raynaud
– Artériopathie sévère (stade III et
IV)
TRT
LES BETAANTI-
BLOQUANTS 165
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
Les
bêtabloquants
Cardiosélectifs : Non cardiosélectifs : Activité
ESM -2A-B sympathomimétique
intrinsèque
– Acébutolol – Propranolol – Acébutolol
(Sectral®) (Avlocardyl®) – Pindolol
– Aténolol – Pindolol (Visken®) Effet quinidine-like :
(Ténormine®) – Labétalol
– Métoprolol (Trandate®) – Propranolol
(Lopressor®) – Nadolol – Acébutolol
– Esmolol – Sotalol ++
– Bisoprolol – Carvedilol (Kredex®)
Effets indésirables :
1- Bradycardie
2- Syndrome de Raynaud
3- Troubles nerveux centraux, insomnies
4- Asthme
5- Insuffisance cardiaque
6- Troubles de la conduction auriculo-ventriculaire
7- Hypoglycémies graves chez le diabétique (souvent masqués par les
bêtabloquants)
8- Impuissance
9- Moindre tolérance a l’exercice physique (Durant l’exercice on
augmente notre Qc grâce a la libération des catécholamines ➔ si
TRT
LES BETAANTI-
BLOQUANTS 166
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
on bloque les R-B ➔ le débit cardiaque ne sera pas augmenté a
l’effort =moindre tolérance++).
Précaution d’emploi
− Prescription prudente chez le diabétique (préférer un produit
cardiosélectif) +++.
− Délai de 15 jours entre l’arrêt de traitement par IMAO et le début
de bêtabloquant ++
− Pas d’association avec les anticalciques bradycardisants sauf
cardiomyopathie.
− Hypertrophique.
− Arrêt très progressif du traitement par bêtabloquants (rebond
lésionnel, angor)++.
TRT
LES BETAANTI-
BLOQUANTS 167
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
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TRT
LES BETAANTI-
BLOQUANTS 168
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
Inhibiteurs calciques, dérivés nitrés, IEC
Inhibiteurs calciques :
1-Mécanisme
➢ Blocage canaux calciques lents voltage dépendants par fixation
sur les récepteurs calciques = s’opposent à l’entrée de Ca dans la
cellule.
➢ Au niveau des :
TRT ANTI-
Inhibiteurs calciques, dérivés nitrés, IEC 169
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
Antagoniste sélectif du canal calcique lent Antagoniste non
sélectif du canal
calcique lent
1/EFFET VASCULAIRE PREDOMINANT 2/EFFET CARDIAQUE Bépridil Q
➔ vasoD coronaire + arteriolaire ; PREDOMINANT ➔ Inotrope Unicordium®
absence d’effet sur la conduct° AV Q négatif, antiarythmique classe
IV, Bradycardisant Ci :
➔Dihydropyridines++ : ➔Phénylalkylamine : Verapamil ➔TTT
Nifedipine, Nicardipine, Amlodipine hypokaliémiant
Ci : ➔ Benzothiazepine: Diltiazem (FUROSEMIDE)
- Grossesse, allaitement Ci :
- IDM récent <1Mois (TACHYC) - BAV II et III non appareillé ➔Association avec
EFFETS secondaires : - Hypotension un anti arythmique
- Tachycardie reflexe - Bradycardie
- Tb digestifs - IC non controlée ➔SD du QT long
- Aggravation de l’angor, mais il peut - Ci de l’association avec un
être donné en 2e intention dans BB ou un digitalique
l’angor stable !!!
-OMI
-Hypotension, céphalée, flush
Indications
TRT ANTI-
Inhibiteurs calciques, dérivés nitrés, IEC 170
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
HTA : Plutôt les formes retard, en Dihydropyridine surtout
une seule prise En cas d’HTA maligne : seule forme IV anti-HTA : Loxen®
Contrairement aux autres hypoTA, effet hypoTA sans
augmenter l’activité Rénine-Angiotensine-Aldostérone
Sd de Raynaud Dihydropyridine
TRT ANTI-
Inhibiteurs calciques, dérivés nitrés, IEC 171
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
Dérivés nitrés
• Sublinguale = T1/2 = 2-4 min, effet max à 3 min sur un patient assis
• IV = T1/2 = 2-4 min, effet évalué à 10-20 min
• Per os = T ½ très variable selon le produit
1-Produits
• Trinitrine : Lenitral® per os Q, IV Q, percutanée Q (pommade) ou
sublinguale Q (Natispray®) ou patch transdermique Q
• Dinitrate d'isosorbide per os, forme LP et IV: Risordan®
2-Propriétés :
• Donneur exogène de NO qui va activer la guanylate cyclase (GC) :
GC transforme GTP en GMPcyclique ➔ relaxation de la
musculature lisse vasculaire
• Action très proche des facteurs endothéliaux vasoD (EDRF)
• Vasodilatation veineuse :
• Baisse de la pré charge = baisse de la PTDVG ➔ diminue MV02Q
en réduisant le travail cardiaque => dès les faibles posologies
• Vasodilatation artérielle :
• Surtout au niveau des gros troncs (baisse de la post charge)
➔ seulement aux fortes posologies
• Diminution de la tension pariétale ventriculaire ++
• Vasodilatation coronaire avec redistribution du flux au profit des
couches sousendocardiques (surtt par voie IV ou sublinguale).
