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MÉMOIRE D'ETUDES
sur le sujet
«Analyse historique et étymologique des armes à feu en français»

Complété par: étudiant


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Vérifié _________________
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Évaluation __________________________
Signature de l'enseignant ____________

________ 2021
TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION.....................................................................................................3

CHAPITRE 1…………………...…………………………………………......….. 5

1.1. La France. L’information générales................................................................5

1.2. La langue française, son histoire....................................................................7

1.3. L'étymologie comme la section de la linguistique.......................................10

1.4. Le rôle de l'analyse étymologique................................................................13

CHAPITRE 2. ANALYSE ÉTYMOLOGIQUE DES ARMES À FEU.................17

CONCLUSION.......................................................................................................24

LISTE DES SOURCES UTILISÉES......................................................................26

APPLICATION. TERMES D'ARMES...................................................................31

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INTRODUCTION

Toutes les sciences sont interconnectées. La langue est un système structuré qui
a toujours attiré une personne. C'est le désir d'apprendre la langue qui a incité les gens
à étudier sa structure, son système et les sciences qui lui sont associés. La langue n'est
pas seulement une structure. C'est le reflet de la culture et de l'histoire d'un peuple ou
d'un pays.
Le monde moderne est caractérisé par des processus actifs dans la langue, il y a
des changements quotidiens insignifiants dans le système lexical de la langue, en
termes de fonctionnement de la langue, les principes de création d'un texte. Ces
processus sont de nature globale et décrivent la situation socioculturelle dans les pays
ayant une pratique répandue d'utilisation de la langue littéraire.
La langue est très étroitement liée à la réalité, à la vie sociale, la langue
préserve les valeurs culturelles - dans le vocabulaire, les expressions idiomatiques, les
proverbes, le folklore, la fiction et la littérature scientifique, sous forme écrite et
orale. La langue nomme de nouveaux phénomènes culturels, reflète l'attitude à leur
égard, leur valeur pour la société.
Beaucoup de sciences nous aident à apprendre la langue comme un organisme
en développement historique. Parmi ces sciences, on peut distinguer l'étymologie.
L’étymologie est la science qui a pour objet la recherche de l'origine des mots d'une
langue donnée, et la reconstitution de l'ascendance de ces mots. Elle s’appuie sur des
lois de la phonétique historique et sur l’évolution sémantique des termes envisagés.
L' actualité de ce travail est d'étudier l'histoire de l'origine des mots, à partir
d'une analyse historique et étymologique.
Le but du travail est d'étudier la structure et l'histoire des mots désignant des
armes à feu sur la base d'une analyse étymologique.
L'objet de la recherche est la section de linguistique – l’étymologie
Le sujet de la recherche est le champ sémantique «armes à feu» sur la base
duquel l'analyse étymologique a été réalisée.
Objectifs de recherche:

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• Etudier l’histoire de la langue française,
• Trace à partir de laquelle des emprunts de langues ont eu lieu,
• Etudier la science – l’étymologie,
• Explorer l’importance de l’analyse étymologique pour l’apprentissage des
langues,
• Tracez l'étymologie des armes légères.

Méthodologie de recherche: dans ce travail, la méthode d'analyse de contenu


a été utilisée. Cette méthode d'analyse a été utilisée pour étudier les textes de divers
livres et manuel.

Structure de travail. Le travail scientifique se compose d'une introduction, de


deux chapitres, d'une conclusion, d'une liste de sources utilisées, contenant 15 unités.

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CHAPITRE 1. RECHERCHE THÉORIQUE

1.1. La France. L’information générales


L'étude de n'importe quelle langue commence par l'étude des pays où cette
langue est parlée.
La France ou la République française est un pays de l’Europe occidenatale.
Elle a pour capitale Paris, pour langue officielle le français et pour monnaie l'euro. Sa
devise est « Liberté, Égalité, Fraternité », et son drapeau est constitué de trois bandes
verticales respectivement bleue, blanche et rouge. Son hymne est « La Marseillaise ».
Le Président de la France est Emmanuel Macron.
La population de la France compte 66 millions d’habitants. La France est le
deuxième pays le plus peuplé de l'Union européenne derrière l'Allemagne. La France
fait partie des 28 pays de l’Union Européenne. Les grandes villes et des ports de
France sont Lille, Lyon, Toulouse, Rouen, Marseille, Nice, Le Havre et d’autres. Sur
son territoir, à Strasbourg, que siège le Conseil de l’Europe et le Parlement européen.
Le pays est très centralisé autour de Paris, la capitale, dont l’influence
politique, économique et culturelle sur les autres régions reste importante. Grand
centre culturel, Paris compte beaucoup de théâtres, musées, universités et attire un
grand nombre de jeuns, d’artistes et de touristes.
La France a une très longue histoire, tire son nom des francs, un peuple
germanique qui s’y est installé à partir du v-ème siècle.
La France a une superficie de 552 000 km carrés. C’est le troisième pays le
plus vaste d'Europe. La France compte 96 départements, 18 régions en métropole et
quatre départements d’outre-mer qui sont autant de régions (Guadeloupe, Guyane,
Martinique et Réunion). Chaque région a sa capitale régionale et chaque département
a son chef-lieu.
La France est appelée l’Hexagone car elle a six côtés : trois maritimes et trois
terrestres.La France a les frontières avec l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, la Suisse, le
Luxembourg et la Belgique. Le pays est baigné par la mer du Nord, l’océan
Atlantique et la Méditerrannée. La Manche séparela France de la Grande Bretagne.
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La France, grande puissance européenne, membre de l’Union Européenne, joue
un grand rôle dans la vie économique de l’Europe. L’économie française comprend
tous les grands secteurs de l’activité : l’industrie, l’agroculture, la pêche,
l'aéronautique, l'automobile, les constructions mécaniques, la métallurgie, l’industrie
pharmacetique, l’électronique,les produits de luxe.
La France est la troisième puissance nucléaire dans le monde. Quant à ses
ressources naturelles, la France a de puissants gisements de bauxite, de potassium,
d’uranium. Le pays est riche en minerai de fer, mais il manque de charbon et de
pétrole. Le pays exporte du minerai de fer, de la bauxite, des automobiles, des
engrais, des produits alimentaires.
L’agriculture française moderne tient une place importante dans l’économie de
la France. La vigne est cultivé à travers tout le pays et sert à produire les vins de
qualité. La France est un des grands producteurs du monde pour le blé, les fruits et les
légumes. La pêche est pratiquée sur toutes les côtes, elle est surtout active à l’ouest et
au nord.
Le tourisme en France est une activité importante, aussi bien pour les Français
qui choisissent d'y passer leurs vacances, que pour les étrangers qui viennent y faire
un séjour. Ainsi, depuis les années 1990, la France est devenue la première
destination touristique au monde.

