Cours N 01 : Les origines du Mouvement Moderne « Architecture & Urbanisme »

Les origines du Mouvement moderne

« Architecture et urbanisme »

1. L’architecture néoclassique ; rationalisme et révolution:

Au 18ème siècle, siècle des lumières, les lois de la nature et de la raison doivent désormais gouverner la
construction des bâtiments.
C’était une époque des grandes découvertes scientifiques, mathématique et philosophique.
Les architectes les plus imaginatifs y répondaient en essayons d’envisager un nouveau monde idéale
habiter par un homme rationnel.
 « 1750-1830 »Période des grandes découvertes scientifique, mathématiques et philosophique.
 Philosophie des lumières : triomphe de la science et de la raison…
 Le néoclassicisme cherche la ligne droite ininterrompue et la surface nue.
 la domination de ligne droite n’est rompue que par le cercle, la coupole,
 On parle de purisme et de nudité des surfaces.
 Les architectes les plus imaginatifs y répondaient en essayant d’envisager un nouveau mode
d’habiter idéale par un homme rationnel.
 Le néoclassicisme période d’académisme et géométrisation:
Architecture du savoir, conduisant à un académisme froid ; En parallèle, recherche d’une simplicité
géométrique (rationnelle)
A.1/Les précurseurs du mouvement moderne durant l’époque néoclassique: « Les théoriciens de l’architecture
néoclassique »:
L’Abbé CORDEMOY 1705 :

 nouveau traité de l’architecture 1706 « critique du style Baroque)

 Remise en cause de l’architecture Baroque
 Remplace: utilitas, Firmitas, voluptas Par ordonnance, distribution, bienséance (convenance).
 L’ornementation devait être mesurée et appropriée.
 pour lui des colonnes s’élever librement sont l’essence même de l’architecture.
Marc Antoine Laugier :
Une architecture universelle et naturelle s’inspire de la hutte primitive,
Le fondateur de l’architecture rationnelle « Essai sur l’architecture » 1755
Fidélité aux idées de Cordemoy il écrit « observation sur l’architecture » 1763
Jacques-Germain Soufflot :
C’est un grand architecte français qui a exercé une profonde influence sur le mouvement néoclassique.
Faire revivre la légèreté et la générosité des espaces et des proportions de l’architecture Gothique.

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François Blondel:
Ont lui doit L’institutionnalisation de l’enseignement de l’architecture ; il fonda
sa propre école en 1743. Il se consacre à l’enseignement des théories de Cordemoy
tout en adhérant aux principes de J.G.Soufflot.
Il a été surtout maître de génération d’architectes visionnaires et révolutionnaires
Tel que Jacques Gondoin, pierre patte, Claude Nicolas Ledoux et Etienne louis Boullée

Les visionnaires Claude Nicolas Ledoux & Etienne louis Boullée

Des visionnaires comme C.N. Le doux et E.L. Boulet vont se consacrer à l’élaboration d’une architecture
géométrique rationnelle mais qui, sauf quelques exceptions, ne dépassera jamais l’état de projet.
Ce sont ces visionnaires du 18ème siècle qui vont remettre en cause le principe fondamental de l’époque
baroque qui repose sur l’enchaînement.
Claude Nicolas le doux :
La forme circulaire de Ledoux était une volonté de vouloir affirmer le principe de l’autonomie.
A l’enchaînement Baroque, Ledoux lui substitue une typologie pavillonnaire composée de bâtiment isolés et
conçu sans aucuns liens avec le site.

ville idéale de Chaux

1755

Projet de cimetière Maison de surveillants Projet de marché

de la source de la Loue

Etienne louis Boullée « une architecture trop en avance de son époque »:

Elève de J.F.Blondel et fervent admirateur de Newton.

Boullée a passé toute sa vie à concevoir de grand projet. Tout en restant fidèle à l’enseignement de son
maître F. Blondel Boullée évoquera les « émotions sublimes de terreur et de tranquillité » à travers la
conception de projets utopiques.

