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Acquérir des connaissances sur la thermorégulation au repos et à l'exercice avec un focus sur le sujet sain ( à
la marge : effet âge, effets pathologies)
investir ces connaissances dans le contexte d’analyses de résultats d’études chez l’homme à l’exercice, en
particulier en climat chaud et en climat tropical
Homéostasie : une fourchette étroite de température centrale est compatible avec les réactions vitales
biochimiques et enzymatiques, qui permettent un fonctionnement optimal des tissus et cellule
Quand il fait trop chaud la température corporelle devient instable et donc la capacité homéostatique est
impactée, déshydratation, des cellules peuvent exploser (conduit mort de l’homme)
Dans un environnement trop froid les capacités vitales sont en stand by et tant que le corps n’est pas revenu à
une température normale on ne peut pas savoir si la personne est morte
Pourtant on note une évolution récente à l'échelle de l'espèce humaine certainement en lien avec les
meilleurs conditions sanitaires et moindre niveau inflammatoire
- observation récente de -0,6°c de la température centrale (comme température rectale,
oesophagienne). Cette observation a été faite en moyenne entre 1850 et 2010 (même technique pas
explicable par des biais). Associé à une baisse de la mortalité donc augmentation espérance de vie
donc baisse de la température
- La température cutanée est entre 28 et 32°c
La thermorégulation est une fonction vitale au repos mais surtout à l’exercice. on sait qu’à l’échelle de
l’adaptation humaine : si l’être humain est aussi avancé c’est du à sa thermorégulation. Mais cette
thermorégulation peut présenter des échecs si les mécanismes de la régulation présentent des réponses
insuffisantes : hypothermie / Hyperthermie (variations pathologiques) avec engagement potentiel du
pronostic vital
A 41°c perturbation neurologique grave
A 42°C mort
Le principe de thermorégulation repose sur le fait que l'équilibre est préservé si le flux de production de
chaleur (thermogenèse) est équivalent au flux d’évacuation de la chaleur (thermolyse). Tout déséquilibre
affecte la température centrale.
Éléments du système
- source pour la thermogenèse : activité métabolique cellulaire “ perte” d'énergie sous forme de
chaleur ( dû à la nourriture que l’on mange et qui se transforme en substrat) dans la conversion
énergie chimique ⇒ énergie mécanique (si le milieu est chaud il peut participer à cette
thermogenèse)
L’activité métabolique cellulaire va rentrer en compte dans le métabolisme cellulaire de base, un adulte
homme a une dépense énergétique de ????
Pour une dépense de 2000 kcal ⇒ métabolisme de base (énergie thermorégulée) (60% voir 75%) + fonction
des capacités vitales + AP (15-30%) + alimentation (10%)
⇒ plus on a un gros corps plus il lui faut de l'énergie
L’homme peut plus au moins les variations liées à l’environnement et les adaptations comportementales
(vêtement, ventilation, chauffage, climatiseur)
Le système physiologique repose sur un système central de régulation situé au niveau de l’hypothalamus;
Donc au coeur a système nerveux central (se fait tout seul on a pas besoin d’y penser) l’hypothalamus va
alors récupérer des informations à partir de la température du sang qu’il perçoit. La circulation de chaleur
est possible par le sang. Et on a un système circulatoire qui est adaptable de plus on a une protection
isolante : la peau (qui peut être un avantage ou un inconvénient selon l'environnement) et le tissus adipeux
sous cutané qui isole le corps humain de son environnement (qui va protéger si l’environnement est froid,
va permettre les échanges de chaleur avec l’extérieur si l’environnement est chaud)
- Evaporation
Elimination de la chaleur du corps grâce à la transformation de l’eau produite par la sudation en vapeur
d’eau qui s'évapore dans l’air ambiant.
C’est un moyen privilégié de thermolyse de l’homme à l’exercice qui fonctionne très bien à faible humidité.
L'évaporation de la sueur va entraîner un rafraichissement de la peau
Régulation centrale
L’intégration des différents signaux se fait au niveau de l’hypothalamus.
La régulation est centrale
Il y a des thermorécepteurs périphériques au niveau cutané pour transmettre les informations. Et le sang va
transmettre par le système circulatoire va répartir la chaleur et transmettre l’information de la température
du sang
C’est donc une régulation centrale mais qui tient compte des informations en périphérie (thermorécepteurs
). Pour que la régulation se fasse il faut absolument une intégration au niveau de l’hypothalamus
- de plus la température augmentée du sang stimule l’hypothalamus pour des réponse systémiques
Premier intérêt d’une vasodilatation périphérique c’est d’augmenter l'échange : si on a plus de sang en
périphérie dans le territoire cutané alors il y a plus d'échange avec l'extérieur, le sang qui est chaud qui va
libérer de la chaleur.
