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Antilles Guyane. 2016. Enseignement de spécialité.

Corrigé
EXERCICE 1

Partie A

1) a) Représentons la situation par un arbre de probabilités.

D
0, 08
A
0, 92
5
0, 6
D

D
0, 3
5 0, 05
B
0, 95


b) La probabilité demandée est P D . D’après la formule des probabilités totales,

  
P D = P(A) × PA D + P(B) × PB D
= 0, 65(1 − 0, 08) + (1 − 0, 65)(1 − 0, 05) = 0, 65 × 0, 92 + 0, 35 × 0, 95 = 0, 598 + 0, 3325 = 0, 9305.

P D = 0, 9305.

c) La probabilité demandée est PD (A).



P A∩D 0, 65 × 0, 92
PD (A) =  = = 0, 6427 arrondi à 10−4 .
P D 0, 9305

PD (A) = 0, 6427 arrondi à 10−4 .

2) Notons X la variable aléatoire égale au nombre d’ampoules sans défaut. La variable aléatoire X suit une loi binomiale
de paramètres n = 10 et p = 0, 92 (probabilité qu’une ampoule sortie de la machine A soit sans défaut). En effet,
• 10 expériences identiques et indépendantes sont effectuées ;
• chaque expérience a deux issues à savoir « l’ampoule est sans défaut » avec une probabilité p = 0, 92 et
« l’ampoule a un défaut » avec une probabilité 1 − p = 0, 08.
La probabilité demandée est P (X > 9).

 
10
P(X > 9) = P(X = 9) + P(X = 10) = × 0, 929 × 0, 08 + 0, 9210
9
= 0, 8121 arrondi à 10−4 .

Partie B

1) a) Soit a > 0.
Za
a
λe−λx dx = −e−λx 0 = −e−λa − −e0 = 1 − e−λa ,
  
P(T 6 a) =
0
puis

P(T > a) = 1 − P(T 6 a) = 1 − 1 − e−λa = e−λa .




b) Soient a et t deux réels positifs.

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P((T > t + a) ∩ (T > t)) P(T > t + a)
PT >t (T > t + a) = =
P(T > t) P(T > t)
e−λ(t+a)
= = e−λt−λa+λt
e−λt
= e−λa = P(T > a).

1 1
2) a) On sait que E(T ) = et donc λ = = 0, 000 1.
λ 10 000
b) P(T > 5000) = e−0,000 1×5000 = e−0,5 = 0, 6065 arrondi à 10−4 .
c) La probabilité demandée est PT >7000 (T > 12 000).

PT >7000 (T > 12 000) = PT >7000 (T > 7000 + 5000) = P(T > 5000) = e−0,5 = 0, 6065 arrondi à 10−4 .

PT >7000 (T > 12 000) = 0, 6065 arrondi à 10−4 .

Partie C

1) Ici, n = 1000 et p = 0, 06. On note que n > 30 puis que np = 60 et n(1 − p) = 940 de sorte que np > 5 et
n(1 − p) > 5. Un intervalle de fluctuation asymptotique au seuil 95% est

" p p #  √ √ 
p(1 − p) p(1 − p) 0, 06 × 0, 94 0, 06 × 0, 94
p − 1, 96 √ ; p + 1, 96 √ = 0, 06 − 1, 96 √ ; 0, 06 + 1, 96 √
n n 1000 1000
= [0, 0452; 0, 0748].

en arrondissant de manière à élargir un peu l’intervalle.


71
2) La fréquence d’ampoules défectueuses observée est f = = 0, 071. La fréquence f appartient à l’intervalle de
1000
fluctuation et on ne peut donc remmettre en cause l’affirmation de l’entreprise.

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EXERCICE 2

1) Soit Ω le point d’affixe 2. Soient z un nombre complexe puis M le point du plan d’affixe z.

M ∈ C ⇔ |z − 2| = 1 ⇔ |z − zΩ | = 1 ⇔ ΩM = 1.
C est donc le cercle de centre Ω et de rayon 1.
2) Soit a un réel. Soient x un réel puis M le point de D d’abscisse x. Les coordonnées du point M sont (x, ax) puis
l’affixe du point M est zM = x + iax.