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1.2. La langue française, son histoire

Le français est issu du latin et entre dans le groupe des langues romanes avec
l’espagnol, l’italien, le roumain et d’autres. Elle est parlée en France, ainsi qu'en
Belgique, au Canada, au Luxembourg, en Suisse et dans 51 autres pays,
principalement localisés en Afrique, ayant pour la plupart fait partie de l’ancien
empire colonial français.
Le français est moins parlé que le chinois, l’indi, l’espagnol, le russe,
l’arabe, le portugais et le japonais. Pourtant il est la langue la plus enseignée dans le
monde après l’anglais. Il est une des langues officielles ou de travail des
organisations internationales, par exemple de l’Organisation des Nations Unies, de la
Cour Européenne des droits de l’homme. Le français est une langue diplomatique et
la langue officielle de l’Union Postale Universelle. Il deumeure l’une des grandes
langues internationales de communication après l’anglais.
L’histoire de la langue française commence avec l’invasion de la Gaule par les
armées romaines sous Jules César de 58 à 50 av. J.-C. Après la conquête, les soldats
et les commerçants romains ont importé avec eux latin vulgaire. Le latin de César et
de Cicéron remplace peu à peu les langues celtiques, dans presque toute la Gaule,
tout en conservant quelques mots ou des tournures des langues de ces pays.
Les Francs étaient un ensemble de tribus, de petites peuplades qui vivaient à
l'est du Rhin. Tout comme les Romains, les Francs voulaient agrandir leur territoire.
C'est pourquoi, au ve siècle, ils envahissent la Gaule romaine, sous les ordres de leur
chef, nommé Clovis. Les Francs ne parlaient ni le latin, ni le gaulois, mais le
francique, une langue germanique assez proche du bas-allemand et du néerlandais.
Les Francs, qui n'étaient pas très nombreux, vont assez vite adopter la langue du
pays. Seul un petit nombre de mots du francique seront adoptés dans la langue parlée
en Gaule.
Par la suite, ce qu'on appelait le royaume des Francs a été appelé la France. La
langue qui s'y formait, principalement issue du latin, a donc été appelée le français.

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Pendante des siècles le français est réparti en deux grandes familles de langues,
comprenant de nombreux dialectes :la langue d'oïl au Nord, à l'origine du français
moderne ;et la langue d'oc au Sud, à l'origine de l'occitan actuel.Oïl et oc étaient les
mots pour dire « oui » dans chacun de ces deux groupes linguistiques.
Au IXe siècle apparaissent les premiers textes français et au XIIIe siècle cette
langue du Moyen Age, incomplète et informe, donne naissance aux origines de la
langue française. Le premier document considéré comme du «français», c’est les
Serments de Strasbourg (842).
Pour des raisons politiques au 10e siècle, Hugues Capet, roi de France impose
le français comme langue nationale mais la langue administrative et religieuse reste
toujours le latin.
Ce n'est qu'en 1539 que François 1er impose le français comme langue
juridique et administrative. Le latin reste pour langue religieuse. Au 17ème siècle, en
l’année 1634 le Cardinal de Richelieu fonde l'Académie Française qui donne
naissance au premier dictionnaire de la langue française ainsi qu’à des livres de
grammaire.
Le développement de la culture littéraire, la lecture et le progrès du français
dans l’enseignement tendent à rapprocher la langue parlée de la langue littéraire. En
même temps, la langue écrite devait, pour répondre aux besoins sociaux et aux
préoccupations nouvelles, subir, au moins pour le vocabulaire, de profonds
changements. La langue cesse d’être un moyen d’expression artistique, elle devient
pour les savants et les philosophes un moyen d’action; la langue écrite se rapproche
de la langue parlée et la français continue son évolution.
Outre ce fonds primitif né du latin, le français s’enrichit chaque jour de mots
ètrangers.
Au XVIe siècle, les Italiens nous fournissent près de 450 mots, termes de
guerre et d'art: arsenal, caporal, fantassin, opéra, soldat, violon.
Une centaine de mots espagnols s'introduisent dans la langue français:
castognette, chocolat, cigare, colonel, tomate, vanille.

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Les invasions germaniques du Ve siècle avaient introduit un grand nombre de
termes de guerre et de féodalité: guerre, échevin, sénéchal; plus tard, à partir du XVIe
siècle, prirent place dans notre langue des mots allemands comme bivouac, blocus,
choucroute, obus, sabre.
La langue des penseurs, des juristes a emprunté au grec des mots comme
anarchie, démocratie, despostisme, démagogie.
Parfois même la langue savante et la langue populaire ont juxtaposé un mot
grec et un mot et un suffixe latins: sociologie, autobus.
De nos jours, les termes anglais abondent; beaucoup se sont francisés: bifteck,
bouledogue, jockey, pamphlet, paquebot, rail, redingote, tramway, verdict, wagon.
Il apparaît à chaque époque des mots nouveaux. La dernière édition du
Dictionnaire de l’Academie a enregistré entre autres, pour la première fois:
aboutissement, accrochage, océtylène, acrobatie, activer, actualité, aération,
aérodrome, aérodynamique, aéronautique, aéroplane, etc. C'est un procédé littéraire
bien connu que d'inventer des mots nouveaux. Tel écrivain lance: « la chair mollette
d'une huître »; tel autre écrira: un ravineau pour « un petit ravin ».

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1.3. L'étymologie comme la section de la linguistique
Chaque langue a un large vocabulaire. Mais d'où vient tel ou tel mot? Pourquoi
la table s'appelle-t-elle une table, et pas autre chose? Ces questions peuvent être
répondues par une science appelée étymologie.
L'étymologie est la science qui a pour objet la recherche de l'origine des mots
d'une langue donnée, et la reconstitution de l'ascendance de ces mots. Elle s'appuie
sur des lois de la phonétique historique et sur l’évolution sémantique des termes
envisages[22].
Étymologie est un mot composé et savant issu du grec ancien, ἐτυμολογία /
etumología, lui-même formé sur le mot du grec ancien τὸ ἔτυμov, « vrai sens, sens
étymologique », et sur la base -λογια / -logia, dérivée de λόγος / logos, (« discours,
raison »), qui sert à fournir les noms de disciplines. C'est donc, à l'origine, l'étude de
la vraie signification d'un mot[22].
L'étymologie comme la discipline scientifique est originaire de la Grèce
antique, et dans l'antiquité, le mission de l'analyse étymologique était de rechercher et
de déterminer le sens original, original ou «vrai» des mots[22].
A l'étape modern du développement de la linguistique, le sujet de l'étymologie
est de savoir à quelle époque, dans quelle langue, selon quel modèle de dérivation et
avec quel sens un mot particulier est apparu.
Ensuite, l'étymologie détermine les changements phonétiques et sémantiques
de ce mot pendant l'histoire de la langue et prédétermine son apparence actuelle.
Pour étudier l'origine des mots et rétablir leur histoire, l'étymologie doit
prendre en compte les données d' autres disciplines scientifiques. Parmi ces
disciplines, on peut distinguer la linguistique, la dialectologie, la sémasiologie,
l'onomastique, la logique, l'histoire, etc.
La définition doit cependant être dépassée : l’étymologie étudie sinon l’origine,
du moins un état, le plus ancien possible, des mots. On considère que les mots d’une
langue peuvent, d’un point de vue diachronique, avoir principalement quatre
origins[19]:

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 Ce sont des mots hérités d’un état plus ancien de la même langue ou
d’une langue-mère, mots qui ont donc subi un processus d'évolution
phonétique. Le terme ancien à l’origine du mot nouveau est nommé
étymon.
Pour peuple: latin classique populus ; poblo (842) ; en ancien français,
pueple, pople (XIe siècle) ; peuple (vers 1430)
 Ce sont des mots empruntés à une autre langue, qui sont donc adaptés au
système phonologique et graphique de la langue réceptrice.
 Ce sont des mots et des noms qui ont subi une longue et lente évolution
selon les lieux et les époques avec des rythmes et des modes plus ou
moins soutenus. Un mot ou un nom en Île de France n'est pas un mot ou
un nom en Pays Basque, en Provence, en Bretagne, en Alsace, ou encore
au Québec.
 Ce sont des créations ou « néologismes ».Souvent formés à partir de
racines grecques et latines pour les langues européennes, parfois à partir
de racines propres à la langue elle-même, comme pour l'islandais.
Quand, dans une langue, un même étymon a été hérité et emprunté
ultérieurement, les deux mots obtenus sont nommés doublets lexicaux. On en trouve
un grand nombre en français. La plupart des mots français proviennent en effet du
latin. Certains se sont transmis depuis le latin vulgaire en se modifiant
phonétiquement. Ce sont les mots hérités. Le même étymon a parfois aussi été
emprunté postérieurement, dans le vocabulaire savant. Les deux mots issus du même
seul étymon latin mais ayant suivi deux voies différentes se nomment respectivement
doublet populaire et doublet savant. Leurs sens sont généralement différents, le
doublet savant gardant une acception plus proche du sens étymologique. Ainsi, le mot
latin potionem donne potion dans la langue savante, mais poison dans la langue
populaire.
L' instrument principal de l'étymologie est la méthode historique comparative.
C'est un ensemble de techniques permettant de prouver la parenté des langues et de
révéler les faits de leur histoire ancienne à partir d'une comparaison de la phonétique
et de la grammaire.
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Le sujet de l'étymologie est l'étude des sources et le processus de formation du
fonds de vocabulaire de la langue, la reconstruction du vocabulaire de la langue de la
période la plus ancienne.
Les mots de la langue changent au fil du temps selon certains modèles
historiques, qui masque la forme originale du mot. L'étymologue doit établir cette
forme et expliquer comment elle a pris sa forme moderne, s'appuyant sur le matériel
des langues apparentées.

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1.4. Le rôle de l'analyse étymologique.
L'analyse étymologique est une élucidation de la structure morphologique d'un
mot, la détermination de la origine et du moment de descendance du mot.
Pendant l'analyse étymologique d'un mot emprunté, la source de l'emprunt est
déterminée, les changements de signification et la structure du processus d'emprunt
sont étudiés.
Mais pour effectuer une analyse étymologique, il est nécessaire de déterminer
correctement le champ sémantique du mot. Сela permettra d'analyser en détail tous
les aspects de l'histoire et l'origine du mot étudié.
En lexicologie, un champ sémantique est un groupe de mots qui partagent les
aspects sémantiques et qui sont utilisés dans le même contexte pour décrire un sujet
spécifique. Il s'applique à l'étude linguistique, mais aussi l'anthropologie, la
sémiotique computationnelle, et l'exégèse technique. La notion de « champ », qui
n'est pas propre à la linguistique, renvoie à un domaine spécifique dont on cherche à
dégager la structure [21].
Les recherches sur la délimitation des champs ont été, au début, celles des
anthropologues et des ethnographes : le point de vue linguistique n’y était que
secondaire et la langue ne servait qu’à comprendre les schémas conceptuels d’une
société, qui ne portent pas sur les signifiés de mots qui sont en général polysémiques,
mais sur des emplois particuliers relatifs à un système conceptuel précis [21]
L'un des objectifs principals de la sémantique lexicale est la description du
système de significations lexicales, c'est-à-dire une description de la signification des
mots à la fois dans le contexte et hors.
En linguistique moderne, il existe de nombreuses et diverses méthodes et
techniques pour analyser la structure de l'aspect sémantique de la langue. L'une de ces
techniques est l'étude et la description de champs dits sémantiques individuels.
Le terme «groupe thématique» a un autre nom - «groupe idéographique». Le
groupe thématique est l'union des mots qui ne basent pas sur le principe
extralinguistique, qui impliquent la comparaison d'unités de langage et de réalités.

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Le critère pour combiner les mots est que les choses, objets ou phénomènes
appelés d'un groupe donné se produisent ensemble et sont étroitement liés les uns aux
autres dans la réalité.
Un exemple de tels groupes thématiques ou idéographiques sont les mots
désignant les noms d'arbres ou d'autres plantes (bouleau, épicéa, mélèze, chêne), les
termes désignant les liens familiaux et la parenté (père, mère, frère, sœur, oncle, etc.)
et beaucoup autres groupes thématiques.
En raison des relations sémantiques internes, les mots appartenant au même
groupe idéographique doivent être considérés comme un microsystème lexical
relativement indépendant.
Dans un groupe thématique, différents types de relations sémantiques peuvent
être distingués, dont le plus important est les relations hiérarchiques.
Comme chaque système, le champ sémantique a sa propre structure. Il y a deux
composantes du champ sémantique, l'hyponyme et l'hyperonyme.
Un hyperonyme désigne un grand ensemble de mots, et un hyponyme est un
ensemble subordonné de mots qui est inclus dans de nombreux hyperonymes.
C'est-à-dire, par exemple, que les hyponymes «arme civile», «arme de
service», «arme à feu» obéissent à l'hyperonyme «arme». À leur tour, les hyponymes
peuvent également agir comme des hyperonymes. Par exemple, l'hyperonyme «arme
à feu» inclut et obéit aux hyponymes «pislotet», «revolver», «mousquet», «fusil», etc.
Il existe beaucoup d'approches et de classifications de champs sémantiques. Au
départ, les spécialistes de la linguistique ont identifié deux types de champs: les
champs conceptuels et les champs verbaux. Mais progressivement, les linguistes ont
développé une classification des champs sémantiques ne pas sur une base
conceptuelle, mais sur une base linguistique.
Dans ce cas, le champ sémantique sera un ensemble de mots qui sont en
connexions libres le long de la ligne de leurs significations lexicales dans une période
historique donnée. Les mots qui composent ces champs sont unis les uns aux autres
par des relations paradigmatiques ou syntagmatiques.

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La sémantique aide aussi à déterminer la signification d'un mot, bien que dans
un groupe sémantique.
Le champ sémantique peut donner une signification détaillée au mot, qui aidera
dans le processus d'analyse étymologique.
En générale, les mots qui nécessitent une analyse étymologique sont des mots
étrangers ou des mots qui ont changé d'apparence morphologique pendant l'histoire.
Ces mots peuvent être appelés "mots difficiles".
Par conséquent, le objectif principal de l'analyse historique et étymologique est
déterminer non seulement comment un mot est orthographié, mais aussi pourquoi il
est orthographié de cette façon.
Il existe quelques étapes d'analyse étymologique:
1. Définition si un mot donné est emprunté ou non.
2. Établir une connexion entre le mot et l'objet de la réalité.
3. Détermination de l' étape historique d'apparition d'un mot dans la langue.
4. Étude de l'ancien et du nouveau sens du mot.
L'analyse étymologique n'est pas seulement nécessaire pour l'étude de l'histoire
du langage. Il vous aide également à comprendre l'orthographe correcte d'un mot et à
éviter les fautes d'orthographe.