En plus de ça si on est dans des conditions qui le permettent on va avoir une évacuation de la chaleur par
évaporation de la sueur produite.
Une vasodilatation qui permet la thermolyse et une évacuation de la chaleur par l’évacuation de la sueur
produite ⇒ tout cela augmente la thermolyse (qui sera suffisante ou pas selon : la durée de l'exposition
environnementale, selon la thermogénèse (repos, exercice modérée, intense )
EX : Je suis au repos dans une pièce à 30°c je vais pouvoir rester longtemps et ma température centrale va pas
augmenter. Dans un sauna à 70°c la température cutanée va beaucoup augmenter mais en restant
uniquement 20 minutes dans le sauna la température centrale elle ne va pas bouger. (sur du court terme la
thermolyse fonction pour avoir une température centrale dans la bonne fourchette.
Les mécanismes de thermolyse fonctionnent aussi dans les environnement stressant, mais on a forcément
des limites.
On a aussi des réponses physiologiques différentes parce que la température du sang va stimuler une
cascade de réponse, avec des réponses systémiques, la principale étant la libération d’adrénaline car il y a
une sollicitation du système nerveux .
L’augmentation de la température du sang stimule l’hypothalamus qui entraîne une cascade de réponse
systémique (qui concerne plusieurs organes) lié à l’augmentation d'adrénaline et d’activité du système
nerveux sympathique.
En environnement froid on va avoir une vasoconstriction des territoires cutanés : pour garder au mieux la
chaleur il faut donc limiter la thermolyse. Pour limiter la thermolyse il y a une réorientation du flux
sanguin,avec une redistribution du sang.
Le débit sanguin est alors principalement orienté vers les territoires centraux profonds.
On a d’autres mécanismes qui favorisent la thermogénèse qui seront suffisant ou non. Comme la
piloérection qui va amener une augmentation du travail cellulaire,en plus de contractions musculaires qui
génèrent de la chaleur qui vont s’accompagner d’une diminution de la thermolyse.
A l’exercice dans un environnement chaud, on aura plus de limite qu'à l'exercice en environnement froid.
CM 2
Spécificité du nouveau -né : il est vulnérable à une baisse de température qui vient de :
- Anthropométrique on à un rapport élevé entre surface corporelle et masse corporelle. Ils ont une
grande surface corporelle pour faire des échanges (perte de la chaleur) et une masse qui n’est pas si
importante que ça. C’est reflète par IMC bas a la naissance : 3,5 / (0;5 x 0,5)=14kg/m² et pendant
l’enfance .
- Peu de tissus adipeux isolants par rapport aux adultes
- Capacité limitée de production de chaleur Le système de frissons qui permet la production de la
chaleur par des contractions musculaires n’est pas encore fonctionnel. Donc les enfants sont plus
vulnérable à une baisse de la température
- Les enfants ont un métabolisme de base qui est élevé, ils dépensent beaucoup d'énergie pour
grandir, donc cela génère une activité cellulaire importante qui induit une perte de chaleur, et cette
perte de chaleur n’est pas compensé
Métabolisme de l’eau
La capacité à thermoréguler va être extrêmement lié au métabolisme de l’eau (évapotranspiration)
L'être humain a un contenu important en eau entre 40-60% de la masse corporelle correspond à des
molécules d'eau
Encore plus important dans le tissu musculaire car c’est ¾ contrairement aux tissus adipeux qui n’ont
même pas 10% d’eau
L’eau du corps humain est majoritairement (environ = 65%) située dans l'environnement intracellulaire
tout le reste va être dans des compartiments liquidiens comme : liquide céphalorachidien, capsule
articulaire, globe oculaire sont très riche en eau
A chaque fois que l’on parle de l’eau il faut comprendre qu’elle n’est pas toute seule, c’est l’eau et les
électrolytes :
- Eau + électrolytes : l’eau est associée à des électrolytes dans les compartiments liquidiens et cet
équilibre est précieux car sinon l'homéostasie est impactée
Une fois l’ingestion l’eau arrive très rapidement dans le tractus gastro-intestinale ou elle sera alors
absorbée
Elle pénètre dans le territoire vasculaire grâce à un transport passif (ne coûte pas d'énergie se fait tout seul)
Depuis le territoire vasculaire l'eau va dans les espaces interstitiels puis elle est véhiculée jusqu'à chaque
cellule
La vitesse à laquelle l’eau est se renouvelle dans le corps dépend de la quantité d’eau ingérée.
