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COMMUNICATION
AVANT PROPOS
o Définition du métier
« Le titulaire du BTS Communication conçoit et met en œuvre des opérations de communication :
publicitaires, évènementielles, relationnelles dans le cadre de campagnes commerciales,
institutionnelles, sociales ou publiques » Source : référentiel officiel académique
=> Activité principale : produire et commercialiser des solutions de communication
o 3 fonctions :
Fonction 1 (F1) : Mise en œuvre et suivi des projets de communication
Fonction 2 (F2) : Conseil et relation annonceur
Fonction 3 (F3) : Veille opérationnelle
1. Analyse de la commande
2. Construction de la proposition
Analyse du contexte de l’annonceur
Préparation de la négociation
4. Suivi de la relation
Évaluation de la satisfaction
Entretien de la relation
8. L’argumentation d’achat
9. La finalisation de l’accord
Pour augmenter son chiffre d’affaires, une agence ou une régie à 2 solutions :
Vendre plus et/ou mieux
• Contact régulier
• Actions de fidélisation
En quoi consiste-t-il ?
Définir des objectifs de prospection
RENDEZ-VOUS
QUALIFICATION
VENTE
Recherche web
Être efficace
Historique de la relation : date des différents contacts, action passées et à venir etc…
📱💻 Prospection
📊📈 Présentation
🖌🤝 Vente ou accord commercial
a. Les outils de prospection
Comment entrer en contact avec le client potentiel ? Souvent plusieurs techniques à combiner.
La base de données
3 solutions : louer, acheter ou la constituer soit même ( attention CNIL)
Le contact direct
• Démarchage terrain, porte à porte ???? PAS ADAPTÉ
• Salons pro
• Réseaux pro : adhérer à des assos : ex : clubs de dirigeants, asso de développement éco.
• Fax-mailing
DDB ne fait pas de flyers pour promouvoir ses services !
• SMS
• Publipostage collectif
• Prospection téléphonique
a. Les outils de prospection
Attirer l’attention du prospect : accroche en haut de page : question, présentation d’un avantage,
affirmation …
I
Eveiller l’ ntérêt : parler directement au prospect en exposant : ses problématiques, ses besoins, ses
attentes, les situations rencontrées …
Susciter le D
ésir en présentant l’offre et ses avantages => méthode SONCAS ( Sécurité, Orgueil,
Nouveauté, Confort, Argent et Sympathie)
A
Pousser à l’ ction en facilitant la démarche de l’annonceur => indiquer clairement modalités pour
bénéficier de l’offre, mettre lisiblement les coordonnées pour être contacté, ajouter éventuellement un
accélérateur (cadeau, remise, …) pour accélérer la prise de décision.
a. Les outils de prospection
L’évènementiel et les relations publiques :
• Petits déjeuners, conférences sur des thèmes en lien avec prospects visés
Les médias : insertion publicitaire institutionnelle dans des magazines Professionnels lus par
ses prospects ou rubrique éco de grands quotidiens
La prospection passive : c’est le prospect qui vient à vous !
L’expression «agence de communication ou de publicité » veut tout dire et rien dire, c’est une
expression « fourre-tout ».
Les outils de présentation servent donc à :
-Montrer les savoir-faire de l’agence
-Expliciter leur expertise, leurs expériences, leurs références (book)
-Rassurer l’annonceur sur son sérieux
-Montrer en quoi ils peuvent être force de proposition pour l’annonceur
Exemple : entreprise FERRERO : pour les fêtes de Noël, le département Recherche & Développement (R&D) souhaite lancer un
nouveau produit.
Pour lancer ce produit il va avoir besoin d’un plan de communication media et d’un plan de communication pour ses points de
vente.
Le besoin du département R&D remonte alors à la direction marketing & communication qui va lancer son appel d’offres soit
auprès de prestataires habituels soit auprès de nouveaux prestataires. Pour identifier ces derniers il pourra faire appel au
service achat.
F2 - S1#3 : Les fondamentaux du marketing
2. L’identification des besoins : qui au sein de l’entreprise identifie les besoins & y répond ?
• Le rôle de l’acheteur : doit avoir une vision globale des objectifs de l’entreprise et doit pouvoir répondre
aux attentes spécifiques de chaque départements : commercial, marketing et communication. Veille,
recherche de fournisseurs, négociation…
• Ses sources d’information : il n’existe pas de BDD exhaustive de fournisseurs, internet permet d’en trouver
mais aussi les journaux professionnels et spécialisés (lettres d’informations, annuaires, catalogues,
plaquettes) et les évènements professionnels : salons, foires, expositions …
• Les besoins : ils sont aussi variés qu’il existe de départements et de sujets au sein de l’entreprise
F2 - S1#3 : Les fondamentaux du marketing
3. Les principales typologies d’acteurs intervenant dans l’achat
• Les prescripteurs :
• Influenceur : personne interne ou externe qui va promouvoir de manière positive au sein de
l’entreprise les services ou un produit proposé par l’agence de communication ou l’agence media
• Gatekeeper : prescripteur défavorable souvent technique qui va mettre en place des contraintes qui de
fait vont écarter certains prestataires
• Les utilisateurs : son poids dépend de son statut et de sa place hiérarchique dans l’entreprise. Par exemple,
en agroalimentaire le directeur marketing a plus de poids que le directeur de la communication.
• Les acheteurs : procèdent techniquement à l’achat mais par leur veille peuvent être source de proposition
• Les décideurs : en fonction du niveau stratégique de la prestation choisie, la décision sera individuelle ou
collégiale, sera prise au plus haut niveau de l’entreprise ou au sein d’un service.
4. La nécessité d’une bonne gestion de la relation clients
Le process de décision au sein de l’entreprise peut être complexe car passe par beaucoup d’étapes. Il faut donc
dans son approche commerciale bien connaître qui décide et quelles sont les principales motivations des
différents interlocuteurs.
Nouveau avec une ambition d’évolution ou proche de la retraite et l’envie de « finir tranquille » ?
F2 - S1#3 : Les fondamentaux du marketing
B. Le Marché
Une entreprise est toujours sur un marché qui rassemble l’offre et de la demande. Elle offre des produits et/ou
services à des consommateurs qui les demandent.
Pour comprendre la demande de l’annonceur et ses besoins en communication, il faut toujours faire une étude de
marché pour :
- Détecter les besoins des clients
- Identifier les concurrents et leurs actions
- Dégager une problématique de communication
Cette étude de marché permet d’effectuer un SWOT véritable tableau des forces et faiblesses de l’annonceur, et
permet de donner des bases solides au projet de communication.
F2 - S1#3 : Les fondamentaux du marketing
1. Étudier le marché sur lequel se trouve l’annonceur
Un marché est toujours constitué de 3 composantes : l’offre, la demande et l’environnement
• Exemple : le marché de la communication :
• L’offre : les agences de communication, de publicité, et tous les prestataires qui contribuent aux projets de
communication
• La demande : les annonceurs. Très nombreux et variés : de la PME à la multinationale, en passant par les
organismes publics, c’est l’ensemble du tissu marchand et non marchand de l’économie française :
industrie, distribution, services, collectivités locales, associations ….
• L’environnement : plusieurs dimensions
o Juridique : lois, règles, et autorégulation que s’imposent les acteurs de la communication
o Écologique : exemple le green washing est INTERDIT : procédé de marketinf ou de RP utilisé par une
entreprise ou administration pour se donner une image trompeuse de responsabilité écologique. Ils
dépensent plus d’argent en campagne de pub pour le dire, que d’argent pour le faire réellement.
o Économique : plus on est en crise moins on communique, ce qui est une erreur
o Socioculturel : ex : enquêtes comportement des consommateurs
F2 - S1#3 : Les fondamentaux du marketing
2. Détecter les besoins des clients
L’analyse du marché permet de détecter les besoins du clients et d’identifier les concurrents.
• Connaître le marché permet :
• D’anticiper de nouvelles tendances
• De s’adapter et de mieux répondre aux besoins des clients et des prospects
• De faire mieux que la concurrence
L’étude de marché va permettre de concevoir, communiquer et distribuer l’offre. Pour collecter et organiser les
informations obtenues sur le marché, l’entreprise met en place le SIM : Système d’Information Marketing.
Propositions concurrentielles
F2 - S1#3 : Les fondamentaux du marketing
3. Réunir les conditions d’existence d’un marché
Pour qu’un marché existe il faut :
Marché de
Marché de
ses NCR NCA
l’agence
concurrents
La stratégie indifférenciée : justifiée si le marché homogène et qu’il y a peu de différence entre les
segments. L’agence propose alors un seul type de prestation à l’ensemble des segments. On dit qu’elle
utilise le même « mix » de communication. Ce type de stratégie est notamment utilisé par les agences de
presse.
La stratégie différentiée : chaque segment est doté d’une spécificité qui lui est propre. L’agence propose
alors à chaque prospect ou client une solution de communication adaptée et unique. C’est souvent ce type
de stratégie qui est proposé par les agences de communication généralistes. Un mix spécifique par
segment abordé.
La stratégie concentrée : un seul mix utilisé puisqu’un seul segment de marché traité.
Exercice d’application
• Une jeune agence conseil en communication souhaite développer son portefeuille annonceurs sur le marché agro-
alimentaire dédié aux enfants.
1. Étudiez la structure de ce marché en le segmentant en plusieurs groupes
2. Quels sont les critères que vous utilisez pour effectuer cette segmentation
F2 - S1#3 : Les fondamentaux du marketing
D. La concurrence
L’entreprise pour maitriser son marché, doit avoir une bonne connaissance des acteurs de ce marché et connaître
les différents niveaux de relations qu’elle entretient avec eux et qui existent entre eux.
1. Définition
« La concurrence est la situation dans laquelle se trouve une entreprise par rapport à une ou plusieurs autres
entreprises qui rivalisent avec elles en offrant un produit ou un service au moins équivalent. »
Une fois les principaux concurrents identifiés, l’entreprise analyse leurs caractéristiques en s’intéressant à :
- leurs stratégies
- leurs objectifs
- leurs forces
- leurs faiblesses
L’analyse de la concurrence est un préalable à toute élaboration de stratégie. L’analyse doit être large pour
permettre à l’entreprise de se positionner vis-à-vis de ses concurrents.
Plusieurs critères à passer au crible : taille de l’entreprise, part de marché, positionnement, valeurs …
F2 - S1#3 : Les fondamentaux du marketing
2. Concurrence directe et indirecte
Concurrence directe : ensemble des entreprises proposant un service ou produit identique à l’entreprise
étudiée. La concurrence directe s’entend sur le marché principal de l’entreprise.
Concurrence indirecte : ensemble des entreprises proposant un service ou produit différent de ceux
proposés par l’entreprise étudiée mais répondant aux mêmes besoins. La concurrence indirecte est sur le
marché environnant.
Après avoir lu les trois articles, vous mettez en évidence la notion de concurrence (ici entre territoires) en présentant les
points communs et les différences. Vous vous placerez du point de vue d’une agence de communication qui souhaite
prospecter ces deux régions.
F2 - S1#3 : Les fondamentaux du marketing
E. Le plan de marchéage
Dans le cadre de la gestion de son portefeuille annonceurs, l’agence de communication comme tout autre
prestataire de communication doit, comme n’importe quelle entreprise, faire son plan de marchéage.
Le plan de marchéage, ou mix marketing est composé des 4P :
Product (produit)
Price (prix)
Promotion (communication)
Place (distribution)
1. Le produit
Le produit pour une agence de communication … est un service dans la majorité des cas ! Elle vend de
l’intelligence, de la créativité, des idées, des conseils, et un savoir faire.
Chaque agence adapte ses conseils et services à la problématique et aux spécificités de l’annonceur.
Seuls des prestataires du marché de la communication (ex : entreprises objets pub ou encore afficheurs )
proposent une gamme précise de produits.
Exemple : agence Imaginactif
Exemple : agence Imaginactif
Exemple : agence Imaginactif
Exemple : agence Imaginactif
Exemple : agence Imaginactif
Exemple : agence Imaginactif
Exemple : agence Imaginactif
Exemple : agence Imaginactif
F2 - S1#3 : Les fondamentaux du marketing
2. Le prix
2 cas de figure :
- offre commerciale « sur mesure » vis-à-vis de la
demande du prospect ou client
Elle doit donc définir son positionnement, son ton, son message institutionnel.
4. La distribution
Il n’y a pas de circuit de distribution sauf produits spécifiques ex: goodies
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
A. Analyse du portefeuille annonceurs
B. Les cibles prospects
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
A. Analyse du portefeuille annonceurs
L’analyse du portefeuille annonceurs permet à une agence ou une régie
pub d’optimiser ses relations commerciales que ce soit pour de la
conquête ou de la fidélisation.
1. Les principaux critères de segmentation
Le principe de la segmentation est de constituer au sein du portefeuille annonceurs des sous-groupes homogènes
et distincts. Ceux sont ces sous-groupes qui permettront de déterminer les cibles.
La segmentation est donc une méthode d’organisation, de rangement, de classement. Plus on a de clients, plus
cette organisation est nécessaire.
Le besoin de segmentation du portefeuille clients/prospects répond à une démarche commerciale pour mieux
organiser l’agence, revoir son positionnement, modifier ou adapter ses outils de vente : mieux se connaître pour
mieux se vendre et pour mieux déterminer ses cibles de prospection.
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
Principaux critères :
Le secteur d’activité : en fonction du code APE (Activité Principale Exercée) attribué par l’INSEE à chaque
entreprise, l’agence peut se trouver « cantonnée » à un seul secteur et n’avoir le droit de prospecter que dans
celui-ci (ex: agence conseil en communication santé).
La taille : elle s’exprime selon deux critères : chiffre d’affaires et l’effectif. En général, on part du principe que
chaque salarié d’une entreprise de service génère entre 150K€ et 200K€ de CA.
La situation géographique : se concentrer sur une zone non encore exploitée ou limiter les déplacements pour
optimiser le temps et les coûts.
Le statut : le statut et la taille de l’entreprise sont assez assimilables. Les grandes agences cherchent des grands
annonceurs, des petites agences des plus petits annonceurs…
Les méthodes d’achat : centralisée (TPE : le patron prend la décision, grands comptes : service achat) ou
décentralisée (au sein d’un sous service) assez compliqué administrativement. Il est important de savoir qui
achète, qui est le bon interlocuteur.
Les caractéristiques individuelles des interlocuteurs : âge, fonction, ancienneté, statut, habitudes, freins et
motivations … le représentant de l’entreprise est souvent plus important dans la relation que l’entreprise elle –
même.
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
1. Les principales méthodes de segmentation
Diagramme de Pareto : histogramme particulier, moyen simple pour classer les phénomènes par ordre
d’importance. C’est un outil efficace de prise de décision.
Le diagramme de Pareto est très populaire car très souvent la loi des 20/80 se vérifie : 20% des causes produisent
80% des effets. Il faut travailler sur les 20% pour influencer le phénomène.
