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Département d’Electronique.
Promotion 2012
Remerciements
Nous tenons à remercier tout d’abord DIEU le tout
puissant qui nous a donné, durant toutes ces années,
la santé, le courage pour arriver à ce jour.
Nous ne pouvons, réellement, trouver les expressions
éloquentes que mérite notre encadreur Mr .KANANE .
H, afin de le remercier pour sa sympathie, ses
encouragements, son aide, son dévouement pour le
travail et sa présence totale, au cours de cette modeste
étude.
Nous adressons nos remerciements aux membres
de jury Mer .TAAZIBT . S, et Mr .ELKECHAI . A
qui nous ont fait l’honneur de juger, d’examiner,
et d’enrichir notre
modeste travail. Nous tenons à remercier,
particulièrement Mer .LEGHROUCHE MOURAD
qui a accepté de présider le jury de cette thèse
Nos remerciements vont également à tous les
enseignants et les responsables de notre département,
surtout Mer. AMMI.
Enfin, nous exprimons nos remerciements à tous les
enseignants de notre cursus.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :
A la lumière de ma vie, mes très chers parents.
A mes très chères sœurs : Nora, Djamila,
Nacira et leurs maris : Djamel, Nafaa et Idir.
A mes très chers frères : Rachid,
Mustapha et leurs épouses: Zakia et
Zahra.
A mes neveux et nièces :Mahrez, Said, Amine,
Lewnis, Salim, Sara, Elwiz etM eriem.
A ma grande mére Kaltoum et ma tante
Tasaadit.
A mes cousines Zohra, Faroudja.
A toutes ma familles
A mes meilleurs(es) amis(es) :
Samou,Zahia,Wahiba,Fadila,Kahina,Mal
ika,Belaid,
;Hachimi ;
A tous ceux que j’aime et qui m’aiment.
Farida
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :
A la lumière de ma vie, mes
très chers parents. A mes très
chères sœurs : Djamila et
Nacira.
A mes très chers frères : Mokrane, Cherif et
leurs familles, Nordine, Hakime et Toufik.
A mon grand-père et mes grandes mères, mes
tentes et leurs époux et enfants monOncle
Amar Farid et leurs familles
A mes voisines, Zohra, Souad, Merieme et
wardia.
A toutes la famille de Abdellaoui, LakelIgiunane,
bensadouk, Amrani A mes meilleurs (es) amis (es)
Lyes et son épouse Nafissa, Farida, Hachimi,
Nadia, Karima, Noura, Saliha, Sabrina,,
Fatiha, djidjiga, Wiza,Aljia, Zahia
A tous ceux que j’aime et
qui m’aiment. A mon petit
frère Mohamed Amine
A ma très chère grande mère Ouardia et
ma tente Ourida
Wahiba
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
DEDICACES
INTRODUCTION GENERALE............................................................4
II.5.1..........................................................................................................................Avantages 21
II.5.2. Inconvénients.....................................................................................................................21
II.7. CONCLUSION.....................................................................................................................34
III.1. INTRODUCTION.....................................................................................................................35
III.4.1. Champ lointain rayonné par les courants magnétiques sur la portion AD......................39
III.4.2. Champ lointain rayonné par les courants magnétiques sur la portion BC........................39
III.5. CONCLUSION...........................................................................................................................40
CONCLUSION GENERALE...............................................................71
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION
Depuis peu, une nouvelle catégorie d’antenne apparaît de plus en plus comme éléments
d’antenne- réseaux et ce, dans de nombreuses applications. Il s’agit des antennes micro ruban,
aussi connues sous l’appellation anglaise ‘’ patch –antenna’’. L’antenne est constituée d’une
plaque conductrice profilée directement sur une surface diélectrique. La figure (a) illustre un
exemple d’antenne micro ruban.
L’idée de l’antenne micro ruban remonte aux années 1950. L’apparition de première
réalisation ne se fera qu’en 1970. Cependant, l’attention particulière qui leur est portée de nos
jours, est liée directement à la popularité croissante des antennes- réseaux. Cette dernière
découle du fait que les circuits numériques permettent une souplesse extraordinaire avec
plusieurs degrés de liberté. On peut synthétiser le digramme de rayonnement, le rendre
évolutif ou même adaptatif. Or ces circuits numériques deviennent de plus en plus puissants,
de moins volumineux et surtout, à des couts acceptables qui ne cessent de diminuer. Malgré
cela, des problèmes limitent la généralisation de l’emploi des antennes- réseaux dont :
L’alimentation compliquée de chacun des éléments ;
L’encombrement spatial produit par l’ensemble des éléments.
L’antenne micro ruban agissant comme élément s’avère un choix intéressant pour diverses
raisons.
1
On peut acheminer les signaux RF sur la même surface diélectrique qui agit alors
comme substrat d’une ligne micro ruban, et les amener au point d’alimentation de
l’antenne.
On peut aussi en profiter pour y graver les lignes des circuits de commandes
numériques et y insérer les composantes discrètes pour amplification ou adaptation
(transistors, diodes, capacité…).
On peut facilement jouer avec la disposition des éléments plaques sur la surface
diélectrique entière pour réaliser un réseau à 2 dimensions.
En plus, le prix de revient par unité demeure très abordable. La conception, elle, reste
onéreuse.
Le rayonnement d’une plaque provient des effets de bord qu’on cherche ici à maximiser.
Pour ce faire, il convient de prendre un substrat le plus épais possible tout en restant bien
inférieur à la longueur d’onde (normalement 0,003 λ< h < 0,05 λ) ; avec une constante
diélectrique s𝑟 faible. Ces deux caractéristiques optimales des paramètres du substrat vont à
l’encontre des valeurs recherchées pour une ligne de transmission. Ainsi, pour améliorer à la
fois, le rendement des lignes de transmission et celui du rayonnement des plaques, il faut faire
un compromis ou utiliser deux substrats superposés de constants diélectriques différents
satisfaisant les besoins du rayonnement pour l’un, et de la transmission pour l’autre.
I.1. INTRODUCTION
Dans ce premier chapitre, nous allons établir l’équation du champ électromagnétique
rayonné par une antenne dans la zone en champ lointain en fonction de la densité de courant
qui la parcourt, à partir des équations de Maxwell, et nous allons généralisée l’intégrale de
rayonnement en utilisons les équations de Maxwell généralisées.
[ ⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
⃗→(𝑀,𝑡)
⃗𝑡→ 𝐻⃗→(M, t)] (M, t)=𝐽→ (M, t) + [ 6𝐷 ] (M, t)
6𝑡
Ces quatre équations doivent complétées par les relations dites du milieu :
𝐵⃗→ = µ 𝐻⃗→ 𝐷⃗→ = Ɛ 𝐸⃗→ 𝐽→ = 𝜎 𝐸⃗→
5
Ɛ : Permittivité diélectrique du milieu [Farad /m] [F /m].
µ : Perméabilité magnétique du milieu [Henry/m] [H /m].
𝜎 : Conductivité électrique du milieu [Mho /m].
Pour un milieu linéaire, homogène et isotrope, ces grandeurs sont des constants.
On a aussi à considérer la force de LORENZ :
𝐹→ = q ( 𝐸⃗→ + 𝑣→ ˄ 𝐵⃗→ )
Pour comprendre le contenu physique de ces équations, on les écrit sous forme intégrale.
⃗r⃗o⃗ ⃗ → ⃗→
6B ⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
E = ˗ ⇒ → ⃗𝐵⃗→
→t 6t ⃗→ . d𝑆
𝑡⃗→ 𝐸⃗→ . d𝑆→ = ˗ 6𝐵
6𝑡
⟹ ∬
⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗ . d𝑆→ d⃗𝑆→
⃗𝑡→ .d 𝑆→ =∬ - 6𝐵→
⃗
𝑠 𝑠 6𝑡
→ )
∮(𝑐 𝐸⃗→ . d𝑙→ = ∬ - 6 (𝐵⃗→ . d𝑆→ ) car 6 (𝑑𝑆
= 0 (S)
6𝑡 6𝑡
)
⟹ ∮(𝑐) ⃗→
𝐸 . d𝑙→ = ˗ avec Ø = 𝐵⃗→ . d𝑆→
6Ø
6𝑡
∬𝑠
variation par rapport au temps du flux de l’induction magnétique 𝐵⃗→ à travers une surface
quelconque se reposant sur ce contour (c) .
Remarque
∮(𝑐) E⃗→ . d𝑙→ = e où : e est la force électromotrice induite par 𝐵⃗→ sur le contour (c).
Donc e = ˗ 6Ø
6𝑡 : C’est la loi de LENZ.
