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Objectif du cours :

Acquérir des connaissances sur la thermorégulation au repos et à l'exercice avec un focus sur le sujet sain ( à
la marge : effet âge, effets pathologies)
investir ces connaissances dans le contexte d’analyses de résultats d’études chez l’homme à l’exercice, en
particulier en climat chaud et en climat tropical

I. La thermorégulation une fonction vitale


L’homme est homéotherme CAD il est capable de préserver sa température corporelle stable entre 36,2 et
37,5° C. Malgré les variations de l’environnement ambiant.
Mais cela à une certaine limite car l’homme n’est pas toujours capable de se thermoréguler si les
températures sont trop haute ou trop basse

Homéostasie : une fourchette étroite de température centrale est compatible avec les réactions vitales
biochimiques et enzymatiques, qui permettent un fonctionnement optimal des tissus et cellule

Quand il fait trop chaud la température corporelle devient instable et donc la capacité homéostatique est
impactée, déshydratation, des cellules peuvent exploser (conduit mort de l’homme)

Dans un environnement trop froid les capacités vitales sont en stand by et tant que le corps n’est pas revenu à
une température normale on ne peut pas savoir si la personne est morte

Pourtant on note une évolution récente à l'échelle de l'espèce humaine certainement en lien avec les
meilleurs conditions sanitaires et moindre niveau inflammatoire
- observation récente de -0,6°c de la température centrale (comme température rectale,
oesophagienne). Cette observation a été faite en moyenne entre 1850 et 2010 (même technique pas
explicable par des biais). Associé à une baisse de la mortalité donc augmentation espérance de vie
donc baisse de la température
- La température cutanée est entre 28 et 32°c

Variations circadiennes au sein de la journée à la température


En plus de ces variations qui concerne l'espèce humaine, il y a des variations de température qui concerne
une même personne dans la journée.
Elle baisse la nuit (dû à l’inactivité notamment). En début de matinée la température augmente sous
influence de la cortisol et de la vie humaine
Les gens qui travaillent de nuit ont des perturbations de la variations de la température car difficulté à
s’adapter

La thermorégulation est une fonction vitale au repos mais surtout à l’exercice. on sait qu’à l’échelle de
l’adaptation humaine : si l’être humain est aussi avancé c’est du à sa thermorégulation. Mais cette
thermorégulation peut présenter des échecs si les mécanismes de la régulation présentent des réponses
insuffisantes : hypothermie / Hyperthermie (variations pathologiques) avec engagement potentiel du
pronostic vital
A 41°c perturbation neurologique grave
A 42°C mort

Le principe de thermorégulation repose sur le fait que l'équilibre est préservé si le flux de production de
chaleur (thermogenèse) est équivalent au flux d’évacuation de la chaleur (thermolyse). Tout déséquilibre
affecte la température centrale.
Éléments du système
- source pour la thermogenèse : activité métabolique cellulaire “ perte” d'énergie sous forme de
chaleur ( dû à la nourriture que l’on mange et qui se transforme en substrat) dans la conversion
énergie chimique ⇒ énergie mécanique (si le milieu est chaud il peut participer à cette
thermogenèse)

- thermolyse : pertes de chaleur par différents moyens physiques

● Inconvénient : il faut évacuer la chaleur


● Avantage : cette activité cellulaire contribue aussi à préserver le corps à 37°c

L’activité métabolique cellulaire va rentrer en compte dans le métabolisme cellulaire de base, un adulte
homme a une dépense énergétique de ????

