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Le Livre de La Connaissance
Le Livre de La Connaissance
DE LA CONNAISSANCE
Le Livre de la Connaissance
er
1 Partie
Anthologie
ou
L’Individu s’Abime et Perd Position ; atteint de Troubles d’ordre Cognitif, il Perd ses
Repères et se Fourvoie, se repliant sur lui-même, dans 1 Autisme égotiste de plus en plus
flagrant et pathologique, où l’Avenir du Monde, l’indiffère.
Notre Livre tente de Répondre à ses Problèmes, en se proposant d’Eclairer Tout Individu
– C’est-à-dire Tout Etre Humain Vivant sur cette Terre sans Distinction d’Origines, de
Races, d’Ages ou de Sexes etc. – sur Lui-même et sur le Monde Contemporain qui est le
Nôtre.
Je Souhaite que ce Livre de La Connaissance soit 1 Don pour Vous et vos Proches
ainsi que pour les Générations Futures afin de les guérir des maux ou des maladies in-
conscientes causées par des traumatismes psychosomatiques dont ils pourraient être les
victimes : directes ou in-directes …
(P.S. : … « Le plus grand « Bien » que nous faisons aux AUTRES Hommes n’est pas de
leur Communiquer notre Richesse, mais de leur faire Découvrir la Leur » …)
ENCYCLOPEDIE COGNITIVE
(P.S. : Perfectible et non exhaustive)
Egalement disponible en Base de Données version « Access 2000 »
ORIENTATION
Parce que l'Homme indéfini
se définit
à travers ses appartenances :
Croyance religieuse
Croyance religieuse
Croyance selon laquelle tout est Dieu et que c’est Dieu qui est le tout, les
choses n’étant rien : l’unité de l’être (ou monisme) considérant que les êtres
particuliers ne sont que des modes de la substance divine Unique, fait
abstraction de leur individualité et de leur réalité empirique.
Le Panthéisme est donc 1 religion de la Nature dont chaque élément
(arbres, animaux etc. ) sont considéré comme des manifestations d’1 Dieu
Unique qui est en quelque sorte le Monde. Ainsi s’opère une complète
identification de Dieu avec les choses.
On peut distinguer 4 sortes de Panthéisme :
- Le panthéisme Stoïcien qui conçoit le monde comme un être
raisonnable (Dieu étant le nom donné à la Raison du monde).
- Celui des néoplatoniciens, comme Plotin, en descendant l’Un Divin
vers le multiple.
- Celui de Baruch Spinoza pour lequel existe une identité parfaite entre
Dieu et les êtres, qui ne sont que des modes de 2 attributs de Dieu : la
pensée et l’étendue.
- Enfin le Panthéisme des idéalistes allemands, comme Hegel, où
l’Absolu Dieu d’abord Idée s’aliène en une existence extérieure à la
pensée, puis par la dialectique s’accomplit dans l’Esprit immanent à la
conscience humaine.
□ Hindouiste ? Hindouisme
Croyance Religieuse
Croyance Religieuse
C’est Jina (le « vainqueur ») qui donne le nom au Jinisme (ou jainisme).
Cette Doctrine naît sous l’égide de Vardhamana, aussi appelé Mahavira le
« grand héros ».
Les principes des digambara, plus libres, furent proclamés avec plus de
fermeté : ils font de la nudité une condition indispensable de la
Délivrance, et refusent aux femmes la possibilité d'atteindre la perfection.
Croyance Religieuse
Croyance Religieuse
On distingue deux versions dans le cas de cette foi dans l'incroyance : une
version statique et une version dynamique ; la première prône d'exister sans
Dieu, sans Foi et sans Religion ; la seconde consiste en une tâche de
construction d'un certain monde. L'Athéisme devient une corde tendue
entre la réalisation positive d'un monde et l'Antithéisme négateur où il
disparaîtra comme notion. Il faut devenir le propriétaire affirmant son Moi à
partir du nihil fondateur (en passant par un nihilisme méthodique, afin de se
débarrasser des religions). Il faut donc remplacer Dieu par Rien. De
nombreuses Doctrines partagent la même position plus ou moins
extrémiste : l'existentialisme sartrien et l'athéisme tragique de Malraux pour
ne citer que les deux plus marquantes. Cet Athéisme met l'accent sur la
Volonté, la Liberté de l'Individu, et même de la collectivité. L'Athéisme
de l'Histoire, (Marx et Nietzsche nous en proposent les deux figures, à la
fois antagonistes et liées où la dialectique du Maître et de l'Esclave)
permet d'en spécifier la polarité.
Epicure établissait entre les dieux et les hommes une séparation radicale.
Le Disciple romain d'Epicure, Lucrèce reprenait les vues de son Maître,
mais esquissait quant à lui la première tentative d'explication, de
l'origine des religions. Ces philosophes athées seront amenés à
rechercher ce qui dans la nature sociale ou psychologique de l'Homme,
explique la genèse de l'idée de Dieu.
« Les croyances religieuses sont des erreurs que la philosophie a pour
mission de combattre au nom de la Raison et de la Science » (cf. Lucrèce).
Bien d'autres Philosophes athées, comparant la religion à la philosophie
peuvent être mise en avant comme Hegel, qui affirme que la religion dit en
images ce que la philosophie dit en concepts ; le mystère de la Trinité est la
première représentation de la dialectique hégélienne (le Dieu chrétien, qui
s'incarne pour sauver les hommes, n'est autre que l'Esprit universel).
Une conception voisine à celle de Hegel est celle que développera
Feuerbach. Pour lui l'Histoire de la Religion se confond avec celle de la
Culture Humaine : Dieu n'est autre que « le dévoilement solennel des
trésors cachés de l'homme. »
Pourquoi l'homme abandonne-t-il ses vraies richesses à une
représentation imaginaire ? Telle est la question que pose Marx dans un
reproche de l'Humanisme moderne. Il faut interroger l'Histoire concrète des
hommes et celle de leurs luttes. La misère religieuse est l'expression de la
misère réelle, mais aussi la protestation contre la misère réelle.
Croyance Religieuse
Mise à part le prince, les individus dans cette société peuvent atteindre la
sagesse et devenir des hommes de Bien. Il leurs faut pour cela cultiver les
vertus cardinales que sont : l’Altruisme, l’Humanité et le respect d’autrui (yi). Il
reste aussi, dans ce parcours d’atteinte, le respect des rites et des
conventions sociales. On peut enfin accéder à la vertu et atteindre la Voie de
la Nature (dao) lorsque les qualités requises (bienveillance, équité, respect,
droiture, piété) sont réellement obtenues.
Le confucianisme devient la philosophie officielle de l’Etat sous la dynastie
des Han (206 avant notre ère-220 après J. C.).
Un souffle nouveau arrivera entre 960 et 1279 avec la Doctrine de Maître
Kong sous la dynastie Song. A cette époque le courant le plus important est
le néo-confucianisme de Zhu Xi.
Zhu Xi est gouverneur de province. Il étudia deux notions qui s’apparentent
respectivement à la « Forme » et à la « Matière », le li et le qi, principes
philosophiques de l’Univers. Ses principes furent forgés par les philosophes
grecs (un concept proche de celui de Platon). La fin ultime de l’Homme est de
s’ouvrir au Bien suprême, par l’étude des classiques ainsi que par
l’observation de la Société et de la Nature ; les idées de Zhu Xi resteront en
vogue jusqu’au 20ème siècle.
En réaction à l’occidentalisation, et aux tentatives de christianisation de la
société chinoise, le Confucianisme se renforcera vers 1850. Les jeunes
intellectuels en 1911 rejettent Confucius, qu’ils jugent féodal et réactionnaire,
en cette année d’avènement de la république de Mao Zedong qui s’attache à
éliminer, à cette époque les Croyances et Idéologies étrangères au Marxisme
(dont le confucianisme fait partie). Des grands axes du système communiste
- obéissance absolue aux maîtres à penser, stricte hiérarchisation de la
société, subordination du bien privé au bien public – les points d’opposition
aux confucianistes, et la pensée de Confucius sont minces ; cette dernière fut
au cœur du dernier affrontement entre Mao et Lin Biao.
Il est certain aujourd’hui que le Confucianisme a laissé des traces dans les
mentalités et dans les attitudes sociales chinoises, malgré que la Doctrine
philosophique et religieuse ne soit plus en cours dans une chine qui cherche
sa voie politique et spirituelle.
□ Taoïste ? Taoïsme
Croyance Religieuse
Croyance Religieuse
Croyance Religieuse
Croyance Religieuse
Croyance Religieuse
C’est Mani ou Manès qui après avoir été éduqué dans une secte judéo-
chrétienne pose les principes de la Doctrine manichéenne, après une
illumination qui le convainc que l’Esprit Saint et la Science Totale se sont
incarnés en lui. Après la rupture vers 240 avec la secte, il recrute des
Disciples au cours d’une vie errante consacrée à la prédiction du Message
qui lui a été révélé. Ses Disciples répandent son Message dans tout le
Moyen-Orient (de l’Egypte au nord-ouest de l’Inde). Lors d’une persécution
dans la région de Suse vers 275, Mani décède, mais ses disciples n’auront
de cesse de répandre sa doctrine d’Egypte en Afrique du Nord, et de
Mésopotamie en Afrique du Nord (où, durant plusieurs années, elle exercera
un attrait sur Saint-Augustin avant que celui-ci ne la réfute dans le Contra
Faustum). Jusqu’au 6ème siècle de nombreuses communautés manichéennes
se maintiennent en occident, en dépit des persécutions violentes dont elles
sont l’objet de la part du pouvoir politique, et plus longtemps en Orient
(environ jusqu’au 14ème siècle). Par la suite il est à noter que les sectes
cathares et bogomiles étaient considérées comme une survivance de ces
communautés.
Comme toute Gnose, le Manichéisme (puisqu’il est une gnose, une variété
particulièrement intéressante et typique du Gnosticisme), est essentiellement
fondé sur une « connaissance » qui apporte avec elle-même le Salut, en
révélant à l’Homme son origine (moment passé), ce qu’il était et où il était
avant d’être de ce monde ; cette gnose le rend conscient de ce qu’il est en sa
réalité propre (moment médian) et comment s’en libérer ; elle lui assure enfin
de ce qu’il sera (moment futur), où l’Ame qui réside dans la matière, est
délivrée par l’Intelligence ou la Connaissance. Les acteurs qui interviennent
ne sont, pour la plupart que les aspects successifs d’une même entité ou les
fonctions hypostasiées de l’activité divine intervenant dans la cosmologie et
la sotériologie. Il s’agit, partout et toujours de la même substance lumineuse
et spirituelle qu’il faut sauver en se sauvant elle-même.
Par notre âme, notre intelligence, par notre moi propre ou vivant, nous
somme consubstantiels à Dieu. Le Salut, impliquera une rupture complète
entre les deux substances, une séparation radicale qui ramènera Esprit et
Matière, Bien et Mal, Lumière et Ténèbres, à leur état primitif de distinction
absolu. Le Salut consistera à reprendre, par la Gnose, conscience de nous-
mêmes, et de ce lien connaturel, à maintenir notre âme dans un état de
lucidité et de parfait détachement ; mais aussi de dégager notre moi
authentique de l’oubli, de l’inconscience, de l’ignorance où l’enfouit son
mélange avec la Matière (notre corps). A notre mort, nous remontrons au
Paradis originel de la Lumière pour y connaître la Paix. Mais la séparation du
Manichéisme en deux principes (Bien et Mal) nous oblige à y poser ici son
contraire puisque notre persistance à maintenir notre âme dans l’impureté de
la chair, et l’esclavage des appétits matériels, nous condamnerons à renaître
dans une suite de corps.
L’éthique manichéenne est de se détacher du monde, renoncer à lui,
s’abstenir ; ne pas forniquer, ne pas procréer, ne pas posséder, ne pas
cultiver ou récolter, ne pas tuer, ne pas manger, etc. constituant le côté
Lumière, comme à contrario tout acte de violence contre les choses et les
êtres constitue par là un péché.
Le Manichéisme en est venu à codifier une sorte de double morale, à
édicter deux régimes distincts d’observances et de règles de conduite,
puisque ces prescriptions ne peuvent être observées à la lettre et dans la
mesure par tous :
- Un régime relâché, qu’il concède par pure tolérance aux plus faibles,
aux plus imparfaits de ses adeptes : les auditeurs (ou
« catéchumènes »).
- Un régime strict, qu’il réserve à une élite : les « parfaits » ou « saints ».
Les seconds appartiennent à la classe supérieure des « élus », tandis que
les premiers à suivre une prescription spécialement approprié à ceux-ci : ne
pas tuer, ne pas se montrer avare, ne pas se livrer à l’idolâtrie ou à la magie,
ne pas mentir, ne pas commettre d’adultère, ne pas négliger la prière, ne pas
faire preuve de duplicité ni de mollesse, mais néanmoins libre de posséder,
de bâtir, de semer, de récolter, de manger de la viande et de boire du vin, de
se marier ou de vivre en concubinage, d’avoir des enfants etc. ; de pareils
actes sont en soit autant de péchés pour les auditeurs – ou, tout au moins,
d’attentat contre la Vie - qui leur enlèvent tout espoir d’être sauvé dès la fin
de leur existence actuelle. Pour les parfaits, les interdits ascétiques sont
absolus ; leurs jeûnes sont rudes, longs et fréquents.
L’Eglise se qualifie elle-même de Sainte mais se donne également le nom
de Justice. C’est une société de saints, une congrégation de justes, de
parfaits, une image terrestre du Royaume Divin et des êtres de Lumière qui le
peuplent. L’Eglise manichéenne n’est pas essentiellement celle de l’Election.
Les auditeurs sont, en commun avec les élus, reconnus par l’église,
véritables fidèles et, comme eux, en font partie intégrante. C’est sur ce point
de vue, qu’il faut éviter d’exagérer l’écart qui sépare élus et auditeurs. Les
auditeurs nouent et fortifient les liens qui les rattachent au corps de l’Eglise
par leurs « aumônes », par les « services » qu’ils leurs rendent, l’assistance
qu’ils leur prêtent ; ils acquièrent des mérites.