Quelqu’un qui boit 2 litres d’eau par jour ces molécules d’eau vont rester en moyenne 10 jours
Plus on boit plus l’eau sera renouvelée
Comme on a un contenu important d’eau dans notre corps celle-ci se renouvelle en 50 jours
Dans les aliments il y a une partie liquide (riz) : 0,8L d’eau en apport par forcément sous forme liquide
Il y a une part importante d’apport en eau qui vient de notre activité de notre métabolisme (100g de
nutriments ⇔ 55-110 g d’eau) : 0,5L (eau endogène)
⇒ Soit autour de 2,5 L pour compenser les besoins minimaux d’un adulte peu actif
Sortie :
Urines : 1,4L
Eau fécale : 0,2L
évapotranspiration : (x10 dans d’autres conditions ) 0,6L
Ventilation : 0,3L
Eau endogène
Quand on utilise des lipides et ajoute de l’O2 pour produire de l’ATP cette chaîne de réaction produit du C02,
l’eau produite est gardée et cela produit de l’ATP
Donc il faut avoir conscience qu’au cours de l’exercice on augmente notre activité métabolique : si on est sur
une activité de basse intensité on utilise des lipides (si on vient pas juste de manger sinon utilisation des
glucides) donc notre organisme va produire de l’eau et ca va limiter la perte d’eau qu’on a par
évapotranspiration parce qu’au fur et à mesure qu’on utilise notre énergie on va la resynthétiser et cela
libère des molécules d’eau
La soif est un mauvais marqueur de l’état hydrique car il est tardif qui est influencé par des stimuli divers.
Donc l’apport en liquide que l’on va avoir est très impacté par les stimuli sociaux, des marqueurs
hormonaux, locaux, osmolarité plasmatique (est ce que l'équilibre des différents minéraux est conservé)
Normalement dans les pratiques sportives on sait qu’il faut boire sans forcément avoir la sensation de soif
Risque de déshydratation
Le risque d'hyponatrémie est lui moins connu : taux de sodium trop bas dans le sang du sodium ⇒ hyper
grave et dangereux (peut arriver dans les conditions d’exercices car parfois les gens boivent trop)
Facteur de risque dans hyponatrémie : exercice prolongée et intense dans un environnement chaud
déconditionnement, sudation préalable excessive (footing avec k way), état de déplétion en sodium (régime sans sel,
médication avec diurétiques -HTA) ingestion de grande quantités de boisson sans sodium
(+ vêtement)
Donc en général dans l’exercice en environnement chaud on a un stockage de chaleur qui est supérieur aux
capacités de stockage et aux capacités de dissipation donc la température corporelle augmente
Autrement dit au fur et à mesure de l’exercice dans un environnement chaud notre température corporelle
augmente pour stocker de la chaleur pour arriver dans une situation d’hyperthermie ou pas + une situation
de déshydratation ou pas
Point terminologie :
On note une rupture avec le niveau suivant de coup de chaleur qui distingue une heat injury et une heat strake
Cout de chaleur : Si on traite pas le sujet d’un coup de chaleur, il peut très vite basculer dans un coup de
chaleur grave qui peut très vite aller vers une défaillance multiviscérale. Sans traitement le sujet est en
danger
Epuisement hyperthermique : C’est une hyperthermie habituellement en dessous de 40° associé à une
incapacité à poursuivre l’effort en tout cas au même niveau, survenant pendant ou au décours immédiat de
l’effort en environnement chaud, sans signes neurologiques en dehors de céphalées ou de sensations
vertigineuses. L'épuisement hyperthermique cède rapidement après un refroidissement minimal.
Accident hyperthermique (heat injury) : épuisement hyperthermique avec des arguments clinique de
souffrances d’organes souvent au niveau du tube digestif, niveau musculaire : rhabdomyolyse, mauvais
fonctionnement des reins (rhabdomyolyse) : urine marron mais sans signe neurologique suffisant pour
parler de coup de chaleur
Il faut boire 2 à 3h avant l'exercice : Quand on est sur le point de faire un exercice prolongé, en
environnement chaud : 400mL -600mL
Dans la demi heure qui précède l’exercice il faut boire 150-300mL
Pendant la pratique pas plus que 1L / heure (environ 250mL quart d’heure)
cours Alex
Adaptation et limites
Adaptations neuromusculaires
- Réduction de la puissance
Adaptation métabolique :
- Orientation vers un métabolique plus glucidique
- Contribution accrue du métabolisme anaérobie
Mais performance dans les activités cycliques > 20 minutes systématiquement altérée avec les contraintes de
la thermorégulation
La chaleur consomme des ressources métaboliques et de concentration
“Dogme longtemps accepté : atteinte d’une température critique. (plafond de 40°C) d’élément en faveur de
cette perception, notamment l'efficacité des stratégies de pré et percooling.