Pour une dépense de 2000 kcal ⇒ métabolisme de base (énergie thermorégulée) (60% voir 75%) + fonction
des capacités vitales + AP (15-30%) + alimentation (10%)
⇒ plus on a un gros corps plus il lui faut de l'énergie

L’homme peut plus au moins les variations liées à l’environnement et les adaptations comportementales
(vêtement, ventilation, chauffage, climatiseur)

Le système physiologique repose sur un système central de régulation situé au niveau de l’hypothalamus;
Donc au coeur a système nerveux central (se fait tout seul on a pas besoin d’y penser) l’hypothalamus va
alors récupérer des informations à partir de la température du sang qu’il perçoit. La circulation de chaleur
est possible par le sang. Et on a un système circulatoire qui est adaptable de plus on a une protection
isolante : la peau (qui peut être un avantage ou un inconvénient selon l'environnement) et le tissus adipeux
sous cutané qui isole le corps humain de son environnement (qui va protéger si l’environnement est froid,
va permettre les échanges de chaleur avec l’extérieur si l’environnement est chaud)

2. Mécanismes impliqués dans la thermorégulation


4 mécanismes de transfert de chaleur
- Radiation ( ondes électromagnétiques)
- Conduction contact physique direct
- Convection dépend de la vitesse du flux (d’air ou d’eau
- Evaporation

- radiation ( repose sur les ondes électromagnétiques)


Tout corps vivant reçoit et émet des radiation. Quand le corps est plus chaud que l'environnement dans
lequel il se trouve, les radiations sont émises par ce corps.
Dans le cas inverse la température du corps s'élève si les objets dans son environnement sont plus chaud
que lui.
Ex : l'été les routes de goudron émettre des radiations car elles ont stocké de la chaleur

- Conduction contact physique direct


Mécanisme par lequel deux objets échanges de la chaleur par contact physique direct. La chaleur se déplace
du corps le plus chaud vers le plus froid. Plus il y a de différence entre les deux plus il y aura un transfert de
chaleur
- Convection dépend de la vitesse du flux (d’air ou d’eau )
Dépend de la vitesse du flux et correspond à un transfert de chaleur de la surface du corps vers le fluide en
mouvement dans lequel il se trouve, avec un échange de chaleur proportionnel à la vitesse du fluide qui
passe autour du corps.
Par exemple la chaleur échangé par convection pdt une course et a peu près 6 fois supérieur à celle de la
marche, mais bien inférieur à celle échangé en vélo

- Evaporation
Elimination de la chaleur du corps grâce à la transformation de l’eau produite par la sudation en vapeur
d’eau qui s'évapore dans l’air ambiant.
C’est un moyen privilégié de thermolyse de l’homme à l’exercice qui fonctionne très bien à faible humidité.
L'évaporation de la sueur va entraîner un rafraichissement de la peau

Régulation centrale
L’intégration des différents signaux se fait au niveau de l’hypothalamus.
La régulation est centrale
Il y a des thermorécepteurs périphériques au niveau cutané pour transmettre les informations. Et le sang va
transmettre par le système circulatoire va répartir la chaleur et transmettre l’information de la température
du sang
C’est donc une régulation centrale mais qui tient compte des informations en périphérie (thermorécepteurs
). Pour que la régulation se fasse il faut absolument une intégration au niveau de l’hypothalamus

Rôle majeur de la peau

- de plus la température augmentée du sang stimule l’hypothalamus pour des réponse systémiques

La peau est très importante dans la thermorégulation


Dans la peau se produit des vasoconstrictions ou vasodilatations en fonction des besoins dans les territoires
périphériques cutanés (qui vont favoriser ou freiner les échanges de chaleur).
Ces adaptations physiologiques se produisent en parallèle de l'augmentation ou arrêt de la sudation pour
contrôler la thermolyse et la thermogenèse.
Concrètement : Quand on est en environnement chaud (+28°c) : les récepteurs cutanés sont stimulés : les
thermorécepteurs vont identifier cet environnement chaud. Et au niveau strictement local sans même que
ça repasse par l’hypothalamus il va y avoir une adaptation réflexe stricte ⇒ vasodilatation périphérique ⇒
qui va permettre l’évacuation de la chaleur par évaporation de la sueur produite = augmentation thermolyse
qui sera suffisante ou pas