M ∈ C ⇔ |zM − 2| = 1 ⇔ |x + iax − 2| = 1 ⇔ |(x − 2) + iax|2 = 1


⇔ (x − 2)2 + (ax)2 = 1 ⇔ x2 − 4x + 4 + a2 x2 − 1 = 0
⇔ a2 + 1 x2 − 4x + 3 = 0 (E).


Puisque a2 + 1 > 0, (E) est une équation du second degré. Son discriminant est

 
2 2
 2 2 2 1
∆ = (−4) − 4 × a + 1 × 3 = 16 − 12a − 12 = 4 − 12a = −12 a −
3
  
1 1
= −12 a − √ a+ √ .
3 3
1 1
1er cas. Si a > √ ou a < − √ , alors ∆ < 0 et donc l’équation (E) n’a pas de solution. Dans ce cas, le cercle C et
3 3
la droite D n’ont pas de point commun.
1 1
2ème cas. Si a = √ ou a = − √ , alors ∆ = 0 et donc l’équation (E) a exactement une solution. Dans ce cas, le
3 3
cercle C et la droite D ont exactement un point commun. La droite D est alors tangente au cercle C .
1 1
3ème cas. Si − √ < a < √ , alors ∆ > 0 et donc l’équation (E) a exactement deux solutions. Dans ce cas, le cercle
3 3
C et la droite D ont exactement deux points communs.

3
√1
3

1
>

√ 3
2 a=
a

1

<a<
3
1 b 1

b
− 3
b

−1 1 2 3 4 5
b
−1 C

a=
−2 − √1
3
a<

−3

√ 3
1

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EXERCICE 3

Partie A

1) Soit x un réel non nul.

2 2 x2 1 e x2
f(x) = xe1−x = x × e × e−x = × e × x2 = × x2 .
x e x e
2
e ex eX
Déjà, = 0. Ensuite, d’après un théorème de croissances comparées, lim
lim 2
= lim = +∞. Par
x→+∞ x x→+∞ x X→+∞ X
x2
passage à l’inverse, on obtient lim x2 = 0. En multipliant, on obtient finalement lim f(x) = 0 × 0 = 0.
x→+∞ e x→+∞

lim f(x) = 0.
x→+∞

2) a) Pour tout réel x,


2
 2
 2 2 2
f ′ (x) = 1 × e1−x + x × (−2x)e1−x = e1−x − 2x2 e1−x = 1 − 2x2 e1−x .


    
1−x2 ′ 2 1 12 1
b) Pour tout réel x, e > 0 et donc pour tout réel x, f (x) est du signe de 1−2x = −2 x − = −2 x − √ x+ √ .
2 2 2
Le cours sur le signe d’un trinôme du second degré permet alors de dresser le tableau de variations de f :

x −∞ − √12 √1
2
+∞

f ′ (x) − 0 + 0 −

p
0 e/2
f p
− e/2 0

e1/2
  2   r
1 1 1− 1 e

1
f = √ e = √ = 1, 16 . . . et f − √ =− = −1, 16 . . .

√ 2

2 2 2 2 2

Partie B

1) Il semble que Cg soit au-dessus de Cf sur R et que Cf et Cg ait un point commun et un seul, à savoir leur point
d’abscisse 1.
2) Soit x ∈] − ∞, 0]. Puisque la fonction exponentielle est strcitement positive sur R, on a f(x) 6 0 et g(x) > 0. En
particulier, f(x) < g(x).
3) a) Soit x > 0.