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
2. Les principales méthodes de segmentation
La méthode ABC :
Reprenant le principe du diagramme de Pareto, la méthode ABC propose de distinguer 3 classes :
Classe A : items accumulant 80% de l’effet observé
Classe B : items accumulant 15% suivants
Classe C : items accumulant 5% restants
Tél que le diagramme de Pareto ne sert à rien car il ne peut pas être interprété, les catégories étant
trop vastes et pas assez détaillées
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
• Exercice Egide - corrigé
Les clients à fidéliser sont donc les stars et les réguliers : si l’on perd 1 client STAR cela équivaut à perdre 5 clients réguliers.
Il faut donc fidéliser les clients réguliers et augmenter leur nombre pour pallier à une perte éventuelle d’un client STAR.
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
• Exercice Egide - corrigé
Si l’on incorpore des données CA dans chaque groupe comme suit, le diagramme de Pareto est alors faisable et analysable :
XX% : 7,26 %
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
• Exercice Egide - corrigé
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
B. Les cibles prospects
Le portefeuille annonceurs doit être en permanence surveillé pour éviter
son effritement. Recruter de nouveaux annonceurs doit être un objectif
permanent. Quelle stratégie pour choisir ses cibles prospect ?
Stratégie sélective : seule une partie de la cible marketing de l’agence est visée. Le directeur commercial
fait des choix en fonction du CA du prospect, sa localisation géographique, son budget de
communication, les moyens de communication utilisés habituellement, … stratégie moins coûteuse,
menée par des commerciaux confirmés.
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
2. Stratégie fondée sur le risque
Quand on a peu de budget de prospection, recruter un prospect s’apparente à un « pari » que l’on souhaite plus
ou moins risqué.
Stratégie conformiste : viser des prospects conventionnels et classiques vis-à-vis des clients existants. Les
prospects correspondent à des annonceurs dont les caractéristiques sont maitrisées par l’agence tant sur
le plan du CA que du secteur d’activité ou des plans de communication antérieurs. Stratégie peu risquée
mais assez coûteuse car ne concerne qu’un pan des compétence de l’agence.
Stratégie spéculative : c’est un vrai « pari », les prospects visés sont nouveaux et pointus donc différents
des annonceurs du portefeuille actuel. Stratégie risquée car elle peut échouer, mais moins coûteuse car
moins étendue : quelques dirigeants d’entreprises contrairement à l’ensemble des décideurs évidents.
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
3. Stratégie fondée sur le nombre de relais
Stratégie directe : pas d’intermédiaire, l’agence s’adresse aux annonceurs visés sans relais ni détours
Stratégie indirecte : un prestataire de l’agence devient intermédiaire dans la prise de contact avec
l’annonceur : un photographe partenaire de l’agence, qui en parallèle fait des shooting pour une marque,
peut promouvoir l’agence auprès de la marque. Le prestataire devient prescripteur. Stratégie très peu
coûteuse !
Stratégie différenciée : elle vise les annonceurs qui sont en adéquation avec sa spécialisation
F2 - S1#4 : La gestion du portefeuille client
• Exercice Egide (suite)
F2 - S1#5 : Le plan de prospection
Le plan de prospection fixe les objectifs de prospection et organise la
mise en œuvre des moyens. Le but est d’augmenter l’efficacité du
commercial
A. Le plan de prospection
B. Le suivi de prospection
C. Les outils d’évaluation
F2 - S1#5 : Le plan de prospection
A. Le plan de prospection
F2 - S1#5 : Le plan de prospection
B. Le suivi de prospection
SPANCO
C’est un outil de gestion de la prospection qui permet un suivi par étape du cycle des affaires en cours. Le
commercial peut ainsi avoir une vision claire de l’état de son portefeuille de prospects et de son activité
commerciale. Méthode mise au point par la société XÉROX
F2 - S1#5 : Le plan de prospection
B. Le suivi de prospection : méthode SPANCO
Les dates permettent de calculer le cycle de prospection moyen (=durée entre le premier contact et la
signature).
On peut aussi en analysant le tableau calculer les chances de succès (taux de transformation des prospects) et
on dispose d’un outils pour analyser les risques (pas assez de prospection ?)
F2 - S1#5 : Le plan de prospection
C. Les outils d’évaluation
Tableau de bord : instrument de mesure de performance qui permet d’analyser les résultats obtenus par la
prospection. Ex: BDD de prospection avec 300 contacts, comparer le budget prévisionnel avec le budget réel, les
nouveaux clients sont ils rentables ?
F2 - S1#5 : Le plan de prospection
C. Les outils d’évaluation
Le coût d’acquisition du client ne doit pas être supérieur à la marge sinon la prospection n’est pas rentable.
Taux de qualification du fichier : (fichier prospects / fichier suspects) x 100 = (700/1000) x 100 = 70%
Taux de visite : (prospects intéressés / fichiers prospects) x 100 = (150/700) x 100 = 21%
Taux de proposition : (prospects chauds / prospects intéressés) x 100 = (60 /150) x 100 = 40%
Taux de transformation : (clients/prospects chauds) x 100 = (15/60) x100 = 25%
F2 - S1#5 : Le plan de prospection
• Exercice 2 (feuille exercice donnée) : vous êtes chargé de rédiger un mailing pour inviter des prospects à une réunion
d’information portant sur l’utilisation de nouvelles technologies dans la communication et la présentation de nouveaux
services. Calculez le coût de votre mailing.
Pour calculer le coût d’impression : nbr d’exemplaires x coût unitaire = 700 x 1,5€ = 1 050€
Pour calculer le coût de la mise sous pli : nbr d’exemplaires x (coût enveloppe unitaire + coût timbre unitaire) = 700 x (0,20 +
1,43 €) = 700 x 1,63 = 1 141 €
• Sourire au téléphone
• Articuler et parler à un rythme normal
• S’exprimer avec assurance et parler au présent (temps de l’action), jamais au conditionnel.
• Quand un prospect demande de rappeler plus tard et donne un délai, anticiper le rappel : il vaut mieux
rappeler trop tôt que trop tard.
• Prévoir des pauses entre les appels car le phoning demande beaucoup de concentration et d’énergie
• Relancer tous les 3 mois après le refus d’un prospect.
F2 - S1#6 : Les composantes de la prise de rdv
Traiter les objections du prospect
Très souvent, l’objection est non fondée et non sincère. Le prospect utilise un prétexte pour se débarrasser du
commercial sans même l’avoir écouté, c’est l’objection appelée « fausse barbe ».
Le commercial peut utiliser la technique de l’appui pour rebondir sur l’objection et demander un rendez-vous.
« Je n’ai pas le temps » => c’est pourquoi je vous propose un rdv de courte durée
« j’ai déjà un fournisseur » => c’est justement l’occasion de comparer
Un prospect émet en général une ou deux objections avant d’accepter un rendez-vous : il faut PERSÉVÉRER !
ATTENTION : ne pas aller jusqu’à agacer l’interlocuteur, au bout de deux objections, demander une date de
rappel : « Quand puis-je vous rappeler pour reprendre contact ? »
Lorsque l’interlocuteur a ne serait ce qu’une infime chance de devenir un client, il est inutile de lui arracher un
rendez-vous, il faut être patient !
C’est compliqué d’obtenir des rendez-vous, cela demande du temps, de la patience et coûte cher à l’entreprise.
Pour que les efforts fournis soient rentables, il faut bien préparer son rdv pour mettre toutes les chances de son
côté.
Un rdv non préparé est un rdv inutile. Donner de soi une image professionnelle et fiable passe par une
préparation minutieuse de l’entretien :
Þ Se renseigner et rédiger une fiche avec les informations récoltées sur le prospect ( marché, produits, CA, …)
Þ Préparer et adapter ses outils de présentation (book, diaporama…)
Þ Prévoir de quoi prendre des notes, un agenda, une calculatrice, vérifier l’adresse !
F2 - S1#6 : Les composantes de la prise de rdv
Installer une relation commerciale
La confiance est la base des échanges commerciaux. Le commercial doit inspirer la confiance dès le début de la
rencontre.
Il doit être : ponctuel, poli, correctement habillé, souriant, éteindre son portable et reste à distance adéquate du
prospect.
Un mauvais premier contact peut gâcher tout le rdv, les premières secondes sont primordiales.
Vous n’avez qu’une seule chance pour faire bonne impression, pensez à la règle des 4 x 20 :
- Les 20 premiers pas : le prospect voit arriver le commercial, il juge sa tenue, sa démarche et son dynamisme
- Les 20 cm du visage : le prospect voit le sourire (aisance, sympathie) et le regard du commercial (franchise,
assurance)
- Les 20 premiers mots : le commercial échanges quelques amabilités avec le prospect (bonjour, merci de me
recevoir, …), se présente puis présente son agence. Il crée un bon climat en utilisant un vocabulaire positif et
professionnel.
- Les 20 secondes que dure cette prise de contact conditionnent la suite de l’entretien, chaque détail compte.
F2 - S1#6 : Les composantes de la prise de rdv
Présenter l’offre de l’entreprise
Le commercial s’appuie sur des supports de qualité. Il présente son savoir-faire à travers son book, sa plaquette,
un powerpoint, une vidéo. La présence de fautes d’orthographe sur ces outils est rédhibitoire !
La carte de visite se donne toujours en début d’entretien, elle véhicule la charte graphique de l’agence.
Par échange de bon procédé, le prospect donnera la sienne, c’est l’occasion de vérifier sa fonction et d’en déduire
son potentiel de décision.
F2 - S1#6 : Les composantes de la prise de rdv
Identifier le potentiel du contact
Le commercial prépare un plan de découverte pour l’aider à cerner les besoins et les attentes du prospect.
Ce plan de découverte se présente sous forme d’entonnoir on commence par des questions d’ordre général
concernant le prospect pour arriver aux questions plus sensibles concernant ses attentes.
Attention : ce n’est pas un interrogatoire ! Les réponses doivent s’obtenir dans le cadre d’un dialogue où l’écoute
active du commercial doit encourager le prospect à donner des informations.
Les réponses doivent être notées, et font pas la suite l’objet d’un document synthétique qui permettra de guider
les créatifs.
F2 - S1#6 : Les composantes de la prise de rdv
• Exercice 1 : Votre agence spécialisée dans la stratégie digitale a développé un nouveau processus de référencement
destiné à augmenter la visibilité des sites internet. Rédigez un guide d’entretien téléphonique, sous forme de tableau, dont
l’objectif est de prendre rendez-vous avec des directeurs de communication de grandes marques afin de pouvoir présenter
votre solution.
L’offre commerciale d’un IMPRIMEUR prend la forme d’un devis détaillé qui reprend toutes les demandes et
spécificités techniques de l’impression souhaitée. Si le client accepte cette proposition, le devis est renvoyé avec la
notion « bon pour accord ».
Lorsque les sommes en jeu sont importantes, l’offre commerciale est alors accompagnée d’un CONTRAT qui définit
les produits et des services de manière très détaillée. C’est le cas des offres commerciales évènementielles en
général.
C’est une situation théorique, l’objectif d’un prestataire n’est jamais de ne faire aucun bénéfice.
L’utilisation de cette méthode de fixation de prix permet de définir la quantité ou le prix en dessous duquel il n’est
acceptable de vendre une produit ou un service. Très utilisé par les imprimeurs, les vendeurs de goodies ou
d’espaces pub.
Coût total = total des charges fixes + total des charges variables
Seuil de rentabilité = CA critique = Total charges fixes / taux de marge sur coût variable
Taux de marge sur coût variable = % des charges variables dans le CA
=>Marge sur Charges variables / Chiffre d’affaires = (CA – Charges variables) / CA
F2 - S1#7 : L’offre commerciale => Fixation du prix
Exemple : un prestataire vend des stylos publicitaires
• Prix de vente unitaire = 10 € HT
• Charges fixes totales liées à ce stylo = 1 200 € HT
• Charges variables pour un stylo = 4 € HT
Cela signifie que le prestataire fera des bénéfices à partir de 2 000 € de CA,
autrement dit en nombre de stylos : 2000 €/10€ = 200 stylos.
Pour cette méthode, il fait s’informer sur les tarifs des concurrents, sur leurs pratiques de réduction, en fait sur
leurs stratégies commerciales. Le prestataire fait alors de la veille concurrentielle (pas évident).
Après avoir recueillies les données des concurrents, il calcule le prix moyen des concurrents, et décide alors :
o Stratégie d’alignement : le prestataire fait le même prix que le prix moyen des concurrents, il est alors au
prix du marché et il est compétitif
o Stratégie d’écrémage : il applique une majoration au prix moyen des concurrents pour conserver une
meilleure marge bénéficiaire. Il doit alors justifier son prix par rapport aux « plus » de sa proposition.
o Stratégie de pénétration : le prestataire fixe son prix en dessous du prix moyen des concurrents pour
augmenter ses chances de recruter un prospect ou pour fidéliser un client. L’objectif est alors d’étoffer son
portefeuille client ou de piquer des clients aux concurrents.
F2 - S1#7 : L’offre commerciale => Fixation du prix
D. L’analyse du secteur de la communication
Les caractéristiques du secteur de la communication, comme la saisonnalité de la vente d’espaces publicitaires
ou de solution de communication, peuvent influer sur la fixation des prix. Plusieurs notions sont importantes :
AUDIENCE : nombre de personnes exposées à un média. On parle de lecteurs pour la presse, d’auditeurs pour la
radio ou de téléspectateurs pour la télévision.
Plus l’audience est élevée, plus la régie publicitaire peut augmenter son prix. Ex : les élections présidentielles
pour la presse ou les finales des grands évènements sportifs sont des aubaines pour les régies qui augmentent
très largement leurs prix.
MARONNIERS : les temps forts d’une année civile : Noël, Pâques, la Saint Valentin, la Fête des Mères etc … À ces
périodes les annonceurs sont nombreux à avoir des besoins de communication … les prix augmentent aussi !
OFFRES DE BOUCLAGE : les pages de presse non vendues le jour du départ en impression ou les spots TV ou
radio non vendus le jour de diffusion sont irrémédiablement perdus pour le support. Des offres de bouclages
sont alors proposées pour limiter les pertes ….
F2 - S1#7 : L’offre commerciale => Fixation du prix
Une entreprise vend un produit, un sac publicitaire en cuir :
Prix de vente unitaire : 11,8 € HT
Coût de revient variable : 7,2 € HT
Charges fixes : 14 800 € HT pour 5000 produits vendus au maximum
1/ Quel est le coût total de revient pour vendre les 5 000 produits ?
2/ Quel est le bénéfice réalisé par l’entreprise lorsqu’elle vend 3 000, 4 000 et 5 000 produits ?
3/ L’entreprise décide de mettre en place une campagne de communication supplémentaire pour augmenter ses ventes au-
delà de 5 000 produits, car elle pense que le marché n’est pas saturé. Combien doit-elle vendre de produits en plus des 5 000
produits pour couvrir une campagne de communication de 8 000 €, sans diminuer ni augmenter le bénéfice trouvé en
question 2 avec la vente des 5 000 produits ?