Vasoconstriction : Diminution de la lumière des vaisseaux


Vasodilatation : Augmentation de la lumière des vaisseaux

Premier intérêt d’une vasodilatation périphérique c’est d’augmenter l'échange : si on a plus de sang en
périphérie dans le territoire cutané alors il y a plus d'échange avec l'extérieur, le sang qui est chaud qui va
libérer de la chaleur.
En plus de ça si on est dans des conditions qui le permettent on va avoir une évacuation de la chaleur par
évaporation de la sueur produite.
Une vasodilatation qui permet la thermolyse et une évacuation de la chaleur par l’évacuation de la sueur
produite ⇒ tout cela augmente la thermolyse (qui sera suffisante ou pas selon : la durée de l'exposition
environnementale, selon la thermogénèse (repos, exercice modérée, intense )
EX : Je suis au repos dans une pièce à 30°c je vais pouvoir rester longtemps et ma température centrale va pas
augmenter. Dans un sauna à 70°c la température cutanée va beaucoup augmenter mais en restant
uniquement 20 minutes dans le sauna la température centrale elle ne va pas bouger. (sur du court terme la
thermolyse fonction pour avoir une température centrale dans la bonne fourchette.
Les mécanismes de thermolyse fonctionnent aussi dans les environnement stressant, mais on a forcément
des limites.
On a aussi des réponses physiologiques différentes parce que la température du sang va stimuler une
cascade de réponse, avec des réponses systémiques, la principale étant la libération d’adrénaline car il y a
une sollicitation du système nerveux .
L’augmentation de la température du sang stimule l’hypothalamus qui entraîne une cascade de réponse
systémique (qui concerne plusieurs organes) lié à l’augmentation d'adrénaline et d’activité du système
nerveux sympathique.

En environnement froid on va avoir une vasoconstriction des territoires cutanés : pour garder au mieux la
chaleur il faut donc limiter la thermolyse. Pour limiter la thermolyse il y a une réorientation du flux
sanguin,avec une redistribution du sang.
Le débit sanguin est alors principalement orienté vers les territoires centraux profonds.

On a d’autres mécanismes qui favorisent la thermogénèse qui seront suffisant ou non. Comme la
piloérection qui va amener une augmentation du travail cellulaire,en plus de contractions musculaires qui
génèrent de la chaleur qui vont s’accompagner d’une diminution de la thermolyse.

En environnement froid deux moyens de s’en sortir : on augmente la thermogénèse et diminuer la


thermolyse

A l’exercice dans un environnement chaud, on aura plus de limite qu'à l'exercice en environnement froid.

CM 2
Spécificité du nouveau -né : il est vulnérable à une baisse de température qui vient de :
- Anthropométrique on à un rapport élevé entre surface corporelle et masse corporelle. Ils ont une
grande surface corporelle pour faire des échanges (perte de la chaleur) et une masse qui n’est pas si
importante que ça. C’est reflète par IMC bas a la naissance : 3,5 / (0;5 x 0,5)=14kg/m² et pendant
l’enfance .
- Peu de tissus adipeux isolants par rapport aux adultes
- Capacité limitée de production de chaleur Le système de frissons qui permet la production de la
chaleur par des contractions musculaires n’est pas encore fonctionnel. Donc les enfants sont plus
vulnérable à une baisse de la température
- Les enfants ont un métabolisme de base qui est élevé, ils dépensent beaucoup d'énergie pour
grandir, donc cela génère une activité cellulaire importante qui induit une perte de chaleur, et cette
perte de chaleur n’est pas compensé

3. Thermorégulation, hydrométrie et métabolisme de l’eau

Métabolisme de l’eau
La capacité à thermoréguler va être extrêmement lié au métabolisme de l’eau (évapotranspiration)

L'être humain a un contenu important en eau entre 40-60% de la masse corporelle correspond à des
molécules d'eau
Encore plus important dans le tissu musculaire car c’est ¾ contrairement aux tissus adipeux qui n’ont
même pas 10% d’eau

