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EXERCICE 1
Partie A
D
0, 08
A
0, 92
5
0, 6
D
D
0, 3
5 0, 05
B
0, 95
b) La probabilité demandée est P D . D’après la formule des probabilités totales,
P D = P(A) × PA D + P(B) × PB D
= 0, 65(1 − 0, 08) + (1 − 0, 65)(1 − 0, 05) = 0, 65 × 0, 92 + 0, 35 × 0, 95 = 0, 598 + 0, 3325 = 0, 9305.
P D = 0, 9305.
2) Notons X la variable aléatoire égale au nombre d’ampoules sans défaut. La variable aléatoire X suit une loi binomiale
de paramètres n = 10 et p = 0, 92 (probabilité qu’une ampoule sortie de la machine A soit sans défaut). En effet,
• 10 expériences identiques et indépendantes sont effectuées ;
• chaque expérience a deux issues à savoir « l’ampoule est sans défaut » avec une probabilité p = 0, 92 et
« l’ampoule a un défaut » avec une probabilité 1 − p = 0, 08.
La probabilité demandée est P (X > 9).
10
P(X > 9) = P(X = 9) + P(X = 10) = × 0, 929 × 0, 08 + 0, 9210
9
= 0, 8121 arrondi à 10−4 .
Partie B
1) a) Soit a > 0.
Za
a
λe−λx dx = −e−λx 0 = −e−λa − −e0 = 1 − e−λa ,
P(T 6 a) =
0
puis
1 1
2) a) On sait que E(T ) = et donc λ = = 0, 000 1.
λ 10 000
b) P(T > 5000) = e−0,000 1×5000 = e−0,5 = 0, 6065 arrondi à 10−4 .
c) La probabilité demandée est PT >7000 (T > 12 000).
PT >7000 (T > 12 000) = PT >7000 (T > 7000 + 5000) = P(T > 5000) = e−0,5 = 0, 6065 arrondi à 10−4 .
Partie C
1) Ici, n = 1000 et p = 0, 06. On note que n > 30 puis que np = 60 et n(1 − p) = 940 de sorte que np > 5 et
n(1 − p) > 5. Un intervalle de fluctuation asymptotique au seuil 95% est
" p p # √ √
p(1 − p) p(1 − p) 0, 06 × 0, 94 0, 06 × 0, 94
p − 1, 96 √ ; p + 1, 96 √ = 0, 06 − 1, 96 √ ; 0, 06 + 1, 96 √
n n 1000 1000
= [0, 0452; 0, 0748].
1) Soit Ω le point d’affixe 2. Soient z un nombre complexe puis M le point du plan d’affixe z.
M ∈ C ⇔ |z − 2| = 1 ⇔ |z − zΩ | = 1 ⇔ ΩM = 1.
C est donc le cercle de centre Ω et de rayon 1.
2) Soit a un réel. Soient x un réel puis M le point de D d’abscisse x. Les coordonnées du point M sont (x, ax) puis
l’affixe du point M est zM = x + iax.
Puisque a2 + 1 > 0, (E) est une équation du second degré. Son discriminant est
2 2
2 2 2 1
∆ = (−4) − 4 × a + 1 × 3 = 16 − 12a − 12 = 4 − 12a = −12 a −
3
1 1
= −12 a − √ a+ √ .
3 3
1 1
1er cas. Si a > √ ou a < − √ , alors ∆ < 0 et donc l’équation (E) n’a pas de solution. Dans ce cas, le cercle C et
3 3
la droite D n’ont pas de point commun.
1 1
2ème cas. Si a = √ ou a = − √ , alors ∆ = 0 et donc l’équation (E) a exactement une solution. Dans ce cas, le
3 3
cercle C et la droite D ont exactement un point commun. La droite D est alors tangente au cercle C .
1 1
3ème cas. Si − √ < a < √ , alors ∆ > 0 et donc l’équation (E) a exactement deux solutions. Dans ce cas, le cercle
3 3
C et la droite D ont exactement deux points communs.
3
√1
3
1
>
√ 3
2 a=
a
1
√
<a<
3
1 b 1
√
b
− 3
b
−1 1 2 3 4 5
b
−1 C
a=
−2 − √1
3
a<
−3
−
√ 3
1
Partie A
2 2 x2 1 e x2
f(x) = xe1−x = x × e × e−x = × e × x2 = × x2 .
x e x e
2
e ex eX
Déjà, = 0. Ensuite, d’après un théorème de croissances comparées, lim
lim 2
= lim = +∞. Par
x→+∞ x x→+∞ x X→+∞ X
x2
passage à l’inverse, on obtient lim x2 = 0. En multipliant, on obtient finalement lim f(x) = 0 × 0 = 0.
x→+∞ e x→+∞
lim f(x) = 0.
x→+∞
1−x2 ′ 2 1 12 1
b) Pour tout réel x, e > 0 et donc pour tout réel x, f (x) est du signe de 1−2x = −2 x − = −2 x − √ x+ √ .
2 2 2
Le cours sur le signe d’un trinôme du second degré permet alors de dresser le tableau de variations de f :
x −∞ − √12 √1
2
+∞
f ′ (x) − 0 + 0 −
p
0 e/2
f p
− e/2 0
e1/2
2 r
1 1 1− 1 e
1
f = √ e = √ = 1, 16 . . . et f − √ =− = −1, 16 . . .
√
√ 2
2 2 2 2 2
Partie B
1) Il semble que Cg soit au-dessus de Cf sur R et que Cf et Cg ait un point commun et un seul, à savoir leur point
d’abscisse 1.
