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Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992
Pour motiver les gens à s'appliquer vraiment, Herzberg propose de leur donner un
travail qui leur permette de se réaliser, qui offre donc la possibilité de faire une
expérience enrichissante (variée, assez difficile, importante) et qui comporte une
certaine autonomie et des responsabilités. Autrement, ils n'échapperont pas au cercle
vicieux : quand ils ont peu d'intérêt pour leur travail, ils le font mal, ce qui diminue
encore son intérêt etc. Herzberg préconise sept recommandations comme retirer
certains contrôles sans supprimer la vérification ou instituer des auto-contrôles,
augmenter l'initiative, réaliser un ensemble plutôt qu'une partie. Il pense qu'il faut
accorder plus de pouvoirs et plus de liberté aux employés dans l'accomplissement de
leur travail, faire le point avec eux, introduire des tâches nouvelles et proposer
d'acquérir une expertise, ceci en terme de responsabilisation.
L'approche d'Herzberg a connu un franc succès grâce à sa simplicité, son originalité
et parce qu'intuitivement nous adhérons à ses conclusions. Cependant des objections
existent. Les données basées sur des entretiens peuvent manquer d'objectivité et
l'analyse peut faire l'objet de différences selon les interprétations. L'introduction de
l'enrichissement des tâches a suscité la résistance des autres acteurs. Les contrôleurs
acceptaient mal un appauvrissement de leur rôle, une perte de pouvoir. De plus ces
théories sont trop partielles puisqu'elles disent seulement quels besoins peuvent être
à la base d'un comportement mais jamais quand ni pourquoi la personne se
comporterait d'une manière plutôt que d'une autre pour satisfaire tel besoin plutôt
que tel autre, ni même à quel moment un besoin est suffisamment satisfait pour
qu'elle s'en détourne au profit d'un autre. En 1980, la théorie de Herzberg a été
abandonnée mais son schéma a été à l'origine de nombreuses recherches sur la
motivation.
Les théories X et Y de Mac Gregor (1960)
En examinant les représentations des chefs d'entreprise, Mac Gregor identifia deux
sortes de conceptions qui illustrent la prise en considération des "models of man"
dans la formulation des principes de gestion. La théorie X propose une hypothèse
selon laquelle les hommes n'aiment pas le travail mais y sont contraints. Ils évitent
les responsabilités, n'ont pas d'ambition, n'aiment pas le changement. Ils ne prennent
pas d'initiatives et donc, ont besoin de consignes strictes, de contrôles et de sanctions.
L'organisation, dans ces conditions doit être contraignante et mettre en place des
procédures détaillées, une parcellisation des tâches, une sélection rigide et un
management autoritaire. La théorie Y est le contraire de la première et suppose que
l'effort physique et intellectuel nécessaire au travail sont consentis naturellement, que
le personnel est capable d'initiatives, d'auto-contrôle, de créativité. L'organisation,
dans ce cas, doit procéder à un regroupement des tâches, la décentralisation des
responsabilités, la délégation. La théorie y annonce le courant de l'excellence par la
motivation : "amener des gens ordinaires à faire des choses extraordinaires". Mac
Gregor isole ainsi le lien interactif qui existe entre l'organisation, sa structure, le style
de management et les motivations du personnel.
d'aller vite, chaque exécutant est moins motivé. La motivation au travail est liée à la
satisfaction de la concordance entre ce que le sujet attend du travail et ce que le
travail est susceptible de lui apporter. La motivation au travail, c'est donc le goût que
le sujet a de le faire, la mesure dans laquelle il s'y implique, la persévérance, la
continuité de l'effort qu'il consent. La motivation résultant de la satisfaction, il est
important de préciser certains critères qui la constituent :
le travail lui-même
le niveau économique qu'il représente
les relations dans lequel il baigne
Les différentes théories envisagées permettent de mieux appréhender la complexité
du phénomène de la motivation et d'entrevoir que la satisfaction des besoins n'est pas
le seul moteur existant, l'insatisfaction génère tout autant l'action sinon plus. C'est un
contresens de dire que quelqu'un est motivé ou ne l'est pas. Il l'est toujours. La
question est seulement : pour quoi est-il motivé ? La société suppose toujours que
tout le monde est naturellement motivé par le travail. Cela dépend énormément du
type de travail et des conditions dans lesquelles il doit se faire. Il faut doit plutôt
éveiller, développer et utiliser les désirs déjà existants, orienter les motivations, éviter
la démotivation.
