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Séquence 3

Expressions algébriques
Équations et inéquations
Sommaire

1. Prérequis
2. Expressions algébriques
3. Équations : résolution graphique et algébrique
4. Inéquations : résolution graphique et algébrique
5. Algorithmique
6. Synthèse de la séquence
7. Exercices d’approfondissement

Séquence 3 – MA20 1

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1 Prérequis
A Expressions algébriques ; somme
et produit
Une expression algébrique est composée de nombres, de lettres, de parenthèses,

d’opérations et de fonctions qui les relient. Par exemple, ( x 2 + 5x − 4 )( xy + 9 )


est une expression algébrique.
Si les expressions algébriques nous sont maintenant familières, il a fallu attendre
le XVIe siècle et le mathématicien français François Viète (1540-1603) pour avoir
l’idée de remplacer des inconnues ou des paramètres par des lettres.
Il est important dans les expressions algébriques de savoir distinguer les sommes
des produits.
Une expression algébrique est une somme si la dernière opération avant d’obtenir
le résultat est une addition et une expression algébrique est un produit si cette
dernière opération est une multiplication.

Exemples A = a + b , B = x + 2, C = x 2 + 1, D = (n + 1)2 (n 2 + 1) + n 2 , E = 5x 4 − 45x 2


sont des exemples de somme.
F = ab ,G = 3x ,H = x ( x + 2),I = ( x + 2)( x − 2), J = (a + b + c )(a − b − c )
sont des exemples de produit.

B À propos des solutions d’une


équation ou d’une inéquation
 Équations

Définition 1 Définition 2
Une solution d’une équation est une Résoudre une équation, c’est trouver
valeur de l’inconnue x pour laquelle l’ensemble de ses solutions.
l’égalité est vraie.

Par exemple, 3 est solution de l équation Nous n avons pas résolu l équation
3 2
x − 3 = 2x + 2x x 3 − 3 = 2x 2 + 2x car nous ne savons pas si
car 33 − 3 = 2 × 32 + 2 × 3( = 24 ). cette équation admet d’autres solutions.

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Équation du premier degré
Vous avez appris en troisième à résoudre des équations du premier degré.
Revoyons en un exemple.
Exemple Résoudre l’équation 3x − 5 = 7x + 4
On peut rajouter 5 aux deux membres de l’équation soit :
3x − 5 + 5 = 7x + 4 + 5 soit 3x = 7x + 9
Ensuite, on peut retrancher 7x aux deux membres de l’équation, soit :
3x − 7x = 7x + 9 − 7x soit −4 x = 9
1
et en multipliant les deux membres par − (ce qui revient au même que diviser
9 4
par −4 ), il vient x = − .
4
On écrit alors habituellement que l’ensemble des solutions de cette équation est
9 9
− sous la forme :  = { − }.
4 4

 Inéquations
Soit l’inéquation x 2 ≤ 6 x − 4.
Remplaçons x par 6 ; on obtient 36 ≤ 36 − 4 , ce qui est faux.
On dit que le nombre réel 6 n’est pas solution de l’inéquation x 2 ≤ 6 x − 4.
Remplaçons maintenant x par 5 ; on obtient 25 ≤ 30 − 4 , ce qui est vrai.
On dit que le nombre réel 5 est solution de l’inéquation x 2 ≤ 6 x − 4.
1
On verrait de même que 0 n’est pas solution, ni mais que 2 et 3 sont
2
solutions.

Définition 1 Définition 2
Une solution d’une inéquation est une Résoudre une inéquation, c’est détermi-
valeur de l’inconnue x pour laquelle ner l’ensemble de ses solutions, c’est-à-
l’inégalité est vraie. dire toutes les valeurs de l’inconnue x
pour laquelle l’inégalité est vraie.

Nous n’avons pas résolu l’inéquation x 2 ≤ 6 x − 4 car nous n en avons pas


déterminé toutes les solutions.
Inéquation du premier degré
Vous avez appris en troisième à résoudre une inéquation du premier degré.
Revoyons en un exemple.
Exemple Résoudre dans » l’inéquation 3x − 5 ≥ x − 2.
On sait que l’on peut rajouter 5 aux deux membres de l’inéquation soit :
3x − 5 + 5 ≥ x − 2 + 5 soit 3x ≥ x + 3
On peut ensuite retrancher x aux deux membres de l’inéquation soit :
3x − x ≥ x + 3 − x soit 2x ≥ 3 .

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1
On peut ensuite multiplier chaque membre de l’inéquation par (ce qui revient
2
1
au même que diviser par 2) car le réel est strictement positif.
3 2
Il vient x ≥ .
2
3
L’ensemble des solutions de cette inéquation est donc l’intervalle [ , +∞[ , ce que
3 2
l’on peut encore noter :  = [ ; +∞[.
2
On peut multiplier les deux membres d’une inéquation par un nom-
bre strictement négatif à condition de changer le sens de l’inégalité.
Par exemple, l’inéquation −2x ≥ 1 est équivalente à :
1 1 1
− × ( −2x ) ≤ − × 1 soit x ≤ − .
2 2 2

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2 Expressions algébriques
A Activités

Activité 1 Différentes expressions pour une aire


x x Soit un carré ABCD de côté 5. On dessine aux quatre coins des
D C carrés de côté x et on s’intéresse à l’aire coloriée A( x ) formée
x de la réunion de ces quatre carrés et du carré intérieur EFGH.
H G  Montrer par un raisonnement géométrique que A( x )
peut s’écrire sous l’une des formes suivantes :

A( x ) = 4 x 2 + (5 − 2x )2 ou A( x ) = 25 − 4 x (5 − 2x ) .
 Montrer que l’on aussi : A( x ) = 8 x 2 − 20 x + 25.
E F  En utilisant la forme la plus adaptée, calculer A( 2, 5)
x
et A( 3 ).
A B
2
⎛ 5⎞
 a) Montrer que A( x ) = 8 ⎜x − + 12, 5.
⎝ 4 ⎟⎠
5
b) En déduire que l’aire minimale est obtenue pour x = et donner cette
4
aire minimale.
 a) Montrer que A( x ) = (2x − 1)( 4 x − 8 ) + 17.
b) Déterminer les valeurs de x tels que A( x ) = 17.

Activité 2 Forme développée et factorisée

Soit f ( x ) = ( x − 2)2 − 3( x − 2) pour tout nombre réel x.

 Montrer que, pour tout nombre réel x, f ( x ) = x 2 − 7x + 10.

 Montrer que, pour tout nombre réel x, f ( x ) = ( x − 2)( x − 5).

 On dispose maintenant de trois formes pour f ( x ):

Forme initiale Forme développée Forme factorisée


f ( x ) = ( x − 2)2 − 3( x − 2) f ( x ) = x 2 − 7x + 10 f ( x ) = ( x − 2)( x − 5)

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Répondre à chacune des questions suivantes, sans calculatrice, en veillant à
choisir judicieusement à chaque fois la forme de f ( x ) que vous utiliserez :
a) Calculer f (0 ) et f ( 2 ).
b) Calculer f (2) et f (5).
c) Résoudre l’équation f ( x ) = 0.
d) Résoudre l’équation f ( x ) = 10.

B Cours
 Transformation d’une expression algébrique
Une expression algébrique peut s’écrire de plusieurs façons et il faut savoir la
transformer afin d’utiliser la forme la plus adaptée au travail à effectuer.

Réduire une somme, c’est écrire cette somme sous la forme la plus
condensée possible en regroupant les termes de même nature.

Exemple Soit A( x ) = 4 x 2 + 6 x − 5 + 2x 3 − 2x 2 − 3x + 4
A( x ) est une somme qui se réduit sous la forme : A( x ) = 2x 2 + 3x − 1+ 2x 3 ,
que l’on ordonne sous la forme :

A( x ) = 2x 3 + 2x 2 + 3x − 1.

Développer signifie transformer une expression algébrique en une


somme.

Exemple B ( x ) = ( x − 5)(2x − 3) − 3( x − 2)
B ( x ) est :
B ( x ) = 2x 2 − 3x − 10 x + 15 − 3x + 6 qui après réduction donne :
B ( x ) = 2x 2 − 16 x + 21.

Factoriser signifie transformer une expression algébrique en un produit.

Exemple C (x ) = x 2 + 4x = x (x + 4)
Le produit x ( x + 4 ) est la forme factorisée de x 2 + 4 x .

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Réduire au même dénominateur avec des x.

1
Exemple 1 Soit la fonction f définie sur l’intervalle ]0 ;+∞[ par f ( x ) = 2 + .
x
1 6 1 7
f ( 3) = 2 + = + = .
3 3 3 3
1 14 1 15
f ( 7) = 2 + = + = .
7 7 7 7
Pour ajouter deux fractions, nous les avons mises au même dénominateur.
Si l’expression comporte des x au dénominateur, nous allons utiliser une technique
similaire.
1 2 × x 1 2x + 1
f (x ) = 2 + = + = .
x x x x
Avec cette nouvelle expression de f ( x ) , on retrouve bien que :
2× 3+1 7 2 × 7 + 1 15
f ( 3) = = et f (7) = = .
3 3 7 7
1 2
Exemple 2 Soit la fonction g définie pour x différent de 0 et de 1 par g ( x ) = + .
x x −1
1 2 3 2 × 4 3 8 11
g (4) = + = + = + = .
4 3 4 × 3 3 × 4 12 12 12
1 2
et , nous avons réduit ces fractions au même dénominateur
4 3
4×3.
1 2
Nous allons utiliser une technique similaire pour ajouter et .
x x −1
1 2 1× ( x − 1) 2× x x −1 2x 3x − 1
g(x ) = + = + = + = .
x x − 1 x × ( x − 1) ( x − 1) × x x ( x − 1) x ( x − 1) x ( x − 1)

Avec cette nouvelle expression, on retrouve bien que


3 × 4 − 1 11
g (4) = = .
4 × ( 4 − 1) 12

a) k(a + b) = ka + kb
L’écriture ka + kb est le développement de k (a + b ).
k (a + b ) est l’écriture factorisée de ka + kb.
Si le passage à l’écriture développée est mécanique et présente peu de difficultés,
le passage à l’écriture factorisée nécessite de reconnaître un facteur commun et
s’avère moins immédiate.

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Exemple 1 12 − 4 x = 4 × 3 − 4 × x = 4( 3 − x ).
On applique la formule k (a + b ) = ka + kb avec k = 4 ,a = 3 et b = − x .
4( 3 − x ) est l’écriture factorisée de 12 − 4 x .

Exemple 2 3x 2 + 2x .
Les deux termes de la somme sont 3x 2 et 2x et ils ont un facteur commun qui
est x.

3x 2 + 2x = 3x × x + 2 × x = x ( 3x + 2).
x ( 3x + 2) est l’écriture factorisée de 3x 2 + 2x .

Exemple 3 a + 2ab .
Les deux termes de la somme sont a et 2ab et ils ont un facteur commun qui est
a. On peur alors écrire
a + 2ab = a × 1+ a × 2b = a (1+ 2b ).
Dans le cas particulier où un des termes se confond avec le facteur commun, il
faut considérer qu’il est multiplié par 1 avant de le mettre en facteur. C’est ce qui
est fait dans l’exemple 3.

b) Les identités remarquables


Développons d’abord les expressions suivantes :
(a + b )2 = (a + b )(a + b ) = a 2 + ab + ba + b 2 = a 2 + 2ab + b 2.

(a − b )2 = (a − b )(a − b ) = a 2 − ab − ba + b 2 = a 2 − 2ab + b 2.

(a − b )(a + b ) = a 2 + ab − ba − b 2 = a 2 − b 2.

Ces trois identités remarquables doivent être apprises par cœur.


