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I- La signalisation routière
La signalisation routière est omniprésente sur le réseau routier, et comprend notamment le
marquage au sol et les différents panneaux. Elle permet d’informer les usagers, qu'ils soient
conducteurs ou piétons, quant aux règles à respecter lors de leurs déplacements. Qu'elle soit
verticale ou horizontale, permanente ou temporaire, la signalisation routière a été conçue et
intégrée dans le code de la route avec un objectif très précis : limiter les causes d’accident de la
route.
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, seuls les agents appartenant au corps de
métier dépositaire de l’autorité de l’État (DSR) en matière de sécurité routière peuvent
dispenser une signalisation. Généralement, leur intervention est à l’initiative d’une
municipalité et permet de réguler la circulation. Seuls les conducteurs, qui se trouvent en face
de l’agent, sont concernés par les mouvements qu’il effectue. En ce qui concerne les piétons,
c’est lorsque l’agent est de profil qu’ils devront appliquer ses consignes.
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B- La signalisation lumineuse
La signalisation routière lumineuse regroupe l’ensemble des dispositifs lumineux ayant pour
objectif de réguler le trafic routier. Ce sont généralement des feux et des signaux lumineux
routiers qui régulent la circulation de différents usagers.
Les feux et les signaux lumineux présents sur les intersections du réseau routier
Qu’il s’agisse de gérer les flux de véhicules qui se rencontrent au sein d’une intersection,
d’autoriser certains usagers à avancer pendant que d’autres sont à l’arrêt ou d’alerter les
conducteurs de la présence d’un danger, la signalisation routière lumineuse se retrouve sous
différents aspects.
Dans tous les cas, il s’agit de dispositifs lumineux qui veillent à assurer la bonne circulation
de l’ensemble des usagers. Derrière cet objectif, on distinguera également un enjeu majeur : la
sécurité. Ainsi, loin de vouloir agacer les conducteurs de véhicules motorisés qui y sont
arrêtés, les feux rouges permettent aux piétons de traverser la route en toute sécurité, mais ils
limitent également les collisions lors des changements de direction.
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Feux de balisage et d’alerte
Attention, ces feux sont des dispositifs de signalisation lumineuse routière qui ne se
retrouvent qu’exceptionnellement sur les routes, ceci afin d'alerter l’usager sur un danger
très spécifique.
Voici des exemples de cas dans lesquels il est possible de retrouver l’utilisation de ces feux,
en association avec des panneaux de signalisation de prescription, d’indication, de services et
de direction conseillée :
• lorsque les feux de balisage et d’alerte sont utilisés pour compléter un panneau de danger,
de priorité ou de balisage permanent
• lorsque les feux de balisage et d’alerte sont utilisés pour appuyer un élément de signalisation
temporaire
• lorsque les feux de balisage et d’alerte comportent plusieurs feux s'allumant successivement
Les feux tricolores sont équipés de trois feux ronds de couleur vert, jaune, rouge, qui sont
complétés, lorsque cela est nécessaire, d’un signal piéton. Ainsi, ces dispositifs de
signalisation lumineuse de trafic permettent de gérer le passage de chacun.
Les signaux tricolores directionnels permettent, grâce à leurs flèches lumineuses, d’informer
les conducteurs de la possibilité d’avancer ou pas, en tenant compte de leur intention de
déplacement. Il existe également un signal uniquement destiné aux cycles. Celui-ci se
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compose d’un feu jaune clignotant muni d’un pictogramme représentant un cycle et d’une
flèche indiquant la direction concernée. Ce signal lumineux permet à ces usagers de franchir
les feux rouges à condition de faire preuve de prudence.
C- La signalisation verticale
• les bornes de localisation, complétées par une lettre spécifiant la nature de la voie
empruntée
• les balises, qui peuvent indiquer un obstacle (1), un virage (3), un renforcement du
marquage continu (7), une intersection (10), etc …
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Les panneaux sont présents partout sur le réseau routier. Il est important de savoir les
interpréter rapidement pour comprendre leur message et adapter son comportement.
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b- Les panneaux ronds d'interdiction ou d'obligation
Contrairement aux panneaux de danger ou d’obligation, qui donnent des directives directes à
l’usager, les panneaux de direction facilitent les déplacements des usagers.