Si l'on veut travailler les motivations, il faut connaître et non supposer les attentes
des agents et organiser le travail (contenu et contexte) de manière à ce que celui-ci
soit une source crédible de satisfaction de ces attentes. Il ne s'agit pas d'offrir de
satisfaction, mais d'offrir une possibilité de satisfaction par le travail. Motivation n'est
pas égale à satisfaction et vice versa.
Il faut surtout éviter ou réduire les démotivations. Les sources de démotivations
sont :
un travail aliénant, inintéressant, inutile, l'homme cherche un sens à son travail
le professionnel ne sait pas vraiment ce qui est attendu. Il y a un manque
d'objectifs clairs. Demander à quelqu'un de travailler sans lui indiquer des objectifs
équivaut à faire viser quelqu'un en lui cachant la cible.
faire un travail pour lequel le salarié ne se sent pas qualifié
l'employé ne reçoit aucun "feed back" ou alors négatif. Personne ne se donne
longtemps de la peine s'il ne sait pas si ce qu'il fait est bien ou pas et s'il a l'impression
de tourner dans le vide.
l'agent est traité inéquitablement et ne reçoit aucune reconnaissance pour une
performance au-dessus de la moyenne.
satisfaction : 8 synonymes.
Synonymes assouvissement, béatitude, bonheur, contentement, joie, plénitude,satiété, suffisance.
La satisfaction dans le travail
Satisfaction et motivation
La satisfaction se ressent après la motivation, elle en est une des résultantes au cas où il y a eu réalisation de
certaines attentes.
Elle est même un type particulier d'expérience : celle que nous vivons quand nos attentes se réalisent.
Pour la théorie des besoins, la satisfaction est liée à la réduction d'une tension,elle-même provoquée par le besoin non
satisfait.
En ce qui concerne la théorie des attentes, la satisfaction est liée à la confrontation entre l'ensemble des résultats
obtenus, affectés de leur valence, aux résultats attendus, également affectés de leur valence.
Rappelons enfin que dans le schéma de Porter et Lawler la satisfaction joue sur la valeur de la récompense. Se
déclenche donc une boucle de rétroaction capable de renforcer la motivation.
La satisfaction est en effet capable de moduler la valeur accordée à la récompense : le fait d'obtenir telle récompense
peut en diminuer la valeur, cette récompense perdant de sa force motivatrice.
On désire moins fortement ce que l'on est sûr de pouvoir avoir que ce qui semble inaccessible
La référence essentielle est celle d'Herzberg montrant que les facteurs sources d'insatisfaction (facteurs extrinsèques)
ne sont pas les mêmes que les facteurs sources de satisfaction (facteurs intrinsèques).
Dans ces derniers, Herzberg classe la nature des tâches ; la possibilité de développer ses capacités et d'assumer des
responsabilités l'estime des autres et la reconnaissance les possibilités de promotion...
Hackman et Lawler sur les composantes de la tâche corrélées à la satisfaction : autonomie, variété, intérêt,
informations (opératoires ou optionnelles) et feed-back.
Centers et Bugental montrent qu'il existe des différences importantes entre le haut et le bas de la hiérarchie.
Si au sommet on retrouve effectivement les facteurs intrinsèques comme étant à la source de la satisfaction, par
contre, au bas de la hiérarchie, ce sont les facteurs extrinsèques qui comptent.