Résumons les ci dessous.
Forme développée (somme) Forme factorisée (produit).

a 2 + 2ab + b 2     =     (a + b )2


a 2 − 2ab + b 2     =     (a − b )2
a 2 − b 2   =     (a − b )(a + b )

Exemples x 2 + 12x + 36 = ( x + 6 )2. On applique la formule (a + b )2 = a 2 + 2ab + b 2


avec a = x et b = 6.

x 2 − 4 x + 4 = ( x − 2)2. On applique la formule (a − b )2 = a 2 − 2ab + b 2


avec a = x et b = 2.
2 2
x 2 − 9 = ( x − 3)( x + 3). On applique la formule a − b = ( a − b )( a + b )
avec a = x et b = 3.

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 Exercices résolus

Exercice 1 Développer les expressions suivantes :

A = 3( x + 2) ; B = x ( x − 1) ; C = 1+ 3( x − 2) ; D = ( x + 3) ; E = ( x + 3)( x − 2) ; 


2

( )( )
F = ( 2x − 1)( x − 1) ;  G = x − 2 x + 2  ; H = 3 − ( x − 2)( x + 2).

Réponse :
A = 3x + 6

B = x2 − x
C = 1+ 3x − 6 d’où C = 3x − 5 .
Attention, la multiplication est prioritaire sur l’addition ;

D = x 2 + 6 x + 9. Ici on utilise la formule (a + b ) avec a = x  et  b = 3.


2

E = x ( x − 2) + 3( x − 2) = x 2 − 2x + 3x − 6 et ainsi E = x 2 + x − 6.

F = 2x 2 − 2x − x + 1 F = 2x 2 − 3x + 1.

On peut remarquer que dans le cas de E, on a fait le développement en deux


étapes et que pour F on a agit de manière plus directe.

( 2)
2
G = x2 − en appliquant la formule a 2 − b 2 avec a = x  et  b = 2.

D’où G = x 2 − 2.
L’expression H est une somme dont le deuxième terme est un produit. Commençons
donc par développer ce produit :

( x − 2)( x + 2) = x 2 − 22 = x 2 − 4 en appliquant la formule a 2 − b 2 avec


2
a = x  et  b = 2. On en déduit que H = 3 − ( x − 4 ) (il ne faut pas oublier la

parenthèse) et donc que H = 3 − x 2 + 4 ,  H = 7 − x 2.

Exercice 2 Factoriser les expressions suivantes :

A = 4 x 3 − 7x 2  ; B = x 3 + x 2  ; C = ( x + 1) + x + 1 ; D = x 2 − 8 x + 16 ; 


2

E = x 2 − 25 ; F = ( 3x + 2) − ( x + 1) .
2 2

Réponse :
Recherchons un facteur commun : A = 4 xx 2 − 7x 2. Il est clair que x 2 est un
(
facteur commun donc A = 4 x − 7 x 2. )

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De la même manière : B = xx 2 + 1x 2 d’où B = x + 1 x 2. ( )
Dans l’expression C, on voit d’abord une somme de 3 termes dont on ne sait que
( )2 ( )
faire. Mais on peut aussi écrire C = x + 1 + x + 1 où on a alors une somme
de deux termes contenant un facteur commun :

C = ( x + 1)( x + 1) + 1( x + 1) = ( x + 1) ⎡⎣( x + 1) + 1⎤⎦ et ainsi

C = ( x + 1)( x + 2).
Pour D = x 2 − 8 x + 16 il n’y a pas de facteur commun apparent mais on reconnaît

le développement de a − b ( )2 avec a = x  et  b = 4 et donc


D = ( x − 4) .
2

E est de la forme a 2 − b 2 avec a = x  et  b = 5.

( )(
Ainsi E = x − 5 x + 5 . )
C’est la même chose pour F : cette fois a = 3x + 2 et  b = x + 1. On a donc

F = ⎡⎣( 3x + 2) − ( x + 1) ⎤⎦ ⎡⎣( 3x + 2) + ( x + 1) ⎤⎦ .
Supprimons les parenthèses à l’intérieur des crochets :

F = ⎡⎣ 3x + 2 − x − 1⎤⎦ ⎡⎣ 3x + 2 + x + 1⎤⎦ et donc

F = ( 2x + 1)( 4 x + 3).

Exercice 3 Connaissant 202 calculer mentalement 212 de deux manières différentes :


avec ( 20 + 1)
2

avec 212 − 202

Réponse : nous savons que 202 = 400


(20 + 1)2 est bien égal à 212 mais aussi à 202 + 2 × 1× 20 + 12 = 400 + 40 + 1
donc 212 = 441.
( )( )
212 − 202 = 21− 20 21+ 20 = 41 donc 212 = 202 + 41 et ainsi 212 = 441.

Exercice 4 Comment calculer mentalement le carré d’un nombre entier qui se termine par 5 ?

Réponse : Observons d’abord qu’un nombre se terminant par 5 est égal à 10n + 5
où n est son nombre de dizaines. Par exemple, 75 = 10 × 7 + 5 car 7 est le chiffre des
dizaines.

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(
Calculons 10n + 5 ; )2
(10n + 5)2 = (10n )2 + 2 × 10n × 5 + 5d’où (10n + 5)2 = 100n 2 + 100n + 25.
Les deux premiers termes de cette somme ont un facteur commun : 100n. Ainsi
() ( )2 ( )
100n 2 + 100n = 100n n + 1 et 10n + 5 = 100n n + 1 + 25.
Appliquons ceci à 75 : ( 75) = 100 × 7 × 8 + 25. (n+1 est le nombre entier qui
2

suit n). Le calcul donne : 7 × 8 = 56 et multiplier ce nombre par 100 revient à


adjoindre 00 et ajouter 25 à ce nombre revient à remplacer 00 par 25. Conclusion :
752 = 5 625.
Autre exemple : pour 1052 on prend le nombre des dizaines : 10, on le multiplie
par son suivant qui est 11 ce qui donne 110 et on accole 25 à ce résultat. Donc
1052 = 11 025.
(Il est conseillé de s’entraîner avec 25, 35,...)

Exercice 5 Montrer que, pour tout nombre réel x de ]2, +∞ [,


4x − 1 7
= 4+ .
x −2 x −2

Réponse : Pour montrer une égalité, on n’est pas obligé de partir du côté gauche
de l’égalité. Il est ici préférable de partir du côté droit de l’égalité, car on peut
7
réduire l’expression 4 + au même dénominateur.
x −2
Pour tout nombre réel x de ]2,+∞[,

7 4( x − 2) 7 4x − 8 + 7 4x − 1
4+ = + = = .
x −2 x −2 x −2 x −2 x −2

C Synthèse
développer factoriser
expression algébrique ⎯⎯⎯⎯⎯→ somme expression algébrique ⎯⎯⎯⎯⎯
→ produit

Deux méthodes pour factoriser :


Facteur commun et la formule k(a + b) = ka + kb

2 2 2
Les identités remarquables : (a + b) = a + 2ab + b
(a – b) 2 = a 2 – 2ab + b 2
(a + b)(a – b) = a 2 – b 2 .

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D Exercices d’apprentissage
Exercice 1 Dans un jardin carré de côté x (en m), on
réalise un parterre carré en laissant sur deux
des côtés une bordure de largeur 1,5m.
 Parmi les expressions suivantes, indiquer
celle(s) qui donnent l’aire de la bordure :

a) ( x + 1, 5)2 − x 2 b) 3x c) 3x − 2, 25

d) x 2 − ( x − 1, 5)2 e) x ( x − 1, 5)
 Pour quelle valeur de x l’aire du parterre est
elle égale à 16 m2 ? x
Exercice 2 Les longueurs sont exprimées en cm. 1
On désire imprimer une carte carrée de côté
2
x avec x compris entre 5 cm et 10 cm. On
souhaite cependant laisser une marge de
2cm en haut et en bas de la carte et de 1 cm
à gauche et à droite.
 On appelle f ( x ) , l’aire en cm2 de
la surface imprimable. En calculant
cette aire de deux façons différentes,
montrer que f ( x ) = x 2 − 6 x + 8 et
x
f ( x ) = ( x − 2)( x − 4 ).
 Montrer que f ( x ) = ( x − 3)2 − 1.
 Déterminer les dimensions de la feuille telles que l’aire de la surface imprimable
soit égale à 8 cm2 puis à 15 cm2.

Exercice 3 Soit la fonction f définie sur » par f ( x ) = x 2 − 8x + 7


 Montrer que : f ( x ) = ( x − 4 )2 − 9.

 En déduire une forme factorisée de f ( x ) .


 Utiliser la forme la plus adaptée de f ( x ) pour répondre aux questions suivantes
a) Calculer f ( 3 ).
b) Résoudre l’équation f ( x ) = 0.
c) Calculer f ( 4 ) et montrer que, pour tout nombre réel x, f ( x ) ≥ −9.
En déduire que f admet un minimum sur ».
x2 − 4
Exercice 4 Soit g la fonction définie sur » par : g ( x ) =
.
x2 + 4
 Montrer que g ( x ) peut s’écrire sous les formes suivantes :
8 2x 2
g ( x ) = 1− = − 1.
x2 + 4 x2 + 4

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 Utiliser l’une ou l’autre de ces formes pour répondre aux questions suivantes :
a) Résoudre g ( x ) = 0.
b) Montrer que, pour tout réel x, g ( x ) < 1.
c) Montrer que, pour tout réel x, g ( x ) ≥ −1.

1
Exercice 5 Soit f la fonction définie sur ]1 ;+∞[ par f ( x ) = 2 − .
x −1
 Montrer que f ( x ) peut aussi s’écrire :
2x − 3 x2
f (x ) = ou f ( x ) = x + 3 − .
x −1 x −1
 En utilisant la forme la plus adaptée :
a) Résoudre l’équation f ( x ) = 0.
b) Montrer que f ( x ) < 2 pour tout réel x de ]1 ;+∞[.
c) Montrer que f ( x ) < x + 3 pour tout réel x de ]1 ;+∞[.

Exercice 6 Développer, réduire et ordonner les expressions suivantes :


A = 6 x − 3( x + 1)  ; B = −3x ( x − 4 )  ; C = ( − x − 7)( 3 − 5x ) ; 
2 2
2
⎛ 1⎞ ⎛ 1⎞ 1 ⎛ x⎞
D = ( −8 x − 1) − ( 4 x + 3)  ; E = ⎜ x − ⎟ ⎜ 3x + ⎟ + ; F = ⎜ 3 − ⎟ ;
2 2
⎝ 5⎠ ⎝ 3 ⎠ 15 ⎝ 6⎠
G = ( x 3 − 1)2 − 3x 3 + ( 3 − x )( x 3 − 1).

Exercice 7
A = ( 3x − 7) − ( 3x − 7)( 2x − 1) ; B = 2x − 3 − ( 5x + 1)( 2x − 3) ; 
2

C = ( x + 4 )( 3 − 5x ) − ( x + 4 )  ; D = 9 ( x − 3) + ( 4 x + 3)  ; 
2 2 2

2
⎛ x − 3⎞ x2
E = − (1+ 3x ) ( )
2 2 2
+ 4 x  ; F = ⎜ ⎟ −  ; G = 1− 3x − 3 ; H = 9 x 2 + 12x + 4.
⎝ 2 ⎠ 4

Exercice 8 Réduire au même dénominateur les expressions :


1 2 2 3 4x 1
A= + ;B = + ;C= + .
x −1 5 2x − 3 x 3 x

Exercice 9  Développer et réduire : A = ( x − 1)( x 4 + x 3 + x 2 + x + 1).

