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Pathologies des ouvrages en

bétons armés et précontraints

Marc Brouxel : Directeur Technique Matériaux de Concrete Pathology


Francois Teply : Direction Technique FREYSSINET
Jacky Leboeuf : Responsable pole Bâtiment, GC eau , GC Industriel
Freyssinet Sud Est

Département Génie civil


Ecole des Mines d’ALES
Sommaire 1
 Les pathologies

 les actions électrochimiques et naturelles

 les actions accidentelles

 les traitements

 les renforcements structurels

QUITTER LA PRESENTATION
Définition

L’étude des maladies et des effets qu’elles


provoquent
Pathos = souffrance
logos = discours
Les pathologies, trois grandes
familles
• Les pathologies de parements
• Les pathologies de structures
• Les pathologies de fondations

L’observation de l’ouvrage doit conduire a l’analyse


nécessaire pour classer
le problème et orienter la suite de la démarche
Les actions électrochimiques et
naturelles

Le bureau d’études Concrete Pathology ,


implanté a Paris , Lyon , Aix en provence,
Lille et Toulouse.
Sommaire 2

 les actions électrochimiques

 les actions accidentelles

 les traitements

 les renforcements structurels


présentation de
Marc Brouxel
Sommaire 3

 les actions accidentelles

 les traitements

 les renforcements

QUITTER LA PRESENTATION
Les actions accidentelles
Les dépassements de capacité
Les chocs
Les séismes
Les erreurs de construction
Les affaissements
Les incendies
Les déformations gênées
Les surcharges
Les chocs ou explosions
Les séismes
Les erreurs de construction
Erreurs de dimensionnement
Erreurs de mise en œuvre
Non conformité de matériaux
Les affaissements
Ouverture des JD , basculement du bloc

Fissures sur poutres


Mouvement de terrain

Fissure sur voile


Mouvement de terrain
Les déformations gênées
Sommaire 4

 les traitements

 les renforcements structurels


Les remèdes
Le ragréage
Les inhibiteurs de corrosion
L’extraction des chlorures
La réalcalinisation
La protection cathodique par courant imposé
La protection galvanique ( anodes sacrificielles )
Les reprises en sous oeuvre
Critères de choix

Pas de carbonatation et CL- compris entre 0,4 et 1 % >>>inhibiteurs


Pas de carbonatation et CL- supérieur 1 % >>> extraction des chlorures
ou Protection Cathodique
carbonatation et CL- inférieur a 0,4 % >>>> réalcalinisation
carbonatation et CL- compris entre 0,4 et 1 % >>> déchloruration plus
réalcalinisation , PC
carbonatation et CL- supérieur 1 % >>> protection cathodique
Les traitements effectués il faut inclure un revêtement de surface après
traitement
Les solutions de traitements doivent être choisies et dimensionnées
par un bureau spécialisé ou la DT de l’entreprise
Les éléments impératifs
La profondeur de carbonatation
Les mesures de potentiels ( danger <
a -250 mV)
Les mesures de chlores et profondeur
Le visuel
La surface d’armatures concernées
Le ragréage
Ces techniques de ragréages sont réalisées depuis des années par des
entreprises qui pratiquent cette technique de façon plus ou moins
respectueuse des normes.

N’oublions pas que cette technique reste un traitement très localisé du


problème de vieillissement de la structure

Le détourage doit être réalisé sur la périphérie de l’armature , des phénomènes


de piles seront induits par un traitement incomplet .
Ces phénomènes de piles peuvent être observés néanmoins aux extrémités des
ragréages
Le ragréage
Sondage
Repiquage
Détourage des armatures
Brossage ou sablage
Passivation si enrobage < 10 mm
Le ragréage
L’humidification des bétons supports
La mise en place de mortier de réparation ( manuelle ou mécanique )
La mise en place du béton ( mécanique )
La finition éventuelle en mortier fin
Le ragréage lourd
Enlèvement des bétons ou le taux de chlorure est très élevé et/ou les armatures
Passives sont fortement dégradées
Les inhibiteurs de corrosion
Ce sont des liquides qui sont appliqués en plusieurs passes
sur les surfaces des ouvrages

