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Nombres réels Exercice 7 Mines-Ponts MP [ 02647 ] [correction]


a)√Montrer l’existence √ et l’unicité des suites d’entiers (an )n∈N et (bn )n∈N vérifiant
( 2 + 1)n = an + bn 2.
Rationnels et irrationnels b) Calculer a2n − 2b2n .
?
c)√Montrer que pour
n √ √ tout n ∈ N, il existe un unique p ∈ N tel que
Exercice 1 [ 02092 ] [correction] ( 2 + 1) = p + p − 1.
Montrer que la somme d’un nombre rationnel et d’un nombre irrationnel est un
nombre irrationnel.
Nombres réels
Exercice 2 √
[ 02093 ] [correction] Exercice 8 [ 02096 ] [correction] 
Montrer que 2 n’est pas un nombre rationnel Montrer ∀a, b ∈ R, ab 6 21 a2 + b2 .

Exercice 3 [ 02094√ ] [correction] Exercice 9 [ 02097 ] [correction]


 √  2
√ 2 Montrer ∀a, b, c ∈ R, ab + bc + ca 6 a2 + b2 + c2 .
Calculer 2 . En déduire l’existence d’irrationnels a, b > 0 tels que ab soit
rationnels.
Exercice 10 [ 02098 ] [correction]
p √ p √
Soit a ∈ [1, +∞[. Simplifier a + 2 a − 1 + a − 2 a − 1.
Exercice 4 [ 02095 ] [correction]
Soit f : Q → Q telle que ∀x, y ∈ Q, f (x + y) = f (x) + f (y).
a) On suppose f constante égale C quelle est la valeur de C ?
Exercice 11 [ 02099 ] [correction]
On revient au cas général.
b) Calculer f (0).  f : R → R une2 application telle que :
Soit
 1) ∀(x, y) ∈ R , f (x + y) = f (x) + f (y)
c) Montrer que ∀x ∈ Q, f (−x) = −f (x).
2) ∀(x, y) ∈ R2 , f (xy) = f (x)f (y)
d) Etablir que ∀n ∈ N, ∀x ∈ Q, f (nx) = nf (x) et généraliser cette propriété à
3) ∃x ∈ R, f (x) 6= 0

n ∈ Z.
a) Calculer f (0), f (1) et f (−1).
e) On pose a = f (1). Montrer que ∀x ∈ Q, f (x) = ax.
b) Déterminer f (x) pour x ∈ Z puis pour x ∈ Q.
c) Démontrer que ∀x > 0, f (x) > 0. En déduire que f est croissante.
d) Conclure que f = IdR .
Exercice 5 Centrale MP [ 02472 ] [correction]
Montrer que
r !1/3 r !1/3
2 41 5 2 41 5 Partie entière
+ + −
3 81 3 3 81 3
Exercice 12 [ 02100 ] [correction]
est un rationnel. On conseille d’effectuer les calculs par ordinateur.
Montrer que la fonction partie entière est croissante.

Exercice 6 Centrale MP [correction]


[ 02475 ]
n Exercice 13 [ 02101 ] [correction]
1
P
Si n est un entier > 2, le rationnel Hn = k peut-il être entier ?
k=1
Montrer que ∀x, y ∈ R, E(x) + E(y) 6 E(x + y) 6 E(x) + E(y) + 1.
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Exercice 14 [ 02102 ] [correction] Exercice 22 [ 02110 ] [correction]


Montrer que, pour x, y ∈ R, E(x) + E(x + y) + E(y) 6 E(2x) + E(2y). Soient A et B deux parties de R non vides et majorées.
Montrer que sup A, sup B et sup A ∪ B existent et

Exercice 15 [ 02103 ] [correction]   sup A ∪ B = max(sup A, sup B)


? E(nx)
Soit n ∈ N et x ∈ R. Montrer que E n = E (x).

Exercice 23 [ 02111 ] [correction]


Exercice 16 [correction]
[ 02104 ] Soient A et B deux parties non vides et majorées de R.
n−1
On forme
E x + nk = E(nx)

Montrer que ∀x ∈ R, ∀n ∈ N? ,
P
k=0 A + B = {a + b/(a, b) ∈ A × B}

Montrer que A + B est majorée et


Exercice 17 [ 02105 ] [correction]
Soit a 6 b ∈ R. Etablir Card([a, b] ∩ Z) = E(b) + E(1 − a). sup(A + B) = sup A + sup B

Exercice 18 [ 02106 ] [correction]


Exercice 24 [ 02113 ] [correction]
Soit n ∈ N? . √ √ Pour n ∈ N, on pose fn (x) = xn (1 − x). Déterminer lim sup fn (x)
a) Montrer qu’il existe (an , bn ) ∈ N?2 tel que (2 + 3)n = an + bn 3 et n→+∞ x∈[0,1]
3b2n = a2n − 1. √
b) Montrer que la partie entière de (2 + 3)n est un entier impair.

