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la fois la richesse de l'ensemble des formes du vivant, et la complexité des interactions entre
toutes les espèces ainsi qu'entre ces espèces et leurs milieux naturels.
Les fondements de la notion de biodiversité mettent en évidence deux notions essentielles :
La biodiversité concerne l'ensemble du vivant, donc l'homme en fait partie comme
élément de l'ensemble au même titre que les autres espèces.
La biodiversité c'est la dynamique des interactions (y compris les interactions entre
l'homme et son environnement). L'homme a donc un impact sur la biodiversité tout
comme la biodiversité a un impact sur l'homme.
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écologistes, les dirigeants et les citoyens. L'utilisation du terme coïncide avec la prise de
conscience de l'extinction d'espèces au cours des dernières décennies du XXe siècle.
La biodiversité a une valeur en soi, sans devoir apporter un bénéfice pour l’être humain.
La biodiversité est le patrimoine naturel que nous laissons en héritage aux générations futures.
Notre société en est donc responsable éthiquement et moralement.
La biodiversité est essentielle pour le développement naturel de tous les écosystèmes de notre
planète. Une grande biodiversité augmente la stabilité et l'adaptabilité de la biosphère face aux
modifications des conditions environnementales.
La biodiversité est indispensable au bien-être et à la santé des êtres humains: toutes les
sociétés et cultures de notre planète dépendent de l'utilisation d'une nature diversifiée. La
biodiversité possède une valeur à la fois économique, sociale, culturelle et esthétique.
Les avantages économiques de la biodiversité sont fournis en grande partie par les services
écosystémique, comme la pollinisation des cultures, le maintien d'un sol fertile pour la
production alimentaire, la transformation de déchets et de polluants, la régulation des
ravageurs des cultures par leurs ennemis naturels, la mise à disposition de matières premières
pour l'industrie ou encore la production de médicaments.
En particulier dans les pays en développement, les populations dépendent en grande partie
directement des ressources naturelles des forêts, des océans ou d'autres habitats. L'objectif du
Millénaire pour le développement des Nations Unies qui veut éradiquer l'extrême pauvreté
dans le monde, ne peut donc être atteint qu’avec la protection et l'utilisation durable de la
biodiversité et de ses services écosystémiques.
Les services écosystémiques peuvent être divisés en:
De nombreux produits tels que l'eau potable, la nourriture, l'énergie, les fibres textiles, les
matériaux de construction ou les substances actives des médicaments existent grâce à des
organismes biologiques. Les ressources génétiques sont à la base du développement de
nouvelles cultures, de médicaments et de matières premières industrielles. Les écosystèmes et
la diversité des espèces sont importants en agriculture pour la pollinisation et la lutte
antiparasitaire, en plus de créer un sol fertile.
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Les organismes naturels dans les écosystèmes assurent la régulation du climat, de la qualité de
l'air et de l'eau, des maladies, des parasites.
Les milieux naturels et leurs espèces contribuent à la formation de paysages divers, avec
lesquels les hommes s'identifient fortement. Les prestations récréatives et esthétiques dues à
la biodiversité sont considérables.
Des services de base des écosystèmes, dont l'homme ne profite pas directement, mais qui
permettent tous les autres services, comprennent la production d'oxygène, l'entretien des
cycles des nutriments et le cycle de l'eau.
La biodiversité influence les processus clés liés aux écosystèmes, tels que la production de
matière vivante, les cycles des éléments nutritifs et de l'eau, ainsi que la formation et la
rétention des sols. Tous ces processus régissent et assurent les services de soutien qui sont
nécessaires à tous les autres services fournis par les écosystèmes. Bien que des pertes de
biodiversité pourraient n'avoir, à court terme, que de faibles impacts sur un écosystème, elles
pourraient réduire sa capacité à s'adapter à des environnements changeants dans le futur.
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écologistes ou les biologistes de la conservation. On définit donc une espèce comme
un ensemble d’individus capables de se reproduire entre eux et de donner naissance à
une descendance elle-même fertile.