Ceci s'explique sans doute tout autant par les niveaux de salaires que par la pauvreté des facteurs intrinsèques offerts.
Et, surtout, cela permet d'insister sur des variables socio-organisationnelles qui modifient les données psychologiques.
En ce qui concerne le contenu de la tâche, Hackman et Lawler constatent en 1971 que l'enrichissement des tâches n'a
pas eu l'effet massif que l'on en attendait.
En effet des variables individuelles modèrent fortement le rôle des facteurs intrinsèques.
Il s'agit d'attentes spécifiques concernant le travail : besoin de développement personnel, d'indépendance de pensée et
d'action, de faire des choses variées,.
Plus ces attentes sont nettes et importantes, plus les salariés sont sensibles au contenu de la tâche.
Et inversement, plus ces attentes sont faibles et moins les aspects du contenu de la tâche affectent la satisfaction.
Les corrélations relevées entre l'absentéisme et la satisfaction sont les plus fréquentes.
Hackman et Lawler trouvent des corrélations entre l'autonomie et la variété de la tâche, l'identité du travail (rôle dans
le cycle de production) et le feed-back sur le travail effectué.
En ce qui concerne le turn over, plus la satisfaction est importante, plus le turn over est faible.
Mais en période de chômage, même un salarié insatisfait hésite à quitter son emploi.
On doit aussi parler des corrélations entre satisfaction et climat social. D'une manière générale, on peut dire que plus
la satisfaction est grande, plus le climat est bon.
On définira ici le climat comme l'ensemble des impressions et perceptions subjectives qu'ont les salariés de leur propre
unité de travail.
Les salariés satisfaits peuvent stagner dans une faible productivité sans que cela ne perturbe en rien leur bonheur.
La satisfaction est une attitude que l'on ne peut détacher de l'ensemble des attitudes de la vie.
Ainsi on constate une concomitance sans pouvoir parler de conséquence entre une tendance optimiste ou pessimiste
vis-à-vis de la vie en général et la satisfaction au travail.
Un certain nombre de facteurs sont par contre corrélés statistiquement avec la satisfaction :
- corrélation entre l'importance accordée au travail par rapport aux autres activités de la vie et la satisfaction.
L'artériosclérose, la coronarite, le taux de cholestérol élevé, l'ulcère gastrique ou les maladies circulatoires sont
clairement corrélés avec l'indice d'insatisfaction.
La longévité elle-même est corrélée à la satisfaction, qui en est un des meilleurs prédicteurs.
La satisfaction est ici définie comme l'impression générale d'être utile et de pouvoir remplir un rôle social.
En ce qui concerne la santé mentale, on constate également des corrélations avec la satisfaction. Kornhauser définit la
santé mentale au travers de six composantes:
- l'anxiété,
- la tension,
- l'estime de soi,
- l'hostilité,
- la sociabilité,
- la satisfaction de la vie,
Résumé / Abstract : Cette thèse porte sur l'identification et l'analyse des relations entre la perception de l
communication interne et la motivation au travail, thème non abordé dans les recherches antérieures. L'étud
empirique menée, au sein d'un établissement industriel public, a permis de démontrer l'existence de telle
relations et a mis en évidence certaines variables explicatives de ces deux concepts. Le sens de la relation n
peut pas toujours être clairement identifié mais certaines variables explicatives leur sont communes. Le
résultats sont issus de l'analyse d'un certain nombre d'interviews (utilisation du logiciel d'analyse automatiqu
du contenu Tropes et d'une matrice à regroupements conceptuels) et d'un questionnaire auto administr
distribué à l'ensemble du personnel. Ils ont, de plus, fait l'objet d'une validation externe auprès de troi
responsables de la communication d'organisations publiques. Il en va ainsi, par exemple, de l'intérêt porté
son métier. Par ailleurs, d'un point de vue managérial, cette recherche montre l'intérêt pour une organisatio
de permettre le développement de la communication interpersonnelle et des supports de proximité véhiculan
des informations proches des préoccupations et attentes des salariés, quel que soit leur niveau hiérarchique. C
type de communication correspond mieux aux attentes des salariés, en termes de facilité de communication
de convivialité ou de type de rapports personnels qu'elle perme