Exercice 25 [ 00225 ] [correction]


Borne supérieure, borne inférieure Soit A une partie non vide et minorée de R. On pose

Exercice 19 [ 02107 ] [correction] m = inf A et B = A ∩ ]−∞, m + 1]


Soit
Montrer que inf B = m.
 
1
A = (−1)n + /n ∈ N
n+1
Montrer que A est bornée, déterminer inf A et sup A.
Exercice 26 [ 02347 ] [correction]
Soit f : R2 → R. Etablir
Exercice 20 [ 02109 ] [correction]
Soit A et B deux parties non vides de R telles que ∀(a, b) ∈ A × B, a 6 b. sup inf f (x, y) 6 inf sup f (x, y)
Montrer que sup A et inf B existent et que sup A 6 inf B. x∈R y∈R y∈R x∈R

Exercice 21 [ 02108 ] [correction] Exercice 27 [n02114 ] [correction]


Soit A et B deux parties non vides et bornées de R telles que A ⊂ B.
  o
Déterminer inf (x1 + · · · + xn ) x11 + · · · + 1
xn /x1 , . . . , xn > 0 .
Comparer inf A, sup A, inf B et sup B.
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Equations et systèmes
Exercice 28 [ 02115 ] [correction]
Résoudre les équations suivantes d’inconnue x ∈ R :
a) x = 2x − 1 [1] b) 3x = 2 − x [π] c) nx = 0 [π] (avec n ∈ N? ).

Exercice 29 [ 02116 ] [correction]


p
3
√ p
3

Observer que x = 20 + 14 2 + 20 − 14 2 est solution d’une équation de la
forme x3 = αx + β avec α, β ∈ R. Résoudre cette dernière et déterminer x.

Exercice 30 [ 02117 ] [correction]


2
( 2 les2systèmes(d’inconnue (x, y)(∈ R
Résoudre
2
:
2 2
x + 2y = 1 x +y =1 x =y
a) 2
b) c)
x + xy = 0 2xy = 1 y2 = x

Exercice 31 [ 02118 ] [correction]


3
Résoudre
 les systèmes suivants
 y, z) ∈ R :
d’inconnue
(x,

 x + 2y − z = 1 
 x + 2y −z =1 x+y+z =1

a) x − y + z = 2 b) x − y + 2z = 2 c) x − y + 3z = 2 .
  
xyz = 0 3x − y + z = 3 2x − y + z = 3
  

Exercice 32 [correction]
[ 02119 ]

 x − ay + z = 2

Résoudre le système x + (a + 1)z = 3 d’inconnue (x, y, z) ∈ R3 , a désignant un

x + ay + 3z = 4

paramètre réel.
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Corrections Attention à définir les racines cubiques par des exposants 1/3 avec parenthèses.
On peut commencer par estimer la valeur cherchée
Exercice 1 : [énoncé]
Soit x un rationnel et y un irrationnel.
evalf(x);
Par l’absurde : Si z = x + y est rationnel alors y = z − x est rationnel par
différence de deux nombres rationnels. Or y est irrationnel. Absurde. Nous allons chercher à éliminer les racines cubiques. Pour cela on calcule x3

Exercice 2 : [énoncé] √ √ expand(x^3);


