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VENTILATEUR AXIAL :
Réalisés par :
Sebih Mohamed Amine
Nabi Nasro
Encadré par :
Mr Mimoun
Membres de jury :
Mr Aliane K
Mr Rostane
Mme Saib
Nous n’oublions pas tous ceux qui de prêt ou de loin nous ont
permis d’achever ce projet de fin d’étude.
Nous tenons enfin à remercier vivement ceux qui nous ont honorés
par leur présence surtout les membres de nos familles ainsi que
ceux qui n’ont pu être présents pour des motifs différents.
Dédicace
vérifications, les résultats trouvés ont été concordants avec les données de
départ.
ملخص:
عمهنا مبني عهى دزاسة و حساب مسوحة محىزية و نهرا اعحمدنا عهى اندزاسة انبنائية نهسيشة
و من أجم ذنك بدأنا بإعطاء مثال بسيظ نمسوحة محىزية عادية حيث قمنا بافحساض معامهي
انضغظ و انسسعة ،انضغظ انثابث و انكهي ،انشسوط انجىية و نسبة انقطس ،و بعد قيامنا بإجساء
انحسابات و انقياو بانححقيق و انحدقيق جىصهنا إنى نحائج ايجابية ومطابقة مع معطيات االنطالق.
Summary:
the fan.
supposed the pressure and rate coefficients (Ψ, Φ), the static and total
pressures (ΔPt, ΔPst), the atmospheric conditions and the ratio of the
diameter (Di / De), and after having done our calculations and checking,
I-1- Introduction……………………………………………......3
I-2- Description…………………………………………………3
II-2-Utilité……………………………………………………….9
II-3-Comment fonctionne un ventilateur ……………………….9
II-4-Types……………………………………………………...10
II-5-Principe de fonctionnement ………………………………11
1) Aubages mobiles………………………………………..29
2) Aubages fixes…………………………………………...39
Conclusion…………………………………………………………….47
-Introduction :
fixes d’un ventilateur axial suivi de ses performances. Pour cela, on s’est
des turbomachines.
place, son utilisation, ses caractéristiques, ainsi que ses types et ses
performances.
axial.
1
I- Généralités sur les turbomachines
I-1-Introduction
On appelle turbomachine un appareil dont le rôle est d’assurer un échange
d’énergie mécanique entre un débit permanent de fluide et un rotor
tournant à vitesse constante autour d’un axe. Selon le sens de l’échange
d’énergie, la turbomachine sera dite génératrice lorsqu’elle fournit du
travail (les principales machines motrices sont les turbines à vapeur et à
gaz, les turbines hydrauliques, ainsi que les éoliennes), et réceptrice
lorsqu’elle en reçoit de celui-ci (parmi les machines réceptrices, on trouve
les turbopompes, les ventilateurs, les turbosoufflantes, les
turbocompresseurs et les hélices aériennes et marines). Puisqu’elle
consomme ou recueille de l’énergie mécanique sur son arbre, elle doit
nécessairement être accouplée à une autre machine jouant un rôle de
moteur dans le premier cas (moteur électrique, moteur diesel,
turbomachine réceptrice) ou de machine entraînée dans le second
(dynamo, alternateur, turbomachine génératrice).
I-2-Description
3
I-3-Classification des turbomachines
Machines radiales :
L’écoulement s’effectue dans un plan
perpendiculaire à l’axe de rotation. On
parle de machines centrifuges dans le
cas de machines génératrices, et de
machines centripètes dans le cas de
machines réceptrices.
Machines axiales :
L’écoulement s’effectue dans un plan
parallèle à l’axe de rotation.
4
Machines hélicoïdes :
Il s’agit de machines intermédiaires
dans lesquelles l’écoulement
s’effectue dans des surfaces de
révolutions dont la méridienne est
inclinée par rapport à l’axe de rotation.
b) Comportement du fluide
Le fluide utilisé dans les turbomachines peut avoir un comportement
incompressible (qui est le cas qui nous intéresse dans cette partie) ou
compressible. Dans ce dernier cas, l’étude est plus complexe et nécessite
une analyse thermodynamique propre à la mécanique des fluides
compressibles.
5
c) Sens du transfert d’énergie
C’est-à-dire suivant s’il faut transformer l’énergie d’un fluide en énergie
mécanique ou inversement. Comme nous l’avons déjà précisé, dans le
premier cas il s’agit des machines réceptrices telles que les turbines
hydrauliques ; dans le second cas il s’agit de machines génératrices
comme les pompes, ventilateurs, etc. Les hélices aériennes et marines
rentrent dans cette catégorie. Enfin il existe des machines, les turbines-
pompes qui peuvent jouer les deux rôles.
f) Degré d’injection
On distingue les machines à injection totale ou partielle suivant que tous
les canaux ou certains d’entre eux seulement sont remplis de fluide actif.