2) Soit x ∈] − ∞, 0]. Puisque la fonction exponentielle est strcitement positive sur R, on a f(x) 6 0 et g(x) > 0. En
particulier, f(x) < g(x).
3) a) Soit x > 0.
2
f(x) 6 g(x) ⇔ xe1−x 6 e1−x
2
2
⇔ ln xe1−x 6 ln e1−x (car xe1−x > 0 et e1−x > 0)
2
⇔ ln(x) + ln e1−x 6 1 − x ⇔ ln(x) + 1 − x2 6 1 − x
⇔ ln(x) − x2 + x 6 0 ⇔ Φ(x) 6 0.
1 1 + x(−2x + 1) −2x2 + x + 1
Φ ′ (x) =
− 2x + 1 = = .
x x x
Pour tout réel x > 0, Φ ′ (x) est du signe de −2x2 + x + 1. Le discriminant
√ ∆ = 12 −4× (−2)× 1 = 9. Le
de ce trinôme est √
−1 + 9 1 −1 − 9
trinôme −2x2 +x+1 a deux racines distinctes à savoir x1 = = − et x1 = = 1. Le cours sur le signe
−2 × 2 2 −2 × 2
′
d’un trinôme du second degré montre alors que la fonction Φ est strictement positive sur ]0, 1[, strictement négative
sur ]1, +∞[ et s’annule en 1. La fonction Φ est donc strcitement croissante sur ]0, 1] et strictement décroissante sur
[1, +∞[.
c) En particulier, la fonction Φ admet un maximum en 1 et ce maximum est
Ceci montre déjà que les courbes Cf et Cg ont le même tangente au point A. Une équation de cette tangente commune
est y = −(x − 1) + 1 ou encore y = −x + 2.
Partie C
2 1 2 1 ′ 2
1) Pour tout réel x, f(x) = xe1−x = − × (−2x)e1−x = − × 1 − x2 e1−x et donc, une primitive de f sur R est
2 2
1 2
la fonction F définie par : pour tout réel x, F(x) = − e1−x .
2
Z1 1
2
1 2 1 1 e−1
2) e1−x − xe1−x dx = −e1−x + e1−x = −e0 + e0 − −e1 + e1 = .
0 2 0 2 2 2
Z1
2
3) Pour tout réel x de [0, 1], f(x) 6 g(x). Donc, e1−x − xe1−x dx est l’aire, exprimée en unités d’aire, du domaine
0
du plan compris entre Cf et Cg d’une part, et les droites d’équations respectives x = 0 et x = 1 d’autre part.
2, 5
Cg
1, 5
0, 5
−0, 5
Cf
−1
−1, 5
Partie A
1) Algorithme complété
2) a) 7 × 1 − 3 × 2 = 1 et donc le couple (x0 , y0 ) = (1, 2) est un couple d’entiers relatifs solution de l’équation (E).
b) Soit (x, y) un couple d’entiers relatifs.
7x − 3y = 1 ⇔ 7x − 3y = 7x0 − 3y0 ⇔ 7 (x − x0 ) = 3 (y − y0 ) .
Donc, si (x, y) est solution de l’équation (E), alors l’entier 3 divise l’entier 7 (x − x0 ). Puisque 3 et 7 sont premiers
entre eux, le théorème de Gauss permet d’affirmer que l’entier 3 divise l’entier x − x0 . Donc, il existe un entier relatif
k tel que x − x0 = 3k ou encore tel que x = x0 + 3k. De même, il existe un entier relatif k ′ tel que y − y0 = 7k ′ ou
encore tel que y = y0 + 7k ′ .
Réciproquement, soient k et k ′ deux entiers relatifs puis x = x0 + 3k et y = y0 + 7k ′ .
Les couples d’entiers relatifs solutions de l’équation (E) sont les couples de la forme (1 + 3k, 2 + 7k), k ∈ Z.
c) Soient k un entier relatif puis x = 1 + 3k et y = 2 + 7k.
−5 6 x 6 10 ⇔ −5 6 1 + 3k 6 10 ⇔ −2 6 k 6 3
et
8
−5 6 y 6 10 ⇔ −5 6 2 + 7k 6 10 ⇔ −1 6 k 6 ⇔ −1 6 k 6 1.
7
Finalement,
−5 6 x 6 10 et − 5 6 y 6 10 ⇔ −1 6 k 6 1.
k = −1 fournit le couple (−2, −5), k = 0 fournit le couple (1, 2) et k = 1 fournit le couple (4, 9).
Il y a exactement trois couples (x, y) d’entiers relatifs solutions de (E) tels que −5 6 x 6 10 et −5 6 y 6 10 à savoir
les couples (−2, −5), (1, 2) et (4, 9).
Partie B
Mn+1 = Mn × M
= PDn P−1 PDP−1 (par hypothèse de récurrence)
= PDn I2 DP−1 = PDn DP−1
= PDn+1 P−1 .
On a montré par récurrence que pour tout entier naturel n, Mn = PDn P−1 .
3) Soit n un entier naturel.
15 6 3
xn
−14 + 6 − −2 +
= Xn = Mn X0 =
2n 2n 1 =
2n .
yn 35 14
2
7
−35 + n 15 − n −5 + n
2 2 2
3 7
Pour tout entier naturel n, xn = −2 + n et yn = −5 + n .
2 2
4) Soit n un entier naturel.
3 7 21 21
7xn − 3yn = 7 −2 + n − 3 −5 + n = −14 + n + 15 − n = 1.
2 2 2 2
Donc, pour tout entier naturel n, le point An appartient à la droite D.