2
f(x) 6 g(x) ⇔ xe1−x 6 e1−x
 2
 2
⇔ ln xe1−x 6 ln e1−x (car xe1−x > 0 et e1−x > 0)

 2

⇔ ln(x) + ln e1−x 6 1 − x ⇔ ln(x) + 1 − x2 6 1 − x
⇔ ln(x) − x2 + x 6 0 ⇔ Φ(x) 6 0.

b) Pour tout réel x > 0,

1 1 + x(−2x + 1) −2x2 + x + 1
Φ ′ (x) =
− 2x + 1 = = .
x x x
Pour tout réel x > 0, Φ ′ (x) est du signe de −2x2 + x + 1. Le discriminant
√ ∆ = 12 −4× (−2)× 1 = 9. Le
de ce trinôme est √
−1 + 9 1 −1 − 9
trinôme −2x2 +x+1 a deux racines distinctes à savoir x1 = = − et x1 = = 1. Le cours sur le signe
−2 × 2 2 −2 × 2

d’un trinôme du second degré montre alors que la fonction Φ est strictement positive sur ]0, 1[, strictement négative
sur ]1, +∞[ et s’annule en 1. La fonction Φ est donc strcitement croissante sur ]0, 1] et strictement décroissante sur
[1, +∞[.
c) En particulier, la fonction Φ admet un maximum en 1 et ce maximum est

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Φ(1) = ln(1) − 12 + 1 = 0.
On en déduit que pour tout réel x > 0, Φ(x) 6 Φ(1) ou encore Φ(x) 6 0.
4) a) D’après la question 3)a), pour tout x > 0, on a f(x) 6 g(x) et d’après la question 2), pour tout x 6 0, on a
f(x) 6 g(x). Ainsi, Cf est au-dessous de Cg sur R et la conjecture de la question 1) de la partie B est donc valide.
b) D’après le résultat admis par l’énoncé, f(x) = g(x) équivaut à Φ(x) = 0 ou encore x = 1. Les courbes Cf et Cg ont
donc un point commun et un seul à savoir le point A de coordonnées (1, g(1)) ou encore (1, 1).
2
c) On a xA = 1 et f (xA ) = 1 = g (xA ). D’autre part, f ′ (xA ) = 1 − 2 × 12 e1−1 = −1 et g ′ (xA ) = −e1−1 = −1.


Ceci montre déjà que les courbes Cf et Cg ont le même tangente au point A. Une équation de cette tangente commune
est y = −(x − 1) + 1 ou encore y = −x + 2.

Partie C

2 1 2 1 ′ 2
1) Pour tout réel x, f(x) = xe1−x = − × (−2x)e1−x = − × 1 − x2 e1−x et donc, une primitive de f sur R est
2 2
1 2
la fonction F définie par : pour tout réel x, F(x) = − e1−x .
2
Z1   1    
2
 1 2 1 1 e−1
2) e1−x − xe1−x dx = −e1−x + e1−x = −e0 + e0 − −e1 + e1 = .
0 2 0 2 2 2
Z1  
2
3) Pour tout réel x de [0, 1], f(x) 6 g(x). Donc, e1−x − xe1−x dx est l’aire, exprimée en unités d’aire, du domaine
0
du plan compris entre Cf et Cg d’une part, et les droites d’équations respectives x = 0 et x = 1 d’autre part.

2, 5

Cg
1, 5

0, 5

−2, 5 −2 −1, 5 −1 −0, 5 0, 5 1 1, 5 2 2, 5 3

−0, 5

Cf
−1

−1, 5

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EXERCICE 4

Partie A

1) Algorithme complété

Variables : X est un nombre entier


Y est un nombre entier

Début : Pour X variant de −5 à 10


Pour Y variant de −5 à 10
Si 7X − 3Y = 1
Alors afficher X et Y
Fin Si
Fin Pour
Fin Pour
Fin :

2) a) 7 × 1 − 3 × 2 = 1 et donc le couple (x0 , y0 ) = (1, 2) est un couple d’entiers relatifs solution de l’équation (E).
b) Soit (x, y) un couple d’entiers relatifs.