• Per os, les nitrés ont une action anti spastique coronarien.
• Par leur action EDRF-like, les nitrés sont faiblement
antiagrégants+++
Effet tachycardisant (chronotrope +) purement réflexe à l’hypoTA et à la
vasoD.
• Cet effet est le seul qui s’oppose à l’efficacité anti-angineuse des
nitrés Q. Surtt marqués par voie IV
• Fortement métabolisés par le foie Q.
• Voies IV, sublinguale et percutanée évitent l'effet de 1er passage
hépatique. +++++(les dérivés nitrés sont dégradés au niveau du
foie ++).
TRT ANTI-
Inhibiteurs calciques, dérivés nitrés, IEC 172
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
Indications :
1- insuffisance coronaire
2- insuffisance cardiaque congestive : diminue la post charge, la PTDVG,
PCP
1-Contre-indications :
1- CMO et RAO serré (si on diminue encore le Volume qu’on booste on va
aggraver notre patient)
2- HypoTA < 100 mmHg
3- IDM avec extension importante au VD
4- Tout dérivé nitré ne doit pas être associé au Sildenafil (Viagra®) : tout
patient sous Sildenafil ressentant une douleur angineuse durant sa partie
de jambe en l’air ne doit pas être traité par dérivé nitré durant un délai
minimal de 24 h. Risque d’hypoTA sévère avec aggravation de l’hypoxie et
transformation d’un angor en IDM.
5- Glaucome à angle fermé (augmentation de la pression intraoculaire)
2-Effets secondaires :
- Céphalées = très fréquente
- Chute tension avec tachycardie réactionnelle - Hypotension
orthostatique (se méfier de l’association à d’autres vasoD et/ou au
diurétique)
- Méthémoglobinémie Q (intoxication) = exceptionnelle
- Phénomène de tolérance (sujet contreversé) = Diminution des effets
pharmacologiques en cas d’utilisation prolongée à concentration
sanguine constante. Nécessité de faire des fenêtres thérapeutiques.
TRT ANTI-
Inhibiteurs calciques, dérivés nitrés, IEC 173
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
Inhibiteurs de l'enzyme de conversion
Produits :
❖ Captopril (Lopril®) / EnalaprilQ (Rénitec®) / Ramipril (Triatec®)
/Périndopril (Coversyl®).
Propriétés :
1- L’enzyme de conversion permet la transformation de l’AT I en AT II
2- Elle permet également la dégradation de la bradykinine BKQ+++ (effet
vasoD) via la kininase
II, ainsi que d’autres substances comme substance P.
3- Elle favorise la libération de noradrénaline au niveau des terminaisons
nerveuses sympathiques ➔active le SNA
4- Majoration de la diurèse
5- Ne modifie pas la fréquence cardiaque = n’entraine pas de Tachycardie
reflexe
6- AT II a plusieurs effets :
a- Via récepteur AT 1 (cellules musculaires lisses des vaisseaux, du
myocarde et du cortex surrénalien) :
❖ Vasoconstriction puissante
❖ Sécrétion d’aldostérone (AT II est stéroïdogène) ➔ rétention hydro
sodée ; ils augmentent la production de rénine ms qui reste sans effet
❖ Prolifération des cellules musculaires lisses vasculaires =>
hypertrophie ventriculaire gauche et vasculaire
b- Via récepteur AT 2 (effet mal connu, plutôt opposé) ; autres récepteurs.
