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SOMMAIRE
Remerciement 2
Sommaire 3
Introduction 4
1. Introduction7
2. Enjeux7
3. Risque et entreprise8
4. Définition du risque9
1. Retard de paiement13
2. Non-paiement : CLIENT (risque commercial)15
Insolvabilité 16
Faillite17
Escroquerie18
3. Non transfert des devises : PAYS (risque politique)19
Conclusion 36
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INTRODUCTION
La gestion du risque client est en pleine mutation numérique ;
plus de prévention pour gagner en temps et en efficacité.
Depuis quelques années,la gestion du risque client évolue,
en bon gestionnaire et visionnaire, le chef d’entreprise doit
surveiller le poste des créances et l’optimiser. Il faut tenir
compte de la digitalisation, mais aussi des nouvelles
réglementations et de la raréfaction de l’information
financière.
Prévenir le risque clients à travers des informations
structurelles, commerciales, juridiques et financières permet
au chef d’entreprise de prendre les meilleures décisions dans
le choix de ses partenaires-clients et fournisseurs. Des
prestataires de services sont là pour répondre à ce besoin.
Le risque client est aujourd’hui mieux pris en compte par
les entreprises. Mais il est difficile de surveiller toutes les
facteurs, d’anticiper les retards et de voir les défauts de
paiement. Pour le prévenir, il s’agit de mettre en place un
suivi systématique qui débute rapidement, afin d’établir un
dialogue permanent avec le client. La prévention du risque
client passe surtout par la veille constante sur le circuit de
vente qui part de la prospection jusqu’à l’encaissement.
«Durant ce processus, des jalons sont à respecter : la
prospection, la transformation en bon de commande,
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La livraison, la facturation et l’encaissement. La prévention
doit se faire sur toute la chaîne. Des mécanismes simples et
efficaces peuvent être mis en place pour réduire les risques
de la prise de commande à la relance, en passant par la
facturation. Il faut aussi éduquer son client pour qu’il paie en
temps et en heure. Les nouvelles apportent ainsi au chef
d’entreprise du professionnalisme et l’aide pour pacifier les
relations avec ses partenaires. »
Bref,
qu’est-ce qu’un risque ?
Quels sont les types de risque client ?
Comment peut-on faire face à ces risques ?
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CHAPITRE 1
« Notions théoriques »
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1-Introduction :
Mon PFE est basé sur deux principaux facteurs, d’une part la diversité de
risques qu’on peut trouver à chaque entreprise, et d’autre part, disposer d’un
processus demaîtrise des risques.
2-Enjeux :
Pour assurer la pérennité d’une entreprise, il faut ambitionner la maîtrise des
risques qui la menacent et faire en sorte qu’elle saisisse les opportunités qui se
présentent. Ceci suppose de manager ces risques ou opportunités grâce à la
mise en œuvre d’un processus de gestion des risques. Plus encore, cela
suppose de faire de la gestion des risques un véritables système de
management de l’entreprise. Cela présuppose de :
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3-Risque et entreprise :
Pour ce faire, une entreprise fait appel, mobilise et consomme des ressources
(matérielles, humaines, financières, immatérielles et informationnelles) ce qui
la conduit à devoir coordonner des fonctions (fonction d'achat, fonction
commerciale, fonction informatique). Elle exerce son activité dans le cadre d'un
contexte précis auquel elle doit s'adapter : un environnement plus ou moins
concurrentiel, une filière technico-économique caractérisée par un état de l'art,
un cadre socioculturel et réglementaire spécifique. Elle peut se donner comme
objectif de dégager un certain niveau de rentabilité, plus ou moins élevé.
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Le mot Entreprendre, c’est prendre des risques et par extension gérer une
entreprise, c’est gérer des risques.
4-Définition du risque :
Le risque est la possibilité de survenue d'un événement indésirable, la
probabilité d’occurrence d'un péril probable ou d'un aléa .
Le risque est une notion complexe, de définitions multiples car d'usage
multidisciplinaire. Néanmoins, il est un concept très usité depuis le XVIIe siècle,
par exemple sous la forme de l'expression « courir le risque de », notamment
pour qualifier, dans le sens commun, un événement, un inconvénient qu'il est
raisonnable de prévenir ou de redouter l'éventualité. La notion de risque est
également liée à la gravité des conséquences de l'aléa dont la survenue est
probable. Prédireou prévoir les conséquences des aléas fait partie de l'analyse
et la gestion des risques.
Ainsi, il est défini, en statistiques descriptives comme la probabilité d'exposition
à un danger, à un événement (maladie, décès, accident) pendant un intervalle
de temps défini. En gestion des risques, il est l’association de quatre facteurs :
un danger, une probabilité d'occurrence, sa gravité et de son acceptabilité.