Ralentir ou bloquer les réactions


électrochimiques

L’action dépends
des épaisseurs d’enrobages
de la porosité du béton
De la température du support
>>essai de convenance
L’extraction des chlorures
Technique visant a déplacer les ions chlorures , soit l’extraction , soit le
déplacement vers des zones ou il ne peuvent pas provoquer de désordres.
Cette technique est non permanente , il peut avoir l’utilisation de courant
extérieur ( Foreva CL- ) ou non ( Foreva régébeton ), dans ce cas seule la
différence de potentiel est mobilisée entre le treillis ( anode ) et les armatures
( cathode )
Evolution des chlorure

avant
1

teneur en chlorure %
le tauxaprèsde chlorure
La norme actuelle fixe a 0,4% du poids de ciment, 0,8

poids ciment
Les chlorures qui peuvent être présent dans la masse
0,6 du béton ne pourront
être traités ( adjuvants , sables marins ….) 0,4
0,2
0
1 2 3 4 5
profondeur en cm
L’extraction des chlorures
+ Electrolyte Anode Système de
Freyssinet
v FOREVA CL-
Cl- Cl- Cl- Cl- Cl- Cl-
Cathode
- Levage et descente par câbles -
Pont d'Oulianovsk
L’extraction des chlorures
Système de
Freyssinet
FOREVA CL-

Levage et descente par câbles -


Pont d'Oulianovsk
La Réalcalinisation
Renforts composites - pont à Béton projeté - Immeuble à Clamart
Sochaux
Cette technique augmente l’alcalinité du béton et diminue l’activité de
corrosion grâce a deux effets :
Elle apporte de l’extérieur des ions alcalins nécessaires pour faire monter le
PH du béton
Grace a l’hydrolyse de l’eau , elle forme des ions hydroxyles sur la
surfacePrécontrainte
des armatures pour augmenter
additionnelle - Pont de l’intérieur le PH du béton
Saint Jean à Bordeaux
Connexions aux armatures
Pose du gel alcalin
Pose du treillis
Recouvrement du treillis
Le traitement est assez court ( 1 a 2 semaines )
La Réalcalinisation
Renforts composites - pont à Béton projeté - Immeuble à Clamart
+
Sochaux Electrolyte Anode
Système de
Freyssinet
v FOREVA PH +
OH- OH- OH- OH- OH-

Cathode
- OH- OH- OH-
Précontrainte additionnelle - Pont
OH - OH-
Saint Jean à Bordeaux

Formation de OH-

OH -
Na+ Na+

pH 12
Acier
Acier Zone ré-alcalinisée

pH 8
La protection cathodique par
Projection de zinc
courant
Protection cathodique par imposé
Protection cathodique par anodes
galvaniques - débarcadère Lamarque
Mettre les armatures en état d’immunitéBordeaux
Remplacer en permanence les électrons capturés

Cette technique nécessite une étude complète de l’ouvrage , la surface des


aciers a protéger et la densité de courant a injecter vont déterminer le type
d’alimentation électrique et sa puissance.
Des électrodes de références ( argent/chlorure d’argent) doivent être placées
dans les zones les plus sensibles
Le choix de l’anode dépend de l’environnement de l’ouvrage et la durée de vie,
Peinture conductrice , anodes discrètes bandes ou plots , treillis en titane.

Le cas d’ouvrage précontraint doit être étudié particulièrement


Le suivi de l’installation peut maintenant se faire a distance , un contrat de
maintenance est indispensable
La protection cathodique par
courant
Ouvrages en imposé
maçonnerie - Pont de Saint-Côme-d'Olt

Pose des treillis sur béton réparé


Connexions des éléments
Enrobage des treillis

Installation et connexion du poste de commande


La protection galvanique
Canal d’Oraison
Polyuréthane à chaud

Durée de vie limitée


Ouvrages en eau ou humidité importante
Attention : ouvrages précontraints

Injection de consolidation - RER C

anodes sacrificielles

Projection de zinc

Anodes discrètes
La protection galvanique
Canal d’Oraison
Polyuréthane à chaud

La PC par anodes sacrificielles utilise le potentiel corrosif des différents métaux.


Un morceau de métal en acier ne se corrode pas a la même
vitesse qu’un morceau de zinc ou de magnésium dans les mêmes conditions
d’exposition.

Si un métal plus susceptible de se corroder que l’acier , tel le magnésium ou le


zinc, est placé a coté de la structure , et qu’ils sont reliés électriquement à l’aide
d’un fil électrique, la structure adoptera un potentiel électrique
Injection qui empêchera
de consolidation - RER C
l’acier de se corroder. Ainsi , le métal ayant un potentiel corrosif plus élevé se
sacrifiera à la place de la structure qu’on veut protéger
Les reprises de fondations

Mise en oeuvre de micropieux


Mise en oeuvre de Fondapieu

Mise en charge de vérins


plats –
Les reprises de fondations

Mise en charge de vérins


plats –
Sommaire 5

 les renforcements structurels


Que faire pour traiter les pathologies
j’identifie l’ouvrage Pathologie de sol
j’observe Ruissellement des eaux
j’analyse ce que j’ai vu Anomalies de terrain
j’enquête , diagnostic ,essais Végétation
Reconnaissances géotechniques