Comme le déclarait Manès, cette « bonne organisation » était l’une de ses
caractéristiques majeures, la marque de supériorité sur les autres religions, la
condition sine qua non de sa perpétuité. Le Manichéisme s’est ainsi
effectivement constitué en corps ecclésiastique solidement unifié, centralisé
et hiérarchisé ; il l’a fait délibérément et, dès son origine. Aujourd’hui le chef,
le « souverain pontife », concentre en sa personne tout le pouvoir spirituel ; il
dirige l’Eglise veillant au maintien et à la transmission de ses Dogmes, de sa
Discipline, de sa Tradition, en garantissant l’Orthodoxie. Le siège de son
Eglise est exclusivement à Babylone, c’est-à-dire, estime-t-on, au centre du
monde.
□ Juif ? Judaïsme
Croyance Religieuse
Le nom de Dieu le plus fréquent dans la Bible s’écrit YHWH, une forme
consonantique imprononçable. A la différence des Chrétiens qui l’emploi
principalement pour Jésus, les hébreux appelaient Dieu : « Seigneur »
(Adonaï) évitant ainsi le sacrilège. Pour Israël, Yahvé est plein de justice et
de rigueur.
Les 10 Commandements offert à Moïse sur le mont SinaÏ sont deux tables
distinctes : l’hébreu se lisant de droite à gauche sur celle de droite figure :
1 Le monothéisme
2 Le rejet des images et des idoles,
3 L’interdiction des faux serments
4 L’obligation du sabbat
5 Le respect de son père et de sa mère
conçu ici comme un corollaire de l’amour de Dieu.
Sur la table de gauche figure les devoirs de l’Homme envers son prochain :
1 Tu ne tueras point.
2 Tu ne commettras pas l’adultère.
3 Tu ne voleras point.
4 Tu ne feras pas de faux témoignages.
5 Tu ne convoiteras point.
Ces dix commandements sont les fondements du judaïsme et constituent
la Loi écrite. Moïse reçu également de la voix même de Dieu, un complément
indispensable à la Loi écrite : la Loi orale. Ces commentaires sans cesse
enrichis de nouvelles interprétations sont transmises de générations en
générations, cette loi vivante est toujours capable de faire face aux situations
et aux questions inédites ; elle constitue l’âme vigilante d’Israël. La Mishna, le
Talmud, les commentaires et les Codes sont une certaine forme de
cristallisation écrite de la loi orale, intervenue au cours des Siècles.
Croyance Religieuse
1 ESCHATOLOGIE. Doctrine théologique portant sur le sort ultime de l'homme après sa mort
(eschatologie individuelle) et sur la transformation dernière de l'univers (eschatologie universelle).
Les théories eschatologiques varient selon les religions et les croyances. Pour le chrétien,
l'eschatologie est un regard jeté sur l'avenir ; non un reportage anticipé des événements qui
arriveront à la fin des temps, mais une manière d'assumer le présent dans l'espérance comme un
futur qui s'enracine dès maintenant dans l'histoire du Salut, créée par l'avènement du Christ.
2 Descendant en droite ligne des premières communautés chrétiennes fondées par les apôtres de
Jésus dans les provinces orientales de l'Empire romain et comptant quelque 150 millions de fidèles,
l'Église orthodoxe est composée principalement par les Églises d'Orient. L'orthodoxie (la «foi
droite») rejette l'autorité de Rome depuis le schisme de 1054, et chacune de ses entités se caractérise
par une organisation locale indépendante et par des structures de type collégial.
C'est dans la Méditerranée orientale que se déroulèrent la plupart des grands événements
chrétiens: dans cette région – où se tenaient, notamment, tous les conciles œcuméniques, au
cours des huit premiers siècles de la chrétienté – le destin du christianisme fut déterminé par le
transfert de la capitale impériale de Rome à Constantinople, en 320, par Constantin Ier.
□ Catholique ? Catholicisme
Croyance Religieuse
L'Eglise, dès le 2ème siècle apr. J. C., qui avait été fondée par Jésus et qui
est restée attachée à ce titre ancien après les divisions apparues au sein du
monde chrétien, est «Totalité et Universalité», tel est le sens en grec ancien
du terme katholikos, par laquelle on la désigne.
«Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église.» : Jésus, selon
l'Évangile, avait lui-même désigné parmi ses apôtres un homme, qu'il
nomma Pierre. Il fallait structurer les formes de cette Église (assemblée),
face à la multiplication des communautés, qui était appelée à préserver le
Message du Christ en le protégeant des interprétations erronées.
L’unité de l'Église est le Martyre de Pierre à Rome qui désigne le siège
épiscopal de la ville comme celui autour duquel doit s'affirmer la Foi. La
primauté de l'Evêque de Rome est ainsi établie dans l'Église ancienne vers le
1er siècle.
C’est par voie orale que les enseignements du Christ sont d'abord transmis.
Les premiers écrits chrétiens sont notamment les lettres adressées par Paul
aux communautés qu'il a fondées. Vont se succéder les Évangiles de
Matthieu, Marc, Luc et Jean. Devant la multiplication de ces écrits, après de
nombreuses confrontations, un Corpus fut rassemblé sous le nom de
«Nouveau Testament», en même temps que les écrits juifs (la Torah) étaient
rebaptisés «Ancien Testament» ; il fallait légiférer pour authentifier ceux qui
étaient fidèles à l'Enseignement du Christ.
Dieu, selon la religion catholique, s'est révélé aux hommes à travers l'histoire
du peuple juif, avant de se révéler pleinement à travers son Fils en qui il
s’est incarné. Jésus-christ est Mort et Ressuscité.
2 - L’Eglise :
- les sacrements.
L'Eglise elle-même et les sacrements sont la présence du Christ - signes
sacrés porteurs de grâce et institués par le Christ, à travers lesquels
l'Esprit opère le don de Dieu. L'Eglise catholique pour cela dispose de
sept sacrements:
- le baptême
- l’eucharistie
- la confirmation
- le mariage
- l'ordre,
- la réconciliation (pardon)
- l'onction des malades (extrême-onction)
Ces sacrements sont également pratiqués dans les Églises orthodoxes.
Par le sacrement de l'ordre (ordination), les clercs que sont les diacres,
les prêtres et les évêques, reçoivent le pouvoir de transmettre la grâce de
Dieu par les sacrements. L'Église, à travers les âges, assure la présence
du Christ en tant que dépositaire des Écritures.
- le dialogue avec ceux (catholiques, clercs et laïcs), qui méritent ainsi une
plus grande reconnaissance, due également au pluralisme culturel des
Églises particulières et locales en ayant reçu la même mission de
témoigner du Christ. Il convient de respecter leur autonomie légitime ; il
faut leur autoriser l'utilisation de la langue vernaculaire comme langue
liturgique;
Croyance Religieuse
Chez certains protestants le dialogue entre toutes les Eglises chrétiennes fut
favorisé par la prise de conscience de l’ampleur du « monde non chrétien »,
et des défis entraînés par la sécularisation, voire la laïcisation, des sociétés
occidentales. Mais elle connut un refus poli du Vatican en 1914, qui se
transformera en condamnation dans leur tentative de rapprochement.
Dans l’entre-deux guerres, pourtant deux mouvements œcuméniques
regroupent, des Eglises protestantes et quelques Eglises orthodoxes. En
1925 se crée à Stockholm le « Mouvement du christianisme pratique », qui
veut unir les Chrétiens. En 1927, c’est la création du mouvement foi et
constitution. Le premier veut démontrer la validité du Christianisme dans la
lutte pour une société plus Pacifique et plus Egalitaire, tandis que le second
se préoccupe d’un rapprochement doctrinal et des questions de structures
ecclésiastiques. Deux mouvements importants sont à signaler durant la
seconde guerre mondiale visant à venir en aide aux protestants qui résistent
au nazisme.
Croyance Religieuse
C’est une Croyance à la morale très stricte sans apparat, en conformité avec
ce que les puritains pensaient être le Christianisme Originel. Ils étaient en op-
position avec les Églises de leur temps, avec le Cléricalisme, le Ritualisme,
les compromissions de celles-ci.
Croyance Religieuse
Cette croyance apparut contre l’Eglise Anglicane par une plus grande
influence auprès du Peuple.
En 1739 George Whitefield puis John Wesley entreprenaient la première
campagne d’évangélisation moderne menée dans un pays de chrétienté.
Cette campagne s’averra être un profond succès, cependant que la
religiosité du Peuple restait plus forte qu’il n’y paraissait. Le Méthodisme
était né. C’était le dernier mouvement d’opinion qui ait réussi à fonder
des institutions durables au sein du Protestantisme et l’influence de ses
idées atteignit la majorité des courants issue de la Réforme.
Par le rôle qu’il joue au sein de l’Oecuménisme, le Méthodisme se
caractérise par l’insistance qu’il met sur la sanctification et, pour certains,
malgré ses efforts d’évangélisation auprès des classes populaires, par
une relative timidité en matière sociale.
Ce sont sur les sermons de Wesley que la théologie méthodiste se
fonde. Le mouvement se divise entre calvinistes et arminiens sans
toutefois différé pour l’essentiel, des trente-neuf articles de la Réforme
anglaise.
Wesley élabora une Doctrine de la Sanctification, face à l’extrémisme
morave de la foi seule ; cette Doctrine fut très controversée ; elle
prétendait conserver l’enseignement de Luther : « Dieu nous justifie de
sa propre miséricorde par les seul mérites de son fils : c’est par la foi que
nous saisissons cette promesse ». Devant ses adversaires qui
l’accusèrent alors de considérer les œuvres comme un complément
indispensable de la foi, et non comme un simple développement de
celle-ci, Wesley ne céda pas devant ses attaques.
La Sanctification n’est pas seulement l’accomplissement d’actions
bonnes, elle est essentiellement une « disposition de l’âme qu’on
acquiert progressivement. » Le fondateur du Méthodisme voulait ainsi
réaliser la synthèse de la doctrine protestante, et de l’éthique catholique
de la Sainteté.
Au sein de l’Eglise anglicane, des clergymen poursuivirent l’œuvre de
rénovation interne voulue par Wesley et Whitefield, sans rompre avec
leur hiérarchie ; ils se constituèrent, vers 1800, en parti évangélique,
lorsque certains des adeptes de Wesley adhéraient à diverses
dénominations baptistes auxquelles ils donnèrent une impulsion
nouvelle. Aux Etats-Unis, les méthodistes ont soutenu le mouvement
œcuménique ; au Canada et en Inde du Sud, les mouvements
méthodistes participèrent à des tentatives de regroupement qui
prenaient le titre d’Eglise unies ; aujourd’hui encore l’Eglise méthodiste
et l’Eglise anglicane ont des contacts amicaux.
Wesley est considéré par certains comme un réformateur social pour ses
fondations charitables. Il orienta, le Méthodisme dans le sens du
conservatisme, conservateur lui-même toute sa vie, dont beaucoup de
membres, d’ailleurs, s’embourgeoisèrent assez rapidement.
Un mouvement aux Etats-Unis travailla activement à la conversion des
noirs ; il commença par mettre l’esclavage hors la loi. Les méthodistes
noirs créèrent rapidement deux Eglises autonomes, face aux
méthodistes blancs qui n’adoptèrent pas envers eux un comportement
fraternel. Le Soutien Idéologique apporté par le Méthodisme américain à
l’Expansionnisme des Etats-Unis considéré comme «le sens de la
Justice, du Droit, et de la conscience de l’Amérique écoute la voix de
Dieu. »
Croyance Religieuse
Dieu :
Livre :
Le Coran est le Livre sacré de l’islam et tout entier édifié autour de lui.
Ce livre est la source de prière et du Dogme. Le Coran est toute la base
de la liturgie, mais également son Code Juridique. Le Coran est
l'ouvrage à travers lequel le musulman voit l'Histoire du Monde, envisage
l'Avenir, l’autorité suprême à laquelle il se réfère en cas de contestation.
Le musulman y cherche des règles de conduite et de pensée, aussi bien
que des principes de grammaire et de rhétorique.
Révélation :
La Mecque :
Médine :
les sunnites sont désignés en arabe comme les hommes de la sunna c’est-à-
dire de la communauté. Constituant une des trois grandes divisions de
l'islam. On les nomme aussi simplement ahl al-Kitab : hommes du Livre (le
Coran). Le Sunnisme, pris dans son ensemble, correspond à un islam
majoritaire. En réalité, les sunnites déclarent posséder une grande variété
d'opinions ; ils s'opposent sur des questions, parfois importantes, de
théologie ou de droit, sans qu'il en résulte des divisions irréductibles dans la
communauté. L’Islam apparaît comme un partage d’opinion puisque celui-ci
n’a ni Pape, ni Synodes, ni Conciles. Ces divergences donnent lieu, entre
savants, à des querelles d'écoles qui se condamnent les unes les autres
sans s'excommunier, car dénoncer un homme comme infidèle est un acte si
grave qu'il rend licite sa mise à mort ; les sunnites ont été en général très
prudents dans l'emploi de cette arme, et ils s'en font gloire, à la différence
des kharidjites qui l’on employé.
Les sunnites, géographiquement, sont répandus en Afrique du Nord, en Libye
et en Égypte, en Arabie Saoudite, en Syrie et en `Iraq, au Pakistan, en
Indonésie, en Afrique noire. On distingue deux minorités auxquelles les
sunnites se mêlent :
- les kharidjites (d’Afrique du Nord) ;
- les shiites (du Liban, de Syrie, d’Iraq et d’Inde).
Les sunnites sont tantôt attachés à un islam qui se veut arabe (Coran arabe,
Prophète arabe) ou à un islam plus ou moins altéré par l'intégration de
croyances et de coutumes anciennes chez les peuples islamisés.
