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Anne-Sophie LELIEVRE
PROJET
TUTEURE
et la fidélisation?
Sommaire
Introduction
I La conquête de nouveaux clients
A Les enjeux
1-Pourquoi prospecter ?
2-Qui prospecter ?
3-Quand prospecter ?
B Les moyens
L’historique de la fidélisation
La pyramide de la fidélité
A Les enjeux
1-Pourquoi fidéliser ?
2-Qui fidéliser ?
B Les moyens
1-Comment fidéliser ?
2-Les causes
Conclusion
Annexes
Remerciements
Nous tenons, tout d’abord à remercier Monsieur BARRE tuteur du projet pour sa
disponibilité, ses conseils, sa confiance.
Mais aussi, merci à Monsieur CHABLAIN pour son aide et les échanges de
réflexion qui ont enrichi notre rapport.
Introduction
Dans la vente, il existe une concurrence de plus en plus vive.
C'est pour cela que la stratégie d'approche commerciale :
conquête et fidélisation sont des facteurs essentiels pour une
entreprise.
Mots clés :
conquête,
fidélisation,
marketing direct,
publicité,
profitabilité,
prospects,
clientèle,
sociostyles,
stratégies
La prospection est une étape de la vente. Elle traduit une volonté de conquérir de nouveaux
clients et marchés, et s'inscrit dans la durée.
Toute action de prospection sur un marché nouveau est une action volontariste de la direction
dont le rendement escompté (qui s'exprime en termes d'unités vendues, CA, de marges,...) doit
être soutenu par une formation et une assistance terrain dispensée à la Force de Vente.
A Les enjeux
1-Pourquoi prospecter ?
Une entreprise, dans son but de dégager une bénéfice doit gagner des parts de marché et faire
face à la concurrence, pour cela la prospection une technique indispensable.
La prospection est un investissement. Il est courant de dire qu’une vente sur un prospect
coûte 3 fois plus cher qu’une vente sur un client.
Selon le secteur d’activité, le niveau zéro de rentabilité d’un prospect ne se fera qu’au bout
du 3ème acte d’achat.
Naturellement, le fonds de commerce (fichier client) s’use car des clients quittent
l’entreprise. (Insatisfaction, prospectés par ailleurs, déménagement…), il est donc
indispensable d’assurer son fonds de commerce
Une entreprise doit développer une stratégie commerciale de conquête afin de faire face aux
crises économiques et afin d'éviter des marchés stagnants.
La prospection vise à faire progresser les ventes et ceci grâce à des rendez-vous qualifiés.
La conquête de nouveaux clients est essentielle pour une entreprise, elle permet de re-
motiver l'équipe commerciale mais aussi d'augmenter les marges. Car les clients fidèles
bénéficient souvent de remise ce qui représente une perte pour les entreprises. Si l’entreprise
souhaite pérenniser son activité elle n’a donc pas le choix. Même si prospecter coûte cher.
2-Qui prospecter ?
L’entreprise doit d’abord agir sur sa zone de chalandise afin d’exercer un ciblage de l’offre le
plus affiné possible, notamment grâce à des logiciels de géomarketing.
3-Quand prospecter ?
Il existe plusieurs modes de prospections :
-la prospection systématique: intégration dans les circuits de visite, mise en place de
structures permanentes (télé prospecteurs)
Pour les entreprises : leur but est de gagner des parts des marchés, développer son
chiffre d’affaires, assurer le renouvellement de sa clientèle, assurer sa pérennité.
Pour les clients : c’est être mieux informé, découvrir de nouveaux produits et
services, pouvoir comparer et choisir entre plusieurs offres.
Pour les salariés : c’est d’être fier de contribuer au développement de son entreprise,
reconnaissance en interne, satisfaction d’avoir informé un client.