Pathologie de parement
Profondeur de carbonatation
Mesures de potentiels
je conclue Présence d’agents agressifs
j’adopte une stratégie Porosité du matériaux
je monte un projet etc
les travaux
Pathologie de structure
Conditions d’exploitation , tenue au feu
Règlements de calculs a la date de construction
Effets des gradients thermiques
Nature des aciers
etc
Pathologies des ouvrages en bétons armés et
précontraints

Merci de votre attention

Marc Brouxel : Directeur Technique Matériaux de Concrete Pathology


Francois Teply : Direction Technique FREYSSINET
Jacky Leboeuf : Responsable pole Batiment, GC eau , GC Industriel
LE BETON PROJETE

Ecole des Mines d’Alès – Département Génie Civil


Qu’est-ce que le béton projeté?
• Le béton projeté est un
mode de mise en œuvre
du béton dont la
particularité est d’utiliser
l’air comprimé pour
assurer le transport du
mélange dans la conduite
de transfert et permettre
sa projection sur un
support

2
Historique

C ’est un américain
Mr AKELEY qui a
eu l ’idée en 1909
d’utiliser l’air
comprimé pour
projeter des mortiers
et du béton

3
DOMAINE D ’APPLICATION

4
Domaine d’application

5
Domaine d’application

6
Les différentes méthodes de projection

• - La voie sèche
• - La voie mouillée à flux dilué
• - La voie mouillée à flux dense

7
Principe de chaque méthode
1: Voie sèche

Caractérisée par l’emploi d’un mélange à consistance


pulvérulente, totalement sec ou légèrement humidifié,
l’air comprimé est utilisé pour expulser le mélange,
assurer son transfert et le projeter sur le support
8
Principe de chaque méthode
2: Voie mouillée à flux dilué

Caractérisée par l’emploi d’un mélange à consistance


plastique, l’air comprimé est introduit dès la sortie de
la machine, le mélange est séparé en masselottes
jusqu’à le rendre pratiquement pulvérulent en
fonction de la distance de transfert 9
Principe de chaque méthode
3: Voie mouillée à flux dense

Caractérisée par l’emploi d’un mélange à


consistance plastique suivant une technologie de
pompage, l’air comprimé introduit à la lance
dissocie le mélange en masselottes et les projette sur
le support 10
Comparaison entre les méthodes

11
Comparaison entre les méthodes

Voie mouillée à flux


dense

12
Comparaison entre les méthodes

Voie mouillée à flux dilué:


Comportement intermédiaire entre les 2
méthodes en fonction de la distance de
transport

13
Comparaison entre les méthodes

RC Jusqu’à 70 MPa Jusqu’à 40 MPa

retrait Rapport de 1 à 2

E 40 GPa 22 GPa

Voie sèche Voie mouillée


14
Bonne résistance au gel
Domaine d’emploi
1: Voie sèche
- Réparation, renforcement de structure où l’adhérence est
recherchée
- Grande distance de transport
- Bonne résistance aux cycles gel-dégel
- Résistance élevée
- Projection en forte épaisseur sans adjuvants

15
Domaine d’emploi
2: Voie mouillée
-Travaux en milieu fermé et sur une faible épaisseur
-Travaux de chemisage confiné dans un intrados existant et
sans prise en compte de l ’adhérence
-Projection de béton de sable
-Revêtements provisoires

16
Pour réparer et renforcer des ouvrages en
béton armé on choisit la méthode
VOIE SECHE

Les méthodes de calcul sont celles des


règlements de béton armé:
BAEL91/99 ou EUROCODE 2

17
Données nécessaires au dimensionnement

• A minima:
– Géométrie: portées, sections,
– Charges:
Permanentes Surcharges

Actuelles
G1 Q1
Futures
G2 Q2
– Etat de l’ouvrage: Fissures, flèches, qualité du
parement, historique, situation (proximité de la mer…)

18
Données nécessaires au dimensionnement

• Et plus si affinités…:
– Notes de calcul et plans d’exécution…
(conformes à exécution !!!!)
– Relevés in situ: résistance du béton,
ferraillage…
– Analyse de laboratoire: analyse chimique
(pas de béton projeté sur un béton plein de chlorures!)

19
Principe du calcul 1: Calcul en flexion
• Méthode 1 (ELS): Superposition des phases:

• Remarques:
1: Possibilité de vériner la
structure pour la
décharger: La contrainte
des aciers en place
diminue, la contrainte des
aciers ajoutés augmente.
2: Tenir compte du poids
propre du béton projeté

20
Principe du calcul 1: Calcul en flexion

• Méthode 2 (ELS): Aciers en place négligés


Si la structure est très chargée à l’origine, il
peut être impossible de respecter la limitation
de contrainte des aciers en place.
On peut alors négliger ces derniers, et
reprendre la totalité des efforts dans les
aciers ajoutés.

