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Annexes SainteGemme
Annexes SainteGemme
PROJET
NOTICE EXPLICATIVE
Septembre 2017
Titre : AMÉNAGEMENT HYDRAULIQUE DES BASSINS VERSANTS
VITICOLES DE LA COMMUNE DE SAINTE-GEMME
Suite à de nombreuses dégradations dues aux coulées d’eaux boueuses provenant du vignoble et dans
un objectif de préserver les milieux récepteurs et notamment le cours d’eau la Semoigne, la commune
de Sainte-Gemme a décidé de lutter contre l’érosion et le ruissellement des coteaux à fortes pentes des
secteurs de son vignoble.
Un schéma d’aménagement hydraulique a été réalisé en 2010, cette étude a donné des bases pour la
conception du projet qui a été retenu. Egalement une étude parcellaire a été réalisée parallèlement en
2010. Cette étude à pour but de déterminer au niveau des parcelles, les aménagements et les pratiques
culturales à mettre en œuvre pour réduire les érosions et le ruissellement. Toutefois les aménagements
résultant de cette étude ne font pas partie de la mission.
Mais en complément à ces aménagements et pratiques culturales, il est nécessaire de mettre en œuvre
des ouvrages de collecte, de transit et de rétention des eaux. Ces travaux font partie de la mission de
maîtrise d’œuvre et sont décrit dans la présente notice.
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1. OBJET ET OBJECTIFS DE LA MISSION
Les aménagements se situent dans deux secteurs de la commune. Le premier secteur qui sera repris
principalement par le bassin de rétention A correspond à tout le dessus de la commune au Nord et son
flanc à l’Ouest. Le deuxième secteur est situé quand à lui en dessous de la commune, orientation Sud-
Ouest.
Les objectifs de la mission sont de lutter contre l'érosion et le ruissellement des coteaux à fortes pentes
des deux secteurs du vignoble et également d’entreprendre des actions de dépollution avant le rejet
dans le milieu récepteur et plus particulièrement dans la rivière Semoigne.
La lutte contre l’érosion en vignoble de coteaux impose la complémentarité entre les aménagements à la
parcelle et les aménagements collectifs. Les aménagements à la parcelle peuvent être de deux types,
soit de type agronomique : enherbement des vignes, mise en place de mulch, de paillage… soit de type
hydraulique, chevets, fossés, orientation du sens de l’écoulement… L’objectif des aménagements à la
parcelle est de contrôler les écoulements le plus à l’origine possible, le résultat étant de réduire les
impacts sur les parcelles aval. C’est un principe de solidarité.
Les aménagements collectifs complètes les aménagements à la parcelle, l’objectif principal est de
collecter, transporter, retenir les effluents pour réduire les impacts sur le milieu récepteur final.
La collectivité a fait réaliser par le bureau d’études BR Ingénierie, une étude parcellaire de vignoble du
secteur.
Les objectifs ne pourront être réalisés que si les aménagements collectifs sont réellement
complémentaires des aménagements à la parcelle.
Ce dossier rentre dans le cadre de la Loi sur L’eau. Etant donné que la surface de bassin versant est
supérieure à 20 hectares, il est ainsi réalisé un dossier de demande d’Autorisation au titre de la Loi sur
l’Eau. Le service instructeur sera la DDT de la Marne.
Le dossier de déclaration au titre de la Loi sur l'Eau est réalisé par le cabinet ADEQUAT
ENVIRONNEMENT.
Egalement afin de financer le projet il est nécessaire d’établir une Déclaration d’Intérêt Général (DIG) et
une Demande d’Utilité Publique (DUP) car la collectivité a rencontrée des problèmes pour l’acquisition
de certains terrains prévus pour accueillir les bassins de rétention.
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3. GÉNÉRALITES
La commune de Sainte Gemme se situe dans le département de la Marne, elle est distante de 35 km de
Reims (51) et 30 km d’Epernay (51). Les communes voisines les plus proches sont Passy-Grigny (51)
au Sud, Goussancourt (02) au Nord et Champvoisy (51) à l’Ouest.
La commune de Sainte Gemme s’étend sur environ 725 hectares dont 72 hectares environ sont classés
en zone A.O.C, le reste étant occupé par des bois, des champs et des zones urbanisées.
Toutefois seuls 65 hectares sont réellement plantés en vigne, c’est sur ces 65 hectares que sont répartis
les deux secteurs sur lesquels vont porter les aménagements hydrauliques.
3.2 TOPOGRAPHIE
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Une partie du vignoble est drainé par une ravine appelée fossé de la fontaine des Prés. C’est cette
ravine qui servira d’exutoire à un des bassins projeté.
Le secteur de l’étude est traversé par la route départementale n°406 qui relie Passy-Grigny à Sainte
Gemme et qui passe au dessus du fossé de la fontaine des Prés. Les différents secteurs sont reliés par
des chemins communaux ou d’exploitation qui suivent le plus souvent les courbes de niveau. Le
vignoble possède actuellement des chemins principaux en enrobés mais pratiquement pas de chaussée
béton.
Voir plan des aménagements et plan de situation des secteurs étudiés ci-dessous
4. DESCRIPTION DU PROJET
Les bassins versants qui concernent le secteur d’étude ont été déterminés par l’observation de la
topographie sur le site ainsi que par l’étude des cartes IGN. Certains bassins versants ont été subdivisés
en sous bassins versants élémentaires.
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Sur les plans, les sous bassins versants élémentaires sont indiqués en bleu tout comme leur nom, y
figure également les différents nœuds hydrauliques résultant de l’assemblage de plusieurs sous
bassins-versants. En orange est délimité le périmètre de l’étude correspondant à la limite de zone A.O.C
et en bleu clair les rus, ravins et cours d’eau. Les bassins versants ne s’arrêtent pas à la limite AOC.
Secteur A
Les bassins versants qui composent ce secteur sont situés au dessus de la commune au Nord, ainsi
qu’à l’Ouest de la commune. La surface de vigne est d’environ 50 hectares. Ce bassin est
principalement drainé par le fossé de la fontaine des Prés, il est composé majoritairement de champs en
son sommet, de vignes en aval et d’un peu de bois. Le bassin versant A est longé par la route
départementale n°406.
Secteur B
Ce bassin versant est situé à l’Ouest de la commune. La surface de vigne est de 15 hectares. Une partie
du bassin versant se rejette dans la Semoigne et l’autre partie se déverse dans le fossé de la fontaine
des Près qui rejoint par la suite la Semoigne. Il est composé majoritairement de vignes et d’un peu de
cultures.
Le projet d’aménagement a été réalisé sur la base de discussions avec la commune et les membres de
la commission, et aussi par de nombreuses visites de terrains afin de définir les points noirs. La volonté
de la commission est d’aménager en priorité les secteurs dits sensibles où des ruissellements trop
importants pourraient porter préjudice aux personnes et aux biens. Ainsi la majeure partie des
aménagements proposés dans le projet est destinée à la protection du village. En effet une partie du
vignoble se situe directement au dessus des habitations.
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deux niveaux. Dans un premier temps les eaux peuvent être déviées à la fin du fossé existant vers un
ouvrage dépierreur qui aura sa vidange vers le nouveau réseau et/ou dans un deuxième temps la
déviation des eaux peut se faire lorsque la canalisation existante rejoindra le futur réseau en chute. Le
dépierreur aura également comme fonction de stopper toutes eaux qui ne seraient pas allées
directement dans le fossé, ainsi le secteur de La Besace sera parfaitement protégé et ce pour des pluies
de période de retour quasiment 50 ans. Dans le cas de pluie encore supérieure le reliquat d’eaux de
ruissellement suivrait le profil de la route départementale. Le détail de ce secteur particulier noté A14 sur
le plan de l’aménagement joint au dossier est annexé à la présente notice.
Le nouveau réseau devra traverser la route départementale n°406 au niveau de la coopérative et enfin
avant le rejet au milieu naturel, il sera créé un bassin de rétention de 6 000 m3 avec une fosse de
tranquillisation. Le rejet final se fera par l’intermédiaire d’un moine de vidange et d’une canalisation de
diamètre 400 mm.
Les travaux dans le secteur B constitueront donc à aménager le chemin en chaussée béton à vocation
hydraulique sur environ 465 mètres, ce qui empêchera le chemin de s’éroder et ce qui permettra un
meilleur accès aux parcelles viticoles. Les eaux qui seront acheminées par ce chemin béton iront dans
un bassin de rétention, qui en plus de retenir ces eaux de ruissellement, apportera un effet dépolluant.
Ce bassin d’un volume de 1 480 m3, se situera tout le long de la Sente du Moulin ce qui permettra
d’intercepter toutes les eaux de ruissellement provenant du bassin versant amont. Le rejet à la rivière
Semoigne se fera par l’intermédiaire d’un moine de vidange et d’une canalisation de diamètre 300 mm.
5. ÉTUDE HYDRAULIQUE
L’étude hydraulique permet de calculer des débits de crues en différents points des secteurs, choisis,
pour leur représentativité. Un point (nœud 1,2…) est l’assemblage de plusieurs bassins versants, il se
trouve sur un site posant un problème et étant susceptible d’être aménagé.
Les ouvrages de transit des eaux de ruissellement (canalisations, caniveaux rectangulaires …) sont
dimensionnés avec un débit correspondant au débit de pointe, à savoir lorsque la durée de la pluie est
égale au temps de concentration. Le temps de concentration est le temps nécessaire à l’eau pour
s’écouler depuis le point le plus éloigné du bassin jusqu’à son exutoire ou jusqu’au point de calcul. En
effet c’est pour cette durée que le débit sera le plus élevé.
Les débits de pointe ont été calculés soit pour une pluie de période de retour 10 ans ou pour une pluie
de période de retour 30 ans. Les secteurs ou parties de secteurs dont les ouvrages de transit ont été
dimensionnés pour une pluie de période de retour 30 ans sont ceux concernés par une grande densité
d’habitation ou d’une voirie à fort passage. Ainsi dans les tableaux il apparaîtra le calcul du débit de
pointe pour une période de retour 10 ans, 30 ans et 50 ans pour pouvoir faire une autre comparaison.
Etant donné que le secteur A se situe au dessus de la commune ou encore à proximité d’une voirie
départementale, la solution retenue a été de dimensionner les ouvrages de transit, pour tous les bassins
versants du secteur A, pour une pluie de période de retour 30 ans. Dans l’absolu la plupart des ouvrages
hydrauliques des différents bassins versants seront suffisants pour des pluies allant jusqu’à une période
de retour de 50 ans.
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Donc en cohérence avec les enjeux de sécurité publique, de la norme européenne NF EN 752 et du
document « Eléments de doctrine pour la constitution d’un dossier Loi sur l’Eau d’hydraulique du
vignoble », le niveau de protection retenu pour les ouvrages de transit est :
En revanche, les bassins de rétention ne sont pas eux dimensionnés pour le débit de pointe, car c’est
toute l’eau qui provient du bassin versant qu’il faudra stocker. Donc pour le dimensionnement des
bassins de rétention nous raisonnerons plutôt en volume ruisselé ce qui induira un volume à retenir en
fonction du débit de fuite du bassin.
Pour le dimensionnement des bassins de rétention plusieurs scénarios ont été étudiés en fonction du
choix de la protection et de la durée de la pluie. Les durées de pluies étudiées sont celles de la majorité
des orages. Le choix de la protection (10 ans ou 30 ans) s'est fait selon la situation et la distance du
bassin de rétention par rapport aux habitations et aux risques que représenteraient un débordement du
bassin de rétention. La durée de pluie induisant le plus grand volume à retenir sera alors prise en
compte.
Donc en cohérence avec les enjeux de sécurité publique et du document « Eléments de doctrine pour la
constitution d’un dossier Loi sur l’Eau d’hydraulique du vignoble », le niveau de protection retenu pour
les bassins de rétention est :
1 15 min
2 30 min
10 ans
BRA, Fossé à redents,
3 60 min
BRB
4 15 min
5 30 ans 30 min
6 60 min
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5.1 OUVRAGES HYDRAULIQUES
Afin de dimensionner les ouvrages hydrauliques nous avons comparé le débit de pointe du bassin
versant repris par l’ouvrage au débit admissible de l’ouvrage.
V = 0,001 x C x A x h
Avec :
V : Volume ruisselé en m3
C : Coefficient moyen de ruissellement
A : Surface du bassin versant en m²
h : hauteur d'eau en mm
Q : Débit en m³/s
Le coefficient de ruissellement, compris entre 0 et 1, est défini par le rapport entre la quantité d'eau
ruisselée à la surface du sol et celle des précipitations. Dans notre cas, sa valeur reflète la capacité du
sol à ruisseler en fonction uniquement de sa couverture végétale. Nous supposons l’humidité du sol
homogène et l’infiltrabilité peu variable. Les coefficients de ruissellement choisis pour chaque type de sol
sont les suivants :
T = 10 ans T = 20 ans et +
Vignes 0,50 0,80
Champs et Cultures 0,30 0,30
Bois 0,20 0,20
Voirie 0,90 0,90
Tableau indiquant les coefficients de ruissellement moyen pour une pluie de période de retour
T = 10 ans et pour une pluie de période de retour T = 20 ans ou supérieure.
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Ci-dessous et page suivante, les tableaux regroupant les surfaces et les coefficients de ruissellement
des sous bassins versants élémentaires de chaque secteur (voir plan des bassins versants
élémentaires) pour une pluie de période de retour T = 10 ans (Cvigne = 0,50) et pour une pluie de période
de retour T = 20 ans ou supérieure (Cvigne = 0,80) :
Surfaces et coefficients de ruissellement pour une pluie de période de retour T = 10 ans (Cvigne = 0,50)
BASSIN C moyen
Nœud - BR Surface total Vigne Cultures - Patures Bois Voirie Surface active
VERSANT 10 ans
1 A1+A2 67 345 0 0,50 61 179 0,30 6 166 0,20 0 0,90 19 587 0,29
2 1+A4 81 908 14 563 0,50 61 179 0,30 6 166 0,20 0 0,90 26 868 0,33
3 2+A3 133 323 65 978 0,50 61 179 0,30 6 166 0,20 0 0,90 52 576 0,39
A7 148 797 11 176 0,50 133 727 0,30 544 0,20 3 350 0,90 48 830 0,33
A8 72 000 36 951 0,50 33 706 0,30 1 343 0,20 0 0,90 28 856 0,40
4 A7+A8 220 797 48 127 0,50 167 433 0,30 1 887 0,20 3 350 0,90 77 686 0,35
5 4+A5 270 512 59 049 0,50 206 226 0,30 1 887 0,20 3 350 0,90 94 785 0,35
6 3+5+A6 409 170 129 887 0,50 267 405 0,30 8 053 0,20 3 825 0,90 150 218 0,37
7 6+A9 416 647 136 682 0,50 267 405 0,30 8 053 0,20 4 507 0,90 154 229 0,37
A10 16 035 15 474 0,50 0 0,30 0 0,20 561 0,90 8 242 0,51
Fossé à redents A11 210 861 32 657 0,50 163 265 0,30 14 939 0,20 0 0,90 68 296 0,32
A12 106 962 45 619 0,50 61 343 0,30 0 0,20 0 0,90 41 212 0,39
8 A11+A12 317 823 78 276 0,50 224 608 0,30 14 939 0,20 0 0,90 109 508 0,34
9 7+A10+8 750 505 230 432 0,50 492 013 0,30 22 992 0,20 5 068 0,90 271 980 0,36
A13 58 784 38 577 0,50 14 512 0,30 5 695 0,20 0 0,90 24 781 0,42
A14 12 539 11 971 0,50 0 0,30 0 0,20 568 0,90 6 497 0,52
10 A13+A14 71 323 50 548 0,50 14 512 0,30 5 695 0,20 568 0,90 31 278 0,44
A15 32 443 31 222 0,50 0 0,30 0 0,20 1 221 0,90 16 710 0,52
11 9+10+A15 854 271 312 202 0,50 506 525 0,30 28 687 0,20 6 857 0,90 319 967 0,37
A16 16 662 15 742 0,50 0 0,30 0 0,20 920 0,90 8 699 0,52
12 11+A16 870 933 327 944 0,50 506 525 0,30 28 687 0,20 7 777 0,90 328 666 0,38
A17 42 843 34 968 0,50 6 825 0,30 0 0,20 1 050 0,90 20 477 0,48
BR A 12+A17-A11 702 915 330 255 0,50 350 085 0,30 13 748 0,20 8 827 0,90 280 847 0,40
BR B B1 185 620 184 970 0,50 0 0,30 0 0,20 650 0,90 93 070 0,50
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Surfaces et coefficients de ruissellement pour une pluie de période de retour T = 20 ans ou supérieure (Cvigne = 0,80)
BASSIN C moyen
Nœud - BR Surface total Vigne Champs - Cultures Bois Voirie Surface active
VERSANT 20 ans et +
1 A1+A2 67 345 0 0,80 61 179 0,30 6 166 0,20 0 0,90 19 587 0,29
2 1+A4 81 908 14 563 0,80 61 179 0,30 6 166 0,20 0 0,90 31 237 0,38
3 2+A3 133 323 65 978 0,80 61 179 0,30 6 166 0,20 0 0,90 72 369 0,54
A7 148 797 11 176 0,80 133 727 0,30 544 0,20 3 350 0,90 52 183 0,35
A8 72 000 36 951 0,80 33 706 0,30 1 343 0,20 0 0,90 39 941 0,55
4 A7+A8 220 797 48 127 0,80 167 433 0,30 1 887 0,20 3 350 0,90 92 124 0,42
5 4+A5 270 512 59 049 0,80 206 226 0,30 1 887 0,20 3 350 0,90 112 499 0,42
6 3+5+A6 409 170 129 887 0,80 267 405 0,30 8 053 0,20 3 825 0,90 189 184 0,46
7 6+A9 416 647 136 682 0,80 267 405 0,30 8 053 0,20 4 507 0,90 195 234 0,47
A10 16 035 15 474 0,80 0 0,30 0 0,20 561 0,90 12 884 0,80
Fossé à redents A11 210 861 32 657 0,80 163 265 0,30 14 939 0,20 0 0,90 78 093 0,37
A12 106 962 45 619 0,80 61 343 0,30 0 0,20 0 0,90 54 898 0,51
8 A11+A12 317 823 78 276 0,80 224 608 0,30 14 939 0,20 0 0,90 132 991 0,42
9 7+A10+8 750 505 230 432 0,80 492 013 0,30 22 992 0,20 5 068 0,90 341 109 0,45
A13 58 784 38 577 0,80 14 512 0,30 5 695 0,20 0 0,90 36 354 0,62
A14 12 539 11 971 0,80 0 0,30 0 0,20 568 0,90 10 088 0,80
10 A13+A14 71 323 50 548 0,80 14 512 0,30 5 695 0,20 568 0,90 46 442 0,65
A15 32 443 31 222 0,80 0 0,30 0 0,20 1 221 0,90 26 077 0,80
11 9+10+A15 854 271 312 202 0,80 506 525 0,30 28 687 0,20 6 857 0,90 413 628 0,48
A16 16 662 15 742 0,80 0 0,30 0 0,20 920 0,90 13 422 0,81
12 11+A16 870 933 327 944 0,80 506 525 0,30 28 687 0,20 7 777 0,90 427 049 0,49
A17 42 843 34 968 0,80 6 825 0,30 0 0,20 1 050 0,90 30 967 0,72
BR A 12+A17-A11 702 915 330 255 0,80 350 085 0,30 13 748 0,20 8 827 0,90 379 923 0,54
BR B B1 185 620 184 970 0,80 0 0,30 0 0,20 650 0,90 148 561 0,80
Hauteur d'eau
h = a x t (1-b)
Avec :
h : Hauteur d'eau en mm
t : Temps en min
a ; b : Paramètres de Montana
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Pour le dimensionnement des ouvrages hydrauliques on prendra t = tc
Avec :
tc : Temps de concentration
S : Surface du bassin versant en km²
C : Coefficient moyen de ruissellement
P : Pente en m/m
Pour rappel, le temps de concentration est le temps nécessaire à l’eau pour s’écouler depuis le point le
plus éloigné du bassin jusqu’à son exutoire ou jusqu’au point de calcul.