Le shiisme
De nos jours, la situation des shiites est devenue semblable à celle des
sunnites, sauf qu'ils possèdent, en plus des traditions du Prophète, celles de
leurs imams.
.
Au sens strict du mot, le Shiisme s’applique essentiellement aux fidèles qui
professent la Foi en la Mission des Douze Imams, c'est-à-dire les shiites
duodécimains ou imamites (imam voulant dire guide au sens spirituel
principalement).
Au sens large, le mot peut désigner une vaste famille en mesure de se
réclamer d'une ascendance shiite comme les ismaéliens.
La plupart des religions monothéistes occidentales ont des doctrines qui affirment que des membres
« choisis » ou « dignes » de la seule vraie foi seront « épargnés » ou « délivrés » du jugement et de la
colère de Dieu à venir. Ils seront envoyés au paradis avant, pendant, ou après ces derniers, en fonction du
scénario des temps de la fin qu’elles retiennent.
□ Mystique ? Mysticisme
Croyance Religieuse
Le Mystique, celui qui sait revenir aux choses humaines et transfigurer la vie
naturelle en y infusant le principe surnaturel est en outre le plus authentique.
Le Mysticisme s’affirme comme la saisie d’un absolu dans une Un-ion intime
et directe au principe fondamental de l’être ; il suppose la possibilité d’une
communication directe et personnelle de l’homme avec Dieu. Mais toute
révélation mystique, étrangère à la connaissance normale, est par définition
contestable. L’objet des études scientifiques se fait sur les états
exceptionnels que la Révélation entraîne parfois – Vision, Extase ou Transe.
Comme l’indique l’étymologie du mot « La mystique », n’en demeure pas
moins l’ouverture sur un mystère.
En alléguant une expérience mystique universelle, le Mysticisme revendique
son Universalité. IL s’agit avant tout d’un sentiment d’union avec une divinité
qui lui fait perdre la notion de sa personne et de ses limites spatio-
temporelles. A cet Absolu, le Corps et l’Esprit participent à cette communion.
On a de part cette expérience la conviction d’avoir touché à une vérité totale,
l’impossibilité de transcrire cette même expérience ineffable en des paroles
intellectuelles. Le Mysticisme a recours essentiellement au langage poétique
ou symbolique.
1 Gnose : Doctrine ésotérique qui propose à ses initiés le salut par la connaissance de vérités
cachées sur l'homme, l'univers et Dieu.
Le terme de gnose désigne diverses tendances qui ont toujours existé dans les grandes religions
monothéistes, et qui présentent des points communs aussi bien avec la pensée néoplatonicienne
qu'avec les spiritualités orientales.
Les gnostiques s'attachent au sens ésotérique des textes sacrés, qu'ils n'envisagent pas dans une
perspective historique. Par exemple, la Résurrection est pour eux révélation intérieure, éveil de
l'âme; la fin du monde est la fin des dualités, l'union retrouvée avec Dieu. En rejetant les dogmes, la
hiérarchie, l'autorité du clergé, les mouvements gnostiques s'attirèrent l'hostilité acharnée de l'Église
officielle.
□ Intégriste ? Intégrisme
Croyance religieuse
Cette Idéologie visera tous ceux qui combattaient, à tout prix, l'ouverture
politique et sociale du Catholicisme.
Pour les fondamentalistes, les structures de l'Eglise, doivent reposer sur des
déclarations dogmatiques, et se conformer aux anciennes, structures
présentées dans la Bible. Le Fondamentalisme a donné naissance à
d'autres sectes telles que le Millénarisme, le Pentecôtisme, l'Adventisme et
les Témoins de Jéhovah. Cette doctrine fut la cause de nombreuses
scissions au sein de plusieurs Doctrines (Baptisme, Méthodisme,
Presbytérianisme). En 1918, les Églises fondamentalistes se fédérèrent
dans la World's Christian Fundamental Association.
Fanatisme
Croyance religieuse
Croyance scientifique
Cette Théorie soutenant que les espèces vivantes ont été créées telles
qu’elles sont à l’heure actuelle se montre comme une Doctrine Fixiste de la
Création. En un sens radical, elle désigne la Création du monde, l'acte par
lequel Dieu produisit le monde à partir du Néant. Doctrine ou Concept-ion
admises jusqu'au 17ème siècle qui recouvre l'Univers comme ensemble des
êtres crées ou créatures.
Eclairons cette définition préliminaire, en mettant en place une op-position
entre, d'une part, la Tradition issue du Judaïsme qui, à partir de la Genèse et
à travers le récit biblique de la Création du Monde, a donné au concept sa
pleine dimension, ou avec les textes sacrés, s'impose ainsi l'idée d'une
Création Absolue, supposant une Puissance Divine, et non seulement
démiurgique, cause unique d'une réalité entièrement distincte d'elle-même et,
d'autre part la Pensée Antique, qui n'a Déterminé la Création que dans son
sens relatif, comme imposition d'une forme à une matière préexistante.
La Création désigne ce Pouvoir Absolu par lequel l'Agent Divin promeut
l'existence, en dehors de lui, une réalité qui ne préexistait en aucune
manière. Créer signifie, à partir d'un point de départ, le Néant, amener à
l'être, une réalité nouvelle.
□ Evolutionniste ? Evolutionnisme
Croyance scientifique
Les premiers êtres vivants sont apparus sur Terre il y a plus de 3 milliards
d'années (et peut-être plus au moment de cette publication) après une phase
d'évolution dite prébiotique marquée par la formation de molécules
organiques de plus en plus complexes et l'individualisation en milieu aqueux
de systèmes chimiques de plus en plus élaborés et de plus en plus
autonomes.
Dès le début du 19ème siècle, Lamack, le premier à avoir clairement présenté
la notion de Transformisme, suggérait un mécanisme fondé sur l'hérédité des
caractères acquis. Constatant que les caractères anatomiques et
physiologiques d'un organisme sont modulés par les conditions dans
lesquelles a lieu son développement, et que cette modulation est de nature
adaptative, il postula la transmission de génération en génération des
caractères ainsi acquis ; ainsi pouvait-on comprendre, dans un milieu donné,
le perfectionnement progressif de l'adaptation à ce milieu et, dans des milieux
différents, la diversification du monde vivant. Les mécanismes de l'évolution
ont donné lieu à de nombreuses spéculations. Darwin, un demi siècle plus
tard, tout en rendant populaire la notion de Transformisme, attirait l'attention
sur la Sélection Naturelle dans un environnement déterminé : seuls les êtres
les mieux adaptés survivent et se reproduisent, transmettant leurs caractères
à leurs descendants, d'où une nouvelle génération en moyenne mieux
adaptée que la précédente.
L'hypothèse de l'hérédité des caractères acquis a été rejeté et ont révélé
l'existence de phénomènes susceptibles d'introduire dans une lignée une
variabilité héréditairement transmissible donnant prise à la Sélection
Naturelle, à la suite des Progrès de la biologie à la fin du 19ème siècle et au
20ème siècle. Le couple mutation sélection est à la base de la conception
actuelle des mécanismes de l'évolution, connue sous le nom de Théorie
Synthétique, ou encore Néodarwinisme, conception qui ne laisse aucune
place à une quelconque prédétermination, à une quelconque finalité de
l’évolution. Ce sont les mutations, événements exceptionnels et aléatoires,
qui modifient la structure (et par conséquent les fonctions) du matériel
génétique.
Le Néo-Darwinisme
Cette Théorie s'est perfectionnée progressivement depuis le début du 20ème
siècle pour devenir vers le milieu du siècle la Théorie Synthétique de
l’Evolution. En général c’est la Théorie des mécanismes de l'évolution
prenant en compte les acquis de la génétique, notamment l'existence des
mutations comme source de la diversité sur laquelle s'exerce la Sélection
Naturelle, tout en rejetant l'hérédité des caractères acquis.
Darwin n'a cependant pas fourni de preuves tangibles sur la façon dont
pouvait se dérouler la naissance d'une espèce à partir d'une espèce-souche.
En effet, si l'idée de descendance impliquait qu'à un moment donné des
espèces donnent naissance à d'autres, le phénomène lui-même restait
mystérieux.
Darwin avança l'hypothèse de la Sélection Naturelle. Si l'une de ces
variations se révèle avantageuse, l'individu qui la porte se reproduira mieux
que les autres ; si, de plus, cette variation est héréditaire, ses descendants
engendreront eux aussi plus que les autres membres de la population. Ce
type de variations est bien connu chez les animaux domestiques, et les
éleveurs ont appris à reconnaître sans difficulté chaque individu d'un
troupeau de bovins d'après ses caractéristiques individuelles. A partir de
cette observation incontestable, il manqua à Darwin de nombreuses preuves
pour confirmer ses hypothèses, qui ne ne seront confirmées qu'au 20ème
siècle.
Darwin avança une autre hypothèse: si une race approfondit sa
différenciation (par le même mécanisme d'accumulation des variations
avantageuses), elle peut devenir si distincte du type initial de l'espèce qu'un
zoologiste la qualifierait de sous-espèce; si celle-ci se différencie encore, elle
finira par représenter une véritable espèce nouvelle. Cette dernière tendra
donc progressivement à n'être composée que d'individus porteurs de cette
variation. Elle représentera une race nouvelle au sein de l'espèce, c'est-à-
dire une population différant héréditairement des autres populations qui
composent l'espèce.
Si des animaux gris se croisaient avec des animaux noirs, les rejetons
étaient de couleur gris foncé, et ainsi de suite. Dès lors, si une variation
(pelage blanc, par exemple) apparaissait chez un individu au sein d'une
population de 100 individus normaux à pelage noir, elle allait
progressivement être «diluée» jusqu'à disparaître, en vertu de l'hérédité par
mélange. Plutôt que d'être progressivement composée d'animaux blancs, la
population allait au contraire redevenir uniformément noire .Pour prendre un
exemple fictif, cette Théorie prévoyait que le croisement d'un animal blanc
avec un animal noir donnait nécessairement des rejetons de couleur
intermédiaire, en l'occurrence grise.
Selon ces lois, les caractères «apportés» par les individus reproducteurs ne
se mélangaient pas, et pouvaient même réapparaître à l'«état pur» chez des
descendants, même s'ils ne sont pas manifestés chez leurs parents.
Les partisans du Néo-darwinisme strict dans les années 1990 pensent que la
formation de nouvelles espèces par «révolution génétique» ou par
remaniements chromosomiques est l'exception plutôt que la règle. En fait,
cela dépend sans doute des espèces considérées. La controverse sur la
façon dont naissent les espèces est toujours vive.
Croyance scientifique
Croyance scientifique
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Cette perspective, portée par le sujet sur l’Etre du réel ne saurait être
pensée comme l'interprétation passive d'un donné préexistant. Il n'y' a
que des Interprétations, selon Nietzsche : des Perspectives sur les faits.
Sera dite « noble », par contrepoint, l'interprétation qui émane d'une
volonté de puissance de part en part affirmative, approuvant sans
restriction l'existence, jusque dans la souffrance, jusque dans le non-
sens, suffisamment forte, enfin, pour vouloir avec amour la répétition
indéfinie de ce qui est.
Le Perspectivisme Nietzschéen, renvoie dos à dos deux pôles, opposés
d'une métaphysique archaïsante que sont le Réalisme et l'Idéalisme. Le
Scepticisme n’est jamais pour Nietzsche que le nom donné à la peur de
la Vérité. Le Relativisme dans la proclamation qu’il fait de sa
condamnation de l'Absolu, aboutit dangereusement à une égalisation, un
nivellement des pensées et des Théories.
Entre ces prospections se jouent des luttes, des conflits, des hiérarchies
entre ces perspectives. Le fait qu'il y ait plus de perspectives sur le réel
implique :
1- la nécessité de mettre en place un critère susceptible de départager
les interprétations riches, « nobles » des interprétations affaiblies,
« viles »,
2- Sera dite « noble » l'interprétation qui émane d'une volonté de
puissance de part en part affirmative.
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Cette croyance se base sur le concept selon lequel Rien d’Absolu ne peut
exister. Des nihilistes comme Gorgias de Léontium mirent fin à l’existence du
critère de la Vérité. Gorgias établit, dans son ouvrage intitulé Du non-être ou
de la nature, trois point fondamentaux à sa théorie :
1 - rien n’existe.
2 - Si quelque chose existe, ce quelque chose ne peut être appréhendé par
l’Homme.
3 - Cette appréhension ne peut-être énoncé et expliqué à autrui.
Le Nihilisme désigne un courant de pensée développant, une critique très
pessimiste de l'ensemble des faits sociaux et historiques Le principal
théoricien de cette Doctrine est D. Pissarev (1840-1868). Il affirme la
primauté des droits de la personnalité humaine.
L’Homme est poussé par la Nature à la satisfaction de ses exigences les plus
immédiates. L’Egoïsme rationnel nous oblige à redéfinir toutes les valeurs
humaines. Ce qui est directement utile à l’individu est « juste ». Les Valeurs
Traditionnelles de l’Utilitarisme, qu'elles soient théologiques ou morales sont
passées au crible et opposent de façon radicale le simple du populaire, au
luxe aristocrate. L’idéal d’autonomie social et morale de l’individu, à partir de
1875 fera naître un groupe nihiliste, aux Théories Activistes de type
Terroriste. Pour cette raison le Nihilisme et la Doctrine Anarchiste se
confondent. Cette dernière élaborée par Bakounine critique l'organisation
sociale, et débouche sur le principe de destruction de toute forme d'Etat. Le
Terrorisme – pour le Nihilisme comme pour l’Anarchisme – peut s’avéré être
une fin en soi.
L'ensemble des idéaux et des valeurs morales n'avait d’autre fonction que de
recouvrir le Néant ouvert sous la pensée, au coeur même de l’Homme, par la
Négation de la vie. Le Nihilisme n'apparaît plus seulement comme un
événement : l'Histoire de l'Homme comme Histoire Universelle est le
Nihilisme.