F2 - S1#7 : L’offre commerciale => Fixation du prix
Corrigé :
1/ Quel est le coût total de revient pour vendre les 5 000 produits ?
(7,2 x 5 000) + 14 800 = 50 800 € HT
2/ Quel est le bénéfice réalisé par l’entreprise lorsqu’elle vend 3 000, 4 000 et 5 000 produits ?
Bénéfice = Chiffres d’affaires – Coût de revient
Pour 3 000 ex : (3 000 x 11,8) – ((7,2 x 3 000) + 14 800) = 35 400 – 36 400 = - 1 000 € HT de déficit !
Pour 4 000 ex : (4 000 x 11,8) – ((7,2 x 4 000) + 14 800) = 47 200 – 43 600 = + 3 600 € HT de bénéfice !
Pour 5 000 ex : (5 000 x 11,8) – ((7,2 x 5 000) + 14 800) = 59 000 – 50 800 = + 8 200 € HT de bénéfice !
F2 - S1#7 : L’offre commerciale => Fixation du prix
3/ L’entreprise décide de mettre en place une campagne de communication supplémentaire pour augmenter ses ventes au-
delà de 5 000 produits, car elle pense que le marché n’est pas saturé. Combien doit-elle vendre de produits en plus des 5
000 produits pour couvrir une campagne de communication de 8 000 €, sans diminuer ni augmenter le bénéfice trouvé en
question 2 avec la vente des 5 000 produits ?
Pour financer 8 000 € avec uniquement les bénéfices des stylos, combien faut il vendre de sylos ? 8 000 / 1,64 € = 4 878 stylos
Sans augmenter ni baisser le bénéfice réalisé avec les 5 000 stylos initiaux, il faut donc produire : 5000 + 4 878 = 9 878 stylos
pour financer cette campagne de communication !
F2 - S1#7 : L’offre commerciale => les réductions, la TVA
A. Les réductions
Réductions à caractère commercial : les plus utilisées dans le cadre de la relation commerciale : les 3 R
- Remise : accordée en fonction de la quantité achetée et le statut du client : prospect, client fidèle etc…
- Ristourne : sur un volume de commande, le grille des ristourne est présentée dès le départ
- Rabais : lié à la mauvaise qualité du produit ou service vendu. Rare en communication.
Le mécanisme de recouvrement de cet impôt par l’état est complexe : ceux sont les entreprises qui collectent la TVA pour
l’Etat auprès des consommateurs : les entreprises ne payent pas de TVA elles sont juste un intermédiaire dans la collecte
de l’impôt.
Les entreprises reversent à l’Etat la différence entre la TVA qu’elles ont dépensé et la TVA qu’elles ont collecté.
F2 - S1#7 : L’offre commerciale => les réductions, la TVA
Exemple : l’entreprise Delta vend à un de son client Varin 1 000 stylos publicitaires. Le prix de vente unitaire du stylo est de 10
€ HT, sachant qu’il a lui-même acheté ce stylo 6 € HT l’unité. Voici le calcul de TVA à reverser à l’Etat par Delta :
Achat au grossiste : 1 000 stylos à 6 € HT = 6 000 € HT. TVA qu’il paye sur cet achat : 6 000 € x 20% = 1 200 €
Il paye donc au grossiste 6 000 + 1 200 = 7 200 TTC dont 1 200 € de TVA déductible
Vente à l’entreprise Varin : 1 000 stylos à 10 € HT : 10 000 € HT. TVA qu’il encaisse sur cet achat : 10 000 € x 20 % = 2 000 €
Il facture donc au grossiste 10 000 + 2 000 = 12 000 € TTC dont 2 000 de TVA collectée
TVA à reverser par l’entreprise Delta à l’Etat : TVA collectée – TVA déductible = 2 000 - 1 200 = 800 €
Et sur le TTC c’est pareil : 12 000 € TTC – 7 200 € TTC – 800 € TTC = 4 000 € : la TVA n’a pas d’incidence sur le bénéfice.
F2 - S1#7 : L’offre commerciale => les réductions, la TVA
L’entreprise Bouly est spécialisée dans le cadeau d’entreprise. Elle fixe son prix de vente par la méthode du seuil de rentabilité. Le chef
d’entreprise vous demande de travailler sur le porte-clefs « Amérique ».
Prix d’achat unitaire : 1,20€ HT
Autres charges unitaires variables : 0,85 €
Charges fixes pour vendre de 0 à 10 000 porte clefs : 7 500 €
Afin de fixer votre prix de vente à votre client Paul Bert, vous avez estimé certains montants et obtenu quelques devis :
- Stratégie de communication et création de la maquette : 2 800 €, forfait qui se définit comme un coût interne à l’agence qui inclut les frais
de personnel.
- Shooting : 1 000 €
- Casting : 600 €, une journée 1 comédien
- Post Production (retouche photo) : 450 €
- Charges fixes de traitement d’un budget inférieur à 10 000 € : 400 €. Comprenant frais postaux, téléphone, photocopies, organisation d’un
brief etc…
- Maquette cromalin numérique : 30 € (épreuve de contrôle réalisée par l’imprimeur)
- Devis de l’imprimerie A : pour 5 000 ex : 570 €
- Devis de l’imprimerie B : pour 5 000 ex : 615 €
Taux de marge appliqué habituellement sur les achats 1,20. Taux de TVA applicable 20%.
1/ quel est de coût de revient de la commande Paul Bert ?
2/ quelle est la marge prévue sur ce budget ?
3/ quel est le prix de vente HT de votre prestation ?
4/ quel est le prix de vente TTC de votre prestation ?
5/ quelle est votre capacité de négociation avec Paul Bert ?
F2 - S1#8 : L’argumentaire de vente
Une fois que l’on a découvert le prospect & compris sa problématique vient le temps de l’argumentation qui doit répondre aux
besoins & attentes du prospect.
La qualité de l’argumentaire se mesure à la pertinence de ses arguments et non pas à leur quantité.
A. Argumentaire CAP/SONCASE
Pour être crédible, le commercial doit apporté une preuve pour chaque avantage annoncé.
F2 - S1#8 : L’argumentaire de vente => exemple
C A P
Caractéristique du service Avantage ou bénéfice pour le client Preuve apportée pour valider les avantages
S = Sécurité Notre offre inclut un processus de sécurité Vous êtes sûr du respect de la confidentialité des Nous utilisons ce processus avec tous nos
de validation en ligne données. clients, le précédé à été certifié AFNOR
Vous pouvez contrôler la qualité à chaque étape
O = Orgueil Nous pouvons entièrement personnaliser à Cela valorisera l’image de votre entreprise en interne Un questionnaire réalisé auprès de nos
vos couleurs l’intranet clients prouve qu’un intranet aux couleurs
de l’entreprise est plus fédérateur, il
augmente le sentiment d’appartenance
N = Nouveauté Cette application est déclinable sur Votre marque sera à la pointe de la technologie Toutes les marques de votre secteur
smartphone utilisent déjà cette application aux USA
C = Confort La navigation est intuitive Grâce à son ergonomie son utilisation est très simple La prise en main est très rapide
A = Argent Nous mutualisons ce service Cela vous permet de faire une économie substantielle Sans ce procédé ce serait plus élevé de 50%
comme le montre cette comparaison avec la
concurrence
S = Sympathie Nous avons choisi des couleurs jeunes et C’est beaucoup plus convivial Je vous ai apporté les derniers mood boards
dynamiques sur les couleurs qui séduisent les jeunes
consommateurs
E = Ecologie ou Environnement La solution 100% digitale est par définition Vous ne serez pas impacté par les différentes hausses Tous nos clients engagés dans une
éco-responsable : vous n’imprimerez plus tarifaires dans le monde de l’impression et ferez des démarche plus respectueuse de
les bons de commande économies d’encre et d’imprimantes l’environnement ont adoptée cette solution.
F2 - S1#8 : L’argumentaire de vente
B. Optimisation de l’argumentation
Attention : l’argumentaire CAP/SONCASE ne doit pas s’appliquer de manière systématique, c’est au commercial de l’adapter à la situation !
- Utiliser uniquement les arguments qui intéressent le client
- Toujours commencer par le meilleur argument, mais garder un argument fort pour la fin de la négociation
- Ne pas hésiter à répéter l’argument le plus intéressant
- Utiliser des supports visuels : graphique, schéma, maquette, rough, photographie, illustrations, video …
- Utiliser des exemples, s’appuyer sur ses références clients
- Faire participer le prospect : lui poser des question, le faire réagir, ou lui faire tester
C. La présentation du prix
On peut soit annoncer le prix global (€ HT) ou le présenter d’une autre manière permettant de mieux appréhender le montant de
l’investissement :
- L’addition : récapituler les différents postes du devis avant d’arriver au total
- La division : fractionner le prix en petites unités : coût pour mille, budget mensuel, prix unitaire
- Relativiser la dépense en comparant à un concurrent, un autre service ou un produit précédent
- Positionner l’offre comme une prestation haut de gamme : prix est justifié par la prestation supérieure en qualité
F2 - S1#8 : L’argumentaire de vente => application
1/ Attribuez aux objections du client les différentes techniques de réfutation suivantes utilisées par le vendeur : compensation, appui, reformulation,
transformation diversion et questionnement.
C A P
Caractéristique du service Avantage ou bénéfice pour le client Preuve apportée pour valider les avantages
S = Sécurité
O = Orgueil
N = Nouveauté
C = Confort
A = Argent
S = Sympathie
E = Ecologie ou Environnement
F2 - S1#9 : Les techniques de développement
des relations commerciales durables
Dans un secteur hyperconcurrentiel comme l’est celui de la communication, il faut tout mettre en œuvre pour que les relations
s’établissent sur le long terme et ainsi éviter que les clients partent vers une autre agence. Satisfaire et fidéliser un client coûte
moins cher que d’en conquérir un nouveau.
Parmi ces acteurs, les régies publicitaires sont peu visibles mais très actives pour vendre leurs espaces publicitaires aux annonceurs et à leurs
conseillers.
F2 - S1#10 : Les acteurs de la communication
Les régies publicitaires
Une régie publicitaire assure la commercialisation des espaces publicitaires d’un ou plusieurs supports presse, radio, télévision, cinéma,
affichage … Elle est en relation avec tous les acteurs du marché qui décident de l’achat d’espace pub. Chaque régie est très pointue sur son
marché qu’elle maitrise parfaitement.
Les critères qualitatifs sont difficilement mesurables car assez subjectifs et nécessitent une bonne connaissance du paysage de la presse en France.
1) donnez une définition de chaque critère qualitatif. Illustrez vos définitions par des exemples concrets et des titres de presse.
2) quelle est la fonction de ces critères qualitatifs dans le choix des supports de presse ?
F2 - S1#11 : La stratégie de communication
Lorsqu’une Agence de communication élabore une proposition commerciale pour un annonceur, elle doit d’abord effectuer une
analyse di agnostique du client ou prospect. Cela permet de comprendre la situation commerciale de l’annonceur de
manière objective. En moyenne, elle analyse 7 points qui peuvent être différents d’un annonceur à un autre.
Cette analyse permet de déterminer la problématique à résoudre par la communication, en résumant les difficultés de
l’annonceur en terme de communication.
F2 - S1#11 : La stratégie de communication
A. Le positionnement : le 1er pilier de la stratégie de communication
Le positionnement correspond à l’ensemble des valeurs choisies par l’annonceur pour différencier sa marque vis-à-vis de ses
concurrents aux yeux des consommateurs.
Le positionnement permet d’écrire la signature institutionnelle de l’annonceur : message présent dans toutes les actions de
communication de l’annonceur, la signature synthétise le positionnement.
Exemples :
Décathlon : à fond la forme
Renault : la vie, avec passion
Volkswagen : das auto
Danone : one planet, one health
BNP : la banque d’un monde qui change
Intermarché : tous unis contre la vie chère
F2 - S1#11 : La stratégie de communication
Les communicants utilisent souvent un mapping pour visualiser le positionnement :
F2 - S1#11 : La stratégie de communication
Com 1 – 24/02/23
F2 - S1#11 : La stratégie de communication
B. Les objectifs de communication
Une hiérarchie logique : pour atteinte certains objectifs marketing, l’annonceur et son agence fixent des objectifs de
communication de façon à répondre aux problématiques commerciales. La communication doit permettre de réussir la stratégie
marketing : ex : politique de prix ou la distribution.
Exemple : réussir le lancement d’un nouveau produit = viser des objectifs de notoriété et e comportement d’achat
La formulation des objectifs de communication : un objectif de communication doit préciser de manière détaillée le but à
atteindre pour chaque cible de communication en fixant les deux paramètres suivants :
La quantification : ce qui doit changer si l’objectif est atteint
Le délai : temps nécessaire pour atteindre l’objectif visé
Exemple pour « faire connaître » : augmenter de 30% (quantification) le taux de notoriété assistée de la marque Alpha auprès des
femmes de plus de 35 ans (intention poursuivie) durant les 6 prochains mois (délai).
Com 2 – 17/02/23
F2 - S1#11 : La stratégie de communication
C. Les cibles de communication
Les cibles marketing : acheteurs et/ou consommateurs susceptibles d’acheter la marque les produits proposés par l’annonceur,
en fonction de leurs caractéristiques objectives. Cette cible s’impose à l’annonceur dès qu’il définit son produit. Mais
l’annonceur peut faire évoluer sa cible marketing en adaptant les caractéristiques de ses produits pour atteinte la cible
réellement souhaitée.
La relation entre la cible marketing et les cibles de communication : en choisissant ses cibles de communication, l’annonceur et
son agence prennent une décision stratégique. Ces choix se basent sur plusieurs paramètres : budget de communication, cycle
de vie du produit, taux de notoriété de la marque …
Les caractéristiques des cibles : il faut caractériser de la manière la plus précise possible les 2 niveaux de cibles pour permettre
aux créatifs, et aux rédacteurs des messages d’affiner leurs propositions. Au-delà des caractéristiques psychosociologiques qu’il
peut être nécessaire d’utiliser, les 10 critères sociaux, démographiques et géographiques suivants doivent être précisés :
o Sexe : homme ou femme ou transgenre
o Tranches d’âges : moins de 15, 15-24 ans, 25-34 ans, 35-44 ans, 55-64 ans, 65 ans et +
o Composition du ménage : nbr d’individus présents au domicile
o Nombre d’enfants : nbr d’individus de moins de 15 ans
o Tranche de revenus du ménage : A » ménages aisés », B » ménages moyens élevés », C « ménages moyens faibles »,
D « ménages modestes »
o PCS : professions et catégories sociales (INSEE)
o Niveau d’urbanisation du lieu d’habitation du ménage : urbain, rurbain, rural
o Types de logement du ménage : maison individuelle ou habitat collectif
o Statut habitant : propriétaire, copropriétaire, locataire
o Région d’habitation : l’une des 26 régions françaises
F2 - S1#11 : La stratégie de communication
La rédaction du message : pour chaque cible, il faut établir ses motivations et ses freins. Ces éléments enrichissent la
connaissance des cibles choisies par les communicants.
o Motivations : stimulations positives qui sont à l’avantage de l’annonceur
o Freins : forces négatives qui éloignent la cible de l’annonceur
Les rédacteurs des messages visent à stimuler les motivations de la cible et à diminuer les freins.