Cénotaphe à Newton –Élévation et coupe-1787

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Auguste Choisy une nouvelle forme de représentation du projet:

Les théories du rationalisme structurel vont culminer avec le livre d’Auguste Choisy « histoire de
l’architecture paru en 1899.

Cet ouvrage peut âtre considéré comme un événement important dans l’établissement d’une théorie de
l’architecture.

2. La révolution industrielle : une nouvelle théorie de l’urbanisme

La première révolution a été agricole; c’est révolution agricole du néolithique (préhistoire) qui a contribué
au passage d’une société Nomade de chasseurs-cueilleurs à la société sédentaire de producteurs agricoles.

Cette première révolution a fait naitre les groupes sociaux, l’artisanat, le développement du commerce, la
création de villes et de pays.

 La révolution industrielle a Commencée en Angleterre vers le milieu du 18ème siècle pour s'étendre
ensuite au reste de l'Europe de l'Ouest au 19ème siècle.
 C'est en Angleterre, sur le charbon « le Coke », que se développe la première révolution industrielle
 La multiplication des inventions dès le 18e siècle, en Angleterre, dans le textile, la métallurgie et
l'énergie, avec la machine à vapeur de James Watt (1769).
 La Révolution industrielle concerne le charbon, la métallurgie et l'industrie textile, puis tous les
domaines de production.
 La naissance de la machine entraine la naissance de l’usine
 La révolution industrielle l’avènement de la machine : La révolution industrielle entraîne la
formation d’un nouveau mode de production et la mise en place d’une organisation scientifique du
travail,
 le travail à la chaîne.
 La religion recule face à la généralisation de l'enseignement laïque et public.
 L’évolution dans le domaine du transport
 Mécanisation de l’agriculture
 Mécanisation de l’agriculture

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 La machine à tisser
 Développement de la métallurgie
 révolution démographique et concentration de la population en ville
 Naissance du capitalisme libérale
 Transformation de la société : De nouvelles catégories de population
Apparaissent : la bourgeoisie et le prolétariat (les ouvriers).
 Et la classe moyenne des fonctionnaires, journalistes, avocats,….etc.

Les Impressionnistes, à partir des années 1860, 1870, font scandale en rompant avec la perspective et
le travail en atelier. Ce n'est plus le thème choisi ou le dessin qui priment pour eux, mais la
composition et la lumière. Les Impressionnistes les plus importants sont Manet, Van Gogh, Monet.

A la fin du 19ème et le début du 20ème l'art éclate en plusieurs tendances telles que le Symbolisme,
l'Expressionnisme et surtout le Cubisme. Picasso, inspiré par les sculptures africaines et ibériques,
peint les "Demoiselles d'Avignon" en 1907 annonçant la peinture actuelle.

Naissance de la cité industrielle

Avec la mécanisation de la production nous assistons à l’éclatement du cadre urbain traditionnel.
Les premières industries du textile, de l’exploitation minière, de la métallurgie vont s’implanter en
dehors des villes, à proximité des sources d’énergie, de matières premières, de main d’œuvre et près
des nœuds de communication.
Les premières cités ouvrières sont implantées le plus près des usines ce qui entraine la dégradation
des conditions sanitaires.

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1. L’exemple le plus sinistre est la construction des «

back to back housing ». Ces zones d’habitation étaient
surpeuplées sans aucune norme de confort et
d’hygiène avec des installations sanitaires souvent
inexistantes ou primaires, des toilettes communes, des
lavoirs et des poubelles à l’air libre.

