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Nom et prénom :
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6 6 6 6 6 6 6 6 Numéro étudiant:
7 7 7 7 7 7 7 7
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8 8 8 8 8 8 8 8
9 9 9 9 9 9 9 9
Un indel (insertion/délétion)
populations owing to distinct genetic events15,19,20. associated with lactase persistence in the Beja population from north-
Here, we examine genotype-phenotype associations in 470 East ern Sudan (n ¼ 11, d.f. ¼ 1, w2 ¼ 2.93, P ¼ 0.0869) (Fig. 1d).
Simple Nucleotide Polymorphism gene assays. We demonstrate that the most common variant in
Kenyans and Tanzanians spread rapidly to high frequency in East
genotyped 123 SNPs (including G/C-14010, T/G-13915 and
C/G-13907) across a 3-Mb region flanking the MCM6 and LCT
Single Nucleotide Polymorphism Africa over the past B7,000 years owing to the strong selective force of
adult milk consumption, and we show that chromosomes with these
genes in the full set of 470 individuals with reliable phenotype data
and in 24 additional individuals (Fig. 1a and Supplementary Table 2
Question 2
partitioned according to classification of lactase persistence, LIP or
Estimez la fréquence de l’allèle T sur ce locus dans la population Finlandaise
RESULTS LNP in major geographic regions. Additionally, we used a linear-
Frequency of lactase persistence in East African populations regression approach23,24 (which accounts for the continuous pheno-
We classified individuals as having lactase persistence, lactase inter- type distribution) to test for an association between all 123 SNPs and
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mediate persistence (LIP) or lactase non-persistence (LNP) by exam- a rise in blood glucose after digestion of lactose. G/C-14010 is the most
ining the maximum rise in blood glucose levels after administration of significantly associated SNP in the Kenyan Nilo-Saharan and Tanza-
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Niger-Kordofanian and Khoisan) and practice a wide range of sub- type, this association was not statistically significant after Bonferroni
sistence patterns (Fig. 2 and Supplementary Table 1 online). Because correction in either the individual populations or in the meta-analysis
genetic substructure can result in false genotype-phenotype associa- (Fig. 3e,f). The C-14010, G-13915 and G-13907 alleles in Africans exist
tions22, we analyzed data from samples separated by geographic region on haplotype backgrounds that are divergent from each other and
and language family, with the exception of the Sandawe and Hadza from the European T-13910 haplotype background (Fig. 4).
(both click-speaking Khoisan), whom we analyzed independently Based on analysis of variance (ANOVA) of the phenotypes for each
(Fig. 2). We made these groupings to minimize population structure, of the six classes of observed compound G/C-14010, T/G-13915 and
based on a global analysis of B1,200 unlinked nuclear markers (S.A.T. C/G-13907 genotypes, B20% of the total phenotypic variation is
Question 3 La population Finlandaise est-elle à l’équilibre de Hardy-Weinberg sur ce locusa ? Qu’en concluez-vous
? d c b a Reservé correcteur!
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a χ2 seuils à 5%: χ21ddl =3,84, χ22ddl =5,99, χ23ddl =7,81, χ24ddl =9,49 χ25ddl =11,07, χ26ddl =12,59
Question 4 Dans une population panmictique où l’allèle T serait présent à une fréquence de 0.4, quelle est la
fréquence attendue des individus de phénotype LP ?
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,
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Question 5 Dans une population panmictique où l’allèle T serait présent à une fréquence de 0.4, quelle est la
fréquence des individus de génotype C/T parmi les individus de phénotype LP ?
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
,
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Grâce à l’apport de l’ADN ancien obtenu sur différents sites archéologiques en Europe, l’évolution de la fréquence
de l’allèle T a été étudiée au cours du temps (Fig. 2a). Par ailleurs, grâce au simulateur que vous avez utilisé en TP,
on étudie la trajectoire de 100 populations virtuelles sur un locus autosomique (fréquence d’un allèle A) dans une
population de taille 500 et pendant 4000 générations (soit 10000 ans si l’on considère 25 ans/génération) (Fig. 2b).