*-*-*
This work concentrates on the identification and analysis of the relations between the way interna
communication is perceived and staff motivation at work, a theme that has not been tackled by researchers s
far. An empirical study carried out in a public-sector industrial enterprise helped to demonstrate that such
relations exist and to highlight a number of variables explaining the 2 concepts. It is not always possible t
clearly identify in which way the relation operates but some of the explanatory variables are shared by the 2
concepts. The results are derived from the analysis of a number of interviews (using textual analysis softwar
Tropes and a semantic classification matrix) and from a self-administered questionnaire handed out to all staf
members. Moreover, the results were submitted to an external validation process by 3 public corporation
communication managers. Such was the case, for instance, for the interest in one’s job. Besides, from
managerial perspective, this research shows that it is in an organisation’s best interest to allow the growth o
interpersonal communication as well as the development of readily accessible media, conveying informatio
geared to staff members’ concerns and expectations, irrespective of their status in the organisation.. This typ
of communication is better suited to staff members’ expectations, in terms of ease of communication an
social interaction
role de la communication interne en
entreprise ; cas de la compagnie de filature et
de sacherie COFISAC
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par Sekou SEKOU
IPG Dakar - D E S S
Traductions: Original: fr Source:
INTRODUCTION
L'histoire de la communication est aussi ancienne que celle de l'humanité. Depuis les origines,
l'homme a eu besoin de communiquer. Pour cela il mit au point des codes, des alphabets et
des langages, paroles des gestes de la main, signaux de fumée, tam-tam, document écrit tout
était bon pour véhiculer le message.
Aujourd'hui comme hier, la communication et ses canaux sont les moyens de diffuser des
informations à caractère culturel, au sens large sur les événements les découvertes et les
traditions d'en garder la trace. La culture d'une communauté des personnes et sans doute
l'élément le plus déterminant du contexte. L'image que nous donnons doit être confirmée par
autrui. Le fait que le rôle, le statut et la place des acteurs soient bien identifiés permet aux
interlocuteurs de se reconnaître dans une position sociale, d'éviter et d'assurer la crédibilité.
L'identité situationnelle du locuteur est repérable dans l'énonciation.
Mais envisager la culture sur un plan strictement individuel, comme celle d'un érudit, serait
négliger les aspects de la civilisation. Car la communication est le vecteur de la connaissance
et de la culture. Elle constitue le mode d'échange privilégié pour des communautés des
personnes souhaitant partager des cultures communes. Une communication habile peut
faciliter les processus d'influence, légaux ou non. Le phénomène de développement des
Organisations Non Gouvernementales (ONG) dans le contexte de mondialisation est
révélateur à cet égard. La souveraineté et I'indépendance des Etats peuvent être menacées par
la prolifération de messages non contrôlés en source ouverte.
En 1890 apparaissent les premiers journaux internes. Mais il faudra attendre environ un siècle
pour que la fonction soit vraiment identifiée comme fonction à part entière. Les années 80
verront alors s'institutionnaliser « les chargés de communication interne » ou
« responsables de communication interne » ; puis naîtront en même temps les premières
agences de conseil et d'audit.
Les moyens de communication interne ont connu une évolution croissante depuis leurs
apparitions. Au début des années 90, les séminaires, les « inventives d'action et d'aventure »
étaient particulièrement appréciées.
PREMIERE PARTIE
Pour mener bien notre travail de recherche, nous avons eu recours à quelques écrits à notre
sujet. Ces écrits nous permettent de voir comment les personnes qui se sont intéressées aux
problèmes de la communication en entreprise abordent le thème et quelle importance elles lui
accordent. Malheureusement, la rareté des ouvrages qui parlent peu des besoins en
information et en communication interne en entreprise appauvrie quelque peu notre revue de
la littérature.