Les motivations comme les freins peuvent être variés : économique, social, altruiste, hédoniste, etc…
Le tableau des motivations et des freins est donc une source d’information fondamentale pour rédiger les messages.
F2 - S1#11 : La stratégie de communication
Des extraits des résultats d’un sondage donnent les élèments suivants :
Question 6 : parmi les marques suivantes, dites celles qui appartiennent au secteur automobile actuellement : Peugeot, Renault, Citroën, Talbot, Mobilus Fiat
Calcul du taux sur 1004 personnes interrogées, 987 ont cité Renault ce qui donne 98,31%
1) Quel taux est calculé à partir des résultats de la question 5 ? Que signifie t il ?
2) Même question pour la 6
3) Comment un commercial d’agence peut il exploiter ces résultats ?
F2 - S1#11 : La stratégie de communication => le message
Le message est le fruit de la stratégie de communication : il relie l’annonceur et ses cibles. De sa qualité dépend le succès de
l’ensemble des moyens mis en œuvre pour communiquer.
Le concept d’évocation : pour déterminer le concept, le créatif concrétise l’axe par une proposition réelle qui évoque chez
les individus ciblés, de façon compréhensible et efficace, une satisfaction qui incite à l’achat, au changement de
comportement …
o La preuve ou la justification de la promesse : la cible doit croire en la promesse faite par l’annonceur, c’est la
crédibilité du message qui est en jeu. La preuve est donc l’argument qui va donner du contenu à la promesse.
Caractéristique objective et vérifiable de la marque ou du produit
Témoignage d’une personnalité en phase avec la promesse
Démonstration des effets, de l’action ou des performances
o Le ton du message : c’est l’ambiance et l’atmosphère générale qui prédominent dans la présentation du message à la
cible. Le ton doit être en adéquation avec l’image de marque voulue par l’annonceur. Il est présent dans toutes les
déclinaisons du message : presse, tv, radio …
o Les contraintes créatives : l’annonceur et son agence imposent, dans la grande majorité des cas des limites à la
créativité des créatifs. Ces contraintes peuvent être des conseils, des suggestions ou simplement des impératifs.
Elles sont aussi bien objectives que subjectives :
o Réglementaires, techniques, liées à la cible, liées à l’annonceur, …
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => Presse
La presse a été longtemps le média N°1 en terme de recettes publicitaires. 2 grands types de presse : professionnelle et
grand public.
C’est un media qui rencontre beaucoup de difficultés notamment avec le développement de la concurrence digitale, et se doit
d’être innovant.
1. Presse quotidienne :
- Parution chaque jour
- Presse en grande difficulté car son prix de vente aux lecteurs est trop élevé
• Taux de reprise en main : 2 • Ouest France : le plus grand tirage des PQR Taux
de reprise en main : 2
• Taux de circulation moyen : inf. à 2
• Taux de circulation moyen : + de 2
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => Presse
2. Presse magazine :
- Presse très innovante qui se porte plutôt bien sur le plan financier
- Périodicité : hebdomadaire mais aussi mensuelle, bimensuelle, trimestrielle….
- 13 « familles » différentes (ci-dessous), elles mêmes divisées en plus de 25 sous-familles => presse très ciblée
2 types de presse gratuite : Appartient à quelques grands groupes : Il existe aussi une presse gratuite de
prestige financée exclusivement par les
• PGI = Presse Gratuite d’Information • Dispose de régies publicitaires très annonceurs : ex :
: Métro, 20 minutes, Direct matin puissantes : ex: Top direct, Paru • Cartier Art Magazine
et direct soir Vendu ou encore Bolloré Intermedia • Inflight Air France
L’audience est un indicateur essentiel pour déterminer le prix de vente des espaces publicitaires contenus dans un support.
1. Détermination de l’Audience
Elle est déterminée à partir de de 2 données : Audience = diffusion x taux de circulation.
Diffusion :
La différence entre la quantité imprimée (tirage) et la diffusion constitue ce que l’on appelle le bouillon ou les invendus.
La diffusion totale = diffusion payée + diffusion non payée
Diffusion payée = somme des exemplaires vendus par abonnement + au numéro
Diffusion non payée = services réguliers gratuits (ex: services presse) + services réguliers administratifs (respect de la loi) + diffusion
promotionnelle.
Taux de circulation : nombre moyen de lecteurs pour un exemplaire. Ex. : pour Stratégie, le taux de circulation est de 10 : en moyenne
chaque numéro est lu par 10 lecteurs différents
Taux de reprise en mains : nombre moyen de fois où un même lecteur lit, feuillette ou consulte un exemplaire. Notion très significative pour
la presse magazine, plus il est élevé, plus il est un bon argument pour vendre des espaces publicitaires.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => Presse
2. L’audience utile
L’audience utile représente la partie de l’audience d’un support qui appartient à la cible de communication visée par la campagne de
communication de l’annonceur étudié.
Dans le cadre d’un plan media, il faut calculer l’audience utile pour valider le choix d’un support de presse. Si l’audience utile est trop faible,
le support est éliminé.
Dans le cadre d’une stratégie de communication, pour choisir les supports de presse les plus adaptés, il est conseillé de calculer en plus de
l’audience et de l’audience utile au moins 3 autres indicateurs : l’affinité, la puissance et le coût pour mille.
Affinité : c’est la relation entre audience utile et l’audience d’un support : (Audience utile x 100) / Audience
Plus ce ratio est proche de 100, plus le support est adapté au plan de communication envisagé.
Puissance : c’est la relation entre l’audience d’un support et la cible de communication : (Audience x 100) / Cible
En remplaçant l’audience par l’audience utile, on obtient la puissance utile.
Coût pour mille ou CPM : c’est le coût d’une insertion pour 1000 lecteurs d’un support : (coût d’une insertion x 1000) / Audience
Si l’affinité n’est pas bonne, il faut calculer le CPM utile : (coût d’une insertion x 1000) / Audience utile
L’OJD est un organisme de contrôle de la diffusion de la presse, qui s’appuie sur deux types de documents :
• Déclaration sur l’honneur de l’éditeur du support de presse
• Les pièces comptables et physiques comme l’achat papier, les factures d’impression ou de routage
L’OJD certifie la diffusion des supports de presse après une vérification complète des documents.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => Presse
C. Caractéristiques
Pour vendre leurs espaces pub, les régies doivent connaître les atouts et les faiblesses de chaque type de presse. Eléments principaux
TYPES ATOUTS FAIBLESSES
PQN lecteurs fidèles / media évènementiel / ciblage efficace en Campagne limité à la région parisienne / coûts élevés si
région parisienne / adapté à la communication corporate / campagnes intensives / taux de circulation et de reprise
quadrichromie dans la majorité des cas. en main faibles / opinions politiques déclarées
PQR Couverture nationale possible avec le groupement PQR 66, Taux de circulation et de reprise faibles, fort
ciblage régional parfait 60 titres et 400 éditions, media encombrement
évènementiel, fidélité du lectorat de +35 ans
MAGAZINE Sélectivité multiple, bon taux de reprise en main, bon taux de Ticket d’entrée souvent élevé, qui exclut les annonceurs à
circulation, bon impact avec une lecture attentive, innovante petit budget, fort encombrement publicitaire, délais
et ouverte aux demandes des annonceurs importants de réservation
GRATUITE Bonne sélectivité géographique, audience en progression Qualité papier et quadrichromie médiocres, peu de
constante, grande souplesses, accessible aux petits budget, caution du rédactionnel, peu d’impact et de souvenir
media lu par les jeunes
PRO Indispensable en B to B, excellente sélectivité par centres Inefficace pour une cible grand public
d’intérêt pro, bon taux de circulation, bon taux de reprise en
main, gros impact
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => Presse
D. Achat d’espaces en presse
1. Offres commerciales
Les solutions possibles pour acheter de l’espace publicitaire dans la presse sont nombreuses :
• L’annonce presse : le plus simple et le plus visible
• Le publireportage : se présente sous la forme d’un article et donne une plus grande efficacité au message. Mention « publireportage »
obligatoire, on parle aussi de publi-rédactionnel ou de communiqué.
• L’opération de marketing direct avec coupon réponse fourni, détachable ou en encart : cette solution pour générer une majoration
forfaitaire du prix de l’achat d’espaces
• La fourniture d’échantillons
• L’encartage : collé, piqué ou jeté
• L’autopromotion
• …
Le support de presse, PM1, avec lequel il travaille d’habitude présente les caractéristiques suivantes :
• Diffusion : 400 000 exemplaires
• Taux de circulation : 2,5
• Tarif d’une page quadri : 50 000 €
• Analyse du lectorat :
1. Femmes 92%, hommes 8%
2. Moins de 30 ans : 12%, 31-49 ans 18%, le reste 50 ans et +
3. Lieu d’habitation en province : 20%, en région parisienne 80%
Calculez :
• L’audience totale pour PM1
• L’audience utile de PM1 avec la cible de l’annonceur Alpha
• L’affinité entre PM1 et la cible de l’annonceur Alpha
• Le CPM et le CPM utile pour l’insertion d’une page quadri dans MP1
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => Presse
Vous conseillez à l’annonceur Alpha d’analyser d’autres supports pour vérifier la pertinence du support PM1 :
Diffusion Taux de Tarifs d’une Lectorat
circulation page quadri
PM2 300 000 ex 2 30 000 € Femmes : 90% // 50 ans et + : 80% // Région parisienne : 90%
PM3 600 000 ex 1,8 70 000 € Femmes : 80% // 50 ans et + : 70% //Région parisienne : 100%
PM4 800 000 ex 2,5 100 000 € Femmes : 70% // 50 ans et + : 95% // Région parisienne : 100%
Supports Audience Audience Classement Affinités Classement CPM Classement Total des Classement
totale utile audience affinité CPM points final
utile
PM1
PM2
PM3
PM4
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => TV
La télévision est devenue le media N°1 en terme de recettes publicitaires en 2009.
Quelques dates :
1968 : apparition de la première pub sur la première chaine
1974 : création de 7 sociétés détenues par l’Etat en remplacement de l’ORTF : TF1, A2, FR3, radio France, SFP, TDF et INA
1982 : création de la 1ère autorité indépendante de gestion de la TV : Haute Autorité de l’Audiovisuel
1984 : lancement de Canal +, 1ère chaine privée à péage
1987 : privatisation de TF1
1989 : création du CSA successeur de la Haute Autorité. Cette date peut être considérée comme le démarrage du
développement de l’offre TV : création de dizaines de chaines au fur et à mesure des années, et nouveaux moyens de
diffusion : câble, satellite, TNT…
1990 : regroupement des chaines publiques au sein de France Télévision
2011 : passage de la France au tout numérique
La TV est un média très réglementé, tant sur la durée de la publicité autorisée que sur le contenu des messages. Média très
sélectif grâce à la multiplication des chaines.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => TV
A. Typologie du media télévision
Le PAF (paysage Audiovisuel Français) peut être présenté en utilisant deux approches principales.
1. Première typologie :
• France 2
Gratuites Payantes
• France 3
ex : M6, TF1, Direct 8 Canal +, Comédie,
• France 4
… Planète…
• France 5
2. Deuxième typologie :
Chaines généralistes Chaines thématiques C’est le développement des chaines thématiques qui a permis au
media TV de concurrencer la presse et la radio sur le critère de la
Programmation variée Sport, voyages, histoire, sélectivité.
autour de l’information, jeunesses, cinéma …
de films, sport, jeux et
divertissements
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => TV
B. Audience
1. Mesure de l’Audience à la télévision
Elle est effectuée par Médiamétrie qui a créé un panel de téléspectateurs (le Médiamat) interrogés par l’intermédiaire d’un ou plusieurs
boitiers par foyer, selon le nombre de postes de télévision détenus.
Ces boitiers ou audimètres, enregistrent tout au long de la journée le visionnage des différentes chaînes et les autres usages des TV des
différents membres du foyer et de leurs invités. Chaque membre du foyer dispose de sa touche individuelle qu’il actionne pour signaler sa
présence devant un téléviseur allumé. Les invités sont également comptabilisés.
Médiamétrie obtient ainsi l’Audimat, mesure de l’audience vendue aux chaines TV et à leurs régies pub pour :
• Modifier ou supprimer une émission
• Fixer les tarifs des espaces pub
Évolutions du médiamat :
2000 : Médiamat prend en compte la diffusion numérique
2011 : Médiamat prend en compte les programmes visionnés en différés
2014 : Médiamat prend en compte les programmes visionnés en replay
2016 : les contenus TV visionnés sur internet peuvent être mesurés
Depuis 2020, le Médiamat prend en compte l’audience hors du domicile et en mobilité quel que soit l’écran
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => TV
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => TV
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => TV
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => TV
2. Indicateurs liés à l’Audience
Deux principaux indicateurs :
• Le point d’audience est pour février 2023 de 552 270 téléspectateurs, âgés de 4 ans et plus; il est déterminé par un % du nombre de tv en
France, et varie tous les ans. Ainsi, une émission qui obtient 20 points d’audience a été regardée par : 20 x 552 270 = 11 045 400
spectateurs.
• La part de marché ou par d’audience qui représente pour une émission donnée, le rapport entre ses points d’audience et le total des
téléspectateurs présents devant la TV pendant la diffusion de l’émission étudiée. Si à 21h le dimanche soir, 21 000 000 de téléspectateurs
sont présents devant la TV, la part d’audience de l’émission qui est diffusée à 21h est de : (11 045 400 / 21 000 000) x 100 = 53% de part
d’audience.
3. Type d’audience
On distingue :
Les solutions possibles pour acheter de l’espace pub dans le média TV sont :
• Le spot, intégré dans un écran publicitaire encadré par un jingle de début et de fin
• Le parrainage d’émission (ex: météo)
• Le placement qui met en valeur un produit ou une marque
• L’autopromotion
L’unité de mesure pour acheter de l’espace publicitaire en TV est le spot de 30 secondes. Pour des spots d’une durée différente, il faut
appliquer un indice tarifaire fourni par chaque chaîne.
Par exemple pour un spot de 20 sec. sur TF1, il faut multiplier le tarif du sport de 30 sec. par 0,81 (voir tableau)
Si le tarif du spot de 30 sec., le dimanche à 20h40 sur TF1 est de 90 000 €, le spot de 20 sec. est de 90 000 x 0,81 = 72 900 €
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => TV
TF1 France Télévision Canal + M6
3” 28 28 28 28
8” 44 44 44 44
10” 50 50 50 50
15” 67 67 67 67
20” 81 81 81 81
30” 100 100 100 100
40” 150 150 144 150
50” 190 190 190 190
60” 230 230 226 230
France Télévision utilise aussi la seconde comme unité de mesure depuis 2008.