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Le risque possède également d'autres définitions quand il a trait à des
situations commerciales ou techniques.
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Chapitre 2 :
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1-Retard de paiement
Le plus gros handicap des dirigeants, c’est aujourd’hui de ne pas être payé, ou
d’être payé en retard ! Les retards de paiement sont au plus haut depuis 10 ans
! Ce problème est révélateur d’un manque de cash et d’un défaut de trésorerie.
Une majorité de PME use leur trésorerie à financer celles des autres. Rappelons
que la Loi LME de 2009 fixe une durée maximale de paiement à 60 jours
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détournés pour déroger aux paiements :
-facture incomplète
-adresse défaillante
-retard d’émission de bon de commande.
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2-Non-paiement : CLIENT (risque
commercial)
Exporter avec succès des marchandises ou des services hors de son pays ne
représente pas une opération commerciale réussie, il faudra encore sécuriser le
paiement du prix et se prémunir contre le "risque de non-paiement" (risque
crédit).
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Insolvabilité :
État d'une personne
qui est insolvable, qui
ne peut pas payer ses
dettes.
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Faillite :
- Situation d'un commerçant qui ne peut pas payer ses dettes, tenir ses
engagements.
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Escroquerie :
L’escroquerie est le fait, soit par l'usage d'un faux nom ou d'une fausse qualité,
soit par l'abus d'une qualité vraie, soit par l'emploi de
manœuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de
la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d'un tiers, à remettre des
fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir
un acte opérant obligation ou décharge.
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transfert des devises : PAYS (risque
politique) :
Risque couru par un exportateur de ne pas être payé pour des raisons
techniques ou tenant à la situation de la monnaie ou encore pour la situation
géopolitique du pays importateur. Par exemple la banque centrale d'un pays ne
peut pas transformer en devises les ressources en monnaie locale.
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Chapitre 3 :
« Maitrise des risques »
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1.Norme ISO 31000 : « Management du
risque »
Les risques auxquels sont confrontées les organisations peuvent avoir des
conséquences en termes de performance économique et de
réputationprofessionnelle mais également au niveau de l'environnement, de la
sécurité et de la société. C'est pourquoi la gestiondes risques les aide concrètement
à obtenir debons résultats dans un contexte d'incertitudes multiples.
Comment bien gérer grâce à la qualité ? La famille ISO 9000 couvre les divers
aspects du management de la qualité et comprend certaines des normes les
plus connues de l’ISO. Elles offrent des lignes directrices et des outils
auxentreprises et aux organismes qui veulent que leurs produits et services
soient constamment en phase avec ce que leurs clients demandent et que la
qualité ne cesse de s’améliorer.
3-IEC 31010 :
« Gestion des risques –techniques d’évaluation
des risques »
CEI 31010:2009 est un logo double CEI/ISO, préfixe seul CEI, norme
d'accompagnement de l'ISO 31000 et fournit des lignes directrices permettant
de choisir et d'appliquer des techniques systématiques d'évaluation des
risques. La présente norme n'est pas destinée à être utilisée à des fins de
certification, de réglementation ou contractuelles.
NOTE: La présente norme ne traite pas spécifiquement de la sécurité. C'est une
norme générale de gestion des risques et toute référence à la sécurité est
purement de nature informative. Les lignes directrices sur l'introduction des
aspects de sécurité dans les normes CEI est définie dans le Guide ISO/CEI 51.
4-Scoring :
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Le Scoring est une Solution dynamique alliant des savoir-faire historiques
(analyses statistiques prospectives...) avec des méthodes et technologies en
expansion (collecte collaborative, mutualisation de datas, big data...) tout en
vous permettant de gérer vous-même votre portefeuille client. Les entreprises
de scoring utilisent des informations légales et de solvabilité sur vos clients et
les rationalisent. Cela leur permet d’établir un score sur vos clients en
s’appuyant sur des méthodes bien plus approfondies et précises que la simple
analyse des bilans comptables.
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Gérer le risque avant la signature du contrat.
5-Recouvrement :
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…Est une Solution curative, et non préventive, le recouvrement de créances est
également sous-traité à des établissements spécialisés. Tout comme
l’assurance-crédit, cette solution ne vise pas à anticiper le risque client, il s’agit
de sous-traiter le processus de recouvrement : de la phase amiable jusqu’à la
phase judiciaire.
6-Crédit management :
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Le Crédit management consiste en la gestion du poste clients et des créances
clients.