On a ainsi recours à un certain nombre de critères pour leur classification (dite taxinomique)
en divers groupes. Ainsi, Grâce à cette classification classique, les espèces ont pu être
regroupées : Règne, Embranchement, Classe, Ordre, Famille, Genre, Espèce (moyen mémo-
technique pour les premiers groupes : RECOF. Mais ces critères seront différents selon que
l’on veut classer une bactérie ou un oiseau. Dans certains cas, toutefois très rares, les
taxinomistes n’utilisent pas tous les mêmes critères, et identifient un nombre d’espèces
différent.
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La survie d'une espèce dépend de celle des autres espèces avec lesquelles elle interagit au sein
d'un écosystème. Plus la biodiversité est riche, plus les espèces peuvent faire face
aux perturbations. On constate une diminution importante de la biodiversité spécifique liée à
la perte de certains écosystèmes. En ce sens, il s’agit de la diversité d’une espèce à une autre.
L’exemple de différence entre le lion, la biche, l’homme, l’abeille, le rhinocéros et bien
d’autre.
La biodiversité génétique est directement liée à l’expression des gènes contenus dans
les chromosomes des espèces. Elle est à l’origine de la biodiversité des espèces, diversité que
l’on peut observer au sein d’une espèce par l'existence de races. Elle est liée à l’expression
des gènes contenus dans les chromosomes des espèces. Par exemple, la panthère, le tigre, le
lion, le guépard qui appartiennent tous à la familles des félin.
Plus le patrimoine génétique d’une espèce est riche en allèles, plus cette espèce aura la
capacité de s’adapter aux modifications de l’écosystème.
Il s’agit ici de la communication entre les espèces. Dans notre cas, les hommes interagissent
parfaitement entre eux.
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Toute région possède des espèces qui lui sont propres. Ces dernières sont appelées espèces
endémiques, c’est-à-dire limitées à une certaine zone. Les zones riches en espèces
endémiques peuvent être des sites de spéciation active (séparation d’une espèce en deux
espèces distinctes) ou servir de refuge pour des espèces reliques. Il est important de connaître
ces zones, afin de mieux gérer et de préserver la biodiversité. En effet, plus la zone
d’hébergement d’une espèce endémique sera restreinte, plus cette espèce sera menacée. Ainsi,
le kiwi, qui ne vit qu’en Nouvelle-Zélande et sur quelques îles proches, est une espèce
menacée de disparition.
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survenant dans son environnement (et inversement). Au niveau macro, la relation entre la
biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes fait écho au niveau micro au travers de la
notion de résilience des écosystèmes, c'est-à-dire la capacité d'un écosystème à retrouver un
état d'équilibre après une perturbation. La perte de biodiversité, quant à elle, risque
d'engendrer des perturbations écologiques qui affecteront les différents mécanismes liés aux
écosystèmes.
Dans l'histoire évolutive de la Terre, les extinctions comme les apparitions de nouvelles
espèces sont des processus qui ont toujours existé. Le processus d'évolution produit en
permanence, à l'échelle des temps géologiques, de nouvelles espèces. Parallèlement, d'autres
s'éteignent. L'extinction est un phénomène normal de l'histoire des espèces. Néanmoins,
l'histoire de la Terre est marquée de vagues d'extinctions massives. La particularité de ces
extinctions est qu'elles ont provoqué une baisse extraordinaire de la biodiversité non pas de
manière graduelle mais abrupte sur de courtes périodes de temps. Les tendances des
extinctions observées actuellement montrent des signes d'intensification inquiétants.
Parlant de perte de la biodiversité, cela est toujours rattaché aux facteurs de perte de
biodiversité. Un facteur de changement désigne tout facteur, naturel ou induit par l'homme,
qui entraîne un changement dans la biodiversité, directement ou indirectement.