Pour le parrainage, chaque situation est à négocier avec la régie de la chaîne de l’émission visée.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => TV
Tarifs
Le tarif d’un spot de 30 secondes, qui constitue la base 100, est fonction de plusieurs paramètres :
• Le jour de la semaine qui est divisé en 3 catégories : lundi au vendredi, samedi et dimanche
• L’heure de la journée, à chaque heure son tarif
La journée est découpée en plusieurs « temps » qui correspond à des tarifs adaptés :
Prime time De 20h à 22h30 Tarifs les plus forts Cible grand public
Access prime time De 18h à 19h59 Des émissions qui lancent le prime time Cible grand public
Day time De 6h30 à 16h29 Feuilletons, émissions de témoignage … Cible séniors et ménagères
Day time « enfant » 16h30-17h59 et mercredi Émissions jeunesse Cible enfants
Night time 22h31-6h29 Émissions de témoignage, rediffusions Audience faible
• La place du spot dans l’écran publicitaire
o Si l’annonceur achète un spot « floating », il accepte qu’il soit placé de manière aléatoire dans l’écran.
o Si l’annonceur achète un spot « no floating » son spot est situé au début ou à la fin de l’écran qui sont des emplacements
préférentiels, plus chers car à audience plus forte.
Les tarifs publiés par les régies sont toujours négociés par leurs clients pour une raison simple : seuls les gros annonceurs peuvent accéder
au média télévision. Ils achètent de nombreux spots pour que leur plan média soit efficace. Un bon client obtient des remises !
Les campagnes d’intérêt général bénéficient de tarifs très réduits voire de gratuité.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => affichage
L’affichage est le média de la notoriété et de l’évènement.
C’est aussi le média du déplacement, avec une réglementation qui protège l’environnement et des lobbies qui souhaitent
supprimer les panneaux dans les villes.
Capable d’innovations techniques et créatives, l’affichage continue à proposer des nouveautés comme l’uitlisation du
numérique qui va de paire avec l’affichage interactif.
En 2007, la grande distribution grande consommatrice d’affichage a été autorisée à utiliser le média TV. Certains pensaient
que c’était la fin du média le plus ancien. Erreur !
• Le 4x3, format paysage de 12m2, c’est le format le plus courant et le plus grand.
• Le panoramique paysage
• Le Pisa, 320 x 240 paysage
• L’abribus : 120 x 175 ou 120 x 150 portrait
• Le poster 200 x 150 paysage, très utilisé dans le métro parisien
• Le total covering, qui couvre totalement un moyen de transport
• L’oriflamme, le format intérieur des bus 39x32 suspendue au plafond du bus
• Le déroulant, 3 panneaux qui se succèdent toutes les 20 secondes
• Le format pantalon, 40 x 180 portrait
• Les 4 formats extérieurs des bus :
• Arrière « cul de bus » : 100 x 83 paysage
• Avant : 110 x 27 paysage
• Côté droit ou européen : 193 x 68 paysage
• Côté gauche ou panoramique : 275 x 68 paysage
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => affichage
3. Typologie des emplacements
Si les formats des panneaux sont très variés, il existe aussi une grande diversité des emplacements disponibles en affichage. Les différents
types d’emplacements sont souvent couplés avec des afficheurs spécialisés : principaux :
Mobimétrie mesure notamment l'audience de plus de 400 000 faces sur 450 unités urbaines de plus de 10 000 habitants. Les audiences de
chaque face sont ensuite réaffectées à chaque réseau d'affichage.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => affichage
5. Caractéristiques
L’affichage est quasi indispensable pour le lancement d’un nouveau produit de grande consommation pour faire connaître au plus grand
nombre le plus rapidement possible. Atouts & handicaps :
Chaque afficheur propose à ses clients une gamme de produits qui lui est propre. Il y a des nombreuses solutions de location d’espaces.
Par exemple, Médiatransports propose plus d’une cinquantaine de produits différents pour afficher dans les métros, les bus et les RER de
Paris et de sa banlieue + des opérations spéciales.
Il est à noter que certains afficheurs proposent un seul panneau, solution très adaptées aux annonceurs à zone d’influence très locale.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => affichage
7. Tarifs
Quelques exemples de tarifs (2010) :
Médiatransports Gares, 12 m2, 148 faces : 320 200 € HT
Médiatransports Bus, Cul de bus, 4 483 faces : 397 220 € HT
Clear Channel, panneaux 8 et 12 m2 dans 50 agglomérations : 1 682 500 € HT
JC Decaux Avenir, panneaux 8 et 12 m2 dans 56 agglomérations, 2 882 faces : 978 400 € HT
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => radio
La radio est le média du son, ce qui implique une obligation de performances lors de la prise de son d’un spot et la recherche
de voix dites « radiophoniques ».
Média très interactif et participatif, avec des situations d’écoute très variées : maison, voiture, transports en commun, …
Comme la TV, la radio a vécu une série d’évolutions qui lui ont permis de maintenir un bon niveau d’écoute :
• 1948 : invention du transistor qui confère à la radio son caractère de média mobile
• 1955-1981 : monopole d’Etat sur la radio
• Depuis 1982 : fort développement du nombre de stations de radio
• 1989 : création du CSA
Avant 1982
Radios publiques : les fréquences sont attribuées par le CSA sans appel à candidature.
Mesure de l’audience de la radio : la principale mesure de l’audience radio est effectuée par Médiamétrie. « 126000 + » est une
enquête qui consiste à donner 126 000 coups de téléphone par an à des individus de plus de 13 ans représentatifs de la population
française. C’est une mesure permanente qui étudie la radio écoutée et son audience.
Indicateurs liés à l’audience : les deux principaux :
o Le point d’audience de novembre à décembre 2022 est de 553 180 auditeurs âgés de 13 ans et plus. La valeur du point
augmente tous les ans proportionnellement à celle de la population française. Ainsi l’émission X qui a obtenu 2 points
d’audience a été écoutée par : 1 106 360 auditeurs.
o La part de marché ou part d’audience qui représente pour une radio, le rapport entre son volume d’écoute et le total du
volume d’écoute du média radio en France.
Types d’audience : on distingue :
o La durée d’écoute par auditeur : en minutes ou en heures, c’est la durée moyenne d’écoute d’une radio
o L’audience moyenne : moyenne des audiences obtenues par ¼ d’heure, exprimée en pourcentage de la population. Le ¼
d’heure est une unité de mesure très utilisée en radio car elle correspond au caractère « zapping » de l’écoute : l’auditeur
passe facilement de son domicile à sa voiture, puis il marche dans la rue avec son tél portable mais sur le mode radio…
o L’audience cumulée est le nombre d’auditeurs en contact avec la radio que ce soit pendant une seconde ou X minutes, au
cours de la journée.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => radio
3. Caractéristiques
La radio est définie comme un média d’accompagnement. Elle permet de faire plusieurs actions pendant son écoute : conduire, faire ses
courses, voyager, lire, regarder la TV, faire la cuisine …
Aussi, pour être efficace, ce média nécessite la recherche de voix, celles dont on dit qu’elles sont radiophoniques, donc chaudes et
chaleureuses.
Pour vendre leurs espaces pub, les régies très dynamiques proposent des plans média « tout faits » ce qui facilite le travail des media-
planneurs. Elle proposent aussi des package radio + presse par exemple avec des régies presse qui appartiennent au même groupe.
La vente des espaces pub en radio est contrôlé par 3 régies qui détiennent plus de 80% du marché :
• Lagardère active publicité : Europe 1, RFM, …
• NRJ global : NRJ, Chérie FM, …
• IP (Information & Publicité), régie du groupe RTL : RTL, Fun radio, …
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => radio
Radio Atouts Handicaps
Média complémentaire des autres médias • Ticket d’entrée abordable surtout pour les • Média de la répétition car le taux de
et des actions hors médias comme la campagnes locales avec des régies qui mémorisation est faible : obligation de
promotion des ventes ou la marketing proposent des packages adaptés aux multiplier les spots pour que le message
direct. annonceurs locaux soit vraiment efficace, ce qui augment les
• Média très flexible avec des plans média coûts.
« clef en main » rapides à mettre en place, • Pas de visuels donc argumentation plus
nationaux, régionaux ou locaux difficile
• Sélectivité réelle sur plusieurs critères : • Attention des auditeurs brouillées par
âge, centre d’intérêt, lieu d’habitation, … l’environnement d’écoute
• Média de la grand distribution, il favorise
le trafic en grandes et moyennes surfaces
et soutient la promotion des ventes
• Média de la notoriété grâce à la stratégie
de répétition du message.
• Média interactif qui permet le couplage
avec des actions de marketing direct.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => radio
4. Achats d’espaces en radio
Offres commerciales
Différentes possibilités :
• Le spot de 30 secondes, format de base qui peut être décliné en version plus courte ou plus longue
• Le parrainage d’émissions : ex : le multiplex de football
• La citation de marque, message lu par l’animateur qui renforce normalement sa mémorisation
• L’autopromotion, très développée.
L’achat au spot fonctionne avec le même coefficient tarifaire que la TV, par ex.: pour connaître le tarif d’un spot 20 sec. sur Europe 1, il faut
multiplier le tarif du spot de 30 sec. par le coefficient 0,90.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => radio
5. Tarifs
Le tarif d’un spot de 30 secondes qui constitue la base 100 est fonction de plusieurs paramètres comme pour le média TV :
• Le jour de la semaine qui est divisé en 3 catégories : lundi au vendredi, samedi et dimanche
• L’heure de la journée, à chaque heure son tarif
La journée est découpée en plusieurs « temps » qui correspond à des tarifs adaptés :
Prime time ou drive time De 6h à 9h Tarifs les plus élevés Cible des actifs et
automobilistes
Second prime time, mais De 18h à 20h Des informations Cible des actifs et
moins important que automobilistes
celui du matin
Day time De 9h à 16h Jeux, émissions de témoignage Cible séniors et ménagères
Day time « enfant » De 16h à 17h59 Divertissements Cible jeunes, séniors,
ménagères
Night time Après 20h Émissions thématiques : sport, culture, Audience faible
musique
Les campagnes d’intérêt général bénéficient de tarifs très réduits voire de gratuité.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => cinéma
Quelques annonceurs choisissent d’intégrer le cinéma dans leur plan media, malgré sa faible audience car le taux de
mémorisation des messages est bon : +75%.
Le cinéma est donc bien un média car les individus sont exposés à des messages publicitaires avant et pendant la projection
du film (placements de produits) mais ce n’est pas un média de masse : audience totale faible, taux de pénétration correct
uniquement sur la cible jeunes, inactifs et étudiants.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => cinéma
1. Typologie du média cinéma
Le cinéma est un média qui fonctionne comme un divertissement, les pub s’y sont invitées pour bénéficier de l’attention des spectateurs
pendant la séance, mais il y a plusieurs types de spectateurs.
Quelques régies indépendantes vendent également des espaces publicitaires pour des salles elles-mêmes indépendantes
75 000 cinéma : étude de référence dans l’univers du cinéma en France. Elle fournit le nombre et le profil du public sur la
population des 6 ans et +, et aussi la fréquentation des salles de cinéma.
Observatoire du public des films : secondes étude qui porte sur le public des films diffusés en salle : quel spectateur va voir quel
film ou quels spectateurs pour un film en particulier. Elle permet aussi de connaitre l’appréciation des films par les spectateurs.
mesentreescine.com: étude qui propose aux exploitants de salles de cinéma la consultation des entrées quotidiennes par salle.
Internet est le média le plus récent, c’est l’outil qui bénéficie de la plus forte progression tant sur le plan des investissements
publicitaires que sur celui de l’audience.
Chaque jour 45 millions d’entre eux ont surfé sur le net. Les français ont passé en moyenne 2h19/jour sur le net dont 75% via leur mobil.
Autres facteurs à retenir : multiplication des identités numériques et de la dématérialisation => outil multifonctions apportant de nouvelles
perspectives aux internautes. En moyenne, le français possède 12 comptes (administration, réseaux sociaux, banques …)
Internet est une source de gains non négligeables pour les consommateurs. 5 leviers d’achats qui favorisent internet :
• Le prix
• Le gain de temps
• Le confort d’achat
• La livraison
• Les promotions
Les Français
Les pratiques des internautes sont assez diversifiées. Toutefois, on peut dégager 4 grands types d’activités sur Internet :
o Les services comme l’accès aux comptes bancaires ou à un hypermarché
o L’actualité pour lire la presse écrite ou écouter la radio ou voir la TV
o Les échanges pour dialoguer et + sur les réseaux sociaux
o Les loisirs pour commander un voyage ou un livre
Ces activités sont bien entendu, déclinables et surtout mixables. Par exemple, lemonde.fr, l’internaute peut s’informer, échanger ou acheter
du loisir.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => internet
Mais les français ne sont pas égaux face à internet. Ainsi, il est possible de segmenter la population d’internautes en fonction de leur
utilisation d’internet :
o Les attentistes : 23%
o Les e-suiveurs : 9%
o Les modérés : 10%
o Les pragmatiques : 26%
o Les confiants : 32%
Le segment des confiants indique très clairement la voie à suivre pour les professionnels : développer l’usage quotidien d’internet pour en
améliorer la confiance.
C’est dans cette optique que les réseaux sociaux se sont développés, qu’ils soient professionnels ou privés, ces réseaux sont devenus en très
peu de temps incontournable pour tout annonceur qui souhaite exister en ligne.
Les réseaux sociaux ne sont pas à négliger lors de la construction d’un stratégie de communication, mais nécessitent un suivi beaucoup plus
important que les autres médias. Il faut y passer beaucoup de temps pour créer et faire perdurer la notoriété.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => internet
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => internet
4. L’audience
Mesure de l’audience
Cette mesure n’est pas facile : même si le nombre de clics existe, il ne permet pas avec certitude d’obtenir l’audience car l’internaute ne va
pas forcément cliquer que la publicité qu’il est en train de voir. Par contre, le message lui sera vu ou aperçu.