B Les moyens
Pour conquérir de nouveaux clients, une entreprise peut faire appel à différentes façons
d'approcher la cible :
Lors de ses entretiens, il ne faudra pas négliger la qualité de l'expression orale, utiliser un
discours qui doit porter sur les avantages que les produits ou services peuvent apporter aux
futurs clients.
Lors de la négociation :
Un vendeur doit toujours écouter son client et faire preuve d’empathie pour découvrir ses
besoins mais aussi ses freins.
Il faut proposer le produit le plus adopté possible aux besoins mais aussi présenter le produits
de façon à convaincre le client que c’est la meilleur offre sur le marché.
C'est l'utilisation du téléphone, de mailing et de publicité. Elle utilise cette méthode afin de
permettre de soulager l'équipe commerciale qui sont peu disponible pour visiter les « petits »
clients. C'est une technique de communication et de vente qui consiste à diffuser un message
personnalisé vers une cible d'individu ou d'entreprise nominativement identifiée, dans le but
d'obtenir une réaction immédiate et mesurable.
Rappeler les prospects à la date prévue dans le cas où une date de rappel aurait été
convenue explicitement ou implicitement avec le prospect,
Disposer lors des appels de toutes les informations disponibles sur le prospect,
notamment : les informations de base sur le prospect (téléphone, adresse, activité…),
: les comptes rendus de tous les entretiens précédents. Les Prospects sont
particulièrement sensibles à ce que leurs précédentes observations aient été prises en
considération.
On peut constater que ce type d'organisation a très souvent, un rapport coût / performance
bien meilleur que le premier, pour les raisons suivantes :
Or, dans la prospection commerciale, c'est surtout le suivi et la méthode qui sont payants.
Ils permettent de constituer progressivement un fichier prospects bien renseigné et
d'exploiter ce fichier en étant en mesure de contacter les prospects au moment propice avec
les meilleurs arguments.
De même que pour la prospection téléphonique, les Entreprises font généralement des
mailings de façon désordonnée sans planification avec des fichiers d'adresses plus ou moins
valables. Là aussi le Marketing Direct permet d'organiser et de rationaliser, notamment par :
Le choix des cibles de prospects en fonction des critères appropriés (localisation
spécialisée.
Le choix du média (poste, fax ou Email) avec une nette préférence pour l'Emailing en
raison de:
Son coût extrêmement faible (quasi nul)
son extrême rapidité (ou plutôt son instantanéité)
la possibilité d'insérer des liens "cliquables" vers d'autres documents, en particulier vers le
site de l'entreprise.
L'exploitation des retours (NPAI, Emails non aboutis) pour mettre à jour le fichier
prospect.
Il est important de ne pas s'intéresser qu'aux résultats immédiats des mailings; il convient de
prendre également en considération que, parmi les prospects qui n'ont pas répondu, il existe
deux catégories:
Ceux qui ont conservé le mailing avec l'intention de répondre ultérieurement (le cas
est
En plus de leur intérêt immédiat caractérisé par le taux de retour, les mailings présentent
l'intérêt à moyen et surtout à long terme de faire pénétrer l'image de l'Entreprise. A ce titre, ils
rentrent dans le cadre de la démarche marketing (ou relation client ou CRM) globale de
l'Entreprise.
La fonction essentielle de la publicité par la poste (mailings) est de familiariser les acheteurs
potentiels avec un produit, ainsi qu'avec ses distributeurs locaux. Elle permet également
d'entretenir les ventes des détaillants en fidélisant les anciens clients et en en attirant de
nouveaux.
c) La publicité
La publicité est un terme collectif désignant des annonces destinées à promouvoir la vente de
biens ou de services. Cherchant à exercer une action psychologique à des fins commerciales,
la publicité a pour ambition de faire connaître un produit au public mais aussi d'inciter ce
dernier à l'acquérir. Elle se distingue d'autres méthodes de persuasion, telles que la
propagande, les relations publiques ou la communication.
Une autre grande distinction peut être faite entre la publicité média et la publicité hors média.