Par l’absurde supposons 2 ∈ Q. On peut alors écrire 2 = p/q avec p, q ∈ N? et,
quitte à simplifier, p et q de parités différentes. On a alors 2q 2 = p2 . Dans l’expression obtenue, on peut faire apparaître x par factorisation du terme
p est nécessairement pair car p2 est pair. Cela permet d’écrire p = 2k avec k ∈ N 1/3  1/3
41 √ 41 √

puis q 2 = 2k 2 . 2 2
+ 15 − 15
Mais alors q est pair. Par suite p et q ont même parité. Absurde. 3 243 3 243
Simplifions ce terme
Exercice 3 : [énoncé]
 √  √2
√ 2 √ 2 simplify((2/3+41/243*sqrt(15))^(1/3)*
2 = 2 = 2. (2/3-41/243*sqrt(15))^(1/3),assume=positive);
√ √2 √ √ √2
Si √2 est rationnel, c’est gagné avec a = b = 2. Sinon, on prend a = 2 et On obtient
b = 2. 1  √ 1/3  √ 1/3
486 + 123 15 486 − 123 15
81
Développons selon (a − b)(a + b) = a2 − b2
Exercice 4 : [énoncé]
a) La relation f (x + y) = f (x) + f (y) avec f constante égale à C donne
C = C + C d’où C = 0. (486^2-123^2*15)^(1/3);
b) Pour x = y = 0, la relation f (x + y) = f (x) + f (y) implique f (0) = 0.
c) Pour y = −x, la relation f (x + y) = f (x) + f (y) donne 0 = f (−x) + f (x) d’où donne 9261. Enfin
f (−x) = −f (x).
d) Par récurrence : ∀n ∈ N, ∀x ∈ Q, f (nx) = nf (x).
ifactor(9261);
Pour n ∈ Z− , n = −p avec p ∈ N et f (nx) = f (−px) = −f (px) = −pf (x) = nf (x).
e) On peut écrire x = p/q avec p ∈ Z et q ∈ N? . permet de conclure que
f (x) = f (p × 1q ) = pf ( 1q ) or a = f (1) = f (q × 1q ) = qf ( 1q ) donc f ( 1q ) = aq puis
1/3  1/3
f (x) = ap 41 √ 41 √

q = ax.
2 2 7
+ 15 − 15 =
3 243 3 243 27

Exercice 5 : [énoncé] Ainsi x est solution de l’équation


On définit le nombre x étudié 4 7
x3 = + x
3 9
x:=(2/3+41/81*sqrt(5/3))^(1/3)+(2/3-41/81*sqrt(5/3))^(1/3); En factorisant le polynôme sous-jacent
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L’unicité provient de l’irrationalité de 2. √ √
factor(x^3-7/9*x-4/3); b) Par la formule√du binôme √ de Newton, (1 − 2)n = an − 2bn ,
a2n − 2b2n = (1 + 2)n (1 − 2)n = (−1)n . √
on obtient √
c) L’unicité est évidente compte tenu de la stricte croissance de p 7→ p + p − 1.
(3x − 4)(3x2 + 4x + 3) = 0 Si√n est pair alors √2 2 2
Pour p = an ,
an = 1 + 2bn . √

Puisque 3x2 + 4x + 3 > 0, on peut conclure ( 2 + 1)n = an + 2bn = p + p − 1.
2 2
√ alors 2bn =√an + √
Si√n est impair 1. Pour p = 2b2n ,
x = 4/3 n
( 2 + 1) = 2bn + an = p + p − 1.

Exercice 6 : [énoncé]
On définit la suite Exercice 8 : [énoncé]
(a − b)2 > 0 donne 2ab 6 a2 + b2