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CONCLUSION DU PREMIER CHAPITRE
Le premier chapitre est un chapitre théorique dans lequel les objectifs suivants
ont été définies:
 Etudier l’histoire de la langue française,
 Trace à partir de laquelle des emprunts de langues ont eu lieu,
 Etudier la science – l’étymologie,
 Explorer l’importance de l’analyse étymologique pour l’apprentissage
des langues.
Tous ces objectifs ont été accomplis. Dans le chapitre théorique, nous avons
examiné l'histoire du développement de la langue française. Nous avons étudié la
relation entre le français et les autres langues. On a étudié le concept d'étymologie et
d'analyse étymologique.

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CHAPITRE 2. ANALYSE ÉTYMOLOGIQUE DES ARMES À FEU
L’arme. Les armes ont toujours été l'une des choses les plus importantes pour
une personne. Grâce à l'arme, il était possible de chasser et de capturer de nouveaux
territoires, ce qui a conduit à l'expansion des États.
Les armes se développent et s'améliorent avec les gens. Mais peu de gens le
devinent, que les armes ne sont pas seulement la chose pour la conquête et la chasse,
mais aussi la chose pour l'étude de l'histoire et la langue.
Par conséquent, dans la partie pratique de mon travail scientifique, je voudrais
faire une analyse étymologique des armes à feu en français.
Les étapes de l'analyse historique et étymologique sont:
1. Définition si un mot donné est emprunté ou non.
2. Établir une connexion entre le mot et l'objet de la réalité.
3. Détermination de l' étape historique d'apparition d'un mot dans la langue.
4. Étude de l'ancien et du nouveau sens du mot.
Avant de commencer une analyse étymologique, il est nécessaire de considérer
la structure sémantique à laquelle appartiennent les mots désignant les armes.
Dans la partie théorique, nous avons appris que , un champ sémantique est un
groupe de mots qui partagent les aspects sémantiques et qui sont utilisés dans le
même contexte pour décrire un sujet spécifique.
Par conséquent, nous examinerons le champ sémantique «arme» dans ce travail
scientifique.
Comme chaque système, le champ sémantique a sa propre structure. Il y a deux
composantes du champ sémantique, l'hyponyme et l'hyperonyme.
Un hyperonyme désigne un grand ensemble de mots, et un hyponyme est un
ensemble subordonné de mots qui est inclus dans de nombreux hyperonymes.
C'est-à-dire, par exemple, que les hyponymes «arme civile», «arme de
service», «arme à feu» obéissent à l'hyperonyme «arme». À leur tour, les hyponymes
peuvent également agir comme des hyperonymes. Par exemple, l'hyperonyme «arme
à feu» inclut et obéit aux hyponymes «pislotet», «revolver», «mousquet», «fusil», etc.

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Dans mon travail, j'analyserai les mots, qui sont des hyponymes dans le
hyperonyme «arme à feu».
Je voudrais commencer mon analyse par le mot «fusil». Le fusil est un type
d'arme à feu pourvu d'un canon long et d'une crosse d'épaule. Leurs déclinaisons
utilisées dans le monde civil s'apparentent aux fusils de chasse et aux carabines de
chasse. Ce mot est traduit en russe par «винтовка, ружье».
Les ancêtres du fusil sont la couleuvrine à main, l’arquebuse et le mousquet.
Certaines sources font remonter le fusil à l'an 1550, quand apparaissent des armes
dont la mise à feu de la poudre est produite par un silex heurtant une pièce de métal
appelée batterie. Le mousquet à mèche reste toutefois en usage dans les armées
jusqu'à la fin du XVIIe siècle, époque où les progrès techniques rendent le fusil plus
fiable.
Après l’invention de la baïonnette à douille par Vauban en 1687, invention
permettant le tir baïonnette au canon, le fusil devient une arme polyvalente
remplaçant à la fois le mousquet et la pique. Les piquiers et mousquetaires pouvaient
être remplacés par un seul type d’infanterie : le fusilier.
Les Anglo-Saxons ont toutefois conservé pour l’arme d’infanterie l’appellation
« musket » jusqu’à l’utilisation de canons rayés. Ils adoptèrent seulement alors
l’appellation « rifle » pour désigner le fusil militaire.
En France, le terme « mousqueton » continua à dénommer certaines armes de
cavalerie qui n’étaient pas munies d’une baïonnette. Pour les dragons, qui avaient un
rôle d’infanterie à cheval et qui étaient équipés d’une baïonnette, on utilisa
l’appellation « fusil de dragon ».
Sur la base des faits historiques sur le fusil, nous pouvons passer à une analyse
étymologique.
Le mot moderne "fusil" vient de аncien français «foisil ou fuisil». À l'origine,
le terme « fusil » vient du latin populaire "focilis", désignait une petite pièce de métal
destinée à produire des étincelles en frappant une pierre de silex, utilisée pour
déclencher le tir en mettant le feu à la poudre à canon des arquebuses.

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Le mot «focilis (petra)» traduit littéralement « pierre à feu », dérivé du latin
"focaris ou focus" qui signifie « feu ».
L'ancêtre du fusil est un mousquet. Le mousquet est une arme à feu portative
au long canon à âme lisse, crosse d'épaule et platine à mèche ou à rouet en usage dans
l'infanterie aux xvie et xviie siècles.
Le mousquet est utilisé, pour la première fois, par les Espagnols, lors du siège
de Parme de 1521.
Les auteurs et les manuels militaires français du XVIII siècle différencient bien
le mousquet à mèche, en usage dans les armées jusque vers 1700, du fusil à silex qui
lui succéda.
Le mousquet a été inventé pour pallier le manque de puissance des arquebuses.
La longueur moyenne des canons des mousquets était de 1,20 m et les balles
pouvaient avoir un calibre de plus de 20 mm. Puis, progressivement, les canons
furent ramenés à environ 90 cm pour un calibre maximum de 18 mm.
La mousqueterie désigne le maniement du mousquet et la décharge simultanée
ou feu roulant de mousquets.
Introduit en France après la bataille de Pavie (1525), le mousquet était,
jusqu'en 1650, appuyé sur une fourquine, fourche pour le tir (baguette de fer fourchue
pour y poser le mousquet, d'un poids et d'un encombrement importants). Les
fantassins armés d'un mousquet étaient nommés mousquetaires. On leur fournit
d'abord un mousquet court, mousqueton servant aussi bien à cheval qu'à pied, puis un
mousquet long ordinaire uniquement pour l'usage à pied.
L'armée française abandonne le mousquet en 1700 avec l'apparition du fusil à
silex à âme lisse.
En parlant d'étymologie, le substantif masculin «mousquet » est un emprunt à
l'italien «moschetto ». C'est le substantif masculin, formé sur le féminin «moschetta".
C'est la « petite mouche » en italien , dérivé, avec le suffixe diminutif -etta (« -ette
»), de mosca (« mouche »).

