Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MECANISMES DES
TROUBLES DE LA
Cours 11 |
THERMORÉGULATION 2016-2017
Bref rappel physiologique :
mécanismes de la thermorégulation
La température du corps animale est un
facteur limitant important des activités
biologiques, surtout la vitesse des réactions
enzymatiques, remarquablement régulée.
La thermorégulation englobe mécanismes
qui permettent de maintenir l’organisme à la
température idéale pour faciliter l’ensemble des
réactions biochimiques nécessaires à la vie.
Le but de la thermorégulation est de
maintenir la valeur réelle de la température
centrale (la température des organes situés à
l’intérieur des cavités thoracique, abdominale et
crânienne) autour d’une valeur de référence ou
valeur de consigne d’environ 37°C en dépit des
variations de la température d’environnement.
HOMÉOTHERMES ET POÏKILOTHERMES
L’HYPERTHERMIE
L’HIPOTHERMIE
PHYSIOPATHOLOGIE
DE LA REACTION FEBRILE
La Fièvre est une réaction non-
spécifique de défense de l’organisme
développée en réponse à l’action de
différents agents déclencheurs
appelés des pyrogènes exogènes.
La fièvre va provoquer:
- l’élévation de la fréquence cardiaque
(avec 8-12 battements/min pour chaque 1 °C);
- l’augmentation de la vitesse du
métabolisme;
- épisodes plus nombreux de sommeil à
ondes lentes qui ont une action réparatrice sur le
cerveau.
- l’accélération de la cicatrisation et
l’inhibition de la croissance bactérienne.
Si la température est > 41°C - 43°C est la
limite absolue pour la survie – est dangereuse par le
risque de dénaturation des protéines - peut
Le rôle biologiques de la fièvre
L’utilité de la fièvre est essentiellement de
nous défendre contre les infections - en bloquant
la prolifération de nombreux agents pathogènes.
- RF vas induire une diminution des
concentrations plasmatiques de métaux - tels
le fer, le zinc, le cuivre - essentiels pour la
prolifération des bactéries pathogenes.
Pour ces raisons, les antipyrétiques - les
anti-inflammatoires non-stéroïdiennes (AINS) qui
inhibent la COX qui catalyse la formation de PGE2
a partie de l’acide arachidonique) ne doivent
être utilisés en général que lorsque la fièvre
provoque des convulsions fébriles ou grimpe
si haut (>39 C) que l’on craint ces convulsions.
Arguments for and against treating fever
Arguments Arguments
for treating fever include: against treating fever
include:
1. Decreasing discomfort 1. The generally recognized view
associated with fever often that most fever is short lasting
assists with settling an and benign.
apprehensive home
environment. 2. Situations where adverse drug
side effects associated with the
2. Preventing extreme temperature use of antipyretics outweigh the
elevations from causing benefits of fever reduction.
permanent damage to the CNS.
3. Situations where reducing fever
3. Decreasing, in theory, the may obscure diagnostic or
likelihood of fever-related prognostic signs, as in
seizures in those who have a neutropenic children who have
history of seizures. No study recently received
has actually demonstrated that chemotherapy.
L’HYPERTHERMIA
- l’élévation de la température
centrale au-dessus de 38°C - au-dessus
de 42°C le pronostic vital est en jeu en
quelques minutes à quelques heures.