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Memoire Soutenance
Memoire Soutenance
Ce petit vade-mecum est destiné à l’étudiant-e1 qui va bientôt soutenir son mémoire de
licence. Ce n’est pas un document officiel, mais un texte personnel à usage limité. Les
principes et les étapes auxquels il fait référence peuvent évidemment varier en fonction des
circonstances.
1 Le terme générique d’étudiant, masculin singulier, inclut le féminin (étudiante) et le pluriel (duos, voire trios d’étudiant/e/s).
recherche et de l’évaluer hors contexte, avec un maximum de lucidité. Si on le juge
utile, on peut s’aider de documents, de diapositives numériques et/ou de transparents.
En cas de diaporama, venir à l’avance, tester l’installation la veille et/ou avoir des
transparents de réserve. [20’]
3. Réactions des jurés (deux personnes minimum : au moins un enseignant ou assistant de
la Section ; un autre ; voir le règlement de mémoire disponible dans le Guide-
Programme de la Section). Chaque juré prend la parole à tour de rôle, dans l’ordre
annoncé en (1). Il propose une lecture du mémoire, identifie des enjeux, signale des
points forts et des points faibles, avance des hypothèses ou des contre-hypothèses,
suggère des modifications, pose des questions. Il s’exprime pendant une quinzaine de
minutes, après quoi l’étudiant est invité à répondre, réagir, expliciter ses choix, etc. Si
le juré est satisfait de ces réponses, on passe au juré suivant. A chaque fois, l’étudiant
entend d’abord, et réagit ensuite. Au fur et à mesure, la discussion peut bien sûr
s’élargir. Un juré qui a « passé son tour » peut rebondir sur une question, et intervenir à
nouveau. En cas de besoin, le directeur assume la répartition des tours de parole.
[total : 60’ environ]
4. Conclusion. Le directeur, qui s’est peu exprimé jusqu’ici, conclut en revenant sur les
interventions précédentes. Il peut expliciter certains choix de l’étudiant, rappeler les
principales étapes du processus, signaler à son tour les points forts du travail et ses
insuffisances, mais en apportant des éléments d’explication. Il rappelle ainsi que le
mémoire est certes une recherche scientifique, mais que c’est surtout – pédagogie de
projet oblige – une façon pour l’étudiant d’apprendre à élaborer et conduire une
recherche. Les imperfections sont donc compréhensibles. Elles sont souvent le signe de
ce qui a été appris, et de ce qui reste encore à apprendre, perfectionner, etc. L’étudiant
peut réagir à ces derniers propos s’il le souhaite. [15’]
5. Délibération. Le jury doit délibérer en secret. Si le public est nombreux, le jury va se
retirer puis revenir dans la salle quelques minutes après. Dans le cas contraire, c’est
l’étudiant qui quitte la salle, pour y revenir à l’appel du jury. [10’]
6. Proclamation des résultats. Le directeur/président annonce le résultat. Il indique si le
mémoire est accepté ou non. Si la réponse est positive, et si l’étudiant a acquis tous les
autres crédits de formation, on peut le féliciter : il est désormais titulaire d’une licence
ou d’une maîtrise de l’Université de Genève. Le procès-verbal de soutenance indique
la note obtenue (A à F) et signale : 1. Les lieux où déposer le CD avec le fichier corrigé
au format pdf et le résumé du mémoire. 2. Des invitations à publication éventuelle. Il
est signé par les parties. NB : Le jury utilise l’échelle de notes. Le mémoire est
« suffisant » dès lors qu’il obtient au minimum la lettre E. Les autres résultats nuancent
l’appréciation et doivent être pris pour ce qu’ils sont : des façons de dire que le travail
est plus, voire beaucoup plus que suffisant : satisfaisant, bon, très bon ou excellent. [5’]
La durée totale ne devrait pas dépasser 2h.
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Si les étudiants réunissent leurs affichettes sur un panneau commun, on obtient une
ressource de formation intéressante : chacun peut assister à telle ou telle soutenance pour
préparer la sienne ou, tout simplement, pour prolonger sa formation dans le domaine en
question.
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