 En déduire un moyen simple pour calculer la somme :


2 4 8 16
S = 1+ + + + .
3 9 27 81

Exercice 10  x, y, z
2 2 2 2
( x + y + z ) = x + y + z + 2xy + 2yz + 2xz .
 On considère trois nombres A, B et C non nuls dont la somme des inverses est
nulle. Démontrer que :
a) AB + BC + CA = 0.
b) Le carré de la somme de ces trois nombres est égal à la somme de leurs carrés.

14 Séquence 3 – MA20

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Équations : résolution
3 graphique et algébrique
A Activités

Activité 1 Se ramener à une équation du premier degré


ABCD est un carré de côté 4 cm et I est le milieu de
[BC].
 J est un point quelconque du segment [AB].
On pose AJ = x (en cm).
J B  est le cercle de centre J qui passe par A.
A
Γ est le cercle de diamètre [BC].
Γ L’objet de l’activité est de déterminer s’il existe un point
E
J tel que  et Γ soient tangents en un point E.
 Exprimer JI² en fonction de x puis vérifier
I
que  et Γ sont tangents lorsque :

( x + 2)2 = ( 4 − x )2 + 22.
 Résoudre cette équation
 En déduire la position du point J sur [AB] pour
D C
que  et Γ soient tangents.

Activité 2 Résolution graphique et algébrique d’une équation

On a dessiné ci-dessous la courbe (C) représentative de la fonction f définie sur


» par f ( x ) = x 2.
 Dessiner dans le même repère sur le graphique suivant la courbe représentative

d de la fonction affine g définie par g ( x ) = 2x + 3.


 Quel lien peut-on faire entre les points d’intersection de (C) et de d et l’équation

x 2 = 2x + 3?
 Quelles semblent être, par lecture graphique, les abscisses de ces deux
points.
 Vérifier que x 2 − 2x − 3 = ( x − 1)( x + 3).

Séquence 3 – MA20 15

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 En déduire la résolution algébrique de l’équation x 2 = 2x + 3.
y
12

11

10

–4 –3 –2 –1 1 2 3 4 x

B Cours
 Utilisation d’une calculatrice
Pour résoudre graphiquement une équation du type f ( x ) = k , où k désigne un
nombre réel, (ou f ( x ) = g ( x ) ), il peut être intéressant de savoir représenter sur
sa calculatrice la courbe d’équation y = f ( x ) (et celle d’équation y = g ( x ) ) et de
savoir obtenir un tableau de valeurs de la fonction f.
Nous donnons ici les principales manipulations qu’il faut connaître sur l’exemple
de la fonction f définie sur l’intervalle [–8 ;6] par f ( x ) = x 2 + 4 x − 8 sur une
TI82stats.fr et sur une casio25+ qui sont les deux modèles les plus fréquemment
utilisés au lycée actuellement. L’utilisation d’une autre TI ou casio est très voisine
de celles-ci.
Nous nous appuierons sur des travaux réalisés par l’IREM de Lyon, figurant sur
internet, et que vous pouvez consulter pour des compléments d’informations.

16 Séquence 3 – MA20

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A. Utilisation d’une TI82stats.fr

 Définir une fonction

Touche f (x)
Introduire la fonction par exemple en Y1.
Pour la variable X, utiliser la touche x, tt, θ, n.
Valider avec la touche entrer .

 Tracer la courbe représentative

Touche graphe
→ L’écran ci-contre n’est qu’un exemple, il est
possible que celui affiché sur votre calculatrice
soit différent.
Pour obtenir cet affichage : touche zoom
6:ZStandard

 Régler la fenêtre d’affichage

Touche fenêtre .
Régler les paramètres comme sur l’écran ci-
contre.
Touches Ÿ et ⁄ pour passer d’une
ligne à l’autre.
Puis touche graphe .

 Régler les paramètres du tableau de valeurs

Instruction déf table (touches 2nde


fenêtre ).
Régler les paramètres comme sur l’écran ci-
contre.
DébTable : valeur initiale (1re valeur du
tableau).
PasTable : pas du tableau (écart entre deux
valeurs successives).

Séquence 3 – MA20 17

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 Afficher le tableau de valeurs

Instruction table
(touches 2nde
graphe ).
→ Si l’écran n’affiche
pas toutes les valeurs
souhaitées, on peut se
déplacer dans la table à
l’aide des flèches.

 Parcourir une courbe

Touche trace .
Touches ÿ et ◊
pour se déplacer sur la
courbe.
L’expression de la
fonction ainsi que les
coordonnées du point où
est situé le curseur sont
affichées.

 Calculer une image

Instruction quitter (touches


2nde mode ) pour revenir
à l’écran de calcul.

Touche var option V


VAR-Y= à l’aide de la
flèche ÿ .

Puis option 1 1:Fonction


et valider avec entrer .
Choisir la fonction désirée
(pour notre exemple 1:Y1 ).
Puis compléter comme sur
l’écran ci-contre pour, par
exemple, obtenir l’image
de 3.

18 Séquence 3 – MA20

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 Ajouter une fonction

Touche f (x)
Introduire la nouvelle
fonction
par exemple en Y2
Puis graphe ou table .

 Choisir les représentations graphiques à tracer

Touche f (x)
Avec les touches de déplacement placer
le curseur sur le signe = de la fonction
que vous ne souhaitez plus afficher.
Ce signe doit alors clignoter.
Touche entrer pour modifier le statut
de la fonction sélectionnée.
Le signe doit alors être = et non plus.
Pour réafficher une fonction, procéder
de la même façon.
Le signe doit alors être de nouveau =
= au lieu de = .
Ensuite graphe ou table .
Seules les fonctions sélectionnées sont
affichées.
(Pour l’exemple Y1 a été désélectionnée).

 Effacer une fonction

Touche f (x)
Sélectionner la fonction à
effacer, par exemple Y1.
Puis touche annul .

Séquence 3 – MA20 19

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 Régler la fenêtre d’affichage

La fenêtre d’affichage est la partie du


plan délimitée par les valeurs
Xmin, Xmax, Ymin et Ymax.
La distance entre les graduations est
définie par Xgrad pour l’axe horizontal
et par Ygrad pour l’axe vertical.
Xrés définit la résolution de l’affichage
(de 1 à 8).

 Problèmes possibles

Problème rencontré Comment y remédier

ERR : SYNTAXE L’expression de la fonction est mal saisie. Par


1 :Quitter 2:Voir exemple : -X ² doit être saisi en utilisant (-) et
non pas – .

ERR : VAL FENETRE fenêtre La fenêtre graphique est mal définie.


1 :Quitter
(Par exemple on a saisit des valeurs telles que :
Xmin ≥ Xmax)

Une série statistique est représentée il faut la


désactiver :
Effacer tous les graphiques statistique :
2nde f (x) . (graph stats)4 4 :graphOff .
ou
Effacer le graphique problématique :
f (x) . sélectionner le graphique activé et appuyer
sur entrer .

ERR : DIM INVALIDE Une série statistique est saisie mais de façon
1 :QUIT incorrecte.
2nde f (x) . (graph stats) 4 4 :graphOff .

20 Séquence 3 – MA20

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B. Utilisation d’une casio graph25+
 Définir une fonction

Icône Introduire la
fonction par exemple en Y1.
Valider avec la touche EXE.
Utiliser la touche X,T pour la
variable X.

 Tracer la courbe représentative

Instruction DRAW (touche F4 ).)


→ L’écran ci-contre n’est qu’un
exemple, il est possible que celui
affiché sur votre calculatrice
soit différent.

 Régler la fenêtre d’affichage

Instruction V-Window (touches


SHIFT F3 ).)
Régler les paramètres comme
sur l’écran ci-contre.
Touches Ÿ et ⁄ pour
changer de ligne.
Touche EXE puis instruction
DRAW .

 Régler les paramètres du tableau de valeurs

Icône puis instruction RANG (touche F3 ).


Régler les paramètres comme sur l’écran ci-contre.
Strt : valeur initiale (1ère valeur du tableau).
End : valeur finale (dernière valeur du tableau).
Ptch : pas du tableau (écart entre deux valeurs successives).
Touche EXIT pour revenir à l’écran précédent.

 Afficher le tableau de valeurs


Instruction TABL (touche F4 ).
→ Si l’écran n’affiche pas
toutes les valeurs souhaitées,
on peut se déplacer dans la
table à l’aide des flèches.

Séquence 3 – MA20 21

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 Parcourir une courbe

Retour au graphique : touche MENU icône


puis instruction DRAW .
Instruction TRACE (touches SHIFT F1 ).
Un point apparait sur la courbe et ses coordonnées
sont affichées.
Touches ÿ et ◊ pour déplacer ce point.

 Calculer une image

Mode calcul : touche MENU et icône .


Touche VARS et instruction GRPH . pour cela :
Touche  (à droite de F4 ) puis F2 .

Mettre la valeur dont on veut l’image dans la mémoire


X, par exemple pour l’image de 3 :
Touches 3 → X,θ,T puis.
→ correspond à la touche de mise en mémoire.
Instruction Y (Touche F1 ) suivie du numéro de la
fonction à utiliser (pour notre exemple Y1).
Valider avec EXE .

 Ajouter une fonction


Mode graphique : touche
MENU et icône .
Introduire la nouvelle fonction
par exemple en Y2
Puis DRAW .
Le tableau de valeur est lui
aussi mis à jour :
Touche MENU et icône
Puis TABL.
Utiliser les flèches ÿ et ◊
pour se déplacer.

22 Séquence 3 – MA20

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 Choisir les fonctions affichées

Mode graphique : touche MENU et icône .


Avec les flèches, sélectionner la fonction que vous ne
souhaitez plus afficher.
Instruction SEL (touche F1 ) pour valider votre choix.
Le signe = doit alors être = et non plus = .

Instruction DRAW pour tracer les courbes choisies.


Pour réafficher une fonction, procéder de la même façon.
Le signe = doit de nouveau être = au lieu de = .

On peut faire la même chose dans le mode table :

touche MENU et icône .

Sélectionner les fonctions à afficher puis TABL.

 Effacer une fonction


Sélectionner la fonction à
effacer, par exemple Y1.
Puis instruction DEL (touche
F2 ), et enfin choisir YES
(touche F1 )

 Régler la fenêtre d’affichage


La fenêtre d’affichage est la partie du plan
délimitée par les valeurs
Xmin, Xmax, Ymin et Ymax.
La distance entre les graduations est définie par
Xsacle pour l’axe horizontal et par Yscale pour
l’axe vertical.

 Problèmes possibles
Problème rencontré Comment y remédier
Syn ERROR L’expression de la fonction est mal saisie.
Par exemple erreur de variable. Appuyer sur
AC/On
Ma ERROR Vérifier la fenêtre d’affichage.

Séquence 3 – MA20 23

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 Résolution graphique d’une équation
Vous pourrez être amené à résoudre graphiquement des équations du type
f ( x ) = k où k est un nombre réel ou du type f ( x ) = g ( x ).
Les fonctions f et g sont représentées par les courbes C et C’.

f (x) = k f (x) = g(x)


Exemple Exemple
Résoudre l’équation f ( x ) = 3. y
y

3 y=3 C

1
2
C 0 x
1 0,6 1 2,2

x C’
–0,5 0 1 2 3 3,5
–1
Les solutions sont –0,5 et 3,5. Les solutions sont approximativement 0,6 et 2,2.
Cas général Cas général
On cherche les points de C d’ordonnée k On repère les poins communs à C et C’.
(ce travail peut être facilité par le tracé de la Les solutions sont les abscisses des points
droite d’équation y = k ). communs.
Les abscisses de ces points sont les solutions de
l’équation f ( x ) = k .

 Résolution algébrique

Définition
Deux équations sont dites équivalentes quand elles ont les mêmes
solutions. Résoudre l’une revient donc à résoudre l’autre.

Exemple 3x + 6 = 0 est équivalent à x = −2.