2ème équation de Maxwell
⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗ ⟹
6𝐷⃗→
𝑡⃗→ 𝐻⃗→ = 𝐽→ + ⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
6𝑡 ⃗→
⃗𝑡→ 𝐻⃗→ . d𝑆→ = 𝐽→ . d𝑆→ + 6𝐷
. d𝑆→ 𝐽→ 𝐷⃗→
6𝑡
⟹∬ d𝑆→
⃗ 6𝐷⃗→
. d𝑆→
𝑟𝑜⃗⃗⃗
⃗𝑡→ 𝐻⃗→ . d𝑆→ = ∬ 𝐽→ . 𝑑𝑆→ +
∬
(𝑠) (𝑠) (𝑠) 6𝑡 (S)
⟹∬
⃗ 𝐷⃗→ . d𝑆→ 𝑑𝑙→
𝑟𝑜⃗⃗⃗ 6
⃗𝑡→ 𝐻⃗→ . d𝑆→ = ∬ 𝐽→ . 𝑑𝑆→ +
∬
(𝑠) (𝑠) 6𝑡 (𝑠)
∬(𝑠 ⃗⃗ ⃗
𝑟𝑜
)
⃗𝑡→ 𝐻⃗→ . d𝑆→ = ∮ 𝐻⃗→ . d𝑙→ (C)
(𝑐)
La circulation du champ magnétique 𝐻⃗→ le long d’un contour fermé (c) est égale à la somme
algébrique des courants traversant une surface quelconque S se reposant sur ce contour (c) :
c’est le théorème d’Ampère généralisé.
div ⃗ →
D = 𝜌 ⟹ div 𝐷⃗→ . d𝑟 = 𝜌 d𝑟
(𝑟)
⟹ 𝐸⃗→ . d𝑆→ = ∭ =
𝑞i𝑛𝑡
𝗌
𝜌 𝑑𝑐
𝗌
∯(Z)
Le flux de l’induction magnétique 𝐵⃗→ à travers une surface fermée ∑ est nul. (Inexistence de
charge magnétique).
I. 3.THEOREME D’HELMHOLTZ
On définit de façon unique un champ de vecteur 𝐴→ dans un domaine (Ð) de l’espace limité
par une surface fermée(∑), en se donnant en chaque point de(Ð) le rotationnel et la divergence
Sont appelées équations locales du champ. Les valeurs de 𝐴→ . 𝑛⃗→ en chaque point de la surface
On a donc 𝐻⃗→ =
1 ⃗r⃗o⃗ ⃗A→
𝜇 ⃗t→
2) ⃗r o⃗
B ⃗→
⃗t→ E⃗→ = ˗ 6 ⟹
6t ⃗r⃗o⃗ (⃗r⃗o⃗
6
⃗t→ E⃗→ = ˗ ⃗t⃗→ A⃗→ )
6𝑡
⟹ ⃗→
⃗r⃗o⃗→t
⃗E→ ⃗r⃗o⃗
(6𝐴˗→ ) ⟹ ⃗r⃗o⃗→t E → + ˗ ) =0
6𝐴
= →t 6𝑡 (
6𝑡
→
⟹ 𝐸⃗→ + ˗ 6𝐴 = ⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ V ⃗r⃗o⃗ (⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ V) = 0
˗ →t
6𝑡
car
𝐸⃗→ = ˗ ⃗ ⃗⃗ ⃗ ⃗→ 6𝐴→
𝑔𝑟𝑎𝑑 V ˗
6𝑡
3) ⃗r⃗o⃗t⃗→ A⃗→ ) = 𝐽→ + 𝗌
6⃗𝐸→
⟹
⃗r⃗o⃗ ⃗r⃗o⃗
6𝑡
6⃗𝐷⃗→
⃗t→ H⃗→ = 𝐽→ + ⃗t→ (
1
6𝑡 µ
⃗r⃗o⃗→t ⃗→
⃗A→ ) = 𝜇 𝐽→ + 𝜇 s 6𝐸
(⃗r⃗o⃗
6𝑡
⃗t→
Donc : ⃗
⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ (div ⃗A→ ) ˗ ∆⃗→ 𝐴→ = 𝜇𝐽→ + 𝜇 s 6𝐸
6𝑡
⟹ ∆⃗→ 𝐴→ ˗ 𝜇 s 6𝐴
2 + 𝜇 𝐽→ ⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ (div A
⃗→ + s 6𝑉
2
= )
6𝑡 6𝑡
Maintenant, comme div 𝐵⃗→ = 0 impose seulement que
⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
⃗𝑡→ ⃗A→ soit égale à 𝐵⃗→ ; ceci n’est pas
∆⃗→ 𝐴→ ˗ 𝜇 s 6𝐴
2 + 𝜇 𝐽→ = 0
6𝑡 2
⟹ div (˗ →
⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ V ˗ 6𝐴 ) = p
6𝑡 𝗌
⟹ div ( →
⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ V + 6𝐴 ) = ˗ p
6𝑡 𝗌
⟹ div ( ⃗ ⃗⃗ ⃗ ⃗→
𝑔𝑟𝑎𝑑 V) +
6
(div ⃗A→ ) = ˗ p
6𝑡 𝗌
⟹ ∆V˗ 6
(𝜇 s 6𝑉
) =˗p
6𝑡 6𝑡 𝗌
⟹ ∆V˗ 𝜇 s 6𝑉
2 +p = 0
6𝑡2 𝗌
Finalement les équations de Maxwell sous forme intégrale sont équivalentes aux équations
locales suivantes :
∆⃗→ 𝐴→ ˗ 𝜇 s 6𝐴
2 + 𝜇 𝐽→ = 0
6𝑡 2
∆V˗ 𝜇 s 6𝑉
2 +p = 0
6𝑡2 𝗌
div ⃗A→ + 𝜇 s 6𝑉
=0
6𝑡
⃗H→ =1
µ
⃗r⃗o⃗ ⃗A→
⃗t→
⃗E→ =
→
˗ ⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ V ˗ 6𝐴
6𝑡
par
C’est – à –dire :
Le nombre complexe
𝖴̅ (p) = 𝖴𝑚𝑎𝑥 (p) 𝑒 j 𝜑u (𝑝)
Est appelée amplitude complexe associée à la grandeur réelle u (p, t) avec :
Pour revenir aux grandeurs réelles, on multipliera les résultats par 𝑒j𝜔𝑡 et on prendra les
parties réelles, C’est –à – dire qu’une fois 𝖴̅ (p) déterminée, on déduira u (p, t) par
𝜌 (𝑝, 𝑡 − 𝑟 ) = Re [ 𝜌̅ (p) 𝑒 j𝜔 (𝑡 − 𝑣
𝑣 r
)
j𝜔𝑡
𝜔
−j 𝑟
= Re [ 𝜌̅ (p) 𝑒 𝑣 𝑒 ]
Avec k = 𝜔 = 2𝜋ƒ = 2𝜋
2𝜋
𝑣 𝑣 𝑣𝑇 =
k : nombre d’onde
λ = υ Τ la longueur d’onde
T : période de l’onde
div 𝐴→ + 𝜇 s 6𝑉
=0 ⟹ div 𝐴→ + j 𝜇 s 𝜔 V = 0
6𝑡
𝑑i𝑣 ⃗𝐴⃗→(𝑀)
⟹ V (M) = - j𝜇𝗌𝜔
1 j𝜇𝗌𝜔
⟹ - ⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ V =
⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ (div 𝐴→ )
D’où l’expression du champ électrique 𝐸⃗→ :
1
𝐸⃗→ = j𝜇𝗌𝜔
⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ (div 𝐴→ ) – j𝜔 𝐴→
1
𝐸⃗→ = j𝜇𝗌𝜔
[ ⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ (div 𝐴→ ) – j𝜔 j𝜇s𝜔 𝐴→ ]
– j𝜔 j𝜇s𝜔 = + 𝜔2s 𝜇
Comme 𝜇s = 1
𝑣 ⟹ – j𝜔 j 𝜇 s 𝜔 = = 𝑘2
2
𝜔
2
𝑣2
Donc : 𝐸⃗→ = 1
j𝜇𝗌𝜔 [ ⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ (div 𝐴→ ) + 𝑘 2 𝐴→ ]
∆⃗→ 𝐴→ – 𝜇 s ( j 𝜔 ) (j𝜔) 𝐴→ = 0
∆⃗→ 𝐴→ + 𝑘 2 𝐴→ = 0 ⟹ 𝑘 2 𝐴→ = - ∆⃗→ 𝐴→
D’où : 𝐸⃗→ = 1
j𝗌𝜔 ⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
⃗𝑡→ 𝐻⃗→
Finalement
𝐴→ (𝑀) = r
𝐽⃗→(𝑝) 𝑒 −j𝑘r d𝑟
4𝜋 ∭(𝑐) 𝑟
p 𝑢
⃗→(P)
𝐻⃗→(𝑀 ) = 1
⃗𝑟𝑜
⃗⃗⃗
𝜇 𝐸⃗→ (M) = 1
⃗𝑡→ 𝐴→ (𝑀 ) ⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
1
⃗𝑡→ 𝐴→ (M)] =
⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗ ⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
⃗𝑡→ [ ( ⃗𝑡→ 𝐻⃗→(M) (𝑟)
j𝜇𝗌𝜔 j𝗌𝜔
En omettant le terme 𝑒j𝜔𝑡, c’est – à – dire en considérant seulement les amplitudes complexes.