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En italien, le féminin moschetta, au sens de « flèche (d'une arbalète) », est
attesté des le début du XIVe siècle. Le masculin «moschetto », au sens d'« arme à feu
portative » est attesté des la première moitié du XVIe siècle.
En français, mousquet est attesté dès le XVIe siècle: d'après le Trésor de la
langue française informatisé, sa plus ancienne occurrence connue (graphie ‹ mosquet
›) se trouve dans un registre daté de 1568 et conservé aux Archives municipales de
Bayonne.
L'un des types d'armes à feu les plus connus est le pistolet. Mais malgré sa
popularité, peu de gens connaissent son histoire.
Le pistolet est une arme de poing dont la chambre est intégrée au canon ou en
permanence alignée avec lui.
Les premiers pistolets sont apparus à l'aube de l'histoire des armes à feu. Les
plus anciens pistolets connus ont été utilisés lors de la bataille de Towton en
Angleterre le 29 mars 14613. D'une taille imposante et dotés d'un canon unique à
chargement par la gueule et d'un système de mise à feu par mèche, rouet ensuite par
silex, leur poignée était souvent dotée d'un lourd pommeau, la calotte, en métal qui
permettait de se servir du pistolet comme d'une arme contondante après avoir tiré
l'unique coup. Des armes à canons multiples ont été créées mais peu produites.
Au XIXе siècle, l'apparition du revolver, arme de poing à barillet, changea
radicalement la donne car il offrait la possibilité de tirer successivement plusieurs
coups sans recharger. À la fin du siècle, les premiers pistolets à répétition
automatique, dits « semi-automatiques », font leur apparition, mais il faudra attendre
le début du xxe siècle pour obtenir les premiers modèles fiables. Une arme semi-
automatique tire une fois lors de chaque action sur sa queue de détente.
Pendant presque tout le XXt siècle, l'Europe a produit plus de pistolets que de
revolvers. La fin du xxe siècle a vu des progrès considérables en matière de fiabilité
des pistolets et des munitions, notamment grâce à de meilleurs matériaux et à un
usinage plus précis et régulier.
De nos jours, les pistolets se chargent surtout par la poignée : on insère un
chargeur contenant des cartouches à l'intérieur de la poignée et on tire vers soi-même
20
la glissière du pistolet pour amener la première cartouche dans la chambre où elle
sera prête à être tirée par l'action du doigt sur la détente.
À propos de l'histoire étymologique, il y a les différentes hypothèses de
l'origine de ce mot.
D'après Étienne Tabourot - c'est le poète et l'écrivain français, pistolet
viendrait de la ville de Pistoia en Italie, où étaient fabriquées de petites dagues. Ce
nom aurait alors été transposé plus tard aux « petites arquebuses.
Une autre version dit que le mot pistolet serait à l'origine un mot tchèque «
píšťala » qui exprime le sifflement. Plus tard, le mot tchèque est passé en allemand, et
plus tard au reste de l'Europe, par exemple, la France, l'Italie, etc.
Le frère du pistolet est le revolver, parce que revolver et pistolet sont tous deux
des armes de poing. Mais malgré leur similitude et leur parenté, le revolver a une
origine différente.
Un revolverou révolver est un système équipant une arme à feu dans lequel les
chambres sont amenées tour à tour par rotation devant un canon indépendant,
permettant de tirer plusieurs coups sans interruption.
Inséparable de la légende du Far West, le revolver fut au XIXe siècle une arme
révolutionnaire qui profita de nombreuses évolutions technologiques et participa de la
création des États-Unis. Le revolver est pour l’Amérique un objet historique, culturel
et artistique mêlant subtilement l’American Dream, Clint Eastwood et une très
sanglante « conquête de l’ouest ». Un cocktail très exotique à nos yeux européens.
L’invention du revolver marque une étape importante dans l’histoire des armes
à feu. Mais l’arme hante aussi l’imaginaire du grand public.
Comme arme de poing, le revolver a longtemps pu faire valoir une meilleure
fiabilité que le pistolet. Son mécanisme simple ne s'enraye pas et en cas de cartouche
défectueuse, il suffit de presser à nouveau la détente pour aligner une chambre pleine
et tirer une autre cartouche. Cet avantage est moins déterminant au début du xxie
siècle, car les procédés industriels modernes améliorent la fiabilité des pistolets et des
munitions, mais il permet toujours de tirer tous les chargements de munition alors que

21
le mécanisme d'un pistolet semi-automatique pourrait ne pas être mis en mouvement
par une cartouche ne générant que peu de recul.
Malgré les clichés sur les films de cow-boy, le revolver ne prends pas son nom
de la langue anglaise.
Ce mot est issu du latin revolvere ou revolvare qui signifie « tourner ».
Cette racine a donné en moyen français le verbe transitif revolver signifiant «
dérouler, feuilleter », en castillan volver - c'est « retourner, revenir » et en anglais to
revolve- c'est « faire tourner ».
Les formes dérivées françaises ayant périclité à partir du xviie siècle, elles sont
réapparues au xixe siècle via l'anglais pour désigner les pistolets rotatifs.

22
CONCLUSION DU DEUXIÈME CHAPITRE
Dans ce chapitre, une analyse d'unités lexicales sur le thème de l'arme à feu a
été réalisée. Au cours de l'analyse, nous nous sommes familiarisés avec l'histoire de
l'origine et du développement des mots.
Nous avons appris que les mots pour armes à feu sont venus à la langue
française en empruntant des mots à des langues apparentées et à des langues d'autres
groupes.

23
CONCLUSION
Sur la base de mes travaux de recherche, l'étymologie est la science qui a pour
objet la recherche de l'origine des mots d'une langue donnée, et la reconstitution de
l'ascendance de ces mots. Elle s'appuie sur des lois de la phonétique historique et sur
l’évolution sémantique des termes envisages.
Pendant la preparation de ce travail sientifique, une étude détaillée de tous les
aspects de l'étude de l'étymologie a été réalisée, ce qui à l'avenir pourra être utile dans
des travaux dans les sphère differentes de la science.
Pendant le travail, les objectifs ont été atteints. Parlant des perspectives de
recherches ultérieures, nous pouvons noter la possibilité d'une analyse détaillée
d'autres types d'armes.
Nous avons appris aussi que dans le processus d'analyse étymologique, il est
possible d'utiliser non seulement les mots de la langue maternelle, mais des mots
empruntés.
Au cours de l'analyse étymologique , une image de la pénétration mutuelle du
vocabulaire d'une langue à une autre est révélée.
Après l'examination des méthodes et caractéristiques de l'analyse
étymologique, nous sommes convaincus que l'étymologie est une science complexe
et multiforme.
La langue n'appartient pas aux formes idéologiques ou visuelles du monde de
la conscience sociale. La langue maintient l'unité du peuple et son histoire malgré les
barrières de classe et les cataclysmes sociaux.
La connexion entre l'histoire du langage et l'histoire de la société est évident: il
y a des caractéristiques du langage et des situations langagières qui correspondent à
certaines étapes du développement historique.
Les conséquences linguistiques de bouleversements sociaux tels que les
révolutions et les guerres civiles sont tout à fait évidentes. Les frontières des
phénomènes dialectaux sont déplacées, la structure normative-stylistique de la langue
change, le vocabulaire politique et la phraséologie sont mis à jour. Cependant, le
noyau de la langue reste le même.
24
L'histoire de toute langue reflète l'histoire de son peuple. Les mots racines de la
langue montrent quelles matières étaient les plus importantes pour les gens lors de la
formation de la langue.
La langue révèle le plus précisément les traits caractéristiques du style de vie et
de la pensée des gens.
Par exemple, dans la langue bédouine, il y a beaucoup de mots pour un
chameau, car c'est cet animal qui est important pour leur vie. Dans d'autres langues,
les noms de cet animal paridigitidé ne gagne pas beaucoup d'attention.
Les langues naissent, changent constamment au cours de leur développement,
et parfois elles disparaissent.
Les principales langues du monde antique - le grec ancien et le latin - n'existent
pasdepuis longtemps. Aujour'hui leures formes sont les monuments écrits. Personne
ne les parle depuis longtemps.
Le monde qui entoure une personne change le vocabulaire qu'il utilise change.
D'une part, de nouveaux mots y apparaissent, et d'autre part, des mots obsolètes
disparaissent.