On comprend ainsi qu'au sein d'une organisation l'homme demeure l'élément principal pour
mener à bien une communication. Cependant, bien que reconnaissant la dimension humaine et
managériale dans l'élaboration d'une stratégie de communication interne d'entreprise, les
auteurs ne ressortent pas la place des supports de communication qui, nous semble-t-il, vont
de pair avec les aspects comportementaux des personnes dans la transmission des
informations. De plus, il serait intéressant de définir la taille de l'entreprise car s'il peut
paraître d'élaborer un plan de communication qui tienne compte des comportements des
individus pour une petite entreprise, la tache peut s'avérer ardue pour une entreprise de grande
dimension. Et les supports constituent des outils qui permettent de contourner nombre de
difficultés inhérents justement à la diversité des comportements.
Cet ouvrage a le mérite de montrer qu'au sein d'une entreprise l'information n'est pas toujours
détenue par les responsables seulement, mais par tous les salariés. Elle doit donc circuler dans
tous les sens et à tous les niveaux. II présente en même temps les canaux par lesquels ces
informations peuvent passer pour atteindre son ou ses destinataires.
Toutefois il n'est pas précisé dans cet ouvrage que l'information doit aussi circuler entre
personnes de mêmes niveaux hiérarchiques, entre deux services différents par exemple : c'est
la communication horizontale. Aussi, il aurait été besoin ici d'évoquer les causes et les
conséquences en besoin d'information et de communication.
Ainsi, avec l'intranet l'information est accessible à tous les salariés et ce sans besoin
d'intermédiaire Jean-Marie Peretti à la particularité d'avoir proposé dans son ouvrage les
conséquences de cet outil.
Pour lui il faut clarifier les rôles et les missions de chacun, instaurer un climat de confiance,
donner le droit à l'erreur, mettre en oeuvre et développer chez les collaborateurs des attitudes
et méthodes facilitant la communication tel qu'il a fait pour les conséquences.
Cet ouvrage est d'un grand apport pour notre travail de recherche car il analyse les
conséquences liées à une absence de communication au sein d'un groupe de travail avant d'en
proposer quelques pistes de solutions. II aurait gagné cependant à nous présenter de façon
plus détaillée les causes de cette absence de communication telle qu'il l'a fait pour les
conséquences.
Ce document nous a été d'un apport en ce sens qu'il nous a permis de comprendre
l'élaboration d'une stratégie de communication pour atteindre des objectifs fixés
Ce document nous a permis de voir que dans une entreprise ou tous les aspects en matière
d'information et de communication sont pris en compte, la coopération et la responsabilité de
tout le monde dans l'entreprise est beaucoup plus aisée. Elle montre ainsi le rôle combien
important de la communication en entreprise.
· d'être conscient que le message que l'on transmet est propre et que l'autre n'a pas
nécessairement le même système de référence que moi ;
· de faire en sorte que la communication se passe dans des meilleures conditions matérielles
possibles afin d'éviter les bruits ;
Elle met aussi l'accent sur le fait que toute organisation humaine doit prévoir une direction de
la communication, pour que celle-ci facilite les relations entre l'entreprise et son
environnement, pour qu'elle soit aussi évangélisatrice au sein de sa structure mais également à
l'extérieur c'est elle qui donnera corps à la stratégie de communication de l'entreprise. En
somme la direction de la communication sera le chef d'orchestre c'est-à-dire le service qui
comprend des problématiques différentes et qui sait les résoudre.
Ce document est d'un apport considérable pour notre recherche en ce sens qu'il montre
l'importance d'un chargé de communication dans toute organisation humaine.
Ainsi pour lui, le rôle de la communication interne est de mobiliser, motiver le personnel vis-
à-vis de son travail et de leur entreprise ; développer le sentiment le personnel vis-à-vis de son
travail et de leur entreprise ; développer le sentiment d'appartenance et la participation ;
contribuer à la réussite de l'entreprise ; faire corps dans un esprit d'équipe. En même temps, il
constate que ce qui fait obstacle à la motivation et à la mobilisation, évolue se déplace.