La publicité média est présente sur l'ensemble des supports de presse (presse écrite, radio et
audiovisuelle), tandis que le hors média concerne toutes les autres formes de publicité
(marketing direct, promotion, publicité événementielle, relations publiques, annuaires).
Malgré l'importance prise par la télévision dans la diffusion de la publicité, le hors média ou
publicité directe reste dans les pays industrialisés une forme privilégiée de communication. La
publicité directe comprend toutes les formes d'incitations commerciales, présentées
directement à l'acheteur potentiel d'un produit ou d'un service, sans l'intermédiaire d'un
support tel que la presse ou la télévision. C'est une publicité souvent plus agressive, qui vante
généralement la qualité et le prix des produits sans recourir aux stratégies d'image
caractéristiques des médias.
La publicité directe ou hors média est divisée en trois grands secteurs qui sont le marketing
direct (publipostage de mailings, vente par correspondance), la promotion (publicité sur le
lieu de vente), la publicité événementielle (partenariat et sponsoring) et les opérations de
relations publiques.
La famille des théories économiques s'appuie sur la figure du consommateur rationnel, être
doué de raison qui considère la publicité comme une source d'information. La publicité va
chercher à emporter sa conviction avec des arguments tenant aux qualités du produit : c'est
une publicité persuasive et informative, que l'on retrouve par exemple dans le secteur de
l'informatique, de la téléphonie et généralement dans toutes les industries d'équipement
professionnel.
La dernière grande famille, celle des théories sociales, s'appuie sur la figure du consommateur
conforme. Pour ces théories, l'individu fait partie de plusieurs groupes sociaux qui imposent
un modèle de vie en société. Imitation, statut, style de vie sont autant de concepts qui
expriment les normes de la société. Dans ce dernier cas, la publicité va chercher à donner à la
marque et au produit les signes d'un groupe valorisant.
Cependant, aucune de ces approches n'est entièrement satisfaisante pour les publicitaires et les
campagnes panachent le plus souvent des arguments de vente inspirés de ces quatre grandes
familles de consommateurs. Le consommateur, à la fois rationnel, mécanique, hédoniste et
normatif, n'est finalement que la réunion d'impulsions contradictoires qui l'agitent. Mais telle
ou telle approche conviendra mieux à tel ou tel produit, en fonction de ses caractéristiques et
de sa cible.
Un autre argument pour convaincre le consommateur d'acheter un produit est la marque. C'est
la raison pour laquelle les publicitaires attachent aujourd'hui autant d'importance à la notion
d'image de marque dans leurs campagnes. La communication d'entreprise vise, mais avec
d'autres méthodes, le même objectif : entretenir le nom d'une marque et sa notoriété auprès du
grand public.
Enfin, l'incitation par les prix reste probablement la méthode qui motive le plus de décisions
d'achat. Les concours et le paiement à crédit gratuit sont également des arguments appréciés
par les consommateurs et sont très utilisés dans le secteur de la promotion publicitaire.
Le Marketing Direct permet de définir une démarche publicitaire cohérente, en utilisant les
médias les plus abordables tels que:
Un objet publicitaire est susceptible d'améliorer notablement l'impact d'un mailing.
Mais le Marketing Direct peut aussi utiliser les grands médias pour diffuser un message qui
n'est pas nominatif, mais qui permettra de constituer un fichier à partir des répondants. Cette
technique est utilisée en télévision, par le biais de spot qui proposent d'appeler un numéro de
téléphone. Mais aussi dans la presse, par l'insertion d'encarts ou d'annonces comportant un
coupon à découper et à renvoyer.
e) par messages courts (SMS ou MMS) diffusés vers les téléphones mobiles
Mais le marketing direct (notamment pour la prospection de nouveaux clients) peut aussi
utiliser les grands médias pour diffuser un message qui n'est pas nominatif à l'émission, mais
qui permettra de constituer un fichier à partir des répondants. Cette technique est utilisée en
télévision, par le biais de spots qui proposent d'appeler un numéro de téléphone, mais surtout
dans la presse, par l'insertion d'encarts ou d'annonces comportant un coupon à découper et à
renvoyer.