La formule de SOGREAH a été retenue pour le calcul du temps de concentration car elle est la seule qui
prend en considération le facteur pente et le facteur coefficient de ruissellement dans le calcul.
Egalement dans beaucoup de tableau comparatif, notamment celui fait par le CEMAGREF on peut
remarquer que la formule de SOGREAH est la formule qui donne les temps de concentration les plus
courts donc les plus pénalisants. Il est à noter que les temps de concentration seront différents pour une
pluie de période de retour 10 ans et une pluie de période de retour 20 ans ou plus étant donné que le
coefficient de ruissellement appliqué aux surfaces plantées de vignes n’est pas le même.
Qpointe = V / tc
Dans le cas d’un assemblage de deux ou plusieurs bassins versants (nœud 1,2 …), on prend le temps
de concentration le plus long et on vérifie si le débit total induit par la somme des deux bassins est
supérieure au débit du seul bassin versant qui représente le plus gros débit. Si ce débit est effectivement
supérieur on poursuit les calculs sur cette base. Sinon on ne retient que le bassin ayant le plus gros
débit avec son temps de concentration propre et on laisse de côté l’autre bassin (ce dernier n’étant pas
dimensionnant en régime de pointe). Lorsque le temps de concentration est inférieur à 6 minutes, celui-
ci sera pris égal à 6 minutes.
Période de retour
Paramètres
de Montana
10 ans 30 ans 50 ans
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Pour les paramètres de Montana la station de Reims-Courcy a été retenue car c'est la station synoptique
la plus proche de l'opération qui permettait d'obtenir les paramètres Montana, directement de la part de
Météo France, jusqu'à une pluie centennale grâce à des observations quotidiennes et régulières par du
personnel formé à cet effet, ce que ne permet pas par exemple la station de Barzy-sur-Marne ou de
Chambrecy qui sont des stations gérées par le CIVC.
Les données fournies par les stations de Barzy-sur-Marne et de Chambrecy seront prises en compte
lors du dimensionnement des bassins de rétention pour le comparatif avec les volumes retenus.
La station météorologique retenue doit pouvoir disposer d'une série de mesures sur une durée de plus
de 25 ans ce qui est le cas de celle de Reims-Courcy. La station météorologique de Reims-Courcy se
situe à 32 km à vol d'oiseau de l'opération de Sainte-Gemme. De plus cette station se trouve être, à
l'instar de l'opération de Sainte-Gemme, proche d’un environnement de culture de la vigne.
La hauteur d'eau peut donc s’exprimer de la manière suivante : h10 ans = 6,852 x t (1-0,691)
h30 ans = 8,619 x t (1-0,687)
h50 ans = 9,514 x t (1-0,686)
Il suffit alors d’appliquer l’une ou l’autre formule à chaque bassin versant élémentaire afin de calculer le
débit de pointe associé au type de protection retenu.
Ci-dessous et page suivante le tableau regroupant les débits de pointe des sous bassins versants
élémentaires (voir plan des aménagements P2 et plan des bassins versants élémentaires P3) :
Temps de Temps de
C moyen C moyen Q P en Qpointe P30 en Qpointe P50 en
Nœud - BR BV S en m² concentration concentration en pointe 10
10 ans 20 ans et + m3/s m3/s m3/s
en min 10 ans min 20 ans +
A1 0,29 0,29 36 428 12,00 12,00 0,214 0,272 0,301
3 2+A3 0,39 0,54 133 323 12,00 12,00 1,078 1,885 2,086
4 A7+A8 0,35 0,42 220 797 13,81 13,49 1,446 2,215 2,451
5 4+A5 0,35 0,42 270 512 13,81 13,49 1,764 2,705 2,993
6 3+5+A6 0,37 0,46 409 170 13,81 13,49 2,796 4,548 5,033
7 6+A9 0,37 0,47 416 647 13,81 13,49 2,871 4,693 5,194
A11 0,32 0,37 210 861 16,66 15,89 1,117 1,678 1,857
A12 0,39 0,51 106 962 10,11 9,14 0,952 1,724 1,907
- 13 -
Temps de Temps de
C moyen C moyen Q P en Qpointe P30 en Qpointe P50 en
Nœud - BR BV S en m² concentration concentration en pointe 10
10 ans 20 ans et + m3/s m3/s m3/s
en min 10 ans min 20 ans +
8 A11+A12 0,34 0,42 317 823 16,66 15,89 1,791 2,857 3,163
9 7+A10+8 0,36 0,45 750 505 16,66 15,89 4,447 7,328 8,112
11 9+10+A15 0,37 0,48 854 271 16,66 15,89 5,232 8,886 9,836
12 11+A16 0,38 0,49 870 933 16,66 15,89 5,374 9,174 10,155
V = K . Rh2/3 . p1/2
Avec :
Coefficient K de Manning-Strickler
Fossé en terre 40
Fossé enroché 50
Caniveaux en béton 65
Canalisation en béton 72
Chaussée hydraulique 72
- 14 -
Calcul du débit admissible de l’ouvrage
Q=S.V
Avec :
Q : Débit en m3/s
S : Section de l’ouvrage en m²
V : Vitesse d’écoulement en m/s
Ainsi en comparant le débit apporté par le bassin versant en un nœud où se trouve un ouvrage, au débit
admissible de ce même ouvrage on peut dimensionner ce dernier et optimiser ses dimensions.
Ci-dessous le tableau regroupant les débits admissibles pour les principaux ouvrages hydrauliques en
fonction du niveau de protection retenu c'est à dire pour une pluie de période de retour T = 10 ans (Cvigne
= 0,50) et T = 30 ans (Cvigne = 0,80). Il apparaîtra également les valeurs pour la pluie de période de
retour T = 50 ans (Cvigne = 0,80).
Période de Débit repris en m3/s Pourcentage du débit nécessaire
retour de la Débit admissible
Débit repris
pluie retenue Ouvrage Type d'OH Pente en % par l'ouvrage en
littéral Pluie de période Pluie de période Pluie de période
et bassin T = 10 ans T = 30 ans T = 50 ans m3/s
de retour 10 ans de retour 30 ans de retour 50 ans
versant
A3 - A4 Nœud 1 0,402 0,510 0,565 CR 40x30 10 0,600 149 118 106
A4 - A6 Nœud 2 0,551 0,814 0,901 Ø 500 8 1,000 181 123 111
A5 - A6 BV A3 0,726 1,649 1,823 Ø 600 8,2 1,646 227 100 90
A5 - A6 BV A3 0,726 1,649 1,823 Ø 800 1,8 1,661 229 101 91
A6 - A10 Nœud 3 1,078 1,885 2,086 Ø 600 11 1,906 177 101 91
A6 - A10 Nœud 3 1,078 1,885 2,086 Ø 800 2,3 1,877 174 100 90
T = 30 ans
Dans les dernières colonnes il est indiqué le pourcentage du débit nécessaire de l’ouvrage hydraulique
en fonction de la période de retour de la pluie.
A titre indicatif :
On peut ainsi constater que tous les ouvrages de transit qui sont dimensionnés pour une pluie de
période de retour 30 ans, peuvent faire transiter au moins 90 % du débit de pointe d’un évènement
pluvieux de période de retour de 50 ans.
- 15 -
5.2 DETERMINATION DES BASSINS DE RETENTION
Afin de dimensionner les bassins de rétention des eaux pluviales, nous avons calculé le débit moyen du
bassin versant arrivant dans chaque bassin de rétention. Ce débit permet alors de déterminer le volume
ruisselé pour une durée de remplissage et donc un volume d’eau à retenir en fonction du débit de fuite
du bassin de rétention.
Pour calculer les débits générés par les bassins versants nous avons employé la même méthode que
précédemment à la seule différence que maintenant ce n’est plus le débit de pointe de la pluie que nous
allons calculer mais le débit d’une pluie d’une durée t. Rappelons les scénarios étudiés :
1 15 min
2 30 min
10 ans
BRA, Fossé à redents,
3 60 min
BRB
4 15 min
5 30 ans 30 min
6 60 min
Pour déterminer la hauteur d’eau, le temps n’est désormais plus égal au temps de concentration du
bassin mais à la durée de la pluie. En effet compte tenu des faibles débits de fuite, l’utilisation du temps
de concentration comme durée de pluie conduirait à diminuer fortement le volume de rétention
nécessaire. C’est pourquoi on utilise la durée de pluie qui s’avère la plus pénalisante parmi les scénarios
étudiés.
Scénario n°1 : hauteur d’eau de 15,82 mm en 15 min soit une intensité d'environ 63 mm/h
Scénario n°2 : hauteur d’eau de 19,60 mm en 30 min soit une intensité d'environ 40 mm/h
Scénario n°3 : hauteur d’eau de 24,28 mm en 60 min soit une intensité d'environ 24 mm/h
Scénario n°4 : hauteur d’eau de 20,12 mm en 15 min soit une intensité d'environ 80 mm/h
Scénario n°5 : hauteur d’eau de 24,99 mm en 30 min soit une intensité d'environ 50 mm/h
Scénario n°6 : hauteur d’eau de 31,05 mm en 60 min soit une intensité d'environ 31 mm/h
- 16 -
Récapitulatif des volumes ruisselés pour chaque scénario :
Volume ruissellé en m3 pour des pluies relevées le
Volume ruissellé pour une pluie décennale en m3 Volume ruissellé pour une pluie T = 30 ans en m3
C moyen C moyen 11/09/2008 à différentes stations
Nœud - BR BV S en m²
10 ans 20 ans et + Barzy-sur-Marne Chambrecy Barzy-sur-Marne
Pluie de 15 min Pluie de 30 min Pluie de 60 min Pluie de 15 min Pluie de 30 min Pluie de 60 min
Pluie de 18 min Pluie de 30 min Pluie de 54 min
A1 0,29 0,29 36 428 165 204 253 210 261 324 276 182 318
A2 0,30 0,30 30 917 145 180 222 184 229 284 243 160 279
1 A1+A2 0,29 0,29 67 345 310 384 476 394 489 608 519 343 597
A3 0,50 0,80 51 415 407 504 624 828 1 028 1 277 1 090 450 1 255
A4 0,50 0,80 14 563 115 143 177 234 291 362 309 127 355
2 1+A4 0,33 0,38 81 908 425 527 652 628 781 970 828 470 953
3 2+A3 0,39 0,54 133 323 832 1 030 1 277 1 456 1 809 2 247 1 918 920 2 207
A5 0,34 0,41 49 715 271 335 415 410 509 633 540 299 621
A7 0,33 0,35 148 797 772 957 1 186 1 050 1 304 1 620 1 383 855 1 592
A8 0,40 0,55 72 000 457 566 701 804 998 1 240 1 058 505 1 218
4 A7+A8 0,35 0,42 220 797 1 229 1 523 1 886 1 854 2 302 2 860 2 441 1 360 2 810
5 4+A5 0,35 0,42 270 512 1 499 1 858 2 301 2 263 2 811 3 493 2 981 1 659 3 431
6 3+5+A6 0,37 0,46 409 170 2 376 2 944 3 647 3 806 4 728 5 874 5 013 2 629 5 770
A9 0,54 0,81 7 477 63 79 97 122 151 188 160 70 185
7 6+A9 0,37 0,47 416 647 2 440 3 023 3 745 3 928 4 879 6 062 5 174 2 699 5 955
A10 0,51 0,80 16 035 130 162 200 259 322 400 341 144 393
Fossé à redents A11 0,32 0,37 210 861 1 080 1 339 1 658 1 571 1 952 2 425 2 069 1 195 2 382
9 7+A10+8 0,36 0,45 750 505 4 303 5 331 6 604 6 863 8 524 10 591 9 039 4 760 10 404
A13 0,42 0,62 58 784 392 486 602 731 908 1 129 963 434 1 109
A14 0,52 0,80 12 539 103 127 158 203 252 313 267 114 308
10 A13+A14 0,44 0,65 71 323 495 613 759 934 1 161 1 442 1 231 547 1 416
A15 0,52 0,80 32 443 264 328 406 525 652 810 691 292 795
11 9+10+A15 0,37 0,48 854 271 5 062 6 271 7 769 8 322 10 337 12 843 10 961 5 599 12 616
A16 0,52 0,81 16 662 138 171 211 270 335 417 356 152 409
12 11+A16 0,38 0,49 870 933 5 199 6 442 7 980 8 592 10 672 13 260 11 317 5 752 13 025
A17 0,48 0,72 42 843 324 401 497 623 774 962 821 358 944
BR A 12+A17-A11 0,40 0,54 702 915 4 443 5 505 6 819 7 644 9 494 11 797 10 068 4 915 11 588
BR B B1 0,50 0,80 185 620 1 472 1 824 2 260 2 989 3 713 4 613 3 937 1 629 4 531
B2 0,45 0,68 27 183 195 242 299 374 464 577 492 216 566
B3 0,33 0,38 21 101 111 137 170 161 200 249 212 123 245
B4 0,50 0,80 40 348 319 395 490 649 807 1 002 855 353 984
A chaque bassin versant sera associé un bassin de rétention permettant de réguler les débits des
ouvrages de collecte (caniveaux, canalisations, chaussées en béton) qui guident les eaux et réduisent
les effets incommodants tels que des dépôts boueux… Chaque bassin sera équipé d’un système pour
réduire la pollution (allongement du temps de séjour par mise en place de merlon, plantation de
végétaux …). Ils seront équipés d’un déversoir d’orage exceptionnel qui dirigera le débordement vers
une zone précise.