□ Pessimiste ? Pessimisme
Croyance philosophique
Croyance philosophique.
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Croyance doctrinale qui s’oppose aux préjugés et aux insensés étourdis dans
les fumées de l'opinion. Les cyniques peuvent très bien se comparer aux
chiens : leurs armes pédagogiques sont les jappements et morsures de la
provocation pour réveiller les esprits et dénoncer l'artifice des conventions ;
en oubliant toute pudeur, ils veulent vivre sur le mode de la Nature.
Si en revanche l'Ecole cynique est florissante au 3ème siècle avant notre ère,
elle évolue vers l'Hédonisme. Une peinture du portrait du cynique a été faite
par Théodore surnommé l'athée ; si le Cynisme, peu à peu, fait de plus en
plus de place au plaisir individuel, il dépeint le cynique comme celui d'un
effronté indépendant au-dessus de tout et de tous.
Le dessein était d'inviter à un art de vivre positif sur le modèle du naturel. Par
ailleurs, ces actes de manière pédagogique cultivaient l'outrance et l'excès
pour ébranler les certitudes. Il n'est resté du cynisme qu'une attitude indivi-
duelle, faite de refus provocants, de franchise brutale et de mépris des
conventions. Dans le sens moderne de l'adjectif ne subsistent donc que les
moyens du cynisme antique, leur finalité positive étant perdue.
□ Dogmatique ? Dogmatisme
Croyance philosophique
Croyance Philosophique
« L’être est Un, unique, continu éternel par soi ; il est entièrement déterminé
et parfait car achevé et d’une forme sphérique », Thèse que Parménide
affirme dans sa simplicité. Parménide promeut donc au niveau ontologique le
Monisme, et pose le vocabulaire qui influencera cette Tradition. Deux écoles
en Grèce, en réaction contre le Dualisme platonicien, vont approfondir les
thèmes monistes : le Stoïcisme et l’Epicurisme.
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Croyance qui a pour finalité, par la présentation d’un idéal de vie fondé sur
une Nouvelle Conception du Monde et de l’Homme, d’assurer son Bonheur.
La physique d’Epicure, inspirée du Matérialisme de Démocrite, explique
l’existence des choses par les combinaisons aléatoires et précaires d’atomes
en mouvement, dans l’infini de l’Espace et du Temps. Pour être heureux il
suffit de ne craindre ni les Dieux, ni la Mort, et de rechercher les Plaisirs
Simples de la Vie. Par la connaissance, qui nous est donnée par la
sensation, effet des simulacres des corps naturels qui viennent frapper nos
sens et s’y imprimer, nous sommes informés de ce qui nous est utile, et de ce
que nous devons éviter.
Le Plaisir se découvre comme un Bien et la Douleur comme un Mal. Epicure
recommande à ses disciples de ne rechercher que les plaisirs naturels et
nécessaires. Il demande de fuir les passions, tout ce qui pourrait nuire à
l’accord de l’âme avec elle-même et avec la nature, et enfin de rejeter les
préjugés.
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Cette Concept-ion est niée par la Doctrine Nominaliste qui n'admet pas
l'existence d'objets généraux, que ce soit en dehors de l'esprit ou dans
l'esprit. Le Nominalisme ou le Conceptualisme modéré, n'admet l'existence
d'objets généraux que dans l'Esprit.
(*) Scolastiques : Au sens large, dans l'histoire de la philosophie et de la théologie, la scolastique recouvre
la totalité de l'enseignement donné dans les écoles d'Europe entre le IXe et le XVIIe siècle environ.
Étroitement liée à la théologie chrétienne, elle cherche un accord entre la raison et la révélation telle qu'elle
est rapportée dans les Écritures et commentée par les Pères de l'Église. Au sens étroit, c'est l'enseignement
de ceux qui, à l'encontre de la tradition augustinienne et de saint Anselme, subordonnent la philosophie à la
théologie et la raison à la foi.
□ Matérialiste ? Matérialisme
Croyance philosophique
L’idée d’un Savoir Absolu n’a de sens que si l’Absolu est de l’ordre d’un
Savoir. Le Matérialisme, s’il n’est pas la fin de la pensée, est une pensée
finie, une pensée de la finitude de toute pensée.
Le Matérialisme affirme que tout est Matière ou produit de la Matière (au Vide
près), et qu’en conséquence les phénomènes intellectuels, moraux et
spirituels (ou supposés tel) n’ont de Réalité que seconde et Déterminée. Le
Matérialisme est indissociable d’un Réalisme de principe.
Le réel est ce qu'il est ; il n'est que ce qu'il est ; il n'y a pas, en dehors de lui,
de monde intelligible, d’arrière monde consolant ou inquiétant, d'où les dieux
présideraient aux destinées des hommes. Il s'agit tout au plus d'une
expérience de pensée, ou plutôt d'une parabole. Le schéma explicatif est
surtout le principe d'une sagesse, d'une règle de vie, dont le personnage
d'Épicure fournit la plus haute illustration. Le Mécanisme intégral conduit à
l'acceptation du monde tel qu'il est. La sagesse épicurienne de la Résignation
et du Renoncement n'est pas tellement éloignée de celle à laquelle parvient,
par d'autres voies, le Sage stoïcien.
La Révolution mécaniste, point de départ de la connaissance expérimentale,
se situe dans le premier tiers du 17ème siècle. Cette conversion
épistémologique est illustrée par Galilée (1564-1642) qui fut condamné en
1633, mais cette condamnation ne fut pas une défaite puisqu’elle consacra
l'irrésistible avènement du Nouveau Savoir, qui triomphera définitivement
avec les Philosophiae naturalis principia mathematica de Newton, en 1687
par une représentation corpusculaire de la réalité, renouvelée de l'Atomisme
Antique. La réalité physique est conçue comme une vaste combinatoire où la
recherche scientifique peut, en spéculant sur des éléments fixes, passer à
son gré du complexe au simple et du simple au complexe. L'hypothèse
corpusculaire réduit la Nature au jeu indéfiniment varié de combinaisons
entre des éléments matériels agissant les uns sur les autres en vertu de lois
rigoureuses. Le modèle corpusculaire, commun, à quelques variantes près,
pour la plupart des philosophies et des savants du 17ème et du 18ème siècle,
permet l'élimination de toute finalité, et la stricte application du
Déterminisme. Le Mécanisme peut être identifié avec la philosophie
corpusculaire. Le Principal Théoricien de l'Atomisme est Gassendi (1592-
1655), philosophe et savant, chrétien de bonne foi, qui entreprit résolument
la réhabilitation d'Épicure, et dénonça les méfaits de l’Aristotélisme.
Croyance philosophique
- l’existentialisme athée
- et l’existentialisme chrétien
L’homme est seul à exister ; c’est ce qui apparaît chez Kierkegaard dans ses
deux idées fondamentales de l’existentialisme : existence, exister ont une
signification tout à fait spécifique qui implique le sentiment douloureux, de
cette existence même, son déploiement non déterminé dans le temps :
« c’est l’individualité qui est l’axe de tout ».
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Croyance en un ordre de réalité qui admet la référence en deux principes
ultimes posés en extériorité radicale l'un par rapport à l'autre. C’est
également la Croyance d’une op-position radicale de deux réalités ou
principes irréductibles l'un à l'autre comme le dualisme platonicien ou
cartésien
La prise de position qui se trouve à la base de cette Théorie est proprement
ontologique. Elle se double ordinairement d'un jugement de valeur et de
connotations éthiques qui distribuent les principes en cause selon un schème
d'op-position et d'exclusion : on peut cité la Lumière et les Ténèbres, le Bien
et le Mal, ainsi que l’ Etre et le Néant. Une forme engendrée au sein de la
tradition chrétienne (forme extrême de ce système de pensée) est le
Manichéisme.
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Croyance philosophique
Cette croyance est née en Europe au 16ème siècle ; elle définie l'Homme
comme mesure de toutes choses, de liberté, et source de valeurs et de
significations. Cette Doctrine désigne une prise de parti philosophique
concernant le sujet, contre à la fois sa promotion théorique et sa défense
éthique, contre les risques d'Op-position et d'Aliénation. Bref une Foi en
l’Homme. L’Humanisme contemporain se sépare de l'Humanisme de la
Renaissance, en ce qu'il se fonde sur la « mort de Dieu », proclamée au
19ème siècle, quoiqu'en un sens différent, par Feurbach et Nietzche : la mort
de Dieu ouvre la possibilité à l'Homme de récupérer sa propre essence,
aliénée par l’illusion religieuse, et ouvre la voie à l’Humanisme Athée de
Sartre. Le concept de «Nature Humaine», mis eu place par l'Humanisme
Classique, et désignant une essence stable pourvue d'attributs déterminés,
se voit abandonné au profit de ceux de « Condition Humaine », « Liberté »
et « Projet », qui mettent l'accent sur le Devenir humain et sur la capacité
dynamique qu’a le sujet d'agir librement.
L'Humanisme qui fait de l'Homme le référent ultime s'est vu contesté par
l'interrogation radicale à laquelle la philosophie contemporaine entend
soumettre ses concepts. Toutes les valeurs gravitant autour de la notion
d'Homme se voient soupçonnées, critiquées. Les thèses ethnologiques de
Levi-Strauss, les travaux critiques d’Althusser, semblent en effet consacrer
la perte radicale de la référence à l'Homme comme Sujet Universel, Donneur
de Sens. Le concept d’Homme se voit dès lors dénoncé comme faux-
semblant ; mais également comme un leurre idéologique qui peu à peu
disparaît au profit de ce que la pensée contemporaine nomme Structure.
Puisqu'il s'agit de réaliser un modèle humain, il faut que l'enfant soit formé
d'une manière continue et progressive, de sa naissance à l'âge adulte, et
même au-delà, par un maître qualifié. On conçoit dès lors quelle importance
théorique et pratique revêt la pédagogie pour les humanistes du 15ème et du
16ème siècle : ainsi pourra-t-on faire en sorte, que l'humanité se dégage peu
à peu de l'état de nature, qui est celui de l'enfant, ou de l'« homme sauvage »
selon une formule célèbre d'Érasme dans son traité de l'éducation libérale
des enfants (De pueris instituendis, en 1529). Le milieu spécifique de
l'Homme, n’est pas celui de la pure nature, mais celui du monde de la culture,
sans pour cela contraindre par l'éducation morale, religieuse et intellectuelle,
les tendances naturelles et individuelles de l'enfant ou de l'adolescent.
Croyance philosophique
Croyance qui considère les choses sous leur aspect le meilleur. L’optimisme,
chez Leibniz, est la Doctrine selon laquelle le monde est le meilleur des
mondes possibles en vertu des principes du maximum et du meilleur
L'optimiste désignera dès lors l'état de celui qui voit plutôt le bon côté des
choses ; il attend en général des évènements, qu'ils tournent bien. Le
monde est aperçu, chez Leibniz qui parle d’optimisme, comme un
optimum. C’est un jugement tendant à croire, loin d'être un simple
jugement porté sur le monde, que le Bonheur en ce monde est finalement
supérieur au malheur. L'Optimisme leibnizien se déduit logiquement de la
considération des attributs de Dieu. On peut voir pour Dieu trois éléments
essentiels :
1 - A posteriori, il est impossible de montrer que notre monde est
effectivement le meilleur possible. Il faudrait pour cela pouvoir comparer
avec les autres mondes possibles. La bonté du monde se démontre, au
besoin contre tout constat grâce à l’existence de Dieu.
2 - Souverainement puissant, l'entendement divin conçoit tous les
mondes possibles. Il a le pouvoir de les réaliser.
3 - Souverainement sage, Dieu a connaissance de l’essence et du
degré de perfection de tous ces possibles. . « On peut s'imaginer des
mondes, possibles sans péché et sans malheur, (…) mais ces mêmes
morales seraient d’ailleurs inférieures en bien au nôtre. Je ne saurais
vous le faire voir en détail : car (...) puis-je vous représenter des
infinis, et les comparer ensemble ? Mais vous le devez juger avec
moi ab affectu, puisque Dieu a choisi ce monde tel qu'il est » (lu dans la
Théodicée)
Dans son De natura boni, saint Augustin pose que Dieu n'est pas obligé de
créer le plus parfait des mondes, mais que la perfection de sa volonté
fait que, quoi qu'il choisisse de créer dans le mystère de sa décision, il
crée toujours parfaitement. L'Optimisme Ieibnizien veut trancher une
querelle de l'Augustinisme. Le monde quel qu'il soit, sera toujours
conforme à son ordre, donc le meilleur. L'optimisme leibnizien veut penser en
même temps la volonté et I'entendement divin, l’ordre du monde et son
origine. Ainsi, c'est parce que, sa volonté, suit immédiatement le jugement
de son entendement que Dieu a dû nécessairement choisir le meilleur
monde possible.
□ Eclectique ? Eclectisme
Croyance philosophique
Croyance politique
Croyance politique
Croyance politique
1- Le gauchisme révolutionnaire
Le gauchisme gagna ses titres de noblesse dans une brochure intitulée
La maladie infantile du communisme.
On classe sous cette étiquette des mouvements qui remettent en cause les
sociétés actuelles, leur organisation comme leur fonctionnement, les relations
entre les sexes comme les modes de production et la protection de
l'environnement. Le Gauchisme est devenu synonyme de Contestation et on
qualifia indifféremment de gauchistes des militants révolutionnaires
appartenant à des familles politiques pourtant différenciées.
2 - Le gauchisme réformiste
La vogue du terme date des années 1965-1968, lorsque les États-Unis puis
l'Europe occidentale, furent tour à tour touchés par des mouvements de
contestation nés en milieu universitaire, et qui ont mobilisé rapidement de
larges secteurs de la jeunesse.
Il s’agissait pour les gauchistes non de prendre le pouvoir mais de supprimer
« la structure sociale même permettant l’exercice du pouvoir». C'est ce
caractère inédit des mouvements de libération, dont 1968 fut l'expression,
mais aussi le point de départ, que Foucault et Deleuze ont contribué à rendre
philosophiquement pensable.