En conclusion, le marketing direct est l'outil idéal pour recruter de nouveaux clients,
grâce à une offre adaptée, testée sur différentes cibles de prospects auxquels on propose
de s'abonner à un service, d'adhérer à un club ou bien de souscrire à une opération. A la
fin de l'opération, on pourra calculer grâce au nombre de nouveaux clients et au nombre
de messages au départ : le taux de rendement de cette opération et surtout le coût
d'acquisition d'un nouveau client.
Les foires et autres évènements commerciaux rassemblent une masse importante de prospect,
l’entreprise peut donc promouvoir ses produits et services en utilisant le contact visuel,
auditifs et tactile par le biais de démonstration toujours très appréciée des clients
Les entreprises participent car c’est le moyen le plus rapide pour obtenir un grand nombre
d’adresses ceci dans le but de constituer un fichier prospects utilisable et valable.
II La fidélisation
La fidélité est la relation de confiance qu’un consommateur peut avoir avec une entreprise,
une marque ou un produit.
Les coûts d’acquisition d’un nouveau client (rappel : un client fidèle coûte 3 fois moins cher
qu’un nouveau client) qui sont de plus en plus élevées, il devient nécessaire pour l’entreprise
de conserver ses clients pour amortir les investissements de la conquête commerciale et
générer ainsi une rentabilité plus importante.
Il faut savoir que le client est présenté comme un capital pour une entreprise c’est pour cela
qu’il est vital de le séduire, le convaincre, de le fidéliser.
L’historique de la fidélisation
L’émergence moderne du concept de fidélité est le résultat d’une lente évolution de la pratique
des entreprises et des recherches universitaires.
Dans les années 1970, l’offre devenant supérieure à la demande, les entreprises ont déployé
davantage d’efforts pour maintenir leurs parts de marché car avec une offre pléthorique, la
fidélité n’est guère durable. Ainsi, est réapparue la préoccupation mercatique et stratégique de
créer un lien direct entre le client et le fournisseur. Cette préoccupation a donné naissance à de
nouveaux concepts à la fin des années 1990 comme la mercatique relationnelle, la mercatique
individualisée ou encore la « gestion de la relation client » (CRM – Customer Relationship
Management).
Les programmes de fidélisation ne sont toutefois pas un phénomène récent. Déjà, au 19ème
siècle, les coopératives de consommation avaient lancé des programmes ayant comme
objectifs la rétention de leur clientèle (les clients collaient des timbres dans des carnets qui,
une fois remplis, pouvaient être échangés contre des produits). La carte de fidélité moderne
n’est qu’une évolution technologique de cette pratique puisqu’elle permet d’enregistrer les
informations d’achat et de transformer en récompense l’assiduité commerciale de son
détenteur.
Pyramide de la fidélité
Marketing
Indifférencié
Marketing
Concentré
Marketing
Personnalisé
Client / consommateur
exceptionnel
Client / consommateur
occasionnel
Client / consommateur
régulier
Client / consommateur
exclusif
Marketing
Différencié
A Les enjeux
1-Pourquoi fidéliser ?
Coûts d’acquisition : pour une entreprise garder un client revient à 3 à 5 fois moins cher
que d’en conquérir un nouveau.
L’augmentation du chiffre d’affaire par client : plus un client est ancien, plus il génère en
moyenne du chiffre d’affaires en augmentant sa fréquence d’achat et le montant moyen des
achats réalisés. Cette augmentation est due à la confiance croissante que le client a dans
l’entreprise et a la connaissance des produits et des offres.