2. Les épidémies, la mortalité infantile, la misère augmentent et une vague de révolte commence
à apparaître.
Un mouvement hygiéniste, assimilant hygiène et morale, est apparu avec un certain nombre de
médecins qui commencent à dénoncer la misère des sites industriels.
Les caractéristiques des cités ouvrières:
Ce furent les industriels eux-mêmes, poussés par leur conviction religieuse, qui
commencèrent à employer des architectes pour bâtir des villages modèles pour leurs ouvriers.
 Les maisons ouvrières sont toutes proches de l’usine.
 Elles sont construites en alignement.
 Elles ont toutes la même allure, employant beaucoup la brique.
 Leur construction repose sur la standardisation.
 Les maisons étaient construites par les patrons pour leurs ouvriers.
L’origine de l’utopie de la cité industrielle :
Fut la Manufacture royale du XVIIIe siècle, la Saline d’Arc et Senans conçue par le célèbre
architecte visionnaire, Claude-Nicolas Ledoux.
Aujourd’hui classée patrimoine mondial de l’UNESCO, elle est un témoignage unique dans l’histoire
de l’architecture industrielle.

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La cité ouvrière de Saltaire fondée en 1851

La cité-jardin de Saltaire a été expérimentée par l’industriel utopiste Titus Salt où il essaya de
fonder une ville industrielle où l’on trouve toutes les institutions urbaines traditionnelles telles que le
lieu de culte, l’école, l’asile des pauvres, le centre de santé, les bains publics etc. ...
Une rue principale qui conduit à la « fabrique » porte les
Équipements (école, école du dimanche, hôpital, institut, église) et sert de base à la « grille
orthogonale de desserte ».

La cité jardin de Port Sunlight en Angleterre

La cité jardin de Port Sunlight en Angleterre, ou cité jardin de la lumière et du soleil, est une utopie
Parce qu’elle repose sur la volonté de créer une cité idéale dans des conditions où l’hygiénisme
domine. La cité jardin Port Sunlight a été fondée par l’industriel William Hesketh Lever pour loger
ses ouvriers travaillant dans ses usines de savon. L’industriel a personnellement contribué à projeter
le village, et a employé presque trente architectes différents.

Entre 1899 et 1914, 800 maisons ont été construites avec une
population de 3.500 habitants où l’on Trouve Aussi des
bâtiments publics, une galerie d’art, un petit hôpital, des écoles,
une salle de concert, une piscine, des bains publics ainsi qu’un
marché. Chaque ilot de maisons a été conçu par un architecte
différent. Le côté jardin des maisons offre une Grande intimité.

 Pendant que les cités ouvrières tentent de résoudre des problèmes circonscrits et localisés, les
utopistes vont proposer de nouvelles formes de vie collective, lançant nouvelles formes de vie
collective, lançant ainsi un appel à la rénovation d'une société qui a montré ses limites face au chaos
et au délabrement des villes.
 En fait, on avait besoin d’un nouveau type de concepteur, un urbaniste était nécessaire, quelqu'un
qui pourrait superviser le fonctionnement d'une ville dans son fonctionnement d'une ville dans son
intégralité pour qu'elle soit un lieu de vie sain et décent.
 Au cours su 19ème siècle, les utopistes étaient représentés par deux courants principaux, les
progressistes et les culturalistes, les deux fondées sur l’idéologie sociétaire et hygiéniste.

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L’utopie progressiste.
Dans les années 1820, l’industriel Robert Owen veut mettre fin aux conséquences désastreuses de la
ville industrielle proposant des projets de villages modèles, précurseurs des cités-jardins d’ Ebenezer
Howard, où vivront ensemble agriculteurs et manufacturiers.

Le «Phalanstère » de Fourrier
A la même époque, Charles Fourier, en France, prône des établissements réunissant les familles dans
une sorte d’autogestion.
Le Phalanstère: ce majestueux palais social imaginaire, à mi-chemin entre le Palais-Royal de Paris et
le château de Versailles, contrairement à ceux-ci, loge "l'homme", et pas seulement "quelques
hommes". En fait, il réunit idéalement 1620 sociétaires.

la multiplication des « rues-galeries », passages abrités et chauffés destinés à faciliter la circulation,

ou encore la multiplication des salles de réunions de toutes tailles.
En 1822, Fourier n’a pas eu la possibilité d’insérer dans son traité les plans du Phalanstère qu’il
imaginait, plans qu’il jugeait pourtant « indispensables quand il s’agit de dispositions inusitées en
architecture ». Ce n’est donc qu’en 1829, dans Le nouveau monde industriel, que ces plans furent
reproduits.