La réponse préconisée, face aux évolutions des structures, des outils et des méthodes de
travail révèle que, l'expression l'identité et la promotion de la politique de l'entreprise ne
suffisent plus.
La communication interne doit être ainsi utilisée comme un outil d'aide à l'adaptation
permanente des entreprises et à la résolution des problèmes des organisations
1. 2. Problématique
Les problèmes d'information sont divers dans l'entreprise : l'absence d'information pour les
employés sur les activités de leur service, sur les activités des autres services, sur les activités
globales de l'entreprise, sur son organisation, puis sur les nouvelles du personnel (mutation
retraite)
Aussi, il est fréquent, ce qui est aberrant d'ailleurs, que le personnel d'une entreprise ne soit
pas fixés sur l'avenir de sa carrière : les événements de la carrière (promotion, avancements),
les diverses possibilités de carrière, les aspects sociaux (congés sécurité sociale), les salaires
et le règlement, la formation et le perfectionnement.
Les différences d'expériences entre les employés ne favorisent non plus le développement
d'une communication franche entre ces derniers : les plus expérimentés ayant souvent la
maîtrise due a leur ancienneté, et les autres se montrant parfois quelque peu prétentieux.
Dans de nombreuses structures, l'information arrive à ses destinataires en retard suite a une
vitesse de traitement parfois trop lente, ce qui souvent entraîne un déficit d'informations.
Les causes d'une absence de communication non réussie dans l'entreprise est due à l'écart qui
existe entre ce qui est et ce qui est souhaité, cela peut s'expliquer par un manque de
connaissances, d'informations, des croyances, des valeurs, ou à un manque de compétence.
Les caractéristiques physiques et sensorielles varient fortement d'un individu à l'autre vue
audition. Elles peuvent présenter de grandes différences. Pour un individu donné, un accident,
la maladie, l'âge, la fatigue peuvent alterner de manière occasionnelle ou permanente ses
différentes capacités sensorielles. Les chefs d'entreprises doivent utiliser le mode de
communication le mieux adapté aux hommes qui l'utilisent.
Il faut également dire qu'il existe des facteurs inhérents aux caractères, aux principes voire à
la culture de chacun des membres de sa structure : certaines personnes sont catégoriques dans
leur façon de penser, de croire, de faire, ce qui entraîne forcément des résistances aux
changements il est difficile dans ce cas de faire entendre raison. II en résulte une absence
flagrante de cohésion interne au sein de l'organisation, car le problème est d'ordre
comportemental. Et le paradoxe est que ce type d'organisation dispose d'individualités et de
professionnalités, mais que leur collaboration dans l'entreprise conduit à un résultat largement
inférieur à la moyenne de leurs compétences.
La diminution des performances est également due à l'inadaptation de certains supports. Les
décisions sont toujours prises en haut le déficit de communication favorise chez le salarié un
sentiment aujourd'hui lié à son emploi, aussi veut-il toujours être informé sur l'environnement
économique juridique et social de l'entreprise qui l'emploi.
Ainsi les entreprises qui ne réussissent pas sont confrontées à nombres de problèmes : on
n'encourage pas les comportements d'écoute, la circulation de l'information ne passe pas, le
travail en commun n'est pas, le travail en commun n'est pas facilité la promotion de l'esprit de
coopération ne se fait pas, en un mot, le développement du collectif reste un souhait.
Les entreprises qui vont mal sont aussi confrontées à des conflits de diverses natures. Les
oppositions s'affichent plus ouvertement, les volontés de coopération s'amenuisent, les
tensions naissent dans les relations internes.
Les rumeurs ou encore les bruits de couloir déforment la vérité, elles grossissent vite et de
manière incontrôlable, elles développent l'inquiétude, les bruits de couloir tronquent et
déforment l'information.