L’expression est équivalente est synonyme de l’expression «si et seulement si ».

24 Séquence 3 – MA20

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Notation Vous pourrez rencontrer le
symbole ⇔ pour remplacer Ne pas confondre le symbole
l’expression est équivalent. On ⇔ avec celui de l’égalité =
écrira par exemple : Vous devez toujours pouvoir
remplacer le symbole ⇔ par l’expression
3x − 6 = 0 ⇔ x = 2. « si et seulement si ».

Propriété 1 : Équations équivalentes


On transforme une équation en une équation équivalente :
 en développant ou factorisant certains termes ;
 en ajoutant ou retranchant un même terme à chaque membre
 en multipliant ou divisant chaque membre par un même
nombre non nul.

Pour résoudre une équation qui ne se ramène pas par développement à une
équation du 1er degré, on la transforme en une équation équivalente dont un
membre et nul et on applique les propriétés suivantes :

Propriété 2 : Règle du produit nul


Un produit est nul si et seulement si l’un des facteurs est nul.
A × B = 0 équivaut à A=0 ou B=0.

Propriété 3 : Règle du quotient nul


Un quotient est nul si et seulement si son numérateur est nul
et son dénominateur est non nul.
A
= 0 équivaut à A = 0 et B ≠ 0.
B

 Exercices résolus
Exercice 1 Résoudre les équations suivantes :

( ) (
 3 − 7x − 1− x = 2 x + 1 . )
( )2
 2x − 1 = 4 x − 2.

 ( 2x + 1)( x − 1) + ( 2x + 1)( 3x + 7) = 0.

(
 2x + 3 )2 = ( x − 4 )2 .

Séquence 3 – MA20 25

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Réponse :
 Réduisons chacun des membres : 3 − 7x − 1+ x = 2x + 2,
d’où −6 x + 2 = 2x + 2. On retranche 2x + 2 à chaque membre : −8 x = 0. Il ne
reste qu’à diviser par –8 et on obtient x = 0. S = 0 . {}
 Mettons en facteur dans le membre de droite et retranchons ce terme aux
deux membres :
(2x − 1)2 − 2(2x − 1) = 0.
Nous pouvons mettre ( 2x − 1) ( )( )
en facteur : 2x − 1 ⎡⎣ 2x − 1 − 2⎤⎦ = 0, soit
(2x − 1)(2x − 3) = 0.
Nous savons qu’un produit est nul si et seulement si l’un des facteurs est nul :
⎧1 3⎫
2x − 1 = 0 ou 2x − 3 = 0. Donc S = ⎨ , ⎬.
⎩2 2 ⎭
( )
 Nous pouvons mettre 2x + 1 en facteur :

(2x + 1)( x − 1+ 3x + 7) = 0. c’est-à-dire (2x + 1)( 4 x + 6) = 0.


⎧ 1 3⎫
On obtient 2x + 1 = 0 ou 4 x + 6 = 0. Donc S = ⎨− , ⎬.
⎩ 2 2⎭

Exercice 2 Déterminer 5 nombres entiers consécutifs dont la somme est 405.


Réponse :
Le plus simple est de noter x le nombre du milieu ; les deux précédents sont alors
x − 2 et x − 1 et les deux suivants x + 1 et   x + 2. Le nombre x doit alors vérifier
( x − 2) + ( x − 1) + x + ( x + 1) + ( x + 2) = 405, 5x = 405 d’où x = 81.
Les 5 nombres cherchés sont donc 79, 80, 81, 82, 83. Il est aisé de vérifier que ces
5 nombres répondent bien au problème.

Exercice 3 Un arbre de 9 m de haut dont le pied est en A s’est cassé en B. La cime est tombée
en C à 3,5 m de A. Calculer la distance AB.
Réponse :
Le triangle ABC est rectangle en A ; on peut donc appliquer la propriété de
Pythagore : BC2 = AB2 + AC2. Nous savons que AC = 3, 5 ; notons x la distance
AB, il en résulte que BC = 9 − x . On peut alors écrire B

(9 − x )2
= x 2 + 3, 52. Pour résoudre cette équation,
on développe le premier membre :

81− 18 x + x 2 = x 2 + 12, 25.


On retranche le deuxième au premier, ce qui donne :
68, 75 275
68, 75 − 18 x = 0 d’où x = soit .
18 72
L’arbre s’est donc cassé à environ 3,82 m du sol.
A C

26 Séquence 3 – MA20

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Exercice 4 Résoudre les équations suivantes
x −5 x2 −1 2 3
 =0  = 0.  = .
x +1 x +1 x x +5

Réponse :
 Un quotient est nul si et seulement si son numérateur est nul et son

dénominateur est non nul.


x −5
= 0 équivaut à x − 5 = 0 et x + 1 ≠ 0 soit :
x +1
x = 5 et x ≠ −1 soit : x =5.
On a donc  = {5}.

x2 −1
 = 0 équivaut à : x 2 − 1 = 0 et x + 1 ≠ 0
x +1

x 2 − 1 = 0 équivaut à x 2 − 12 = 0 soit ( x + 1)( x − 1) = 0.

( x + 1)( x − 1) = 0 x + 1 = 0 ou x − 1 = 0 soit :
x = −1 ou x = 1.
x2 −1
Par suite = 0 équivaut à x = 1 ou x = −1 et x ≠ −1.
x +1
L’équation n’a donc qu’une solution :  = {1}.

2 3 2 3
 = équivaut à − = 0.
x x +5 x x +5
2 3
Mettons l’expression − au même dénominateur.
x x +5
2 3 2( x + 5) 3× x − x + 10
− = − = .
x x + 5 x ( x + 5 ) ( x + 5 )x x ( x + 5 )
− x + 10
= 0 équivaut à − x + 10 = 0 et x ( x + 5) ≠ 0 .
x ( x + 5)
soit x = 10 et x ≠ 0 et x ≠ −5.
On en déduit  ={10}.
Remarque La négation de la proposition logique x = 0 ou x = −5 est :
x ≠ 0 et x ≠ −5.
Plus généralement, considérons deux propositions P et Q.
La négation de « P est vraie ou Q est vraie » et « P est faux et Q est faux ».
Par exemple, la négation de la proposition :
« L’interrupteur A est ouvert ou l’interrupteur B est ouvert » est
« L’interrupteur A est fermé et l’interrupteur B est fermé»

Séquence 3 – MA20 27

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Exercice 5  Donner à l’aide de votre calculatrice sur l’intervalle [–3 ; 3] le nombre de
solutions de l’équation x ( x − 1) = x .
 Résoudre algébriquement sur l’intervalle [–3 ; 3] l’équation x ( x − 1) = x .

Réponse :
 Soit f ( x ) = x ( x − 1) et g ( x ) = x .
Graphiquement, on constate que
les courbes représentatives des
fonctions f et g sur ont deux points
communs. Sur [–3; 3], on lit donc
graphiquement que l’équation
x ( x − 1) = x admet deux solutions
(qui semblent être voisines 0 et 2).

 L’équation x ( x − 1) = x est équival


Ce serait une erreur de
ente à x ( x − 1) − x = 0 soit après simplifier par x dans
factorisation par x, x ( x − 1− 1) = 0 l’expression x ( x − 1) = x
soit x ( x − 2) = 0. pour obtenir x − 1 = 1
soit x = 2.
Cette dernière équation équivaut à Les équations x ( x − 1) = x et
x = 0 ou x = 2. x − 1 = 1 ne sont pas équivalen-
tes car elles n’ont pas le même
On a donc  = {0 ;2}. ensemble de solutions.

C Synthèse

 Résolution graphique d’équations


y
Équation f ( x ) = k
4

Soit f une fonction de courbe 3 y=k


représentative C.
2
Les solutions de l’équation f ( x ) = k
C
sont les abscisses des points 1
d’intersection de C et de la droite
x
d’équation y = k .
a 0 1 2 3 b
–1

28 Séquence 3 – MA20

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y
Équation f ( x ) = g ( x )
Soit f une fonction de courbe
représentative C et g une fonction de
courbe représentative C’.
C
Les solutions de l’équation f ( x ) = g ( x )
sont les abscisses des points 1
d’intersection de C et C’.
0 a 1 b x

C’

 Résolution algébrique
On obtient une équation équivalente en réalisant l’une des opérations
suivantes :
 Ajouter la même quantité à chaque membre
 Multiplier chacun des membres par un même nombre non nul.

Propriété :
Un produit est nul si et seulement si l’un des facteurs est nul.
Un quotient est nul si et seulement si son numérateur est nul
et son dénominateur est non nul.

D Exercices d’apprentissage
Exercice 11  Tracer dans une fenêtre standard ( −10 ≤ x ≤ 10 et −10 ≤ y ≤ 10 ) à l’écran de
la calculatrice la courbe représentative de la fonction f définie sur [ –10 ;10 ] par

f ( x ) = x 2 + 2x − 3.

 a) Résoudre graphiquement l’équation f ( x ) = 0.


b) Vérifier par le calcul les solutions lues sur le graphique.

 a) Résoudre graphiquement l’équation f ( x ) = 5.


b) Vérifier par le calcul les solutions lues sur le graphique.

Exercice 12 f et g sont les fonctions définies sur » par : f ( x ) = 2x ( x − 1) et


g ( x ) = −3x + 3.
 Tracer à l’écran de la calculatrice les courbes représentatives des fonctions f et g.

Séquence 3 – MA20 29

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 Conjecturer graphiquement les solutions de l’équation f ( x ) = g ( x ).
 Résoudre algébriquement l’équation f ( x ) = g ( x ).

Exercice 13 Voici quatre équations :

(E1) : 1− ( x − 5)2 = 0 (E2) : 3x 2 − x ( x − 1) = 0.


(E3) : 2( x − 4 )( x + 2) = 0 (E4) : 2( x − 3) + 5x − 4 = 0

 a) En développant mentalement (et partiellement) les membres de gauche,

déterminer la seule de ces équations qui ne comportent pas de terme en x 2.


b) Résoudre alors cette équation.
 a) Pourquoi l’équation (E3) équivaut elle à l’équation ( x − 4 )( x + 2) = 0 ?
b) Résoudre alors cette équation
 a) Pour les deux équations restantes, factoriser le membre de gauche.
b) Résoudre alors ces équations.

Exercice 14 Résoudre les équations suivantes :


a) 3x + 9 = x + 2
b) 2( x − 1) = 2x + 3

c) 4 x 2 − 25 = 0.
d) ( x + 1)(2x − 5) − ( x + 1)( x + 2) = 0.

e) (2x + 1)2 − ( x − 2)2 = 0.


x +2 x −2
f) = .
4 3
g) x ( x + 4 ) = x 2 + 1.

Exercice 15 Se ramener à un quotient égal à 0, puis résoudre l’équation.

2x − 1 −2x
a) =1 b) =3
x +3 1+ x
2 1 5 7 2
c) + = d) = .
x 3 3x x +1 x

Exercice 16 Sur un écran de calculatrice, on représente les fonctions f et g définies sur »


par :

f ( x ) = x 2 ( x − 11) et g ( x ) = x − 11.
 Résoudre graphiquement f ( x ) = g ( x ).

30 Séquence 3 – MA20

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 Résoudre algébriquement l’équation : f ( x ) = g ( x ).
 Pourquoi la résolution graphique ne donne-t-elle pas
les mêmes solutions que la résolution algébrique ?
 A l’aide de la calculatrice, construire les courbes
représentatives des fonctions f et g pour :
−1, 5 ≤ x ≤ 11, 5 et −30 ≤ y ≤ 70.
La résolution graphique donne-t-elle cette fois le même
ensemble de solutions que la résolution algébrique ?

Exercice 17 Un carré est tel que si l’on augmente son côté de 3 cm, alors son aire augmente
de 21 cm2.
Calculer son côté.