H:=n->sum(1/k,k=1..n);
Exercice 9 : [énoncé]
puis on regarde les premiers termes de celle-ci Sachant 2xy 6 x2 + y 2 :
ab + bc + ca 6 12 (a2 + b2 ) + 21 (b2 + c2 ) + 12 (c2 + a2 ) = a2 + b2 + c2 .
seq(H(n),n=2..10);
On peut conjecturer que Hn est le rapport d’un entier impair par un entier pair. Exercice 10p: [énoncé]
√ p √
Ceci assurera Hn ∈ / Z. Posons x = a +p 2 a − 1 + a − 2 a −p 1.
Démontrons la propriété conjecturée par récurrence forte. On a x2 = 2a + 2 a2 − 4(a − 1) = 2a + 2 (a − 2)2 .
Pour n = 2, c’est immédiat. Si a ∈ [1, 2] alors x2 = 2a + 2(2 − a) = 4 donc√x = 2.
Supposons la propriété établie jusqu’au rang n − 1 > 2. Si a ∈ [2, +∞[ alors x2 = 4(a − 1) puis x = 2 a − 1.
Cas n impair.
On peut écrire n = 2k + 1 et puisque par hypothèse de récurrence Hn−1 s’écrit
(2p + 1)/2q, on obtient Hn = Hn−1 + 1/n égale au rapport d’un entier impair par Exercice 11 : [énoncé]
un entier pair. a) f (0) = f (0 + 0) = f (0) + f (0) donc f (0) = 0.
Cas n est pair. ∀x ∈ R, f (x) = f (1.x) = f (1)f (x)
On peut écrire n = 2k avec k > 2 puis Hn = 12 Hk + 1 + 13 + · · · + 2k−1
1
. Comme f est non nulle, on a f (1) = 1.
Par hypothèse de récurrence, Hk est le rapport d’un entier impair par un entier f (1) + f (−1) = f (0) = 0 donc f (−1) = −1.
pair, donc 12 Hk aussi. b) Par récurrence sur n ∈ N : f (n) = n. De plus
De plus, comme entrevu dans l’étude du cas précédent, l’ajout de l’inverse d’un f (−n) = f ((−1) × n) = f (−1) × f (n) = −f (n) = −n donc ∀x ∈ Z, f (x) = x. Pour
entier impair conserve la propriété. x ∈ Q, x = pq avec p ∈ Z, q ∈ N? , f (x) = f (p × 1q ) = f (p) × f ( 1q ). Or f (p) = p et
Ainsi Hn est le rapport d’un entier impair par un entier impair. 1 = f (1) = f (q × 1q ) = f (q) × f ( 1q ) = q × f ( 1q ) donc f ( 1q ) = 1q . Par suite f (x) = x.
Récurrence établie. √ √ √ 2
c) ∀x > 0, f (x) = f ( x x) = (f ( x)) > 0.
Pour x, y ∈ R, si x 6 y alors f (y) = f (x + y − x) = f (x) + f (y − x) > f (x). Ainsi
Exercice 7 : [énoncé] f est croissante.
a) L’existence s’obtient
! par la formule du binôme!de Newton : d) Pour x ∈ R et n ∈ N : E(nx) n 6 x < E(nx)+1 n
n n Comme f est croissante : f ( E(nx) ) 6 f (x) < f ( E(nx)+1 ) puis
2k et bn = 2k . n n
P P
an = E(nx) E(nx)+1
062k6n 2k 062k+16n 2k +1 n 6 f (x) < n .
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A la limite, quand n → +∞, on obtient x 6 f (x) 6 x i.e. f (x) = x. Finalement Exercice 17 : [énoncé]
f = IdR . Si a ∈
/ Z alors [a, b] ∩ Z = {E(a) + 1, E(a) + 2, . . . , E(b)} donc
Card([a, b] ∩ Z) = E(b) − E(a).
Or E(1 − a) = 1 + E(−a) = −E(a) car a ∈ / Z donc
Exercice 12 : [énoncé] Card([a, b] ∩ Z) = E(b) + E(1 − a)
Soit x 6 y ∈ R. E(x) 6 x donc E(x) 6 y or E(x) ∈ Z donc E(x) 6 E(y) car E(y) Si a ∈ Z alors [a, b] ∩ Z = {a, a + 1, . . . , E(b)} donc
est le plus grand entier inférieur à y. Card([a, b] ∩ Z) = E(b) − a + 1 = E(b) + E(1 − a) car 1 − a ∈ Z.