Ils comprendront également tous un ouvrage moine de vidange qui régulera le débit, maintiendra un
niveau constant de 40 cm d'eau dans le bassin et qui aura un effet dépolluant.
La méthode employée pour déterminer le volume est la suivante, elle repose sur la résolution de
l’équation :
dV/dt = Qe – Qs
V = ( Qe – Qs ) tr
Avec
V : volume utile de la retenue en m³
tr : temps de remplissage du bassin en s
Qe : débit entrant dans la retenue en m³/s
Qs : débit sortant de la retenue (débit de fuite) en m³/s
- 17 -
Le débit de fuite de chaque bassin de rétention a été pris en fonction du réseau en aval (cours d’eau,
fossé ou canalisation).
Pour le dimensionnement des bassins, le choix de la période de retour et donc de la protection (pluie
décennale ou pluie trentennale) se fait en fonction des risques encourus aux personnes et aux biens si
le bassin venait à être de capacité insuffisante. Ainsi les bassins se trouvant dans des terrains dégagés
non à proximité des biens et des personnes ou dont leur débordement ne serait pas préjudiciable, seront
dimensionnés pour une pluie décennale de la durée (15 min, 30 min ou 60 min) qui engendrera le plus
de volume d'eau à retenir. En revanche, dans un périmètre urbain proche des habitations et de voiries,
ou dans le cas où le débordement du bassin serait très préjudiciable les bassins seront dimensionnés
pour une pluie trentennale de la durée (15 min, 30 min ou 60 min) qui engendrera également le plus de
volume d'eau à retenir.
A titre de comparaison dans le chapitre suivant il apparaitra le dimensionnement théorique des bassins
de rétention dépollution pour des pluies exceptionnelles qui ont été relevées le 11 septembre 2008 à la
station de Barzy-sur-Marne et à la station de Chambrecy. Ces deux stations qui sont gérées par le CIVC
se trouvent respectivement à une distance de 11 km pour Barzy-sur-Marne et de 12 km pour Chambrecy
à vol d’oiseau En effet c’est à cette date que la commune a fait l’objet pour la dernière fois d’une
reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Ces comparaisons font apparaître que les bassins du projet de Sainte-Gemme, tous dimensionnés pour
une pluie de période de retour 10 ans, ont des volumes de retenu qui sont cohérents avec les volumes
théoriques à retenir pour les pluies constatées le 11 septembre 2008 à Chambrecy. Pour ce qui est des
pluies maximales observées à la station de Barzy-sur-Marne, c'est-à-dire une pluie de période de retour
100 ans pour une durée de pluie de 18 min et une pluie de période de retour 30 ans pour une durée de
60 min, les volumes prévus au projet ne seront pas suffisant et dans ces cas là le débordement pourra
se faire par le déversoir de sécurité vers une zone où il n’y aura pas de risque pour les habitations.
Pour les bassins A et B un déversoir de sécurité sera aménagé sur la digue pour une pluie de période
de retour 100 ans.
On peut également constater que pour le fossé à redents l’écart de volume sera bien moindre, car le
fossé capte essentiellement des eaux provenant du bassin versant agricole. Ainsi le fossé à redents est
quasiment suffisant pour tous les scénarios envisagés.
Ainsi les bassins de rétention BRA, BRB, et le fossé à redents seront dimensionnés pour une pluie
décennale.
- Un bassin de stockage à simple compartimentation réalisé en déblai. Ces bassins seront sujets
au réenherbement naturel afin de restituer l’aménagement au milieu naturel tout en consolidant
les berges grâce aux infiltrations racinaires. Toutefois, un entretien régulier devra être pratiqué
afin d’éviter la prolifération anarchique de végétaux.
Les préconisations de berges sont les suivantes : 3 H / 2 V sauf précisions dans le descriptif des
ouvrages.
- 18 -
- D’un déversoir permettant d’évacuer de manière préférentielle les écoulements correspondant
aux surplus de volume dû à une pluie supérieure à la pluie de projet retenue. Dans notre cas le
déversoir d’orage sera dimensionné pour le débit de période de retour 100 ans. Le renforcement
de la berge au droit du déversoir par un masque de béton permet d’éviter l’effet de ravinement
sur l’ouvrage. Le surplus sera directement déversé sur les parcelles voisines.
- Mise en place d’une clôture autour du bassin A et B afin de sécuriser le site et de parer aux
intrusions. Celle-ci fera 1,90 mètre de hauteur et sera surélevée de 10 centimètres par rapport au
sol. Ainsi on arrivera à une hauteur hors sol de 2 mètres. L’entrée sera assurée par un portail
d’accès.
- Les aménagements situés en bordure de voiries ne devront présenter aucun risque pour la
stabilité de la chaussée. La distance entre les ouvrages et la chaussée étant suffisante pour ne
pas générer de problèmes d’excavation. L’avis de la Circonscription des Infrastructures et du
Patrimoine secteur Nord sera recueilli. Le Conseil Départemental a déjà été consulté pour un
avis sur le dimensionnement hydraulique des ouvrages ainsi que sur l’aspect du projet de
manière générale. Une permission de voirie sera réalisée.
Selon les préconisations de l’étude géotechnique, les talus en déblais de ce bassin devront être réalisés
avec une pente de 20° et les talus en remblais avec une pente de 3H/2V.
Afin de rejoindre le bassin de rétention A, le débit devra transiter en dessous de la route départementale
n°406 par une canalisation Ø 1200 à créer. Cet ouvrage fera l’objet d’une convention avec le Conseil
Général de la Marne.
- 19 -
Pluie de période de retour 10 ans
Bassin de Rétention A Scénario n°1 Scénario n°2 Scénario n°3
(15,82 mm en 15 min) (19,6 mm en 30 min) (24,28 mm en 60 min)
Coefficient moyen de
0,40
ruissellement
Volume ruisselé en m3 4 443 5 505 6 819
Temps de remplissage en min 15 30 60
3
Débit entrant moyen en m /s 4,937 3,058 1,894
3
Débit amont en m /s 0,050 0,050 0,050
3
Débit de vidange en m /s 0,250 0,250 0,250
3
Volume à retenir en m 4 263 5 145 6 099
Temps de vidange h 4,7 5,7 6,8
Coefficient moyen de
0,54
ruissellement
3
Volume ruisselé en m 7 644 9 494 11 797
Temps de remplissage en min 15 30 60
3
Débit entrant moyen en m /s 8,493 5,275 3,277
3
Débit amont en m /s 0,050 0,050 0,050
3
Débit de vidange en m /s 0,250 0,250 0,250
3
Volume à retenir en m 7 464 9 134 11 077
Temps de vidange h 8,3 10,1 12,3
- 20 -
Le débit sera régulé par un simple ajutage.
Avec :
Soit pour le bassin A une section d’ajutage de 0,064 m². Cette section sera obtenue par l’installation
d’une vanne murale devant la canalisation de sortie diamètre 400 mm, qui sera réglée environ à mi
ouverture afin d’avoir la section nécessaire.
Cette vanne murale sera un des éléments principaux de l’ouvrage moine de vidange avec le système de
planche (voir schéma en annexe). Ce dispositif permettra si nécessaire de vidanger le bassin de
rétention plus rapidement étant donné que la vanne pourra être ouverte en grand. Cette vanne pourra
également servir de dispositif anti pollution en plus des surprofondeurs déjà prévues dans le bassin. Le
système de planches espacées quant à lui, permettra de filtrer les eaux et de ne pas envoyer de gros
éléments qui boucheraient la canalisation. En bas les planches seront sans espaces afin d’avoir le
volume mort. Le volume mort sera également obtenu par les fosses réalisées directement dans le
bassin.
La digue aura une revanche de 40 cm et sera équipée d’un déversoir d’orage qui permettra de guider le
débordement du bassin pour des pluies supérieures à la pluie projet.
- 21 -
Pluie de période de retour 10 ans
Coefficient moyen de
0,50
ruissellement
3
Volume ruisselé en m 1 472 1 824 2 260
Temps de remplissage en min 15 30 60
3
Débit entrant moyen en m /s 1,636 1,013 0,628
3
Débit de vidange en m /s 0,200 0,200 0,200
3
Volume à retenir en m 1 292 1 464 1 540
Temps de vidange h 1,8 2,0 2,1
Coefficient moyen de
0,80
ruissellement
Volume ruisselé en m3 2 989 3 713 4 613
Temps de remplissage en min 15 30 60
3
Débit entrant moyen en m /s 3,321 2,063 1,281
3
Débit de vidange en m /s 0,200 0,200 0,200
3
Volume à retenir en m 2 809 3 353 3 893
Temps de vidange h 3,9 4,7 5,4
A l’instar du bassin A, la vidange du bassin B sera réalisée par un orifice d’ajutage. La section de l’orifice
devra être de 0,066 m². Cela correspond à un diamètre de 300 mm, ainsi le moine de vidange du bassin
B ne sera pas équipé de vanne murale et il sera seulement équipé du système de planches traditionnel
protégeant l’orifice d’ajutage qui sera en fait la canalisation.
- 22 -
Pour des raisons de foncier le volume réel du bassin sera légèrement inférieur au volume que
devrait faire le bassin pour retenir la pluie de période de retour 10 ans. Toutefois si on y ajoute
les volumes des fosses réalisées dans le bassin on arrive à un volume de retenue totale de 1 845
m3.
Coefficient moyen de
0,32
ruissellement
Volume ruisselé en m3 1 080 1 339 1 658
Temps de remplissage en min 15 30 60
3
Débit entrant moyen en m /s 1,200 0,744 0,461
3
Débit de vidange en m /s 0,060 0,060 0,060
3
Volume à retenir en m 1 026 1 231 1 442
Temps de vidange h 4,8 5,7 6,7
- 23 -
Pluie de période de retour 30 ans
Fossé à redents Scénario n°4 Scénario n°5 Scénario n°6
(20,12 mm en 15 min) (24,99 mm en 30 min) (31,05 mm en 60 min)
Coefficient moyen de
0,37
ruissellement
Volume ruisselé en m3 1 571 1 952 2 425
Temps de remplissage en min 15 30 60
3
Débit entrant moyen en m /s 1,746 1,084 0,674
3
Débit de vidange en m /s 0,060 0,060 0,060
3
Volume à retenir en m 1 517 1 844 2 209
Temps de vidange h 7,0 8,5 10,2
Le débit de fuite sera ainsi assuré par les canalisations Ø 200 mm posées à une pente de 4 % qui
assureront un débit de vidange de 60 l/s.
- 24 -
Calcul des déversoirs d’orage :
Les déversoirs d’orage sont utiles pour les bassins en remblais afin d’assurer la pérennité de la digue. Ils
sont constitués d’une bavette en béton et d’un dispositif anti érosion sur la digue pour accompagner les
eaux de surverse jusqu’au terrain naturel. Conformément à la doctrine Loi sur l’Eau les déversoirs ont
été calculés pour une pluie de période de retour 100 ans.
L = Q / (m x ho x RACINE (2.g.ho))
Avec :
Bassin A Bassin B
Q100 en m3/s 4,154 1,624
ho en m 0,4 0,4
hs en m 3,08 1,16
m 0,415 0,427
L en m 9 3,5
- 25 -
6. LES SOLUTIONS ENVISAGEABLES
Les solutions envisageables pour réduire les impacts du ruissellement et des écoulements au niveau
collectif sont :
• Le transit des effluents dans des canalisations ou dans des ouvrages cadres type dalots.
• Le transit des effluents dans un caniveau ouvert, de section carrée ou rectangulaire.
• Le transit des effluents sur des chaussées en béton.
• Des ouvrages de collecte des effluents avec rétention des boues type dépierreurs.
• La création de fossé à redents.
• La création de bassin de rétention à ciel ouvert.
• La mise en place de dalle gazon béton.
La pose de canalisation est la solution traditionnelle pour faire transiter les eaux pluviales. Ces
canalisations peuvent être de plusieurs natures mais dans ce type de dossier il sera principalement mis
en place des canalisations en béton armé ou en PEHD annelé. Le choix de l’un ou l’autre type se fera en
fonction de l’emplacement où il est nécessaire de mettre en place ces canalisations. Le diamètre ira de
200 mm à 1200 mm.
Dans le cas de franchissement de route départementale, de passage d’un fort débit ou en cas de sous
sol fortement occupé, il est souvent nécessaire de poser un ouvrage cadre en remplacement de la
canalisation classique. Cet ouvrage cadre est en béton armé et repose sur une fondation en béton. Ces
dimensions sont de type 120x75 ou encore 150x100. Il sera bien évidemment étudié avec le Maître
d’Ouvrage et les services de la CIP si ce type d’ouvrage s’avérait nécessaire pour le franchissement
d’une route départementale.
- 26 -
Pose d’un ouvrage cadre béton de
dimension 125x75 sous une route
départementale
Les caniveaux sont des éléments préfabriqués en béton de section carrée ou rectangulaire.
Les éléments mis en place en hydraulique viticole sont généralement de section carrée de dimension
variant de 0,30 à 0.80 m et plus si besoin. Ils sont posés sur un sol reconstitué. Les éléments sont
emboîtables à mi-épaisseur.
- 27 -
Capacité d’écoulement des caniveaux béton :
Le tableau ci-dessous donne des indications sur les capacités d‘écoulement des caniveaux béton à ciel
ouvert.
Les valeurs sont à analyser au cas par cas, suivant la topographie du terrain, les changements de
directions, les ruptures de pentes, les obstacles.
K 65 K 65 K 65 K 65 K 65
L 0,30 L 0,40 L 0,50 L 0,60 L 0,80
H 0,30 H 0,40 H 0,50 H 0,60 H 0,80
I variable I variable I variable I variable I variable
Pente Vitesse Débit Vitesse Débit Vitesse Débit Vitesse Débit Vitesse Débit
en m/m en m/s en m3/s en m/s en m3/s en m/s en m3/s en m/s en m3/s en m/s en m3/s
0,0025 0,695 0,063 0,843 0,135 0,978 0,245 1,106 0,398 1,341 0,858
0,0050 0,983 0,088 1,192 0,191 1,384 0,346 1,563 0,563 1,896 1,213
0,0075 1,203 0,108 1,459 0,233 1,695 0,424 1,915 0,689 2,322 1,486
0,0100 1,390 0,125 1,685 0,270 1,957 0,489 2,211 0,796 2,681 1,716
0,0150 1,702 0,153 2,064 0,330 2,397 0,599 2,708 0,975 3,284 2,102
0,0200 1,965 0,177 2,383 0,381 2,767 0,692 3,127 1,126 3,792 2,427
0,0250 2,197 0,198 2,664 0,426 3,094 0,774 3,496 1,259 4,239 2,713
0,0300 2,407 0,217 2,919 0,467 3,389 0,847 3,830 1,379 4,644 2,972
0,0350 2,600 0,234 3,153 0,504 3,661 0,915 4,137 1,489 5,016 3,210
0,0400 2,779 0,250 3,370 0,539 3,914 0,978 4,422 1,592 5,362 3,432
0,0450 2,948 0,265 3,575 0,572 4,151 1,038 4,690 1,689 5,687 3,640
0,0500 3,107 0,280 3,768 0,603 4,376 1,094 4,944 1,780 5,995 3,837
0,0600 3,404 0,306 4,128 0,660 4,793 1,198 5,416 1,950 6,567 4,203
0,0700 3,677 0,331 4,458 0,713 5,177 1,294 5,850 2,106 7,094 4,540
0,0800 3,931 0,354 4,766 0,763 5,535 1,384 6,254 2,251 7,583 4,853
0,0900 4,169 0,375 5,055 0,809 5,870 1,468 6,633 2,388 8,043 5,148
0,1000 4,395 0,396 5,329 0,853 6,188 1,547 6,992 2,517 8,478 5,426
0,1200 4,814 0,433 5,837 0,934 6,779 1,695 7,659 2,757 9,288 5,944
0,1400 5,200 0,468 6,305 1,009 7,322 1,830 8,273 2,978 10,032 6,420
0,1600 5,559 0,500 6,740 1,078 7,827 1,957 8,844 3,184 10,724 6,864
0,1800 5,896 0,531 7,149 1,144 8,302 2,076 9,381 3,377 11,375 7,280
0,2000 6,215 0,559 7,536 1,206 8,751 2,188 9,888 3,560 11,990 7,674
0,2500 6,948 0,625 8,425 1,348 9,784 2,446 11,055 3,980 13,405 8,580
Les caniveaux bétons sont conçus pour recevoir si besoin une grille caillebotis ou une dalle béton afin
de devenir franchissable pour permettre l'accès à une fourrière ou autre. Ces grilles et dalles seront
capables de résister à une charge de 13 T à l'essieu.