Exercice 18 Un martin pêcheur est perché sur une branche B lorsqu’il aperçoit un poisson
dans la rivière ; il plonge directement sur lui et remonte ensuite se percher sur
B une autre branche A.
 Déterminer la distance PM au cm
A
près sachant que les distances AP et
3,5 m 5m BP sont égales.
M P N  Donner une solution géométrique
I pour déterminer la position du
10 m poisson.

Exercice 19 Trouver 5 entiers consécutifs tels que la somme des carrés des deux plus grands
d’entre eux soit égale à la somme des carrés des trois nombres restants.

3
Exercice 20 Quel entier faut-il rajouter au numérateur et au dénominateur du nombre
pour obtenir le double de ce nombre ? 7

Séquence 3 – MA20 31

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Inéquations : résolution
4 graphique et algébrique
A Activités

Activité 1 Étude du signe d’un produit

 Rappel du signe d’un produit


a et b désignent deux nombres réels. Compléter le tableau ci-dessous
Signe de a + – + –
Signe de b – + + –

Signe de a × b

 Les facteurs dépendent de x : tableau de signes


On va étudier le signe du produit (2x + 5)( 3 − x ) selon les valeurs du nombre réel x.

a) Faire le tableau de signe de 2x + 5 et celui de 3 − x .

b) Sans calcul, en lisant les tableaux de signe, donner pour x = 6, 4 le signe


de 2x + 5 et 3 − x .
En déduire le signe de leur produit lorsque x = 6,4.
Recommencer pour x = 3 puis pour x = −3, 7.

c) On rassemble les deux tableaux de signe en un seul. Le Compléter.

−∞ 5
x − 3 +∞
2
Signe de 2x + 5

Signe de 3 − x

Signe de (2x + 5)( 3 − x )

d) Compléter : (2x + 5)( 3 − x ) est strictement positif quand x................................


(2x + 5)( 3 − x ) est strictement positif quand x................................
(2x + 5)( 3 − x ) est strictement négatif quand x..............................

32 Séquence 3 – MA20

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Activité 1 Plan d’une maison
x
Un architecte doit créer une maison de hauteur 10
m formé d’un corps rectangulaire de largeur 2x m
et d’un toit en forme de triangle isocèle de hauteur
x mètre. 10

 Exprimer l’aire du rectangle et celle du triangle


en fonction de x.
 a) Sur la calculatrice, construire les courbes
représentant ces deux aires pour x appartenant
à ]0 ;10[ (bien choisir la fenêtre). 2x

b) Trouver graphiquement une valeur approchée de x pour laquelle ces aires


sont égales ; déterminer x par le calcul.
 Par lecture graphique, préciser toutes les valeurs de x pour lesquelles l’aire du
triangle est supérieure ou égale à l’aire du rectangle.
 Comment peut-on retrouver ces valeurs par le calcul ?

B Cours
 Résolution graphique d’une inéquation
Les fonctions f et g sont représentées par les courbes C et C’ ; k est un nombre
réel.
f (x) < k y
Exemple
Résoudre l’inéquation f ( x ) < 3 4

Les solutions sont les réels de y=3


3
l’intervalle ]-0,5 ; 3,5[
Cas général 2
On trace la droite d’équation
C
y = k. 1
Les solutions sont les abscisses
x
des points de la courbe situés au
–0,5 0 1 2 3 3,5
dessous de la droite d’équation
–1
y = k.

Séquence 3 – MA20 33

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f (x) > k y
Exemple

Résoudre l’inéquation f ( x ) > 3 4

Les solutions sont les réels de y=3


3
] − ∞; −0, 5[∪]3, 5; +∞[.

Cas général 2
On trace la droite d’équation
C
y = k. 1
Les solutions sont les abscisses
des points de la courbe situés au x
dessus de la droite d’équation –0,5 0 1 2 3 3,5
y = k. –1

f (x) < g(x) y


Exemple
Les solutions sont les nombres
réels de l’intervalle ]0,6 ;2,2[
C
Cas général
On cherche les points de C situés 1
au dessous de C’.
On lit leurs abscisses. 0 0,6 1 2,2 x

C’

 Résolution algébrique

Définition
Deux inéquations sont dites équivalentes quand elles ont les mêmes
solutions.

34 Séquence 3 – MA20

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Exemple 3x > −6 est équivalent à x > −2.

À savoir
Propriété :
On transforme une inéquation en une iné- Pour résoudre une inéquation qui
quation équivalente : ne se ramène pas à une inéquation
du premier degré, on la transforme
 En développant ou factorisant certains de toujours en une inéquation équiva-
ses termes lente dont un des membres est nul.
 La résolution d’une inéquation se
En ajoutant ou retranchant un même terme
ramène alors à une étude de signe.
à chaque membre
 En multipliant ou divisant chaque mem-
bre par un même nombre non nul
– sans changer le sens de l’inégalité si ce
nombre est positif.
– en changent le sens de l’inégalité si ce
nombre est négatif.

 Exercices résolus

Exercice 1 Résoudre les inéquations suivantes :


1 2x + 7 x − 9
a) −2x + 3 > − x +
2
b)
3
<
4
( )
c) 5x − 2 x + 1 > 3x + 1.

Réponse :
a) En retranchant le membre de droite aux deux membres, on obtient :
1 5 5
−2x + 3 + x − > 0, soit − x + > 0 et donc x < .
2 2 2
⎤ 5⎡
Conclusion : S = ⎥ −∞ , ⎢ .
⎦ 2⎣
2x + 7 x − 9
b) Par la même méthode, il vient − < 0, d’où ce qui équivaut à
5x + 55 3 4
< 0.
12
12
En multipliant les deux membres par , on a x + 11 < 0 et donc x < −11.
5
Ainsi S = ⎤⎦ −∞ , −11⎡⎣ .

c) Retranchons 3x + 1 à chaque membre : 5x − 2x − 2 − 3x − 1 > 0, ce qui fait


−3 > 0. L’inconnue x a disparu.
Comment interpréter ce résultat ?
N’oublions pas que l’inéquation initiale est équivalente à –3 > 0 qui est une
affirmation fausse quelle que soit la valeur de x. On peut donc affirmer que
l’inéquation initiale n’est vraie pour aucune valeur de x. Conclusion : S = ∅

Séquence 3 – MA20 35

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−x + 5
Exercice 2  Étudier le signe de l’expression
x +2
−x + 5
 En déduire les solutions dans » de l’inéquation < 0.
x +2
Réponse :
−x + 5
 On étudie le signe du quotient en étudiant le signe de son numérateur
x +2
et de son dénominateur et en appliquant la règle des signes.
− x + 5 > 0 équivaut à x < 5.
x + 2 > 0 équivaut à x > −2.
Pour déterminer le signe du quotient, effectuons un tableau où apparaîtra le
signe de chaque facteur.
Sur la ligne des x, on fait apparaître les valeurs apparus dans l’étude du signe
des facteurs − x + 5 et x + 2 , à savoir 5 et −2 .

Le dénominateur d’un x −∞ –2 5 +∞
quotient doit être dif-
férent de 0, donc ici Signe de –x + 5 + + 0 –
x ≠ 2.
La double barre à la dernière
Signe de x+2 – 0 + +
ligne du tableau indique que – + 0 –
−x + 5
−2 est une « valeur interdite ». Signe de
x +2

−x + 5
 Le signe de se lit dans la dernière ligne du tableau.
x +2
Nous pouvons supprimer les lignes intermédiaires qui nous ont permis de
l’obtenir.

x –∞ −2 5 +∞

−x + 5 – + 0 –
Signe de
x +2

−x + 5
Nous lisons en deuxième ligne que <0 si et seulement si x appartient
x +2
à l’intervalle ]–∞ ; –2[ ou à l’intervalle ]5 ;+∞[.

On en déduit que l’inéquation − x + 5 <0 admet pour ensemble de solution :


x +2
𝒮 = ⎤⎦ −∞ ; −2 ⎣⎡∪ ⎦⎤ 5; +∞ ⎡⎣ .

36 Séquence 3 – MA20

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3
Exercice 3 Résoudre dans » l’inéquation − 1 < 0.
x −2
Réponse :
Appliquons le savoir faire donné ci-dessus.
Il faut donc se ramener à une inéquation équivalente dont l’un des membres
est nul.
Pour cela, retranchons 1 aux deux membres de l’inéquation.
3
On obtient − 1 < 0.
x −2 x −2
Nous pouvons alors poursuivre en écrivant que 1 = (mise au même
x −2
dénominateur)
Il vient :
3 x −2 3− x +2 −x + 5
− < 0 soit < 0 soit < 0.
x −2 x −2 x −2 x −2
Le problème revient donc à l’étude de signe que nous avons effectuée dans
l’exercice précédent.
3
On en déduit l’ensemble des solutions de l’inéquation < 1 est :
x −2
 = ] − ∞; −2[∪]5; +∞[.

C Synthèse
y Inéquations
Résolution graphique

Soit f une fonction définie sur » , de courbe


représentative C.
k désigne un nombre réel.
Les solutions de l’équation f ( x ) < k sont les
y=k
abscisses des points de C situés au dessous
de la droite d’inéquation y = k.

Ci contre 𝒮 = ⎤⎦a ; b ⎡⎣ .
C
Les solutions de l’inéquation f ( x ) > k sont
les abscisses des points de C situés au dessus
x
de la droite d’équation y = k .
a 0 1 b
Ci contre  = ] − ∞;a[∪]b ; +∞[.

Séquence 3 – MA20 37

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Soit f une fonction de y
courbe représentative C C
et g une fonction de cour-
be représenta-tive C’.
Les solutions de l’iné- 1
quation f (x ) < g(x )
sont les abscisses des 0 a 1 b x
points de C situés au
dessous de C’.
C’
Ci contre  = ⎤⎦a ; b ⎡⎣ .

Résolution algébrique Ne pas oublier de changer le sens de


On peut toujours se l’inégalité si vous multiplier ou diviser
ramener à une étude les deux membres d’une inéquation par un nom-
de signe grâce à des bre réel strictement négatif.
inéquations équivalentes.

C Exercices d’apprentissage

Exercice 21 Dans un repère,  est la courbe représentative d’une fonction f définie sur [-4 ;4].

y Résoudre graphiquement les inéquations

 1  f ( x ) ≥ 1.

 f ( x ) > 0.
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 x
–1  f ( x ) ≤ −1.

–2  f ( x ) > −3.

–3

38 Séquence 3 – MA20

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Exercice 22 Dans un repère,  est toujours la courbe représentative d’une fonction f définie sur
[-4 ;4].
y On considère la fonction affine g restreinte à
l’intervalle [-4 ;4 ] représentée ci-contre.
 1 Résoudre graphiquement les inéquations

 f ( x ) ≥ g ( x ).
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 x
–1  f ( x ) > g ( x ).
–2
 f ( x ) < g( x )
–3

Exercice 23 Résoudre dans » les inéquations


 −2x + 3 < x + 4  3x − 2( x − 4 ) < x .

2 2x − 5 2x − 3
 x +8<0  ≤ .
3 3 7

Exercice 24
x –∞ −2 7 +∞

Signe de f ( x ) – + 0 –

Voici le tableau de signes d’une fonction f ( x ).

 Quelle est la valeur pour laquelle :


a) On ne peut pas calculer f ( x ).
b) f ( x ) s’annule

 Donner le signe de

a) f (0 ) b) f ( −100 ) c) f (5 3 ).

 Dans chaque cas, compléter par >, <, ≥ , ≤ .


a) Pour x < −2 , f ( x )......0;
b) Pour −2 < x < 7 f ( x )......0;
c) Pour x ≥ 7 f ( x )......0;
d) Pour −2 < x ≤ 7 f ( x )......0.