I-4-Présentation de l’écoulement
L’écoulement dans une couronne d’aubages peut être considéré, à des
effets secondaires près, comme permanent par rapport à un repère
solidaire des aubes, que celles-ci soient fixes ou mobiles. Par conséquent,
6 le champ d’écoulement se trouve défini par la connaissance du vecteur
vitesse en chaque point du domaine, et, selon que celui-ci soit fixe ou
mobile, on considère la vitesse absolue C ou la vitesse relative W.
Pour passer du domaine fixe au domaine mobile ou inversement, on
utilise la règle classique de composition vectorielle des vitesses.
C=W+U
7
II-1-Définition
II-2-Utilité
Les ventilateurs peuvent être utilisés pour tous les fluides compressibles ;
ils sont utilisés dans un grand nombre de domaines d’application :
*le foyer de chaudières pour brûler le combustible.
*Aspirer vers les cheminées les gaz de combustion de forges, fours,
fonderie.
*Ventilation des locaux.
9
II-4-Types
La figure 1 classe les divers types de ventilateurs d'usage courant dans les
installations industrielles, les bâtiments commerciaux et les immeubles de
caractère public.
-Figure1-
10
II-5-Principe de fonctionnement
11
Dans les ventilateurs axiaux, l'air est propulsé par la variation de la
vitesse de l'air se déplaçant sur les pales de la roue. La figure 4 illustre
une version simplifiée du ventilateur axial.
12
Une roue fixe est associée à la roue mobile, elle redresse l’air à la sortie et
lui donne une direction axiale. L’ensemble d’une roue mobile et d’une
roue fixe est appelé étage.
II-8-Ventilateurs à hélice
13
-Figure 5-
Y 1.15 3.19 4.42 5.10 7.24 8.09 9.25 9.9 10.30 10.22 9.80 8.98 7.90 5.81 3.79 2.58 0.76
15
10
5 Série1
0
0 20 40 60 80 100 120
14
III- Rappels thermodynamiques et mécanique des fluides
III-1- Introduction :
L’étude des turbomachines suivant les cas fait appel aux lois de
l’écoulement permanent d’un fluide en :
Q=0
16
Dans la théorie des turbomachines la vitesse absolue par C, d’autres part,
en incompressible, on utilise la masse volumique ρ (kg/m³) donc :
W12 = (P2-P1) /ρ +½(C2²-C1²) + g(Z2-Z1) (3.3)
Travail échangé = Variation de l’énergie + variation + variation
avec le milieu potentielle due à la d’énergie d’énergie
extérieur variation de pression cinétique potentielle
due à ΔZ
Bien entendu, le terme g(Z2-Z1) est négligeable dans le cas des gaz.
17
Figure3.1 : machines axial et machines radial
18
c) machine axial en fluide incompressible
1. Parallélogramme des vitesses :
La vitesse du fluide à l’entrée de l’ailette mobile se décompose
en une composante relative W1 et une composante de rotation U.
La vitesse périphérique U reste constante tout au long de trajet
car : U=ωR (ω = Cste et R = Cste).
La vitesse relative est tangente à l’ailette à l’entrée. A la sortie de
l’ailette la vitesse absolue C2 aura une composante de rotation U et
une vitesse relative W2
W1 W2 W1
C1 C2 r W2
U C1 C2
U U U
Entrée Sortie
-Figure 3.2-
Schéma définit les triangles des vitesses pour une machine axiale en
fluide incompressible
(P2-P1)/ρ +´(W2²-W1²)=0
Ou (P2-P1)/ρ = ´(W1²-W2²)
Et P2-P1= ´ρ (W1²-W2²)
Si nous considérons les triangles des vitesses on peut trouver une autre
expression du travail. Ce travail peut être calculé uniquement en fonction
des éléments des triangles de vitesse
α1 α2
C1u C1 C2u C2
W1 W2
U U
20
On remplace
C1cosα1 = C1U ; C2cosα2 = C2U
On obtient:
W1²-W2² = (C1²-C2²)+2U(C2U-C1U)
Et finalement:
W2 C2 U2
W1 C1
Re U1
Ri
-Figure 3.3-
Schéma définit les triangles des vitesses
pour une machine radiale en fluide incompressible
W1 W2
C2 C2
α1 C1u U1 α2 C2u U2
D’où:
On obtient finalement:
Hh = W12 /g (3.7)
Ns = N√Qv/Hh¾ (3.8)
Qv : le débit volumétrique
Hh : hauteur manométrique
N : vitesse nominale
23
Figure3.4
On obtient :
25
En pratique, cette expression se simplifie encore et l’on a :
W= V(Ps-Pa)+½Cs² (3.9)
26
III-8- Puissances d’un ventilateur :
On a : Pv= W*Q
D’où :
27
IV- Calculs des éléments des ailettes fixes et mobiles et
détermination des pertes et performances
IV-1-Calcul des éléments de l’aube :
1) Aubages mobiles :
Sur le rotor sont encastrées des ailettes au niveau desquelles se fait le
transfert d’énergie (mécanique en pression).