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Le « Familistère » de Godin

Dans son livre « Solutions sociales », Godin définit ce qu’il appelle. Par une belle soirée d’été,
chaque habitant n’a qu’à fermer la porte ouvrant sur le grand hall pour fumer sa pipe ou lire en paix
devant la fenêtre ouverte et à l’abri de toute indiscrétion, comme s’il était le propriétaire d’une villa
isolée dans son jardin ».

La cité industrielle de Tony Garnier

Au début du 20ème siècle, en France, la remise en ordre de certaines villes industrielles qui s’étaient
développées pendant le 19è siècle, donneront à Tony Garnier des exemples concrets pour la
conception de son projet utopique de la « Cité Industrielle ».
Une Cité Industrielle a pour principes directeurs l'analyse et la séparation des fonctions urbaines
(habiter, travailler, se récréer, circuler), l'exaltation des espaces verts qui jouent le rôle d'éléments
isolants, l'utilisation systématique de matériaux nouveaux, en particulier le béton armé. Dans la
description de la ville imaginée par Tony Garnier, le zonage occupe une place centrale.
Toutes ces idées hygiénistes contribueront aux fondements de l’urbanisme moderne. Elles seront à la
base de la théorie des C.I.A.M (congrès internationaux de l’architecture moderne) synthétisée dans la
Charte d’Athènes (1933).

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Le béton armé utilisé comme matériau de construction, engendre les formes simples et
fonctionnelles dont Tony Garnier fût l'un des précurseur et qu'il défendit en tant que vocabulaire
architectural de base afin de rationaliser la construction, en réduire les coûts et normaliser les
modèles.

L’utopie culturaliste.
La cité-jardin
L’idée de la cité-jardin n’aurait pas pu se concrétiser sans le développement du chemin de fer à la fin
du 19ème siècle. En effet, le chemin de fer va être l’élément déterminant des deux modèles de cités-
jardins.
La cité jardin de Arturo Soria Y Mata

En 1880, l’espagnol Soria Y Mata propose son modèle de cité-jardin linéaire. Adoptant une structure
axiale linéaire, Soria y Mata voyait sa ville dynamique, indépendante, structurée sur une seule voie
de communication (dans ce cas le chemin de fer) d’environ 500 mètres de largeur et dont la longueur
pouvait atteindre Bruxelles, Saint-Pétersbourg ou Pékin.
La cité- jardin espagnole serait de type régional, non limitée et même « continentale », comme
l’appelle Soria y Mata, « une colonne vertébrale de locomotion » constituée, en plus des transports,
par les services essentiels de la ville moderne (eau courante, gaz, électricité) compatible avec les
besoins de la production industrielle.

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La cité jardin de Ebenezer Howard

La théorie de Ebenezer Howard a été publiée dans un livre en 1898, dont le titre, traduit
littéralement est à la fin du 19ème siècle, fera largement écho de ses idées à travers le monde, surtout
au début du 20è siècle. littéralement est « Demain : une voie pacifique vers une réforme sociale »
(« Les cités-jardins de demain », traduction et édition française, 1969). Cet ouvrage développe la
théorie des cités-jardins et des villes satellites, en s’appuyant sur des diagrammes et leurs
descriptions (voir ci-contre), dont le nombre leurs descriptions (voir ci-contre), dont le nombre
d’habitants serait strictement limité.
Ainsi, Les problèmes que pose le développement urbain à la fin du 19ème siècle, qui sont loin d'être
résolus, vont alimenter des discours anti urbains et donneront naissance au modèle de la cité-jardin
qui opposait à la confusion des grandes villes industrielles l'ordre vertueux de la campagne.
La cité idéale imaginée par Ebenezer Howard est un modèle de développement urbain qui veut
apporter une réponse au problème de l'habitat à l'ère industrielle. C’est une forme urbaine radicale.
La cité-jardin est de taille limitée (la population ne doit pas dépasser trente mille personnes), elle
regroupe toutes les fonctions administratives et les activités tertiaires au centre, lui même entouré de
jardins et d'avenues arborées bordées d'habitations et de commerces.
Le modèle prôné est celui de «ville à la campagne» alliant les avantages des deux environnements:
l'animation sociale d'une cité qui reste cependant à dimension humaine et la qualité de vie d'un
espace calme, non pollué, où la vie est bon marché et qui s'inscrit en harmonie avec les zones rurales.