Séquence 3 – MA20 39

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Exercice 25 a) Étudier le signe de (2x − 1)( x − 3)
x +4
b) Étudier le signe de .
3 − 2x
Exercice 26  Résoudre l’inéquation
(5x − 3)( 4 − x ) > 0.
 Vérifier avec une calculatrice.

Exercice 27  a) Démontrer que x 2 − 4 x + 3 = ( x − 2)2 − 1.

G F b) En déduire la forme factorisée de x 2 − 4 x + 3.


c) Construire le tableau de signe de l’expression
( x − 1)( x − 3).
d) En déduire les solutions de l’équation :
x 2 − 4 x + 3 > 0.
e) Indiquer la démarche permettant de vérifier ce résultat
D
C à la calculatrice.

B E  Sur la figure ci-contre, ABCD et BEFG sont des


A
carrés. Déterminer les réels positifs x tels que la
x
somme des aires de ces deux carrés soit strictement
4 supérieure à 10.

Exercice 28 Résoudre dans » les inéquations :

x +1 −5x x +4
 ≥0  ≥ 0.  < 2.
3− x (2x − 7) 2 5− x

Exercice 29 Un particulier a des marchandises à faire transporter. Un premier transporteur lui


demande 460€ au départ et 3,5€ par km. Un second transporteur lui demande
1000€ au départ et 2€ par kilomètre.
Pour quelles distances à parcourir est-il plus avantageux de s’adresser au second
transporteur ?

Exercice 30 Pour quelles valeurs de x l’aire d’un carré, de côté x est-elle inférieure à l’aire d’un
trapèze, de hauteur x et dont les deux bases ont pour longueur respectives x et 3 ?

Exercice 31 Quels sont les nombres réels dont le double est strictement supérieur au cube ?

40 Séquence 3 – MA20

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5 Algorithmique
A Prérequis

 Division euclidienne

Rappels  L’ensemble » des entiers naturels est formé des nombres 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4, etc.
 Si on adjoint à l’ensemble » tous les opposés des entiers naturels 0 ; −1;
–2; –3; –4; etc. on forme l’ensemble » des entiers relatifs qui comprend entre
autres, ...; − 17; ...; − 3; − 2; − 1; 0; 1; 2; 3; ...;19; ...
La division de 30 par 7 se pose de la manière suivante :
dividende diviseur
30 7
2 4
reste quotient

La division euclidienne de 30 par 7 s’écrit 30 = 7 × 4 + 2 .


Le reste (ici 2) doit être strictement inférieur au diviseur (ici 7).

Définition

De manière générale, étant donnés deux entiers naturels A et B, il


n’y a qu’une seule façon d’écrire A = BQ + R avec 0 ≤ R < B (Q et R
doivent être des entiers naturels).
Cette écriture s’appelle la division euclidienne de A par B.
A s’appelle le dividende, B le diviseur, Q le quotient, R le reste.

 Divisibilité

Définition
Lorsque le reste de la division euclidienne de A par B est égal à zéro
on dit que B est un diviseur de A ou que B divise A ou encore que A
est divisible par B.

Séquence 3 – MA20 41

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Exemples  7 est un diviseur de 35 puisque 35 = 7 × 5 + 0.
 1 et 5 sont d’autres diviseurs de 35 puisque 35 = 1× 35 + 0 et que
35 = 5 × 7 + 0.
 Les nombres 1; 2; 3; 4; 6; 12 sont des diviseurs de 12.

 Partie entière d’un réel positif


Pour la réalisation de certains algorithmes dans la suite du cours, lorsque nous
disposerons d’un nombre réel positiff, il sera utile d’utiliser la notation ent(a)
pour parler du nombre obtenu en enlevant les chiffres après la virgule dans
l’écriture décimale de a ≥ 0.

Exemples ent(3,9) = 3 ; ent(7,1) = 7 ; ent(12) = 12

L’étude de la partie entière des nombres réels strictement


négatifs est plus délicate. Nous ne l’aborderons pas ici.

Exemples Pour calculer la partie entière de 8, 01 :


 Avec la calculatrice Texas Instrument TI82 stats.fr, on entre
ent(8.01) (ent se trouve dans le menu MATH)

Remarque
 Avec la calculatrice Casio Graph 25+, on entre
Un nombre réel positif est entier (autre- Int(8.01) (Int se trouve dans MENU OPTN NUM)
ment dit, il appartient à » ) si et seule-  Avec le tableur CALC d’OPEN OFFICE, on entre dans une
ment s’il est égal à sa partie entière.
cellule la formule =ENT(8,01)

B Introduction au langage
de programmation
Il s’agit ici de présenter les mots à écrire dans une machine (calculatrice,
ordinateur) afin de traduire un algorithme sous une forme qui pourra être
comprise par la machine. Ainsi, une fois la traduction faite, une personne
désireuse de faire fonctionner l’algorithme n’aura qu’à préciser à la machine
l’Entréee pour que cette dernière réponde automatiquement la Sortie
correspondante.

42 Séquence 3 – MA20

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 Calculatrices

A. TI82 stats.fr (Texas Instrument)


Nous allons écrire un programme dans Vocabulaire
le langage de la calculatrice TI82 stats.
fr de l’algorithme suivant : La traduction d’un algorithme dans
le langage de la calculatrice s’appelle
ENTRER X
un programme de l’algorithme.
DANS A METTRE X 2
DANS B METTRE 3 × X
DANS C METTRE A + B − 7
AFFICHER C

(Cet algorithme calcule l’image du nombre x par la fonction f ( x ) = x 2 + 3x − 7 ).


Nous allons commencer par créer un nouveau programme

Touche de la
Affichage Commentaires
calculatrice
Un menu en bandeau comportant Utiliser les flèches  et  pour se déplacer
3 choix : EXEC EDIT NOUV dans ce menu.
PRGM
Pour quitter ce menu utilisez la fonction
QUITTER (touches 2NDE MODE).
Le deuxième choix EDIT du menu Pour éditer un programme déjà créé, c’est-
 est sélectionné à-dire pour modifier le contenu de ce
programme.
Le troisième choix NOUV du menu Pour créer un nouveau programme.

est sélectionné
PROGRAMME On a validé le choix sélectionné (NOUV). La
ENTRER Nom = calculatrice attend que l’on donne un nom
au nouveau programme.

2ND
Le curseur clignotant affiche un Pour bloquer le clavier en mode
«A» alphabétique.
ALPHA

F Les lettres de l’alphabet sont écrites au


dessus des touches du clavier
C

T
PROGRAM : FCT Pour valider le nouveau nom donné au
: programme.
ENTRER
La calculatrice attend alors la saisie de la
première ligne du programme

Séquence 3 – MA20 43

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Il nous faut maintenant saisir le programme proprement dit. Voici ce que vous
devez saisir :
Prompt X
X ^2→ A
3∗ X → B
A +B − 7→C
Disp C
Plus généralement voici des indications pour effectuer la saisie d’un programme.
Le symbole → s'obtient par la touche STO→

Touche de la
Affichage Commentaires
calculatrice
Instructions d’Entrée / Sortie
C’est la 2ème instruction du sous-menu E/S (Entrée/Sortie)
des instructions disponibles dans un programme (PRGM).
Son rôle est de demander à l’utilisateur du programme
PRGM  2 Prompt
d’entrer une valeur.
Cette valeur sera stockée dans la variable X si on a tapé
Prompt X
C’est la 3ème instruction du sous-menu E/S.
PRGM  3 Disp Son rôle est d’afficher le contenu de la variable qui suit.
Par exemple, Disp C affiche le contenu de la variable C.
Instructions de contrôle
C’est la 1ère instruction du sous-menu CTL (contrôle).
PRGM 1 If
Son rôle sera expliqué plus loin. (séquence 4)
idem
PRGM 2 Then

idem
PRGM 3 Else

idem
PRGM 4 For

idem
PRGM 5 While

idem
PRGM 7 End

Pour exécuter les instructions d’un autre programme


PRGM D prgm déjà créé.
Le nom du programme est donné à la suite.
Pour revenir au programme appelant.
PRGM E Return (nécessite, au préalable, l’exécution d’une instruction
prgm décrite ci-dessus).

44 Séquence 3 – MA20

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Instructions de tests logiques
Un menu en bandeau Ce sont les items du premier choix (TEST)
2NDE MATH comportant 2 choix : qui sont présentées ici.
TEST LOGIQUE

2NDE MATH 1 = Effectue un test entre deux quantités

2NDE MATH 2 ≠ Effectue un test entre deux quantités

2NDE MATH 3 > Effectue un test entre deux quantités

2NDE MATH 4 ≥ Effectue un test entre deux quantités

2NDE MATH 5 < Effectue un test entre deux quantités

2NDE MATH 6 ≤ Effectue un test entre deux quantités

Une fois le programme précédent mémorisé dans la calculatrice TI82 stats.fr,


quittons l’édition du programme par la fonction QUITTER (touches 2NDE MODE ).
Plaçons-nous du point de vue de l’utilisateur pour le faire fonctionner.
Voici la démarche : PRGM ,  ou  puis ENTRER .
Pour l’utilisateur le déroulement du programme se réduit à l’Entréee de X (par
exemple, à la question X=?, on entre le nombre 2) puis à l’affichage de la
Sortie (le nombre 3 dans notre exemple car f (2) = 22 + 3 × 2 − 7 = 3 ). Les calculs
intermédiaires n’apparaissent pas.

Exemple 1  Écrire un programme de l’algorithme suivant dans le langage de la TI82 stats.fr


ENTRER X
DANS A METTRE X + 1
DANS B METTRE X − 2
DANS C METTRE A / B
AFFICHER C
 Tester ce programme avec X = −6 La touche − s’utilise pour
la soustraction alors que
puis avec X = 2 . Que se passe-t-il ?
pour l’opposé on utilise
Pourquoi ?
la touche ( − ) .
Réponse :
 PROMPT X
X + 1→ A
X − 2→ B
A /B →C
DISP C

Séquence 3 – MA20 45

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 Avec X = −6 le programme affiche 0.625. Avec X = 2 la variable B est égale
à zéro; l’opération A / B ne peut donc se faire ce qui explique l’erreur obtenue
par la machine.

B. Graph 25 + (Casio)
Si vous avez ce modèle de calculatrice, nous vous indiquons, ici, les spécificités
de la calculatrice Graph 25+ afin que vous puissiez reprendre les notions vues au
paragraphe précédent.

Par la touche Menu puis le choix PRGM qu’on valide à l’aide de EXE on peut
 Créer un nouveau programme par la touche F3 (choix NEW du bandeau) puis
le nom du programme et enfin EXE.
 Éditer un programme déjà créé par la touche F2 (choix EDIT du bandeau) puis
EXE. On quitte l’édition du programme par la touche QUIT.
 Exécuter un programme déjà créé par la touche F1 (choix EXE du bandeau)
puis EXE, à condition d’être passé en mode RUN auparavant (par la touche
MENU puis le choix RUN).

TI82 stats.fr Graph25+ Commentaires

Prompt X ?→X le ? s'obtient par SHIFT, VARS, Ñ, F1

Disp X Xy le y s'obtient par SHIFT, VARS, Ñ, F2

If If SHIFT, VARS, F1, F1

Then Then SHIFT, VARS, F1, F2

Else Else SHIFT, VARS, F1, F3

While While SHIFT, VARS, F1, Ñ, Ñ, F1

IfEnd ou IfEnd s'obtient par SHIFT, VARS, F1, F4


End
WhileEnd WhileEnd s’obtient par SHIFT, VARS, F1, Ñ, Ñ, F2

Une fois éditer le programme de l’exemple 1 du paragraphe précédent on


obtient :
?→X
X+1→ A
X–2→B
A/B→C
Cy

 Tableur
Nous utilisons, ici, le tableur CALC d’OPEN OFFICE.
Une feuille de calcul du tableur CALC d’OPEN OFFICE est un tableau dans lequel on
repère chaque colonne par une lettre (A; B; C; etc.) et chaque ligne par un nombre
(1; 2; 3; 4; etc.).