TRT ANTI-
Inhibiteurs calciques, dérivés nitrés, IEC 174
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
1-Inhibiteurs de l’enzyme de conversion
a. Action vasodilatatrice et anti hypertensive
b. Réduction de la post et de la pré charge, anti hypertrophie myocardique
++++++
2-Indications :
1- HTA (parmi les 4 classes thérapeutiques d’efficacité équivalente)
2- insuffisance cardiaque congestive ➔ Améliore la FEVG + PC VITAL
3- Post infarctus ➔ diminue le remodelage ➔ inactivation du SRAA
4- Néphropathie diabétique ➔ Néphroprotecteur : diminue la micro-
albuminurie ➔ diminue la mortalité
3-Contre-indications
• Grossesse 2e et 3e trimestre (foeto-toxicité rénale avec anomalies
du squelette foetal et insuffisance rénale néonatale)
• Allaitement +++
• Sténose serrée bilatérale des artères rénales ou sténose unilatérale
sur rein unique
• Hypersensibilité
• Hypo-TA non corrigée
• HyperK++++
• Ins rénale sévère : adaptation des doses
4-Effets secondaires :
• HypoTAQ
• HyperkaliémieQ = du à l’hypoaldostéronisme secondaire surtt chez
ins Rénal
• Ins RenaleQ
• Toux sèche non productive (10%), secondaire à l’accumulation de
bradykinine et de substance P
• Manifestations allergiques cutanées : érythème morbilliforme ou
maculopapuleuse ;
• Angio-oedème +++
• Spécifique au captopril à forte dose : rash cutanée fqtQ,
dysgueusieQ (goût salé, métallique, ou d’oeuf pourri),
LeuconeutropénieQ et agranulocytose.
• Interaction médicamenteuse = diurétiques surtt épargneurs K+, AINS ;
Lithium, Sels de K+.
TRT ANTI-
Inhibiteurs calciques, dérivés nitrés, IEC 175
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
Antagoniste de l’angiotensine II (HP)
• Produits : Losartan Cozaar® / Valsartan Tareg/ Candésartan
Atacand® / Irbésartan Aprovel®/ Telmisartan Micardis®
1-Propriétés :
• Ce sont tous des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II
(de type AT1) +/- spécifique.
• Le candésartan est un de ceux qui a la plus forte affinité pr le
récepteur.
• Effet identique aux IEC sur le tonus vasculaire (vasoD), inhibe
sécrétion d’aldostérone, limite l’hypertrophie pariétale
myocardique, effet protecteur sur la fct rénale d’un diabétique.
➔ Par contre pas d’effet sur le tonus sympathique ainsi que sur la
bradykinine ⓲
2-Indication :
TTT de l’HTA essentielle
3-Contre-indications
• Grossesse 2e et 3e trimestre (par analogie avec les IEC) et
Allaitement
• Hypersensibilité
• HypoTA non corrigée
• HyperK+
4-Effets secondaires
• HypoTA
• Hyperkaliémie
• Ins Renale
• Manifestations allergiques cutanées : angio-oedème +++
• Toux sèche non productive = pas de toux avec antagoniste de
l’angio II
• Interaction médicamenteuse = diurétiques surtt épargneurs K+, AINS ;
Lithium, Sels de K+ (la mm chose pour IEC+++).
Bonus :
- Methyldopa (aldomet) :
➔ Stimule les R-alpha 2 centraux (entraine une somnolence)
- il est d’action centrale. Bloque le système sympathique
- il peut induire une anémie hémolytique par mécanisme auto-immun
➔ TEST DE COOMBS +
➔ disparait après l’arrêt du traitement (peut persister des mois)
TRT ANTI-
Inhibiteurs calciques, dérivés nitrés, IEC 176
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE
- 15% des patients traité par aldomet ont un test de coombs +
-Dihydralazine :
- Vasodilatation, n’a pas d’action sur le coeur ni sur le SN sympathique
- Entraine une tachycardie réactionnelle =stimulant indirectement le SN
sympathique (Attention si coronaropathie ++)
- Peut être associé à un béta bloquant
Effets secondaires : Tachycardie, céphalée, angine de poitrine ; réaction
lupique
➔ Prazocine (Minipress) : vasodilatateur périphérique = alpha
bloquant+ (R-alpha1 postsynaptique)
-les antihypertenseurs suivants n’ont pas d’action sur le Système
sympathique : Dihydralazine , IEC , Inhibiteur calcique
-Nifedipine (Adelate) : contre indiqué en cas de crise aigüe hypertensive
LA CLONIDINE :
- Antihypertenseur d’action centrale (ALPHA 2 STIMULANT).
- Peut être responsable d’une somnolence, sécheresse de la bouche,
hypotension orthostatique, Bradycardie.
- CONTRE INDICATION : syndrome dépressif sévère.
TRT ANTI-
Inhibiteurs calciques, dérivés nitrés, IEC 177
THROMBOTIQUE ET
THROMBOLYTIQUE