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principaux indicateurs de suivi de l’efficacité du service recouvrement. Plus celui-ci
est faible, plus le service recouvrement est efficace.
7-Assurance-crédit :
8-Enquête :
Elle est sous-traitée à des entreprises vous assistant dans la connaissance de vos
clients en effectuant des enquêtes spécialisées. Ces entreprises utilisent aussi bien
des méthodes quantitatives (base de données) que des enquêtes de terrains.
Cette solution est donc, généralement, beaucoup plus coûteuse et doit être
utilisée lorsque l'encours le justifie (en complément du renseignement).
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Chapitre 4 :
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1-Présentation :
Aluminium du Maroc est la première société marocaine spécialisée dans la
conception et la fabrication de profilés en alliages d'aluminium pour le
bâtiment et l'industrie, elle est présente sur un marché assez concurrentiel
depuis 1979, date de démarrage de l’activité.
Comme toute société structurée, Aluminium du Maroc gère son risque client
par un ensemble de procédures et de couverture que,sur ce travail, j’ai essayé
de les présenter.
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Tous les clients sont passés en revue chaque début d'année, pour déterminer le
plafond applicable pour l'exercice.Il est à l'initiative de la Direction
Administrative et Financière de constituer tous les éléments de calcul et de les
remettre à la direction commerciale.
A la fin de chaque année le service recouvrement demande à l'assureur crédit
le montant à garantir pour l'exercice suivant.
L’ensemble des critères ci-dessus font l'objet d'une fiche d'informations clients
qui sont mis à jour annuellement ou en cours d'année en cas de modifications
importantes.
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Le délai de la transmission de la proposition des plafonds par le service
recouvrement à la direction commerciale ne doit pas dépasser le 10 janvier de
chaque année.
A la réception de la proposition de plafond, la direction commerciale doit
valider et approuver les plafonds proposés dans un délai n'excédant pas 15
jours soit pour le 28 janvier.
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facturation échue
N’avoir aucun impayé que ça soit reçu banque ou non recouvert échu ;
Le respect des délais et conditions de paiement ;
avoir les garanties supplémentaires en couverture de l'augmentation
demandée.
Ladite situation englobe : les factures non recouvertes, les avoirs non
lettrés, les impayés et les valeurs non encore encaissées.
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Afin d'assurer un suivi des créances clients, le service recouvrement tient
chaque semaine une réunion recouvrement avec les équipes de la direction
commerciale, sur la base d'une situation récente.
- DSO du mois
- DSO du mois -1
- DSO du mois -2
- CA TTC (N-1)
- CA CUMULE du mois N
- CA CUMULE du mois N-1
1.3 Relance client :
Le service recouvrement mettra en œuvre un système de relance périodique
et automatique à savoir une lettre de relance à J-15 une lettre de relance à J+1
et lettre de relance à J+15
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1.5. Vérification du règlement :
Une fois le règlement reçu, le service recouvrement doit contrôler la
conformité des conditions et modalités de paiement par rapport au contrat,
rapprocher les valeurs par rapport aux factures en vue de lettrage, vérifier
l'exactitude des valeurs en terme de montants, libellé et échéance.
1.6.Traitement comptable :
Si les conditions sont respectées, le service recouvrement procédera au
traitement comptable, qui consiste à la saisie et au lettrage des règlements,
avec création du registre de remise.
Une fois ce traitement effectué, le service recouvrement communiquera au
service comptabilité les numéros de lots de saisie et de remise.
1.7.Versement à la banque :
Après comptabilisation, le service recouvrement procède au versement des
chèques à la banque pour encaissement, tandis que les effets sont envoyés au
service comptabilité pour versement.
1.8.Dépassement déchéances :
Si les conditions ne sont pas respectées, le service recouvrement doit
envoyer un courrier au client pour remplacement des règlements reçus et
l'inciter à se conformer aux conditions contractuelles ci-dessous.
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1.9.Calcul des agios :
Le calcul des agios effectué par le service recouvrement, et sont calculés en
fonction de retard par rapport à l’échéance au taux annuel de 7 % HT.
Le client doit être informé de la facturation des agios par l'envoi d'un courrier
détaillant de calcul des agios
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CONCLUSION
Réduire l’encours client participe à la bonne santé financière et au potentiel de
développement de l’entreprise. Inversement : les impayés peuvent coûter cher.
Dans ce contexte, anticiper les risques doit constituer une préoccupation
majeure du dirigeant.
Gérer un risque client dans un secteur concurrentiel est difficile dans la mesure
où en voulant se couvrir, l’entreprise peut perdre des parts de marché au profit
de concurrent qui offre plus de flexibilité.
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