46 Séquence 3 – MA20

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La case du tableau située sur la colonne B et sur la ligne 3 s’appelle la
cellule B3.
Dans chaque cellule, on peut entrer un nombre, une formule ou une chaine de
caractères.
Pour entrer un nombre il suffit de saisir sa valeur. Une formule doit commencer par le
caractère réservé = (égal). Une chaine de caractère doit être entourée du caractère «
(guillemets) comme par exemple «Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute».
Exemple Dans la cellule A1 on a saisi le nombre 492. Dans la cellule A2 on a saisi la
formule =A1+5 puis la touche ENTRER . Instantanément, la valeur du résultat
s’affiche : dans la cellule A2, on peut lire 497. Si l’on souhaite modifier la formule
on appuie sur la touche F2 .

A B C validation A B C
1 492 =A1+5 par la touche 1 492 497
2 ENTRÉE . 2
Lorsqu’on modifie le nombre dans la cellule A1, le résultat de la cellule A2 change
puisque la formule =A1+5 fait référence au contenu de la cellule A1.

Exemple 2 On considère la feuille de calcul suivante :

 On souhaite afficher dans la cellule C1 le résultat du calcul 3 – 2 dans le


premier cas et du calcul 7 – 4 dans le second cas. Quelle (même) formule doit-
on saisir dans la cellule C1 ?
 On suppose avoir rentré un nombre x dans la cellule A1 et un nombre y dans
la cellule B1.
a. Quelle formule écrite dans la cellule D1 affichera le résultat de x + y ?
x −y
b. Quelle formule écrite dans la cellule E1 affichera le résultat de ?
x +y
Réponses :
 On peut saisir, dans la cellule C1, la formule =A1+B1
 a. On peut saisir, dans la cellule D1, la formule =A1–B1.
b. Dans la cellule E1, on peut saisir la formule =C1/D1.

C. Instruction conditionnelle
Exemple Promotion sur le riz complet
Dans un magasin d’aliments biologiques les céréales sont vendues au poids. Le
riz complet est à 10€ le kilogramme. Lorsque le poids de riz acheté dépasse 2kg,
le riz supplémentaire acheté est au prix de 5€ le kg. On a représenté ci-dessous le
prix p (en €) d’un poids x (en kg) de riz complet dans ce magasin :

Séquence 3 – MA20 47

© Cned – Académie en ligne


prix (€)
32
31
30
29
28
27
26
25
24
23
22
21
20
19
18
17
16
15
14
13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1

1 2 3 poids (kg)

Pour le calcul du prix d’un poids de x kg de riz complet nous devons


- décider si x < 2 ou si x ≥ 2
- pour le choix précédent, tenir compte du fait que le prix p est une fonction affine
du poids x.
Un moyen de calculer p(x) est, au préalable, de tester la condition x < 2 .
L’algorithme suivant regroupe les deux cas :
Entrée ENTRER x
Traitement SI x < 2
ALORS
DANS p METTRE 10 × x
SINON
DANS p METTRE 5 × x + 10
fin du SI
Sortie AFFICHER p
Cet algorithme peut se transcrire dans le langage de la calculatrice par le
programme :

Remarque TI82 stats.fr (Texas Instrument) Graph 25 + (Casio)


PROGRAM : RIZ = RIZ =
Sur la Graph 25+, le signe < s’ob- :Prompt X ?→X8
tient par SHIFT, VARS, Ñ, Ñ, F1 :If X<2 If X<2y
(Menu REL). :Then Then 10 × X→P8
:10*X→P Else 5 × X+10→P8
:Else IfEnd8
:5*X+10→P Py
:End
:Disp P

48 Séquence 3 – MA20

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Exercice Faites fonctionner ce programme avec les valeurs 0,5; 1; 1,9; 2; 2,1; 4.

Réponse
À chaque exécution du programme l’utilisateur rentre une valeur pour X puis la
machine teste si la condition X < 2 est vérifiée.

 Si X < 2, il effectue les instructions placées entre le Thenn et le Elsee puis


celles situées après le Endd. Dans l’exemple présent, après que la machine
ait constatée que la condition X < 2 soit bien vérifiée elle effectue les deux
instructions : 10 – X → P puis Disp P.

C’est le cas pour les trois valeurs de X suivantes :

 Si X ≥ 2 alors le programme effectue les instructions situées entre le Elsee et


le End puis celles situées après le Endd. Dans l’exemple présent, après que la
machine est constatée que la condition X < 2 n’est pas vérifiée elle effectue
les deux instructions : 5 × X + 10 → P puis Disp P. C’est le cas pour les trois
valeurs de X suivantes :

Remarque A l’aide d’une feuille de calcul du tableur CALC


d’OPEN OFFICE on peut faire fonctionner le même
Pour traduire la phrase SI… ALORS… SINON…
algorithme, en plaçant la valeur voulue de X dans
fin du SI nous avons eu recours à de nouveaux
la cellule A1 et la formule =SI(A1<2; 10*A1;
termes du langage appelés instructions condi-
5*A1+10) dans la cellule A2. Cette formule (qui
tionnelles.. Pour la TI82 stats.fr, ces instructions se
tionnelles
débute toujours par le signe égal) utilise la
composent d’une structure de la forme : If condi-
fonction SI du tableur. La syntaxe de la fonction
tion : Then opération1 : Else opération2 : End
SI est SI(conditionn ; résultat1 ; résultat 2). Le
Pour le tableur, on peut utiliser dans une formule
résultat de la fonction SI est égal à résultat1
la fonction SI
SI(condition;
(condition; résultat1; résultat2) qui
lorsque conditionn est vraie et est égal à résultat2
renvoie un résultat.
lorsque conditionn est fausse.

Exemple 3  A l’aide d’une structure conditionnelle If… Then… Else… End, écrire un
programme pour la TI 82 stats.fr dont la Sortiee est la chaine de caractères «POSITIF»,
«NEGATIF» ou «NUL» selon que l’Entrée x vérifie x > 0 , x < 0 ou x = 0 .

 Donner la démarche à suivre pour obtenir le même résultat à l’aide du tableur


CALC d’OPEN OFFICE.

Séquence 3 – MA20 49

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Réponses


TI82 stats.fr (Texas Instrument) Graph 25 + (Casio)
Remarque :PROMPT X ?→X ↵
Sur la Graph 25+, le :If X > 0 If X>0 ↵
:Then Then "POSITIF"→S ↵
symbole “ (guille-
:”POSITIF” → S
mets) s’obtient par Else If X<0 ↵
:Else
ALPHA, F2. Then " NEGATIF "→
:If X < 0
S↵
:Then
Else "NUL"→S ↵
:"NEGATIF" → S
:Else IfEnd ↵
:"NUL" → S IfEnd ↵
:End S
:End
:DISP S

 Le contenu de la cellule A1 (qui doit être un nombre réel) entré par l’utilisateur
joue le rôle de la variable X du programme précédent.
Procédons par étapes :
 Occupons-nous dans un premier temps du cas où le nombre placé dans la
cellule A1 est un nombre positif ou nul. On peut saisir dans la cellule A2 la
formule suivante
= SI(A1>0; «POSITIF»; «NUL»)
On pourra alors lire dans la cellule A2 le mot POSITIF si le nombre placé dans
la cellule A1 est strictement positif et le mot NUL si le nombre placé dans la
cellule A1 est égal à zéro.
 Si le nombre placé dans la cellule A1 est strictement négatif la cellule A2 affiche
« NUL ». Sinon, elle affiche le résultat demandé. Pour prendre en compte ces
deux alternatives on peut saisir, dans la cellule A3, la formule suivante
= SI(A1<0; «NEGATIF»; A2)
Dans tous les cas, la cellule A3 affiche le résultat demandé.
Une manière synthétique d’écrire les choses est d’entrer directement dans la
cellule A2 la formule suivante
= SI(A1<0; «NEGATIF»; SI(A1>0; «POSITIF»; «NUL»))
Avec cette solution, le résultat escompté s’affichera dans la cellule A2.

Exemple 4 On considère l’algorithme suivant :


Entrée ENTRER A (1)
Traitement SI A < 10 (2)
ALORS (3)
DANS B METTRE A (4)
DANS C METTRE 10 (5)
DANS D METTRE B+C (6)
SINON (7)
DANS B METTRE A/10 (8)
DANS D METTRE ent(B) (9)
fin du SI (10)
Sortie AFFICHER D (11)

50 Séquence 3 – MA20

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 Faire fonctionner cet algorithme avec A = 6; A = 162,6.
 Que se passe-t-il si on déplace l’instruction fin du SII (située à la ligne 10)
a. entre les lignes 8 et 9 ?
b. après la ligne 11 ?

Réponse
 Pour A = 6 Pour A = 162,6
A B C D A < 10 ? A B C D A < 10 ?

6 Entrée 162,6
oui non
6 16,26
Traitement
10
16
16
Sortie 16 16

 a. Si on déplace l’instruction fin du SII (située à la ligne 10) entre les lignes 8


et 9 ceci a pour effet l’exécution, dans tous les cas, de l’instruction DANS
D METTRE ent(B).
Le tableau de fonctionnement est le même pour A = 162,6. Pour A = 6, il devient
A B C D A < 10 ?

Entrée 6
oui
6
Traitement 10
16
6
Sortie 6

 b. Si on déplace l’instruction fin du SII (située à la ligne 10) après la ligne 11


ceci a pour effet, dans le cas où la condition A < 10 est vraie, de ne plus
AFFICHER D.
Les tableaux de fonctionnement sont les mêmes et le contenu des variables
(en particulier celui de la variable D en sortie) est le même.
Remarque

 Une structure If… Then… Else… End commence nécessairement par l’instruc-
tion If. La première instruction Then qui la suit dans le programme est relative à
cet If. Ensuite, la première instruction Else (qui est facultative) qui suit est aussi
relative à la structure If… Then précédente. Enfin, la première instruction End qui
suit est aussi relative au plus proche Then qui la précède.
 Sur le TI82 stats.fr, un retour à la ligne peut être remplacé par le symbole : (2 points).

Séquence 3 – MA20 51

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D. Exercices d’apprentissage
Exercice 32 On s’intéresse à l’algorithme suivant.
Entrée ENTRER a et b (nombres réels)
DANS c METTRE a × b
DANS s METTRE 1
SI c < 0
ALORS
DANS s METTRE −1
SINON
SI c = 0
ALORS
DANS s METTRE 0
Fin du SI
Fin du SI
Sortie AFFICHER s

 Faites fonctionner cet algorithme avec les entrées


i. a = 6; b = 0,5
ii. a = – 6; b = – 0,5
iii. a = 6; b = – 0,5
iv. a = – 6; b = 0,5
 Que fait cet algorithme ?

Exercice 33  Le tableur ou la calculatrice propose une fonction ABS (Menu Math-Num pour
la Ti-82 et menu OPTN-NUM pour la Casio graph 25). En cherchant ABS (x)
pour quelques valeurs du réel x, proposer une description de cette fonction.
 On considère l’algorithme suivant.
Entrée ENTRER a et b (nombres réels)
DANS c METTRE (a + b − ABS(a − b )) / 2
Sortie AFFICHER c
a) Que fait cet algorithme ?

b) Sans utiliser les opérations usuelles ( + , − , × , ÷ ) écrire un algorithme


effectuant la même chose que l’algorithme précédent.