Welwyn Garden City

Après la 1ère guerre mondiale, Raymond Unwin avec la collaboration d’un architecte de formation classique
(beaux-arts de Paris), le français Louis de Soissons, vont faire le plan de Welwin Garden City, commencée en
1919mais jamais terminée en vérité

Le « close » Le close est un ensemble de logements ou pavillons groupés autour d'un espace centrale, privé
ou semi-privé. On y accède par un porche ou portique le plus souvent inclus dans un front bâti sur rue ou par
une voie de desserte se terminant en impasse sur l’espace centrale. Ce type d'habitat a été développé et
employé par R. Unwin dans sa conception des cités jardins.

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3. La révolution industrielle : Transformation du tissu urbain

« l’art urbain du 19ème siècle ».
La révolution industrielle bouscule l’équilibre fragile des villes. À l’aube de l’industrialisation l’assise
urbaine était solide car les villes se sont développées grâce à l’effort progressif de la bourgeoisie, des
marchands et des banquiers etc. l’entassement de la population et l’absence d’hygiène déclencheront des
conséquences dramatiques.
Les réactions contre ce genre de situations vont se manifester dans le souci d’améliorer les conditions des
classes défavorisées par les protagonistes de la stratégie sociétaire, de l’idéologie hygiéniste, de l’urbanisme
socialiste et les rêveries des visionnaires, tels qu’Owen et Fourier et d’autres.
Les transformations en Angleterre : Londres : romantisme et goût du pittoresque:
Le développement de Regent’s Park par John Nash :

Pour la bourgeoisie qui détenait le contrôle du nouvel ordre économique. Les voies de circulation étroites et
sinueuses héritées de la ville médiévale et baroque. Ne lui convenait plus en Angleterre, tout en essayant de
loger les masses laborieuses. John Nash a fait une démonstration de qui à eu un succès auprès de la couronne
avec le tracé de Regent’s Park.

L’objectif de John Nash était d’atteindre trois objectifs : assurer à la famille royale propriétaire du terrain.
Des revenues importantes, l’embellissement de Londres et une plus grande aération de la ville.

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Les transformations France : La reconstruction de Paris « une stratégie de rénovation urbaine radicale »

 Hausman a été le premier urbaniste moderne.

 Vers le milieu du 19ème siècle, la plupart des grandes villes européennes ne peuvent plus assumer les
fonctions que leur imposent l’industrialisation et concentrations de population sans précédent.
 pour survivre et s’adapter, elles réclament des transformations globales de grande envergure.
 Paris est une ville très ancienne avec de nombreuses strates d’urbanisation et, au début du 19ème
siècle Paris se présente en grande partie comme ville médiévale.
 Le centre de Paris très congestionné, il est pauvre et dangereux : Paris est devenue une ville malade ;
les bâtiments sont trop hauts par rapport à la largeur des rues : pas de soleil et pas de lumière ; d’où
des immeubles humides et insalubres.
 Haussmann voulait faire de paris une capitale qui s’adapte à l’ère nouvelle, en particulier sur le plan
d’hygiène et de circulation.
 Ces grands travaux inaugurent une nouvelle tradition urbanistique et architecturale qui fait le
« cachet » de Paris :
 L’îlot.
 Alignement des immeubles le long des avenues bordées d’arbres
 Hauteur égale sous l’influence des règlements d’urbanisme
 Façade rythmées par les ornements du deuxième étage et le balcon filant du cinquième…etc.

