Organisation Des Entreprises

Filière : TCC
Organisation des entreprises
EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz
Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz 1

Quel est l’intérêt d’étudier les organisations ?
Les organisations jouent un rôle important dans nos sociétés (hôpital ou
maternité; école; entreprises, associations, administration; une maison de
retraite, etc.)
2
Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz
L’objectifs généraux:
• Initier les étudiants à l’étude et l’analyse des organisations

(essentiellement les entreprises).
• Comprendre le fonctionnement des organisations, en utilisant de

multiples perspectives, pour apprendre à agir dans les organisations.
3
Plan général du cours
Chapitre I: Définition de l’entreprise

1.: Définition selon le critère économique
2.:Définition selon le critère juridique
3.:Définition générale (systémique)
Chapitre II- Typologie des entreprises

1:La classification juridique
2:La classification économique
4
Chapitre III- Environnement de l’entreprise
1:Définition de l’environnement
2:L’environnement général: Macro-environnement
3:L’environnement immédiat: Micro-environnement
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Chapitre IV- Les grandes écoles de l’organisation
0. Avant le l’organisation scientifique du travail.
1. l’école classique des organisations 1900-1930.
2. L’école des relations humaines 1920-1970..
3. L’école néo-classique
4. Théories de la contingence structurelle.
5. Le système socio-technique.
6. Les théories économiques de l’organisation.
6
Chapitre V- Les structures organisationnelles (TD)
1. La structure fonctionnelle
2. La structure divisionnelle
3. Structure matricielle (multidivisionnelle)
4. Structure hiérarchico-fonctionnelle (staff and line)
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Chapitre VI- Les fonctions de l’entreprise (TD)
1:La fonction de direction générale
2:La fonction de production
3:La fonction commerciale
4:La fonction comptable et financière
5:La fonction du personnel
6:Les autres fonctions; système d’information,
contrôle de gestion, audit…
8
Plan du cours

Chapitre V- Les structures organisationnelles
Chapitre VI- Les fonctions de l’entreprise
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Chapitre I- Définition de l’entreprise
L’entreprise est « une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour

produire des biens ou des services pour le marché » L’INSEE (Institut national de
la statistique et des études économiques France).
Les entreprises sont de tailles et de formes juridiques variables et appartiennent à
des secteurs professionnels très divers.
Difficulté de définir ‘’une entreprise’’
L’entreprise est une entité complexe qui revêt à la fois trois dimensions:
Humaine Economique
Sociétale 10
Dimension économique :L’entreprise a pour vocation de créer des emplois (ce
qui est également une finalité sociétale) et des richesses.
Parties prenantes Nature de la relation
R
i Le personnel Salaires
c
h L ’État et org socx Impôts, cotisations sociales
e
s Intérêts
Les prêteurs/banques
s
e Les apporteurs de k Dividendes/Bénéfice
les médias,
…….
Parties prenantes : toute personne ou groupe de personnes intéressées par la vie et 11
le fonctionnement de l’entreprise
Dimension humaine: L’entreprise se définit également comme une

collectivité, un groupe humain, des salariés qui contribuent à la réalisation
d’objectifs communs.
Le groupe humain de l’entreprise est la réunion d’individus.
• Communication permanente
• La formation
• La convergence des objectifs (manager)
Les ventes Qualité
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Dimension sociétale: L’entreprise influence la société et l’environnement écologique.

La dimension sociétale a résulté au départ de demandes de la société civile afin de
ramener les entreprises prendre en considération l’impact de leurs activités sur
l’environnement (problèmes d'environnement planétaire rencontrés depuis
les années 1970).
Elle se manifeste également de façon non économique dans d’autres domaines :
social éducatif, politique, culturel...
13
Dimension sociétale: Exemple des usines de ciments
14
Plan du cours

15
La complexité et la diversité des entreprises conduit a leur classification selon

de nombreux critères:
• 1) Classification économique (Classification en secteur, branche et filière)