Les sujets s'arrêtent a 40°C de température corporelle mais cela n’explique pas tout
20 km contre la montre : en laboratoire avec des triathlètes : température critique rarement atteinte :
Hypothèse également développée : anticipation des observations en ce sens : même en environnement chaud
la puissance (car capable de faire des sprints) peut augmenter en fin de course
Effet de l'entraînement
Avec l'entraînement, l'organisme peut développer des adaptations spécifiques
On voit que la thermolyse est plus importante chez l'athlète car il a une capacité de thermolyse + efficace
sudation plus important et début de sudation plus rapide
Thermolyse par évapotranspiration important et plus précoce chez le sportif mais s’accompagne d’une perte
importante d’eau et sels
- Convection : Dépend de la vitesse du fluide dans laquelle on se trouve, dépend de la surface d'échange,
dépend de la température du fluide. Sans le bonnet on augmente la surface d'échange donc la
convection contribue à la thermolyse on favorise la performance
C. Trail de 27km en conditions chaudes et humides, n=20, durée 196 min +/- 58 min
On les pèse avant la course et après la course : il y a une perte de volume hydrique
Sur le graph on met la perte de volume hydrique en fonction de la vitesse sur l'épreuve :
On voit que ceux qui vont plus vite perdent le plus d’eau (expliqué par une thermolyse entraîné : évacuation
plus importante de la chaleur)
On voit que ceux qui vont moins vite perdent le moins d’eau
On a une relation négative entre la vitesse de course et la variation de volume hydrique au cours de l’épreuve
: plus la vitesse est grande est plus la perte d’eau est plus importante
plus la vitesse est petite plus la perte d’eau est moins importante
Plus on va a droite plus on est avec des gens qui rentre dans la limite pour pouvoir gagner l'épreuve.
On a donc des individus qui ont des variations de température importante avec les individus les plus rapides
Comment se fait qu’en cours d'épreuve des individus ait une baisse de température en cours d’épreuve ?
- baisse de la vitesse qui influe à une baisse de la production de travail interne et donc de la
thermogenèse et baisse de la température extérieur qui permet baisse température interne
F : Réalisation de 20km en vélo en extérieur par des triathlètes entraînés en environnement chaud et humide,
avec ingestion pendant la course d’eau ou glace pilée avec et sans menthol :
Avec la glace pilée sans menthol les performances sont plus basse qu’avec de l’eau froide.
Les athlètes vont toujours plus vite quand ils ont du menthol que sans menthol. Le menthol a donc un effet
positif sur ce type d'épreuve qu’on soit avec eau, froide, glace pilée
La glace pilée (avec ou sans menthol) est associée à de meilleures performances au 20km par rapport a
l’ingestion d’eau froide, et surtout par rapport a l’eau neutre.
Donc il y a des parametres liés a la temperature
Il y a un effet additif de la glace pilée et du menthol condition dans laquelle les meilleurs performances sont
réalisées, et cela significativement. Le menthol a un effet positif sur l'entraînement : aide ergogénique a la
performance. Au sens du dopage le menthol fait partie du dopage
Mais le pb du menthol comment il fait pour améliorer nos performances : les récepteurs au menthol sont
aussi les récepteurs du froid, donc l’organisme va dire de produire de la chaleur qui ne sera pas bien évacué
et qui causera des problèmes car le provocation d’une hyperthermie
Indépendamment des conditions de réhydratation pendant les 3h il y a toujours une perte de volume
plasmatique plus marquée quand les individus ont été hypohydratés initialement
Indépendamment du fait que les sujets étaient hydratés ou pas au départ: il y a un effet délétère quand il n’y
a pas de réhydratation pendant l'exercice, sur la perte de volume plasmatique qui est partiellement
compensé quand les sujets sont réhydraté avec de l’eau seul.
Mais ils perdent encore plus de volume plasmatique quand réhydratation avec de l’eau seul.
Le volume plasmatique est bien conservé avec une réhydratation isotonique chez les sujets déjà hydraté et
perte modeste sur les sujets déshydratés depuis la veille.
les enfants libres vont passer plus souvent dans les épreuves (+ d’activité) et observation de moins de conflit
à gérer avec moins de conflit quand ils boivent