Il faut adjoindre la critique de la vie quotidienne qui est devenu une des
sources principales de l'activité gauchiste. Ils se montrent ainsi les
continuateurs du philosophe français Henri Lefebvre. Leur prolétariat ne
correspond plus à la notion marxiste traditionnelle mais se confond avec la
notion d'Aliénation. Il s'agit pour eux de dépasser les notions purement
économistes de la division de la société en classes. Or cette Aliénation ne
découle pas seulement de l'organisation capitaliste du travail, mais se
retrouve dans toutes les structures de la société, l'école par exemple, et dans
toutes les dimensions de la vie, la sexualité en particulier. En outre, les
formes de la production contemporaine et de la consommation sont remises
en cause au nom de l'Ecologie.
Les gauchistes, constatant la situation des citoyens dans les sociétés où le
Capitalisme a été renversé, ont poussé plus loin le raisonnement. Tout en
admettant la réalité de cet asservissement d'origine économique, et en
souhaitant y mettre un terme, ils expliquent que l'individu est victime de bien
d'autres contraintes dans sa vie quotidienne. La famille, par exemple, se fait
oppressive dans la mesure où elle est construite sur un schéma hiérarchique
classique. Les positions théoriques vécues par les militants sont plus
schématiques. Pour les partis de gauche traditionnels, Socialistes et
Communistes, l'Homme est asservi par le Système Economique qui fait de lui
un producteur salarié travaillant pour le plus grand profit des possesseurs de
capitaux. L'Autorité vient d'en haut et ne peut être discutée. Déjà habitué à
obéir dans le cadre familial, l'enfant continue d'être formé dans la même
optique par l'école. Quand il devient un producteur, dans son usine ou dans
son bureau, les réflexes acquis continuent à jouer, et il subit toujours une
autorité imposée. Sur le plan moral, il en va de même. Entre une double
barrière d'interdictions de toute nature, l'individu ne se voit offrir comme seule
perspective que la possibilité de se marier pour faire quelques enfants. Au
terme de cette analyse, le Gauchisme s'en prend donc à tous les éléments
de la vie et de la société, et pas uniquement à l'organisation du travail et de
l'économie.
D’autre part les pratiques nouvelles se présentent le plus souvent de manière
explicite comme une Alternative au Marxisme Officiel, incarné par l’Etat
soviétique, et les partis communistes occidentaux, et dont est dénoncée
l’impuissance devenue patente à penser et à promouvoir le condition d’une
Libération Sociale Effective.
Croyance politique
Max Stirner (1806-1856) publie en 1844 un livre qui cause un vif scandale
parmi les cercles d'hégéliens, l'Unique et sa propriété. L'Unique, c'est le Moi,
l'égoïste, c'est-à-dire l'individu qui, pleinement conscient de s'op-poser à
Dieu, se réalise dans la jouissance: « Jouir de la vie, c'est la dévorer et la
détruire. » Stirner op-pose l'association des individus, à l'État et à la société:
l'association résulte de la libre volonté, alors que la société est pure
contrainte. Mais les individus ne peuvent s'associer que s'ils sont parvenus à
s'émanciper des idées, des pensées, des religions, que s'ils se sont créés
eux-mêmes, ne devant plus rien, ni à Dieu, ni à l'Homme: « Je suis le
propriétaire de ma puissance, et je le suis quand je me sais Unique. Dans
l'Unique, le possesseur retourne au Rien créateur dont il est sorti ». Ouvrage
profondément Antichrétien, l'Unique et sa propriété est l’œuvre d'un individu
qui affectionne la provocation. Ainsi, Stirner commence et termine son livre
sur cette sentence: « Je n'ai fondé ma cause sur Rien », laquelle montre
que la pensée de Stirner s'inscrit à la fois au coeur et au-delà de la dialectique.
Il inaugure l'un des deux courants majeurs de l'Anarchisme.
Certains courants défendent l'idée que l'absence d'autorité, qui seule réalise
l'harmonie sans contrainte, est en réalité la plus haute expression de l'ordre
social. L'absence de chef n'est pas l'absence de pouvoir, et les anarchistes
affirment que l'absence de chef est la condition du pouvoir de chacun, de sa
liberté d'agir.
L'autorité est condamnée, qu’elle soit politique ou religieuse, en tant que
source de répression et d'arbitraire. Selon la conception anarchiste, ces
deux formes de pouvoir ne visent qu'à assurer la puissance économique de
quelques privilégiés, l'origine divine de la première étant contestée autant
que la fonction sociale de la seconde. La quasi-totalité des anarchistes sont
op-posés à la religion, mais tous ne sont pas athées, et leurs convictions
antireligieuses procèdent d'abord de leur op-position irréductible à toute
forme de hiérarchie, pour que s'instaure l'Egalité Sociale, condition de la
Liberté de Penser et d'Agir des individus. La composante essentielle de la
Théorie est que tous les pouvoirs politiques doivent être démantelés. Pour
cette Doctrine la liberté individuelle représente la valeur suprême.
Les partis politiques se trouvent donc inévitablement frappés d'illégitimité,
notamment du fait que leurs membres sont tenus de se soumettre aux choix
des instances supérieures. Même si les militants l'acceptent, c'est une
atteinte à l'autonomie individuelle, à laquelle seule la forme associative peut
permettre d'échapper.
Croyance politique
Croyance politique
On distingue :
1- les Pacifismes de principe, qui prône le refus de armes, et sont fondés sur
des croyances religieuses ou des idéologies politiques. Pour les anarchistes,
la critique porte moins sur les armes en tant qu’instruments meurtriers que
sur l’institution militaire comme ennemie de la liberté individuelle. Pour
certains courants révolutionnaires, c’est le rôle politique de pensée
bourgeoise qui est critiqué ; mais une armée populaire serait acceptable. On
parlera d’Antimilitariste plutôt que de Pacifisme.
Le mot pacifiste, en France, n’est revendiqué que par ceux qui se donnent
pour objectif le désarmement total et unilatéral du pays. Dans le domaine
Anglo-Saxon, il n’en va pas de même : divers mouvements se qualifient de
pacifistes, même s’ils poursuivent des objectifs plus limités. Certains
mouvements acceptent des défenses militaires, tout en s’op-posant aux
armes nucléaires. Dans ce genre de Mouvements, on parle de Pacifisme
Nucléaire.
Croyance politique
1- le terrorisme révolutionnaire
qui désigne des actes violents commis pour des motifs politiques par des
individus isolés ou organisés.
Au 19ème siècle, le Terrorisme est surtout le fait de groupes d'inspiration
socialiste. Le groupe populiste russe Zemlia i Volia (Terre et liberté), fondé en
1876, a pour projet de « désorganiser l'État ». Son programme de 1878
annonce qu'un des moyens employés sera l'« élimination systématique des
personnes les plus nocives, ou les plus influentes du gouvernement ». Mais
ce n'est qu'un volet de l'action du groupe, qui cherche à organiser les
éléments révolutionnaires, notamment du paysannat, autour du mot d'ordre de
« Terre et liberté ».
La France voit se développer, dans les années 1890, une série d'attentats et
d'assassinats commis par des anarchistes comme Ravachol, arrêté, et
guillotiné le 11 juillet 1892. Mais les attentats se poursuivent, notamment le 9
décembre 1893 au Palais-Bourbon, où l'anarchiste Auguste Vaillant fait
sauter une bombe chargée de clous. Il est pris, condamné à mort, et exécuté
le 5 février 1894. Une semaine plus tard, Émile Henry, fils d'un communard,
lance une bombe au café Terminus de la gare Saint-Lazare. Pour Henry, les
actions de ce type réveillent les masses, les secouent d'un violent coup de
fouet, et leur montrent le côté vulnérable de la Bourgeoisie. Cette série
d'attentats culmine avec l'assassinat du président Sadi Carnot par
l'anarchiste Caserio, le 24 juin 1894.
La typologie traditionnelle de la violence politique s'appuie sur un critère
d'Illégitimité absolue, pour distinguer terrorismes et guérillas. Sont
généralement considérés comme totalement illégitimes, et donc terroristes,
les mouvements sans base de masse, comme la Fraction Armée Rouge en
Allemagne, l'Armée Rouge Japonaise ou Action directe en France; cependant
on considère aussi comme terroristes des mouvements ayant pourtant une
base sociale, comme l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP).
Cependant, cette typologie, qui considère les mouvements légitimes comme
des guérillas, ne rend pas compte du terrorisme d'État, à la fois légal et
illégitime.
Nombreux sont dans le monde ceux qui ont combattu pour la liberté de leur
Pays. A l'évidence, les terroristes sont ceux qui perdent, ceux qui gagnent
étant des combattants de la Liberté. Pour ne prendre que deux exemples : en
1944, les résistants étaient qualifiés de terroriste par le gouvernement de
Vichy, et la Gestapo ne se considéraient évidemment en aucun cas comme
tels. Après la défaite et la libération de la France, ces mêmes terroristes ont
été salués comme des Combattants de la Liberté. Comment ne pas se
souvenir aussi que, sous le régime de l'apartheid, l'African National Congres
(ANC), l'organisation de Nelson Mandela, était considérée comme une
organisation terroriste, et ses membres inculpés, incarcérés ou exécutés
comme tels. Cependant, en 1994, Mandela est devenu président de l'Afrique
du Sud et l'ANC, en obtenant 62 % des voix aux élections d'avril 1994, a vu
consacrer avec éclat sa légitimité historique !!!
Dans la seconde moitié du 20ème siècle, une évolution nette se produit. D'une
part, la Propagande par le fait est rejetée. Ainsi, un groupe comme la RAF, ou
« bande Baader-Meinhof », affirme qu'il ne représente que lui-même, qu'il est
« sujet révolutionnaire », et ne vise donc pas à secouer l'éventuelle apathie du
peuple allemand. D'autre part, certains affirment que la guerre est la
continuation de la politique par d'autres moyens, idées développées par Lénine
et des groupes comme les Brigades Rouges (BR) en Italie jugant important
de porter l'affrontement avec l'État sur le terrain politico-militaire.
A la fin des années 1980, on comptait près de deux mille personnes
incarcérées en Italie pour des actes relevant du Terrorisme, ce qui marque
l'ampleur de mouvement (ou tout au moins, sa répression).
Depuis le début des années 1970, et jusque dans les années 1990, on a ainsi
vu se développer à travers le monde une multitude d'organisations, de
groupes ou de groupuscules terroristes : Terrorismes de contestation radicale
du système politique ou socio-économique (Baader Meinhof, Brigades
rouges, etc.), Terrorismes d'organisations indépendantistes (FPLP, Groupe
Abou Nidal et autres organisations palestiniennes), Terrorisme «ethnique» et
séparatiste (Sri Lanka, pays Basque, pays de L'ex-Yougoslavie, Tchétchénie,
etc.) ; enfin, Terrorisme de grand banditisme (mafias russe, italienne,
colombienne, etc.). Cette énumération ne doit pas laisser penser que ces
différentes catégories de Terrorisme peuvent entrer dans une classification
parfaitement claire : on verra en effet combien la ligne de démarcation est
parfois ténue entre ces diverses organisations, et combien peut être grande
souvent la porosité entre leurs réseaux.
Croyance politique
2 - L’Egalitarisme de Faits
Croyance politique
Qui est féministe ? Qui est d'accord avec le Féminisme ? Il peut sembler
évident de se dire féministe, car qui serait contre l'Egalité des sexes à la fin
du 20ème siècle ? Si c'est un homme qui parle, il peut tenir ces propos tout en
étant absolument misogyne dans sa pratique domestique, professionnelle ou
politique. Il distingue aussi soigneusement le féminisme des féministes, dont
l'image n'est pas bonne. Cela explique qu’inversement il soit fréquent qu'une
femme ne se dise pas féministe. Le premier paradoxe pose la question de
l'identité. Le paradoxe est dans cette identification abusive ou refusée : au
moment où se diffusent dans la société des pratiques d'autonomie et des
demandes d'égalité, l'image caricaturale de la féministe hystérique et
malheureuse en ménage perdure, au profit de la méconnaissance de ce que
fut le Féminisme comme réalité collective socialement efficace.
Même critique de leur rôle conjugal et familial ; même volonté de mettre les
femmes en position de sujets et non pas d'objets de discours ; mêmes
demandes sociales et politiques d'égalité ; démarches semblables
d'autonomie dans la vie privée et publique ; balancement identique entre le
dedans et le dehors des institutions mixtes ; choix commun de la bataille
juridique, sur le mode légal ou illégal : tout d'abord, la demande du Droit au
suffrage universel, certes, mais aussi celle du divorce, de la recherche en
paternité, de la libre disposition par la femme de son salaire ; puis, la
légalisation de l'avortement et de la contraception, la reconnaissance du viol
comme crime, mais aussi l'égalité professionnelle et la représentativité
politique.
C’est sur la toile de fond de ces analogies qu'on peut remarquer les
différences avec les étapes antérieures. Différence d'abord dans le rapport à
la loi : d'une part, les femmes sont entrées, même peu nombreuses, dans les
diverses instances du pouvoir social et politique et les hommes ne sont plus
les médiateurs obligés de leurs demandes ; d'autre part, la Constitution
française a inscrit en 1946 dans ses principes, l'Egalité entre les sexes,
principe formel peut-être, mais irréversible. Le critère de l'indépendance
financière joue pour caractériser non seulement l'autonomie sociale de la «
travailleuse », mais aussi l'autonomie familiale d'un individu salarié ; le statut
même du travail des femmes est pensé dans une globalité où le travail
domestique n'est pas séparé du travail social, où la fonction de reproduction
n’est pas dissociée du système de production. Différence, enfin, dans la
possibilité de parler du corps féminin : d'une part, la question du lien familial
(divorce et reconnaissance de paternité) s'insère de façon plus large dans le
problème de la libre disposition de son corps (contraception et condamnation
du viol) ; d'autre part, le corps lui-même est représenté comme lieu de désirs
susceptibles d'une libre expression, d'une libération.