- 28 -
6.3 CHAUSSÉES HYDRAULIQUES EN BÉTON
6.3.1 LARGEUR
Dans les vignes, les chaussées béton ont des largeurs qui varient de 3,00 m à 4,00 m suivant le type de
voie utilisée, chemin d’accès à quelques parcelles ou chemins principaux. Les chemins susceptibles
d’être bétonnés sont tous des chemins principaux. La largeur retenue est de 3,00 m et 4,00 m selon
l’emplacement.
En zone de vignoble les pentes transversales peuvent aller jusqu’à 8 % voir 10 % pour des chaussées à
pente unique. Nous retenons la pente de 8 %.
Profil en « V »
8% 8%
- 29 -
Profil en « Contre-pente »
8%
La Chaussée est dissymétrique. Il y a une pente générale qui peut varier de 2,5 % à 10 % et une
bordure en béton (rampant) avec une pente de 2 (H) pour 1 (V). Pour la pente transversale, nous
retiendrons en phase avant projet une pente de 8 %.
- 30 -
6.3.5 CAPACITÉS D’ÉCOULEMENT DES CHAUSSÉES BÉTON
Le tableau ci-dessous indique pour les pentes en long variant de 1 % (0,01) à 25 % (0,25) les capacités
d’écoulement en m³/s des chaussées béton, pour des largeurs de 4 et 3 m et selon les différents types
de profils.
Chaussée profil
Pente Chaussée profil en "V"
à Contre Pente
NB : Les débits et les vitesses sur les chaussées béton correspondent à un remplissage à pleine
section.
Le principal inconvénient des chaussées béton, c’est que malgré leur rôle hydraulique, elles accélèrent
fortement les écoulements vers l’aval. Il est donc impératif d’avoir des systèmes qui captent les eaux
tout au long du parcours des eaux de ruissellement.
L'objectif principal de ces chaussées béton à vocation hydraulique est de servir de caniveau à ciel ouvert
pour acheminer les eaux de ruissellement vers les points d'absorption que seront les ouvrages
dépierreurs ou directement les bassins de rétention. Les chemins qui sont projetés d’être aménagés en
béton sont souvent des axes principaux de ruissellement, ont souvent une pente importante et se
retrouvent donc régulièrement dégradés. En effet lors d'orages la structure de ces chemins est emportée
et peut provoquer des coulées de boues. Ainsi le fait de créer ces chaussées béton à vocation
hydraulique empêchera à la structure de se déchausser car le béton est ce qu'il y a de plus résistant aux
flux hydrauliques de grandes ampleurs. Un simple empierrement de ces chemins ne serait pas suffisant,
- 31 -
les pierres finiraient par être emportées vers l’aval. De même un aménagement en dalle gazon ne serait
pas possible dans ce type de chemin en grande pente et canalisateur de très fort ruissellement.
Toutefois lors de l’aménagement de ce type de voirie, il est nécessaire de prévoir les ouvrages
d’absorption adéquat afin que l’accélération de la vitesse d’écoulement des eaux de ruissellement ne
soit pas un facteur d’aggravation. Ces ouvrages pourront être de type dépierreur, fossé ou caniveaux
pour capter les eaux de ruissellement, ou bien directement un bassin de rétention.
Les chaussées béton créées dans le cadre de cet aménagement ne relève pas du confort mais bien de
la nécessité d’avoir un revêtement le plus résistant possible et d’assurer la continuité hydraulique.
Le projet ne prévoit la réalisation que d’un chemin béton. Ce chemin se situe dans le secteur B, il est
d’une longueur de 450 ml et il canalise une grande partie des eaux de ce secteur. Il est en très forte
pente et il subit de fortes dégradations lors des orages. Les eaux qui ruisselleront sur ce chemin seront
captées directement par le bassin de rétention B qui se situe juste en dessous. L’entrée des eaux se
fera par la rampe du bassin qui sera renforcée en béton et en enrochement.
Dans le présent projet il est prévu également de réaliser des plateformes béton. Celles-ci se situent à
des endroits clefs et qui correspondent à des points singuliers. En effet au doit des points de captage
(dépierreur, avaloir) ou au niveau de certaines intersections, les formes à mettre en œuvre sont
particulières et impliquent une réalisation plus précise et sur une plus grande largeur. La chaussée béton
est quant à elle pour tous les autres chemins dans des sections rectilignes où la largeur est constante et
où il n’y a pas de points particuliers.
6.4 DEPIERREUR
Le rôle du dépierreur est d’arrêter les éléments de tailles importantes (pierres, sarments). Il peut capter
les eaux provenant de caniveaux ou des eaux venant de chaussées selon la configuration que l’on veut
lui donner. Le dépierreur est dimensionné en tenant compte du volume d’eau généré par le bassin
versant qui arrivera dans l’ouvrage, mais aussi par la facilité d’accès des engins de curage.
Le dépierreur est constitué de paroi en béton. Il peut être totalement ouvert. Cependant lorsque
l’emprise du terrain ne le permet pas, il peut être recouvert de grilles caillebotis afin de permettre le
passage d’engins.
Les dépierreurs ont une fonction de captage des eaux de ruissellement mais également une fonction de
régulation et de dépollution. En effet, chaque dépierreur sera équipé d’un système de moine de vidange
permettant une régulation et une décantation.
Ce moine de vidange est un système de planche de bois, insérées dans des cornières, que l’on place
devant la canalisation de sortie. Les planches sont espacées entre elles de 3 – 4 cm afin de réguler le
débit de sortie, de bloquer les éléments les plus importants et également de permettre à l’eau de
décanter avant de poursuivre son cheminement dans le réseau hydraulique. L’action de décantation est
- 32 -
augmentée par le fait que le fil d’eau de la canalisation de sortie sera toujours au moins à 40 cm au
dessus du fond du dépierreur.
Les dépierreurs peuvent être réalisés en béton coulé en place, en éléments préfabriqués ou encore en
prémurs.
Le fossé à redents est un fossé dans lequel il est réalisé plusieurs compartiments en digues appelés
redents. Ces redents peuvent être en digue de terre, en enrochement, en piquet de bois ou encore en
éléments préfabriqués. Le type de redent est déterminé en fonction de la largeur du fossé, de la pente
du terrain sur lequel il est implanté et du volume retenu dans chaque compartiment. Dans le présent
dossier les redents seront en digue de remblais et la surverse sera renforcée en béton.
Un fossé à redent peut avoir n’importe quelle largeur, il est surtout nécessaire d’avoir une longueur
suffisante afin de multiplier les redents et ainsi augmenter le volume stocké ou bien même de permettre
aux eaux de ruissellement d’être suffisamment ralenties. Le fossé à redent projeté aura une longueur de
190 ml et une largeur en tête de 12 m. Il aménagé sur tout son long un chemin d’exploitation.
Le fossé à redent à deux objectifs. Le premier est de retenir les eaux de ruissellement afin de casser la
vitesse des écoulements et donc de différer l’arrivée du débit au point bas. Quant au second objectif, il
est de stocker à proprement parler les eaux de ruissellement, c'est-à-dire de se servir du fossé à redent
comme bassin de rétention à part entière. Cette deuxième fonction ne peut être assurée que lorsque le
fossé se situe en pente pas trop prononcée de façon à ce que de l’eau puisse être stockée dans les
différents compartiments. Le fossé à redents projeté assure les deux fonctions, il permettra de stocker 1
500 m3 d’eaux ruisselées.
- 33 -
Fossé à redents réalisé le long du ru de
Sainte Geneviève au BREUIL – Novembre
2015
A chaque secteur et donc bassin versant sera associé un ou plusieurs bassins de rétention et/ou
infiltration permettant de réguler les débits des ouvrages de collecte (caniveaux, canalisations,
chaussées en béton) qui guident les eaux et réduisent les effets incommodants tels que des dépôts
boueux… Chaque bassin sera équipé d’un système pour réduire la pollution (allongement du temps de
séjour par mise en place de merlon, plantation de végétaux, zone de tranquillisation …). Ils seront
équipés d’un déversoir d’orage exceptionnel qui dirigera le débordement vers une zone précise. Ils
comprendront également tous un ouvrage moine de vidange qui régulera le débit, maintiendra un niveau
constant de 40 cm d'eau dans le bassin et qui aura un effet dépolluant.
Les bassins seront réalisés « à ciel ouvert » soit uniquement en déblais ou avec la confection d’une
digue. La pente des talus et la conception des bassins de façon général a été réalisé avec l’appui d’une
étude géotechnique et respecte la doctrine hydraulique viticole (déversoir de sécurité, mise ne place
d’une clôture).
En hydraulique du vignoble il peut être mis également sous certaine condition qui seront explicités
après, des éléments en béton appelés dalle gazon. Il s’agit de dalles en béton avec des alvéoles qui
misent bout à bout forme une chaussée circulable. La particularité est que les alvéoles de ces dalles
permettent à un enherbement de se développer. Il existe plusieurs type d’éléments (béton, PEHD et
- 34 -
PVC) mais l’expérimentation réalisée dans le vignoble d’Ambonnay (51) a montré que les éléments en
béton était les plus efficaces.
Géotextile ;
Mélange terre pierre ou Grave Reconstituée Humide ;
Elément de dalle gazon en béton ;
Apport de terre végétale, renouvelée une deuxième fois si possible ;
Il est préconisé de réaliser ces aménagement à une période où il-y-a peu d’activités dans les vignes afin
que l’enherbement puisse se développer, la période après les vendanges est l’idéal.
Toutefois certaines conditions doivent être réunies pour qu’un chemin puisse bénéficier de ce type
d’aménagement :
Suite à l’expérimentation faite dans le vignoble d’Ambonnay un guide de bonne pratique a été réalisé par
la Chambre d’Agriculture de la Marne et par l’Agence de l’Eau Seine Normandie. Selon des éléments de
la Chambre d’Agriculture de la Marne, il n’est pas conseillé d’utiliser ce procédé pour des chemins
principaux qui subissent de forts ruissellements, ces installations en dalle gazon sont plutôt vus comme
des aménagements complémentaires sur des chemins non principaux dans le zonage des flux d’eaux.
De ce fait d’après des premiers retours la pente maximale des chemins ne devrait excéder 5 voir 8 %,
tout dépendrait du bassin versant qui s’écoulerait sur ces chemins. En fait ces installations sont surtout
dédiées à des chemins en haut de bassins versants où le ruissellement ne concentre pas toutes les
eaux d’un secteur.
Dans le projet de Sainte-Gemme, il n’est pas prévus de réaliser ce type d’aménagement car les deux
seuls chemins prévus en béton sont vecteurs d’écoulements importants et sont en fortes pentes. La
technique étant maintenant connue et validée, si jamais le marché offrait des moins-values à l’issue des
travaux, il pourrait être envisagé de réaliser ce type d’aménagement sur d’autres chemins.
Mise en œuvre de dalle gazon dans le Autre type d’élément dalle gazon en
vignoble de l’ASA d’Ambonnay. béton mise en œuvre en Allemagne.
- 35 -
Références bibliographiques
Eléments de doctrine pour la constitution d'un dossier "Loi sur l'Eau" d'hydraulique du
vignoble – Mai 2015 – Mission Inter-Services de l’Eau et de la Nature de la Marne – 40
Boulevard Anatole France – 51 022 CHALONS-EN-CHAMPAGNE CEDEX
- 36 -
Annexes
- 37 -
34
.4 160.46
6m
5. 160.60
0%160.52
-->
159.71 159.47
160.22
Dans nouveau regard à créer 159.69
Ø1
159.50
fe4=158.20 Ø400 158.82
le dépierreur 500
000
fe5=158.17 Ø500
Partiellement ou complètement 159.64 159.52
anteØ 158.88 158.95
t
exis
135
tion
alisa
160.63
Fossé
fe 1
fe5
T=159.52
an
A
dit de 160.97 C 159.03
la Fon Ø400
fe2 f e4
CR
taine 160.43 FE 159.50 159.63 R47
f e3
des 159.32
Ø1000 135A
160.07 159.38
Près 159.69 T :159.55
60x
159.07
159.60
Fe :157.21
60
161.01 159.81
160.36
Prof :2.35m 158.01
161.06
159.49
Chemin d'ex 160.32 RD
ploitation n°1 158.97 n°4 158.10
0 06
Ø800
161.09
160.25 159.42
Ø12 158.71
158.55 158.22
00 1 158.61 158.60
35A
161.40 159.83 58.1 158.52
157.97
8m
160.40
Dépierreur avec 158.61
158.16
plateforme béton 159.33
158.63 158.17
R11 159.24 157.73
T :159.64
Fe :156.90
159.39
Prof :2.75m
159.38
158.15
158.70
Echelle : 1/200 Sainte-Gemme - Détail action A14 08/03/2017
Manivelle ou volant pour
actionner la vanne murale
3.24
Vanne murale réglée
pour avoir une section
2.00
de 0,064 m²
Mi-hauteur du Ø400.
1.50
3.24
2.00
0.40
1.50
A1 36 428 0 0,50 0,80 31 428 0,30 5 000 0,20 0 0,90 0,29 0,29 0,03 12,00 12,00
A2 30 917 0 0,50 0,80 29 751 0,30 1 166 0,20 0 0,90 0,30 0,30 0,03 11,55 11,55
1 A1+A2 67 345 0 0,50 0,80 61 179 0,30 6 166 0,20 0 0,90 0,29 0,29 12,00 12,00
A3 51 415 51 415 0,50 0,80 0 0,30 0 0,20 0 0,90 0,50 0,80 0,07 7,56 6,41
A4 14 563 14 563 0,50 0,80 0 0,30 0 0,20 0 0,90 0,50 0,80 0,10 6 6
2 1+A4 81 908 14 563 0,50 0,80 61 179 0,30 6 166 0,20 0 0,90 0,33 0,38 12,00 12,00
3 2+A3 133 323 65 978 0,50 0,80 61 179 0,30 6 166 0,20 0 0,90 0,39 0,54 12,00 12,00
A5 49 715 10 922 0,50 0,80 38 793 0,30 0 0,20 0 0,90 0,34 0,41 0,06 9,75 9,17
A6 5 335 4 860 0,50 0,80 0 0,30 0 0,20 475 0,90 0,54 0,81 0,09 6 6
A7 148 797 11 176 0,50 0,80 133 727 0,30 544 0,20 3 350 0,90 0,33 0,35 0,06 13,81 13,49
A8 72 000 36 951 0,50 0,80 33 706 0,30 1 343 0,20 0 0,90 0,40 0,55 0,05 10,66 9,51
4 A7+A8 220 797 48 127 0,50 0,80 167 433 0,30 1 887 0,20 3 350 0,90 0,35 0,42 13,81 13,49
5 4+A5 270 512 59 049 0,50 0,80 206 226 0,30 1 887 0,20 3 350 0,90 0,35 0,42 13,81 13,49
6 3+5+A6 409 170 129 887 0,50 0,80 267 405 0,30 8 053 0,20 3 825 0,90 0,37 0,46 13,81 13,49
A9 7 477 6 795 0,50 0,80 0 0,30 0 0,20 682 0,90 0,54 0,81 0,10 6 6
7 6+A9 416 647 136 682 0,50 0,80 267 405 0,30 8 053 0,20 4 507 0,90 0,37 0,47 13,81 13,49
A10 16 035 15 474 0,50 0,80 0 0,30 0 0,20 561 0,90 0,51 0,80 0,09 6 6
Fossé à redents A11 210 861 32 657 0,50 0,80 163 265 0,30 14 939 0,20 0 0,90 0,32 0,37 0,05 16,66 15,89
A12 106 962 45 619 0,50 0,80 61 343 0,30 0 0,20 0 0,90 0,39 0,51 0,08 10,11 9,14
8 A11+A12 317 823 78 276 0,50 0,80 224 608 0,30 14 939 0,20 0 0,90 0,34 0,42 16,66 15,89
9 7+A10+8 750 505 230 432 0,50 0,80 492 013 0,30 22 992 0,20 5 068 0,90 0,36 0,45 16,66 15,89
A13 58 784 38 577 0,50 0,80 14 512 0,30 5 695 0,20 0 0,90 0,42 0,62 0,06 8,99 7,86
A14 12 539 11 971 0,50 0,80 0 0,30 0 0,20 568 0,90 0,52 0,80 0,05 6 6
10 A13+A14 71 323 50 548 0,50 0,80 14 512 0,30 5 695 0,20 568 0,90 0,44 0,65 8,99 7,86
A15 32 443 31 222 0,50 0,80 0 0,30 0 0,20 1 221 0,90 0,52 0,80 0,08 6 6
11 9+10+A15 854 271 312 202 0,50 0,80 506 525 0,30 28 687 0,20 6 857 0,90 0,37 0,48 16,66 15,89
A16 16 662 15 742 0,50 0,80 0 0,30 0 0,20 920 0,90 0,52 0,81 0,05 6,16 6
12 11+A16 870 933 327 944 0,50 0,80 506 525 0,30 28 687 0,20 7 777 0,90 0,38 0,49 16,66 15,89
A17 42 843 34 968 0,50 0,80 6 825 0,30 0 0,20 1 050 0,90 0,48 0,72 0,08 6,86 6
Bassin A 12+A17-A11 702 915 330 255 0,50 0,80 350 085 0,30 13 748 0,20 8 827 0,90 0,40 0,54 16,66 15,89
Bassin B B1 185 620 184 970 0,50 0,80 0 0,30 0 0,20 650 0,90 0,50 0,80 0,07 12,21 10,36
"l’assainissement pluvial de la zone aménagée ne doit pas conduire à une augmentation des débits
de pointe rejetés (par rapport aux débits naturels avant aménagement), incompatible avec la
protection de l’environnement, des biens et des personnes".