Exercice 13 : [énoncé]
E(x) + E(y) 6 x + y donc E(x) + E(y) 6 E(x + y). Exercice 18 : [énoncé]
E(x + y) 6 x + y < E(x) + 1 + E(y) + 1 donc E(x + y) 6 E(x) + E(y) + 1. a) Par récurrence sur n ∈ N? .
Pour n = 1, a1 = 2 et b1 = 1 conviennent.
Supposons
√ la propriété
√ établie√ au rang n >√1. √ √
Exercice 14 : [énoncé] (2 + 3)n+1 = (2 + 3)(2 + 3)n = (2 + 3)(an + bn 3) = an+1 + bn+1 3
Si E(x) 6 x < E(x) + 1/2 et E(y) 6 y < E(y) + 1/2 alors avec an+1 = 2an + 3bn et bn+1 = an + 2bn de sorte que
E(x + y) = E(x) + E(y), E(2x) = 2E(x) et E(2y) = 2E(y) puis la relation voulue. 3b2n+1 − a2n+1 = −a2n + 3b2n = −1.
Si E(x) + 1/2 6 x < E(x) + 1 et E(y) 6 y < E(y) + 1/2 alors Récurrence établie.
√ √
E(x + y) 6 E(x) + E(y) + 1, E(2x) = 2E(x) + 1 et E(2y) = 2E(y) puis la relation b) an −√1 6 bn 3 < an donc 2an − 1 6 (2 + 3)n < 2an donc
voulue E((2 + 3)n ) = 2an − 1.
Si E(x) 6 x < E(x) + 1/2 et E(y) + 1/2 6 y < E(y) + 1 : idem.
Si E(x) + 1/2 6 x < E(x) + 1 et E(y) + 1/2 6 y < E(y) + 1 alors
E(x + y) = E(x) + E(y) + 1, E(2x) = 2E(x) + 1 et E(2y) = 2E(y) + 1 puis la Exercice 19 : [énoncé]
relation voulue. ∀n ∈ N, −1 6 (−1)n + n+11
6 2 donc A est bornée.
A est une partie de R non vide et bornée donc inf A et sup A existent.
n 0 1 2 3 ...
Exercice 15 : [énoncé] 1 .
E(nx)
(−1)n + n+1 2 −1 + 12 1 + 13 −1 + 14 . . .
 6 nx puis n 6 x, or x 7→ E(x) est croissante donc
On a E(nx) 2 est plus grand élément de A et donc sup A = max A = 2.
E(nx) 1
E n 6 E (x). A est clairement minorée par −1 et (−1)2p+1 + 2p+2 → −1 donc il existe une suite
E(x) 6 x donc nE(x) 6 nx puis nE(x) 6 E(nx) car nE(x) ∈ Z. d’éléments de A qui converge vers −1 donc inf A = −1.
 
E(nx)
Par suite E(x) 6 n puis E(x) 6 E( E(nx)
n ) et finalement E(x) = E
E(nx)
n .

Exercice 20 : [énoncé]
Exercice 16 : [énoncé] ∀b ∈ B on a ∀a ∈ A, a 6 b donc A est majorée par b.
Posons m = E(nx) et réalisons la division euclidienne de m par n : m = nq + r A est une partie de R non vide et majorée par b donc sup A existe et sup A 6 b.
avec 0 6 r 6 n − 1. B est une partie de R non vide et minorée par sup A donc inf B existe et
On a nq + r 6 nx < nq + r + 1 donc pour tout k ∈ {0, . . . , n − 1} : sup A 6 inf B.
q + k+r k
n 6x+ n <q+
k+r+1
n
Si k + r < n alors E x + nk = q et si k + r > n alors E x + nk = q + 1.


Par suite Exercice 21 : [énoncé]


n−1  n−r−1 n−1 A et B sont des parties non vides et bornées de R donc les bornes sup et inf
E x + nk = E x + nk + E x + nk = nq + r = m = E(nx).
P P  P 
k=0 k=0 k=n−r considérées existent.
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∀a ∈ A, on a a ∈ B donc a 6 sup B. sup B majore A donc sup A 6 sup B. Exercice 24 : [énoncé]


∀a ∈ A, on a a ∈ B donc inf B 6 a. inf B minore A donc inf B 6 inf A. fn est dérivable et fn0 (x) = nxn−1 (1 − x) − xn = nxn−1 − (n + 1)xn .
Enfin, puisque A 6= ∅, inf A 6 sup A. x 0 xn 1 n
avec xn = n+1 ∈ [0, 1] et
fn (x) 0 % Mn & 0
 n
1 1
Mn = sup fn (x) = 1 − n+1 n+1 → 0.
Exercice 22 : [énoncé] x∈[0,1]
A, B, A ∪ B sont des parties de R non vides et majorées donc
sup A, sup B, sup A ∪ B existent dans R.
Pour tout x ∈ A ∪ B on a x 6 max(sup A, sup B) donc Exercice 25 : [énoncé]
B ⊂ A donc inf B > inf A.
sup(A ∪ B) 6 max(sup A, sup B) Il existe une suite (un ) d’éléments de A vérifiant un → inf A. A partir d’un certain
rang un ∈ B et donc inf A > inf B.
Puisque A, B ⊂ A ∪ B on a sup A, sup B 6 sup A ∪ B donc