On a fait de la vie privée un lieu politique, et ce fut même un slogan que de
dire « le privé est politique ». Les réactions violentes suscitées par le
Féminisme tiennent peut-être à cela, à cette confusion difficile à éviter entre
le politique et le public. De même, la mise en lumière de la domination
masculine et du système patriarcal a eu inéluctablement pour conséquence
de produire une analyse unilatérale du pouvoir masculin. Pouvoir du corps -
celui de la séduction et celui de la maternité -, qui est aussi un pouvoir social.
Le Féminisme pouvait-il dénoncer l'oppression des femmes sans refuser
d'analyser et de critiquer leur pouvoir propre ? Sans doute la réflexion
théorique qui est née de la pratique militante, et qui perdure au-delà de la
réalité historique du mouvement des femmes, a-t-elle eu pour effet, après de
nombreuses études « sur » les femmes, qu'on en vienne à s'interroger sur la
différence des sexes et sur leur rapport. On a pu distinguer, avec le concept
d'Egalité, ce qui relevait d'une identification des deux sexes l'un à l'autre, et
d'une volonté d'assimilation au monde masculin. Dans le même temps
s'affirmait, au regard de cette neutralisation des deux sexes dans le « genre
humain », une défense de la spécificité féminine comme support de contre-
valeurs opposées à la rationalité oppressive du monde masculin. Il paraît
difficile aujourd'hui de s'en tenir à cette représentation binaire où la différence
sexuelle pourrait soit se dissoudre dans l'indifférenciation du neutre, soit
produire deux systèmes de valeurs imperméables l'un à l'autre. L'usage du
concept de « genre » plutôt que de sexe qui prévaut dans les pays anglo-
saxons tend à introduire dans cette analyse de la différence sexuelle, l'idée
que ce fait de nature - l'existence des deux sexes - traverse l'ensemble des
champs du savoir, et doit, comme tel, devenir une composante de tout travail
théorique.
□ Utopiste ? Utopisme
Croyance politique
L'Utopie est une nostalgie et une expectative qui, pour être moins
effervescente et plus ésotérique, restent cependant du même ordre. Le
Millénarisme, quant à lui, est l'attente d'un royaume de Dieu appelé à
évincer la société et la religion établies. Millénarisme et utopie, répondent à
une fonction identique, celle d'une Imagination, faute d’Espérance.
Croyance Politique
Les relations fédérales sont fluctuantes de part la nature même des choses.
Toute société dotée d'une organisation fédérale doit se donner les
instruments nécessaires à la révision périodique de son modèle. Ainsi
seulement l'équilibre variable entre la communauté et la divergence des
valeurs, intérêts ou croyances, pourra se refléter réellement dans des
relations plus différenciées ou plus intégrées. Dans cette perspective on a eu
tendance à considérer le Fédéralisme non seulement comme un schéma ou
un modèle, mais comme un processus, le processus de fédéralisation d’une
communauté politique. C'est aussi à l'inverse le processus par lequel une
communauté politique unitaire se différencie en entités politiques
partiellement distinctes et séparées, jouissant d'une certaine liberté de
décision. Une grande part de la décentralisation peut n'avoir aucun rapport
avec la formation et la structure d'entités nouvelles. La décentralisation est au
sens large, la disposition qui attribue certaines fonctions, pour des raisons de
commodité gouvernementale, à des entités territorialement dispersées dans
les systèmes fédéraux, les éléments constituants possèdent une
représentation distincte et efficace pour participer à la Législation et, à
l'élaboration de la politique de l’Etat, et une représentation encore plus
efficace pour l'amendement de la charte constitutionnelle elle-même. Cette
approche, sous l'angle de la structure de la communauté résout une question
épineuse que se posent aux spécialistes : distinguer le Fédéralisme de la
Décentralisation. En un sens, les accords fédéraux sont une manière de
décentraliser un régime politique.
Les syndicats ont ainsi formé de vastes fédérations dans tous les pays
industrialisés. Chaque syndicat avait ses intérêts propres en liaison avec les
valeurs et croyances particulières à son activité ; mais ils découvrirent
rapidement qu'ils avaient beaucoup en commun. La fédération était tout
indiquée ; elle ne tarda pas à voir le jour.
Croyance Politique
L'idée centrale de la Théorie est que le bien éthique constitue une réalité
constatable et démontrable. On peut le définir sans faire intervenir aucun
Dogme religieux, ni aucune prescription extérieure, à partir des seules
motivations élémentaires de la nature humaine - à savoir, sa tendance
manifeste à poursuivre le Bonheur, ou le Plaisir, et à fuir la Souffrance. Les
relations individuelles, ainsi que les dispositions publiques, les systèmes de
gouvernement, les institutions économiques et juridiques, etc. seront donc
bons s'ils sont utiles, c'est-à-dire s'ils augmentent le Bonheur ou le Plaisir des
individus, et qu'ils diminuent leur Souffrance.
Les utilitaristes pensaient avoir ainsi résolu de très anciennes questions : par
exemple, sur quel principe la conduite individuelle doit-elle se régler ?
Quelles devaient être les fonctions du gouvernement, en tant que principale
instance organisationnelle d'une communauté ? Selon l'Utilitarisme, le
principe du plaisir et de la peine ne répond pas seulement aux deux
premières questions, il prouve également qu'il ne peut y avoir de conflit entre
l'intérêt de l'individu et celui du groupe, car si l'un et l'autre fondent leur
conduite sur l'«utilité», leurs intérêts seront identiques. Ceci s’applique pour
tous les domaines : sur le plan économique, religieux et éducatif, dans
l'administration de la justice comme dans les relations internationales.
L'un des efforts principaux, soutenu par Bentham porta sur la réforme du
Système Juridique. Avec la véhémence qui le caractérisait, Bentham
dénonça un droit criminel qui prescrivait la peine de mort pour deux cents
délits différents. Les utilitaristes obtinrent la modernisation du système
pénitentiaire et l'abolition de certaines formes de châtiment, comme la
fustigation des femmes, le pilori et la déportation aux colonies. Ils
combattirent avec le même acharnement, mais avec moins de succès, contre
le Formalisme excessif, le coût et la lenteur des procédures. Ils ne parvinrent
pas à faire codifier la loi anglaise, mais par leur influence et leurs conseils, ils
contribuèrent à la Codification du Droit dans d'autres pays, notamment dans
la Russie tsariste.
Bentham soutint sans réserve le mouvement pour l'abrogation des Lois anti-
catholiques en Grande-Bretagne, mais il était mécontent de l'attitude du
clergé, en particulier au sein de l'Église anglicane. Il n'hésita pas à décrire
ses membres comme des «faiseurs de miracles», organisés en un «appareil
de force et de fraude» visant à maintenir le peuple dans la superstition et
l'ignorance. À l'âge de 75 ans, il publia ses idées sur la «religion naturelle»
(De l'influence de la religion naturelle sur le bonheur temporel de l'Humanité
en 1823)
Durant sa longue vie, Bentham fut l'initiateur et l'un des artisans essentiels de
la plupart des réformes politiques et sociales qui allaient changer la face de
l'Angleterre et, dans une large mesure, du monde. Il fut au premier rang de la
lutte pour le Suffrage Universel, pour l'Amélioration de la Condition Féminine,
pour l'Abolition des entraves commerciales, et pour le Développement du
Droit International.
La notion d'utilité n'a pas chez les utilitaristes le sens qu'on lui attribue
couramment. Ce qui est « utile » désigne ce qui contribue à maximiser le
Bien-être d'une population. C'est en ce sens particulier qu'on peut parler du
calcul de l'utilité d'un acte, ou qu'on peut comparer les utilités de différentes
actions ou règles.
Si le malheur des uns est compensé par le Bien-être des autres, l'aspect dit
sacrificiel a été parmi les plus critiqués par les adversaires de l'utilitarisme.
L'utilitarisme demande de maximiser le Bien-être général. Maximiser le
Bien-être n'est pas facultatif, il s'agit d'un devoir.
Ce qui est pris en compte dans le calcul est le solde net de Bien-être
(welfare), indépendamment de la distribution de ce solde. Ce qui compte c'est
la quantité de Bien-être produit, quelque soit la répartition de cette quantité.
On peut dès lors sacrifier une minorité, dont le Bien-être sera fortement
diminué, afin d'augmenter le Bien-être Général. Cette possibilité de sacrifice
est fondée sur l'idée de compensation.
□ Laïque ? Laïcisme
Croyance Politique
Il ne reste qu'une seule possibilité pour faire en sorte qu'une Croyance ne soit
ni objet ni motif de persécution. L'indifférence se traduit juridiquement par le
silence de la Loi : c'est en ce sens qu'il s'agit d'un domaine privé. Un Etat
laïque ne réclame de ses citoyens aucune espèce de croyance ou
d'incroyance.
Croyance Politique
D'une façon plus générale, les usages des mots "libéral" et "libéralisme"
varient en fonction des lieux, des époques, et des interlocuteurs. En fait, les
principes de Liberté défendus par le Libéralisme, étant relativement larges,
peuvent laisser le champ ouvert à un grand nombre d'interprétations et
d'orientations politiques différentes. Ainsi, des régimes ou des partis
préconisant une forte intervention de l'État dans l'économie, ou bien des
régimes totalitaires, s'en sont historiquement réclamés, et continuent
aujourd'hui de le faire. Les premiers ont défendu le plus souvent le
libéralisme politique contre certaines conséquences du libéralisme
économique, tandis que les seconds ont construit leur argumentation, ou leur
action politique, sur la défense du libéralisme économique, sans se soucier
des principes fondateurs du libéralisme politique. La pensée libérale se
construit entre le milieu du 17ème siècle et le milieu du 19ème siècle, sous
l'impulsion des philosophes des Lumières, en op-position à l'Absolutisme.
Ces Droits ont un caractère universel. Ils sont applicables à tous les êtres
humains, sans égard au lieu ni à l'époque, ce qui fonde l'égalité en droit.
Selon les projets auxquels il veut participer et les idéaux auxquels il souhaite
adhérer, chaque être humain peut appartenir à un nombre quelconque de
communautés. Chacune ne peut lui demander que ce qui est nécessaire à la
réalisation de son objet particulier, et aucune ne puisse prétendre le
Déterminer. La société libérale n'est ni une juxtaposition d'individus égoïstes
étrangers les uns aux autres, ni une juxtaposition de communautés
séparées, mais plutôt un enchevêtrement d'associations volontaires de
toutes natures à travers lesquelles chacun peut travailler aux fins qu'il se
donne, en coopérant librement avec ceux qui partagent tel ou tel de ses
idéaux.
En même temps qu'il est le garant des Libertés, l'État est donc aux yeux des
libéraux, la plus grave menace pour ces mêmes libertés. Lui accorder le
Monopole de la Violence Légitime a pour contrepartie nécessaire de limiter
son domaine d'action de façon rigoureuse.
Pour les libéraux, l'État ne peut légitimement pas exercer d'autres pouvoirs
que ceux que les citoyens lui confient librement, ce qui suppose qu'ils les
détiennent en tant que Droits Naturels. Le gouvernement doit être soumis aux
mêmes Lois que les citoyens, et ne doit pas faire de Lois qu'il ne s'applique
pas à lui-même.
Pour les libéraux classiques, les seules fonctions légitimes de l'État sont
celles qui assurent la protection du citoyen : Police, Justice et Défense
Nationale. Ces fonctions forment l'État minimal limité à ses fonctions dites
régaliennes.
Croyance Politique
Croyance Politique
Des philosophes tels que Socrate, Platon, Aristote, Kant, les Pères de l'Église
ou des théologiens, comme Saint Augustin, Bossuet, peuvent à juste titre être
qualifiés de moralistes, ainsi que, dans un tout autre domaine, les fabulistes,
dramaturges et romanciers, qui peignirent les moeurs de leur époque.
Parmi les grands moralistes, il faut retenir, chez les Grecs, Théophraste
(Caractères), Plutarque (Oeuvres morales), et chez les Latins: Cicéron (De
l'amitié, De la vieillesse, Des devoirs) et Sénèque (Lettres à Lucilius, De la
colère, Des bienfaits ).
Les moralistes s'insurgent contre les libertés que l'homme croit siennes. Ils
prônent le refus de toute transgression, et stigmatisent l'individu, en le
faisant renoncer à la liberté suprême qui est celle d'une accession à l'ordre
caché de l'Univers, à l'irrationnel ou au sacré. Ainsi, au 17è` siècle, les
moralistes inaugurent l'ère de l'«honnête homme», celui que peignent La
Rochefoucauld et La Bruyère, lesquels s'attachent à fixer les traits
immémoriaux du Devoir et de la Vertu. L'Honnête Homme, tel que ces deux
écrivains l'ont immortalisé, adhère aux normes sociales qui lui sont
proposées et, sensible au jugement de ses contemporains, qui en
l'occurrence incarnent l'Ordre social tout entier, se plie aux règles d'une vie
commune dont il est le témoin, la marque et l'enjeu.
Croyance Politique
Croyance Politique
Croyance qui affirme la prééminence de l’intérêt de la Nation par rapport aux
intérêts des groupes, des classes ou d’individus qui la composent.
1 - Le nationalisme révolutionnaire :
2 - le Nationalisme réformiste
Croyance Politique
Le Racisme est une idéologie basée sur une croyance qui postule l'existence
de "races" au sein de l'espèce humaine, correspondant généralement aux
grands ensembles continentaux de groupes ethniques, et qui de surcroît les
hiérarchise. On désigne aussi, sous le terme de raciste, les doctrines
politiques préconisant la domination d'une race (dite pure et/ou supérieure)
aux autres (dites impures et/ou inférieures), ces dernières devant se
soumettre, ou parfois mourir au gré des dominateurs.