OJD Internet est une association de contrôle de la diffusion des médias qui a mis en place son « bureau numérique » qui certifie la
fréquentation des sites web sur la base du critère de la visite et du visiteur. En amont de sa certification, le site web doit installer sur son site
un logiciel de contrôle labellisé par l’OJD et lui permet d’effectuer une déclaration systématique de fréquentation (DSF)
Indicateurs de l’audience
L’OJD édite à l’attention de ses adhérents un procès verbal, PV qui nous donne les principaux indicateurs liés à l’audience d’internet :
o L’indicateur historique, cumul des visites du mois pour un site
o Nombre de visites et de visiteurs par jour et par semaine :
Nombre de visites hebdo est égal au total des visites sur la semaine
Nombre des visiteurs hebdo correspond au nombre de visiteurs dédupliqués sur la semaine
Le rapport visites/visiteurs recouvre le nombre de moyens de visites effectuées par un visiteur hebdo sur la semaine
Au verso du PV, les historiques sur tous les indicateurs sont notés avec en annexe du document les pages vues.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => internet
5. Les caractéristiques
Même s’il est un média d’accompagnement pour les campagnes d’envergure, internet est de plus en plus utilisé seul dans des plans médias
destinés à des cibles bien spécifiques comme par exemple les jeunes. Les campagnes virales font ainsi les beaux jours d’agences
spécialisées.
Il est tout de même nécessaire de faire un état des lieux des forces et faiblesses de ce média de plus en plus au centre des campagnes des
annonceurs.
Comme nous avons pu le voir il existe un risque important de saturation de l’internaute vis-à-vis de la publicité, et il utilise différentes
stratégies d’évitement de la pub :
• Se concentrer sur le contenu éditorial. Appelé Banner Blindness, ce comportement se traduit par un abstraction totale ou partielle
de la publicité. C’est d’autant plus fréquent si le contenu de la page nécessite une forte concentration.
• Réaliser des actions. L’internaute diminue les nuisances dues à la publicité en éteignant le son ou en fermant la fenêtre active par
exemple.
• Quitter le site. Cet acte radical doit être absolument évité afin de ne pas perdre en crédibilité.
• Installer un logiciel Bloque Pub : quasiment radical
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => internet
6. Achats d’espaces sur internet
La publicité sur internet doit être utilisée avec précaution. En effet, il faut être très vigilant dans son utilisation pour ne pas provoquer un
sentiment de saturation. Il est donc nécessaire de veiller à respecter un équilibre entre le contenu du site, le nombre de publicités dans la
page et la période de la journée. Autre critère important à prendre en compte pour ne pas perdre en crédibilité, la cohérence des messages
et des objectifs entre le site internet et l’annonceur.
Offres commerciales :
L’offre commerciale sur internet est variée. Il existe ainsi différentes formes de publicité sur internet :
• L’interstitiel présent avant l’accès au site ou entre deux pages du site
• L’habillage du site sur chaque page du site ou une seule. C’est un »évènement temporaire »
• L’e-mailing envoyé à un fichier de clients ou de prospects
• Les liens sponsorisés déclenchés par les mots clés tapés par l’internaute et vendus par les moteurs de recherche
• La bannière (classique, visuel, interactive ou dépliante) présente souvent en haut de l’écran. Des jeux peuvent aussi prendre
cette forme.
• Le bouton redirige l’internaute vers le site ou la page souhaitée
• Le format rectangle peut être présent dans n’importe quel endroit de la page
• Le skyscrapper est le format le plus utilisé
• Le pop up est une fenêtre qui apparaît uniquement inopinément sur la page. Très peu apprécié par les internautes, il doit
pouvoir être fermé facilement ou disparaître seul après très peu de temps.
• Le lien textuel se présente sous différentes formes (blogs, lien transversaux, simples ou complétés d’un texte court).
• L’outil fonctionnel propose d’orienter l’internaute dans le site par un petit questionnaire
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => internet
Chaque format de publicité dispose de spécificités particulières adaptées à chaque besoin du client.
L’offre commerciale doit aussi prendre en compte l’emplacement de la publicité.. En effet, sa place dans la page doit être choisie avec soin
pour correspondre au sens de lecture? L’emplacement des formats est donc primordial pour assurer un bon niveau d’efficacité.
Enfin il faut distinguer, publicité externe (celles des autres annonceurs) et autopromotion (celle pour le site que l’on gère). Pour cela il est
essentiel de bien expliquer la différence à l’internaute.
L’emailing est un outil à utiliser avec précaution. En effet, il ne faut pas noyer l’internaute par l’envoi trop fréquent de messages pour ne pas
saturer sa boîte mail. Trop faire pression sur ses contact nuirait à l’efficacité d’une campagne. Le nombre de message doit donc être modéré
pour éviter que l’annonceur soit assimilé à un spam et pour ne pas perdre les clients.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => internet
Modalités d’achat d’espaces
Pour acheter de l’espace publicitaire, sur internet, il est nécessaire de se rapprocher soit d’une régie publicitaire spécialisée comme Adlink,
soit directement du site internet visé comme pour Facebook ou Google, qui possèdent tous deux une régie intégrée.
Tarifs
Le prix d’un espace publicitaire sur Internet dépend de nombreux paramètres : la notoriété du site, la récurrence de la publicité, format
publicitaire, la technique choisie (flash, statique…).
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => mobile
Avec le téléphone portable, le communication a trouvé une nouvelle voie pour prospecter les clients, les fidéliser ou vendre un
produit ou un service.
La communication via mobile permet de toucher les clients par l’intermédiaire de leur téléphone portable. Elle complère un
dispositif média et renforce l’impact de ce dispositif.
Le portable devient un moyen de communication à part entière : SMS, MMS, sites internet mobiles, m-pub … tous les moyens
sont bons pour accroître la notoriété et l’image d’une marque, générer du trafic en points de vente ou améliorer sa relation
clients.
1. Définitions
« On entend par marketing mobile le fait d’utiliser le téléphone portable pour atteinte le consommateur et le faire réagir de façon ciblée, au
moment opportun où qu’il se trouve »
Le marketing mobil est soit utilisé seul soit dans le cadre d’une campagne multicanal. Le média mobile relaie un message ou intervient en
rebond pour prolonger le dialogue avec le consommateur.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => mobile
2. Objectifs
Au travers du téléphone portable, une entreprise peut répondre à plusieurs objectifs à la fois :
Développer la notoriété de la marque
Conquérir de nouveaux clients
Générer des revenus
Fidéliser
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => mobile
3. Les outils média du mobile
Les annonceurs disposent aujourd’hui d’une multitude d’outils via la téléphone mobile qui leur permettent d’instaurer un dialogue
constructif et personnalisé avec le consommateur : SMS, MMS, SMS+, MMS+, site internet mobile, et achats d’espaces sur mobile.
Mais aussi :
Géolocalisation
Bluetooth
Flashcode
Reconnaissance d’images
NFC : le NFC (Near Field Communication) est une technologie intégrée à de nombreux smartphones Android. Il simplifie l'échange
de fichiers, contacts, photos et vidéos. C'est aussi la technologie qui autorise le paiement sans contact ou le passe transport sur
mobile.
Ces outils permettent aux entreprises d’atteindre d’une manière efficace les objectifs marketing et de communication fixés. Ils peuvent être
utilisés ensemble ou séparément, seuls ou en supplément d’autres médias classiques.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => mobile
4. Les formes de m-publicité
Dans le cadre d’une campagne de marketing mobile, il faut trouver le moyen d’adapter chaque message au format de chaque appareil
mobile afin de toucher un maximum de cibles potentielles. Formats publicitaires pricipaux :
Bannières : bandeau publicitaire cliquable ou non qui figure en haut ou en bas de l’écran lors de la navigation d’un site. Lorsqu’elle est
cliquable elle génère du trafic sur le site de l’annonceur ou le site dédié au produit/service.
Interstitiels : encart publicitaire qui intervient sur l’écran pendant le temps de chargement du site ou de la page. Il n’est pas cliquable.
Habillage de pages : généralement, les habillages figurent sur la page d’accueil des sites. Pas très utilisé pour le média mobile.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => mobile
McDonald’s souhaite organiser une campagne via mobile, objectifs :
• Relancer le sandwich le « M » de McDonald’s
• Transmettre les valeurs de qualité de McDonald’s et d’image grâce à une campagne très créative
Cibles de cette campagne : Hommes et Femmes âgés de 15 à 49 ans ayant un attachement particulier avec leur téléphone portable
1. Définitions
Salon : lieu de rencontre entre des annonceurs et leurs cibles : période donnée, lieu défini, thème précis. 2 types de salons : professionnels
ou grand public. Les salons grand public ont souvent des journées dédiées aux professionnels.
Ex. : Salon de l’automobile, salon de l’agriculture, salon professionnel du meuble, …
Foire : lieu de rencontre entre des annonceurs et leurs publics : période donnée, lieu défini géographiquement, sans thème précis.
Ex.: foire de Paris, foire du Rouen, …
Exposition : lieu de rencontre entre un annonceur principal et ses cibles : période donnée, lieu défini, avec un objectif commercial
Ex.: exposition nouveaux modèles Renault
Organisateur : société commerciale spécialisée ou collectivité territoriale. Il choisit date & lieu. Il devient le « commissariat général »
pendant l’évènement.
Annonceurs : entreprise ou asso qui louent des stands proposés par l’organisateir. Ils sont les exposants lors de l’évènement.
Prestataires spécialisés : concepteurs de stand, décorateurs, scénographes, fournisseurs ou loueurs de mobiliers pour F.S.E. …
Il présente :
L’annonceur de façon synthètique : objectif affectif
Ses marques et ses produits : objectifs cognitif et commercial
Il permet :
De faire des affaires : obj. commercial et conatif
De signer des contrats : obj. Commercial
De recruter de nouveaux clients et de nouveaux salariés : obj. affectifs et commercial
Il est :
convivial : objectif affectif
représentatif: objectif cognitif et affectif
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => foires, salons et expos
5. Caractéristiques d’un stand
Choisir un stand c’est choisir un emplacement, une surface et un type d’aménagement.
Emplacement
Zone chaude : proche du stand du leader du marché, proche de l’entrée, situé dans une allée principale …
Zone froide : proche de la sortie, dans les coins, loin des animations, dans les allées secondaires …
Un aménagement
Ouvert : tous les visiteurs peuvent accéder à l’ensemble du stand
Fermé : les visiteurs restent dans l’allée, il peuvent voir mais n’entrent pas
Semi-ouvert : une seule partie du stand est accessible aux visiteurs
Le prix du stand est bien entendu lié aux caractéristiques choisies : un îlot en zone chaude de 36m2 coûte plus cher
qu’un stand de la même surface en zone froide avec 1 seule façade.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => foires, salons et expos
Stand 1 façade
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => foires, salons et expos
Pendant le F.S.E. les objectifs sont nombreux, et il est nécessaire de les atteindre pour rentabiliser l’investissement souvent lourd pour
l’entreprise.
Objectifs commerciaux
Observer la concurrence, analyser le marché, appréhender les nouvelles tendances
Conquérir une nouvelle clientèle et entretenir/fidéliser les clients actuels
Prendre des rdv, enregistrer des promesses de vente, vendre
Alimenter la base de données prospects
Rencontrer des publics variés
Objectifs de communication
Faire connaître les innovations, des nouveaux produits, un nouveau logo …
Installer une image de marque ou l’améliorer, la valoriser
Comprendre les motivations des clients
Susciter l’intérêt par la démonstration et la fournitire d’échantillons
Fidéliser le portefeuille clients
Réussir des relations publiques, des relations presse. Les journalistes sont une des cibles privilégiées des annonceurs qui
participent à un salon
Communication interne : mobiliser, impliquer le personnel de l’entreprise
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => foires, salons et expos
7. Coûts pour les exposants
5 composantes de coût :
Plan de communication: faire une revue de presse, calculer les retombées presse, calculer les évolutions de notoriété et d’image
de marque
Plan commercial :
Analyser le nombre de visiteurs sur le stand, valeur absolue et relative par le calcul de 3 ratios :
o R1 : attractivité du stand et de l’annonceur = nombre de visiteurs du stand / nbr de visiteurs du F.S.E.
o R2 : attractivité de l’annonceur = nombre de visiteurs du stand / nbr de personnes invitées par l’annonceur
o R3 : coût du contact = coût total du F.S.E. pour l’annonceur/ nbr de visites sur le stand
L’exploitation du F.S.E.:
Sont utilisables :
o Photographies du F.S.E. insérées dans les documents publicitaires
o L’agencement du stand pour d’autres F.S.E. et/ou pour showroom de l’annonceur : attention à la qualité du démontage et
du stockage !
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => foires, salons et expos
Vous êtes responsable de la communication dans l'entreprise Savin. qui propose des campagnes utilisant les médias
tactiques. Dans votre stratégie des moyens pour l'année 2023, vous avez choisi de participer à « Com expo MT » 2023, le
salon spécialisé dans les médias tactiques.
Le plan du salon vous est présenté ci-dessous. Vous êtes chargé(e) de conseiller votre entreprise sur ses choix
opérationnels. Les places encore vacantes pour « Com pour expo MT» 2023 sont numérotées sur le plan.
En réunion de direction, votre PDG pour vous aider à prendre votre décision, déclare :
« Avec tout le matériel neuf et ancien que nous avons à exposer, c'est la plus grande place disponible qu'il nous faut, soit les
places n°1 ou n°2 »
Les Relations Presse font partie des relations publiques. Mais de plus en plus, les communicants les séparent car les relations
presse ont pris au fur et à mesure des années une place centrale dans les plans de communication. Les relations presse sont
de plus en plus remplacées par l’expression « relations média ».
1. Définitions
Relations publiques ou RP : elles consistent à mettre en œuvre des actions de communication et d’information, au service d’un annonceur,
qui vise un public externe ou interne. Elles contribuent à établir puis à maintenir, avec tous les publics de l’annonceur, les meilleurs relations
possibles, indispensables à un développement économique et social. Les R.P. servent à créer et maintenir un climat de confiance entre
l’annonceur et ses cibles.
Relations presse ou média : ceux sont les relations publiques destinées à la cible des journalistes. Au-delà de l’instauration et du maintien
d’un climat de confiance entre l’annonceur et les journalistes, l’objectif pour l’attaché de presse est d’obtenir des retombées rédactionnelles
positives, valorisante et gratuites pour les produits, les services et la marque de l’annonceur.
L’attaché de presse : son rôle est de contribuer à augmenter la notoriété et à construire l’image de marque de l’annonceur. L’attaché de
presse est l’interlocuteur indispensable pour cibler les journalistes. Sa mission est d’intéresser les journalistes pour qu’ils parlent
gratuitement dans leurs support d’un annonceur avec une objectivité positive c’est ce que l’on appelle les retombées rédactionnelles.
Il peut promouvoir : un évènement, un produit, une marque, une innovation, une entreprise, un artiste, un sportif, un homme politique …
dans certains cas il est le « filtre » à passer pour qu’un journaliste puisse accéder à une personnalité.
Souvent engagé par le directeur de la communication de l’annonceur, il est soit intégré à son service communication
soit indépendant (très fréquent).
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => Relations Publiques
2. Cibles des RP
Pour l’annonceur, les RP permettent de cibler 4 catégories de public. Il est préférable de différencier ces cibles car les objectifs et les moyens
de communication sont adaptés à chacun des 4 cas :
Journalistes : presse, radio, TV, internet. L’attaché de presse doit construire une base de données des journalistes concernés par
l’annonceur.