Question 6 Combien d’allèle(s) A y a-t-il au sein des populations virtuelles à la génération 0 dans la fig. 2b ?
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Correction
(a) (b)
Figure 2: (a) Evolution de la fréquence de l’allèle T en Europe. Chaque carré correspond à un échantillon d’ADN
ancien pour lequel on a estimé la fréquence de l’allèle T (la taille du carré est proportionnelle au nombre d’individus
contenus dans chaque échantillon). Les couleurs indiquent la zone d’origine des restes humains (Europe Nord=bleu,
Sud=bordeau, Centrale=vert). Le temps présent correspond à l’abscisse 0. (b) : Résultat des simulations.
Question 7 D’une manière générale, qu’est ce qui peut expliquer des changements de fréquences alléliques im-
portants au fil des générations au sein des populations naturelles ?
L’homogamie négative
La consanguinité
la sélection naturelle
la dérive
La mutation
L’homogamie positive
la migration
Question 8 Dans ce cas précis, qu’est ce qui peut expliquer le changement de la fréquence de l’allèle T observé
au fil des générations dans la population Européenne (fig. 2a)? Pour répondre à cette question, on considèrera que
la mutation T est apparue il y a 10 000 ans, que la population Européenne est restée de taille constante N=10000
sur toute la période et isolée des autres populations.
la dérive
la sélection naturelle
L’homogamie positive
La consanguinité
La mutation
L’homogamie négative
la migration
Correction
Question 9 Justifier en détail votre choix à la question précédente (en particulier, justifier ce qui vous permet
de rejeter la/les hypothèse(s) alternative(s). d c b a Reservé correcteur!
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Le phénotype LP est retrouvé dans différentes populations mondiales. Sa fréquence moyenne à l’échelle mondiale
est estimée à 35% mais varie considérablement suivant les populations (Figure 3a). Les plus fortes fréquences sur le
continent européen sont observées dans le nord-ouest de l’Europe. On constate un déclin du phénotype LP du nord
au sud et de l’ouest à l’est de l’Europe. Dans l’est de l’Asie, la fréquence est très faible. En Afrique, la distribution est
hétérogène avec de forts contrastes entre populations voisines. Dans cette étude[1], les auteures montrent la relation
entre la fréquence du phénotype LP et la pratique du pastoralisme1 dans les populations de l’Ancien Monde (Afrique
+ Europe + Asie, Fig 3b). Le phénotype LNP est ancestral. Le phénotype de LP résulte de mutations intervenues
entre 5000 ans et 10000 ans avant JC. Les populations chez lesquelles le phénotype LP est devenu fréquent ont toutes
une histoire de pratique de l’élevage d’animaux laitiers survenue entre -10000 ans et - 3000 ans. Cette innovation
culturelle a engendré l’apport de lait y compris pour les adultes.
(a) (b)
Figure 3: (a) Fréquence de LP dans les populations de l’"ancien monde" (b) Fréquence du phénotype LP en fonction
du pourcentage de pratique du pastoralisme (part de l’alimentation du troupeau provenant des pâturages et des
parcours).
1 Le pastoralisme est l’élevage extensif pratiqué sur des pâturages et des parcours, ainsi que la relation interdépendante entre les
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Réf: [1] L. Ségurel and C. Bon. On the evolution of lactase persistence in humans. Annual Review of Genomics
and Human Genetics, 18(1):297319, aug 2017.
Le poisson zèbre (Danio rerio) est un poisson d’eau douce originaire d’Inde et de Malaisie. On connaît deux
formes de ce poisson qui se différencient par l’intensité de coloration des rayures : la forme "sauvage" et la forme
"golden" (fig. 4a). La couleur de ses rayures est due à la présence de cellules pigmentaires dans son épiderme : la
forme "sauvage" à des rayures plus foncées que la forme "golden" en raison de la présence de plus de grains de mélanine
dans ses cellules. Le gène responsable de cette pigmentation, SLC24A5, se situe sur le chromosome (autosome) 15.