21
Principe du calcul 1: Calcul en flexion

• Aux ELU, on montre que l’ensemble des


aciers peuvent équilibrer le moment. Il n’y
a pas de calcul en phases.

22
Principe du calcul 2: Efforts tranchants

• Pas de calcul ELS aux efforts tranchants.


• On montre que l’ensemble des aciers peut
équilibrer l’effort tranchant.
• Attention, l’interface béton projeté / béton
en place, est parfois considérée comme
une reprise de bétonnage: k=0.

23
Principe du calcul 2: Efforts tranchants

• Pour les dalles l’application de la règle des


coutures conduit à de très fortes sections
de connecteurs.
• On peut s’en affranchir si le cisaillement
est faible (<0,35MPa, dito prédalles)

24
Particularités de la voie sèche:
Monolithisme et adhérence

25
Particularités de la voie sèche:
Monolithisme et adhérence

L’adhérence est une


liaison avec le
support, elle n’est pas
un collage

26
Particularités de la voie sèche:
Monolithisme et adhérence
Support projection

-préparation -formulation
-humidification -qualité de la projection
-intégrité de la couche

Conditionnent l ’adhérence

27
Particularités de la voie sèche:
Monolithisme et adhérence
Préparation de surface

- élimination de la laitance
-ouverture des pores
sablage

28
Particularités de la voie sèche:
Monolithisme et adhérence
Préparation de surface

Autres techniques de
préparation:
hydro-sablage
décapage HP

29
Particularités de la voie sèche:
Monolithisme et adhérence
HYDRATATION

Support totalement sec


ou saturé en eau ,il n ’y a
pas d’ADHERENCE

Projeter sur un support


humide d’aspect « mat »

30
Particularités de la voie sèche:
Monolithisme et adhérence

Attention
au point de
rosée

31
Particularités de la voie sèche:
Monolithisme et adhérence
Critères de qualités

compacité Fonction : composition


vitesse de projection

Débit d ’air

C’est le serrage
densité
résistance
32
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre
Formation lors de la
projection d’une couche
d’accrochage constituée
de ciment, d’eau et de
fillers

Ensuite incrustation des


éléments fins des
granulats et constitution
d’une couche homogène
de béton
33
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre
La projection produit
des pertes qui dans des
proportions
rebonds
raisonnables sont
nécessaires au
compactage du béton et
à l’homogénéité de la
couche

34
Particularités de la voie sèche:
Monolithisme et adhérence
« Lorsque les règles de l’art relatives à l’exécution du béton
projeté sont respectées, le plan de liaison entre béton projeté
et béton support ne constitue pas un plan de faiblesse »

Lors des essais de pastillage, la rupture se produit en


général dans le béton support.

> 2 MPa

35
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre
Dénivelée ;
hauteur 150 ml
descente 250 ml

Distance horizontale : 500ml


36
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre
Épaisseur d’une couche

La cohésion du béton projeté


doit toujours être supérieure
au poids du béton projeté 37
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

Pour une épaisseur


inférieure à 5 cm le
retrait se traduit par
retrait une micro fissuration
limitée au parement et
sur quelques mm de
profondeur

adhérence 38
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

Pour une épaisseur


supérieure à 5 cm le
retrait ce traduit par
une macro fissuration
retrait
qui peut intéresser une
partie de l’épaisseur

adhérence
39
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre
Pour une épaisseur
supérieure à 5cm il faut
placer une armature
retrait pour répartir et limiter
les fissures de retrait
cette armature peut
être un treillis soudé ou
des fibres

adhérence

La cure est OBLIGATOIRE 40


Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

Pour garantir le monolithisme du


renforcement, la surface de reprise
entre les couches doit être préparée (si
délai > 24h) 41
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

La largeur de
l’échafaudage
n’est pas
suffisante

42
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

43
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

44
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

45
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

46
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

47
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

48
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

49
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

50
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

51
Particularités de la voie sèche:
Mise en oeuvre

52
Un peu de lecture…
Site ASQUAPRO: Diverses publications à
télécharger

Norme NFP 95-102

53
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55
Réparation & Renforcement
de Structures

La Solution « Précontrainte Additionnelle »

Ecole des Mines d’Alès – Département Génie Civil


Précontrainte additionnelle

Sommaire
1. Domaines d’application

2. Données nécessaires au dimensionnement

3. Principes de calcul

4. Systèmes de précontrainte

5. Conditions d’utilisation

F. de Melo / A. Autissier 2
06-12-2007
Précontrainte additionnelle

1. DOMAINES D’APPLICATION
1.1 Augmentation de charges - Capacité portante insuffisante
• Ponts-dalles, ponts-caissons, ponts à poutres, …