I.6. CALCUL DU CHAMP ELECTROMAGNETIQUE RAYONNE PAR
𝐴→ (𝑀 ) = 𝜇 ∭ 𝐽→ (𝑝)
d𝑟
𝑒 −j 𝑘 r
4𝜋 (𝑐) 𝑟
⟹ 𝐻⃗→ (𝑀 ) = 1
4𝜋 ∭(𝑐 𝑟⃗⃗𝑜⃗⃗
) ⃗𝑡→ [ 𝐽→ (𝑝) 𝑒 − j 𝑘 r ] d𝑟
𝑟
Posons : ψ (r) =
𝑒
−j𝑘r
𝑟
⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
𝑡⃗→ [ 𝐽→ (𝑝) 𝑇 (𝑟)] = ⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ 𝑇 𝖠 𝐽→ (𝑝) + 𝑇
(𝑟 )⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
𝑡⃗→ 𝐽→ (𝑝)
Comme l’opérateur
⃗𝑟𝑜
⃗⃗⃗
⃗𝑡→ s’applique au point M où on calcule le champ et non au point P où circule le courant, cela
veut dire que 𝐽→(𝑝)est indépendant de M et donc constant par rapport à l’opérateur
⃗𝑟𝑜
⃗⃗⃗
⃗𝑡→, nous avons donc ici :
⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗ ⃗𝑡→ ( 𝐽→ (𝑝) 𝑇 ) =
⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ 𝑇 𝖠 𝐽→ (p)
⟹ ⃗
𝑟⃗𝑜⃗⃗
⃗𝑡→ ( 𝐽→ (𝑝) 𝑇 ) = 𝑇 ′ 𝑢⃗→ (𝑝) 𝖠 𝐽→ (p)
Par suite
𝐻⃗→ (𝑀 ) = 1
4𝜋 ∭(𝑐) 𝑇′[ 𝑢⃗→ (𝑝) 𝖠 𝐽→ (p)] d𝑟
terme ne varie qu’en . Donc, à grande distance, c’est le deuxième terme qui est prédominant
1
𝑟
et c’est justement ce terme qui nous intéresse le plus : c’est le champ magnétique rayonné à
𝑢
⃗→(p) M (r,𝜃, 𝜑)
P d𝑟
(𝑟) 𝑟0
𝑂 𝑢⃗→𝑟
A grandes distances, on utilise les approximations suivantes :
𝐻⃗→ (M) = j
𝑒− j 𝑘
2
r ∭(𝑐) [ 𝐽→(𝑝) 𝖠 ] 𝑒 j𝑘 ⃗𝑜⃗𝑝⃗→ .𝑢⃗→r d𝑟
𝑟 𝑢⃗→
𝐸⃗→∞ (M) = η 𝐻⃗→ (M) 𝖠 𝑢⃗→𝑟
𝐸⃗→ (M) = j
2 η
r 𝑒− j 𝑘 ∭(𝑐) [ 𝐽→(𝑝) 𝖠 ] 𝖠 𝑢⃗→ 𝑒 j𝑘 ⃗𝑜⃗𝑝⃗→ .𝑢⃗→r d𝑟
∞ 𝑟
𝑢⃗→
DE COURANT MAGNETIQUE
Nous allons généraliser cette intégrale pour le courant magnétique pour cela considérons les
équations de Maxwell généralisées suivantes :
⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
6𝐵⃗→
⃗𝑡→ 𝐸⃗→ = −𝐽𝑚 − 6𝑡
⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
6𝐷⃗→
⃗𝑡→ 𝐻⃗→ = 𝐽→ +
6𝑡
div 𝐷⃗→ = 𝜌
div 𝐵⃗→ = 𝜌𝑚
𝐸⃗→𝐴 ➀ ⃗→
𝐻
⃗→𝐴 ➀- ⃗→
𝐻 𝐸
𝐽→ ➀ 𝐽→𝑚
𝐴→ ➀ 𝐹 →s y𝜇
k➀k
Z=√𝜇 : 1 = √𝗌
𝗌Z𝜇
On a : -𝐸⃗→ = ⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
1
⃗𝑡→ 𝐹→
𝗌
Donc :
1 -𝐸⃗→ =
⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗ 𝑒−j𝑘r 𝑑𝑟
⃗𝑡→ ∭
𝐽→
4𝜋 (𝑐) 𝑚 𝑟
1
= 4𝜋 ∭ ⃗𝑟⃗𝑜⃗⃗
(𝑐
) ⃗𝑡→ [ 𝐽→𝑚 ƒ ] 𝑑𝑟
1
=
∭ ⃗𝑔⃗𝑟⃗𝑎⃗𝑑⃗→ ƒ 𝖠 𝐽→𝑚 (𝑝) 𝑑𝑟
4𝜋 (𝑐)
=
1 ∭(𝑐 ) ƒ′(𝑟 )𝑢⃗→(𝑝) 𝖠 𝐽→𝑚 (𝑝) 𝑑𝑟
4𝜋
⃗→
1 =
𝐸 ∭ ƒ(𝑟 )(j𝑘 + 1) 𝑢⃗→ (𝑝) 𝖠 𝐽→𝑚 (𝑝) 𝑑𝑟
4𝜋 (𝑐) 𝑟
1
𝐸⃗→ = j𝑘 4𝜋
4𝜋
𝐸⃗→ =
∭(𝑐 ) ƒ(𝑟 )j𝑘 𝑑𝑟
𝑢⃗→ (𝑝) 𝖠 𝐽→𝑚 (𝑝)
∭(𝑐 ) ƒ(𝑟 ) 𝑢⃗→ (𝑝) 𝖠 𝐽→𝑚 (𝑝) 𝑑𝑟
Finalement on trouve :
𝐸⃗→ (M) = - j𝑘
𝐻∞⃗→ (𝑀 ) = 1 𝑢⃗→(𝑝) 𝖠
𝐸⃗→
𝑦
𝐻⃗→ (𝑀 ) = − j𝑘
I.9. CONCLUSION
Nous avons établi l’expression du champ électromagnétique rayonné par une antenne
dans la zone en champ lointain, en fonction de courant qui la traverse en utilisant les équations
de Maxwell, nous avons généralisé cette intégrale de rayonnement pour le courant magnétique,
que nous allons l’appliquer dans le cas particulier de l’antenne patch rectangulaire dans les
chapitres suivants.
CALCUL DES DENSITES DE COURANT
ELECTRIQUE ET MAGNETIQUE SUR L’ANTENNE
PATCH
CHAPITRE II CALCUL DES DENSITES DE COURANT ELECTRIQUE ET MAGNETIQUE
SUR L’ANTENNE PATCH
II.1 INTRODUCTION
Dans ce deuxième chapitre, nous allons représenter l’antenne imprimée (la structure, les
techniques d’alimentations, les avantages, les inconvénients, et les déférents types
d’analyses). Et nous allons étudier le modèle de la cavité, pour établir les expressions de la
densité de courant électriques et magnétiques sur l’antenne patch.
La forme du patch conducteur peut être variée, mais elle influe sur les modes qui
sont susceptibles de s’exciter dans l’antenne, et donc sur la nature du rayonnement. En
pratique, on trouve essentiellement des rectangles, des disques, et plus rarement des
anneaux ou des triangles.
L’alimentation de l’antenne dépend de la manière dont l’antenne est intégrée dans
le dispositif. Les trois principaux types sont :
alimentation par ligne : une ligne microstrip est reliée au patch et lui amène l’énergie.
Elle a l’inconvénient de générer un rayonnement parasite.
alimentation par connecteur : un connecteur standard (SMA) est soudé au plan de
masse qui est perforé pour permettre à l’âme central d’être reliée au patch en
traversant le diélectrique. L’énergie est amenée par guide coaxial.
18
alimentation par fente : une ligne est disposée au dos du plan de masse, qui est
entaillé d’une fente sous le patch afin que l’énergie amenée par la ligne soit
communiquée à l’antenne.
II.5.1. Avantages
II.5.2. Inconvénients
Dans le modèle de la cavité, on identifie l’antenne imprimée à une cavité résonnante dans
laquelle on est capable de mettre en évidence les modes qui peuvent s’installer. Chaque mode
conduit à une distribution de courant sur le patch, et le diagramme de rayonnement peut être
calculé en faisant rayonner ces courants.
La nature des modes dépend de la forme du patch. Nous allons développer un modèle pour
un patch rectangulaire, mais l’étude analytique peut être menée pour des patchs ayant la forme
d’un disque ou d’un anneau, voire des formes plus exotiques.