Si la couleur bleue indique la direction d’une autoroute, la couleur verte indique, quant à elle,
une grande ville. Pour ce qui est des autres couleurs, la couleur blanche fait référence à une
localité voisine, alors que la couleur jaune stipule la mise en place d'un itinéraire temporaire.
Il existe, de plus, des panneaux de pré signalisation, d'annonce et de confirmation qui se
distinguent par leurs formes et leurs usages respectifs.
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Tous ces panneaux ont pour objectif de préparer le conducteur à une prise de décision :
D- La signalisation horizontale
• les lignes médianes, qui peuvent être continues ou discontinues, et qui permettent de
séparer les différentes voies de circulation
• les lignes de rives, qui créent une démarcation entre l’accotement et la chaussée
• les flèches, qui permettent d’indiquer les directions associées à chaque voie de
circulation
• les lignes transversales, qui indiquent où céder le passage (STOP, Cédez-le-passage,
feux tricolores), où traverser (passages piétons), etc …
Les intersections sont les espaces où se croisent plusieurs routes, et où s'applique un ordre de
traversée précis, permettant de réduire les risques de collision.
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Un candidat doit savoir reconnaître les différentes formes d’intersections (en T, en Y, en
croix, en étoile, mais aussi les rond-point et les carrefours à sens giratoire) et quel ordre de
traversée doit y être appliqué, notamment grâce aux différents signaux indiquant les ordres de
priorité (Priorité à droite, Cédez le passage ou Perte de priorité, Priorité de passage) et au
marquage au sol.
Avertir : il faut activer le clignotant pour indiquer la direction dans laquelle on va tourner, en
s’assurant, grâce à un coup d’œil dans le rétroviseur qu’il n’y a aucun risque de collision.
Serrer : du côté où on veut tourner. Serrer du côté droit pour tourner à droite, et serrer contre
la ligne médiane pour tourner à gauche.
A- Utilisation de la chaussée
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Il faut toujours circuler près du bord droit de la chaussée, sauf si son état ne le permet pas ou
s’il existe une voie réservée à une autre catégorie de véhicule. Cette règle s’applique même
sur une chaussée à sens unique.
Sur une chaussée à double sens de circulation avec créneau de dépassement, je dois circuler
dans la voie de droite, celle de gauche étant réservée au dépassement.
Lorsque la circulation se fait en files ininterrompues, je dois rester dans ma file, même si une
autre file va plus vite. Je ne peux changer de file que pour changer de direction.
Si la file à ma gauche est arrêtée et que la mienne avance, cela n’est pas considéré comme un
dépassement.
• A retenir :
Les automobilistes doivent savoir que la priorité est laissée au véhicule le plus lourd dans
les croisements difficiles, et qu'ils devront adapter leur comportement en conséquence.
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b- Règles liées aux dépassements
Avant de réaliser un dépassement, les automobilistes doivent vérifier qu'ils peuvent dépasser
sans risque. Pour cela, ils doivent :
Une fois toutes ces vérifications faites, les automobilistes pourront réaliser leurs contrôles
visuels, actionner leur clignotant et concrétiser leur manœuvre de dépassement sans
représenter un danger.
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D- Le stationnement et l’arrêt des véhicules
Les futurs automobilistes doivent apprendre à reconnaître les éléments indiquant s’ils peuvent
stationner ou s'arrêter, et ceci en fonction de leur environnement de circulation. Ils pourront
obtenir ces informations grâce aux différents éléments verticaux signalant une interdiction
de stationner ou de s’arrêter, mais aussi grâce à la ligne jaune, qui peut être continue ou
discontinue.
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III- Les limitations de vitesse
Les candidats doivent, grâce à leur formation, connaître les différentes limitations appliquées
en fonction du type de voie où ils circulent.
• 80 km/h pour les routes à double sens de circulation (sauf sur les créneaux de
dépassement où là elle est limitée à 90 km/h)
• 110 km/h pour les voies à chaussées séparées (100 km/h en cas de précipitations)
• 130 km/h pour les autoroutes (110 km/h en cas de précipitations)
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C- Évaluer et ajuster sa vitesse
En plus d’appliquer ce qu'ils ont appris durant leur formation, les automobilistes doivent
veiller à évaluer leur vitesse et à l’adapter à leur environnement de conduite (forte
affluence, configuration de la chaussée, travaux et autres risques, …) afin de réduire leur
distance de freinage (qui est de 12 mètres à 50 km/h et atteint 83 mètres à 130 km/h).