3
Précontrainte additionnelle

1. DOMAINES D’APPLICATION
1.2 Augmentation de charges - Capacité portante insuffisante
• Poutres BA, BP, métal, bois, …
• Planchers béton, …

4
Précontrainte additionnelle

1. DOMAINES D’APPLICATION
1.3 Confortement de silos et réservoirs (circulaires ou quadrangulaires)

5
Précontrainte additionnelle

1. DOMAINES D’APPLICATION
1.4 Réparation structurelle
• Précontrainte existante déficitaire, corrodée, coupée, …
• Balcons

6
Précontrainte additionnelle

1. DOMAINES D’APPLICATION
1.5 Réparation structurelle : cas des balcons

2/ Saignées dans la dalle du balcon


1/ Percements au travers du garde-corps

4/ Mise en tension et remplissage au


3/ Mise en place des torons et mortier à retrait compensé
des aciers passifs 7
Précontrainte additionnelle

1. DOMAINES D’APPLICATION
1.6 Éléments ou situations spécifiques :
• Suppression de poteaux sous poutre, création / reprise de porte-à-faux, …
• Tirants, suspentes, clouage / brêlage, …
• Blocage de joints de dilatation de bâtiments (mise aux normes anti-sismiques)

8
Précontrainte additionnelle

2. DONNEES POUR LE DIMENSIONNEMENT

2.1 CARACTERISTIQUES & GEOMETRIE DE L’EXISTANT

Caractéristiques des matériaux : béton, aciers passifs, aciers de


précontrainte

Plans de coffrage, ferraillage, précontrainte existante

(Par défaut : Rapport de diagnostic / Relevés sur site / Résultats de


sondages)

9
Précontrainte additionnelle

2. DONNEES POUR LE DIMENSIONNEMENT

2.2 CHARGEMENTS

Charges actuelles et futures

Phasage des chargements et de la mise en tension de la précontrainte

10
Précontrainte additionnelle

2. DONNEES POUR LE DIMENSIONNEMENT

2.3 ACCES

Prise en compte des zones d’accès nécessaires à :


l’enfilage
l’injection
la mise en tension

11
Précontrainte additionnelle

2. DONNEES POUR LE DIMENSIONNEMENT

2.4 REGLEMENTS

BAEL / BPEL (béton armé & précontraint)

NF-P 95-104 (renforcement béton)

Eurocode 2 (béton), Eurocode 3 (métal)

12
Précontrainte additionnelle

3. PRINCIPES DE CALCUL
3.1 PRÉCONTRAINTE LONGITUDINALE (1)
Le béton doit rester comprimé dans tous les cas de chargement présents au
cours de la vie de l’élément précontraint (poutre, voile de réservoir, …)
(Une faible traction est toutefois autorisée dans certains cas de charges considérés comme peu
fréquents dans la vie de l’élément précontraint)

13
Précontrainte additionnelle

3. PRINCIPES DE CALCUL
3.2 PRÉCONTRAINTE LONGITUDINALE (2)
Tracé classique de précontrainte additionnelle sur une poutre isostatique

14
Précontrainte additionnelle

3. PRINCIPES DE CALCUL
3.3 PRÉCONTRAINTE TRANSVERSALE (Étriers actifs)
La précontrainte verticale permet d’augmenter la capacité de l’élément à
reprendre l’effort tranchant.

Torons gainés graissés

Barres de précontraintes protégées

15
Précontrainte additionnelle

3. PRINCIPES DE CALCUL
3.4 PRÉCONTRAINTE CIRCULAIRE
Elle est dimensionnée pour reprendre la traction (totalement ou partiellement)
dans le voile due à la poussée hydrostatique
Une compression minimale dans le béton peut être requise pour améliorer
l’étanchéité

Effet de la
précontrainte Poussée

16
Précontrainte additionnelle

3. PRINCIPES DE CALCUL
3.5 ZONES D’ANCRAGE (1)
La zone située devant l’ancrage doit être dimensionnée et liaisonnée à
l’existant afin de lui transmettre correctement l’effort de précontrainte.