Une antenne à patch rectangulaire sera assimilée à une cavité ayant deux murs électriques
parfaits (qui correspondent aux surfaces parfaitement conductrices), et quatre murs
magnétiques parfaits (figure II-3).
Figure II-3 : Représentation des murs électriques et magnétiques dans le modèle de la cavité
Afin de permettre une mise en équation des modes stationnaires, la cavité dans un repère (O,
x, y, z) et présente les dimensions suivantes : a suivant l’axe des x, b suivant l’axe des y, h
suivant l’axe des z (Figure II-4).
Les hypothèses qui vont être utilisées pour déterminer les modes qui s’installent dans cette
cavité sont les suivantes :
z y
h
x
O a
Nous désignerons donc le champ électrique interne à la cavité, porté par la direction Oz
par :
De l’équation de Maxwell :
ı→ 𝑗→ 𝑘⃗→
6
|6 6 | = 6𝐸z ı→ − 6𝐸z 𝑗→ + 0𝑘⃗→ = -j 𝜔 𝐵𝑥 ı→ – j 𝜔 𝐵𝑦 𝑗→ – j 𝜔 𝐵𝑧 𝑘⃗→ (II-3)
6𝑥 6𝑦 6𝑧 6𝑦 6𝑥
0 0 𝐸𝑧
6𝐸z
6𝑦 = −j𝜔𝐵𝑥
⟹ | 6𝐸z = j𝜔𝐵 𝑦 ⟹ 𝐵𝑧 = 0
6𝑥
0 = j𝜔𝐵𝑧
Soit encore :
𝐵⃗→ = - 1
j𝜔 ı→ − 6𝐸z
𝑗→- = 𝐵𝑥 ı→ + 𝐵𝑦 𝑗→ (II-4)
, 6𝐸 6𝑥
z
6𝑦
On note qu’il n’existe pas de composante de champ magnétique suivant Oz, et donc que
les lignes de champ magnétiques sont parallèles au plan z = 0.
L’équation de propagation
Se simplifie car il n’existe qu’une composante de champ suivant Oz et cette composante n’a
pas de dépendance en z :
On aura :
ƒ g
g (y) 𝑑2 + ƒ (𝑥) 𝑑2 +
(𝑘
2
+ 𝑘 2) ƒ (𝑥) 𝑔 (𝑦) = 0
𝑑𝑥2 𝑑𝑦2 𝑥 𝑦
ƒ g
g (y) 𝑑2 + ƒ (𝑥) 𝑑2 2 2
+𝑘 ƒ (𝑥)𝑔 (𝑦) + 𝑘 ƒ (𝑥)𝑔(𝑦) = 0
𝑑𝑥2 𝑑𝑦2 𝑥 𝑦
ƒ g
g (y) *𝑑2 + 𝑘 2
ƒ (𝑥)+ + ƒ (𝑥) *𝑑2 2
+𝑘 𝑔 (𝑦)+ = 0
𝑑𝑥2 𝑥 𝑑𝑦2 𝑦
d2f
+k 2
f (x) = 0 (II − 9)
dX2
{
X
2
𝑑2g 𝑔 (𝑦) = 0 (II − 10)
𝑑𝑦 2 + 𝑘𝑦
Ez(x, y)= [A. cos (kx.x) + B. sin (kx.x)]. [C. cos (ky. y) + D. sin (ky. y)] (II-13)
Les conditions aux limites sur les surfaces parfaitement conductrices ont déjà été utilisées
pour préciser la direction du champ électrique dans la cavité.
Les conditions aux limites sur les murs magnétiques parfaits imposent un
champ magnétique tangentiel nul sur ces parois, soit :
𝐵𝑥= 0 en y = 0 et y = b (II-14)
By = 0 en x = 0 et x= a (II-15)
De (II-4) et (II-14), on déduit :
6𝐸z (𝑥,𝑦)
Bx = 0 6𝑦 =0 (II-16)
Où 6𝐸z
6𝑦
= - C. ky. sin (ky. y) + D. ky. cos (ky. y) = 0 en y = 0 et y = b (II-17)
En y = 0 ⇒ D 𝑘𝑦 = 0 ⟹ D = 0 (II-18)
6𝐸z
6𝑥
= - A. kx.sin (kx. x) + B. kx. cos (kx. x) = 0 en x = 0 et x = a (II-21)
En x = 0 ⇒ B=0 (II-22)
Bx (x, y) = Aˊ 𝑛𝜋
cos (𝑚𝜋 𝑥) 𝑠i𝑛 (𝑛𝜋 𝑦) (II-25)
j𝜔𝑏 𝑎 𝑏
By (x, y) = - Aˊ 𝑚𝜋
sin (𝑚𝜋 𝑥) 𝑐𝑜𝑠 (𝑛𝜋 𝑦) (II-26)
j𝜔𝑎 𝑎 𝑏
Les entiers m et n indiquent l’ordre des modes qui s’excitent suivant les directions x et y.
Le mode suivant la direction z a été identifié comme correspondant à un entier p = 0, car tous
les champs sont constants suivant cette direction pour des raisons évoquées supra.
La relation (II-8) permet de calculer la fréquence de résonance de chacun de ces modes.
Réécrite avec les expressions de kx et ky données en (II-19) et (II-23), elle Permet de
prévoir la fréquence de fonctionnement de l’antenne :
𝑚𝜋 2 2 (II-27)
𝑛𝜋
𝑘 =
2
( ) +( )
𝑎 𝑏
𝑘2 = 4𝜋2ƒ2s𝜇 ⇒ ƒ= 𝑘
2𝜋√𝜇𝗌
D’où on déduit :
2 2
f= 1
√ (𝑚𝜋) + (𝑛𝜋 ) (II-29)
2𝜋√𝗌𝜇 𝑎 𝑏
En pratique, le mode le plus utilisé est le mode (m, n, p) = (1, 0, 0) ou (m, n, p) = (0, 1, 0).
On notera que l’entier p qui est associé à la direction Oz est toujours pris égal à 0 car suivant
cette dimension, les composantes de champ électromagnétique sont constantes à l’intérieur de
la cavité.
Quel que soit le mode utilisé, il est utile de représenter l’allure des champs électriques et
magnétiques, ainsi que l’allure du courant sur le patch. Nous proposons de donner une
représentation de ces élément dans le cas du mode fondamental (1, 0, 0). En remplaçant les
valeurs de m = 1 et n = 0 dans l’expression des champs (II-24), (II-25), (II-26), et en
choisissant arbitrairement la constante A΄ = 1, on obtient :
Bx (x, y) = 0 (II-31)
B (x, y) = j 𝜋
y 𝜔𝑎 𝑠i𝑛 (𝜋 𝑥) (II-32)
𝑎
Sur ce mode, les champs ne dépendent pas de y et sont donc constants suivant cette
direction.
La quadrature temporelle (j) entre les champs électriques et magnétiques traduit les
échanges d’énergie sous les formes électriques et magnétiques dans la cavité : en une abscisse
x donnée, lorsque le module du champ électrique est maximum, le champ magnétique est nul,
et réciproquement.
Les figures suivantes donnent une représentation des champs et courants sur le mode
fondamental.
z y
O x
a/2 a
Figure II-5 : Représentation du champ électrique dans la cavité sur le mode TM1,0,0.
z y
x
O a/2 a
Figure II-6 : Représentation du champ magnétique dans la cavité sur le mode TM1,0,0.
Cette figure doit être interprétée en rappelant que la longueur de la flèche représente
l’amplitude du champ magnétique, et que ce champ n’a pas de variation en z, ni de variation
en y : en d’autres termes, pour une abscisse x données, il est identique pour chaque cote y
lorsque l’on se déplace suivant un axe parallèle à Oy à l’intérieur de la cavité.
𝜇 (II-33)
Soit donc :
𝐽→ (𝑥, 𝑦 ) = j 𝜋
sin (𝜋 𝑥) ı→ (II-34)
𝜔𝑎𝜇
𝑎
z y
O x
a/2 a
Figure II-7 : Représentation des courants sur le patch sur le mode TM1,0,0.
L’orientation de ces courants qui sont tous parallèles est une caractéristique importante, car
elle permet de définir deux plans de coupe dans lesquels la polarisation de l’onde rayonnée est
parfaitement déterminée : le plan (𝐸) qui contient le vecteur champ électrique et qui
Correspond au plan y = 0 ; et le plan (H) qui contient le champ magnétique et qui correspond
au plan x = 0.
II.6.1. calcul des courants électriques (𝜀r = 1)
𝐽→(𝑥, 𝑦 ) = j 𝜋
𝜔𝜇𝑎 sin (𝜋 𝑥) ı→ (II-35)
𝑎
La surface de HUYGENS est constituée par un plan théoriquement infini, situé juste au-
dessus du patch et du diélectrique.
Les courants électriques et magnétiques équivalents sont définis à partir des champs
présents sur la surface de HUYGENS par les relations :
Sur le patch, le champ électrique tangentiel étant nul, il n’existe que des courants
électriques équivalents.