Personnel : les salariés de l’annonceur constituent une cible privilégiée. En effet, ils sont eux-mêmes des vecteurs de communication
pour l’annonceur. Plus approches : cibler tout le personnel ou segmenter. Les commerciaux, les cadres et/ou les représentants du
personnel font souvent l’objet d’une attention particulière des RP.
Relations proches : tous les groupes homogènes qui sont en relation professionnelle avec l’annonceur de façon fréquente :
fournisseurs, clients (hors grand public), distributeurs, banquiers, partenaires …
Relations éloignées : lors d’opérations d’envergure (peu fréquentes), les RP peuvent toucher des publics larges : grand public, élus,
notables …
3. Objectifs de communication
Les RP permettent d’atteindre tous les objectifs génériques de la communication : cognitifs, affectifs et conatifs sans oublier ceux de la
communication interne : informer, former, motiver et fédérer.
Cible : journalistes Cible : salariés Cible : relations proches Cible : relations éloignées
• Informer sur les innovations qui • Informer les salariés des • Faire connaître les nouveautés : • Diffuser une image positive,
peuvent intéresser leur propre nouveautés produits et équipes fondée sur des valeurs fortes
public • Former les nouveaux salariés • Diffuser les valeurs voulues par • Soutenir « doucement » les
• Instaurer avec eux des relations • Motiver les commerciaux l’annonceur actions plus commerciales
de confiance et de sympathie • Fédérer le personnel • Entretenir des relations de
• Inciter à la rédaction d’articles confiance
positifs.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => Relations Publiques
4. Outils utilisés par les relations presse
Deux grandes catégories : les documents écrits pour informer et transmettre des données, et des rencontres presse pour convaincre et
humaniser les relations avec cette cible sensible, puissante et qui a un vrai pouvoir de valoriser ou de nuire…
Documents écrits
Caractéristiques Dossier de Presse Communiqué de Presse
Logique du document Développer un fait important en le plaçant dans le Informer de façon concise et rapide : l’essentiel à savoir.
contexte de l’annonceur
Taille Plusieurs pages Une page qui répond à des règles de présentation
Formalisme Mise en page soignée et créative, avec la mention Des mentions incontournables, comme « communiqué de
du contact presse presse », « date » et le contact presse
Contenus Une situation complexe qui nécessite plusieurs Une information précise sur un fait facile à résumer
niveaux d’explications
Mode de distribution Envoyé par courrier, par e-mail, distribué sur un Par e-mail ou en accompagnement d’un produit, d’un
F.S.E., lors d’une conférence de presse ou d’un échantillon ou d’un cadeau
voyage de presse
Coût De quelques centaines à quelques milliers d’€. Les Quelques centaines d’€
agences presse travaillent aussi sur la base de
forfaits mensuels.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => Relations Publiques
Rencontres physiques
Les journalistes aiment les rencontres même si le temps leur manque parfois pour accepter toutes les invitations. Les annonceurs doivent donc saisir toutes les
opportunités de rencontre avec les journalistes. Si les écrits informent, les rencontres sont destinées à favoriser le dialogue et la transmission de convictions. 5
types de rencontres :
Type de rencontres Définition : l’annonceur invite les journalistes Conseils
Conférence de presse Pour un motif d’une réelle importance. 2 temps : l’annonceur qui • Choisir une date, lieu, et un horaire
(100 journalistes et +) expose les faits puis Q°/R° • Éviter le lundi matin et vendredi après midi
• Prévoir buffet ou cocktail adapté à l’horaire
• Limiter la durée à 1h
• Distribuer à a fin : dossier de presse + goodies
Petit-déjeuner de Rencontre plus informelle et matinale : 8h30-9h30 • Inviter une 20n de journalistes max, pour la convivialité
presse • Dialoguer avec chaque invité
• Libérer tout le monde avant 10h30
Déjeuner de presse Échange direct avec les journalistes choisis stratégiquement. • Préparer sur le fond et la forme, l’annonceur à répondre à
(petit nbr de L’option du face à face est possible toutes les questions
journalistes) • Choisir un restaurant en adéquation avec le positionnement de
l’annonceur
• Instaurer le dialogue dès le début du repas, après une rapide
présentation du motif de l’invitation
Cocktail de presse Conclusion de la conférence de presse Pour terminer de manière moins formelle
Voyage de presse Pour un motif incontestable, cette solution est à réservée à la sortie • Préparer minutieusement toutes les étapes du déplacement
(rare mais existe) d’une nouveau modèle à essayer au calme, pour visiter un lieux • Être transparent du début à la fin du voyage
exceptionnel, pour découvrir une nouvelle exposition …. • Ne pas faire déplacer les journalistes pour rien ou presque
• Laisser du temps libre aux invités
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => Relations Publiques
5. Outils utilisés par les relations publiques
Les outils sont nombreux et n’ont pour limite que l’imagination des stratèges en communication et des spécialistes en RP. Outils incontournables définis comme
une ouverture de l’annonceur vers l’extérieur :
Annonceur qui ouvre la porte de ses Annonceur qui informe pour montrer son Annonceur qui développe la convivialité
locaux expertise et augmenter sa visibilité
Journée portes ouvertes pour la cible La conférence pour la cible « relations proches » Le cocktail pour toutes les cibles
« relations éloignées »
Visite d’entreprise pour la cible Le séminaire pour la cible interne Le repas pour la cible interne et pour la cible relations
« relations proche » proches
Voyage d’étude pour la cible interne et Le colloque pour la cible « relations éloignées » Les dégustations pour la cible « relations éloignées »
pour la cible « relations proches »
L’inauguration pour la cible interne et la La convention pour la cible interne élargie aux Le petit déjeuner thématique pour la cible « relations
cible « relations éloignées » partenaires proche »
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => Relations Publiques
6. Apprécier l’efficacité des RP
La mesure de l’efficacité peut être quantitative ou qualitative
Retombées rédactionnelles Relations presse • Nbr d’articles ou de reportages liés Analyse de la teneur positive des retombées
aux RP
• Chiffrage de la valeur financière des
retombées par le calcul de
l’équivalence en achat presse
Taux de retour sur invitations Relations publiques & presse (nbr de présents / nbr d’invitations • Enquête sur la satisfaction des invités
à une JPO, visite, conférence envoyées) x 100 présents
… • Enquête sur les raisons des absents
Taux de notoriété et analyse Relations publiques & presse • Augmentation du taux de notoriété Enquête sur la perception de l’image de
de l’image spontanée due aux RP marque
• Augmentation du taux de notoriété
assistée due aux RP
Les RP ne s’apprécient pas forcément dans la foulée de la tenue de l’opération. Les commerciaux des annonceurs ont un rôle important
pour capitaliser sur ces actions ponctuelles de communication. De même une opération de RP réussie est un gage de fidélisation pour le
prestataire qui l’a mise en place.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => relations publiques
Après lecture du document ci-joint, répondez aux questions suivantes :
Faire rêver les cibles, intéresser et séduire les prescripteurs et les journalistes, voir les impressionner.
Définition : L’évènementiel est une opération de communication exceptionnelle menée pour marquer fortement les
esprits des cibles internes et externes, y compris les journalistes.
Cibles & objectifs Messages commerciaux Messages cognitifs Messages affectifs Messages conatifs
associés
Cibles externes Distributeurs pour mobiliser Le grand public et les Le grand public pour lui faire Les prescripteurs pour
la distribution prescripteurs pour faire aimer l’annonceur et le faire encourager la prescription
connaître le lieu et la date adhérer à ses valeurs
Cible journalistes Les consommateurs pour les Les journalistes pour les Les journalistes pour développer Les journalistes pour les inciter à
fidéliser informer sur toutes les les relations de sympathie et écrire des articles positifs et
caractéristiques de convivialité valorisants sur l’évènementiel
l’évènement, notamment
son aspect exceptionnel
Cible interne Les consommateurs pour les Les salariés de l’annonceur Le personnel pour le motiver et le La force de vente pour mobiliser
faire acheter à moyen terme pour les informer sur le lieu fédérer et l’ensemble du personnel pour
et date de l’évènement l’inciter à assister à l’évènement
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => évènementiel
2. Réussir un évènementiel
6 règles indispensables à respecter
Règle N°1 L’évènement transforme un produit ou une marque en star. Rien ni personne ne doit prendre la vedette sur la marque/produit
Règle N°2 L’évènement doit s’appuyer sur l’inattendu, la nouveauté, la performance. Plus c’est exceptionnel et spectaculaire, plus il y a de
retombées
Règle N°3 L’évènement doit être organisé dans un lieu fréquenté par le grand public : le trafic normal du lieu est transformé par l’évènement en
super trafic
Règle N°4 Tous les acteurs d’un évènement doivent être en parfaite cohésion. Si un seul prestataire est défaillant tout s’écroule. Dans cette logique,
l’évènement doit être soutenu par un plan de communication.
Règle N°5 Un évènement doit être limité dans le temps pour garder son caractère exceptionnel. 3 étapes :
- Avant la date : montée en puissance de plan de communication et aux relations presse + retombées rédactionnelles
- L’évènement lui-même avec l’accès du public et la suite des retombées rédactionnelles
- Après l’évènement : évaluer et contrôler les résultats de l’opération.
Règle N°6 L’évènement doit séduire des partenaires qui doivent être :
- Complémentaires avec l’annonceur, commercialement en lien naturel avec lui
- Être compatible avec lui : non concurrents et en adéquation en terme d’image
Les partenaires média sont devenus obligatoires.
F2 - S1#12 : Les moyens de communication => évènementiel
3. Evaluer un évènementiel
Audience directe Nbr d’individus présents durant Augmentation des taux de notoriété Nbr d’individus présents pour les
l’évènement spontanée et assistée partenaires
Audience induite Nbr d’individus touchés par la Nbr de retombées rédactionnelles obtenues
médiatisation de l’évènement avec les partenaires médias
Budget Calcul de l’écart entre la facture Ratio de dépendance = (budget de Ration de participation = (total des
finale et le budget prévisionnel l’évènement / budget total de participation financières / budget total de
communication) x 100 l’évènement) x 100
Taux d’attribution N°1 = (Nbr d’individus présents qui attribuent l’évènement à l’annonceur / On peut aussi calculer le taux d’attribution
nbr d’individus interrogés) X 100 des individus qui attribuent l’évènement à
un des partenaires
N°2 = Nbr d’individus touchés qui attribuent l’évènement à l’annonceur / nbr
d’individus touchés interrogés) x 100
Taux d’agrément N°1 = (Nbr d’individus présents qui approuvent l’évènement / nbr d’individus
interrogés) X 100
Préparation de la
négociation par le Echange avec prospect Diagnostic de la
commercial ou client négociation
F2 - S1#13 : Diagnostic de la situation de négociation
1. Le contexte
Il s’agit de déterminer les facteurs extérieurs qui pourront avoir une influence sur la négociation. Par exemple, la négociation est abordée
avec une stratégie différente si :
• La concurrence est faible et le marché porteur
• Le secteur est hyperconcurrentiel et l’économie de crise
• Le secteur est hyperconcurrentiel et le marché porteur
• La concurrence est faible et l’économie de crise
3. Les objets
Ceux sont les points qui vont être abordés, discutés et négociés :
Qualité
Quantité
Prix
Délai
Livraison
Garanties
Pénalités
Conditions de paiement
Il faut déterminer ce qui va être négocié et hiérarchiser les objets pour voir sur quoi l’on peut faire des concessions.
Le commercial défend ce qui lui tient à cœur et cède plus facilement sur ce qui lui paraît moins important.
F2 - S1#13 : Diagnostic de la situation de négociation
4. Les acteurs
Il peut s’agir de grandes entreprises, de collectivités locales, de PME, de TPE, d’associations … Chaque type d’acteur a sa spécificité et surtout
un circuit de décision différente. Il faut donc très vite identifier qui sont les véritables décideurs, mais aussi les influenceurs ou prescripteurs.
Selon l’interlocuteur, le niveau d’expertise ou de compétence dans la communication varie. Dans les grandes organisations, les négociateurs
connaissent bien les prix de marché et es marges, dans les plus petites structures, les négociateurs peuvent avoir des préjugés …
Il faut identifier aussi le rapport de force entre les parties en présence. Celui-ci dépendra bien sûr du contexte mais aussi des points forts et
faibles de chaque partie.
Exemples de facteurs ayant une influence dans le rapport de force :
Y a-t-il une asymétrie de compétence ou d’information ?
Un des négociateurs est il dépendant de l’autre ? ( client pesant 50% du CA, prestataire stratégique, savoir faire unique …)
Y a-t-il une grande différence de notoriété entre les deux organisations ?
Un ou plusieurs acteurs sont il en difficulté économique ?
5. La marge de manœuvre
Le commercial peut toujours se créer une marge de manœuvre : il détermine le gain maximal qu’il aimerait atteindre, et la limite en dessous
de laquelle il ne faut pas aller en terme de négociation.
Dans le cas où la situation est bloquée car la position de l’annonceur est en dessous de l’hypothèse basse, il faut imaginer des solutions de
rechange comme alléger la prestation, allonger la durée du contrat, … C’est ce que l’on appelle la position de repli.
F2 - S1#13 : Diagnostic de la situation de négociation
6. Le champ de négociation
Le champ de négociation est compris entre les deux hypothèses basses des protagonistes, c’est-à-dire entre les deux points de rupture de la
négociation.
Dans l’exemple ci-dessous, le vendeur annonce un prix de 100 000 € et après négociation, il ne peut pas vendre en dessous de 90 000 €.
L’acheteur annonce un budget de 80 000 € et après négociation il ne peut pas acheter au-delà de 95 000 €. S’il y a un accord, ce sera entre 90
000 € et 95 000 €, ces deux bornes sont à priori inconnues des négociateurs.
Vendeur
Champ de négociation, zone
d’acceptation mutuelle
Acheteur
Position affichée Point de rupture
Ex : 80 K€ Ex : 95 K€
F2 - S1#14 : Les processus relationnels => L’influence
Les principaux processus relationnels mobilisés dans une situation de vente appartiennent à la communication entre individus
et à la communication dans un groupe.
Chacun de ces deux niveaux a ses codes, ses supports et ses buts, ils permettent d’atteindre le même objectif : influencer
l’autre partie.
1. La communication inter-individuelle
On adapte son discours et sa manière de parler en fonction de la personne que l’on a en face de soi ou au téléphone en fonction de plusieurs
élements
K. Lewin, l’un des 4 fondateurs de Sciences de la communication, a mis en évidence l’existence des « leaders d’opinion » sortes d’autorités
qui sont des relais par lesquels l’individu visé doit passer car ils garantissent et cautionnent « le bon goût ».
Plus efficace Il est plus facile de « réduire » Les leaders d’opinion ont a
s’il est jugé comme crédible Il est plus facile de modifier les un frein que de « pousser »
habitudes d’un groupe que d’un fonction de filtre entre
par son interlocuteur une motivation l’émetteur du message et le
individus séparé
récepteur.