Le profil de ces ailettes est choisi et le nombre est calculé dans l’étude.
a)
b)
29
Données :
ΔPst = 280N/m²
Tat = 298 °K
Q = 6 m³/s
Di/De = 0.7 30
Un rendement hydraulique de:
ηh = 0.88
Les calcules :
Ψ = ΔPst/(ρ/2*U²) U = 37.66m/s
Φ = Ca/U Ca = 18.83m/s
Calcul de ΔCum :
a) A l’entrée :
C1 W1 U = 37.66m/s
C1= Ca = 18.83m/s
W1= √(C1²+U²) = 42.105m/s
β1= 26.565°
β1 U α1= 90°
b) A la sortie:
C2 W2 U= 37.66 m/s
C2 = √(ΔCu²+ Ca²)
C2 = 20.68m/s
W2 = √(Ca²+(U-ΔCu)²)
W2 = 34.67m/s
α2 β2 β2 = 32.9°
ΔCu U α2 = 65.58°
Figure 4.3 : Triangle de vitesse à la sortie
Remarque:
Comme U est le même on peut tracer les deux triangles sur le même
schéma :
C2
C1 Wm
W1 W2
α2 βm
C1u=0 ΔCu=C2u U
-Figure 4.4- La somme des deux triangles
32
La vitesse relative moyenne représente l’entrée de l’air dans l’ailette son
calcul est primordiale car il définit la vitesse d’entrée et l’angle
d’incidence :
Fr
λ α
λ+βm l
βm
Fp : Portance
Ff : Frottement
Fr : la force résultante
α : angle d’incidence
λ : angle de frottement ( très faible :1° 2°)
On prend :
li/ti = 0.9
On déduit ti :
n=?
ti = 2πRi/n n = 16
On déduit :
34
Cp
0.96
0.698
R
0.3 0.42
Figure 4.7
Détermination de Cp en fonction du R
35
Cp Cp/Cf
1.5 75
Cp
(Cp/Cf)max
1 50
0.5 25
Cf
36
*Les éléments de l’aube mobile pour différents rayons :
38
Aubages fixes
L’air sortant de la roue mobile pénètre dans l’aubage fixes avec un angle
α2, et une vitesse absolue C2. Le problème consiste à redresser la vitesse
C2 et lui donner une direction axial afin d’éliminer les pertes de charge
qui proviennent de la trajectoire spiralîque d’air. Pour cela on choisira un
profil simple de géométrie circulaire la vitesse C2 sera tangente à
l’ailette fixe, cette ailette sera définit par le contour, le rayon σ, l’angle θ.
Ca
α2
U C2 C2
C3
Mobile Fixe
Figure4.8 : schéma présente triangle des vitesses à la sortie de l’aubage mobile et à
l’entrée de l’aubage fixe.
σ
θ
C2 l
C3
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IV-2-Calcul des pertes au niveau du ventilateur
dΩ = ρ/2.Wm³.l.Cf.dr
Ω = nρ/2∫Ri Wm³.l.Cf.dr
nρ/2∫ Wm³.l.Cf.dr
Ω/Q =
π (Re² - Ri²) Ca
nρ/2 Re Cp.t
ΔΡr = Ω/Q = ∫Ri Wm³.l.Cf .dr (*)
π (Re² - Ri²) Ca Cp.t
42
Et finalement a partir de (*) on trouve
ΔPt Re
Re
B1 = Wm1².Cf1/Cp1 ; 1 correspond à R1 = Ri
B2 = Wm2².Cf2/Cp2 ; 2 correspond à R2
. .
. .
B5 = Wm5².Cf5/Cp5 ; 5 correspond à R5 = Re
R R1 R2 R3 R4 R5
ΔΡs = 11.86 pa
Re
Ri
ΔΡrs = 28.63 pa 44
3. Les pertes dans les aubages fixes :
Ces pertes sont dues essentiellement aux frottements de l’air sur la
surface des ailettes et aux chocs inter particules.
Cs = 4Q/(πDdiff²) = 10.47m/s
Donc : Δρdiff = 5 pa
ηv = 1 - ∑pertes /Δρréelle
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Vérification :
ΔΡst = 278N/m²
Prm.ηt = Pv
Pv = 1786.92 W
46
Conclusion :
bases de départ.
Notre travail pourra servir de base de départ pour les promotions futures
l’aide de notre encadreur (que nous remercions encore une fois) qui nous
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