D’après le théorème d’équivalence, le rayonnement de ces courants équivalents conduit à
un champ électromagnétique inchangé au-dessus de la surface de HUYGENS, et à un champ
électromagnétique nul en dessous de cette surface.
Etape 3 :On remplit la région ou le champ est nul par un conducteur électrique
parfait
Puisque le champ électromagnétique est nul dans le demi espace inférieur, on peut, à
condition de prendre en compte les modifications que cela implique, remplir cet espace par un
matériau parfaitement conducteur.
Les courants magnétiques équivalents n’ont une valeur significative qu’au voisinage
immédiat du patch : on montre que leur décroissance est exponentielle au fur et à mesure que
l’on s’éloigne de bord. On peut donc considérer avec une bonne approximation que le champ
rayonné par l’antenne peut être déduit des courants magnétiques localisés autour du patch :
La relation d’Ampère sur un contour fermé (C) = MNOPM s’écrirait en termes de courants
électriques :
∮ ⃗𝐸⃗→. ⃗𝑑𝐼→ = ∫ 𝐸𝑒 𝑑𝑥 + ∫ 𝐸𝑒
𝑑𝑧 + ∫ 𝐸𝑒 𝑑𝑥 + ∫ 𝐸i 𝑑𝑧 = 𝐼 (II-39)
𝑀𝑁0𝑃𝑀 𝑀𝑁 𝑥 𝑁0 𝑧 𝑜𝑝 𝑥 𝑃𝑀 𝑧 𝑚
Si on suppose le champ électrique confiné dans la cavité, les intégrales (1), (2), (3), sont
nulles, et il reste : ∮ 𝐸⃗→ ⃗𝑑⃗→𝑙 = ∫ 𝐸i 𝑑𝑧
𝑀𝑁0𝑃𝑀 𝑃𝑀 𝑧
D’où l’écriture vectorielle de la densité linéique de courant magnétique qui entoure le patch,
sur la portion AD ou BC :
On peut représenter une ligne de densité courant magnétique qui entoure le patch
(Figure II-13).
z y
D 𝐽𝑚
C
b
x
A B
III.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous allons appliquer les résultats des chapitres précédents, pour calculer le
champ électromagnétique rayonné dans la zone en champ lointain en fonction de la densité de
courant de l’antenne patch. Pour une permittivité relative de diélectrique égale à 1, puis pour
la permittivité relative différente de 1.
De la connaissance de mode qui est installé dans la cavité, on déduit la répartition des
courants sur le patch. Cette répartition n’est pas rigoureusement celle qui peut être mesurée
dans la réalité, ou évaluée par des méthodes numériques à formulations rigoureuses, car il y a
des perturbations des champs qui apparaissent au niveau de l’alimentation du patch, que ce
soit par coaxial, par ligne, ou par fente. Mais le caractère résonnant est suffisamment fort pour
que la forme des courants imposés par le mode constitue une bonne approximation de la
réalité, et donne une allure correcte du champ rayonné.
De cette répartition de courant, on peut déduire le champ lointain rayonné par l’antenne. Il
existe plusieurs manières de faire un calcul analytique du champ rayonné. Nous allons en
présenter deux, une très simple, mais valide uniquement lorsque la permittivité relative du
diélectrique est égale à 1 (le diélectrique est assimilé à l’air), une autre peu plus complexe,
mais applicable avec n’importe quelle permittivité relative.
Dans un premier temps, nous calculons le champ lointain rayonné en espace libre au point
M repéré par ses coordonnées sphériques (r, 𝜃, 𝜑) (figure III-1)
𝐸⃗→ (𝑀 ) = j𝑘 5 𝑇 (𝑟 ) ∬ {(𝐽→(𝑥, 𝑦 ) 𝖠 𝑢⃗→𝑟 ) 𝖠 𝑢⃗→𝑟 } 𝑒j 𝑘⃗→ .𝑜⃗⃗𝑝⃗→ ds (III-1)
4𝜋 𝑠
35
Où - s représente la surface du patch sur laquelle on trouve les courants.
𝜇
- 5=
√𝗌 = 120𝜋 (Ω) est l’impédance d’onde du vide
0
- 𝑘 = 𝜔 s0 𝜇0 = 𝜔2⁄𝑐2
2 2
- 𝑇 (𝑟) = 𝑒−j𝑘𝑟⁄𝑟
- 𝑢⃗→𝑟 est un vecteur unitaire dans la direction de propagation.
- 𝑘⃗→ = 𝑘 𝑢⃗→𝑟 est le vecteur d’onde. Et 𝑢⃗→𝑟 = sin 𝜃 cos 𝜑 ı→ + sin 𝜃 sin 𝜑 𝑗→ + cos 𝜃 𝑘⃗→
z r M(r,𝜃, 𝜑)
P(x,y,h)
𝐽→
𝑀
h
𝜃 𝑢⃗→
𝑟
𝜑 x
a
Et 𝐶1 = - 𝑘
4𝑎𝜔𝜇
5 ƒ(𝑟)
Le vecteur de polarisation de l’onde rayonnée est donné par le double produit vectoriel :
P : est un point courant de la surface, de coordonnées (x, y, h), où est situé le courant.
Le produit scalaire de (III-2) s’évalue de la manière suivante :
⃗𝑂𝑃
⃗ ⃗→ = x ı→ + y 𝑗→ + h 𝑘⃗→
𝐸⃗→ (𝑀 ) = 𝑏 𝑎 𝜋
𝐶1 𝑒 j𝑘ℎ𝑐𝑜𝑠𝜃 ∫ 𝑒 j𝑘𝑦𝑠i𝑛𝜃𝑠i𝑛𝜑 𝑑𝑦 ∫ 𝑠i𝑛 ( 𝑥) 𝑒 j𝑘𝑥𝑠i𝑛𝜃𝑐𝑜𝑠𝜑 𝑑𝑥 (−𝑐𝑜𝑠𝜃𝑐𝑜𝑠𝜑𝑢⃗→𝜃 +
0 0 𝑎
𝑠i𝑛𝜑𝑢⃗→𝜑 ) (III-5)
v = k sin𝜃𝑠i𝑛𝜑 (III-6)
𝑏
∫0 𝑒j𝑣𝑦 𝑑𝑦 = Pour v = 0 (III-9)
𝑏
𝑎 𝜋 𝜋 𝑎
2𝜋 cos 𝜔
∫ 𝑒jw𝑥 𝑠i𝑛 𝑥) 𝑑𝑥 = 𝑎 (𝑒 jw𝑎
+ 1) = 2
(III-10)
(
𝜋 2 𝜋
0 𝑎
( ) −w 2
𝑎 ( ) 2−𝜔2
𝑎
𝑎
Pour w différent de k = 𝜋
𝑎
a
∫ ejwX sin ( x) dx = j
a Pour w = k = 𝜋 (III-11)
0 a 2 𝑎
D’où l’écriture globale du champ rayonné en espace libre par les courants présents sur le
patch :
𝑒j𝑣𝑏−1 𝜋
(𝑒jw𝑎+1)
𝐸→⃗ (𝑀 ) = 𝐶1 𝑒 j𝑘ℎ𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑎 (−𝑐𝑜𝑠𝜃𝑐𝑜𝑠𝜑𝑢⃗→𝜃 + 𝑠i𝑛𝜑𝑢⃗→𝜑 ) (III-12)
j𝑣 𝜋 2
(𝑎) −w2
Cette écriture peut encore se simplifier, en rappelant que k = 2𝜋⁄𝜆 et que sur le mode
fondamental, et pour un diélectrique tel que s𝑟 = 1, la dimension de l’antenne a est égale à
𝜆⁄2. On en déduit que dans ce cas particulier, k = 𝜋⁄𝑎.
En sommant (III-12) et (III-13), on obtient le champ total rayonné sur l’antenne et son
plan de masse :
Le calcul du champ total rayonné s’obtient en évaluant les contributions de chaque ligne de
courant magnétique équivalent.