25
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%BB%20%D1%8F%D0%B7%D1%8B%D0%BA%D0%BE
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%D1%89%D0%B8%D0%B9%20%D0%BF%D1%80%D0%BE
%D0%B8%D1%81%D1%85%D0%BE
%D0%B6%D0%B4%D0%B5%D0%BD%D0%B8%D0%B5,%D0%BA
%D0%BE%D0%BD%D0%BA%D1%80%D0%B5%D1%82%D0%BD
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%D0%B2%D0%B0%20%D0%B8%D0%BB
%D0%B8%20%D0%B3%D1%80%D1%83%D0%BF%D0%BF%D1%8B
%20%D1%81%D0%BB%D0%BE%D0%B2.&text=%D0%AD
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%20%D0%B8%20%D0%B8%D1%81%D0%BA%D0%BE%D0%BD
%D0%BD%D1%8B%D0%B5%2C
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30
APPLICATION. TERMES D'ARMES

1. Amortisseur - 1269 amortisseeur « celui qui amortit un bien » (Arch. K 33,


pièce 8 ds GDF. : Comme amortisseeur), attest. isolée; repris au début du XXes.

comme terme techn. dans des domaines autres que celui des finances. Dér. du
part. prés. de amortir* étymol. 2 b; suff. -eur2*.
2. Bout - 1. 1080 « jaillir » (Roland, éd. Bédier, 2248), seulement en a. fr.; 2. ca
1150 « s'agiter en formant des bulles sous l'influence de la chaleur » (WACE, St
Nicolas, 174 dans T.-L. : l'eve [...] commencea a boillir); 1165-70 fig. (Troie
[Joly] 13120, ibid.); 1317 part. passé substantivé (MART., Anecd., I, 135 dans
GDF. Compl.); ca 1393 boulu part. passé adjectivé (Ménagier, II, 77 dans T.-
L.), forme condamnée par RICH. 1680. Du lat. bullire intrans. « bouillonner »
(Vitruve dans TLL s.v., 2243, 30, en parlant d'une source); notamment sous
l'infl. de la chaleur (IVes., Palladius, ibid., 2243, 36).
3. Calibre - 1. 1478 (Statuts des Platriers, ap. Ouin-Lacroix. Hist. des anciennes
corp. de Rouen, 717 d'apr. DELB. Notes); av. 1571 « capacité d'une chose par
rapport au volume qui doit la remplir (ici en parlant d'un canon) » (Carloix,
VII, 7 ds LITTRÉ); 1636 « volume d'un projectile; d'un objet cylindrique ou
sphérique » (Le P. MONET, Invantaire des deus langues fr. et lat., Genève);
d'où fig. 1548 « importance » (N. DU FAIL, Cont. d'Eutr., XIX ds GDF.
Compl.); 1611 n'être pas du même calibre « différer de sentiments et
d'opinions » (COTGR., s.v. qualibre); 2. 1690 « instrument servant à vérifier le
calibre d'une arme » (FUR.); 3. 1694 technol. « (dans la fabrication de divers
objets d'art, d'industrie) modèle sur lequel sont tracés les contours, les
dimensions de l'objet à fabriquer » (CORNEILLE). Empr. à l'ar. qālib, qālab
(LOK., no1030; FEW t. 19, p. 82b; BL.-W.5) « moule où l'on verse les métaux »
(IXes., Aboûl'Atâhiya ds LAMMENS, p. 70); « forme de cordonnier » (début
XIIes., Harîrî; 1505, P. de Alcala ds DOZY t. 2, p. 391a); « forme de marbre

31
servant de support pour un turban » (début XVes. ds SACY, Chrestomathie ar.,
Paris, t. 1, 1826, pp. 235-236). L'ar. est lui-même empr. au gr. κ α λ ο ́ π ο υ ς,
κ α λ α ́ π ο υ ς « forme en bois pour fabriquer des chaussures » (composé de κ
α ̄ λ ο ν « bois » et de π ο υ ́ ς « pied », v. CHANTRAINE, s.v. κ α ̄ λ ο ν; v. aussi
LAMMENS, pp. 70-71; DOZY, loc. cit.). − L'hyp. d'un intermédiaire ital. calibro
(KOHLM., p. 35; DG; EWFS2; Webster's; DAUZAT 1973) fait difficulté du point
de vue chronol., ce mot n'étant pas attesté av. le XVIIes. (Galilée ds BATT.); il en
va de même pour l'esp. calibre (RUPP., p. 286; REW3, no4663a) attesté
seulement dep. 1583 (sous la forme calibio, Escalante; calibre en 1594, B. de
Mendoza d'apr. COR.). Selon BL.-W.5; COR.; FEW, loc. cit.; HOPE, p. 330,
l'ital. et l'esp. seraient empr. au français.
4. Carabine - Étymol. et Hist. Fin XVIes. charabine « petite arquebuse à rouet et à
âme lisse » (Chron. bordelaise ds DG); 1611 carabine « id. » (Mém. de la
Société de l'hist. de Paris et de l'Ile-de-France, 1916, p. 72 ds IGLF Techn.),
terme hist. dep. FUR. 1690; 1694 « arme à feu légère à canon rayé »
(CORNEILLE). Subst. fém. dér. de carabin* « soldat de cavalerie légère »
(proprement « arme des carabins »).
5. Cartouche - 1. 1546 sculpt. cartoche (J. MARTIN, Hypnerotomachie ou
Discours du Songe de Poliphile, trad. fr. d'un texte italien de Fr. Colonna,
d'apr. M. Cagnon et S. Smith ds Cah. Lexicol., 1971, p. 103); 2. 1611
cartouche (COTGR.). Empr. à l'ital. cartoccio (subst. masc., dér. avec suff.
dimin. -occio de carta « papier ») proprement « cornet de papier »
(Michelangelo), attesté au XVIes. comme terme d'archit. (C. Bartoli ds BATT.).
6. Сanon - 1. 1282 « bobine » (Reg. aux bans, A. S.-Omer ds Gdf. Compl. :
cannon de pure soie); 2. [xives., date du ms.] « conduit, tuyau » [ici canon de
vent « cheminée, trou d'air »] (Sydrac, Ars. 2320 ds Gdf. : La pluie [...] par un
canon de vent monte en l'air); 1448, 17 sept. canon de fontaine (Compt. de
René ds Gdf. Compl.); 1611 « canon d'une seringue » (Cotgr.); 1676 serr. «
pièce de la serrure qui reçoit la tige de la clé » (Félibien, Principes, 511 ds
IGLF); 1690 « partie forée d'une clé » (Fur.); 3. 1578 « ornement qui couvrait
32
la partie de la jambe allant de la culotte aux chausses » (H. Estienne, Dial. du
lang. franç. ital., I, 248 ds Hug.). II. 1. a) 1338 « pièce d'artillerie » (Compte de
Bartholomæus du Drach, trésorier des guerres ds Du Cange, s.v. bombarda, p.
694c : poudres et autres choses necessaires aux canons); 1548 poudre à canon
(Noël du Fail, Contes d'Eutrapel, II, p. 83 ds IGLF); 1740 le gros canon «
l'artillerie de siège » (Ac.); b) p. anal. 1845 canon-harpon (Besch.); 1922 canon
paragrêle (Lar. univ.); 1929 (J. Thibaud, Effet magnétique longitudinal sur les
faisceaux d'électrons lents ds Journal de phys., p. 162 : j'ai utilisé [...] un cône
sur lequel s'adapte le tube de verre qui porte les entrées de courant du « canon
» producteur d'électrons); 1945 canon à électrons (Id., Énergie atomique et
Univers, Lyon, chap. 3, pp. 84-85); 2. 1569 « tube d'une arme à feu par où
s'échappe le projectile » (Martin du Bellay, 588 ds Littré). I dér. de canne*;
suff. -on1*; l'a. fr. canon « instrument de musique à cordes, sorte de psaltérion,
de forme trapézoïdale » (1262-68, Brunet Latin ds T.-L.) est un mot différent,
d'orig. ar. (v. FEW t. 2, p. 217; A. Henry, éd. de Cléomadès, p. 699; Sachs (C.),
p. 309). − II empr. à l'ital. cannone qui n'est pas attesté av. le 1erquart du xvies.
au sens 1 (Machiavel ds Batt.); sens 2 dep. 1585 (Garzoni). L'ital. cannone est
en ce sens une spécialisation de cannone « canal, conduit » (xives., Crescenzi
volgar.), lui-même dér. avec suff. augm. -one, de l'ital. canna « tube, tuyau »; il
est difficile de préciser si le sens II 2 se rattache à II 1 ou à I.
7. Сouleuvrine - 4e quart xives. couleuvrine « ancienne pièce de canon longue et
mince » (Froiss., Chron., IV, 323 ds Gdf. Compl.); 1688 fig. être sous la
couleuvrine (Mmede La Fayette, Mém. cour de Fr., Œuvres, t. II, p. 31 ds
Littré). Dér. du rad. de couleuvre*, en raison de la forme allongée de cet engin;
suff. -ine*.
8. Embouchure - 1. 1328 embouchure « ouverture d'un objet » (Comtesse
Mahaut, 250, J. Richard ds R. Hist. litt. Fr. t. 11, p. 500); 2. fin XIVes.