Bossage béton + Barres précontraintes (dimensionnées selon norme NF P 95-104)

17
Précontrainte additionnelle

3. PRINCIPES DE CALCUL
3.6 ZONES D’ANCRAGE (2) : Mise en œuvre
Cas du bossage béton coulé en place et cloué par barres.

Carottage des âmes pour passage des barres


Mise en place du ferraillage
passif + Mise en place des
gaines et des ancrages

18
Bétonnage + Mise en tension des barres
Précontrainte additionnelle
Diamètre extérieur du
3. PRINCIPES DE CALCUL ! réservoir compris entre
3.70 m et 7.50 m
3.7 ZONES D’ANCRAGE (3)
La zone située devant l’ancrage doit être dimensionnée et liaisonnée à
l’existant afin de lui transmettre correctement l’effort de précontrainte.
Ancrage circulaire 2X15
Bossage métallique

Ancrage circulaire 1X15

Ancrage sous dalle 1R15


19
Précontrainte additionnelle

3. PRINCIPES DE CALCUL
3.8 DEVIATEURS
Le déviateur doit être dimensionné et liaisonné à l’existant afin de lui
transmettre correctement l’effort de précontrainte.

Déviateur métallique

Déviateur béton + ancrage incorporé


(Pont – caisson et pont à poutres)

20
Précontrainte additionnelle

4. SYSTEMES DE PRECONTRAINTE
Armatures de précontrainte

Toron T15 Super (section 150 mm²), classe 1860 MPa, très basse relaxation

Mise en tension à 80 % Frg, soit environ 22 T / toron

Effort résiduel après pertes (instantanées et différées) : environ 17 - 18 T / toron

21
Précontrainte additionnelle

4. SYSTEMES DE PRECONTRAINTE
Systèmes utilisés en précontrainte additionnelle
Câbles extérieurs au béton
=> Protection anti-corrosion FONDAMENTALE

Monotorons gainés protégés déviés individuellement

Monotorons gainés protégés dans une gaine


générale en PEHD injectée au coulis de
ciment avant mise en tension.
(4 niveaux de protection anti-corrosion)

Prévoir un tubage métallique dans les zones


intérieures au béton (ancrages, déviateurs,
traversée du béton existant),
ou lorsque les torons sont « accessibles »
en service.

NB : tube pré-cintré pour les déviateurs


22
Précontrainte additionnelle

5. CONDITIONS D’UTILISATION

• Environnement immédiat de l’élément à renforcer

Prévoir les accès aux extrémités pour la mise en place des câbles (enfilage), l’injection,
la mise en tension, …

A vérifier sur site :


Terrain à excaver pour les niveaux en infrastructure
Fenêtres à créer dans des voiles ou façades en extrémité
Accès par propriété voisine

23
Précontrainte additionnelle

5. CONDITIONS D’UTILISATION

• État de l’existant

Béton de bonne qualité (minimum B20)

Aciers passifs peu ou pas corrodés de préférence.

24
Précontrainte additionnelle

5. CONDITIONS D’UTILISATION

• Liaison de l’élément au reste de la structure

Notamment dans le cas d’un bâtiment, la précontrainte additionnelle peut transmettre


des efforts aux éléments liés à l’élément renforcé (dalles, poteaux, voiles, …).

Ceux-ci, non-dimensionnés pour reprendre ces efforts supplémentaires, doivent être


vérifiés, voire renforcés (TFC, béton projeté, …).

Il peut parfois être nécessaire d’isoler partiellement l’élément renforcé du reste de la


structure, notamment au niveau de certains nœuds ou appuis.

25
Précontrainte additionnelle

Merci de
votre
26
attention !
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27
REPARATION ET RENFORCEMENT
STRUCTURELS

LES FIBRES DE CARBONE

Ecole des Mines d’Alès – Département Génie civil

1
SOMMAIRE
1 - COMPOSITES A BASE DE CARBONE

2 - DOMAINES D’APPLICATIONS

3 - DONNEES NECESSAIRES POUR LE DIMENSIONNEMENT

4 - PRINCIPE DU CALCUL

5 - CONDITIONS D’UTILISATION

2 E.GARNERO
1 - COMPOSITES A BASE DE CARBONE

Foreva TFC Tissu de Fibre de Carbone


®

Foreva LFC Lamelle de carbone


®

Foreva JFC Jonc de carbone


®

3 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE LFC
Foreva® LFC Lamelle de carbone
Épaisseur unique 1,2 mm
Largeur de bandes 25, 50 mm
Module E = 210 GPa (160, 190)

Nécessite d’avoir un support le plus plan possible

Plus raide que le TFC, reprend


plus rapidement les efforts

4 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE JFC
Foreva® JFC Jonc de carbone
Diamètre 6, 12 mm
Module E = 170 GPa

Pose en engravure ou en forage


et renforcement pylônes TDF

La charge maxi reprise par un jonc 12


est 3 fois celle reprise par un HA 12

5 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC Tissu de fibre de carbone
Épaisseur unique 0,48 mm
Largeurs 40, 75, 150, 200, 300 mm
tissu bidirectionnel (70% chaîne, 30% trame)
S’adapte aux défauts de planéité des supports

6 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC
Système époxydique bicomposant spécifique
(Eponal résine + Eponal durcisseur)

Mélange réalisé sur chantier

7 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFCMise en œuvre

Conditions d’application

Ragréage et reprofilage du support

Préparation du support

Application du TFC

8 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC Outils de pose

9 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC
Traçage zone de pose

Préparation Table de coupe


10 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC

Dépoussiérage support

Identification résine
11 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC
Prémélange durcisseur

Vider durcisseur dans résine


12 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC
Mélanger l’ensemble 3 min.