L’eau du corps humain est majoritairement (environ = 65%) située dans l'environnement intracellulaire
tout le reste va être dans des compartiments liquidiens comme : liquide céphalorachidien, capsule
articulaire, globe oculaire sont très riche en eau
A chaque fois que l’on parle de l’eau il faut comprendre qu’elle n’est pas toute seule, c’est l’eau et les
électrolytes :
- Eau + électrolytes : l’eau est associée à des électrolytes dans les compartiments liquidiens et cet
équilibre est précieux car sinon l'homéostasie est impactée

Le parcours de l’eau depuis l’ingestion jusqu’aux cellules


L’eau met 5min entre l’ingestion d’eau et son arrivée dans les cellules.

Une fois l’ingestion l’eau arrive très rapidement dans le tractus gastro-intestinale ou elle sera alors
absorbée
Elle pénètre dans le territoire vasculaire grâce à un transport passif (ne coûte pas d'énergie se fait tout seul)
Depuis le territoire vasculaire l'eau va dans les espaces interstitiels puis elle est véhiculée jusqu'à chaque
cellule

La vitesse à laquelle l’eau est se renouvelle dans le corps dépend de la quantité d’eau ingérée.
Quelqu’un qui boit 2 litres d’eau par jour ces molécules d’eau vont rester en moyenne 10 jours
Plus on boit plus l’eau sera renouvelée

Comme on a un contenu important d’eau dans notre corps celle-ci se renouvelle en 50 jours

Homme, activité faible, environment tempéré


Apports en eau dans une journée représente environ 2,5L
Dans les boissons il y a a peu pres 1,2 L d’apport

Dans les aliments il y a une partie liquide (riz) : 0,8L d’eau en apport par forcément sous forme liquide
Il y a une part importante d’apport en eau qui vient de notre activité de notre métabolisme (100g de
nutriments ⇔ 55-110 g d’eau) : 0,5L (eau endogène)
⇒ Soit autour de 2,5 L pour compenser les besoins minimaux d’un adulte peu actif

Sortie :
Urines : 1,4L
Eau fécale : 0,2L
évapotranspiration : (x10 dans d’autres conditions ) 0,6L
Ventilation : 0,3L

Eau endogène
Quand on utilise des lipides et ajoute de l’O2 pour produire de l’ATP cette chaîne de réaction produit du C02,
l’eau produite est gardée et cela produit de l’ATP

Donc il faut avoir conscience qu’au cours de l’exercice on augmente notre activité métabolique : si on est sur
une activité de basse intensité on utilise des lipides (si on vient pas juste de manger sinon utilisation des
glucides) donc notre organisme va produire de l’eau et ca va limiter la perte d’eau qu’on a par
évapotranspiration parce qu’au fur et à mesure qu’on utilise notre énergie on va la resynthétiser et cela
libère des molécules d’eau

Homme, activité faible, environnement tempéré

La soif est un mauvais marqueur de l’état hydrique car il est tardif qui est influencé par des stimuli divers.
Donc l’apport en liquide que l’on va avoir est très impacté par les stimuli sociaux, des marqueurs
hormonaux, locaux, osmolarité plasmatique (est ce que l'équilibre des différents minéraux est conservé)

Normalement dans les pratiques sportives on sait qu’il faut boire sans forcément avoir la sensation de soif

Risque de déshydratation
Le risque d'hyponatrémie est lui moins connu : taux de sodium trop bas dans le sang du sodium ⇒ hyper
grave et dangereux (peut arriver dans les conditions d’exercices car parfois les gens boivent trop)

Facteur de risque dans hyponatrémie : exercice prolongée et intense dans un environnement chaud
déconditionnement, sudation préalable excessive (footing avec k way), état de déplétion en sodium (régime sans sel,
médication avec diurétiques -HTA) ingestion de grande quantités de boisson sans sodium

