Vous êtes sur la page 1sur 1

Qui n'a jamais acheté des pastilles contre la toux ou des comprimés contre les maux de tête ?

Nous
avons tous recours à l'automédication pour traiter nos petits maux. Mais la pratique n'est pas sans
risque(effets indésirables, interactions, surdosage),car un médicament même sans ordonnance n'est
pas un produit comme les autres.

En France, l'automédication est déjà une pratique courante face aux petits problèmes de santé. Selon un
récent sondage effectué sur internet 92 % des Français se soignent sans les conseils d'un médecin
Quatre mille spécialités sont vendues sans ordonnance, en pharmacie et sur internet, c’est a dire des
médicaments en libre-service, soit à la disposition directe du consommateur qui n'a pas à les demander
au pharmacien. Dans ce marché, il y a de quoi traiter toutes sortes de petits maux: la fièvre, la toux, les
vertiges, le rhume, les aphtes, les mycoses, les poux, les brûlures. L’automedication est aussi utilisée par
des patients qui - par pudeur - ne veulent pas montrer leurs symptômes au médecin. C'est un processus
d’autonomisation du « malade » par rapport au médecin, auquel l'individu fait alors appel quand il juge
que son problème dépasse ses compétences.

Evidement,il existe des avantages et des desavantages.

Parmis les avantages, Il faut souligner ce que le consommateur évite de «perdre son temps» chez le
médecin. De plus, elle incite les personnes à gérer, elles-mêmes, leur santé et désengorge les cabinets
médicaux des médecins généralistes débordés, mais aussi les urgences.

Cependant, tout le monde n'est pas médecin, et l'automédication a ses limites et ses dangers. Pratiquée
à mauvais escient, elle peut retarder un diagnostic et de fait, aggraver une pathologie. D'autant que
dans de nombreux cas, ces remèdes ne sont rien de plus que des placebos( 50 % des traitements
délivrés sans ordonnance sont inefficaces, inutiles).Les autres sont nocifs par leurs effets
contradictoires.Certains s'avèrent dangereux par leurs interactions possibles avec d'autres traitements,
leurs contre-indications ou effets secondaires.

Toutefois,parmis les desavantages il faut remarquer que rien n'est fait pour éclairer et guider le
consommateur dans sa démarche d'automédication. Bien au contraire, les pièges s'accumulent. «On
constate sur de nombreuses boîtes l'absence d'informations essentielles, comme les prescriptions selon
l'âge, le poids ou la nature du destinataire, ou les interdictions pour les femmes enceintes ou les
personnes cardiaques, d'erreurs de dosage pour l'utilisateur.

En fin de compte,je veux souligner que pour l'heure, il ne reste aux consommateurs qu'à suivre quelques
règles de précaution élémentaire pour se soigner sans danger. Il faut d'abord savoir reconnaître le petit
problème de santé passager, qui passe tout seul, des symptômes durables ou récurrents d'une maladie
plus grave. Ensuite, il est indispensable de connaître son corps, ses pathologies et les substances
conseillées ou contre-indiquées. Ce qui va à l'un ne va pas forcément à l'autre. Enfin, il vaut mieux
choisir un médicament comportant une seule substance et se renseigner sur les risques d'interactions
en cas d'autres traitements suivis. L'automédication doit être limitée dans le temps, quatre à cinq jours
tout au plus. Et si les symptômes persistent, ne pas s'obstiner mais aller consulter.

Vous aimerez peut-être aussi