max(sup A, sup B) 6 sup A ∪ B


Exercice 26 : [énoncé]
puis l’égalité. inf f (x, y) 6 f (x, y0 ) donc sup inf f (x, y) 6 sup f (x, y0 ) puis
y∈R x∈R y∈R x∈R
sup inf f (x, y) 6 inf sup f (x, y0 )
x∈R y∈R y0 ∈R x∈R
Exercice 23 : [énoncé]
A et B sont deux parties non vides et majorées de R donc sup A et sup B existent.
Pour tout x ∈ A + B, on peut écrire x = a + b avec a ∈ A et b ∈ B. Exercice 27 : [énoncé]
On a x = a + b 6 sup A + sup B, donc A + B est majorée par sup A + sup B xi xj x2i +x2j
On exploite + = > 2 pour obtenir
A + B est une partie de R non vide et majorée donc sup A + B existe et xj xi xi xj
  n
1 xi
+ · · · + x1n = 2
P
(x1 + · · · + xn ) x1 xj > n .
sup A + B 6 sup A + sup B i,j=1
Puisque que pour  x1 = . . . = xn = 1 on obtient
Pour tout a ∈ A et tout b ∈ B, a = (a + b) − b 6 sup(A + B) − b donc A est (x1 + · · · + xn ) x11 + · · · + x1n = n2 on peut conclure
majorée par sup(A + B) − b d’où n   o
inf (x1 + · · · + xn ) x11 + · · · + x1n /x1 , . . . , xn > 0 = n2
sup A 6 sup(A + B) − b

Par suite
b 6 sup(A + B) − sup A Exercice 28 : [énoncé]
a) x = 2x − 1 [1] ⇔ −x = −1 [1] ⇔ x = 1  [1], S = Z.kπ+2
et B est donc majoré par sup(A + B) − sup A et par suite b) 3x = 2 − x [π] ⇔ 4x = 2 [π] ⇔ x = 21 π
,S=

π  kπ 4 4 /k ∈ Z .
c) nx = 0 [π] ⇔ x = 0 n , S = n /k ∈ Z .
sup B 6 sup(A + B) − sup A

Finalement
sup A + sup B 6 sup A + B Exercice 29 : [énoncé]
x3 = 6x + 40. 4 est solution apparente de cette équation.
puis l’égalité.
x3 − 6x − 40 = (x − 4)(x2 + 4x + 10) √ √
Les solutions de l’équation sont 4, −2 + i 6, −2 − i 6. On conclut x = 4.
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Exercice 30 : [énoncé]
a) Si (x, y) est solution alors (2) ⇒
√ x(x + y) = 0 donc x = 0 ou y = −x.
Si x = 0 alors (1) donne y = ±1/ 2. √
Si y = −x alors (1) donne x = ±1/ 3.
Inversement : ok  √ √ √ √ √ √
Finalement : S = (0, 1/ 2), (0, −1/ 2), (1/ 3, −1/ 3), (−1/ 3, 1/ 3) .
b) Si (x, y) est solution alors (1) − (2) donne (x − y)2 = 0 d’où x = y puis (1)
donne x = y = ± √12 .
 √ √ √ √
Inversement : ok. Finalement S = (1/ 2, 1/ 2), (−1/ 2, −1/ 2) .
c) Si (x, y) est solution alors (1) et (2) donnent x4 = x d’où x = 0 ou x = 1.
Si x = 0 alors y = 0. Si x = 1 alors y = 1.
Inversement : ok. Finalement S = {(0, 0), (1, 1)}.

Exercice 31 : [énoncé]
a) Si (x, y, z) est solution alors (3) donne x = 0, y = 0 ou z = 0.
Si x = 0 alors y = 3, z = 5. Si y = 0 alors x = 32 , z = 21 . Si z = 0 alors
x = 35 , y = − 13 .
3 1 5 1

Inversement : ok.
 8 4 7  Finalement S =
 5 3 1  (0, 3, 5), ( 2 , 0, 2 ), ( 3 , − 3 , 0) .
b) S = 9 , 9 , 9 . c) S = 4 , − 8 , 8 .

Exercice
 32 : [énoncé] 

 x − ay + z=2  x − ay + z = 2
  x − ay + z = 2

x + (a + 1)z = 3 ⇔ ay + az = 1 ⇔ ay + az = 1
  
x + ay + 3z = 4 ay + z = 1 (1 − a)z = 0
  

 les triplets (3 − 2z, 1 − z, z).


Si a = 1 alors le système a pour solution
 x − ay = 2

Si a 6= 1 alors le système équivaut à ay = 1 .

z=0

Si a = 0, il n’y a pas de solutions.
Si a 6= 0, 1 alors le système possède pour solution unique le triplet (3, 1/a, 0).

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