La diminution des coûts de gestion : il faut savoir qu’un client fidèle devient moins
coûteux à gérer car il connaît l’entreprise et son fonctionnement. Mais aussi inversement,
l’entreprise connaît son client d’où la diminution des coûts de gestion.
Les effets de recommandation : plus un client est ancien, plus la recommandation est
forte. Il donne des conseils pertinents et il adressera des prospects correspondant à la cible de
l’entreprise.
2-Qui fidéliser ?
Pour mieux fidéliser les clients, il faut analyser le comportement des clients dans le but de
segmenter le fichier et de proposer à chaque segment des offres différenciées pour augmenter
la fréquence des achats, la quantité par commande afin d’augmenter la durée de vie du client
et le revenu dégagé pour l’entreprise pendant la durée de vie des clients.
Selon une analyse sociologique et marketing on peut dégager différentes sociostyles au sein
même de la clientèle :
Les surfeurs : personnes qui surfent sur la société, toujours à la pointe de nouvelles
technologies, ils n’hésitent pas à essayer de nouveaux produits. Ils sont souvent jeunes
et utilisent tous les moyens de communications actuels, ils représentent pour
l’entreprise la clientèle de demain.
Les traditionalistes : souvent les personnes âgées, elles resteront dans leurs habitudes
de consommation, ils utilisent des produits dont la réputation n’est plus à faire, où qui
ont de l’ancienneté sur le marché.
Les prescripteurs : personnes qui voient la publicité et qui conseillent aux autres
d’acheter ceci ou cela. Les enfants sont souvent des prescripteurs, ils sont la cible
favorite des annonceurs publicitaires.
Il est important de tenir compte de ces sociostyles et d’adapter un procédé de fidélisation pour
chacun afin d’en tirer le meilleur profit.
La fidélité d’un client se mesure par son attachement au point de vente, au produit, à la
marque. Il existe différents niveaux de fidélité :
La fidélité par obligation : aucune concurrence n’existe en raison d’un monopole (ex :
SNCF) ou de l’emplacement géographique.
La fidélité par habitude : pour des raisons de simplification, une routine s’installe et le
consommateur est fidèle au point de vente (ex : boulanger) jusqu’à ce qu’un autre s’installe et
soit mieux placé sur son trajet travail / domicile.
La fidélité par peur de changement : pour éviter des coûts, du temps perdu, des
formalités, le consommateur préfère ne rien faire (c’est souvent le cas des banques et
assurances).
La fidélité par incitation : pour gagner des points, des euros, des cadeaux, le
consommateur dispose d’une carte de fidélisation (c’est le moyen le plus utilisé par les
distributeurs).
La fidélité par attachement : elle permet réellement de maximiser le nombre de client
fidèle, le client vient au point de vente parce qu’il s’y sent bien (accueil chaleureux, relation
privilégiée avec les commerciaux)
La fidélité par crédit : le service après vente ainsi que les service à long terme (crédit ou
placements sur une durée assez longue) sont de bon moyen de fidélisations.
la fidélité par personnalisation de la relation : le one to one est une technique
aujourd’hui très utilisées dans la fidélisation d’un client elle permet de cibler parfaitement les
offres commerciales en les adaptant à un seul consommateur.
B Les moyens
1-Comment fidéliser ?
Le plus connu est la carte de fidélité, qui permet aux clients d’obtenir des points, des
euros, des cadeaux. Mais c’est aussi le meilleur moyen pour les entreprises de connaître la
fréquence d’achat, le montant des achats,… donc d’établir un profil.
La carte d’abonnement : c’est un autre système de carte mais payante, elle permet
d’accorder aux porteurs des réductions sur les achats effectués. Le but est d’amortir largement
le coût d’achat par le cumul des réductions obtenues pendant la durée de validité de cette
carte.
Les coupons de réductions, très utilisés par les grandes surfaces mais on peut craindre
que le client se fidélise au produit et non à l’entreprise.
Les invitations privilégiées : elles permettent d’être inviter pour des occasions
particulières comme pour les soldes ou pour la présentation des nouveaux produits ( ex : les
voitures).