Les facteurs de changement directs qui influencent de manière non équivoque les processus
des écosystèmes comprennent les changements dans l'affectation des sols, le changement
climatique, les espèces envahissantes, la surexploitation et la pollution.
Les « extinctions de fond » correspondent aux disparitions d'espèces liées aux modifications
des écosystèmes. Ces extinctions adviennent peu fréquemment et relèvent de la "normalité"
du monde naturel. Des espèces disparaissent quand elles ne sont plus capables de survivre
dans des conditions changeantes ou face à une concurrence qu'elles ne peuvent affronter.
Dans ce contexte, deux facteurs généraux peuvent provoquer une extinction : l'apparition de
nouvelles espèces colonisatrices compétitives ou prédatrices et les transformations dans les
conditions environnementales.
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Avec le réchauffement climatique : les espèces indigènes doivent s’adapter ou périr. Elles
peuvent aussi être forcées de se déplacer alors que de nouvelles espèces s’installent et se
développent, parfois massivement et aux dépens des espèces locales.
La pollution peut prendre plusieurs formes : solide (par exemple les déchets du quotidien),
liquide (pesticides, pétrole, engrais, etc.) ou gazeuse (les pots d’échappement, les fumées
d’usine, etc.). L’impact négatif varie selon le milieu qu’elles contaminent : les rivières et la
raréfaction de certains poissons, les sols et la disparition des insectes utiles à leur formation et
à leur stabilité, l’océan et les dangers des plastiques pour les animaux marins… Toutes
représentent des menaces pour la biodiversité qui ne sont pas sans risques pour la santé
humaine
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La surexploitation concerne principalement la surpêche, la chasse excessive d’animaux
sauvages, l’abattage excessif de bois de chauffage et l’épuisement des terrains agricoles. Un
exemple frappant de surexploitation : le trafic de l’ivoire illégal et le trafic de l’écaille du
pangolin, l’orang-outan : un singe menacé par la déforestation.
Les facteurs de changement indirects, comme les changements dans la démographie humaine,
les revenus ou le mode de vie, agissent de façon plus diffuse en modifiant un ou plusieurs
facteurs de changement directs. Les changements dans la biodiversité sont déterminés par des
combinaisons de facteurs de changement qui opèrent avec le temps, à différentes échelles, et
qui ont tendance à s'amplifier les uns les autres. Par exemple, la croissance de la population et
des revenus conjuguée à certaines avancées technologiques peut conduire au changement
climatique. L'épisode d'extinction actuel présente des différences à la fois quantitatives et
qualitatives en comparaison aux épisodes antérieurs. Les extinctions massives antérieures ont
été causées par des processus liés à la Terre et à l'espace, (volcanisme, impact de
météorites...), la cause principale de l'extinction actuelle est liée aux activités humaines.
La biodiversité est complexe par nature et diverse par définition. Elle englobe différents
niveaux d'organisation biologique (gène, espèce, écosystème) et ne peut être évaluée par le
biais d'indicateurs universels simples. Succinctement, la biodiversité évoque la diversité du
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vivant et les interactions entre les éléments biotiques et abiotiques qui assurent l'équilibre des
écosystèmes. Globalement, la biodiversité permet d'augmenter la capacité de résilience des
écosystèmes. Ainsi, l'érosion de la biodiversité peut réduire la capacité des écosystèmes tant
naturels que gérés par l'homme, à s'adapter aux changements globaux.
Les "services rendus par les écosystèmes" représentent l'ensemble des facteurs naturels qui
créent les conditions nécessaires à l'existence de l'humanité. On distingue 4 catégories dont les
services d'approvisionnement, les services de régulation, Les services culturels (non
matériels), Les services de soutien (indispensables aux autres services).
La biodiversité est l'essence de la vie actuelle et la garantie des potentialités futures si les
moyens d'exercer cette potentialité restent intacts (Blondel, 2003). Elle est liée à la biologie et
se construit à présent en tant que champ de recherche spécifique multidimensionnel.