Établi dans le but d'éviter les abus liés à l'esclavage, le Code Noir de Colbert
n'en a pas moins institutionnalisé le Racisme justifiant la mise en esclavage
des déportés africains sur les colonies des Antilles et de la Guyane française.
Aboli par la Constituante en 1794, rétabli par Napoléon I en 1802,
l'Esclavage est resté en vigueur en France jusqu'en 1848.
Croyance Politique
1- le Populisme Révolutionnaire
Dans les années 1960 et 1970, de nombreux leaders du Tiers Monde ont été
stigmatisés comme « populistes », en égard à leur discours, non moins qu'à
leur style d'exercice du pouvoir ou au mode de légitimation de celui-ci. Le
Nassérisme a été abordé comme une variété de Populisme, spécifiée par une
orientation réformiste, le charisme du leader, l'exploitation symbolique d'un
mythe identitaire (l'identité arabe) et un régime militaire.
2 - Le populisme réformiste
Afin d'en esquisser une définition descriptive, l'on peut énumérer les
principales caractéristiques des Populismes latino-américains.
- Une capacité de mobilisation des classes populaires, dont on
présuppose l'état de " disponibilité".
- L'hyperpersonnalisation des mouvements et des régimes de type
populiste (sur le modèle du péronisme), l'existence d'un lien personnel,
entre le leader charismatique et les Masses populaires.
- L'accent mis sur la Nation et l'affirmation forte de l'indépendance
nationale. La rhétorique nationaliste et anti-impérialiste se déploie
notamment dans le traitement des questions sociales et économiques.
- Une importance plus ou moins grande accordée à ce que Perón
appelait la « Doctrine », discours programmatique enveloppé de nobles
idéaux, remplissant une fonction de légitimation. Le désir de compromis
apparaît dans la tentative de répondre à toutes les attentes, de
réconcilier les intérêts opposés ; d'où l'ambiguïté, voire la confusion des
discours idéologiques fabriqués pour diffuser le Mythe de l'Unité de la
Nation, justifiant la Solidarité entre les classes. Dans la Doctrine
péroniste - le « justicialisme » - visant à satisfaire le plus grand nombre,
les objectifs fondamentaux sont la défense du peuple, la consolidation
de la « communauté », la protection et l'extension des « droits des
travailleurs », la réalisation de la justice sociale par des politiques
redistributives, etc.
- La construction d'un parti transclassiste à vocation majoritaire, allant à la
rencontre d'un mouvement et d'un électorat interclassiste. C'est là une
caractéristique qui se trouve plus ou moins réalisée dans les diverses
expériences nationales du Populisme latino-américain : péronisme
(Argentine), cardénisme (Mexique), vélasquisme (Équateur) et aprisme
(Pérou, avec une forte inflexion indigéniste).
On est en droit de qualifier de « populiste », le leader atypique, situé hors du
système des partis, qui surgit soudainement et prétend parler directement au
nom du peuple et pour le peuple, en dénonçant les élites en place, et ce en
vue de réaliser une démocratie véritable. Démagogue télégénique, grand
comédien de l'âge de la « vidéopolitique », ce type de leader populiste est le
plus souvent homme d'affaires ou chef d'entreprise.
□ Interventionniste ? Interventionnisme
Croyance Economique
Croyance Economique
Croyance selon laquelle l’Etat doit intervenir dans l’économie pour protéger
les entreprises et aider leurs produits par la mise en place de barrières
douanières, de subventions à l’exportation ou de normes etc.
Or, sur ce point, les exemples historiques diffèrent : en effet, les États-Unis et
l’Allemagne ont réussi, à la fin du 19ème siècle, à dépasser la Grande-
Bretagne, grâce, notamment, à leurs fortes protections. Il en a été de même
pour la croissance rapide des pays asiatiques, dans les années 1960-1990
qui reposait, en partie, sur la présence d'obstacles aux importations dans les
secteurs sur lesquels ils fondaient leur développement.
La France, après une phase d'ouverture, de 1860 au début des années 1890,
adopte à nouveau un dispositif protectionniste, à partir de 1892 (tarif Méline),
alors que l' activité économique en Europe est en phase de net
ralentissement depuis le milieu des années 1870. Ce repli sur soi apparaît
néanmoins, avec le recul, modéré, comparé à la montée du Protectionnisme
qui a suivi la crise de 1929. Cela prouve que le Protectionnisme peut
également permettre d'isoler l'économie nationale des influences extérieures
en période de Crise. Les gouvernements sont alors tentés de dresser des
barrières à l'importation sur la quasi-totalité des activités. Les
gouvernements dévaluent leur monnaie pour stimuler leurs exportations, la
dévaluation se traduisant par une baisse du prix de celles-ci en monnaies
étrangères. Ils dressent également des barrières à l'encontre des
importations pour protéger le marché domestique. Les États-Unis adoptent
en 1930 le Tarif Smoot-Hawley, qui comporte un Droit de douane uniforme de
40 p. 100 sur tous les produits. Cette mesure déclenche une vague de
protections renforcées en Europe. La France instaure des quotas, et lève une
surtaxe sur les importations en provenance des pays qui ont dévalué. La
Grande-Bretagne, qui avait pratiqué un libre-échange unilatéral depuis le
milieu du 19ème siècle et jusqu'en 1913, puis avait restauré des barrières
dans les années 1920, renforce sa protection en 1931 et 1932 en fixant des
Droits sur les trois quarts des produits. Ces dispositions ne font qu'amplifier
la Crise, et contribuent à faire chuter le volume du commerce mondial : les
importations européennes se réduisent de 20 p. 100 entre 1929 et 1932 et
celles de l'Amérique du nord de 42 p. 100.
Croyance Economique
Croyance économique
Les divers auteurs qui écrivent sur le Capitalisme lui prédisent soit une
disparition à court ou à moyen terme, soit une vie longue à cause de son
adaptabilité. Il faut constater tout d'abord que Marx lui-même prédisait la
disparition du Capitalisme, anéanti d’une certaine manière par ses propres
contradictions. Or, même si certains éléments de l'analyse de Marx se sont
réalisés, leurs conséquences se sont fréquemment renversées. De plus,
l'expérience soviétique a montré que la suppression de la propriété privée
des moyens de production n'implique pas ipso facto la suppression du
salariat : on assiste bien au contraire à sa généralisation.
La prospérité actuelle des économies industrielles peut être attribuée à une
transformation des mécanismes de décision et à une meilleure connaissance
du mécanisme de développement.
Le Capitaliste ne peut survivre sans l'existence d'un système financier qui
donne à ses entreprises le moyen d'emprunter d'importantes sommes
d'argent, aux fins de maintenir, puis d'accroître leur niveau de production.
Dans le système capitaliste, les entreprises détentrices des moyens de
production (terres, matières premières, machines, outils et autres
instruments de travail) élaborent des marchandises qu'elles cherchent à
écouler sur un Marché réglé par la Loi de l'Offre et de la Demande. Le
Marché se situe au coeur du Système. Mais ce Capitalisme idéal, où la
liberté des échanges est naturellement régulée par la concurrence, n'existe
nulle part au monde. Les systèmes économiques des pays occidentaux
contemporains résultent plutôt d'un compromis entre Libéralisme et
Interventionnisme Etatique.
Mais ce dernier système, en Crise visible depuis le début des années 1980,
s'est complètement effondré entre 1989 et 1991. Aujourd'hui, le Capitalisme
est présenté comme le seul type d'organisation des sociétés qui soit capable
d'assurer simultanément la Liberté et le Bien-être des populations; et cela
également dans les pays anciennement «socialistes», qui demandent au
Marché, de restaurer leurs économies ruinées.
Le Capitalisme «laissé à lui-même», sans intervention de l'État, ou d'autres
institutions représentatives de la masse des citoyens (comme les syndicats),
produit un certain nombre de conséquences néfastes ou dangereuses dont
l'évolution historique offre de nombreux exemples. Les sociétés capitalistes
maintiennent et aggravent l'inégalité des conditions qui résulte de la propriété
privée, de l'héritage, et de l'accumulation des capitaux, donc des richesses,
mais aussi du savoir. Le Capitalisme comporte deux éléments essentiels à la
bonne marche de la production et des échanges, et par suite à l'obtention de
niveaux de vie satisfaisants: par le lien entre le travail ou la performance
individuelle, et la rémunération, il engendre des motivations au travail et à
l'efficacité, que l'Idéologie et l'économie de commandement ont été
impuissantes à créer ou à maintenir. La liberté des échanges entre des
entreprises privées travaillant dans leur intérêt propre, sur le modèle de la
«main invisible» imaginée par A. Smith au 18ème siècle, apparaît comme un
système de coordination de la production beaucoup plus efficace que la
planification autoritaire. Enfin, l'élévation des niveaux de vie, contrairement
aux prédictions de Karl Marx, apparaît comme une nécessité intrinsèque au
Capitalisme, puisqu'il doit se créer à lui-même ses propres débouchés.
L'éducation, et la mobilité sociale qui peut découler du Capitalisme, sont à
même de tempérer cette tendance de la croissance des inégalités. Mais il
peut se faire aussi que les plus défavorisés ne réussissent pas à sortir de
leur condition, et se trouvent enfermés dans des ghettos dont l'existence est
une menace pour la paix sociale. De toutes les causes d'aggravation de
l’Inégalité, le Chômage est une des plus redoutables, surtout dans une phase
où la tendance à remplacer le travail humain par la machine est
prépondérante.
Le Capitalisme semble provoquer sur le plan mondial ce qui existe sur le plan
de chaque État : une forte aggravation des Inégalités. Un petit nombre de
Nations riches de l'hémisphère Nord se développent à un rythme soutenu, et
consomment une part croissante des ressources mondiales, alors que la
plupart des pays moins développés, situés dans l'hémisphère Sud, stagnent
ou régressent. L'Inégalité croissante entre les Nations, voire les continents,
est aggravée par l'Inégalité des taux de croissance démographique, car les
pays sous-développés, qui n'ont pas connu la transition démographique, qui
caractérisa les pays riches, continuent à voir leur population se développer à
un rythme croissant. On peut ainsi prévoir facilement l'aggravation des
tensions qui existent déjà entre zones pauvres et surpeuplées, et zones
riches et moins peuplées.
Croyance Economique
Mais Marx critique très tôt la pensée idéaliste de Hegel pour son abstraction
et sa justification du statu quo politique. Il s'inspire alors de l'analyse
matérialiste et humaniste de Ludwig Feuerbach dénonçant la Religion
comme une Aliénation ; l'homme se dépouille de son essence et de ses
qualités pour les prêter à Dieu. Marx va élargir l'idée d'Aliénation au domaine
culturel tout entier, porteur d'illusions qui aveuglent l'homme sur la réalité de
la vie, sur les forces d'oppression à l’oeuvre dans la société, mais aussi sur
ses capacités d'action. Dans la plupart de ses écrits, Marx présente un ordre
strict dans la succession des grandes étapes historiques, chacune étant
caractérisée par un «mode de production» dominant : Communisme primitif,
Esclavagisme, Féodalisme, Capitalisme.
2ème Partie
Anthrôpos
ou
Paris, le 7 Avril 27
(De l’ère Centaurienne)
Calendrier Centaurien
AVERTISSEMENT
... Parce
que les gens ne Voient, que ce qu'ils sont prêts à Voir
ce livre, comme son auteur, ne sont pas destinés à faire « école »
ni disciples, ni partisans !
Seul hommage aux combattants de la Liberté et à leur « Amnesty » !
( Parce que, malheureusement, Profane ou Initié, ceux qui ne comprennent con-
damnent !!!)
Il n'est donc, en tout point, nullement une thèse mais plutôt 1 Guide
Pratique, et non technique !
...Je livre désormais cette oeuvre à votre jugement critique d'Amour, d'Indifférence ou de Haine, en
souhaitant que par sa Puissance, elle suive en son par-cours, un Pouvoir influant de transport et
d'érosion subversive ...
Préambule
Avis au lecteur
Mais peut-être est-ce là construire un Sens, une existence, sur une Terre faite
d'oubli, annihilant toute Etre à la révolte de l’expression et de la vie.
Tout ce que tu sais c'est que tu ne sais pas que tu sais en sachant
que tu sais ce que tu ne sais pas que tu sais tout en sachant que tu ...
(Et cela pendant que les gens dorment, nos rationalistes opèrent, pensant
avoir tout calculé, alors qu'ils ne contrôlent Rien ...
... Dis-toi que les sociétés des Hommes sont, de partout, les
mêmes en leur singularité! ...
Des Mal-Interprétations
Les îlots de stabilité seront submergés par la hausse du flot des in-égalités, des in-
justices et des souffrances, car tel sera le Prix à payer de la croissance
exponentielle de nos sociétés technologiques, entraînant par voix de
conséquence vers une crise énergétique individuelle ou collective (dépression).
Mais voilà, si le nihilisme est bien à craindre dans un Univers en évolution, devenu
pour le commun des mortels, Absurde et sans Fin, 2 possibilités
dilemmatiques s'offrent à notre humanité en Survie :
... J'ai passé des années à penser cette vie afin d'en conjurer le sort.
Triste pesanteur :
L'écho de leurs voix me répétaient en choeur,
« Tel que tu es, tu ne peux que demeurer ! »
A ceux là, je répondais
Mitsein
Au fond l’Homme est comme 1 Iceberg dont tu ne connais que la surface émergée. En
ce sens, découvrir et comprendre l’Homme nécessite de s’y immerger.
Négation
Du Scepticisme
de Dés-Illusions !!! …
… Mais, peut-être, que celui qui a connu de tempête en tempête
1 Temps chaotique, a besoin de CROIRE, pour tenir le cap
et la barre, en attendant 1 ciel plus clément…
RELATIVISME
(De l'aspect culturel, conventionnel et historique de toute représentation objective)
Affirmation
L'individu prend position ; trouvant ainsi repères à son orientation contre toute forme
d’égarement.