METHODE DE CALCUL
* Si S >100 km2
si le cours d’eau est équipé d’une station hydrométrique, on prend comme référence le débit
spécifique donné par la station la plus proche
sinon on prend le débit spécifique d’un cours d’eau voisin ayant un bassin versant similaire
à défaut, la valeur du débit spécifique est fixée à 3 l/s/ha
* Si S <10 km2
si le cours d’eau est équipé d’une station hydrométrique, on prend comme référence le débit
spécifique donné par la station la plus proche
sinon on calcule le débit décennal du bassin versant du cours d’eau par la méthode rationnelle
(ou par la méthode intermédiaire rationnelle - Crupédix, si la surface du bassin versant est comprise
entre 1 et 10 km2) et on obtient le débit spécifique en divisant ce débit décennal par la superficie du
bassin versant
à défaut, la valeur du débit spécifique est fixée à 3 l/s/ha
Le débit de fuite (en l/s) en sortie du projet est alors obtenu en multipliant le débit spécifique
obtenu (l/s/ha) par la superficie globale de la zone assainie (en ha) (la superficie globale de la zone
assainie est la zone dont les eaux de pluie sont collectées, puis rejetées, que ces zones soient
imperméabilisées ou non).
L’aire du bassin versant de la Semoigne au droit des rejets (bassin B) est comprise entre
10 et 100 km2.
La valeur du débit spécifique de référence est issue des données hydrométriques (débit de
pointe de crue de fréquence décennale, source www.hydro.eaufrance.fr) de la station de Verneuil
sur la Semoigne :
Sur la base de la superficie du bassin versant intercepté par le bassin B, le débit de fuite
potentiel (en l/s) = Qfp = 0,92 l/s/ha x 19 ha = 17,5 l/s
Qn = C . i10 . A
Où
Qn = débit naturel (l/s)
C = coefficient de ruissellement d’un terrain naturel (pris égal à 0,15)
i10 = intensité de la pluie (l/s/ha)
A = superficie du bassin versant (ha)
L’intensité critique de l’averse (en l/s/ha) est fonction de sa durée, correspondant au temps
que met l’eau à se propager sur l’aire drainée, et de sa période de retour, prise égale à 10 ans pour
l’étude. La généralisation de la formule de Montana permet d’écrire :
où
a et b = paramètres de Montana (station météorologique de Reims-Courcy, période 1960-2011, source Météo France)
Tc = temps de concentration du bassin versant (en mn)
Qfp = qn x S
Calculs
Dans le cas présent, les débits de fuite maxima admissibles pour les différents ouvrages de
rétention (bassin A et fossé à redents) sont les suivants :
PR1 PR2
Superficie du bassin versant naturel du cours d’eau A (ha) 101 101
Plus grande longueur hydraulique L (m) 1430 1430
Pente moyenne P (m/m) 0,065 0,065
Temps de concentration Tc (mn) 15 15
Coefficient de Montana a - 6,852 6,852
Coefficient de Montana b - 0,691 0,691
Intensité critique de l’averse i10 (mm/h) 63,3 63,3
Débit naturel Qn (l/s) 2664 2664
Débit naturel spécifique qn (l/s/ha) 26 26
Superficie du sous-bassin versant S (ha) 70 21
Débit de fuite potentiel Qfp (l/s) 1846 554
Débit de fuite retenu (l/s) 250 60
RESULTATS
Concernant les deux premiers ouvrages (bassin A et fossé à redents), les débits de fuite
retenus sont très inférieurs aux débits de fuite potentiels calculés. Mais, ces valeurs permettent une
vidange des ouvrages en 7 h environ, ce qui est un minimum (avec un débit plus élevé, la vidange
aurait été trop rapide et la décantation inefficace).
Pour le dernier ouvrage (bassin B), le débit de fuite retenu est très supérieur au débit de fuite
potentiel calculé. Dans ce cas, ce sont des considérations d’ordre économique (contrainte foncière)
et sécuritaire (vidange de l’ouvrage en plus de 24 h) qui ont abouti à ce choix.
ANNEXE 3
Etude géotechnique
(source ICSEO)
SAINTE GEMME (51)
COMMUNE DE SAINTE GEMME
ETUDE GEOTECHNIQUE
SEMUR EN AUXOIS, le 29 mai 2015
1. PRESENTATION DE L’ETUDE 3
1.1. GENERALITES 3
1.2. LE PROJET 3
1.3. LE SITE 4
2. MISSION 4
3. RECONNAISSANCE 5
4. TERRASSEMENT 10
4.1. DEBLAIS 10
4.2. REUTILISATION DES MATERIAUX EXTRAITS 11
6. ESSAIS DE PERMEABILITE 14
1.1. Généralités
1.2. Le Projet
Dans le cadre de cette étude, les documents suivants nous ont été communiqués par
SOFIM BE VRD :
D’après ces documents et les renseignements qui nous ont été fournis, le Projet présente
les caractéristiques suivantes :
Fossé à redans :
- fossé à redans, digue de 1,70 m de hauteur et d’une longueur de 185 m avec
redans en remblais et surverse bétonnée ;
- volume de 1500 m3 environ.
Bassin A :
- hauteur de la digue aval en remblais de 2 m et talus amont en déblais d’environ
10 m avec risberme intermédiaire ;
- volume de 6000 m3 environ.
Bassin B :
- bassin en déblais avec talus de 2 à 4 m de hauteur environ ;
- volume de 1550 m3 environ.
Nos sondages ont été nivelés, d’après les plans topographiques qui nous ont été transmis,
l’altitude du site oscille entre :
- 181,00 et 191,40 réf au niveau du fossé à redans ;
- 130,50 et 134,50 réf au niveau du bassin A ;
- 128,00 et 129,00 réf au niveau du bassin B.
Nous rappelons que les altitudes données sur nos sondages le sont à titre indicatif. Seul un
relevé de la position et de l’altitude des sondages par un géomètre expert pourrait faire foi.
2. MISSION
Compte tenu du contexte géologique local et de la nature du Projet qui nous a été décrit, le
programme de reconnaissance a consisté en l’exécution de :
• 2 des sondages précédents (ST1 et ST12) ont été équipés de tubes PVC
piézométriques.
Les piézomètres ont été équipés de la manière suivante :
12 m de profondeur pour le bassin A ;
6 m de profondeur pour le bassin B ;
PVC Ø34-40 mm de diamètre intérieur ;
tête de protection avec cadenas type artillerie.
Les échantillons intacts et remaniés, prélevés dans les sondages précédents ont fait l’objet
d’analyses en laboratoire. Elles ont consisté en 8 identifications GTR 92 complète (teneur en eau et
limites d’Atterberg pour les sols fins ou teneur en eau, granulométrie, valeur au bleu pour les sols
grossiers).
Remarque préliminaire : les profondeurs des différentes couches sont celles mesurées au
droit de nos reconnaissances à partir du terrain naturel (TN) le jour de notre intervention. Des
fluctuations parfois importantes et/ou localisées d’origine anthropique ou liées à la nature des
dépôts, peuvent apparaître entre ces points.
• 1. Terre végétale
Cet horizon est constitué de limons silteux gris brun clair à beige à tâche rouille, quelques
petits graviers et cailloutis siliceux, limon silteux brun beige grisâtre à tâche rouille et ocre, d’argile
brun clair bariolée brun jaune clair et grisâtre à cailloutis, granules ferrugineux et petits blocs a été
rencontré jusqu’à 0,80 à 3,30 m de profondeur. D’après la carte géologique d’EPERNAY, il s’agit de
formations de versant colluvionnées en fond de vallon.
Les analyses en laboratoire réalisées sur des échantillons prélevés dans cet horizon sont
résumées ci-dessous :
Bassin A
• 1. Terre végétale
• 2. Remblais
Cet horizon de remblais est constitué d’argile limoneuse grise, d’argile brun clair orangé à
rouille à débris divers, blocs gréseux et morceaux de bois, de limons légèrement argileux gris brun
clair ocre à débris de grès rouge a été rencontré jusqu’à 2,30 à 4,80 m de profondeur.
D’après les photos aériennes anciennes disponibles sur le site Géoportail, une partie du
bassin a vraisemblablement fait l’objet d’anciens aménagements sans que l’on puisse déceler une
carrière ou un ouvrage expliquant ces fortes épaisseurs de remblais. Dans un tel contexte, il est à
craindre de rencontrer des vestiges et des ouvrages enterrés ainsi que des irrégularités des sols,
remaniés lors des anciens aménagements.
Cet horizon constitué d’argile brun ocre clair à passées marneuses beige à blocs, de
marne altérée argileuse brun beige à beige à cailloutis, de limon marneux brun beige ocre à
quelque cailloutis et blocs calcaire, de marne argileuse altérée consistante à cailloutis, de marne
altérée brun beige à rare blocs calcaire a été rencontré jusqu’à 9,00 à 9,80 m de profondeur.
D’après la carte géologique au 1/50 000 d’EPERNAY, il s’agit de la frange altérée des marnes et
calcaire Saint-Ouen et possiblement du toit des calcaire du Lutétien. Il semble que dans le secteur
les sables d’Auvers soient absents. Cette disparition est décrite dans la notice de la carte
géologique du BRGM.
Les analyses en laboratoire réalisées sur des échantillons prélevés dans cet horizon sont
résumées ci-dessous :
Sondage N° ST2
Profondeur de prélèvement m 6,50-8,70
Teneur en eau W % 25,6
Limites d’Atterberg
Limite de Liquidité Wl % 45,0
Limite de Plasticité Wp % 25,5
Indice de plasticité Ip % 19,5
Indice de consistance Ic 1,00
Classe GTR 92 A2h
Ce qui classe ces matériaux en A2h selon le GTR 92. Il s’agit de matériaux fins
particulièrement sujet aux faibles variations de teneur en eau.
• 4. Substratum marno-calcaire
Cet horizon constitué de marne argileuse beige jaunâtre à passées calcaire, de marne
dolomitique argileuse beige jaunâtre à quelques cailloutis e passées d’argile plastique vert pomme,
de marne argileuse beige à petite passée sableuse beige verdâtre a été rencontré jusqu’à 12,00 m
de profondeur. D’après la carte géologique au 1/50 000 d’EPERNAY, il s’agit des marnes et
calcaire de Saint-Ouen.
Les analyses en laboratoire réalisées sur des échantillons prélevés dans cet horizon sont
résumées ci-dessous :
Sondage N° ST1
Profondeur de prélèvement m 9,80-12,00
Teneur en eau W % 43,2
Limites d’Atterberg
Limite de Liquidité Wl % 72,4
Limite de Plasticité Wp % 38,6
Indice de plasticité Ip % 33,8
Indice de consistance Ic 0,86
Classe GTR 92 A3h
Ce qui classe ces matériaux en A3h selon le GTR 92. Il s’agit de matériaux fins argileux et
plastique, ces matériaux sont sujets aux phénomènes de retrait et gonflement.
• 1. Remblais
Cet horizon de remblais est constitué de limon brun, d’argile gris brun à cailloutis, de limon
argileux et d’argile gris brun ocre a été rencontré jusqu’à 0,30 à 0,90 m de profondeur.
• 2. Marne altérée
Cet horizon est constitué de marne altérée limoneuse brun beige, d’argile brun ocre à
cailloutis calcaire, d’argile légèrement marneuse brun clair orangé à cailloutis, d’argile marneuse
brun beige à cailloutis a été rencontré jusqu’à 0,60 à 2,00 m de profondeur. D’après la carte
géologique d’EPERNAY, il s‘agit de la frange altérée et ± colluvionnée des marnes et caillasses du
Lutétien.
• 3. Marnes et caillasses
Cet horizon est constitué de calcaire à passées de marnes blanchâtre, de marne calcaire
beige à jaune, d’argile plastique légèrement marneuse verte, de marnes beige ocre à passées et
blocs calcaires a été rencontré jusqu’à 0,60 à 2,00 m de profondeur. D’après la carte géologique
d’EPERNAY, il s‘agit des marnes et caillasses du Lutétien.
Les analyses en laboratoire réalisées sur des échantillons prélevés dans cet horizon sont
résumées ci-dessous :
Ce qui classe ces matériaux en A1 et A4 selon le GTR 92. Il s’agit de matériaux fins. Les
matériaux classés A1 sont sensibles aux faibles variations de teneur en eau et les matériaux classés
A4 sont extrêmement sujets aux phénomènes de retrait et gonflement.
Lors de notre intervention des arrivées d’eau ont été rencontrées au droit de nos sondages
aux profondeurs et cotes suivantes :
Les niveaux d’eau mesurés et rappelés ci-dessus ne sont représentatifs de la nappe qu’au
jour de la mesure. Ils ne permettent pas de juger des variations saisonnières de la nappe qui pourra
varier de manière importante notamment en période pluvieuse.
Le niveau du fond du bassin A sera situé sensiblement à la cote 126,43. Au droit de nos
sondages, les niveaux d’eaux mesurés le jour de notre intervention sont compris entre 121,20 et
124,50 réf.
La détermination du niveau des plus hautes eaux nécessite une enquête éventuellement
complétée par un suivi de piézomètres à long terme qui ne fait pas partie de notre mission.
4.1. Déblais
Fossé à redans
L’extraction des terrains superficiels limoneux, argileux à cailloutis pourra être réalisée par
les moyens traditionnels suffisamment puissants.
Des dispositions spécifiques devront être prises pour assurer la mise au sec du fond de
fouille (drainage, fossé, pompage, etc…), ainsi que la stabilité des talus provisoires (soutènement,
pente des talus).
Bassin A
Des dispositions spécifiques devront être prises pour assurer la mise au sec du fond de
fouille (drainage, fossé, pompage, etc…), ainsi que la stabilité des talus provisoires (soutènement,
pente des talus).
Bassin B
L’extraction des terrains superficiels limoneux, argileux à cailloutis, de marne altérée pourra
être réalisée par les moyens traditionnels suffisamment puissants.
Des dispositions spécifiques devront être prises pour assurer la mise au sec du fond de
fouille (drainage, fossé, pompage, etc…), ainsi que la stabilité des talus provisoires (soutènement,
pente des talus).
Bassin A et B
Les matériaux argilo-marneux extraits sont classés A2h et A3h selon le GTR 92. Leur
réutilisation en remblai sera envisageable selon les recommandations du GTR 92, en période
climatique favorable et pour un état hydrique adapté (h, m ou s).
On proscrira toute réutilisation des remblais mis en évidence lors de nos sondages de
reconnaissance.
Fossé à redans
Les matériaux limono-argileux extraits sont classés A1 et A2th selon le GTR 92. Leur
réutilisation en remblai ne sera pas envisageable dans l’état hydrique rencontré. Selon les
recommandations du GTR 92, en période climatique favorable et pour un état hydrique adapté (h,
m ou s), ces matériaux pourront être réutilisés.
Le Projet prévoit la réalisation d’une digue en remblais dans la partie sud du bassin.
D’après le plan de masse du Projet qui nous a été transmis par les Responsables du Projet, la
digue aura une hauteur inférieure de 2,00 m.
Le jour de notre intervention, nous ne disposions pas des accords des propriétaires pour
réaliser les reconnaissances sur les parcelles cadastrée ZD99 et ZD98, représentant la moitié sud
du bassin A.
Les modélisations permettent de calculer, pour chaque profil, le rapport entre les effets
stabilisateurs et les effets déstabilisateurs. Les calculs ont été réalisés avec le logiciel Talren5, qui
utilise la méthode de Bishop. Cette méthode compare, pour différentes surfaces de rupture
circulaires, le rapport entre la résistance au cisaillement mobilisable et la résistance au cisaillement
mobilisée. Ce rapport défini le coefficient de sécurité de chaque surface de glissement potentielle.
Dans cette méthode de calcul dite « globale », les caractéristiques intrinsèques des
matériaux (C, ϕ et γ) ne sont pas pondérées, la sécurité est recherchée sur le résultat.