III.4.1. Champ lointain rayonné par les courants magnétiques sur la portion AD
𝑦=𝑏 ⃗→
𝐸⃗→𝐴𝐷 (𝑀 ) = −𝐸0 𝐶 ∫ (𝑗→ 𝖠 𝑢⃗→𝑟 ) 𝑒 j(𝑘 𝑑𝑦 (III-18)
.𝑜⃗⃗𝑝⃗→) 𝑦=0
𝐸⃗→𝐴
(𝑀) = − 𝐸0 𝑒j𝑣𝑏−1 (𝑐𝑜𝑠𝜑𝑢⃗→ − 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠i𝑛𝜑𝑢⃗→ ) (III-20)
𝐷 𝐶 j𝑣
𝜃
j𝑣𝑏
𝑣𝑏
𝑠i𝑛
𝐸⃗→𝐴𝐷 (𝑀) = −𝑏 𝐸0 𝐶 𝑒 𝑣𝑏
2
(𝑐𝑜𝑠𝜑𝑢⃗→𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠i𝑛𝜑𝑢⃗→𝜑 ) (III-21)
2
2
III.4.2. Champ lointain rayonné par les courants magnétiques sur la portion BC
Par rapport au cas précédent, les courants sont de même sens. Puisque le point P se
déplace sur la droite x = a, on a :
⃗ → .⃗0⃗𝑃⃗→
𝑒 j𝑘 = 𝑒 j(w𝑎 +𝑣𝑦 ) (III-22)
et donc :
𝑣𝑏
j𝑣𝑏 sin
→⃗ 𝐵𝐶 (𝑀) = −𝑏 𝐸0𝐶 𝑒
𝐸 jw𝑎
𝑒 2
𝑣𝑏
2
− (𝑐𝑜𝑠𝜑 𝑢⃗→𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑠i𝑛𝜑 𝑢⃗→𝜑 ) (III-23)
2
Sur la portion AB, le courant est donné par l’expression (II-41). D’après l’intégrale de
rayonnement généralisée au courant magnétique (III-15), le champ lointain s’obtient en
calculant :
𝑥=𝑎 𝜋𝑥 ⃗→ 0⃗⃗⃗
𝐸⃗→𝐴𝐵 (𝑀 ) = 𝐶 ∫ 𝐸0 cos ( ) (ı→ 𝖠 𝑢⃗→𝑟 ) 𝑒 j(𝑘 .
⃗𝑀⃗→)
𝑑𝑥
(III-26)
𝑥=0 𝑎
Puisque y = 0 sur cette portion, on obtient après développement du produit vectoriel
:
𝑥=𝑎 (III-27)
𝐸⃗→𝐴𝐵 (𝑀 ) = −𝐶 𝐸0 ∫ cos (𝜋𝑥 ) 𝑒jw𝑥 𝑑𝑥 (𝑠i𝑛𝜑 𝑢⃗→𝜃 + 𝑐𝑜𝑠𝜃 cos 𝜑 𝑢⃗→𝜑 )
𝑥=0 𝑎
w𝑎
jw𝑎 cos
𝐸⃗→𝐴𝐵 (𝑀) = −𝐶 𝐸0 𝑤 𝑒
2
𝜋 2 (sin 𝜑 𝑢⃗→𝜃 + 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜑 𝑢⃗→𝜑 ) (III-28)
w2−( )
2 𝑎
𝐸⃗→𝐴𝐵,𝐷𝐶 (𝑀 ) = 𝐶 𝐸0 (𝑒 j𝑣𝑏 − 1) j 𝑤 w𝑎
jw𝑎 cos
𝑒 2
𝜋
2
2 (sin 𝜑 𝑢⃗→𝜃 + 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜑 𝑢⃗→𝜑 ) (III-30)
w2−( )
𝑎
Enfin, le champ total rayonné s’obtient en sommant toutes les contributions, soit les relations
(III-25) et (III-31). En omettant les termes constants qui sont normalisés dans le diagramme
de rayonnement, on obtient :
w𝑎
→
⃗ sin(
𝑣𝑏
) 𝑣𝑏 cos(
w𝑎
)
2
cos 𝜑 + 𝑤 sin ( 2 )
𝐸 (𝑀) = {𝑏 cos ( 𝑢⃗→sin 𝜑}
2 2
) 𝑣𝑏 𝜋
2 2 w2− ( ) 𝜃
𝑎
(III-32)
𝑣𝑏 w𝑎
w𝑎 sin( ) 𝑣𝑏 𝑐𝑜𝑠( )
2
+ {− 𝑏 cos ( ) 𝑣𝑏
𝑠i𝑛𝜑 + 𝑤𝑠i𝑛 ( ) 2
2 cos 𝜑}
2 2 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑢⃗→ 2 𝜋
2 𝜑 w −( )
𝑎
III.5. CONCLUSION
Nous avons utilisé les résultats des chapitres précédents, pour établir l’expression du champ
électromagnétique rayonné dans la zone en champ lointain, en fonction de la densité de
courant qui traverse l’antenne patch, et cette antenne est caractérisée par des paramètres que
nous allons les voir dans le quatrième chapitre.
CARACTERISTIQUES DE L’ANTENNE PATCH
CHAPITRE IV CARACTERISTIQUES DE L’ANTENNE PATCH
IV.1. INTRODUCTION
L’antenne peut être caractérisée par différentes paramètres, et dans ce dernier chapitre,
nous allons rappeler les caractéristiques de rayonnement d’une antenne, tels que l’intensité de
rayonnement, la puissance, la résistance, la fonction caractéristique, la polarisation,
l’impédance d’entrée, la fréquence de résonance, la directivité et le gain…etc. Avec leurs
applications à l’antenne patch. Et l’influence des constituants de l’antenne patch sur ces
caractéristiques.
1⃗
⃗→(𝑀, 𝑡): Champ magnétique instantané. (𝐴⁄𝑚 )
Le vecteur de Poynting est donc homogène à une densité surfacique de puissance (𝖶𝑎𝑡𝑡
2
).
𝑚
La puissance traversant une surface S est donc égale au flux du vecteur de Poynting à
travers cette surface :
P = ∬𝑆 𝖭⃗→ (𝑀, 𝑡) ·
⃗𝑑⃗
⃗𝑆→ = ∬ 𝖭⃗→ (𝑀, 𝑡 ) · 𝑛⃗→ 𝑑𝑆
𝑆
42
Donc le champ électrique réel est
𝐸⃗→ (𝑀, 𝑡) = 𝐸⃗→𝑟 (𝑀 ) cos 𝜔𝑡 − 𝐸→⃗ i (𝑀 ) sin 𝜔𝑡
Il en est de même pour le champ magnétique réel instantané
1⃗
⃗→ (𝑀) = 𝐻⃗→𝑟 (𝑀) cos 𝜔𝑡 − 𝐻⃗→i (𝑀) sin 𝜔𝑡
* Le vecteur POYNTING instantané est donc :
𝑁⃗→ (𝑀, 𝑡) = (𝐸⃗→𝑟 𝖠 𝐻⃗→𝑟 )𝑐𝑜𝑠 2 𝜔𝑡 + (𝐸⃗→i 𝖠 𝐻⃗→i )𝑠i𝑛 2 𝜔𝑡 − [𝐸⃗→𝑟 𝖠 𝐻⃗→i + 𝐸⃗→i 𝖠 𝐻⃗→𝑟 ] sin 𝜔𝑡 cos 𝜔𝑡.
La valeur moyenne du vecteur de POYNTING est :
< 𝑁⃗→ (𝑀, 𝑡) > = 𝑇
1 ∫ 𝑁⃗→ (𝑀, 𝑡) 𝑑𝑡.
𝑇
0
et comme la valeur moyenne de 𝑐𝑜𝑠2𝜔𝑡 et elle de 𝑠i𝑛2𝜔𝑡 sont toutes les deux égales à 1
,
2
En remarquant que :
𝐸⃗→ 𝖠 𝐻⃗→ * = (𝐸⃗→𝑟 + j 𝐸⃗→i ) 𝖠 (𝐻⃗→𝑟 − j 𝐻⃗→i )
Et donc que :
(𝐸⃗→𝑟 𝖠 𝐻⃗→𝑟 + 𝐸⃗→i 𝖠 𝐻⃗→i ) Ξ 𝑅𝑒 [𝐸⃗→ 𝖠 𝐻⃗→* ]
On arrive à
< 𝑁⃗→(𝑀, 𝑡 ) > = 1 𝑅𝑒 [𝐸⃗→ 𝖠 𝐻⃗→ * ] = 𝑅𝑒 [𝐸⃗→𝑒ƒƒ 𝖠 𝑒ƒƒ
𝐻⃗→* ]
2
𝐸⃗→ ( )
𝑀 = 𝑒 −j𝑘r 𝐸⃗→ (𝜃,
∞
𝜑)
𝑟
Il en est de même pour le champ magnétique :
𝐻⃗→(𝑀) = 1
𝖠 𝐸⃗→ (𝑀 ) = 1
𝑢⃗→𝑟 𝖠 𝐸⃗→ (𝜃, 𝜑)
𝑢⃗→ 𝑟
𝑒 𝑦
𝑦 −j𝑘r
𝑟
𝐻⃗→(𝑀) = 𝐻⃗→ (𝜃, 𝜑) avec 𝐻⃗→ (𝜃, 𝜑) = 1
𝑒 𝖠 𝐸⃗→ (𝜃, 𝜑)
−j𝑘r 𝑢⃗→
𝑟 𝑦 𝑟
On remarque que 𝐸⃗→ (𝑀) ⊥ 𝐻⃗→ (𝑀) ; 𝐸→⃗ (𝑀) ⊥ 𝑢⃗→𝑟 ; 𝐻⃗→ (𝑀) ⊥ 𝑢⃗→𝑟
Donc
𝐸⃗→ (𝜃, 𝜑 ) 𝖠 [𝑢⃗→𝑟 𝖠 𝐸⃗→ * (𝜃, 𝜑 )] = 𝑢⃗→𝑟 [𝐸⃗→ (𝜃, 𝜑 ) · 𝐸⃗→ * (𝜃, 𝜑 )] − 𝐸⃗→ * (𝜃, 𝜑 )[𝐸⃗→ (𝜃, 𝜑 ) · 𝑢⃗→𝑟 ]
Comme
𝐸⃗→ (𝜃, 𝜑) · 𝐸⃗→ * (𝜃, 𝜑) = [𝑢⃗→𝑟 (𝜃, 𝜑) + j 𝐸⃗→i (𝜃, 𝜑)] · [𝐸⃗→𝑟 (𝜃, 𝜑) − j 𝐸⃗→i (𝜃, 𝜑)]
Finalement on a
< 𝑁⃗→(𝑀, 𝑡 ) > = 1
2𝑦𝑟 2
Ou plus simplement :
2𝜋 𝜋
𝑃𝑟 ∫ ∫
ƒ(𝜃, 𝜑 ) sin 𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜑
0 0
ƒ(𝜃, 𝜑) est donc homogène à une puissance rayonnée par unité d’angle solide ; elle s’exprime
donc en 𝖶𝑎𝑡𝑡𝑠
𝑠𝑡è𝑟𝑎𝑑i𝑎𝑛𝑠 = 𝖶
𝑠𝑟
Pour une antenne, plus grande est sa résistance de rayonnement mieux elle rayonne.