Les percées Haussmannienne l’îlot haussmannien

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4. La révolution industrielle : l’introduction de nouvelles techniques et de nouveaux

matériaux de construction dans le domaine de l’architecture et de la construction :

4.1.La séparation des arts et techniques:

 Les constructions d’ingénieurs qui vont dominer pendant le 19 è siècle.
 Pendant le 19 è siècle aussi un grand écart va séparer la science et les techniques d’une part et les arts
d’autre part
 une séparation entre l’architecture et la construction.
 Une nette division entre le métier de l’architecte et de l’ingénieur.
4.2.L’enseignement de J.N.L Durand et J.B Rondelet:
L’école polytechnique de Paris à été la première école scientifique moderne sa fondation fut en 1775.
Des méthodes d’enseignement moderne.
« Recueils et parallèles des édifices de tous genres anciens et modernes » en 1800 « Précis des leçons
d’architecture » Paris 1802/1805.
4.3.L’avènement du Fer et du verre dans la construction :
Le fer et le verre sont utilisés depuis longtemps dans la construction, mais au 19ème siècle que les
progrès dans l’industrie permettront des applications plus larges, en introduisant dans les techniques de
construction des concepts tout à fait nouveau.
Les pionniers du 19ème siècle dans l’emploi du Fer: l’avènement de la métallurgie:
- Le « coke » remplace le charbon de bois « combustible couteux et énergie non renouvelable ».
- Abraham Derby a utilisé le four à cuisine en utilisant le coke pour faire fondre le Fer.
La famille Derby est restée à la tête de la production métallurgique « artisanale » pendant des
générations.
- John Wilkinson « l’ingénieux forgeron » à qui en lui doit la première machine-outil, une fraiseuse à
cylindre, qui devait permettre à Jammes WATT de construire sa machine à vapeur en 1789.

4.4.La fonte un matériau qui résiste à la compression : la colonne en fonte

Grâce à sa grande résistance à la pression 60 fois supérieur à celle d’un calcaire, elle est utilisable
pour les supports : piliers, colonnes, poteaux.
Les premiers bâtiments métalliques du 19ème siècle étaient des bâtiments industriels.

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Exemple : Le nouveau moulin conçu par l'architecte Jules Saulnier et achevé vers 1872, sans
conteste le plus beau des bâtiments de l’usine Menier à Noisiel (Seine-et-Marne)

4.5.Le métal remplace la pierre dans la construction des ponts :

La construction des ponts va se développer sans cesse durant toute la deuxième moitié du 19ème siècle et
en ce rapport direct avec l’accroissement de la portée et de celui du trafique circulatoire.
Un pont n’a d’autre but que de soutenir une portion de voie à l’aide d’une poutre ou d’un arc ; et le
métal, à lui seul, peut remplir ce rôle. Il en va tout autrement de la couverture d’un espace ; les fonctions
se diversifient, et l’ossature de fer doit se compléter d’une enveloppe isolante posant de délicats
problèmes de jonction.
pont de Coalbrookdale

Le pont Sunderland en fonte:

le pont Sunderland construit en 1783 sur la rivère Wear, prés de
Londres, a été une entreprise audacieuse à cette époqu ; le pont
sunderland consiste en une seule arche de 79 mètres de portée. La
structure est composée de six nervures réalisées avec des éléments
creux en fer forgé. Chaque nervure était formée de 105 éléments

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Ponts suspendus en chaînes

Clifton bridge prés de Bristol e, Angleterre de Isambard Kingdom Brunel, un pont de 214 mètres de
portée construit entre 1824 et 1864.

Ponts suspendus à câble

Le premier pont à câble a été réalisé par le français Marc Séguin en 1814 pour franchir le Rhône.
La fabrication des chaînes en fer forgé capable de résister à des efforts plus importants s’avérera
très coûteuse et c’est ainsi que les chaines vont être remplacées par des câbles. Aujourd’hui encore,
les ponts les plus audacieux ont été construits d’après le principe de Séguin des câbles torsadés et
continu, déroulé dans toute la longueur de la construction.