• 2) Classification selon la dimension
• 3) Classification juridique
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1) Classification économique:
- Classification en secteurs d’activité: Secteur primaire, Secondaire ,Tertiaire, Quaternaire
➢ Le secteur primaire : il s’agit des activités liées à l'exploitation des ressources naturelles : pêche,
agriculture, exploitation forestière (bûcheron),…
➢ Le secteur secondaire :ce sont des activités liées à la transformation des matières premières du secteur
primaire : industrie, chimie, construction automobile..
➢ Le secteur tertiaire : il s’agit des activités qui ne font pas partie du secteur secondaire et primaire :
banque, hôtelier, télécom, transport, assurances, etc.
➢ Secteur quaternaire : Les entreprises intervenant dans les TIC
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1) Classification économique:
2) Classification en secteurs , branches et filière (Le Haut Commissariat au Plan)
➢ Le secteur regroupe toutes les entreprises ayant la même activité principale : Agriculture, pêche,
industrie manufacturière, automobile, etc.
➢ La branche regroupe toutes les entreprises ou parties d ’entreprises participant à la fabrication d’un
même type de produits).
➢ La filière regroupe l ’ensemble des entreprises qui mettent un produit a disposition d ’un consommateur
final grâce a une succession d’opérations qui se complètent.
491 Transport ferroviaire interurbain de voyageurs/ 492 Transports ferroviaires de fret/ 493 Autres
transports terrestres de voyageurs/ 494 Transports routiers de fret et services de déménagement
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2) Classement selon les dimensions

Le regroupement des entreprises selon le critère de dimension permet de de
dégager des caractéristiques communes dans le comportement des entreprises
en fonction de leur taille.
- L ’effectif employé
Critère retenu notamment en matière de législation sociale car un grand nombre
de lois sociales s ’appliquent à partir d ’un nombre déterminé de salariés.
➢ TPE : Moins de 10 salariés
➢ Petite entreprise : 10 à 50 salariés
➢ Moyenne entreprise : 50 à 200 salariés
➢ Grande entreprise : + de 200 salariés
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2) Classement selon les dimensions

- Le chiffre d’affaires/bénéfice net
critère qui permet d’apprécier le poids économique d ’une entreprise
(parts de marché en comparaison avec les concurrents). Ces critères sont retenus en
matière de législation comptable et fiscale.
Exemples:
- Le code des investissements de 1983 (rectifié en 2006) considère comme PME toute
entreprise dont le C.A ne dépasse pas 10 millions de dirhams.
- Le code général d’impôt:
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3) Classification juridique
Le fait d ’entreprendre est aujourd’hui encadre par une réglementation complexe. La plupart des
entreprises fonctionnent dans un cadre prédéterminé par la loi.
la forme juridique d ’une entreprise résulte de deux éléments :le statut légal et la composition du
capital
- Composition du capital (A qui appartient l’entreprise)
On distingue entre : les entreprises publiques ou mixtes / les entreprises privées
Exemple d’entreprises publiques (100% étatiques) : Régies de distribution de l’eau et de
l’électricité; Office Chérifien des Phosphates (OCP), Office National des Chemins de Fer
(ONCF), Office National d‘Electricité et d’Eau potable (ONEEP).
Exemple d’entreprises semi-publiques : (contrôlées par l’état, mais intègre d’autres acteurs dans
le capital): Royal Air Maroc (RAM); Tanger Med, etc.
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3) Classification juridique
Exemple d’entreprises privées :.........
-Le statut juridique

On distingue entre les : Entreprise individuelle/entreprise sociétaire
Entreprise individuelle : un
Entreprise sociétaire
seul associé
22
Plan du cours

23
L’environnement d’une entreprise peut être défini comme le contexte externe

susceptible d’avoir une influence sur son action.
On distingue généralement:
- un Macro-Environnement : c’est un environnement général de l’entreprise

qui intègre les aspects, sociologiques, économiques, juridiques, techniques…
- un Micro-Environnement : c’est un environnement spécifique de l’entreprise