2
ƒ(𝜃,𝜑) |< 𝑁⃗→ (𝑟,𝜃,𝜑) |𝐸⃗(𝜃,𝜑)|
= >|
Que l’on peut écrire : R(𝜃, 𝜑, ) ƒ𝑚𝑎𝑥 |< 𝑁⃗→ (𝑟,𝜃,𝜑) >| = | ⃗( )2
=
𝑚𝑎𝑥 𝐸 𝜃,𝜑 |𝑚𝑎𝑥
|𝐸⃗(𝜃,𝜑 )|
Remarque : La représentation de √R(𝜃, 𝜑, ) = s’appelle diagramme de
|𝐸⃗(𝜃,𝜑)|𝑚𝑎𝑥
0 ∆(𝜃, 𝜑)
1
0 2
lobe principale
lobes secondaires P1
1
2
0 0
La directivité D (𝜃, 𝜑) d’une antenne dans une direction D (𝜃, 𝜑), est par définition, le
quotient de l’intensité de rayonnement dans cette direction par la valeur moyenne de
cette intensité de rayonnement pour toutes les directions de l’espace, c’est-à-dire :
D (𝜃, 𝜑) 1 ∯
ƒ(𝜃,𝜑)
ƒ(𝜃,𝜑 ) 𝑑𝗇
4𝜋 𝑠ur 𝑡𝑜u𝑡 𝑙𝘍𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒
En remarquant que la somme au dénominateur est la puissance totale rayonné par l’antenne
4𝜋 ƒ(𝜃,𝜑)
D (𝜃, 𝜑 ) ∫2𝜋 ∫ ƒ(𝜃,𝜑 ) sin 𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜑
0𝜋 0
Note : Pour une antenne isotrope, |< 𝑁⃗→ >|iso est indépendant de la direction 𝜃, 𝑒𝑡 𝜑 on aura
alors :
Pr = ∯ |< 𝑁⃗→(𝑟 ) >|iso ds et pour une surface d’une sphère de rayon suffisamment
grand mais fixe on aura :
La directivité d’une antenne, dans une direction ∆ (𝜃, 𝜑) est, par définition, le rapport entre
le module de la valeur moyenne de sa densité surfacique de puissance et celui d’une antenne
isotrope qui rayonnerait la même puissance c’est-à-dire :
| | 𝑟 2 |<𝑁⃗→(𝑟,𝜃,𝜑)>|
D
<𝑁⃗→(𝜃, 𝜑)
(𝑟,𝜃,𝜑)>| <𝑁⃗→(𝑟,𝜃,𝜑)>| = 1
|<𝑁⃗→(𝑟 )>|i𝑠𝑜 = 𝑃r 4
𝑃
r
4 𝜋r2 𝜋
ƒ (𝜃,𝜑) ƒ (𝜃,𝜑)
= 1 = 𝑃r
𝑃
4 4
r
𝜋 𝜋
Notons que 𝑃r
4𝜋 est l’intensité de rayonnement d’une antenne fictive isotrope de même
puissance : la directivité indique donc dans quelle mesure une antenne rayonnée plus, ou
moins dans une direction qu’une antenne isotrope sans perte de même puissance.
(𝜃,𝜑)
Où : D (𝜃, 𝜑) = 4 𝜋 ƒ
𝑃r
(𝜃,𝜑)
Où : D (𝜃, 𝜑) = ∫ 4 𝜋 ƒ
2
|𝐸⃗(𝜃,𝜑)|
∫ ƒ (𝜃,𝜑) sin 𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜑
2𝜋 = 4𝜋 ∫2𝜋 ∫𝜋 𝐸 𝜃,𝜑 | 2 sin 𝜃 𝑑𝜃𝑑𝜑
0𝜋 0 0 0 | ⃗( )
5 = 𝑃r
2𝜋
𝜋1 2
|⃗
5𝑅 ∫0 ∫0 2𝑦 𝐸 (𝜃,𝜑)| sin 𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜑
= 𝑃𝑎
IV.2.8. Gain d’une antenne
Par rapport à une autre antenne, dite antenne de référence, est égal au rapport des
Tout court, sans préciser la direction est réservé au gain dans la direction de
rayonnement maximal, il est noté G .
Remarque
Le plus souvent, surtout aux fréquences élevées, le rendement (5𝑅 1 ) est très voisin de
l’unité et l’on confond le gain et la directivité.
complexe 𝐸⃗→ correspond donc, dans le cas général, un champ polarisé elliptiquement
(Polarisation elliptique) ; les polarisation linéaire et circulaire en sont des cas particuliers.
𝐸⃗→
Antenne
𝑢
⃗→ MM
IV.2.10. La matrice S
a1 S21 b2
a1 a2 S11 S22
b1
b2
b1 a2
S12
On a
Soit Ve la différence de potentiel entre les deux bornes d’entrée de l’antenne, l’une des
bornes pouvant être la masse, et ie, le courant d’alimentation. Pour définition, on appelle
impédance d’entrée de l’antenne le rapport :
Ze = 𝑉𝑒 = R + j X
i𝑒 e e
2
Et Préact = X eI eff : puissance réactive (échanges réactifs entre la source et l’antenne).
La puissance active fournie à l’antenne se partage entre la puissance rayonnée (Pr = Rr Ieff2 ) et
la puissance dissipée (perdue) (Pp = Rp Ieff2 ), ou Rr et Rp sont respectivement la résistance
de rayonnement et la résistance de perte de l’antenne. Il vient alors :
Re = Rr + Rp
𝑃r 𝐼𝑒ƒƒ 2
En pratique, on doit donc avoir Rr » et 𝜂R 𝑃= = =
𝑅r 1.
r (𝑅r +𝑅𝑝 )𝐼𝑒ƒƒ 2 𝑅r+𝑅𝑝
Rp 𝑃
𝑎
La puissance réactive s’annule lorsque Xe = 0 : on dit alors que l’antenne est accordée ou
résonnante.
2 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.9 3 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 3.6 3.7 3.8 3.9 4
0
Fréquence en GHz
-5
-10
-15
dB
-20
Impédance d’entrée Ze
Il s’agit du demi plan 𝜑 = 0. Dans ce demi-plan, la polarisation est portée par le vecteur
𝑢⃗→𝜃 : le vecteur champ électrique est contenu dans le plan E.
𝐸⃗→ +1)
(𝑀) = 𝐶 2j 𝑠i𝑛 (𝑘ℎ 𝑐𝑜𝑠𝜃 ) (𝑒 j𝑘𝑎𝑠i𝑛𝜃 ) (IV-1)
(𝑐𝑜𝑠𝜃𝑢⃗→
𝑝𝑙𝑎𝑛𝐸 1 (𝑐𝑜𝑠𝜃)2 𝜃
La condition qui exprime le fait que la hauteur du patch est très inférieure à la longueur
d’onde permet d’introduire une ultime simplification :
Soit, en faisant absorber à la constant 𝐶2 tous les termes qui ne dépendent pas de 𝜃, et en
rappelant que k = 𝜋⁄𝑎:
𝐸⃗→ j𝜋 sin
𝐶2 = 2 j 𝐶1 k h
Il s’agit du demi plan 𝜑 = 𝜋⁄2. Dans ce demi plan, la polarisation est portée par le vecteur
𝑢⃗→𝜑 : le vecteur champ magnétique est contenu dans le plan H, tandis que le vecteur
champ électrique lui est orthogonal.