Transfert du mélange
13 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC
Imprégnation du support

Pose 1ère couche : 750g


14 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC
Réglage du tissu

Début stratification :
MAROUFLAGE
15 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC
Mise en tension du tissu

Fin réglage
16 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC
Stratification suite:
MATRICAGE

TFC stratifié
17 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC
2 ème couche : 750 g

Après la pose
18 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC Nettoyage et évacuation déchets

19 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC
Contrainte de traction garantie à la rupture Rf = 1 700 MPa

Contrainte de calcul à l’ELU uf = 913 MPa

Contrainte de calcul à l’ELS sf = 550 MPa

Contrainte d’adhérence sur le béton f lim = 417 MPa

Allongement à la rupture Rf = 1,62 %

Module élastique Ef = 105 000 MPa

20 E.GARNERO
1 – COMPOSITES A BASE DE CARBONE TFC
Foreva® TFC

Conduite des calculs suivant


Avis Technique 3/04-424
valable jusqu’en 2012.

21 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL Principe général

Modification espacement des bandes


Poutres au tranchant
entraxe e min 0,9h; z f ;50cm
entre nus e min h / 4;30cm
Dalles de plancher
entre nus e min 3H;50cm

22 E.GARNERO
1 - PRODUITS A BASE DE CARBONE COMPARAISON

C on c re te beam -Pou tre en bé ton a m


r é
L o a d /D e fel c toi n - C h a rg e / F èl c h e
R en o
f rc é R e n o f rc é R e n of rc é
T FC P u ltru d é T ô el c o lél e
L o a d /C h a rg e ( kN )

60

40

20

0
0 400 800 1200 1600 2000
D e fe
l c to
i n /F è
l c h e ( 1 /1 0 0 m m )

23 E.GARNERO
2 - DOMAINES D’APPLICATION

Béton armé et béton précontraint


Maçonnerie
Acier
Bois

24 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION BA / BP

Béton armé et béton précontraint


Flexion de poutres, dalles, poteaux
Tranchant de poutres, poteaux
Confinement de poteaux
Renforcement sismique poutres, dalles, poteaux, voiles

25 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION Maçonnerie

Maçonnerie
Renforcement sismique flexion latérale
Renforcement sismique pour contreventement
Chaînages pour zones critiques

Métal
Bois (Hors avis technique)
26 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION Béton armé
Dalle appui Dalle travée

Poutre appui

Poutre travée Poutre au tranchant

27 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION Béton armé

Renforcement
des poutres
en flexion

Augmentation de
la capacité de
30 à 40 %

Renforcement
des dalles
en flexion
28 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION Béton armé

Renforcement
des poutres
au tranchant

29 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION Béton armé

poteaux électriques

Confinement de poteaux
Augmentation de la capacité
portante de 30%
30 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION Béton précontraint

Plancher prédalles

Plancher hourdis

31 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION Béton précontraint

32 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION Maçonnerie

Renforcement
sismique

33 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION Métal

Profilés non soudables

34 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION Bois

Poteaux en bois

35 E.GARNERO
2 - DOMAINE D’APPLICATION Mèches et coutures

36 E.GARNERO
Finitions
Finition poudrée
sablée
Sans finition
Possibilité de recouvrir
avec un système de peinture
compatible avec un
support époxyde

Finition poudrée
Sablée +
revêtement LHM

37 E.GARNERO
3 - DONNEES NECESSAIRES POUR LE
DIMENSIONNEMENT

Caractéristiques mécaniques des matériaux

Géométrie de la structure

Décomposition des charges

38 E.GARNERO
3 - DONNES NECESSAIRES POUR LE DIMENSIONNEMENT
Caractéristiques des matériaux

Béton
Résistance caractéristique à la compression.

Qualité, aspect, système de fissuration.


Validation par un test de traction superficielle
du béton.

39 E.GARNERO
3 - DONNES NECESSAIRES POUR LE DIMENSIONNEMENT
Caractéristiques des matériaux

Armatures
Caractéristiques mécaniques des armatures
de béton armé ou de précontrainte en place.
Si nécessaire réaliser des essais de traction

Vérification de l’absence de corrosion.

Vérification de la présence de chlorures.