Le publipostage (lettre ou mail) : toujours personnalisée, il propose aux clients des
avantages ciblés et adaptés.
Internet, les entreprises l’utilisent de plus en plus, ce procédé s’effectue maintenant par
des carte de fidélité virtuelles ou des points virtuels.
Tous ces moyens de fidélisation permettent d’évaluer l’augmentation des résultats financiers
de l’entreprise, ces derniers restent avant tout l’objectif principal d’une unité commerciale.
Par conséquences, une entreprise doit savoir se dévouer à sa clientèle, avoir une
connaissance de ses habitudes et personnaliser la relation entretenue en utilisant les
outils de fidélisation adaptés et en réagissant rapidement aux insatisfactions de la
clientèle.
La mesure de la satisfaction est réalisée grâce à une étude qualitative de satisfaction dont
l’objectif est de vérifier l’adéquation du point de vue aux attentes.
La fidélité, quant à elle, se mesure par divers indicateurs descriptifs :
La proportion des achats dans un point de vente par rapport à l’ensemble des achats
Les recommandations
Ces indicateurs sont calculés grâce à des données internes à l’entreprise ou évalués à l’aide
d’un questionnaire qui permet d’étudier l’attachement du consommateur à votre unité
commerciale. Les réponses aux questions permettent de déterminer des profils de fidélisation
et de faire apparaître des segments sur lesquels des actions spécifiques de marketing sont
conduites.
Pour évaluer la fidélité et le potentiel des clients, le scoring oblige à construire un système de
notation en fonction des objectifs de l’entreprise : fidélisation au nombre de commande,
amélioration de la marge, déstockage…Il permet l’attribution de points selon le potentiel du
client et son principe général consiste à retenir plusieurs caractéristiques discriminante et à les
amalgamé en une note globale, de façon à déterminer lequel des plans d’action peut le mieux
s’appliquer au client.
Récence
Elle désigne le délai depuis la dernière commande du client et est transformé en score.
Fréquence
Elle attribue des point pour chaque commande passé dans les 12 derniers mois. La fréquence
est un bon indicateur de fidélisation et ce d’autan plus, que le nombre de point en cumul
s’avère important.
Montant
Il permet d’octroyer des points en fonction du chiffre d’affaire réaliser par commande, selon
un pourcentage évaluer à partir du montant moyen des commandes habituelles. La note est
plafonnée afin d’éviter de donner trop d’importance à une commande exceptionnel.
3-Stratégies de fidélisation :
Les stratégies de récompense, les opérations offrant des avantages particuliers aux gros
consommateurs (exemple des miles des compagnies aériennes),
De plus, la forte concurrence entraîne une généralisation des opérations de fidélisation qui
peut, non seulement, provoquer une lassitude mais même un rejet de la démarche par les
consommateurs. La multiplicité des cartes de fidélité présentes dans les portefeuilles
provoque à la fois une réaction de banalisation de l’opération pour le client et une perte de
pouvoir de l’entreprise sur sa cible.
La mise en œuvre d’une opération de fidélisation est délicate : l’entreprise doit choisir avec
soin sa cible car ne doivent être fidélisés que les clients porteurs de profits. Ce ciblage est
délicat et nécessite la mise au point d’une base de données bien renseignée. Cette base sert
également au suivi quantitatif et qualitatif des clients fidélisés. Ce sont donc des
considérations de coûts liés à ces investissements dans l’information qui peuvent constituer
une limite.
2-Les causes :
Mais il est possible que des offres trop fréquentes ou sans avantages spécifiques perçus
irritent le consommateur et l’incitent à essayer d’autres marques. Ce type de clientèle est
appelé « client caméléon »
Des écarts de prix non justifiés (surtout sur les marques leaders, si les produits sont peu
innovants ou en cas de monopole sur le marché...)
Conclusion