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Fer à souder

outil chauffant

Un fer à souder, ou plus précisément un


fer à braser, est un outil chauffant
permettant de réaliser une opération de
brasage similaire à l'équivalent portatif
de la lampe à souder (ou plutôt à braser)
à gaz.

Cet article ne cite pas


suffisamment ses sources
(mai 2020).
Si vous disposez d'ouvrages ou
d'articles de référence ou si vous
connaissez des sites web de qualité
traitant du thème abordé ici, merci de
compléter l'article en donnant les
références utiles à sa vérifiabilité et
en les liant à la section « Notes et
références »

En pratique : Quelles sources sont


attendues ? Comment ajouter mes
sources ?

Un fer à souder simple (destiné à


confectionner les brasures à l'étain entre
les plaques de zinc des toits),
uniquement constitué d'une masse de
cuivre reliée au manche de bois par une
tige métallique, que l'on faisait chauffer
dans un brasero, était commercialisé
jusqu'au xxe siècle[1]. Aujourd'hui, l'usage
courant du fer à souder se fait dans le
domaine du montage de composants
électroniques.

Fer à braser autonome muni


d'un réservoir à combustible
(alcool à brûler) utilisé par les
plombiers / zingueurs -
Première moitié du xxe siècle

Fer à braser neuf


d'électronicien

Schéma de fer à souder


d'électronicien (vue externe)
Composition
Un fer à braser est constitué de trois
éléments :

1. la panne, fabriquée en métal


conduisant bien la chaleur. Les
pannes en cuivre se corrodent
assez rapidement, on leur préfère
les pannes dites longue durée faites
« d'alliage en couches »
(généralement une âme en cuivre
pour une excellente conductivité
thermique, entourée d'une ou
plusieurs enveloppes de protection).
Il existe des pannes de différentes
formes en fonction des travaux à
réaliser. En électronique, on utilise
une panne fine pour les composants
les plus petits (par exemple, pour
les CMS ou composants montés en
surface). Au xxe siècle, le
commerce propose une pierre
ammoniacale destinée à décaper le
fer à braser[1].
2. le système de chauffe, brûleur à gaz
(butane ou propane) ou une
résistance électrique.
3. la poignée, isolante électriquement
et thermiquement.
Mise en œuvre
Les pièces doivent être débarrassées de
toute impureté (oxyde, vernis) à l'endroit
de la brasure, ce qui se fait
automatiquement avec la brasure auto-
décapante ; ou manuellement en
enduisant les pièces de décapant. Le
décapant décape les pièces rapidement
sous l'action de la chaleur et crée un flux
facilitant la pénétration par capillarité du
métal d'apport en fusion entre les pièces
à réunir.

Le métal d'apport est alors appliqué, il


devient fluide et enrobe les pièces, créant
une liaison permanente une fois les
pièces refroidies.

Ce type de brasure n'est pas d'une


solidité mécanique à toute épreuve, le
métal d'apport étant relativement fragile,
mais est techniquement facile à réaliser,
rend étanche les raccords, et assure un
bon contact électrique entre les pièces.

Modèles de fer

Station de brasage pour


composants électroniques,
avec régulation électronique
de température, porte-fer et
éponge de nettoyage de la
panne.
Appareils de brasage au gaz

La puissance d'un fer à braser sur est


choisie en fonction du travail à réaliser[2]
 :

de quelques dizaines de watts pour les


travaux délicats en électronique,
bijouterie, microtechniques…
à plus de 150 watts pour la tôle mince,
le zinc (toit en zinc), la plomberie
(petits travaux).
En électronique, on utilise de
préférence une station de brasage
thermostatée pour éviter de
surchauffer les composants.

Un fer à braser à gaz est utilisé pour les


travaux de tôlerie et de zinguerie
réclamant une puissance plus grande,
compte tenu de la masse des pièces à
assembler, induisant une inertie
thermique importante.

Le propane fournit une température et


une puissance de chauffe supérieure à
celles du butane.

En général le métal d'apport utilisé pour


réaliser ce genre de brasure est un alliage
d'étain et de plomb dont le point de
fusion est de l'ordre de 200 °C.
En robinetterie et plomberie, si le
plomb est encore autorisé, le rapport
quantitatif de plomb/étain
(60 %)/(40 %) est généralement plus
élevé, que pour l'électronique ou l'étain
est présent à 60 %, ce qui donne une
brasure de meilleure qualité électrique,
plus fluide et brillante ;
Ce métal d'apport est sous forme de fil
pour l'utilisation en électronique ou les
petits travaux ; ce fil à braser contient
une pâte décapante (mélange acide
nettoyant à chaud les pièces à braser).
On parle alors de soudure auto-
décapante ;
En robinetterie, les baguettes d'étain
sont plus épaisses car le besoin en
métal reste plus important et
demande, au préalable, un décapage
du support.

Sécurité
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bienvenue ! Comment faire ?

Un fer à souder présente un risque de


brûlure. L'étain de brasage liquide
pouvant éclabousser, l'usage de lunettes
de protection est recommandé par
certains fabricants.
Les vapeurs de soudure inhalées peuvent
également constituer un risque, pour cela
des aspirateurs ou extracteurs de fumée
peuvent être installés sur un poste de
travail.

Notes et références
1. Catalogue Manufrance de 1957.
2. Liste de définitions pour la soudure
(https://www.positron-libre.com/elec
tronique/apprendre/soudure/glossair
e-soudure.php)  [archive], positron-
libre.com, consulté le 23 mai 2020
Voir aussi

Articles connexes

Soudage
Brasage
Liste d'outils
Robinetterie

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