Avec la Crise des valeurs comme morale collective, les idéologies ou philosophies et
leur tradition doctrinale comme Modèles de connaissance théorique apparaissent pour
fictives, imaginaires, conventionnelles, sans valeur, spéculatives, comme la
justification d'une lutte ethnique d'intérêts (intérêts de groupes ou ethnocentrisme).
De l’Anesthésie de l’-A-perception
De l'Anesthésie de l'-A-perception
(ou de l’Insensibilité au Mal, à la Souffrance et à la Mort)
Du Dogmatisme et du Prosélytisme
PERSPECTIVISME
P.S. : … C’est de la PEUR de la Mort que je vous dois mes écrits !...
Remarques : …Le corps fonctionne seul,
et ne peut être soumis à l’Hypocondrie
propre à l’esprit que font les spéculateurs de leurs
maladies, lors de leur somatisation tout droit sortie de leur
Imagination…
Remarques : ... par corps, nous devons entendre : corps social.
En cela, la division entre CORPS et ESPRIT est illusoire, et
n'est que le fruit d'1 ABSTRACTION particulière aux
Spéculateurs Scientifiques, Philosophes Idéalistes, Moines ou
Ascètes etc., réduit à leur propre capacité de RAISON-NER
(réductionnisme) ; capacité qui sépare l'Homme de son animalité
...
De l'Anesthésie de l'-a-perception
Car c’est ainsi que le Langage rend possible la Pensée, puisque sans la Parole, il
n’y aurait pas de sujet pensant et partant, pas de sens, dont le Langage est, avec
l’Ame le Créateur qui n’aurait d’existence sans ses conventions. L’Ame est donc
bien en ce sens ir-réelle ou fictive, comme le Temps : dans son irréversibilité.
De la Mesure
De l'Espace et du Temps
(De l'Influence Spatio-Temporelle)
Homo Faber
Remarques : …La Technique, en elle-même, d’1 Point de Vue
« Ethique », n’est ni « bonne » ni « mauvaise. »
Philosophie Ethnophilosophie
Epistémologie
Philosophie de la Cognition
Philosophie du Langage
Psychanalyse
Science de l'Education
Typologie des Sciences (Centre National de Recherche Scientifique : C.N.R.S.)
(LOIS Universelles)
Géométrie
Remarques : ... les Mathématiques et leurs prétentions universelles ne sont que de « purs »
artifices : en un mot une masturbation mentale !!! …
CURRICULUM
VITAE
Remarques : ... Je ne puis me limiter au vécu et à la connaissance
d'un seul et même milieu (ce qui réduirait le monde à mon
nombril ou à mon sexe) alors que ma curiosité intellectuelle
me porte à l'aventure, au voyage, et à l'exploration, dans
la diversité des mondes ...
Vision du monde
Maudites « églises ! »
De l’Anesthésie de l’-A-perception
Symptomatologie
Seul, abandonné,
Délaissé à ma propre responsabilité que je ne savais assumer
Déprimé,
Je restais là à ne rien faire, oisif, rebelle à toute activité.
Ce que j'étais
Cet individu paumé,
Sans repères, ni direction,
A la dérive, égaré,
Faible, ignorant, crédule et manipulable,
En un mot : dés-orienté
De la paupérisation
P. S. … Qui comprennes dès lors que l’on devienne 1 Pute dans 1 Monde de Putes !!! …
Et que de cette Haine naissent les Révolutions …
Des paradis artificiels
L’Humain se cherche
L’Humain se perd
Regardez les, mes frères, porter haut au vent le drapeau noir des
forbans !
Ils nous condamnent ces crapules alors que la seule différence entre nous,
c'est qu'ils volent les pauvres grâce à la Loi, et que nous pillons les riches
armés de notre seul courage.
Ne ferais-tu pas mieux d'être l'un des nôtres, plutôt que de lécher le Cul de ces
gredins pour avoir du Travail... »
Bel Ami
(P.S. : …Egalité de Droit : In-égalité de fait…)
Système « D »
Entre Croyance et incrédulité
Pro-position.
Je définissais un modèle idéal de société.
Je me définissais moi-même : de nouvelles identités.
Je dessinais des Modèles, des Personnalités, des Exemplarités.
Il s'agissait de me trouver.
Comédie. Commedia dell'arte
Celle qui te fait être plus que tu es
Du jeu des Apparences : la Honte des Origines
M'oublier, oublier, par le mensonge faire table rase du passé.
De sa Condition fuir.
A l'aventure, je m'abandon-nais.
Lointain azur ; sereine Liberté ...
Remarques : ...Ami(e), que n'oublies-tu ton passé
ton Avenir sera condamné ! ..
Remarques : ... Parce qu'il n'existe de Liberté
non éclairée des Lumières des savoirs de notre
temps.
Enseignement, éducation
Condition sine qua non de tout Affranchissement.
Libéral je m'affirme :
Parce que faire de l'Homme un Homme Libre,
un Entrepreneur,
C'est faire de l'Homme un Homme savant ...
Remarques : … Or je savais que je n’aurais pas assez de Tout 1 Vie, pour me cultiver !!!
(P.S. : … Les Utopistes naissent d’1 « petite » histoire : mais ils fondent la « Grande » :
Mitsein
Homme, je me battais.
Je me fourvoyais
De la Justice ou du Chaos
FAIT DIVERS
De l'Affairisme
Remarques : ... Dans une « république » de Vices,
La vertu est criminelle ...
…Puisqu’il était réel, que depuis 1968, notre société avait connue
1 (R) évolution Nihiliste où tout avait été renversé.
D’1 point de vue morale : le « Mal » était rétribué plus que le
« Bien » (moins attractif). Faire scandale permettait de faire de
l’Argent. A la province, l’exploitation de son ignorance et de sa
bassesse, des plèbes la petitesse : à la capitale, 1 médiatisation
qui vous portait à la hauteur d’1 Elite qui n’en avait plus que le
nom, où la grandeur se payait cash (en papier- monnaie)…
Nous n’attendions plus que Babylone s’effondre.
De l'exil
Service « Secret »
PLOUTOCRATIE
Certes NON.
Machiavélisme (ici la Fin justifie Tous les Moyens au mépris des Lois et du Droit
National ou Inter-National) selon la formule « Fait aux autres ce que tu ne voudrais pas que
l’on te fasse. »)
Analyse des Points de Vues des Informateurs Civils (Voyageurs d’Affaires, Touristes ou
Réfugiés Politiques etc.)
Opérations Psychologiques
Par Capteurs Aériens (Avions, Drones, Satellites Militaires ou civils – « Mondio-Visions »),
Terrestres (Stations d’Interceptions) ou Maritimes.
1-6 Forces Spéciales : Actions dites de « Normalisation » (Mesures dites « Spéciales », Droit du
plus Fort – Darwinisme Social : Activités Criminelles et Terrorisme d’Etat – Opérations
Clandestines classées « Secret Défense » -
a- Activités « illégales »
Sabotages
Escadrons de la Mort
Génocides
Tortures
Répressions
2- POUVOIR EXECUTIF : Présidence (et Fonds Secrets)
Couverture Commerciale civile : Affairistes « Mafieux » Infiltrés – Montage par Société Ecran à
des Fins de financements « Occultes » : Corruption, Pot-de-Vin, Trafic d’influence, provenant de
l’Argent de la Drogue, des ventes d’Armes ou de Matières Nucléaires, de trafic d’êtres Humains,
de fausses Monnaies Etc. (Blanchiment))
Opportunisme
Objectifs : Imposer son Modèle Economique de l’Extérieur sous forme d’Exportation de Bien
d’Equipement ou de Consommation et de transfert Technologique par accaparation du « Bien »
Public à des Fins Politico Stratégique – Dé-stabilisation d’1 pays « Tiers » concurrent (Krack
boursier : Crise Economique, dévaluation, balance Commerciale déficitaire, hausse des Prix,
Licenciements, Purges, Chômage, Conflits Sociaux, Grèves etc.)
Disparition de la « Concurrence »
Artiste comique et Intellectuel etc. « Bien »-Pensant, et autre démagogue du théâtre médiatique
étiqueté, instrumentalisé, Corrompu ou Corrupteur.
Or lutte contre les Dissidences Subversives, les expressions « In-fidèles » d’Op-position dites
« Critiques » ou Hérétiques et à ce titre « Diabolisées » (délits d’Opinion, Chantages, infiltration ou
instrumentalisation).
1 Etat structuré juridiquement par des Lois faites de papier, comme d’1 colosse aux pieds d’argile,
que la Technique ne pourrait sauver d’une faiblesse constatée aux citoyens dé-responsabilisés.
Stabilité fondée sur le Droit (Concept de « Force Légitime ») selon la célèbre formule :
7- POUVOIR ASSOCIATIF
Modèle Américain
Du
(et de la Modernisation : Inter-Nationalisation,standardisation
(confer : Normalisation), tertiarisation, urbanisation,
optimisation, civilisation post-industrielle etc.)
Néo-capitalisme Spéculatif et Fictif (Impérialisme Financier, Productivisme,
Propagandisme, Optimisme), Libre-Echangisme Mondial, Ultralibéralisme
(Laxisme), Utilitarisme, affairisme, Opportunisme, Machiavélisme,
Arrivisme, Individualisme, (Egoïsme, je-m’en-Fou-tisme, Narcissisme,
Jeunisme), Darwinisme social, Empirisme, Immanentisme, Post-
Matérialisme, Rationalisme, Universalisme, Scientisme, Futurisme,
Progressisme (Projet Prométhéen), Humanitarisme, Oecuménisme,
Fédéralisme centralisateur, Cosmopolitisme, Féminisme, Hédonisme
(Tourisme) etc. … :
Un Savoir j'acquérais.
Par la force des choses, une certaine vision du monde j'adoptais.
Comment me comporter ?
Comment devais-je agir ?
Autant dire, à la société m'adapter
pour réussir !
En un mot : Antéchrist
(car le « diable » existe : je l'ai rencontré)
En un mot : un Surhomme.
Car l'Homme est un Loup pour l'Homme
Remarques : … Celui qui naît Maître, le deviens :
Des Anti-gones
(Du je m'en-fou-tisme)
(P. S. : ... l'Homme « pauvre » ne sait pas qu'il est immensément « riche »
et de la « Fiert » Education …)
Entre Fantasme et Réalité
le jour où je compris
De l’indifférence
Remarques :... « Vous » me dites « Tenir! » mais voilà
` « Moi » je ne tiens à « Rien » ...
(R)évolution Zen ?
Comme il en allait de même, des signes ou des symboles dont, j’avais été
toute mon enfance cerné, et propre à ma Destiné bien étrange,
représentations ou croyances matérielles ou imaginaires qui bien que
conventionnelles et sans valeur en soi (voir les idéologie de notre Mode-rnité),
suivant mon degré de sensibilité subjective et de ma Foi, prêtaient à des
interprétations hasardeuses, plus ou moins fallacieuses, car pathologiques et
délirantes.
Alors Hasard ou destiné ? et pourtant : Rien de tout cela.
Du symbolisme
Aussi « Bien » se guérir ?
Mais voilà pour qui ? … « car il n’est point de Progrès dans les
Sciences, d’Inventions dans les Arts, d’Innovations importantes qui
n’est servi de causes à la monomanie »
( R ) évolution Copernicienne
Raison PRATIQUE (du Jugement ETHIQUE)
Vision du monde
ײ
CHANGES: et le Monde changera!"
MITSEIN
Parce que I’Homme fait le monde à son image
et que de son « BIEN »-ETRE en dépend la Bonté
Par ta Vie devenir meilleur
Parce que l'Honnête Homme n'est réellement jugé
que sur ses actes, et non sur sa volonté !
(et que nos écrits, tout comme nos Paroles, ne sont que Littérature)
Du droit et de l'in-équité
Remarques : ... IL faut avoir beaucoup vécu
il faut avoir beaucoup souffert pour comprendre la
vertu
d'un Amour sincère ...
De l'Amitié
Pour une philosophie de l'Un-différence
Du Questionnement Méta-physique
EXPERIENCE PROFESSIONNELLE
2001 Agent Artistique / Agent de photographes de Mode et de Beauté
• Prospection et ciblage de clientèle : - Agence de Publicité
- Edito
-Bureau de presse
-Maison de couture
- Maison de Disques
• Production
-Réalisation de devis, Négociation, Suivi
-Casting Director : scouting
PROJET D'ENTREPRISE : création du 1e' Salon International de la photographie de mode (exposition « Snapshot »)
(et au-delà)
COMPETENCES
1999 Conclusion des investigations conduites au sujet du Programme d'investissement sécurisé par
Prime Bank Garantee (P. B.G.) dénommé « Geneva Program », après procédure de vérification
des institutions bancaires et financières internationales impliquées (cf. : « An update of Prime
Bank Instrument Frauds » du bureau de la Chambre de commerce Internationale contre le
Crime commercial).
CONNAISSANCES
LANGUES Anglais : courant
Espagnol : lu et parlé
Arabe/italien : notions
FORMATION
1995 Maîtrise de Philosophie : Université Paris X Nanterre « aisthêsia-an-aisthêsia
ou de l'anesthésie de l'-a-perception »
AUTRES ACTIVITES
ÉTUDES
1993 « STEVEN & CHRIS » - Genre : Marque de Mode
PROJET D'ENTREPRISE: création d'un spectacle sur le thème de la Modernité Comme ère de la Mode
achevée.
ère du vide.
2001 « ANTHRÔPOS » - Genre : Essai
CRÉATIONS LITTÉRAIRES
1993 « ABÏME » - Genre : Scénario L.M. « ... l'Homme est une corde tendu entre la
bête et le surhumain
une corde au dessous d'un Abîme... »
1997 «AGAPÈ» - Genre : Poésie Ainsi parlait Zarthoustra
Arts « Martiaux » Jû-Jitsu /Boxe – Yoga – Sports : Jogging/Natation
1997 Brevet Européen de Premiers Secours