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LE SOLAIRE PASSIF :
Une bonne orientation du bâtiment pour capter les gains solaires (vitrage
orienté sud) et une protection des ouvertures en été pour éviter les
surchauffes.
Rappel :
En hiver, le soleil qui se lève à l'est et se couche à l'ouest, est incliné coté sud (environ 16° par
rapport à l’horizontal à midi), les rayons vont donc largement pénétrer à l’intérieur du bâtiment et
ainsi le chauffer.
En été, le soleil est très haut (environ 62°), les rayons se trouvant alors à la verticale, une simple
« casquette » pourra arrêter ceux-ci.
A l’est et à l’ouest, il faudra limiter la surface des ouvertures, car l’inclinaison des rayons étant à
ce moment là de la journée plus près de l’horizontale, ils pénétreront plus largement .
Hiver Eté
Façade au nord :
La partie nord de la maison pourra être, dans la
mesure du possible, partiellement enterrée ou avec un
égout de toiture assez bas afin d’éviter toute prise au
vent :
Façade au sud :
Les ouvertures au sud doivent être grandes afin de
profiter au maximum de l’ensoleillement, inversement
les ouvertures situées à l’est, à l’ouest et surtout au
nord doivent être réduites.
LA PROTECTION DU FROID :
Un agencement des pièces adapté au climat. Les pièces à vivre au sud ; garage et cellier au nord.
Utilisation de la végétation autour du bâtiment pour se protéger des vents dominants.
Forme simple
=
pas de turbulence
surface faible
=
peu de déperditions
Ces espaces largement vitrées vont agir comme des capteurs, en effet la chaleur va se trouver
piégée par effet de serre :
les rayons solaires frappent le vitrage, une partie est transmise (la plus importante), elle vient
butter sur les murs et le plancher, ces éléments réfléchissent à leur tour ces rayons infrarouges
en changeant leur longueur d’onde, ils ne peuvent alors plus ressortir, ils sont piégés.
LA RECUPERATION DE CHALEUR :
Augmenter l’inertie du bâtiment pour une sensation de confort en été comme en hiver. Récupérer les
pertes de chaleur dues à la ventilation grâce à une VMC double flux. Utiliser les calories gratuites du sol
et du soleil (puits canadien, mur capteur, mur trombe…).
INERTIE THERMIQUE :
L’énergie solaire captée par le système passif (serre ou véranda, larges fenêtres au sud), devra être
stockée dans des parties lourdes (dallage sur terre-plein, mur en béton ou en briques pleines d’argile
crue ou cuite) pour 2 raisons :
- l’hiver :
on évitera la surchauffe des pièces
attenantes à la véranda-serre, en effet les
calories seront stockées dans les parties
lourdes et lorsque la température intérieure
baissera en même temps que la
température extérieure, c’est-à-dire en fin
de journée, les calories seront restituées à
l’intérieur du logement repoussant d’autant
la mise en route du chauffage.
- l’été :
la température intérieure de la serre, qui
deviendra vite insupportable dans le cas
d’une maison à faible inertie, va être
stockée dans les parties lourdes du
bâtiment rendant ainsi l’atmosphère plus
supportable ; à la tombée du jour, au
moment où la ventilation deviendra
efficace, les calories seront restituées et
évacuées par le flux d’air
MUR CAPTEUR
le rayonnement solaire est valorisé par
effet de serre en disposant un vitrage
devant un mur béton. L’énergie solaire est
transmise par conduction à travers le mur,
puis par rayonnement à l’air de la pièce.
MUR TROMBE
Le principe du mur Trombe est le même
que le mur capteur, à la différence qu’il
existe une circulation d’air. Celui-ci
chauffe dans la lame d’air, puis pénètre
par les ouvertures supérieures dans la
pièce et un circuit s’instaure.
En hiver, une bouche extérieure capte l’air qui circule (à une profondeur de 1 à 2 m) dans des
tuyaux (diamètre 160 à 250 mm) et ainsi se réchauffe.
En été, le sol est, à l’inverse, plus frais que la température extérieure, ce puits astucieux appelé
alors puits provençal permet donc d’abaisser la température de l’air.