Une mutation récessive (allèle C) est à l’origine du phénotype "golden". L’allèle S, responsable de la forme "sauvage",
est donc dominant. Dans une population panmictique où la fréquence de l’allèle C est de 20%, on considère un
famille, dont la généalogie est donnée en fig. 4b.
(a) (b)
Figure 4: (a) Danio rerio formes "sauvage" (haut) et "golden" (bas). Echelles : grande barre : 5 mm et petite barre :
0,5 mm. (b) : Généalogie d’une famille de Danio rerio. Les carrés et les ronds représentent respectivement les mâles
et les femelles, et les poissons qui ont le phénotype "golden" sont représentés en noir. Le phénotype du mâle 1 est
inconnu. L’individu 9 n’est pas encore né.
Correction
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,
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Question 12 Quelle est la probabilité que l’individu 9, descendant des individus 5 et 6, soit de phénotype "golden"
?
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Le poisson zèbre est très utilisé dans les laboratoires de recherche, notamment dans le cadre d’études sur le
comportement, la physiologie et la biologie du développement des vertébrés. Une étude réalisée avec des marqueurs
microsatellites répartis sur l’ensemble des autosomes a montré une très faible diversité génétique dans les lignées de
laboratoire par rapport aux populations naturelles.
Génétique Quantitative
Réduire le temps consacré à la traite du cheptel est un souhait formulé par beaucoup d’éleveurs. Outre l’équipement
mécanique, des études ont été menées pour connaître le déterminisme génétique du débit de lait pendant la traite.
Chez les chèvres, on mesure ce débit par la variable M F 1 “milk collected in the first minute” (lait collecté durant la
première minute). S’agissant d’un caractère spécifique aux femelles, les questions numériques de ce sujet porteront
exclusivement sur les femelles. Des études ont montré que le débit de lait M F 1 était influencé par un gène majeur
dont les deux allèles sont notés + et hd (haut débit). Dans un premier temps, le génotype des chèvres était déduit
de leur valeur phénotypique observée.
Correction
Question 15 Quelles conditions sont-elles nécessaires pour déduire le génotype de l’observation de la valeur
phénotypique d’un caractère quantitatif ?
Il faut un déterminisme polygénique.
Il faut un déterminisme monogénique ou un gène majeur.
Il faut que VE # VP
Il faut que VG # VE .
Il faut que VE # VG .
Il faut que VG # VP
À la station de testage caprin de Moissac (Lozère) on a mesuré le débit de lait M F 1 chez des chèvres de génotypes
+/+, hd/hd et +/hd on a obtenu les résultats suivants:
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,
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+ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
− 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Correction
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Pour les trois questions suivantes, on supposera que le caractère M F 1 est déterminé par le seul gène majeur.
Question 21 Quelle est la valeur génotypique moyenne attendue chez les femelles dans une F2?
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Question 22 Quelle est la variance génotypique attendue chez les femelles dans une F2?
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Correction
Question 24 On a établi une génération “de type F2” en croisant des boucs et des chèvres hétérozygotes +/hd.
La variance phénotypique chez les femelles de cette génération était VP = 0, 104. L’héritabilité du caractère M F 1 a
été estimée par la méthode de la covariance entre sœurs et on a obtenu h2 = 0, 8. Quelles explications pourriez-vous
invoquer pour justifier la différence avec votre réponse à la question précédente?
J’ai vraisemblablement sous-estimé la variance phénotypique dans mon calcul d’héritabilité.
On n’est pas parti de lignées pures et il est probable que d’autres gènes interviennent qui sont polymorphes
dans cette génération.
La covariance entre sœurs inclut une part de variance environnementale commune à la fratrie et h2 est sures-
timée.
Il s’agit dans ce cas de h2 au sens strict.
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