Comprendre comment fonctionne le leader d’opinion, son attitude, son comportement, peut nous permettre de l’influencer et par
ricochet de d’influence toutes les personnes qui sont sous son influence.
F2 - S1#14 : Les processus relationnels => L’influence
3. La persuasion et la manipulation
Différence entre les deux :
- persuader c’est arriver à convaincre son prospect ou son client du bien fondé de notre proposition grâce à des arguments choisis et
honnêtes qui atteignent notre cible grâce à notre niveau de connaissance de celle-ci et grâce au niveau de connivence qu’il y a
entre nous et le prospect/client.
- manipuler c’est persuader mais avec des arguments qui peuvent être trompeurs, manipuler c’est prendre le pouvoir sur l’opinion de
quelqu’un sans qu’il puisse s’en rendre compte.
Chaque individu est intellectuellement, physiologiquement, émotionnellement unique. Lorsque l’on lance une campagne de communication,
on ne peut pas en faire une différente pour chaque individu ! Il faut alors comprendre comment un même produit peut intéresser des
personnes différentes afin de trouver les leviers de persuasion sur lesquels bâtir la campagne.
C’est l’étude de marché qui permet de trouver la clientèle potentielle et son environnement, et de découvrir au sein de ce groupe
hétérogène ce qui les unis : point de vue ? Envie ? Besoin ?
La manipulation est elle attribuée aux médias, à leur capacité d’influencer les masses par :
• Le fait qu’ils sont la source de la connaissance : l’individu est libre de son choix vis-à-vis du ou des médias qu’il consulte, aussi
il a confiance dans les informations obtenues
• Capacité à persuader : la crédibilité de la source d’information et le martèlement d’un message augmentent la persuasion
• Processus de socialisation : les comportements relayés par les médias incitent les individus à les imiter car »tendance », faire
comme les autres …
• Les médias « choisissent » ce qu’ils mettent en avant ou pas, et de fait manipule l’opinion vis-à-vis de ce qui est important ou
pas à connaître
F2 - S1#14 : Les processus relationnels => L’influence
Les effets des médias
Des recherches portant sur « l’usage et la satisfaction des médias » expliquent la manière dont les individus « consomment » les
communication de masse. Ces recherches ont conclu que les membres d’une audience « consomment » les médias pour satisfaire leur besoin,
qu’ils sélectionnent les messages et sont même capables de les éviter.
D’autres recherches se concentrent sur les « effets » des médias sur le public :
o Théorie de la manipulation : la capacité de manipulation des masses par les médias.
Selon cette théorie, les médias auraient une influence relative sur l’opinion et le comportement des individus. Les effets des médias seraient à
regrouper autour de 3 domaines :
Diffusion de la connaissance : les individus consommant la presse seraient mieux informés vs ceux consommant la TV
Capacité à persuader : selon le contexte dans lequel l’information est reçue et la crédibilité de la source d’information. Le
martèlement d’un message par répétition augmente la possibilité d’être touché par le message
Processus de socialisation : ils permettent aux individus de s’intégrer et de former leur identité en leur permettant d’intégrer des
modèles de comportement et de s’adapter aux changements.
Un commercial pour s’appuyer sur la « manipulation » si des médias diffusent des messages qui abondent son discours avec crédibilité et
objectivité.
o Théorie « Fonction agenda »: les médias attireraient l’attention du récepteur sur un évènement au détriment des autres. Du fait du
nombre considérable d’informations quotidiennes à transmettre, les médias ne peuvent pas accorder la même importance de
traitement à toutes les informations, ils font des choix, ils hiérarchisent. Ils ne disent pas aux gens ce qu’ils doivent penser mais à quoi
ils doivent penser.
F2 - S1#14 : Les processus relationnels => L’influence
L’attention est sélective
La communication est en fait la combinaison entre l’attention, la persuasion et la perception.
Chaque jour, chaque individu est soumis à une quantité impressionnante de messages, il est évident qu’il n’est pas en capacité de tous les
recevoir de la même manière en fonction de son activité, ses préoccupations, ses envies, ses objectifs, son niveau de fatigue, …
La perception des messages par l’individu est sélective : il filtre, consciemment ou non, les messages qu’il perçoit en ne retenant que ceux qui
lui plaisent ou l’intéressent.
Cette sélectivité va lui permettre de se protéger de la « surcharge cognitive » à savoir la réception d’un nombre d’informations trop grand par
rapport à ce qu’il est capable de recevoir.
Le filtrage de l’information va également dépendre de l’utilité que l’individu va accorder ou pas à celle-ci. Est il en recherche de cette
information ?
Exemple : le directeur communication d’un annonceur recherche une agence de communication, l’information peut être destinée à aider ce
directeur dans son choix, en lui permettant de sélectionner les informations utiles pour son projet. La recherche d’information est liée à son
besoin. Lorsqu’il voit au journal de 20h un reportage sur une agence qui a réussi une campagne de communication, il est soudain plus réceptif !
F2 - S1#14 : Les processus relationnels => L’influence
Le degré d’implication
Le degré d’implication du décideur dépend du type de projet qu’il cherche à mettre en œuvre. Plus le projet est impliquant, c’est-à-dire
important ou entraînant un risque financier, plus son implication sera grande.
Un décideur fortement impliqué filtre les informations en fonction de ses croyances et rejette les autres.
Lors de l’étude d’un projet, c’est le contenu informatif, sa crédibilité et sa capacité à être mémorisée qui peut le convaincre ou renforcer ses
convictions en créant une attitude favorable vis-à-vis du projet étudié.
Par contre, dans le cas d’un décideur faiblement impliqué, comme par exemple pour l’achat de goodies, le message doit attirer son attention
pour lui permettre d’identifier le cadeau publicitaire sans argumentation, et ne cherchant ici que la mémorisation du message.
Le commercial doit donc impliquer son client ou prospect en diffusant dans les médias des informations qui informent, qui le crédibilisent et
qui sont mémorisables.
F2 - S1#14 : Les processus relationnels => L’influence
Communiquer = échanger
- On ne communique pas tout seul
- On utilise un canal pour transmettre le message : verbal, visuel, audiovisuel etc…
Communiquer = humain
- On ne peut pas ne pas communiquer, ne rien dire c’est déjà communiquer !
- Communiquer c’est un processus social
F2 - S1#14 : Les processus relationnels => communiquer c’est quoi ?
Le modèle de Lasswell
- La communication de masse a été modélisée par H.D. Lasswell, c’est le modèle des 5 W
concession - rupture
Compromis - consensus
F2 - S1#15 : Stratégies et techniques de négociations
4. Techniques d’argumentation
Injonction
Référence à l’autorité, au contrat, à
des valeurs, ou des principes
2. Le plan de découverte
• Écoute active pour découvrir les besoins, les attentes et les contraintes de l’annonceur :
o S’intéresser, poser des questions ouvertes
o Donner du feed-back verbal et non verbal
o Ne pas juger, ne pas interrompre
o Prendre des notes
o Garder le silence quand l’interlocuteur fait une pause
o Reformuler
o Gérer les parasites ( sonnerie de tél, consultation de son tél, ..)
Le plan de découverte est en forme d’entonnoir inversé : des sujets les plus généraux aux sujets les plus précis.
Les réponses obtenues permettent de remplir son tableau SONCAS.
3. Argumentaire
CAP/SONCAS
F2 - S1#17 : Techniques de finalisation de la proposition
1. Traitement des objections
• Identifier l’objection : écoute active, empathie
• Répondre brièvement : minimiser, ajouter un complément d’information, concession
• Vérifier si la réponse convient
3. Le tableau de bord
• Sert à contrôler et mesurer les résultats obtenus
• Intègre le budget prévisionnel
F2 - S1#18 : Le suivi du dossier
Nous sommes début avril et votre agence de publicité vient de gagner une compétition. Vous êtes chargé d’organiser la
réunion de production d’un film publicitaire de 30 secondes qui sera diffusé au cinéma. Le produit est une glace au
chocolat qui sera croquée par un couple de comédiens connus sur une superbe plage des Séchelles.
3. Outils de fidélisation
• Maintenir le contact
• Récompenser l’annonceur
Le niveau de moyens mis en œuvre pour fidéliser le client varie en fonction du CA et de l’importance de ce client.
F2 - S1#19 : La relation client
4. Gestion de la Relation Client ( GRC ou CRM)
Développer la Augmenter la
connaissance des productivité des
clients commerciaux par
des outils de
gestion de
prospection
F2 - S1#19 : La relation client
Vous travaillez dans une agence évènementielle. Parmi vos clients se trouvent des collectivités locales.
1/ Concevez un programme annuel de fidélisation pour ce type d’annonceurs
2/ Justifiez vos choix
LE CONSEIL
LA PRODUCTION
Fixer les objectifs
Mettre en musique tous les moyens
Déterminer la cible & les moyens
nécessaires à la mise en place du projet :
Mix communication
suivi du planning, commandes, réception,
Planification
BAT, …
Budgétisation AGENCES DE COM GLOBALE
Mission : proposer et vendre
des plans de communication
LA CRÉATION média & hors média
Sublimer le conseil LE CONTRÔLE
Recherche de concepts d’évocation
Mise en place d’idées pérennes et Mener des études pour prouver l’efficacité
déclinables des campagnes proposées
Rédaction de messages
Contrats de 3 ans en général
F2 – S2#01 : Les agences de communication
2. Les agences spécialisées dites « Below the line »
AGENCE CORPORATE
AGENCE DIGITALE AGENCE RELATIONS PRESSE
Nécessite un haut niveau d’expertise
Plans de communication alliant internet, Alternative aux plans de communication
Proposer les solutions de communication
réseaux sociaux, moyens infographiques, standards. Utilisation ponctuelle pour
pour mettre en valeur les + produits et les
électroniques, visuels et sonores. bénéficier de l’aval de la presse.
valeurs de l’entreprise
EXTENSIONS
FICHIERS IMAGES FICHIERS TEXTES
.pdf, .html, .zip, .doc, .xls., .ppt, .rtf
.tiff, .tif, .eps, .psd (natif photoshop) .txt, .xml, .rtf, .doc, .docx, .xls, .xlsx
F2 – S2#04 : Les différentes formes d’achats
1. Achat de travaux et de services
Enjeu : coordonner les différents prestataires et respect des délais de réalisation. Plus le plan de communication est ambitieux et plus la
vigilance quant aux délais et au respect des prestations vendues devra être importante.
Achat de Gré à Gré : après avoir vendue une recommandation au client, il est temps de trouver qui va réaliser les prestations !
a. Recherche & consultation : envoi de demandes de devis
b. Evaluation des offres & choix des prestataires : établir la liste des critères sur la base desquels le choix va se faire, tableau
comparatif : prix, délais, marge pour l’agence
c. Présenter les offres au client : pour valider ou réévaluer les critères de choix
d. Négociation : prix, délai, conditions de paiement …
e. Passation de la commande : réalisation du bon de commande : date, objet, prix, conditions de paiement, quantité, date et lieu
de livraison, etc…
f. La réception de la commande : toujours vérifier à la réception : qualité, quantité, …
g. Paiement du fournisseur : on vérifier que le devis et la facture sont identiques avant de payer !
h. Archivage de documents : conserver les infos pour la BDD prestataires, négocier, établir les prochains budgets, …
La nature de ces mises en compétition est plus ou moins formelle et dépend du montant du marché global, des habitudes, du nombre
d’agences consultées.
La compétition peut être organisée par le service communication de l’annonceur en direct ou bien par des cabinets spécialisés.
Les compétitions sont organisées en fin de contrat de collaboration, et l’agence sortante est souvent invitée à participer à la compétition.
Etude de l’existant :
o Présentation générale de l’annonceur
o Etude de l’environnement / état des lieux
Description de la solution :
o Caractéristiques fonctionnelles & juridiques
o Réponse opérationnelle souhaitée sachant que le prestataire peut proposer autre chose si les contraintes sont respectées
Définition de la procédure :
o Découpage en lots ou en phases
o Description des conditions commerciales
F2 – S2#05 : Le cahier des charges
2. Qu’est ce qu’un bon cahier des charges ?
La règle du PPCR :
Précis
Prospectif
Concis
Réaliste
Un bon cahier des charges est toujours le reflet d’une compréhension et du respect mutuel des métiers.
Le cahier des charges n’est pas là pour dire au prestataire comment il doit travailler ! Il doit juste présenter les besoins et les contraintes de
l’annonceur et décrire les fonctionnalités ciblées.
F2 – S2#06 : La sélection des offres
2 objectifs dans le choix des prestataires : répondre aux intérêts de l’agence et satisfaire l’annonceur
6 étapes indispensables :
Rechercher des prestataires : presse spécialisées, catalogues, annuaires, guides pro, internet
Sélectionner des prestataires : en fonction des besoins du projet et des souhaits de l’agence
Mettre en compétition les prestataires : lister tous ceux qui pourraient répondre, en choisir max 5, écrire un brief, préciser les points
clefs de l’évaluation des réponses, donner un budget et un délai de réponse, donner le planning de réalisation, préciser le nombre de
prestataires consultés.
Diffuser le brief
Toujours respecter les équipes et le travail produit : le respect de l’autre permet d’établir une relation de confiance.
Prévoir pour chaque réunion un ordre du jour et un compte rendu.
Être précis dans ses demandes et ses attentes, faire des points régulier sur les opérations en cours.
F2 – S2#06 : La sélection des offres
Exemple d’une grille de sélection d’un prestataire
Prestataire A Prestataire B Prestataire C Prestataire D
2. Partenariat
Alliances stratégiques, pour par exemple bénéficier d’innovations technologiques et obtenir un avantage concurrentiel.
F2 – S2#08 : L’argumentation d’achat
La marge brute est le nerf de la guerre pour une agence : bien acheter permettra de mieux vendre !
Marge de manœuvre:
o Un bon acheteur est un bon gestionnaire de marge de manœuvre => point de rupture
Argumentaire d’achat:
o Quels sont les avantages pour le prestataire de travailler avec l’agence au-delà du CA potentiel ?
F2 – S2#09 : Finalisation de l’accord
Un bon acheteur est celui qui obtient les meilleurs résultats avec le moins de concessions tout en obtenant un marché
profitable au prestataire car un prestataire lésé ne sera pas un prestataire investit !
o Le devis : ce document affiné définit et présente les solutions techniques et financières retenues. Il chiffre poste par poste
l’opération envisagée. Par le devis, l’agence s’engage auprès de son client.
Documents de vente
o Le bon de commande : plus officiel que le devis, il est numéroté. Il doit faire l’objet de l’acceptation formelle par l’annonceur.
o Les conditions générales de vente (CGV) : conditions de règlement, prix, pénalités de retard.
o Le BAT, bon à tirer. Etape ultime de l’accord du client. Fichier PDF certifié ou impression signée chez l’imprimeur.