Prévoir en moyenne un trajet de 50 m pour obtenir un fonctionnement efficace, les joints doivent
être parfaitement étanches (radon), les tuyaux doivent posséder une légère pente vers le
bâtiment où le condensat sera évacué (légionellose).
il récupère la chaleur de l’air vicié extrait de la maison pour réchauffer l’air neuf venant de
l’extérieur.
Cet air neuf préchauffé est pulsé dans les pièces principales.
LE SOLAIRE THERMIQUE
Le chauffe-eau solaire
LE PHOTOVOLTAIQUE
C’est un composant électronique qui, exposé à la lumière, génère de l’électricité. Les cellules se
présentent sous forme de fines plaques rondes ou carrées d’une dizaine de cm de côté, rangées dans
un module (panneau).
L'électricité produite peut être consommée, mais il est actuellement plus rentable de la vendre à EDF.
LA GEOTHERMIE
Le chauffage géothermique, ou chauffage thermodynamique à capteurs enterrés, consiste à capter les
calories présentes dans le sol pour les restituer dans la maison.
Capteur horizontal
Capteurs verticaux
la PAC aérothermique qui puise des calories dans l’air ambiant (air/air ou air/eau).
La PAC géothermique (système très performant) qui puise des calories dans le sol ou dans la
nappe phréatique (sol/air, sol/eau, eau/eau)
.
100%
CONSOMMATION CHAUFFAGE
30% 70%
ELECTRICITE PUISE DANS LE SOL
PAYANT GRATUIT
La chaudière à condensation :
Dans une chaudière classique, même à haut rendement, les
pertes thermiques de la chaudière se font par les fumées
(gaz et vapeur d’eau).
Le principe de la chaudière à condensation est de faire
passer l’eau du retour dans un serpentin situé dans le
volume où passent les fumées, l’eau du retour plus froide
condense la vapeur d’eau contenue dans les fumées. En se
condensant la vapeur d’eau cède ses calories à l’eau du
retour qui bénéficie d ‘un réchauffement permettant alors de
faire des économies d’énergie.
PONTS THERMIQUES
Un pont thermique est une zone ponctuelle ou linéaire qui, dans l'enveloppe d'un bâtiment, présente une variation
de résistance thermique (baisse de l’isolation).
LES ISOLANTS
L’isolation écologique et durable : quel matériau isolant choisir : laine de verre, laine de cellulose, laine
de chanvre, laine de mouton, laine de bois, liège expansé, chénevotte, polystyrène,...... ?
La capacité hygroscopique :
Le coefficient de résistance à la
diffusion de vapeur d’eau (µ, mu) :
LES VITRAGES
Les performances énergétiques d'une maison bioclimatique sont liées à l'utilisation de fenêtres à hautes
performances ( double ou triple vitrage).
LE DEVELOPPEMENT DURABLE :
BILAN CARBONE :
Le bilan carbone d’une habitation est une méthode d’évaluation qui
permet de calculer la quantité de dioxyde de carbone stocké ou utilisé
pour l’édification du bâtiment.
Certains matériaux, durant leur croissance, stocke du carbone, c’est le
cas des matériaux d’origine végétale comme le bois, le chanvre, le lin,
…
Avant leur fabrication, la valeur de leur bilan carbone est donc
négative, mais un bois qui viendrait des pays scandinaves peut voir son bilan carbone basculer en
valeur positive (transport). D’autres matériaux comme le béton, le plâtre et les plastiques, … parce
qu’il a fallu émettre du dioxyde de carbone pour les fabriquer ont une valeur positive (leur bilan
n’est pas bon).
A l’échelle d’une vie d’un bâtiment, on devra faire un bilan tenant compte de l‘édification, mais
aussi de son exploitation-maintenance (consommation de fuel ou de gaz, d’électricité pour le
chauffage ou le rafraîchissement et l’éclairage , …) de la récupération des eaux pluviales : pour
arroser le jardin, laver sa voiture, alimenter les toilettes, … rejet des eaux usées, émission de gaz
à effet de serre, … et enfin du recyclage lors de sa démolition.
La France a mis au point un classement Haute Qualité Environnementale (HQE) prenant en
considération ces différents points.