Capacité à thermorégulé liée

Aux caractéristiques du sujet


- capacité sudorale limitée chez les individus âgés et chez les enfants
- paramètres anthropométriques : rapport surface/ volume : si j’ai une grande surface d’échange et une
petite volume pour produire, j’ai plus d'échange avec l'extérieur, je suis plus sensible au froid, donc
plus facile d'éviter les situations d’hyperthermies
- entrainement

(+ vêtement)

Aux caractéristique de l’environnement


- En environnement chaud : hygrométrie : influence négativement la thermorégulation : car la sueur
s'évapore moins facilement car l’air est déjà saturé en eau
4. Sollicitation intense de la thermorégulation - hyperthermie
1. terminologie
L’exercice en environnement chaud on a on terme de production endogène une thermogenèse importante
liée à l’exercice : on a activité musculaire donc on génère de la chaleur (donc thermogenèse liée à l'exercice
qui en environnement froid ne pose pas de problème )
La thermogenèse pose des problèmes selon les possibilités d’échange avec l’environnement (convection,
radiation, conduction, évaporation)
Quand je suis dans un environnement chaud à l’exercice
La convection fonctionne si je me déplace rapidement (quand je suis à vélo)
La radiation : donne de la chaleur supplémentaire
La conduction : contact entre avec pieds et sol pas suffisant pour perdre chaleur

L’évaporation de la sueur produite qui sera possible ou pas selon l’hygrométrie

Donc en général dans l’exercice en environnement chaud on a un stockage de chaleur qui est supérieur aux
capacités de stockage et aux capacités de dissipation donc la température corporelle augmente
Autrement dit au fur et à mesure de l’exercice dans un environnement chaud notre température corporelle
augmente pour stocker de la chaleur pour arriver dans une situation d’hyperthermie ou pas + une situation
de déshydratation ou pas
Point terminologie :

L'épuisement hyperthermique : processus réversible si on arrête l’exercice et qu’on rehydrate le sujet


C’est donc un état transitoire et pas si grave. On parle de heat exhaustion en anglais

On note une rupture avec le niveau suivant de coup de chaleur qui distingue une heat injury et une heat strake

Cout de chaleur : Si on traite pas le sujet d’un coup de chaleur, il peut très vite basculer dans un coup de
chaleur grave qui peut très vite aller vers une défaillance multiviscérale. Sans traitement le sujet est en
danger

Epuisement hyperthermique : C’est une hyperthermie habituellement en dessous de 40° associé à une
incapacité à poursuivre l’effort en tout cas au même niveau, survenant pendant ou au décours immédiat de
l’effort en environnement chaud, sans signes neurologiques en dehors de céphalées ou de sensations
vertigineuses. L'épuisement hyperthermique cède rapidement après un refroidissement minimal.

Accident hyperthermique (heat injury) : épuisement hyperthermique avec des arguments clinique de
souffrances d’organes souvent au niveau du tube digestif, niveau musculaire : rhabdomyolyse, mauvais
fonctionnement des reins (rhabdomyolyse) : urine marron mais sans signe neurologique suffisant pour
parler de coup de chaleur

Coup de chaleur : hyperthermie supérieur ou égale à 40° : incapacité à poursuivre l’exercice ou


l’encéphalopathie est évidente se manifestant par une confusion, une stupeur ou un coma, survenant au
cours ou au décours immédiat d’un exercice ou d’une exposition significative à la chaleur.
Le coup de chaleur peut se compliquer par des lésions tissulaires/ organes etat general inflammation
systémique qui cause une coagulation intravasculaire disséminée défavorable ce qui complique le
fonctionnement des tissus et des organes
- incidence du coup de chaleur à l'exercice : 19,8/ 100 000 parmi les militaires français en 2010. Sur ces
cas mortalité 1% vs 30% dans les années 80
- Prévention de ces états : se fait par apports hydro-sodés (beaucoup d’eau et un peu de sel) en quantité
n’excédant pas 800 mL.h⁻¹ précisément pendant la pratique