Pont de DUZON

Pont de Brooklyn à New York. John

Robbling. Ce pont commencé en
1868 est terminé après la mort de
Robbling par son fils en 1886. Il a
une portée de 487 mètres.

Le pont de Sidi M’Sid à Constantine :

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Les viaducs de Gustave Eiffel

Construit en moins de deux ans (janvier 1876 à

novembre 1877) Pr Eiffel, le pont Maria Pia est le
premier pont ferroviaire à joindre les deux rives de
Doura. Long de 563 m, son arc de portée de 160 m
et il est 61 m au dessus du fleuve.
4.6.Les espaces couverts :
Rues passage galerie e couverte :
la couverture des passages ou galeries peut sembler mineure, bien que Pourtant, leur rôle n’as pas été
négligeable. L’intérêt n’en est pas structural, mais plastique ; ces œuvres annoncent la disparition du
volume fermé, seulement éclairé par des baies.
La couverture du passage est l’élément le plus original ; le toit vitré protège le passant et inonde le
passage d’une lumière homogène qui gomme les ombres, fait du passage une sorte d’aquarium sec, pour
reprendre une image souvent employée, et le plonge dans une atmosphère de féerie.

Passage des princes, Paris

Les grandes halles (Marchés couvert) :

Sans doute des milliers de bâtiments de ce type ont été construit à travers un mondes en voie
d’industrialisation pendant le 19è siècle, bien que le plupart ont été démolis plus tard mais dont
certains sont bien conservés de nos jours. Cependant, les grandes halles de paris (1853) conçues par
Victor Baltard avaient été une véritable mégastructure, caractèrisées par des portées immenses de 80
mètres mais qui seront démolies à la fin des années 1960 pour être remplacées par le centre cutlurel
de Beaubourg.

Les grandes Halles de Paris de Victor Baltard

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Les grands magasins :

Jusqu’au années 1830, dans leurs boutiques aux noms pittoresques, les commerçant fixent leur
prix « à la tête du client » et la concurrence est alors quasi inexistante.
Puis la révolution industrielle entraîne de nombreuses mutations (progrès techniques et scientifiques,
explosion démographique, accroissement de l’épargne, développement des moyens de transport,
grands travaux d’Haussmann, naissance de la grande presse et de la publicité).
Ces derniers rendent désormais possible l’ existence d’un autre type de négoce : le grand Magasin,
offrant sous un même toit, des marchandises variées, de la mode aux dernières innovations
techniques.

Les grandes gares : une nouvelles monumentalité dans la ville industrielle du 19ème siècle :
Comme les chemins de fer, les gares sont un des exemples de l’industrialisation et un des
éléments de l’urbanisation du 19ème siècle. Elles apparaissent en Engleterre vers 1820 puis en France.
Les gares et leur halles vitrées entourées de bâtiments administratifs, posent certains problèmes.
Parmi les premiers grands espaces couverts de vitrage il y a aussi les grandes gares terminus du
chemin de Fer. Dans tout ces nouveaux édifices nous verrons une juxtaposition de deux styles
architecturaux, l’un historique (néoclassique, néogothique, ..) généralement sur la façade principale,
et l’autre nouveau reconnaissable à la structure métallique couverte de vitrage.

La gare du Nord ; Paris

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Les pavillons d’exposition universelle :

L’avènement des expositions universelles coïncide avec la naissance de l’industrie moderne.
C’est à cette époque où la production artisanale va changer brusquement pour devenir une production
mécanisée. De nouveaux problèmes ont surgi exigeant de nouvelles solutions. Ces expositions du
19ème siècle avaient pour objectif de rassembler et de confronter les résultats des innovations et
découvertes les plus audacieuses et les plus récentes. Ainsi nous verrons la naissance d’un
phénomène nouveau dans la construction qui fera son apparition grâce à ces grandes expositions et
qui donneront les meilleures chances à la création architecturale.

Le Crystal palace Londres ; 1851 la tour Eiffel ; 1889

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