FICHE D’INFORMATION

BE-ALERT : Canaux complémentaires d’alerte

En situation d’urgence, une alerte rapide de la population est cruciale. Actuellement, la manière dont
chaque citoyen est averti varie en fonction des canaux disponibles au niveau communal, provincial et
national.

Canaux existant

L’alerte de la population est aujourd’hui principalement réalisée au moyen du

réseau national de sirènes électroniques, des haut-parleurs des véhicules de
police, et des médias (TV et radio).

Le SPF Intérieur gère un réseau de plus de 570 sirènes. Celles-ci sont placées
aux alentours des entreprises industrielles avec un risque élevé (les sites
nucléaires et les entreprises Seveso seuil haut). Lors du dernier test trimestriel
du réseau des sirènes effectué le jeudi 2 janvier 2014, 98,77% des sirènes ont
correctement fonctionné.

A la demande de la communauté des sourds et malentendants, une alerte via

SMS, couplée au déclenchement des sirènes, a également été développée
depuis plusieurs années au niveau nationale.

Cependant, les possibilités d’alerter la population via ces canaux existant sont en pratique assez
limitées au niveau géographique, technique et humain. C’est la raison pour laquelle la Direction
générale Centre de Crise (SPF Intérieur) travaille à la modernisation des canaux d’alerte.

BE-Alert permettra in fine à toutes les autorités compétentes en matière de gestion de crise
d’utiliser, via une approche intégrée et complémentaire, tous les canaux d’alerte disponibles.

Canaux disponibles

Dans cette première phase pilote, BE-ALERT permet une alerte via plusieurs canaux
complémentaires :
 Message vocal sur téléphone fixe ou mobile
 Message écrit via SMS
 Message écrit via courriel (avec ou sans fichier attaché)
 Message écrit vers FAX

Le système permet l’envoi de messages selon la langue du destinataire : les 3 langues nationales
(NL/FR/DE) et l’anglais sont disponibles en synthèse vocale.

Le module cartographique permet de sélectionner les zones concernées sur une carte (avec une
possibilité de prédéfinir des zones).

Les autorités concernées pourront également le cas échéant envoyer automatiquement des
messages d'alerte via leurs comptes Twitter et Facebook. Il est donc conseillé à chacun de suivre dès
à présent les comptes officiels de sa Commune, de son Gouverneur ou du Centre de Crise au niveau
national.

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Canaux à venir

Grâce à une évaluation et une analyse commune de cet outil par les autorités pilotes, ce système est
appelé à se développer en fonction des besoins du terrain. Il permettra une alerte ciblée et géo-
localisée en intégrant d’autres canaux complémentaires comme les sirènes, le broadcasting,…

A cet effet, des initiatives (notamment législatives) sont déjà en cours.

A la demande du Centre de crise, une mission de consultance sur l’alerte géo-localisée aboutira fin
juin à la publication d’un rapport établi sur base d’échanges constructifs avec les opérateurs de
téléphonie mobile et des expériences d’autres pays, mais également des informations obtenues
auprès de firmes spécialisées en la matière. Ce rapport décrira les différentes technologies possibles
pour alerter la population d’une zone géographiquement définie (même sans qu’une préinscription soit
nécessaire) non seulement sur les téléphones mobiles.

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