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IV- Conduire une automobile
Les conducteurs doivent impérativement connaître certaines spécificités liées à la conduite,
comme :
• l’exploration visuelle, qui passe notamment par la vérification des angles morts, qui
sont les espaces non visibles dans les rétroviseurs, avant un changement de direction
• définir une stratégie de conduite, qui leur permet d’analyser la situation, de la
comprendre et d’agir en conséquence
• la connaissance des situations à risques et comment éviter une collision grâce à la
communication avec les autres chauffeurs grâce aux clignotants, le respect des
intervalles de sécurité, l’adaptation de la vitesse ou encore la nécessité de s’arrêter à
temps pour éviter les collisions multiples.
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Les futurs automobilistes doivent comprendre que leur état de santé, qu’il soit physique ou
psychologique, a un impact important sur leur capacité à conduire.
Les automobilistes doivent être capables d’évaluer leur aptitude à la conduite avant de prendre
le volant, en s’assurant que leur vue ou leur ouïe leur permet de prendre le volant sans risques.
Il en va de même pour les automobilistes malades ou handicapés, qui doivent s’assurer que
leur situation n’est pas ponctuellement ou définitivement incompatible avec la conduite en
consultant un médecin agréé.
Les chauffeurs doivent également faire attention aux effets néfastes des différentes substances
pouvant impacter leur capacité à prendre le volant, comme :
En plus des facteurs physiques, les automobilistes doivent également faire attention :
• à la fatigue, d’où la nécessité de suivre une pause d’un quart d’heure toutes les deux
heures lors des longs trajets, et de partir bien reposé
• au manque de vigilance dû à la radio, au GPS, ...
• à un mauvais état psychologique, qui peut être dû au stress, à l’excès de confiance
ou aux émotions
L’expérience de conduite sur une voie de circulation peut évoluer très rapidement en fonction
de certains facteurs difficilement prévisibles, comme :
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C- S’installer devant son poste de conduite
Pour être considéré comme étant correctement installé devant son volant, un automobiliste
doit impérativement :
Les automobilistes s’apprêtant à entrer dans leur voiture ou à en sortir doivent impérativement
respecter un certain nombre de règles.
Avant de quitter une place de stationnement, l’usager doit s’assurer que son automobile est en
parfait état de marche en surveillant :
L’automobiliste doit également s’assurer qu’il transporte bien avec lui les différents
équipements de sécurité obligatoires (triangle de signalisation, trousse de premier secours et
extincteur).
De plus, lorsqu’ils s’apprêtent à quitter leur automobile, les candidats doivent vérifier que :
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Tous les automobilistes sont soumis aux règles du Code de la route. Si cet état de fait est
valable pour les automobilistes, il est également valable pour les passagers adultes, qui
doivent notamment porter leur ceinture de sécurité en toutes circonstances.
Les enfants sont des passagers à part entière, qui bénéficient d’équipements de protection
spécialement adaptés à leurs besoins. En effet, étant plus fragiles que des passagers adultes et
plus exposés aux risques suite à une collision, ils doivent impérativement être protégés grâce :
L'automobiliste étant pénalement responsable des mineurs qu’il transporte, ce sera à lui de
régler le montant de l’amende en cas de non-respect des règles de circulation.
Les autoroutes sont des voies de circulation pouvant s’avérer extrêmement dangereuses pour
les automobilistes, qui peuvent être très nombreux à les fréquenter lors des pics de circulation.
Ils doivent donc être au fait des différentes spécificités liées à ce type de route, notamment en
ce qui concerne :
• les limitations de vitesse, à 130 km/h par temps clair et 110 km/h en cas de pluie
• les distances de sécurité, qui doivent être de 2 traits de la ligne de rive.