En théorie, à partir d’un coefficient de sécurité F ≥ 1, l’équilibre est tout juste assuré, il n’y a
pas rupture générale du talus.
En pratique on retient une valeur F> 1,3. Pour des coefficients de sécurité compris entre
1,3 et 1,5, on considère que le talus est stable.
Le profil de talus avec une pente 3H/2V ne présente pas une stabilité assurée à long
terme (Fa1=0,79).
Le profil de talus avec une pente de 20° dans les remblais et 2H/1V dans le limon
marneux et la marne altérée présente une stabilité assurée à long terme (Fa2=1,42).
Notons que nous n’avons pas pris en compte de niveau d’eau dans les calculs. Il sera
nécessaire d’en tenir compte selon les résultats du suivi piézométrique.
Le profil de talus avec une pente 3H/2V présente une stabilité assurée à long terme
(Fb=1,47).
L’étude de la stabilité des talus du Projet, montre que la pente retenue de 3H/2V ne
permet pas de garantir la tenue des talus en déblais à long terme sur le bassin A.
En revanche, une pente de 20° dans les remblais et le limon marneux et de 2H/1V dans la
marne altérée permet de garantir la tenue des talus en déblais à long terme sur le bassin A.
Au niveau du bassin B, l’étude de stabilité des talus en déblais montre que la pente
retenue de 3H/2V permet de garantir la tenue des talus à long terme même en incluant une
surcharge de 2T/m² au niveau du chemin agricole.
6. ESSAIS DE PERMEABILITE
Des essais d’absorption de type Porchet ont été réalisés et ont permis de mesurer les
valeurs de perméabilité suivantes :
Nous rappelons que les valeurs de perméabilité ne sont valables qu’au droit et à la
profondeur des mesures. Nous attirons donc l’attention des Responsables du Projet sur
l’interprétation qui pourrait en être faite sans l’avis d’un hydrogéologue.
Les calculs et valeurs dimensionnelles donnés dans le présent rapport sont destinés à
appréhender les sujétions techniques et ne sont en aucun cas un dimensionnement du Projet.
Q. ORTEGA A. ALBERTINI
Ingénieur géotechnicien Gérant
(version du 12/12/2013)
1. Cadre de la mission
ICSEO BUREAU D’ETUDES n'est tenu qu'à une obligation de moyens et ne peut être en aucun cas tenu à une obligation de
résultats. Les prestations d'études et de conseil sont réputées incertaines par nature.
Par référence à la Classification des Missions Géotechniques types extraite de la norme NF P 94-500 (30/11/2013), il appartient au
maître d'ouvrage et à son maître d'œuvre de veiller à ce que toutes les missions géotechniques nécessaires à la conception puis à
l'exécution de l'ouvrage soient engagées avec les moyens opportuns et confiées à des hommes de l'Art.
L'enchaînement des missions géotechniques suit la succession des phases d'élaboration du projet, chacune de ces missions ne
couvrant qu'un domaine spécifique de la conception ou de l'exécution. En particulier :
• les missions d’ingénierie géotechnique (étapes 1 à 3) sont réalisées dans l'ordre successif ;
• une mission confiée à ICSEO BUREAU D’ETUDES peut ne contenir qu'une partie des prestations décrites dans la mission
type correspondante ;
• la prestation d’investigations géotechniques (PIG) engage notre société uniquement sur la conformité des travaux exécutés
à ceux contractuellement commandés et l'exactitude des résultats qu'elle fournit ;
• une mission d’ingénierie géotechnique (étapes 1 à 3 ou diagnostic) n'engage notre société sur son devoir de conseil que
dans le cadre strict, d'une part, des objectifs explicitement définis dans notre proposition technique sur la base de laquelle la
commande et ses avenants éventuels ont été établis, d'autre part, du projet du client décrit par les documents graphiques
ou plans cités dans le rapport ;
• une mission d’ingénierie géotechnique (étapes 1 à 3 ou diagnostic) exclut tout engagement de notre société sur les
quantités, coûts et délais d'exécution des futurs ouvrages géotechniques ;
• une étude géotechnique de conception (G2) engage notre société en tant qu'assistant technique à la Maîtrise d'Œuvre dans
les limites du contrat fixant l'étendue de la mission et la (ou les) partie(s) d'ouvrage(s) concerné(s).
La responsabilité de notre société ne saurait être engagée en dehors du cadre de la mission géotechnique, objet du rapport. En
particulier, toute modification apportée au projet ou à son environnement nécessite la réactualisation du rapport géotechnique dans
le cadre d'une nouvelle mission.
2. Recommandations
Il est précisé que l'étude géotechnique repose sur une reconnaissance du sol dont la maille ne permet pas de lever la totalité des
aléas toujours possibles en milieu naturel. En effet, des hétérogénéités, naturelles ou du fait de l'homme, des discontinuités et des
aléas d'exécution peuvent apparaître compte tenu du rapport entre le volume échantillonné ou testé et le volume sollicité par
l'ouvrage, et ce d'autant plus que ces singularités éventuelles peuvent être limitées en extension. Les éléments géotechniques
nouveaux mis éventuellement en évidence lors de l'exécution (par exemple, failles, remblais anciens ou récents, hétérogénéité
localisée, venue d'eau, pollution, etc.), n’ayant pu être détectés au cours de nos opérations de reconnaissance et pouvant avoir une
influence sur les conclusions du rapport (en partie ou en totalité), doivent immédiatement être signalés à ICSEO BUREAU
D’ETUDES pour lui permettre de reconsidérer et d'adapter éventuellement les solutions initialement préconisées et ceci dans le
cadre de missions géotechniques complémentaires.
Si un caractère évolutif particulier a été mis en lumière (notamment glissement, érosion, dissolution, remblais évolutifs, tourbe),
l'application des recommandations du rapport nécessite une validation à chaque étape suivante de la conception ou de l'exécution.
En effet, un tel caractère évolutif peut remettre en cause ces recommandations notamment s'il s'écoule un laps de temps important
avant leur mise en œuvre.
Il est vivement conseillé au Maître d'Ouvrage, au Maître d'Œuvre ou à l'Entreprise de faire procéder, au moment de l'ouverture des
fouilles ou de la réalisation des premiers pieux ou puits, à une visite de chantier par un spécialiste. Cette visite est normalement
prévue par ICSEO BUREAU D’ETUDES lorsque notre société est chargée d'une mission de supervision géotechnique d’exécution
des travaux de fondations (G4). Cette visite, pour laquelle un compte-rendu sera rédigé, a pour objet principal de vérifier que la
nature des sols et la profondeur de l'horizon de fondation sont conformes aux données de l'étude.
Le rapport géotechnique constitue le compte-rendu de la mission géotechnique définie par la commande au titre de laquelle il a été
établi et dont les références sont rappelées en tête. A défaut de clauses spécifiques contractuelles, la remise du rapport
géotechnique fixe la fin de la mission.
Un rapport géotechnique et toutes ses annexes identifiées constituent un ensemble indissociable. Les deux exemplaires de
référence en sont les deux originaux conservés : un par le client et le second par ICSEO BUREAU D’ETUDES. Dans ce cadre, toute
autre interprétation qui pourrait être faite d'une communication ou reproduction partielle ne saurait engager la responsabilité de notre
société. En particulier l'utilisation même partielle de ces résultats et conclusions par un autre maître d'ouvrage ou par un autre
constructeur ou pour un autre ouvrage que celui objet de la mission confiée ne pourra en aucun cas engager la responsabilité de
notre société et pourra entraîner des poursuites judiciaires.
ICSEO BUREAU D’ETUDES ne pourrait être rendu responsable des modifications apportées à la présente étude sans son
consentement écrit.
Si, en l'absence de plans précis des ouvrages projetés, ICSEO BUREAU D’ETUDES a été amené dans le présent document à faire
une ou des hypothèses sur le projet, il appartient au Maître d'Ouvrage ou à son Maître d'Œuvre, de communiquer par écrit ses
observations éventuelles à ICSEO BUREAU D’ETUDES sans quoi, il ne pourrait en aucun cas et pour aucune raison être reproché à
ICSEO BUREAU D’ETUDES d'avoir établi son étude pour le projet décrit dans le présent document.
Pour ces raisons notamment, et sauf stipulation contraire explicite de la part d’ICSEO BUREAU D’ETUDES, l'utilisation de la
présente étude pour chiffrer, à forfait ou non, le coût de tout ou partie des ouvrages d'infrastructure ne saurait en aucun cas engager
la responsabilité d’ICSEO BUREAU D’ETUDES. Une mission d’étude géotechnique de projet (G2) minimum est nécessaire pour
estimer des quantités, coûts et délais d'ouvrages géotechniques.
Les éventuelles altitudes indiquées pour chaque sondage (cotes de références rattachées à un repère arbitraire ou cotes NGF) ne
sont données qu'à titre indicatif. Seules font foi les profondeurs mesurées depuis le sommet des sondages et comptées à partir du
niveau du sol au moment de la réalisation des essais. Ces altitudes (en Z) pourront être garanties par un Géomètre Expert, lors d’un
relevé. Il en est de même pour l'implantation (en X et Y) des sondages sur le terrain.
ICSEO BUREAU D’ETUDES se réserve le droit d’utilisation de l’étude de sol en question jusqu’à son paiement intégral du, aux
termes de la commande ou du contrat, conformément à la loi 80335 du 12 mai 1980. La simple remise de traites ou de titres créant
obligation de paiement ne constitue pas un paiement. Tant que l’étude n’est pas totalement payée par le client, celle-ci restera
propriété d’ICSEO BUREAU D’ETUDES et ne pourra en aucun cas être utilisée par un tiers.
Les clauses ci-dessous résultent de l'observation des meilleures pratiques des contrats d'ingénierie géotechnique. Elles sont
recommandées par SYNTEC-INGENIERIE, et en particulier par le Comité Géotechnique qui regroupe les professionnels de la
géotechnique.
Répartition des risques et responsabilités autres que la responsabilité décennale soumise à obligation d'assurance.
Le prestataire assume les responsabilités qu'il engage par l'exécution de sa mission telle que décrite au présent contrat.
A ce titre, le prestataire est responsable de ses prestations dont la défectuosité lui est imputable.
Le prestataire sera garanti en totalité par le client contre les conséquences de toute recherche en responsabilité dont le prestataire
serait l'objet du fait de ses prestations, de la part de tiers au présent contrat, le client ne garantissant cependant le prestataire qu'au
delà du montant de responsabilité visé ci-dessous pour le cas des prestations défectueuses.
La responsabilité globale et cumulée du prestataire au titre ou à l'occasion de l'exécution du contrat sera limitée au montant des
garanties délivrées par son assureur, dont le client reconnaît avoir eu connaissance, et ce pour les dommages de quelque nature
que ce soit et quelqu'en soit le fondement juridique.
Il est expressément convenu que le prestataire ne sera pas responsable des dommages immatériels consécutifs ou non à un
dommage matériel tels que, par exemple, la perte d'exploitation, la perte de production, le manque à gagner, la perte de profit, la
perte de contrat, la perte d'image, l'immobilisation de personnel ou d'équipements ainsi que tout dommage indirect etc.
Ce contrat impose une obligation de déclaration préalable et d'extension de garantie pour les ouvrages dont la valeur € HT (travaux
et honoraires compris) excède au jour de la déclaration d'ouverture de chantier un montant de 30 M€.
Il est expressément convenu que le client a l'obligation d'informer le prestataire d'un éventuel dépassement de ce seuil, et accepte, le
cas échéant, de fournir tous éléments d'information nécessaires à l'extension de la garantie.
Le client prend également l'engagement, en cas de souscription d'une Police Complémentaire de Groupe (PCG), de faire le
nécessaire pour que le prestataire soit mentionné parmi les bénéficiaires de cette garantie de responsabilité de seconde ligne.
En tout état de cause, il appartiendra au client de prendre en charge toute éventuelle surcotisation qui serait demandée au
prestataire par rapport aux conditions de base de son contrat d'assurance.
Le Maître d'Ouvrage devra communiquer à ICSEO BUREAU D’ETUDES la Déclaration Réglementaire d'Ouverture du Chantier
(DROC) et faire réactualiser le présent rapport si le chantier est ouvert plus de 2 ans après la date d'établissement de celui-ci. De
même il est tenu d'informer ICSEO BUREAU D’ETUDES du montant global de l'opération et de la date prévisible de réception de
l'ouvrage.
Définition et
Fonction du site et
Etude géotechnique de conception (G2) comparaison
de la complexité
APD/AVP des solutions
Phase Avant-projet (AVP) du projet (choix
envisageables
constructifs)
pour le projet
Mesures préventives pour
Étape 2 : Etude la réduction des risques
géotechnique identifiés, mesures Fonction du site et
Conception et
de conception Etudes géotechniques de conception (G2) de la complexité
PRO justifications du correctives pour les
Phase Projet (PRO) du projet (choix
(G2) projet risques résiduels
avec détection au plus tôt constructifs)
Consultation sur de leur survenance
le projet de
base/choix de
Etude géotechnique de conception (G2)
DCE/ACT l’entreprise et
Phase DCE/ACT
mise au point
du contrat de
travaux
A la charge de A la charge du maître
l’entreprise d’ouvrage
Bassin B
Fossé à
redans
Bassin A
icseo
BUREAU D'ETUDES
Forage : ST1 Sondage Géologique
(m/TN)
Niveau
Ech.
Lithologie d'eau Outils Remarque
Labo.
(m)
132.30 0.00
132.10 0.20 Remblai : limon sablo-argileux brun
130.40 1.90
Remblai : argile brun ocre orangé à rares cailloutis
127.50 4.80
Marne altérée argileuse brun beige ocre à cailloutis calcaires K = 7.10-7
THC
126.30 6.00 Ø 63
mm
9.80
122.50 9.80
10.35
Marne dolomitique argileuse beige jaunâtre à quelques cailloutis et
passées d'argile plastique vert pomme
11.10
120.30 12.00
Observation : Piézomètre de 12,00 m, Ø 34-40 mm; Crépine de 0,00 m à 9,00 m. Protection de tête hors sol.
(m/TN)
Niveau
Ech.
Lithologie d'eau Outils Remarque
Labo.
(m)
134.50 0.00
133.00 1.50
Remblai : argile brun orangé à quelques débris gréseux
132.50 2.00
Remblai : argile brun ocre orangé à quelques cailloutis
131.50 3.00
THC
Ø 63
128.00 6.50 mm
10.00
Marne argileuse beige à petite passée sableuse beige verdâtre
122.50 12.00
Observation :
(m/TN)
Niveau
Ech.
Lithologie d'eau Outils Remarque
Labo.
(m)
131.30 0.00
131.10 0.20 Remblai : limon argileux brun
129.30 2.00
Remblai : argile gris brun clair verdâtre à cailloutis et passées de
blocs
128.20 3.10
126.70 4.60
119.30 12.00
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
131.90 0.00
131.60 0.30 Remblai : terre végétale limono-argileuse gris brun à
Sec le 27/04/2015
Tracto
parois
pelle
Remblai : argile légèrement limoneuse gris brun clair ocre
129.90 2.00 Remblai : argile brun clair orangé
129.60 2.30
Argile brun ocre clair à passées marneuses beige à blocs
128.90 3.00
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
133.20 0.00
133.00 0.20 Remblai : limon argileux gris brun clair à passées rouille et
Sec le 27/04/2015
Tracto
parois
pelle
131.70 1.50 Remblai : argile brun clair orangé à passées grises et
rouille à blocs gréseux
131.20 2.00
Remblai : argile limoneuse brun ocre clair orangé à
passées grises et morceaux de bois
130.40 2.80 Marne altérée brun beige à beige à cailloutis K = 2.10-6
130.10 3.10
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
132.30 0.00
132.05 0.25 Remblai : terre végétale argileuse gris brun
Sec le 27/04/2015
Tracto
parois
pelle
quelques taches noires
130.80 1.50
Remblai : limon légèrement argileux gris brun clair ocre à quelques cailloutis siliceux et débris de
grès rouge
Remblai : argile brun ocre clair grisâtre à passés grises et rouille à cailloutis de meulière et de
129.80 2.50 grès siliceux
129.60 2.70
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
133.00 0.00
Sec le 27/04/2015
Remblai : marne argileuse beige à verdâtre à passées
Tracto
d'argile plastique gris beige violacé
pelle
131.00 2.00 Remblai : argile brun orangé à passées rouille et beige
ocre à quelques cailloutis
130.50 2.50 Remblai : mélange d'argile gris beige, beige ocre, verte et de
marne altérée, blocs, cailloutis et débris de verre
129.80 3.20
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
130.50 0.00
130.20 0.30 Remblai : terre végétale limoneuse brun foncé à racines
Sec le 27/04/2015
Tracto
parois
pelle
128.60 1.90
Remblai : argile limoneuse gris brun verdâtre à débris de
briques, de calcaire et quelques débris de charbon
127.80 2.70 Remblai : argile sableuse gris brun clair verdâtre à blocs, cailloutis siliceux et débris divers
127.40 3.10
(m/TN)
Niveau
Ech.