Exercice 34  Ecrire un programme de l’algorithme de l’exercice 33b) précédent pour


calculatrice.
 Faire la même chose pour le tableur.

Exercice 35 Le retour du cycliste


Dans l’exercice 29 de la séquence 1 nous avons étudié la distance parcourue par
un cycliste en fonction du temps écoulé depuis son départ.

52 Séquence 3 – MA20

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80 d (en km)

70

60

50

40

30

20

10
E
0 1 2 t (en heures)

Le trajet du cycliste peut se découper en 4 phases correspondant aux intervalles


de temps ⎡⎣0;1⎤⎦ , ⎡⎣11
; , 5 ⎤⎦ , ⎡⎣1, 5; 2⎤⎦ , ⎡⎣2; 3 ⎤⎦ .

Sur chacun de ces intervalles la distance parcourue d est une fonction affine du
temps écoulé t puisque sur chaque intervalle la courbe de cette fonction est un
segment de droite. On admet que :
- Si t ∈[0;1[ alors : d (t ) = 30t ;
- Si t ∈[11
; , 5[ alors : d (t ) = 10t + 20;
- Si t ∈[1, 5; 2[ alors : d (t ) = 35 ;
- Si t ∈[2; 3] alors : d (t ) = 40t - 45.

Compléter l’algorithme pour qu’il donne en sortie la distance D parcourue à


l’instant T (T en entrée).

Entrée ENTRER T
SI T<1 ALORS D = 30*T
SINON
SI T<1, 5 ALORS



Sortie AFFICHER D

Séquence 3 – MA20 53

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Synthèse
6 de la séquence
A Expressions algébriques
développer factoriser
expression algébrique ⎯⎯⎯⎯⎯→ somme expression algébrique ⎯⎯⎯⎯⎯
→ produit

Deux méthodes pour factoriser :

Facteur commun et la formule k(a + b) = ka + kb

(a + b) 2 = a 2 + 2ab + b 2
Les identités remarquables : (a – b) 2 = a 2 – 2ab + b 2
(a + b)(a – b) = a 2 – b 2 .
 Équations

Résolution graphique d’équations


Il est très important pour la suite de bien savoir utiliser sa calculatrice. Revoyez
au besoin les pages consacrées en début de chapitre 3 au maniement de
modèles les plus courants pour les savoir faire les plus importants concernant
la représentation graphique d’une fonction ou l’obtention d’un tableau de
valeurs.

Équation f ( x ) = k y
Soit f une fonction de courbe
4
représentative C
Les solutions de l’équation f ( x ) = k 3 y=k
sont les abscisses des points
d’intersection de C et de la droite 2
d’équation y = k .
C
1

x
a 0 1 2 3 b
Équation f ( x ) = g ( x ) –1
Soit f une fonction de courbe représentative C et g une fonction de courbe
représentative C’.

54 Séquence 3 – MA20

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y
Les solutions de l’équation f ( x ) = g ( x )
sont les abscisses des points
d’intersection de C et C’.

C
Résolution algébrique
1
On obtient une équation équivalente
en réalisant l’une des opérations
suivantes : 0 a 1 b x
 Ajouter la même quantité à chaque
membre
C’
 Multiplier chacun des membres par
un même nombre non nul.

Propriété :
Un produit est nul si et seulement si l’un des facteurs est nul.
Un quotient est nul si et seulement si son numérateur est nul
et son dénominateur est non nul.

 Inéquations

Résolution graphique

y Soit f une fonction définie sur » , de courbe


représentative C.

k désigne un nombre réel.

Les solutions de l’équation f ( x ) < k sont


les abscisses des points de C situés au
dessous de la droite d’inéquation y = k.
y=k
Ci contre  = ⎤⎦a ; b ⎡⎣ .

Les solutions de l’inéquation f ( x ) > k

C sont les abscisses des points de C situés


au dessus de la droite d’équation y = k .
x Ci contre  = ] − ∞;a[∪]b ; +∞[.
a 0 1 b

Séquence 3 – MA20 55

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Soit f une fonction de y
C
courbe représentative C
et g une fonction de
courbe représentative C’. 1
Les solutions de l’iné-
quation f (x ) < g(x ) 0 a 1 b x
sont les abscisses des
points de C situés au
C’
dessous de C’.

Ci contre  = ⎤⎦a ; b ⎡⎣ .

Résolution algébrique
Ne pas oublier de
On peut toujours se ramener à une
changer le sens de
étude de signe grâce à des inéquations
l’inégalité si vous
équivalentes.
multiplier ou diviser les deux
membres d’une inéquation par
un nombre réel strictement
négatiff.

56 Séquence 3 – MA20

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Exercices
7 d’approfondissement
Exercice I Les dimensions sont données en cm ; l’unité d’aire est le cm2.
a et b désignent deux réels positifs tes que a > b.
ABCD est un rectangle tel que AB=a et AD=b.
M est le point de la demi-droite [DC], à l’extérieur du segment [DC] tel que
CM=CB.
 est le cercle de diamètre [DM] et de centre O ; il coupe la demi-droite [CB) en
N et CNEF est un carré avec F sur le segment [DC].
Comparer les aires du rectangle ABCD et du carré CNEF.

Exercice II  Supposons qu’une très grande ficelle fasse le tour de la terre sur
l’équateur(longueur 40 000 000 m). On allonge la ficelle de 1 mètre et on
la soulève au dessus du sol, uniformément, de façon à former une nouvelle
circonférence. A quelle hauteur au dessus du sol sera la ficelle ainsi
alongée ?
 Reprendre le même problème avec une balle de ping-pong.

Exercice III Les superficies de deux jardins carrés diffèrent de 136 m2. Le côté du plus grand
mesure 4 m de plus que le côté de l’autre.
Calculer la surface de chaque jardin.

n (n − 3 )
Exercice IV Le nombre de diagonales d’un polygone convexe de n ( n ≥ 4 ) côtés est : .
2
 Vérifier cette formule pour un quadrilatère convexe
 Combien existe-t-il de polygones dont le nombre de diagonales est égale au
nombre de côtés ?

Exercice V En voiture sur une route de montagne, Michel a parcouru 1 008 km en deux
étapes. La parcours total a duré 21 heures.
La première étape a été effectuée à la vitesse moyenne de 56 km.h-1, la seconde
à la vitesse moyenne de 42 km.h-1.
Déterminer la longueur de chaque étape.

Exercice VI C’est en l’an 78 avant Jésus-Christ. Deux capitaines de César ont disposé les
hommes de leur légion en deux carrés parfaits pour les faire défiler sur le forum.
Les effectifs de ces deux légions différent de 217 hommes. La plus nombreuse a
sept rangées de soldats de plus que l’autre. Quel est l’effectif total de ce corps
d’armée de César ?

Exercice VII On dispose d’une feuille de format A4 dont les dimensions sont 21 × 29,7 cm.

Séquence 3 – MA20 57

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Avec cette feuille, on veut construire une boîte sans couvercle. Pour cela, dans
chacun des angles de cette feuille, on découpe un carré de côté x, puis on plie la
feuille afin d’obtenir une boîte de hauteur x.
En utilisant la calculatrice, vérifier qu’il est possible d’obtenir ainsi une boîte de
volume égal à 1000cm3. Déterminer un encadrement à 0,1 près de chacune de
ces deux valeurs de x.
x
x

Exercice VIII Sur le graphique ci-contre, on a


représenté sur l’intervalle [-4 ; 4], les
courbes représentatives des fonctions
f et g définie sur » par :
f ( x ) = (2 − x )( x 2 + x − 7)

et g ( x ) = 4 − x 2.
 Déterminer algébriquement les
abscisses des points d’intersection des deux courbes.
 Résoudre graphiquement sur [–4 ;4 ] les inéquations :

a) f ( x ) < g ( x ) b) g ( x ) < f ( x ).

Exercice IX f et g sont les fonctions définies sur » par :


f ( x ) = x 2 et g ( x ) = 1, 9 x − 0, 9 .
Ci-contre, on a dessiné à la calculatrice les courbes représentatives  et d des
fonctions f et g.
 a) Comparer f ( 0, 91) et g ( 0, 91) .
b) Le résultat est contraire aux
apparences. Pourquoi ?
 Vérifier que, pour tout réel x,

a) f ( x ) − g ( x ) = ( x − 1)( x − 0, 9 ).
b) En déduire le signe de
f ( x ) − g ( x ) selon les valeurs
du réel x et la position de d par rapport à  .

58 Séquence 3 – MA20

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Exercice X On peut lire dans le code de la route qu’une voiture doit être équipée à l’avant de
deux feux de croisement éclairant à 30 mètres au moins ans éblouir. Pour régler
les phares, on peut placer la voiture face à un mur vertical et mesurer la hauteur
de la partie du mur qui est éclairée.

H A M

Les longueurs sont en mètres. Le phare est identifié au point P. Il est à une hauteur
du sol : HP=0,6 m. On place la voiture à 3 m du mur : HA=3m. La portée du phare
est la distance HM où M est le point où le rayon lumineux émis par le phare
toucherait le sol en l’absence d’obstacle. x est la distance AB avec 0 ≤ x < 0, 6 et
p ( x ) la portée HM.
1, 8
 Montrer que p ( x ) = .
0, 6 − x
 Déterminer les hauteurs auxquelles le phare doit éclairer le mur pour que sa
portée soit bien comprise entre 30 et 45 m.

Exercice XI Le plan de la feuille est rapporté à un repère (O, I, J).


Écrire un algorithme dans lequel les Entrées sont quatre nombres réels
m , p , x A , y A et la Sortiee est l’une des chaines de caractères «le point A est sur la
droite D», «le point A est au-dessus de la droite D», «le point A est au-dessous
de la droite D» selon la position du point A de coordonnées ( x A ; y A ) par rapport
à la droite D d’équation y = mx + p .

Exercice XII On considère l’algorithme suivant.


ENTRER N (nombre compris entre 10 et 99)
DANS A METTRE le quotient de la division euclidienne de N par 10
DANS B METTRE N-10*A
DANS M METTRE 10*B+A
SI M>N
ALORS
DANS P METTRE M-N
SINON
DANS P METTRE N-M
FIN DU SI
AFFICHER P

Séquence 3 – MA20 59

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 Faire fonctionner l’algorithme pour N=92 puis N=46. (on pourra pour cela
reproduire et compléter le tableau suivant).

N A B M M>N ? P
Entrée

Sortie
 Si n est un entier compris entre 10 et 99 (c’est-à-dire un nombre à 2 chiffres),
on note f (n) la valeur obtenue P par l’algorithme si la valeur entrée (N) est n.
Vrai ou Faux ? Justifier.
a) Il existe n tel que f (n) soit divisible par 7.
b) Pour tout n, f (n) est impair.
c) Pour tout n, f (n) est divisible par 9.

Exercice XIII On considère la feuille de calculs suivante.

A B C D
1 x y
2
On entre dans C2 : = SI(A2<0;1;-1);
On entre dans D2 : = SI(B2<C2*A2+1; «OUI»; «NON»).
On entre les réels a et b dans, respectivement, les cellules A2 et B2.
 Qu’obtient-on dans les cas suivants?
a) a = -2, b = -3 b) a = -1, b = 1 c) a = 0, b = 1 d) a = 2, b = -1.

 Soient a et b deux réels. On suppose que a est entré dans A2 et b dans B2.
a) On suppose a < 0.
Écrire alors plus simplement la condition «B2<C2*A2+1».
b) On suppose a ≥ 0.
Écrire alors plus simplement la condition “B2<C2*A2+1”.

 Cette feuille de calculs nous donne dans D2, OUI si le point M(a; b) appartient
à une partie  du plan et NON si M n’appartient pas à cette partie. Déterminer
et représenter .

60 Séquence 3 – MA20

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