7x − 3y = 1 ⇔ 7x − 3y = 7x0 − 3y0 ⇔ 7 (x − x0 ) = 3 (y − y0 ) .
Donc, si (x, y) est solution de l’équation (E), alors l’entier 3 divise l’entier 7 (x − x0 ). Puisque 3 et 7 sont premiers
entre eux, le théorème de Gauss permet d’affirmer que l’entier 3 divise l’entier x − x0 . Donc, il existe un entier relatif
k tel que x − x0 = 3k ou encore tel que x = x0 + 3k. De même, il existe un entier relatif k ′ tel que y − y0 = 7k ′ ou
encore tel que y = y0 + 7k ′ .
Réciproquement, soient k et k ′ deux entiers relatifs puis x = x0 + 3k et y = y0 + 7k ′ .

7x − 3y = 1 ⇔ 7 (x0 + 3k) − 3 (y0 + 7k ′ ) = 1 ⇔ 7x0 − 3y0 + 21(k − k ′ ) = 1 ⇔ 21(k − k ′ ) = 0 ⇔ k = k ′ .

Les couples d’entiers relatifs solutions de l’équation (E) sont les couples de la forme (1 + 3k, 2 + 7k), k ∈ Z.
c) Soient k un entier relatif puis x = 1 + 3k et y = 2 + 7k.

−5 6 x 6 10 ⇔ −5 6 1 + 3k 6 10 ⇔ −2 6 k 6 3
et
8
−5 6 y 6 10 ⇔ −5 6 2 + 7k 6 10 ⇔ −1 6 k 6 ⇔ −1 6 k 6 1.
7
Finalement,

−5 6 x 6 10 et − 5 6 y 6 10 ⇔ −1 6 k 6 1.
k = −1 fournit le couple (−2, −5), k = 0 fournit le couple (1, 2) et k = 1 fournit le couple (4, 9).
Il y a exactement trois couples (x, y) d’entiers relatifs solutions de (E) tels que −5 6 x 6 10 et −5 6 y 6 10 à savoir
les couples (−2, −5), (1, 2) et (4, 9).

Partie B

1) a) Soit n un entier naturel.


 
13

 13
 xn+1 = − xn + 3yn   − 3  
2 x n+1
 2  xn
35 ⇒ = ⇒ Xn+1 = MXn .

 yn+1 = − xn + 8yn yn+1  35  yn
2 − 8
2
n
b) On sait alors que pour tout entier naturel n, Xn = M X0 .
2) a)

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−91 + 105
   
13
  − 3   21 − 24  
7 −3  2  −2 −3 2  −2 −3
P−1 MP =

  =  
−5 2  35  −5 −7  65 − 70  −5 −7
− 8 −15 + 16
2 2
7 −3 −14 + 15 −21 + 21
    !

−2 −3
 1 0
= 
5
 = 
15 − 14
 = 1 .
− 1 −5 −7 5−5 0
2 2 2
!
1 0
Donc, P−1 MP = D où D est la matrice diagonale 1 .
0
2
!
1 0
n
b) On sait que pour tout entier naturel n, D = 1 .
0 n
2
c) Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n, Mn = PDn P−1 .
• P × D0 × P−1 = P × I2 × P−1 = P × P−1 = I2 = M0 .
• Soit n > 0. Supposons que Mn = PDn P−1 . Alors,

Mn+1 = Mn × M
= PDn P−1 PDP−1 (par hypothèse de récurrence)
= PDn I2 DP−1 = PDn DP−1
= PDn+1 P−1 .

On a montré par récurrence que pour tout entier naturel n, Mn = PDn P−1 .
3) Soit n un entier naturel.
15 6 3
   

xn
 −14 + 6 −   −2 +
= Xn = Mn X0 = 
 2n 2n  1 =
 2n  .
yn 35 14
 2
7

−35 + n 15 − n −5 + n
2 2 2
3 7
Pour tout entier naturel n, xn = −2 + n et yn = −5 + n .
2 2
4) Soit n un entier naturel.
   
3 7 21 21
7xn − 3yn = 7 −2 + n − 3 −5 + n = −14 + n + 15 − n = 1.
2 2 2 2
Donc, pour tout entier naturel n, le point An appartient à la droite D.

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