Lithologie d'eau Outils Remarque
Labo.
(m)
128.00 0.00
127.80 0.20 Remblai : limon brun
Argile gris brun ocre (remblai ?)
127.10 0.90
Marne altérée limoneuse brun beige
126.20 1.80
Sec le 28/04/2015
Calcaire à passées de marne blanchâtre THC
Ø 63
mm
124.20 3.80
Marne calcaire beige
123.00 5.00
Argile plastique marneuse verte
122.50 5.50
Marne calcaire
122.00 6.00
Observation :
ICSEO BUREAU D'ETUDES - Agence Paris - Ile de France - 34, rue Louis Braille - FR 75012 PARIS
tel : 01 05 07 96 30 fax : 01 55 07 96 39 e-mail : agence.paris.idf@icseo.com
icseo
BUREAU D'ETUDES
Forage : ST12 Sondage Géologique
(m/TN)
Niveau
Ech.
Lithologie d'eau Outils Remarque
Labo.
(m)
128.00 0.00
Sec le 28/04/2015
Marne beige ± calcaire THC
Ø 63
mm K = 7.10-7
123.20 4.80
Argile plastique légèrement marneuse verte
122.70 5.30
Marne calcaire beige jaunâtre
121.80 6.20
Observation : Piézomètre de 6,00 m, Ø 34-40 mm, crépine de 0,00 m à 6,00 m. Protection de tête hors sol.
ICSEO BUREAU D'ETUDES - Agence Paris - Ile de France - 34, rue Louis Braille - FR 75012 PARIS
tel : 01 05 07 96 30 fax : 01 55 07 96 39 e-mail : agence.paris.idf@icseo.com
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BUREAU D'ETUDES
Forage : ST13 Sondage Géologique
(m/TN)
Niveau
Ech.
Lithologie d'eau Outils Remarque
Labo.
(m)
128.80 0.00 Remblai : limon argileux
128.50 0.30
128.20 0.60 Argile légèrement marneuse brun clair orangé à cailloutis
126.80 2.00
profondeur
THC
Ø 63
mm
122.80 6.00
Observation :
ICSEO BUREAU D'ETUDES - Agence Paris - Ile de France - 34, rue Louis Braille - FR 75012 PARIS
tel : 01 05 07 96 30 fax : 01 55 07 96 39 e-mail : agence.paris.idf@icseo.com
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BUREAU D'ETUDES
Forage : ST14 Sondage Géologique
(m/TN)
Niveau
Ech.
Lithologie d'eau Outils Remarque
Labo.
(m)
129.00 0.00
Argile gris brun à cailloutis (remblai ?)
128.30 0.70
profondeur
126.40 2.60 THC
Ø 63
Marne beige à beige jaunâtre mm
125.00 4.00
K = 9.10-7
Marne beige ocre à blocs et passées calcaires
123.00 6.00
Observation :
ICSEO BUREAU D'ETUDES - Agence Paris - Ile de France - 34, rue Louis Braille - FR 75012 PARIS
tel : 01 05 07 96 30 fax : 01 55 07 96 39 e-mail : agence.paris.idf@icseo.com
icseo
BUREAU D'ETUDES
Forage : F21 Fouille à la Pelle
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
191.40 0.00
191.10 0.30 Terre végétale limono-argileuse gris brun à racines
Sec le 27/04/2015
Tracto
parois
quelques petits graviers et cailloutis siliceux
pelle
189.50 1.90
Marne dolomitique beige grisâtre
188.25 3.15
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
190.10 0.00
189.85 0.25 Terre végétale limoneuse gris brun à racines
Sec le 27/04/2015
Tracto
188.90 1.20
parois
pelle
K = 2.10-7...
187.05 3.05
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
Sec le 27/04/2015
Tracto
parois
pelle
Marne dolomitique beige grisâtre
185.90 3.00
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
187.30 0.00
187.10 0.20 Terre végétale argileuse gris brun foncé à racines
Sec le 27/04/2015
petits blocs siliceux
1.30
Tracto
186.00
pelle
Argile brun clair bariolée brun jaune clair et grisâtre à
cailloutis, granules ferrugineux et petits blocs siliceux
185.10 2.20
Marne dolomitique beige
183.95 3.35
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
186.70 0.00
186.45 0.25 Terre végétale argileuse gris brun à racines
Tracto
parois
pelle
185.20 1.50
Limon argileux brun clair grisâtre à cailloutis et petits blocs
siliceux
3.00
183.60 3.10
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
185.40 0.00
0.20 Terre végétale argileuse gris brun clair à racines
Sec le 27/04/2015
quelques cailloutis
184.20 1.20
Tracto
pelle
Limon légèrement argileux brun ocre clair à lits gris et
rouille à débris de briques
183.30 2.10
Argile gris brun clair à nombreuses petites taches rouille à
blocs et granules ferrugineux
182.10 3.30
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
184.00 0.00
Sec le 27/04/2015
Limon sableux brun ocre clair grisâtre à quelques cailloutis
Tracto
pelle
181.80 2.20 Argile limoneuse brun ocre clair grisâtre à quelques
cailloutis et blocs siliceux
181.20 2.80 Argile ± marneuse brun jaune clair grisâtre à passées de marne dolomitique gris...
180.80 3.20
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
183.40 0.00
183.20 0.20 Terre végétale limono-argileuse gris brun
Tracto
182.00 1.40
pelle
Limon argileux brun ocre clair à taches rouille et grises à
cailloutis et petits blocs siliceux
180.50 2.90 3.00
Limon argileux gris brun clair ocre à quelques cailloutis
179.90 3.50
(m/TN)
Niveau Perm.
Lithologie Outil Remarque
d'eau (m/s)
181.00 0.00
Terre végétale argileuse gris brun foncé à blocs (remblai ?)
Tracto
179.70 1.30
pelle
K = 6.10-7
Limon argileux gris brun clair à passées ocre à quelques
cailloutis siliceux
Argile légèrement vasarde gris brun à cailloutis siliceux,
178.00 3.00 3.10
débris de charbon et de briques
177.70 3.30
PROCES-VERBAL D'ESSAI
Niveau Diamètre du
Longueur du Prof. Cavité
piézo. Hp forage 2R
forage L (m) (m)
(m) (mm)
He = h1-h2
L - 6,00 63 4,80 - 6,00 m
h2
2R
35,0
Descente (cm)
30,0
25,0
20,0
15,0
10,0
5,0
Temps (s)
0,0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
PROCES-VERBAL D'ESSAI
Niveau Diamètre du
Longueur du Prof. Cavité
piézo. Hp forage 2R
forage L (m) (m)
(m) (mm)
He = h1-h2
L - 6,00 63 4,60 - 6,00 m
h2
2R
35,0
Descente (cm)
30,0
25,0
20,0
15,0
10,0
5,0
Temps (s)
0,0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000
PROCES-VERBAL D'ESSAI
h1 h2
l
16,000
Descente cm
14,000
12,000
10,000
8,000
6,000
4,000
2,000
Temps s
0,000
0,000 500,000 1000,000 1500,000 2000,000 2500,000 3000,000 3500,000 4000,000
PROCES-VERBAL D'ESSAI
Niveau Diamètre du
Longueur du Prof. Cavité
piézo. Hp forage 2R
forage L (m) (m)
(m) (mm)
He = h1-h2
L - 4,00 63 3,00 - 4,00 m
h2
2R
30,0
Descente (cm)
25,0
20,0
15,0
10,0
5,0
Temps (s)
0,0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500
PROCES-VERBAL D'ESSAI
Niveau Diamètre du
Longueur du Prof. Cavité
piézo. Hp forage 2R
forage L (m) (m)
(m) (mm)
He = h1-h2
L - 5,00 63 4,00 - 5,00 m
h2
2R
40,0
Descente (cm)
35,0
30,0
25,0
20,0
15,0
10,0
5,0
Temps (s)
0,0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
PROCES-VERBAL D'ESSAI
h1 h2
l
0,700
Descente cm
0,600
0,500
0,400
0,300
0,200
0,100
Temps s
0,000
0,000 1000,000 2000,000 3000,000 4000,000 5000,000 6000,000
PROCES-VERBAL D'ESSAI
h1 h2
l
4,000
Descente cm
3,500
3,000
2,500
2,000
1,500
1,000
0,500
Temps s
0,000
0,000 1000,000 2000,000 3000,000 4000,000 5000,000 6000,000 7000,000
Affaire : 51.150476
WL = 50%
WL = 30%
80 ST12
70
60
50
Indice de plasticité Ip
30 ST1 2
F1
SP1
ST2
20
F29 Sols organiques très plastiques
10
Limons
et sols organiques
1 peu plastiques
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
Huarts 0,30 - 0,80 0 Limite de liquidité WLA3s 22,5 55,9 29,4 26,6 1,26
Classe
Sondage Profondeur (m) Nature du terrain W (%) WL (%) WP (%) Ip Ic
GTR
Marne dolomitique argileuse beige
ST1 9,80 - 12,00
jaunâtre à passées argileuses plastiques A3h 43,2 72,4 38,6 33,8 0,86
Marne altérée beige brun à quelques
ST2 6,50 - 8,70
rares blocs calcaires A2h 25,6 45,0 25,5 19,5 1,00
Argile plastique légèrement marneuse
ST12 4,80 - 5,30
verte A4 50,2 137,3 54,9 82,4 1,06
Argile légèrement limoneuse gris brun
F1 0,30 - 2,00
clair ocre A3h 26,1 49,8 24,3 25,5 0,93
Limon silteux gris brun clair à beige à
1 F21 0,30 - 1,90
taches rouille et quelques petits graviers A1 21,3 24,9 18,1 6,8 0,53
2 F21 1,90 - 3,00 Marne dolomitique beige grisâtre A3s 41,4 81,0 47,5 33,5 1,18
Limon argileux gris brun clair à passées
F29 1,30 - 3,00
ocre à quelques cailloutis siliceux A2th 25,7 32,9 20,3 12,6 0,56
Analyse granulométrique
PROCES-VERBAL D'ESSAI
Norme NF P 94-056
Dossier : SAINTE GEMME Mode de prélèvement : Pelle mécanique
qu Sondage : ST11
Affaire : 51.150476 Sondage géologique Profondeur en mètre : 3,80 - 5,00 m
Date de l'essai : 26/05/15 Sondage carotté Opérateur : ALTR
0,8 30,0 70
0,63
0,5 94,4 20,0 80
0,4
0,315
10,0 90
0,25
0,2 91,5
0,16 0,0 100
0,125 0,01 0,1 0,2 0,5 1 10 100 1000
0,02 0,05 2 5 20 50 200 500
0,1
0,08 87,8 Ouverture nominale des tamis à maille carrée
Imprimé le : 4 juin 2015 12:16:44 Projet : Construction de bassin de rétention
Talren v5 Calcul réalisé par : ICSEO
v5.0.5
!"
#$% &' ' ! (
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* C
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B
* C D B
C * D
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F * +
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D
C
( D
) > >
+ )
,
-.
/0
Département : Marne
MASSE D'EAU : FRHR138 La Semoigne de sa source au confluent de la Marne
Typologie : TP 9 (exclu)
QUALITE DCE: (selon guide technique décembre 2012) 2010 2011 2012 2013
DATE DE PRELEVEMENT 15/01/13 12/02/13 12/03/13 16/04/13 14/05/13 11/06/13 09/07/13 13/08/13 09/09/13 15/10/13 13/11/13 10/12/13
PARAMETRE UNITE
C Orga mg(C)/L 2,3 2,6 2,3 2,8 2,3 2,3 2,2 1,9 2,9 3,6 2,9 1,5
Ca mg(Ca)/L 107,5 87,2
CHL.A µg/L 3 2 1 2 2 2 1 <0,5
Cl- mg(Cl)/L 36,7 19,7
CO3-- mg(CO3)/L 0 0
Conductiv. µS/cm 788 695 767 744 772 766 764 758 629 742 761 799
DBO5 mg(O2)/L 1,4 1,1 1,5 1,4 1,7 1,5 1,2 1,4 4,0 2,7 1,2 1,1
DCO mg(O2)/L 5,9 11 5,9 10 <5 7,7 8,5 9,1 14 13 11 6,1
Dureté °f 38,4 32,4
HCO3- mg(HCO3)/L 367 314
K mg(K)/L 2,2 2,4
MES mg/L 11 24 9,4 3,2 23 13 12 16 15 5,3 17 4
Mg mg(Mg)/L 26,66 26,08
Na mg(Na)/L 16,4 7,1
NH4+ mg(NH4)/L 0,15 0,07 0,23 0,03 0,19 0,19 0,24 0,08 0,32 0,02 0,11 0,34
NK mg(N)/L 0,4 0,5 0,3 0,3 0,6 0,5 0,5 0,3 1,1 0,6 0,4 0,5
NO2- mg(NO2)/L 0,04 0,03 0,06 0,09 0,14 0,18 0,17 0,17 0,14 0,08 0,07 0,08
NO3- mg(NO3)/L 26,40 25,70 26,90 22,60 22,20 21,80 22,20 21,30 17,30 14,90 26,60 21,90
O2 dissous mg(O2)/L 11,7 12,3 11,3 11,7 9,7 10,8 8,8 9,0 9,0 9,1 11,9 11,1
Orthophosp mg(PO4)/L 0,14 0,15 0,10 0,06 0,11 0,18 0,19 0,14 0,28 <0,01 0,19 0,18
P total mg(P)/L 0,06 0,08 0,04 0,03 0,04 0,08 0,07 0,05 0,13 0,04 0,07 0,06
pH unité pH 8,2 8,4 8,8 8,7 8,8 8,4 8,5 8,8 7,9 8,3 7,9 8,5
PHEOPIG. µg/L 2 1 1 1 2 2 2 1
SATUR.O2 % 92 97 88 111 92 107 94 89 90 85 106 82
SiO2 mg(SiO2)/L 17 13,8 17,7 19,3 20,2 19,7 15,4 18,6
SO4-- mg(SO4)/L 40,4 39,9
Temp. eau °C 4,3 4,7 5,7 11,7 11,3 13,9 16,7 13,9 14,2 11,4 9,2 3,5
Temp.air °C -1 -1 -1 18 9 15 18 12 14 12 8 -4
Turb.Néph. NTU 11 22 10 3 7,7 9,3 9,9 9,8 28 4,8 15 3,1
ANNEXE 6
Résultats analytiques du prélèvement d’eau
réalisé dans le Ruisseau de la Fontaine des
Prés (23 mars 2016)
Adéquat Environnement
Conditions de mesures
Date : 23 mars 2016 Préleveur(s) :
Conditions hydrologiques : hautes eaux F. CHIESI
Conditions météorologiques : sec, couvert
Conditions météorologiques (7j précédant) : sec
Prélèvement d’eau
Date : 23 mars 2016 Couleur : aucune Echantillon (ponctuel, composite) : ponctuel
Heure : 11h30 Odeur : aucune Technique (main, perche, préleveur automatique) :
Température de l’air : 11,2 °C Turbidité : aucune main
Remarques : /
Analyses au laboratoire
Laboratoire d’analyses : LCDI
Eléments analysés : /
Flaconnage utilisé : plastique
Date d’arrivée au laboratoire : 24 mars 2016
ANNEXE 7
Notes de calculs
CONCENTRATIONS MOYENNES ET FLUX POLLUANTS DES EAUX PLUVIALES URBAINES CONCENTRATIONS MOYENNES DES EAUX PLUVIALES REJETEES DANS LES EAUX SUPERFICIELLES
(MELANGE DES EAUX PLUVIALES DU BASSIN VERSANT)
Les eaux pluviales dans les projets d'aménagement, 2004; d'Elboeuf, 2003 (Ruisseau de la Fontaine des Prés)
Surfaces Pluviométrie SURFACES
imperméabilisées (ha) annuelle (mm) Paramètre DBO5
0,88 628 Surf. urbanisées BV naturels
Surf. Imperméabilisées (ha) Autres surf. raccordées (ha) 0,88 1,49
0,9 90,5 1,37
charge de pollution concentrations moyennes C apport C apport 3,27
(kg/ha imperméabilisé/an) (mg/l) 0,9 0,38 33,03
MES 660 117 pluviométrie annuelle (mm/an) pluviométrie annuelle (mm/an) 16,33
DCO 630 111 628 628 35,01
DBO5 90 16 volumes ruisselés (m3/an) volumes ruisselés (m3/an)
N total 34 6,0 4974 442219
P total 1 0,2 conc eau de ruissellement (mg/l) conc eau de ruissellement (mg/l)
Pb 1 0,2 16 5,7
Zn 1 0,2
Hc 15 2,7 Concentration moyenne (mg/l) après mélange
HAP 0,011 0,002 5,8 0,88 90,5 totaux
Paramètre P total
Paramètre P total
Afin de pouvoir suivre les évolutions des taux de recouvrement dans le vignoble, un fichier
informatique a été créé pour identifier les objectifs à atteindre en fin de chaque année et pour
suivre l’évolution des réalisations.