Les décisions du chef d'une entreprise, le fruit d'une analyse stratégique aux facteurs
multiples, peuvent ne pas toujours être comprises des équipes ; il faut donc informer. La
charge du travail augmente de jour mais pas la charge du personnel
Tout commence par un effort permanent de pédagogie de l'entreprise aux différents niveaux
de sa structure, tendant à expliquer aux salariés les objectifs et les contraintes qu'ils subissent
trop sans souvent en percevoir le sens.
Il s'attache ensuite à les rendre acteurs des changements indispensables en leur donnant du
pouvoir sur l'organisation du travail, grâce à la participation, et à l'expression collective. La
communication contribue enfin à conforter la légitimité de l'entreprise aux yeux de ses
différents partenaires, indispensable pour mériter leur implication active dans l'amélioration
de son efficacité et dans son développement. Une bonne communication
interne de qualité est un moyen d'intégrer les collaborateurs constitue un instrument privilégié
pour créer et entretenir un bon climat de travail.
Le travail de recherche que nous allons élaborer s'inscrit dans une perspective sociale
L'idée de cette recherche est née d'un besoin personnel de vouloir mieux comprendre la
communication interne en entreprise. Nous avons voulu, en abordant ce sujet, comprendre
surtout comment la communication interne est possible avec des différences d'ordre culturel,
de valeurs de modes de vie, de croyances.
Sur le plan social, elle répondra aux attentes d'informations toutes aussi irrépressibles que
légitimes des salariés ; on ne peut pas demander à des hommes de participer à une oeuvre
collective en aveugle, ils ont besoin de comprendre ou l'entreprise va, ils ont besoin d'être
reconnu pour leurs compétences, ils ont besoin d'être écoutés ; une bonne communication a un
effet positif sur le climat interne, sur l'opinion que les salariés ont pour l'entreprise et sur son
image globale. Un tel sujet trouve sa pertinence dans le fait qu'il peut démontrer de façon
concrète de nombreux profits qu'une communication interne peut offrir à un personnel.
En tant que manager, la communication est un outil essentiel dans la mobilité du personnel en
entreprise. Une bonne communication permettra de mieux sensibiliser le personnel aux enjeux
de l'entreprise, pourra aider la hiérarchie à faire descendre l'information et à la faire remonter ;
aussi elle créera une identité d'entreprise dans une culture commune, permettra à chacun de
s'exprimer et enfin elle pourra renforcer la considération et le respect mutuel au sein de
l'organisation. II s'agit pour nous spécialistes en gestion des ressources humaines, d'établir la
corrélation entre la communication interne d'entreprise et notre spécialité.
Aussi, notre étude va dans le sens d'une initiative relative à des besoins d'information et de
communication interne des employés de la Compagnie de Filature et de Sacherie.
Enfin le présent travail, aussi modeste puisse-t'il paraître, pourra aider à enrichir la réflexion
sur les besoins en matière d'information et de communication interne dans les entreprises de
manière générale.
A l'issue de la revue de la littérature nous avons répertorié des concepts sur lesquels nous nous
appuierons pour le reste de notre recherche. II s'agit du rôle, communication, entreprise.
La Communication :
Nizet dans les pratiques de gestion des ressources humaines (2000) définit la communication
interne comme l'ensemble des principes d'action, de démarches et de pratiques visant :
· Communication de groupe : elle part d'un émetteur s'adressant à une catégorie d'individus
bien définie par un message bien ciblé sur leur compréhension et leur culture propre. La
communication de groupe est aussi complexe que multiple car elle est liée à la taille du
groupe, la fonction du groupe et la personnalité des membres qui le compose. On peut
également intégrer cette notion dans la communication interne à une entité, les groupes
peuvent alors être des catégories de personnes, des individus au sein d'un même service.
Dans le cadre de notre étude, nous définissons la communication interne comme l'ensemble
des actes de communication qui se produisent à l'intérieur de l'entreprise.