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Historique[modifier | modifier le code]
Les premiers fours apparaissent au début du XXe siècle. Cette technologie est développée à partir
des travaux de Kjellin, Rodenhauser, Wyatt et Russ, notamment, mais ne sort guère des
laboratoires en raison du manque de fiabilité. À partir de 1920, les progrès apportés
aux condensateurs statiques et aux convertisseurs donnent le départ à l'usage industriel des
fours à induction.
Il faut toutefois attendre encore 10 ans pour installer en fonderie des fours jusqu'à 4 tonnes de
capacité. Les nouvelles applications industrielles amorcent une amélioration constante. Dès
1955, notamment, en fonderie, on produit des alliages cuivreux. La fréquence réseau, de 50 Hz,
est quasiment la seule utilisée jusqu'aux années 1970, et la recherche ne vise que l'augmentation
de la capacité pour atteindre une centaine de tonnes. À la crise pétrolière de 1973, les fours à
creuset à basse fréquence, de grande capacité, se montrent inadéquats en matière de
consommation d'énergie et leur présence en fonderie se raréfie.
Températures[modifier | modifier le code]
Comme aucun arc ou combustion n'est utilisé, la température de la matière n'est pas supérieure
à celle requise pour faire fondre le métal, ce qui peut prévenir la perte des éléments d'alliage
précieux1.
Fréquence[modifier | modifier le code]
Les fréquences opérationnelles vont de 50 Hz à 400 kHz ou plus, en fonction du matériau à
fondre, du volume du four et de la vitesse de fusion requis.
Particularités[modifier | modifier le code]
L'inconvénient majeur à l'utilisation du four à induction dans une fonderie est l'absence
de raffinage dans le phénomène : les matériaux de charge doivent être propres de produits
d'oxydation et d'une composition connue, et certains éléments d'alliage peuvent être perdus en
raison de l'oxydation (et doivent être rajoutés après-coup).
Un four à induction d'exploitation émet généralement un bourdonnement ou sifflement dus à des
forces magnétiques fluctuantes et de la magnétostriction, dont la hauteur de tonalité est
indicatrice de fonctionnement et de niveau de puissance.