Un régime équilibré dépend de la disponibilité d'un large éventail d'aliments, laquelle dépend
elle-même de la conservation de la biodiversité. En outre, une plus grande diversité au sein de
la faune et de la flore peut réduire la propagation vers l'homme de nombreux agents
pathogènes sauvages.
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De nombreuses cultures accordent une valeur spirituelle, esthétique, récréative et religieuse
aux écosystèmes ou à leurs composantes. La disparition de ces composantes ou les dommages
qui leur sont causés peuvent nuire aux relations sociales, à la fois en réduisant la valeur de la
cohésion sociale qui réside dans le partage d'une expérience commune, et en générant du
ressentiment envers des groupes qui tirent profit de ces dommages.
La valeur émotionnelle est souvent minimisée, pourtant la nature apporte aux individus une
certaine détente, une sérénité et est aussi source d'inspiration artistique.
L'enjeu éthique fait aussi référence au droit à la vie des espèces, enjeu rappelé par toutes les
religions, celles du Livre mais aussi les religions et philosophies traditionnelles.
L'enjeu économique est souligné par l'usage de plus en plus courant du terme "ressource" pour
désigner les éléments composant la biodiversité. Ainsi, la biodiversité procure un certain
nombre de ressources qui interviennent dans la production de biens, sous forme de nourriture,
de nouveaux médicaments, de gènes, etc. Elle est à ce titre génératrice de valeurs d'usage
économique.
Le bois de chauffage fournit plus de la moitié de l'énergie utilisée dans les pays en
développement. Les pénuries de bois de chauffage surviennent dans les régions à forte densité
de population qui n'ont pas accès à des sources d'énergie alternatives. Dans ces régions, les
populations sont vulnérables à la maladie et à la malnutrition en raison du manque de moyens
pour chauffer les foyers, cuisiner et faire bouillir l'eau.
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l'agriculture, la biodiversité contribue à une série d'autres secteurs dont les secteurs
pharmaceutique, cosmétique et de la pêche. Les pertes de biodiversité peuvent, quant à elles,
engendrer des coûts conséquents aux niveaux local et national.
Ayant pour objectif principal de découvrir la nature tout en respectant les écosystèmes,
l'écotourisme est directement lié à la biodiversité.
Les changements et la perte de biodiversité engendrent des impacts significatifs sur les
processus éco systémiques à l'échelle globale (mondiale) et locale. Il est donc impératif de
conserver la biodiversité. En effet, les espèces, leurs génomes, les écosystèmes,..., bref, la
biosphère représente des "ressources" inestimables réelles ou potentielles pour l'humanité
(comme aliments, sources de produits médicaux et de contrôle biologique, de travail, de
commerce, de régulation mais aussi d'équilibre des écosystèmes). Il faut aussi considérer les
valeurs culturelles, religieuses et sociales que la biodiversité renferme.
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du fonctionnement des écosystèmes en général. Au-delà de ses qualités intrinsèques et de sa
fonction naturelle (valeur écologique), elle offre à la société des « biens et services » (en ce
sens, elle a une valeur économique) mais elle a aussi une valeur culturelle et récréative (valeur
sociale).
La biodiversité diminue petit à petit. La prise de conscience politique s'est concrétisée par
des chartes, lois et conventions depuis plusieurs années. Des associations essaient de
sensibiliser le public, car tout cela n'a de sens que si chacun change de comportements. Il
serait intéressant de déterminer les espèces "clés" dont la destruction perturberait gravement
les écosystèmes.
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L'importance de la biodiversité :
https://sciencesnaturelles.ch/topics/biodiversity/about_biodiversity/bedeutung
https://www.memoireonline.com/12/09/3068/m_Menaces-et-perspectives-pour-la-
preservation-de-la-biodiversite-de-larchipel-Juan-Fernndez-C0.html
Différentes classification
https://classesbranchees.csf.bc.ca/bi-jv/biologie-b-i/theme-5/5-3-la-classification-de-la-
biodiversite/
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