Il faut boire 2 à 3h avant l'exercice : Quand on est sur le point de faire un exercice prolongé, en
environnement chaud : 400mL -600mL
Dans la demi heure qui précède l’exercice il faut boire 150-300mL
Pendant la pratique pas plus que 1L / heure (environ 250mL quart d’heure)

cours Alex
Adaptation et limites
Adaptations neuromusculaires
- Réduction de la puissance

Adaptation cardio vasculaires


- Hypovolémie : si déshydratation)
- baisse de la VES = détournement du volume sanguin pour aller vers les territoires cutanés, pour
augmenter les échanges ( et favoriser la thermorégulation)

Adaptation métabolique :
- Orientation vers un métabolique plus glucidique
- Contribution accrue du métabolisme anaérobie

Mais performance dans les activités cycliques > 20 minutes systématiquement altérée avec les contraintes de
la thermorégulation
La chaleur consomme des ressources métaboliques et de concentration

“Dogme longtemps accepté : atteinte d’une température critique. (plafond de 40°C) d’élément en faveur de
cette perception, notamment l'efficacité des stratégies de pré et percooling.
Les sujets s'arrêtent a 40°C de température corporelle mais cela n’explique pas tout

20 km contre la montre : en laboratoire avec des triathlètes : température critique rarement atteinte :

Hypothèse également développée : anticipation des observations en ce sens : même en environnement chaud
la puissance (car capable de faire des sprints) peut augmenter en fin de course
Effet de l'entraînement
Avec l'entraînement, l'organisme peut développer des adaptations spécifiques
On voit que la thermolyse est plus importante chez l'athlète car il a une capacité de thermolyse + efficace
sudation plus important et début de sudation plus rapide

Thermolyse par évapotranspiration important et plus précoce chez le sportif mais s’accompagne d’une perte
importante d’eau et sels

Stratégies plus ou moins efficaces de prévention


Réalisation d’un 800m en natation par de jeunes nageurs avec (SC) et sans (WSC) bonne silicone, eau à 33°C
en extérieur
Prise de temps tous les 50m
On voit que les nageurs sans bonnet de bain mettent légèrement moins de temps au 50m grâce aux principes
de :
- Conduction : Avec un bonnet on a l’eau qui augmente de température par conduction : donc la tête est
en contact avec l’eau chaude qui est une surface fondamentale. Le fait d’avoir la tête en contact avec
l’eau chaude donc thermogénèse (production de chaleur ou lieu de l’évacuer)

- Convection : Dépend de la vitesse du fluide dans laquelle on se trouve, dépend de la surface d'échange,
dépend de la température du fluide. Sans le bonnet on augmente la surface d'échange donc la
convection contribue à la thermolyse on favorise la performance

TD 1 : Décrire, analyser, interpréter

A. Performe à l’exercice jusqu’à épuisement à 70% de VO2max


Performance moins bonne dans les environnements chaud
A partir de 20°c de température environnemental les capacités de thermorégulation contribue à limiter les
performances car on est plus performant sur du 3°C à l’extérieur.

B. Exercice en climat tropical à relative identique


On regarde la quantité de sueur en fonction de la masse corporelle en fonction du temps
On voit que les athlètes perdent plus de masse de sueur, donc cela veut dire que l'athlète a une meilleure
thermorégulation.

C. Trail de 27km en conditions chaudes et humides, n=20, durée 196 min +/- 58 min
On les pèse avant la course et après la course : il y a une perte de volume hydrique

Sur le graph on met la perte de volume hydrique en fonction de la vitesse sur l'épreuve :
On voit que ceux qui vont plus vite perdent le plus d’eau (expliqué par une thermolyse entraîné : évacuation
plus importante de la chaleur)
On voit que ceux qui vont moins vite perdent le moins d’eau

On a une relation négative entre la vitesse de course et la variation de volume hydrique au cours de l’épreuve
: plus la vitesse est grande est plus la perte d’eau est plus importante
plus la vitesse est petite plus la perte d’eau est moins importante

Plus on va a droite plus on est avec des gens qui rentre dans la limite pour pouvoir gagner l'épreuve.