emboukure « ouverture par laquelle un fleuve se jette dans la mer »


(FROISSART, Chron., éd. S. Luce, VIII, 65); fin XIVes. emboucheure (ibid., XII,
303 : devers l'emboucheure de Brest); 3. 1596 emboucheures « manière dont la
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bouche d'un cheval est sensible au mors » (GASP. DE TAVANNES, Mém., p. 194
ds GDF. Compl.); 1611 emboucheure d'un cheval « partie du mors qui se trouve
dans la bouche du cheval » (COTGR.); 4. 1636 mus. emboucheure (MERSENNE,
Harmonie universelle, 281 in Wright d'apr. QUEM. DDL t. 9). Dér. du rad. de
emboucher1*; suff. -ure*.
9. Fusil - 1. Av. 1105 judéo-fr. foisil « pièce d'acier avec laquelle on bat un silex
pour en faire jaillir des étincelles »; 1174-78 focil (E. de Fougères, Manières,
éd. J. Kremer, 1108); 2. xiiies. foisil « baguette d'acier servant à aiguiser les
lames » (Oustillement au Vilain, éd. U. Nyström, p. 60, 163; v. p. 301); 3. «
petite arme à feu » [cf. Encyclop. méthod. Art milit., t. 2, 2 : arme inventée en
France en 1630, substituée en 1671 au mousquet] 1671. Du lat. vulg. *focilis
[s.-ent. prob. petra] proprement « qui produit le feu » (dér. du class. focus «
foyer, feu du foyer », cf. focaris petra « pierre à feu », Isodore), d'où l'a. fr.
foisil; fuisil, d'où fusil, est dû à une évolution irrégulière.
10.Grenade - Ca 1165 pume grenate (CHR. DE TROYES, G. d'Angleterre, éd. M.
Wilmotte, 1356); ca 1314 grenate (H. DE MONDEVILLE, Chirurgie, 1838 ds T.-
L.). Prob. empr. aux dial. de l'Italie du Nord : piém. pum graná, lomb. pom
granat, istr. pom graná, où pomo remplaça melo « pomme » dans l'expr. melo
granato « grenade », du lat. malum granatum « id. » (d'où sont issues, souvent
avec des altérations p. étymol. pop., les formes des autres lang. rom.), propr. «
pomme à grains » (v. FEW t. 4, p. 239b).
11.Hausse - 1. a) XIIIes. [ms.] judéo-fr. halce « orgueil » (Gloss. hébreu-fr. ds
LEVY, no424), attest. isolée; b) 1443, 23 févr. « augmentation de quantité, de
prix » la haulce d'un denier (Doc. ds Livre Roisin, 200 ds T.-L.); en partic.
1771 fin. la hausse des actions (Trév.); c) 1874 « fait de s'accroître en hauteur,
d'atteindre un niveau plus élevé (ici en parlant du baromètre) » (VERNE, Île
myst., p. 401); 2. a) 1376 « dispositif servant à chausser, à surélever » ici «
banc sur lequel couchent les chiens dans le chenil » (Modus et Ratio, 54, 31 ds
T.L.); cf. 1406 une hausse de boys (Recherches Palais de justice, éd. E.
Boutaric, p. 49); b) 1680 une hausse d'archet (RICH.); c) 1690 impr. (FUR.); d)
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1819 armes (J.J.B. DE FASSENDI, Aide mémoire à l'usage des officiers d'artill.
de France, 2, 940 ds FEW t. 24, p. 361b). Déverbal de hausser*.
12. Manche - 1. Ca 1180 «partie d'un outil ou d'un instrument par laquelle on
peut le tenir» (MARIE DE FRANCE, Fables, 49, 10 ds T.-L.); p. ext. a) 1611
terme de mus. (COTGR.); b) 1690 «os par lequel on peut saisir un morceau de
viande» (FUR.); c) 1916, 8 mai aéronaut. (Journal ds ESN. Poilu); 2. p.
plaisant. 1842 manche à balai «personne maigre» (REYBAUD, J. Paturot, p.
156); 3. pop. 1914, août tomber sur un manche «rencontrer un gros obstacle»
(d'apr. ESN. Poilu). Du lat. tardif manicus, att. seulement dans une glose au
sens de «manche, poignée».
13. Mèche - Ca 1160 mece «assemblage de fils de chanvre, etc., entouré de suif,
de cire pour faire des chandelles, ou imbibé d'huile, etc., pour brûler dans une
lampe» (Enéas, éd. J.-J. Salverda De Grave, 6514); 2. a) XIIIes. [date du ms]
«matière préparée pour prendre feu aisément» (Chanson anonyme ds
BARTSCH-HORNIN, 520, 7); b) ca 1393 mesches ensouffrées (Ménagier, éd. Sté
Bibliophile fr., t.2, p.264); 3. loc. a) ca 1580 esvanter la mesche «découvrir, au
moyen d'une contremine, l'endroit où une mine a été pratiquée et enlever la
mèche qui devait la faire jouer» (TABOUROT, Les Bigarrures et Touches du
seigneur des Accords avec les apophtegmes du sieur Gaulard et les Escraignes
dijonnoises, éd. 1603, fo12 vo), 1690 «découvrir, déceler un projet un complot»
(FUR.); b) 1611 descouvrir la meiche (COTGR.).; c) 1859 vendre la mèche
(PONSON DU TERR., Rocambole, t.2, p.39). B. p. anal. 1. 1266 mece «bande de
toile servant à un traitement médical» (Vers de la mort, 118, 5 ds T.-L.); 1478
moyche «petite bande de toile ou de coton employée pour drainer les foyers
purulents et les fistules» (Le Livre appelé Guidon de la practique en cyrurgie,
fo85 ds SIGURS, p.315); 2. ca 1300 mece «réunion d'une certaine quantité de
cheveux» (Eine altfranzösische moralisierende Bearbeitung des Liber de
Monstruosis Hominibus Orientis aus Thomas von Cantimpré, De naturis
rerum, éd. A. Hilka, 710); 3. 1676 «spirale de fer ou d'acier de certains outils
servant à percer (p. ex. du vilebrequin)» (FÉLIBIEN); 4. 1691 mar. «faisceau de