ENERGIE GRISE :
L’énergie grise appelée aussi Analyse des Cycles de Vie (ou ACV), est la quantité d'énergie
nécessaire au cycle de vie d'un matériau ou d'un produit : la production, l'extraction,
la transformation, la fabrication, le transport, la mise en oeuvre, l'utilisation, l'entretien et à la fin le
recyclage.
Les enjeux se sont maintenant déplacés sur l'énergie grise : il y a beaucoup d'énergie grise
incorporée dans les matériaux et dans la construction du bâtiment. Elle représente de 25 à 50 ans
de consommation dudit bâtiment.
1L de mazout = 10 kWh.
QUELQUES EXEMPLES
Les bétons isolants - Polystyrène expansé : 500 kWh/m3
- Monomur type 3B Bellenberg : 600 kWh/m3 - Polystyrène extrudé Styrodur : 795 kWh/m3
- Monomur type Biomur : 740 kWh/m3 - Mousse de polyuréthanne 30kg/m3 : 974 kWh/m3
- Monomur type Gélis : 774 kWh/m3
- Beton cellulaire 400kg/m3 (marques Isolants naturels et écologiques
courantes : thermopierre ytong siporex) : 400 kWh/m3 - Panneaux laine de bois 200 kg/m3 : 219 kWh/m3
- Panneaux laine de bois 150 kg/m3 : 161 kWh/m3
Les bois - Laine de chanvre, lin, coton : 48 kWh/m3
- Bois léger brut, séché à l'air (sapin, 329 kWh/m3 - Laine de mouton et autres fibres 56 kWh/m3
épicéa) : animales :
- Bois léger, raboté, étuvé (sapin, épicéa) : 610 kWh/m3 - Liège expansé conforme norme NF: 450 kWh/m3
- Bois lourd (hêtre, chêne) : 560 kWh/m3 - Ouate de cellulose soufflée : 50 kWh/m3
- Panneau de bois massif 3 couches : 1636 kWh/m3 - Ouate de cellulose injectée : 98 kWh/m3
- Ouate de cellulose (panneaux) : 152 kWh/m3
Isolants synthétiques et laines - Béton de chaux-chanvre 270kg/m3 54 kWh/m3
- Laine de roche 110kg/m3 : 697 kWh/m3 (toiture) :
- Laine de roche 160kg/m3 : 1006 kWh/m3 - Béton de chaux-chanvre 450 kg/m3 : 90 kWh/m3
- Laine de verre 60kg/m3 : 806 kWh/m3 - Béton terre-paille 600kg/m3 : 18 kWh/m3
- Laine de verre 100kg/m3 : 1344 kWh/m3 - Ponces naturelles : 16 kWh/m3
- Laine de roche en vrac : 216 kWh/m3
La fiche de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) est une déclaration établie sous la
responsabilité des fabricants du produit, suivant la norme NF P P01-010. Elle analyse un cycle de vie
(ACV) du produit, et fait un bilan environnement détaillé. Ces informations sanitaires résultent d'essais
spécifiques.
Cette déclaration est importante dans la conception des bâtiments suivant la Démarche HQE® (Haute
qualité environnementale). Ceci dans le but de minimiser les impacts sur l’environnement et la santé.
La base de données française de référence sur les caractéristiques environnementales et sanitaires des
produits de construction est l'INIES.
http://www.inies.fr/
ELEVE_construire avec le climat.doc Page 15 S COLLINET
BAC PRO TEBAA PROJET Année 201….
A hauteur de 25 % de la dépense jusqu'au 31 décembre 2011 pour une résidence principale (maxi 8 000
euros pour une personne célibataire et 16 000 euros pour un couple.)
Si l’utilisation des eaux de pluies entraîne un déversement d’eau dans le réseau d’assainissement, la
mairie doit être prévenue (article R. 2224-19-4 du code général des collectivités territoriales).Ce rejet
entraînera le paiement de la redevance d’assainissement .
Pour l’instant, Il faut mettre en avant l’article L. 2224-12 du CGCT qui prévoit qu’en cas d'utilisation d'eau
de pluie celle ci doit être vérifiée, testée pour en connaître sa qualité .