Nous rappelons que les objectifs sectoriels sont pour fin 2014 :
Ce suivi nécessitera une visite de terrain afin d’observer l’état du recouvrement (écorce ou
enherbement). La carte de situation qui sera à utiliser pour la vérification de l’état de
recouvrement des parcelles est fournie en hors texte.
Une fiche d’utilisation du fichier Excel fourni accompagnée de carte de situation sont
présentées en page suivante ainsi qu’une version papier des feuilles Excel par secteur de
priorité.
¾ Priorité 1 : Les populations, les biens et ressources en eau potable sont fortement
menacés ;
B&R Ingénierie Rhône Alpes
Superficie Recouvrement
Numéro bloc parcelles Recouvrement initial
((m²)) actuel
27 2 838 N Attente de code de recouvrement
28 2 093 E Z Code de recouvrement non valide (N, E ou H uniquement)
29 2 823 H N
BR Ingénierie Rhône Alpes 1 / 1
Figure 1 - 1 :
Classe des priorités 1
Secteur Nord Ouest
Echelle : 1 / 4 000
39
39
38
38
37
37
41
41
43
43 40
40
21
21 42
42
134
134
20
20
23
23
24
24 44
44
25
25 22
22
26
26 45
45
133
133
3435
34 35 36
36
32 30
30 2927
29 27 132
132
33 32
33 28
28
31
31
131
131
51
51 50
50 49
49
48
48 47
47
46
46 68
68
73
73
52
52 55
55 65 67
65 67
56
56 66
66
64
64 69
69 74
74 130
130 128
128 127
127
54
54 89
89 129
129
53
53
63
63 71 70
71 70
87
87 88
88
72
72
59
59 76
76
86
86
57
57 58
58 77
77
75
75 85
85
62
62 83
83
82
82 84
84 91
91
81
81
Priorité par secteur 60
60 61
61 78
78 80
80
79
79 90
90
1
2
3
92
92
Commune de Sainte Gemme
Schéma d'aménagement parcellaire ‐ Secteur de priorité 1
B&R Ingénierie Rhône Alpes
Année actuelle : 2011
Objectif global pour fin :
Objectif global pour fin : 2011 51 7%
51.7% 11 3
11.3
Taux de recouvrement global : 0.0% 0.0
Ecorce 0.0% 0.0
Enherbement 0.0% 0.0
Nue 0.0% 0.0
BILAN : Parcelle(s) non encore encodée(s)
BILAN : Parcelle(s) non encore encodée(s)
Etat 2009
Ecorce 2010;
5.1
Enherbement
2010; 0.8
Nue 2010;
15.9
Etat actuel
Nue ; 0.0 Ecorce ; 0.0
Enherbement
; 0.0
BR Ingénierie Rhône Alpes 1 / 3
Priorité 1
Superficie Recouvrement
Numéro bloc parcelles Recouvrement initial
(m²))
(m actuel
20 10 193 N
21 2 799 E
22 2 587 N
23 3 775 E
24 3 183 E
25 3 804 N
26 5 723
5 723 N
27 2 951 H
28 5 521 N
29 649 N
30 2 383 H
31 452 H
32 1 102 N
33 1 618 E
34 890 N
35 789 H
36 2 302 N
37 10 031 N
38 4 504 N
39 1 907
1 907 N
40 4 072 N
41 1 118 N
42 4 558 N
43 6 550 N
44 7 338 N
45 1 365 N
46 3 451
3 451 E
47 2 668 E
48 7 517 N
49 830 N
50 3 797 N
51 2 300 E
52 2 687 E
53 2 920 E
54 6 835 E
55 1 523 E
56 7 675 N
57 6 940 N
58 2 368 E
59 16 273
16 273 N
60 223 N
61 592 N
62 2 683 N
63 1 107 E
64 8 850 N
65 1 298 N
66 1 199 N
67 841 N
BR Ingénierie Rhône Alpes 2 / 3
Priorité 1
Superficie Recouvrement
Numéro bloc parcelles Recouvrement initial
(m²) actuel
68 1 132 N
69 5 173 N
70 165 N
71 493 N
72 1 231 N
73 1 324 N
74 2 962 N
75 1 284
1 284 E
76 3 425 E
77 6 742 E
78 761 N
79 727 N
80 792 N
81 1 042 N
82 1 512 N
83 1 070 N
84 829 N
85 1 087 H
86 3 544 N
87 2 123 E
88 804 H
89 229 N
90 809 N
91 1 965 N
BR Ingénierie Rhône Alpes 3 / 3
64
64 69
69 130
130
74
74 128
128 127
127 125
125
139
139
Figure 2 - 1 :
4 89
89 129
129
71 70
71 70 118
118 138
138
63
63
Classe des priorités 2 88
88
87
87 137
137
Secteur Sud 72
72 136
136
59
59
76
76
Echelle : 1 / 4 000 86
86 14
14
58
58 77
77 135
135
62
62 75
75 85
85
82
82 83
83 91
91
81
81 84
84
60
60 61
61 78
78 80
80
79
79 90
90
117
117
116
116
112
112
115
115
92
92
95
95
96
96 114
114
93
93
113
113
99
99 102
102 150
150
97
97 94
94
151
151
100
100
98
98 103
103
101
101 17
17
105
105
104
104
16
16 15 153
15 153
106
106 66
152
152
107
107 18 14
18 14
13
13
19
19
12
12
108
108 55
109
109 11
11
110
110
10
10 11
99
88
33 22
77
Commune de Sainte Gemme
Schéma d'aménagement parcellaire ‐ Secteur de priorité 2
Année actuelle : 2011
Objectif global pour fin : 2011 43.3% 7.6
Taux de recouvrement global : 0.0% 0.0
Ecorce 0.0% 0.0
Enherbement 0.0% 0.0
Nue 0.0% 0.0
BILAN : Parcelle(s) non encore encodée(s)
Etat 2009
Ecorce 2010;
2.0
Enherbement
2010; 0.5
Nue 2010;
15.0
Etat actuel
Nue ; 0.0 Ecorce ; 0.0
Enherbement
; 0.0
BR Ingénierie Rhône Alpes 1 / 2
Priorité 2
Superficie Recouvrement
Numéro bloc parcelles Recouvrement initial
(m²) actuel
1 2 756
2 756 N
2 2 061 N
3 9 514 N
4 4 685 N
5 7 567 E
6 1 375 H
7 2 255 N
8 1 410 E
9 3 725 N
10 1 802 N
11 7 480 N
12 839 N
13 2 412 E
14 1 023 N
15 401 N
16 606 N
17 2 369 E
18 1 323 N
19 4 423 N
92 4 116 N
93 9 736
9 736 N
94 4 764 N
95 37 523 N
96 3 689 N
97 8 631 N
98 3 016 N
99 2 264 N
100 843 E
101 2 931 N
102 3 560 N
103 4 025 H
104 9 397 N
105 1 716 N
106 518 N
107 7 176 N
108 1 117 N
109 468 E
110 3 129 N
150 678 N
151 4 793 E
152 676 N
153 2 774 N
BR Ingénierie Rhône Alpes 2 / 2
41
41
Figure 3 - 1 :
Classe 43
des
43 priorités40
42
42
Secteur Nord Est
3
40
Echelle : 1 / 4 000
134
134
20
20
44
44
22
45
45
133
133 148149
148149
3435
34 35 36
36 132
132
131
131 124
124
120
120
119
119
122
122
147
147
126
126
73
73 123
123 121
121 146
146
74
74 130
130 128
128 127
127 125
125 141
141
139
139 142
142
89
89 129
129
118
118 138
138 145
145
87
87 88
88 137
137
72
72 136
136
86
86 140
140
135
135 143
143 144
144
55 85
85
83
83 91
91
84
84
81
81
90
90
117
117
116
116
112
112
115
115 111
111
92
92
95
95
114
114
93
93
Priorité par secteur
113
113
1 150
150
2 94
94
3
151
151
Commune de Sainte Gemme
Schéma d'aménagement parcellaire ‐ Secteur de priorité 3
B&R Ingénierie Rhône Alpes
Taux de recouvrement global 2010 :
Taux de recouvrement global 2010 : 40.8% 9.3
Ecorce 2010 34.0% 7.7
Enherbement 2010 6.8% 1.6
Nue 2010 59.2% 13.4
Année actuelle : 2011
Objectif global pour fin : 2011 51.8% 11.7
Taux de recouvrement global : 0.0% 0.0
Ecorce 0.0% 0.0
Enherbement 0.0% 0.0
Nue 0.0% 0.0
BILAN : Parcelle(s) non encore encodée(s)
Etat 2009
Ecorce 2010;
7.7
Nue 2010;
13.4 Enherbement
2010; 1.6
Etat actuel
Nue ; 0.0 Ecorce ; 0.0
Enherbement
; 0.0
BR Ingénierie Rhône Alpes 1/2
Priorité 3
Superficie Recouvrement
Numéro bloc parcelles Recouvrement initial
(m²) actuel
111 6 313
6 313 N
112 13 008 N
113 5 303 N
114 12 972 N
115 11 202 N
116 10 531 E
117 2 553 N
118 12 987 N
119 2 626 N
120 1 230 H
121 432 H
122 5 267 N
123 7 653 N
124 7 732
7 732 N
125 6 774 E
126 6 090 E
127 4 823 E
128 11 149 H
129 2 724 N
130 1 080 E
131 18
18 233
233 E
132 2 630 E
133 2 422 E
134 13 332 N
135 3 117 N
136 2 420 E
137 1 816 N
138 1 337 E
139 2 365 N
140 2 743 E
141 4 697 N
142 5 004 E
143 5 733 E
144 7 227
7 227 E
145 3 529 N
146 12 552 N
147 2 712 H
148 1 456 N
149 855 N
BR Ingénierie Rhône Alpes 2/2
ANNEXE 9
Zone de sensibilité au risque de remontées de
la nappe d’eau souterraine
(source inondationsnappes.fr)
www.inondationsnappe.fr Page 1 sur 1
Légende de la carte
http://www.inondationsnappes.fr/donnees_print.htm?LAYERS=LAYER_MNTNB_FRANCE,IGN_S... 05/03/2013
ANNEXE 10
Fiches placettes
PLACETTE POUR VEGETATION DES ZONES HUMIDES Numéro de la placette : 1 "Fossé à redents" Date : 27/04/2016 Lieu : Ste Gemme
ESPECES
STRATE HERBACEE (Ø 3 m)
Recouvrement > 75 %
STRATE ARBUSTIVE (Ø 6 m)
Recouvrement > 75 %
Recouvrement entre 50 et 75 %
Recouvrement entre 33 et 50 %
Recouvrement entre 20 et 33 %
Recouvrement entre 5 et 20 %
STRATE ARBOREE (Ø 12 m)
Recouvrement > 75 %
Recouvrement entre 50 et 75 %
Recouvrement entre 33 et 50 %
Recouvrement entre 20 et 33 %
Recouvrement entre 5 et 20 %
Adéquat Environnement
Plus de 50 % cumulés de recouvrement pour Str. herbacée : 4 Str. arbustive : - Str. arborée : - Végétation hygrophile
Nombre d'espèces indicatrices ZH : 1/4 OUI NON
PLACETTE POUR VEGETATION DES ZONES HUMIDES Numéro de la placette : 2 "friche du verger" Date : 27/04/2016 Lieu : Ste Gemme
ESPECES
STRATE HERBACEE (Ø 3 m)
Recouvrement > 75 %
STRATE ARBUSTIVE (Ø 6 m)
Recouvrement > 75 %
Recouvrement entre 50 et 75 %
Recouvrement entre 33 et 50 %
Recouvrement entre 20 et 33 %
Recouvrement entre 5 et 20 %
STRATE ARBOREE (Ø 12 m)
Recouvrement > 75 %
Recouvrement entre 50 et 75 %
Recouvrement entre 33 et 50 %
Recouvrement entre 20 et 33 %
Recouvrement entre 5 et 20 %
Adéquat Environnement
Plus de 50 % cumulés de recouvrement pour Str. herbacée : 3 Str. arbustive : - Str. arborée : - Végétation hygrophile
Nombre d'espèces indicatrices ZH : 0/3 OUI NON
ANNEXE 11
Fiches pédologiques
Sainte Gemme Coordonnées Géologie Profondeur d’arrêt : 70 cm
Date Nappe
Sondage N 49° 08.343’ substrat observé : volontaire :
27/04/16 prof : ?
N° 1 E 3° 39.786’ roche mère observée : forcé par : blocage sur blocs calcaires
Eléments grossiers
Traces d’hydromorphie Humidité
(>2 mm)
très humide
N° Prof
Couleurs Textures taches taches taches
humide
horizons (en cm) taille nodules
noyé
frais
sec
nature % oxydation réduction décoloration
(en cm) (%, couleurs)
(%, couleurs) (%, couleurs) (%, couleurs)
feuilles de : labouré
Litière aiguilles de : Sol forestier autres
autres : histique
10 YR 4/6 calc
2 25-60 brun jaunâtre foncé
6 silic
10 0,5-3,0 - - - - X
4 C A L C A I R E S
très humide
N° Prof
Couleurs Textures taches taches taches
humide
horizons (en cm) taille nodules
noyé
frais
sec
nature % oxydation réduction décoloration
(en cm) (%, couleurs)
(%, couleurs) (%, couleurs) (%, couleurs)
feuilles de : labouré
Litière aiguilles de : Sol forestier autres chemin herbeux
autres : histique
4 C A L C A I R E S
très humide
N° Prof
Couleurs Textures taches taches taches
humide
horizons (en cm) taille nodules
noyé
frais
sec
nature % oxydation réduction décoloration
(en cm) (%, couleurs)
(%, couleurs) (%, couleurs) (%, couleurs)
feuilles de : labouré
Litière aiguilles de : Sol forestier autres
autres : histique
3 65-100 10 YR 5/6 6 - - - - - - - X
gris jaunâtre
très humide
N° Prof
Couleurs Textures taches taches taches
humide
horizons (en cm) taille nodules
noyé
frais
sec
nature % oxydation réduction décoloration
(en cm) (%, couleurs)
(%, couleurs) (%, couleurs) (%, couleurs)
feuilles de : labouré
Litière aiguilles de : Sol forestier autres prairie pâturée
autres : histique
10 YR 4/6 rouille
3 60-75 brun jaunâtre foncé
6 calc 5 0,5-1,0 5%
- - - X
5 C A L C A I R E S
très humide
N° Prof
Couleurs Textures taches taches taches
humide
horizons (en cm) taille nodules
noyé
frais
sec
nature % oxydation réduction décoloration
(en cm) (%, couleurs)
(%, couleurs) (%, couleurs) (%, couleurs)
feuilles de : labouré
Litière aiguilles de : Sol forestier autres verger
autres : histique
10 YR 4/4 noir
4 85-100 brun jaunâtre foncé
6 calc 5 0,5 - - -
2%
X
159.71 159.47
160.22
Dans nouveau regard à créer 159.69
Ø1
159.50
fe4=158.20 Ø400 158.82
le dépierreur 500
000
fe5=158.17 Ø500
Partiellement ou complètement 159.64 159.52
anteØ 158.88 158.95
t
exis
135
tion
alisa
160.63
Fossé
fe 1
fe5
T=159.52
an
A
dit de 160.97 C 159.03
la Fon Ø400
fe2 f e4
CR
taine 160.43 FE 159.50 159.63 R47
f e3
des 159.32
Ø1000 135A
160.07 159.38
Près 159.69 T :159.55
60x
159.07
159.60
Fe :157.21
60
161.01 159.81
160.36
Prof :2.35m 158.01
161.06
159.49
Chemin d'ex 160.32 RD
ploitation n°1 158.97 n°4 158.10
0 06
Ø800
161.09
160.25 159.42
Ø12 158.71
158.55 158.22
00 1 158.61 158.60
35A
161.40 159.83 58.1 158.52
157.97
8m
160.40
Dépierreur avec 158.61
158.16
plateforme béton 159.33
158.63 158.17
R11 159.24 157.73
T :159.64
Fe :156.90
159.39
Prof :2.75m
159.38
158.15
158.70
Echelle : 1/200 Sainte-Gemme - Détail action A14 08/03/2017