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fils peu entortillés qu'on place dans l'axe des cordes qui ont plus de trois
torons» (OZANAM); 5. 1835 «ficelle de fouet» (Ac.). FEW t.6, 3, p.325 y voit le
lat. pop. *micca «mèche», altération gallo-romane, sous l'infl. du lat. class.
muccus «morve, mucus nasal», du lat. class. myxa «lumignon» (du gr. μ υ ́ ξ α
«toute mucosité, champignon de la mèche d'une lampe»). GUIR. Lex. fr.
Étymol. obsc. 1982 considère que le mot est issu du croisement de avec un dér.
de mixa «mêlée», c'est-à-dire *mixtia, déverbal d'un roman *mixtiare (FEW t.6,
2, p.194) qui aurait abouti en a. fr. à mece, tandis que *mixticare, doublet de
*mixtiare (FEW t.6, 2, p.194) aurait eu pour déverbal mèche.
14. Mitraillette - 1937 (MALRAUX, Espoir, p.831). Issu, avec substitution du suff.
-ette* au suff. -euse*, de mitrailleuse*.
15. Mitrailleuse - 1. 1867 «arme automatique à tir rapide» (Brevet fr. no75.752
déposé le 26 mars 1867 par Manceaux ds Fr. mod. t.22, p.306); 2. 1898
mitrailleuse automobile «automobile blindée, pourvue de mitrailleuses» (La
Vie au grand air, 1eroct., 149a ds QUEM. DDL t.17); 1922 auto-mitrailleuse
(Lar. univ.); 3. technol. a) 1953 «vanne mobile servant au curage des égouts»
(Lar. 20eSuppl.); b)1963 mitrailleuse à boue (Lar. encyclop.); c) 1963 «lance à
eau de forte section, utilisée dans les sucreries pour faire descendre les
betteraves dans les caniveaux» (ibid.). Dér. de mitrailler*; suff. -euse*.
16. Mousquet - 1568 mosquet (Arch. municipales de Bayonne, Reg. fr., I, 162
d'apr. K. Baldinger ds R. Ling. rom. t. 20, p. 83); 1571 mousquet (Inventaire
des pièces d'artillerie des duchés de Lorraine et de Bar ds Journal de la Soc.
d'archéol. lorraine, 1869, p. 109). Empr. à l'ital. moschetto, nom donné à une
arme à feu portable dep. début xvies. (Sanudo ds Batt.), masc. formé sur
moschetta « flèche de l'arbalète » (dep. début xives., Cino da Pistoia, ibid.),
issu p. compar. de moschetta « petite mouche », dér. dimin. de mosca
(mouche*).
17.Poivrière - «petite boîte à compartiments disposée sur la table, contenant le
poivre et autres épices» (Ac.); 1755 «ustensile de table contenant du poivre»
(Inventaire d'Oudry [peintre du roi] ds Havard); 2. 1834 p.anal. de forme
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«guérite en maçonnerie suspendue à l'angle d'un ouvrage de fortification»
(Boiste); 1842 châtelets à poivrières (Hugo, Rhin, p.45); 3. 1842 «plantation de
poivriers» (Ac. Compl.). Dér. de poivre*; suff. -ière*
18. Poudre -1. 1100 « poussière » puldre (Roland, éd. J. Bédier, 3633); 1559
ietter la poudre en l'œil à (qqn) « l'emporter sur » (AMYOT, Cicéron, 30 ds
LITTRÉ); 2. a) 1180-90 « substance finement broyée et pilée » (Roman
d'Alexandre, br. III, 3648 ds Elliott Monographs, II, 225); b) XIIIes. pharm.
(Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, p. 102); c) 1328 « amidon ou riz
pulvérisé dont on se sert pour la toilette » (Inventaire de Clémence de Hongrie
ds GAY); 1845 poudre de riz (Le Moniteur de la mode, 30 nov. ds QUEM. DDL
t. 16); d) 1556 « sable dont on saupoudre l'écriture pour la sécher » (Bibl. nat.,
ms. français 10406, fol. 17 ds GAY); spéc. α) 1380 pouldre de duc « sorte
d'épice » (EUSTACHE DESCHAMPS, Le Miroir de mariage, 1383, éd. G.
Raynaud, IX, 48); β) 1606 poudre de diamant (trad. de FOLENGO, Merlin
Coccaie, 1. II, -I, 47- ds HUG., s.v. diamant); γ) 1694 poudre d'or (Ac.); 3. a)
1361 « mélange explosif dont on charge les armes à feu » pourre (GARNIER,
L'Artillerie de la commune de Dijon, p. 5 à 7 ds GAY); 1417 poudre de
quanons (ID., ibid.); 1690 sentir la poudre à canon (FUR.); b) 1660 poudre de
plomb « petit plomb de forme ronde qui sert à tirer les petits oiseaux » (OUDIN
Fr.-Esp.); c) 1690 poudre fulminante « poudre qui détonne par le choc » (FUR.,
s.v. fulminant). Du lat. pulverem (cf. aussi FEW t. 9, p. 572b, note 62), accus.
de pulvis, pulveris « poussière »; pour la concurrence entre poudre et
poussière*, v. BL.-W.5, FEW t. 9, pp. 570-571 et A. STEFENELLI, Geschichte...
19. Revolver - 1848 (A. BARBIER, Souvenirs personnels et silhouettes
contemporaines, 1883, 129 ds HÖFLER Anglic.: espèce de pistolet à plusieurs
coups semblable à ceux que les Américains appellent revolvers)] 1853 (C.
LABOULAYE, Dict. des arts et manufactures, de l'agriculture, des mines, s.v.
armes à feu, ibid.); 1875 « appareil, pièce ou dispositif à rotation » revolver
photographique (Journal Officiel, 11 mars, p. 1856, 2ecol. ds LITTRÉ). Empr. à
l'angl.revolver, dér. de to revolve « retourner, rouler, pivoter » (du lat.
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revolvere « tourner en arrière », v. révolution) formé par l'inventeur de ce
pistolet S. Colt en 1835 p. allus. au mouvement du barillet (v. colt étymol.).

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