𝐸⃗→ (𝑀
) = 𝐶 𝑠i𝑛(𝑘ℎ𝑐𝑜𝑠𝜃)
−1 𝑢⃗
→ (IV-6)
𝑒j𝑘𝑏𝑠i𝑛𝜃
𝑝𝑙𝑎𝑛𝐻 3 𝑠i𝑛𝜃 𝜑
La condition qui exprime le fait que la hauteur du patch est très inférieure à la longueur
d’onde (II-51) permet d’introduire une ultime simplification :
cos
→
⃗
𝜃 j𝑘𝑏 sin 𝜃 𝑘𝑏 sin 𝜃
𝐸(𝑀)𝑝𝑙𝑎𝑛 = 𝑒 2 sin ( ) 𝑢⃗→𝜃 (IV-7)
𝐶 sin 𝜃 2
Et 𝐶3 = 4 ℎ𝐶1
𝑘2
On en déduit l’expression du diagramme de rayonnement en champ :
𝜋𝑠i𝑛𝜃 𝑏
𝑠i𝑛( 2 𝑎)
E (𝜃) = |𝑐𝑜𝑠𝜃 𝜋𝑠i𝑛𝜃 𝑏 | (IV-9)
2 𝑎
𝜋 sin 𝜃 𝑏 2
sin 𝜃 ( 2 𝑎)
𝐸𝑑𝑏(𝑀) = 10 * 𝐿𝑂𝐺 |cos |
𝜋 sin 𝜃
𝑏
(IV-10)
2 𝑎
b /a =1 ; b /a =2 ; b/a =4
Le plan 𝜃 = 𝜋⁄2 qui correspond au plan de masse de l’antenne imprimée porte une
polarisation uniquement dirigée suivant𝑢⃗→𝜃 , polarisation qui vérifie les conditions aux
limites sur un plan parfaitement conducteur.
Puisque nous sommes sur le mode fondamental, on déduit des relations (II-27..29)
k= 𝜋
𝑎 √𝗌 r (IV − 13)
On note en premier lieu que l’on retrouve le diagramme de rayonnement obtenu par la
méthode précédente aux relations (IV − 4) et (IV − 5), qui n’était valide que pour s𝑟 = 1 :
ce résultat montre la cohérence des deux méthodes exposées qui semblent en apparence très
différentes.
La figure (VI − 6) montre l’évolution des diagrammes de rayonnement lorsque s𝑟𝑣𝑎𝑟i𝑒.
Figure IV-6 : Evolution des diagrammes de rayonnement du plan E sur le mode fondamental
Lorsque s𝑟 varie
Le phénomène le plus remarquable est la remontée du niveau de rayonnement à l’horizon
lorsque la permittivité augmente, jusqu’ à obtenir un diagramme quasi omnidirectionnel pour
de fortes valeurs de s𝑟 . Cela tient au fait que plus la permittivité est élevée, plus la dimension
de l’antenne est petite en terme de longueur d’onde, et plus le diagramme de rayonnement est
large.
b. Le diagramme de rayonnement dans le plan H
C’est le plan qui correspond à 𝜑 = 𝜋⁄2, soit donc également W= 0. De (III-32)
on déduit le champ rayonné :
7𝑏
𝑠i𝑛( )
𝐸⃗→ (𝑀) = −𝑏 7𝑏
2
cos 𝜃 𝑢⃗→𝜑 (IV-16)
2
k= 𝜋
𝑎 √𝗌 r (IV − 18)
Figure (IV. 11) : Effet de l’épaisseur de substrat sur la partie imaginaire de l’impédance
d’entrée. W= 9 mm ; L = 10 mm ; t = 0,05 mm ; s𝑟= 2,17, X= 0,65, 𝑑0= 0,65 mm.
Tel que (t : est l’épaisseur de patch, 𝑑0: est le diamètre de la sonde d’alimentation)
On constate, à partir des différentes figures précédentes, que l’augmentation de l’épaisseur
de substrat entraîne la diminution de la fréquence de résonance et l’augmentation de la
résistance de résonance et la bande passante de l’antenne.
Figure (IV.12) : Effet de l’épaisseur de substrat sur la composante copolaire dans le plan E.
Figure (IV.13) : Effet de l’épaisseur de substrat sue la composante copolaire dans le plan H.
Figure (IV.16) : Effet de s𝑟 sur la composante copolaire de champ E dans le plan E d’une
antenne micro ruban rectangulaire.
L = 7,62cm, W = 11,43 cm, h = 1,59 mm, et tang 𝛿 = 0,003
Figure (IV.17) : Effet de s𝑟 sur la composante copolaire de champ H dans le plan E.
En prenant le cas d’une alimentation par sonde coaxiale, les figures (IV.18) et(IV.19) pour le
patch rectangulaire montrent clairement que la fréquence de résonance et la bande passante
restent inchangées avec la variation de la position d’excitation ; ces paramètres dépendent
essentiellement des dimensions du patch. Cependant, les parties réelles et imaginaires de
l’impédance d’entrée de l’antenne subissent des variations importantes quand la position
d’alimentation change. Au fur à mesure qu’on s’approche du milieu du patch, l’impédance
d’entrée diminue. Les variations importantes de l’impédance d’entrée en variant la position
d’alimentation permettent d’obtenir une position d’attaque optimale pour avoir une bonne
adaptation de l’antenne au circuit d’alimentation. C’est d’ailleurs l’avantage que présente
l’alimentation par sonde coaxiale.
Figure(IV.18) : effet de la position de point d’alimentation sur la partie réelle de l’impédance
d’entrée d’une antenne rectangulaire.
L (mm) 8 12 15
f (GHz) 9,2659 7,906 6,4834
Bp (%) 6,6658 5,6836 4,6612
W (mm) 10 12 15
f (GHz) 7,98 7,54 7,267
Bp (%) 7,01 6,64 6,41
Figure (IV.20) : Effet de la longueur de l’antenne sur la partie réelle de l’impédance d’entrée.
Figure (IV.22) : Effet de la largeur de l’antenne sur la partie réelle de l’impédance d’entrée.
Figure (IV.23) : Effet de la largeur de l’antenne sur la partie imaginaire de l’impédance
d’entrée. L = 10 mm, tang𝛿 = 0,0012, t = 0,025, s𝑟= 2,17, 𝑑0= 0,65, X = 0,1.
A partir des figures (IV.20) et (IV.21) et de tableau (IV.3), on constate qu’une diminution
de la longueur L du patch entraîne une augmentation de la fréquence de résonance et de la
bande passante. Par contre les parties réelle et imaginaire de l’impédance d’entrée diminuent.
Dans le cas d’une variation de la largeur W du patch, les figures (IV.22) et (IV.23) ainsi
que le tableau (IV.4) indique que la fréquence de résonance et la bande passante sont moins
affectées par ces changements par rapport à la variation de L. Cependant les parties réelles
et imaginaires de l’impédance d’entrée diminue avec l’augmentation de W.
IV.5. CONCLUSION
Nous avons montré les différentes caractéristiques de l’antenne, et on a appliqué quelques
une sur l’antenne imprimée tel que l’impédance d’entrée, le coefficient de réflexion, et le
digramme de rayonnement, puis on a étudié l’influence des constituants, de l’antenne patch
sur ces caractéristiques ; l’impédance d’entrée, le diagramme de rayonnement et la bande
passante.
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION
Dans notre travail, nous avons utilisé les équations de Maxwell pour établir l’expression du
champ électromagnétique rayonné dans la zone en champ lointain, par une antenne en
fonction de la densité de courant électrique qui la parcourt, puis nous avons généralisé l’
intégrale de rayonnement pour le courant magnétique, en appliquant des équations de
maxwell généralisées. Nous avons montré de façon générale la structure, les différentes
géométries les plus courantes, les différents types d’alimentation, les avantages et les
inconvénients, ainsi que les méthodes d’analyse, nous nous sommes intéressées à étudier le
modèle de la cavité, pour déterminer la fréquence de résonnance, les densités de courant
électrique et magnétique respectivement à s𝑟 = 1 et s𝑟 G 1, et la représentation des champs
et les courants sur le patch.
Nous avons calculé le champ électromagnétique rayonné dans la zone en champ lointain
de l’antenne patch, pour s𝑟= 1 et s𝑟 G 1. Nous avons rappelé les caractéristiques de
rayonnement de l’antenne, et les représentations linéaires du diagramme de rayonnement dans
les deux plans principaux E et H. Nous avons montré l’influence des constituants de l’antenne
patch tels que l’épaisseur de substrat, la permittivité relative sur quelques caractéristiques de
l’antenne comme la bande passante, l’impédance d’entrée, et le diagramme de rayonnement.
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BIBLIOGRAPHIE
Tome 2).
T.O (DEUA/ELN32).
application”, 2002.
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