D. Trail de 27km conditions chaudes et humides


Plus on perd de l’eau plus on va avoir une forte variation de température
Moins on perd de l’eau, moins il y aura une variation de température
On a une relation négative entre la variation de température et la variation de volume hydrique : avec les gens
qui perdent le plus d’eau on une plus forte variation de température, et moins on perd de l’eau moins il y a
une variation de température.

On a donc des individus qui ont des variations de température importante avec les individus les plus rapides

Comment se fait qu’en cours d'épreuve des individus ait une baisse de température en cours d’épreuve ?
- baisse de la vitesse qui influe à une baisse de la production de travail interne et donc de la
thermogenèse et baisse de la température extérieur qui permet baisse température interne

⇒Les athlètes entraînés évitent-ils les perturbations de l'homéostasie ?


Non ils n'évitent pas les perturbations de l’homéostasie, ils génèrent une grande perturbations et résistent
à celle ci

En débit de capacité à thermoréguler, on a des athlètes qui perturbent leurs homéostasies

F : Réalisation de 20km en vélo en extérieur par des triathlètes entraînés en environnement chaud et humide,
avec ingestion pendant la course d’eau ou glace pilée avec et sans menthol :

Avec la glace pilée sans menthol les performances sont plus basse qu’avec de l’eau froide.
Les athlètes vont toujours plus vite quand ils ont du menthol que sans menthol. Le menthol a donc un effet
positif sur ce type d'épreuve qu’on soit avec eau, froide, glace pilée

La glace pilée (avec ou sans menthol) est associée à de meilleures performances au 20km par rapport a
l’ingestion d’eau froide, et surtout par rapport a l’eau neutre.
Donc il y a des parametres liés a la temperature

Il y a un effet additif de la glace pilée et du menthol condition dans laquelle les meilleurs performances sont
réalisées, et cela significativement. Le menthol a un effet positif sur l'entraînement : aide ergogénique a la
performance. Au sens du dopage le menthol fait partie du dopage

Mais le pb du menthol comment il fait pour améliorer nos performances : les récepteurs au menthol sont
aussi les récepteurs du froid, donc l’organisme va dire de produire de la chaleur qui ne sera pas bien évacué
et qui causera des problèmes car le provocation d’une hyperthermie

G. Réalisation d’exercices pendant 3h (25 exo, 5 repos) à 36°C


Forte variation du volume plasmatique

Indépendamment des conditions de réhydratation pendant les 3h il y a toujours une perte de volume
plasmatique plus marquée quand les individus ont été hypohydratés initialement

Indépendamment du fait que les sujets étaient hydratés ou pas au départ: il y a un effet délétère quand il n’y
a pas de réhydratation pendant l'exercice, sur la perte de volume plasmatique qui est partiellement
compensé quand les sujets sont réhydraté avec de l’eau seul.
Mais ils perdent encore plus de volume plasmatique quand réhydratation avec de l’eau seul.

Le volume plasmatique est bien conservé avec une réhydratation isotonique chez les sujets déjà hydraté et
perte modeste sur les sujets déshydratés depuis la veille.

Efficacité de l'hyperhydratation pré exercice ?


- Retard de la déshydratation
- augmente le taux de sudation
- réduit l’augmentation de température corporelle
Mais il faut porter la masse (d’eau )supplémentaire a porter et risque d’hyponatrémie en environnement
chaud
Donc priorité = commencer l’épreuve sportive en étant HYDRATE

Stratégies utilisables avec les enfants en milieu scolaire eps au collège


- hydratation libre vs consigne régulière
- modification comportement activités sportives et non sportive

les enfants libres vont passer plus souvent dans les épreuves (+ d’activité) et observation de moins de conflit
à gérer avec moins de conflit quand ils boivent

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