• les comportements de conduite, qui doivent être adaptés à la situation de conduite
• la vélocité des autres véhicules, afin d’adapter leur propre vélocité et réduire les
risques de collision lorsqu’ils rencontrent des camions ou des véhicules lents
• les manœuvres interdites, comme le demi-tour et la conduite à contre sens (1), la
marche arrière (2), le dépassement par la droite (3) ou encore le demi-tour via le terre-
plein central (4)
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H- Traverser des zones dangereuses
Les automobilistes circulant sur le réseau routier peuvent être amenés à traverser des zones
dangereuses. Des zones peuvent être considérées comme dangereuses à cause :
• des usagers spécifiques qui peuvent y circuler, comme les tramways et autres
transports en commun sur rail
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• de la présence de chantiers, autours desquels circulent des ouvriers, qui sont des
usagers vulnérables
• de la présence de tunnels, où l’arrêt et le stationnement sont interdits en dehors des
cas d’urgence
• de la présence de passages à niveau, qui font l’objet d’une présignalisation à 150
mètres, 100 mètres et à 50 mètres hors agglomération, ou à 50 mètres puis tous les 16
mètres en agglomération
I- Le partage de la rue
La chaussée est un espace de circulation public, le long duquel se déplace tout un patchwork
d’usagers, qui n’ont pas toujours les mêmes besoins en matière :
• d’espace de circulation, comme pour les véhicules encombrants, qui ont besoin de
beaucoup de place pour manœuvrer
• de priorité, pour les véhicules d’intervention notamment, qui sont prioritaires ou
bénéficient de facilités de traversée lorsqu’ils sont en mission
• de sécurité, comme les intervalles latéraux à respecter à côté d’un cycliste
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Des aménagements de la voirie ont donc été créés et mis en place, principalement dans les
agglomérations, afin de permettre un partage équitable de l’espace dédié à la circulation.
Les automobilistes sont souvent amenés à circuler au volant d’une voiture transportant un
chargement lourd et/ou volumineux. Ils devront donc connaître précisément quelles sont les
directives du Code de la route relatives :
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V- Les spécificités des autres usagers de la route
Chaque catégorie d’usagers de la route étant différente des autres, il est nécessaire pour les
futurs automobilistes de connaître les différentes règles à observer lorsqu’ils croisent d’autres
catégories d'usagers, que ce soit :
• des piétons, à qui les automobilistes doivent laisser la priorité s’ils souhaitent traverser
une rue
• des cyclistes, qui bénéficient d’aménagements spécifiques comme des sas pour vélos
et des bandes / pistes cyclables
• des deux-roues motorisés, qui peuvent surprendre les automobilistes en se faufilant
entre les files de voitures
• des véhicules d’intervention, qui sont équipés d’un gyrophare bleu et d’un signal
sonore, qu’ils actionnent lorsqu’ils sont en mission
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• des véhicules lourds, qui sont très difficiles à doubler pour les automobilistes, qui
doivent faire preuve de prudence lorsqu’ils réalisent cette manœuvre
• des transports en commun, qui peuvent bénéficier de voies de circulation spécifiques
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Parmi les documents facultatifs dans le cadre de la conduite, on retrouve :
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A- L’entretien et le dépannage des automobiles
Les automobilistes ne doivent pas seulement savoir comment fonctionne leur voiture, mais ils
doivent aussi être capables d’entretenir correctement leur automobile :
Lorsqu’ils circulent au volant d’une automobile, les usagers ne doivent pas négliger la
protection du véhicule lui-même. En effet, c’est l'automobile qui sera la première impactée en
cas d’accident de la circulation, mais c’est aussi elle qui devra protéger au maximum les
passagers. C’est pour cette raison que de nombreux efforts ont été mis en oeuvre afin
d’équiper les automobiles de certaines technologies comme :
• les aides au freinage d’urgence, comme l’ABS et l’AFU, qui doit interpréter
l’urgence du besoin de freiner en fonction de l’action de l'automobiliste sur la pédale
de frein
• l’aide à la tenue de route, comme l’ESP, qui permet de corriger automatiquement la
trajectoire de la voiture dans un virage
• d’autres aides à la conduite généralement axées sur les technologies de confort,
comme les GPS, ...
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IX- Faire le choix de l’écomobilité
Le terme écomobilité regroupe l’ensemble des modes de transport écologiques permettant
d’éviter au maximum de prendre leur voiture afin de réduire les émissions polluantes et
l’encombrement des différents espaces de circulation. Il s’agit ainsi de privilégier au
maximum, pour les petites distances :
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Devenir des éco-conducteurs
Enfin, réduire son impact écologique lorsque l’on conduit une automobile peut aussi venir du
fait d’adopter le réflexe de l’éco-conduite, en adoptant un style de conduite plus souple, en
anticipant autant que possible les changements dans l’environnement de conduite (maintien
des intervalles de sécurité, etc …), mais toujours dans le respect du Code de la route et de la
configuration des voies de circulation.
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