40 E.GARNERO
3 - DONNES NECESSAIRES POUR LE DIMENSIONNEMENT
Géométrie de la structure

Caractéristiques géométriques
Plans de coffrage
Plans d’armatures
Relevés sur site

Si aucun document : calcul avec le règlement de l’époque


pour estimer la quantité d’armatures.

41 E.GARNERO
3 - DONNES NECESSAIRES POUR LE DIMENSIONNEMENT
Décomposition des charges

Décomposition des charges


Charges appliquées au moment du renforcement

Déchargement ou vérinage éventuel

Charges appliquées après renforcement

42 E.GARNERO
3 - DONNES NECESSAIRES POUR LE DIMENSIONNEMENT

QUANTITE DE TFC
TRES SENSIBLE
AUX HYPOTHESES

43 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DU CALCUL

Principe général

Béton armé

Béton précontraint

Renforcement sismique

44 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL Principe général

Justifications suivant les règles BAEL ou BPEL

Sollicitations dans la structure existante

Déchargement ou vérinage éventuel

Sollicitations induites par charges après renforcement

Bilan état initial/état final dimensionnement du TFC

45 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL Principe général

Vérification du non délaminage (contrainte d’adhérence).

Justification des arrêts de bandes.


Courbe des moments
Variations sections d’armatures le long de la poutre

46 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL Principe général

Nouveau logiciel de calcul

Prise en compte ef = 0,48 mm


Sections de poutres plus complexes
Prise en compte de différentes nuances d’aciers

47 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL béton armé
Flexion à l’état limite de service (ELS) sans vérinage
b b b1 + b2
1 2

M1 M2
+

As s1 /n s2 /n s1 + )/ n
s2

f / n’ f / n’
Af

Béton: b1 + b2 < b

Acier: s1 + s2 < s

TFC: f < sf = 550 MPa

48 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL béton armé
Flexion à l’état limite de service (ELS) avec vérinage
b ’b1 b b1 + ’b1 + b2
1 2

M1 M’1 M2
+ +

As s1 /n ’s1 s2 /n s1 + ’s1 + )/ n
s2

/ n’ f / n’
f
Af
Béton: b1 + ’b1+ b2 < b

Acier: s1 + ’s1+ s2 < s

TFC: f < sf = 550 MPa

49 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL béton armé
Flexion à l’état limite ultime (ELU)
Calcul identique au béton armé avec un matériau en plus
b
Fb
x

d
h Mu
As Fs
s

Af f
Ff

50 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL béton armé
Effort tranchant

Vu < VR = Vs + Vf + Vb

A st f e sin( )
Contribution des armatures
u
Vs .z. .
st s sin u

Af sin( f )
Vf .z f . f.
u
Contribution du TFC
sf sin u

ft
Vb k.b n .z. Contribution du béton
3

51 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL béton armé
Principe de renforcement

Bandes de 150 mm
espacé de 20 cm

65
1 bande de 200 mm
1,10 Lg = 4,30

1 bande de 300 mm
Lg = 5,20

52 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL béton armé
Confinement de poteaux
Calcul identique au béton armé en remplaçant fc par f’c
fc : résistance du béton non confiné
f’c : résistance du béton confiné
p : pression de confinement du TFC

f’c = fc + 4 p

B r .f 'c fe
N u lim . As
0,9. b s

53 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL béton précontraint

Flexion à l’ELS
structure dimensionnée en classe I vérification en classe II
structure dimensionnée en classe II vérification en classe III
structure dimensionnée en classe III aménagements proposés

Flexion à l’ELU
Vérifications conformes au BPEL

54 E.GARNERO
4 - PRINCIPE DE CALCUL Renforcement sismique
Renforcement sismique

Norme parasismique NF P 06-013 (PS 92)

Justification articles 16 et 17 de l’AT 3/04-424

55 E.GARNERO
5 - CONDITION D’UTILISATION

Justification à la rupture

Température ambiante

Incendie - stabilité au feu

56 E.GARNERO
5 - CONDITION D’UTILISATION

JUSTIFICATION A LA RUPTURE

Élément principal R1 0,63 S2

Élément secondaire R1 0,50 S2

R1 : Capacité résistante élément non renforcé


S2 : Sollicitation agissante élément renforcé

57 E.GARNERO
5 - CONDITION D’UTILISATION

TEMPERATURE AMBIANTE MAXIMALE

Métropole et corse
En service continu 45°C
En pointe 60°C

58 E.GARNERO
5 - CONDITION D’UTILISATION

INCENDIE - STABILITE AU FEU

le TFC n’a aucune stabilité au feu

Vérification structure sans renforcement

Protection par produit isolant (T° TFC < 80°C)

59 E.GARNERO
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60 E.GARNERO

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