constitué de ses clients, ses fournisseurs, ses sous-traitants, ses concurrents…
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Macro-environnement :
– Environnement démographique : structure de la population dans laquelle évolue l’entreprise (sexe, âge,
croissance démographique...); exemple de la Chine
– Environnement social, à savoir : le taux de syndicalisation de la population, la situation de l’emploi,...;
– Environnement économique : recouvre le taux de croissance du pays dans lequel évolue l’entreprise, le niveau
de concurrence, le niveau de consommation, de l’inflation, des taux d’intérêts...;
– Environnement technologique : concerne l’état du progrès technique, de la recherche, de l’innovation...;
– Environnement culturel : comprend les valeurs, les normes, les styles de vie de la société dans laquelle évolue
l’entreprise; Textile (Arabie-Souadie)
– Environnement politique et juridique, à savoir : les réglementations, la fiscalité, la situation politique du pays
et sa stabilité...;
– Environnement écologique : recouvre les contraintes liées au respect de l’environnement ; (Volkswagen:
moteurs défectueux )
– Environnement international : concerne la situation politique internationale, les organisations internationales..
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Micro- environnement :
Clients Fournisseurs
L’entreprise
Clients: Ce sont les acheteur effectifs ou potentiels de
biens ou de services proposés par une entreprise. Ils
peuvent être des personnes physiques ou des personnes
morales. Concurrents
Fournisseurs: Toute personne qui fournit des biens ou
des services à l’entreprise
Concurrents: Les entreprises exerçant la même activité
et offrant des produits ou services plus ou moins
similaires.
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1) L’entreprise doit s’adapter à son environnement.
➢ Les différentes composantes de l’environnement des entreprises évoluent : la

concurrence se mondialise, la demande des consommateurs change
rapidement, les technologies, les sciences progressent, les événements
politiques et économiques s’enchaînent et la réglementation se modifie.
➢ Les entreprises se doivent d’adapter leur stratégie en fonction de
l’évolution des composantes de l’environnement. Les entreprises ne peuvent
pas rester passives face à ces évolutions. Elles identifient les menaces que les
évolutions de l’environnement font peser sur elles, mais également les opportunités
qui peuvent en naître
Exemple:
TOYOTA VS NOKIA
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2) L’entreprise a une influence sur l’environnement
Par sa stratégie, par son activité, par ses produits, l’entreprise modifie son
environnement, de façon positive ou négative.
Par exemple
une entreprise par sa présence dans une zone géographique donnée a des
influences positives sur l’environnement :
Positives : création d’emplois, formation des salariés, diffusion de technologies...

Lorsqu’elle innove, l’entreprise peut modifier ou créer des habitudes nouvelles de
consommation (téléphonie mobile, restauration rapide, Internet...).
Négatives: Toutefois une entreprise peut également avoir des influences plus
négatives sur son environnement : pollution, dégradation des paysages
(conséquences négatives sur l’environnement écologique), licenciements massifs
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(conséquences négatives sur l’environnement économique etAnimé social)...
par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz
L’environnent de l’entreprise présente des :
• Menaces (Threatness) qui résultent d’une tendance défavorable qui peut

conduire, si aucune mesure corrective n’est prise, à la stagnation, à l’abandon
forcé d’un produit ou même à la fermeture de l’entreprise.
• Des opportunités (Opportunity) qui résultent d’une tendance favorable qui

peut se traduire par un nouveau champ d’actions commerciales dans lequel
une entreprise compte bénéficier d’un avantage concurrentiel.
D’une façon générale : Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses),

Opportunities (opportunités), Threats (menaces)
29
Plan du cours

30
Les principaux courants et écoles de l’organisation :
0. Avant l’organisation scientifique du travail.

1. L’école classique des organisations 1900-1930.
2. L’école des relations humaines 1920-1970.
3. L’école néo-classique.
4. L’approche systémique: nouvelle approche de résolution
de problèmes.
5. L’école des systèmes sociaux : la théorie de la décision
6. L’école sociotechnique.
31
Les principaux courants et écoles de l’organisation :

de problèmes.
32
0. Avant l’organisation scientifique du travail
Pourquoi les chercheurs ont commencé à s’intéresser à l’étude des organisations?
• Nous sommes passés de l’âge agraire (néolithique) à l’âge industriel (l’âge

industriel est né dans le XIXème siècle) en repensant l’organisation du travail.
•Le passage d’une civilisation à une autre nécessite la définition d’une nouvelle
façon de diviser le travail (de s’organiser=organisation).
33
« La division du travail » est un concept qui est devenu une (Trade mark) d’une
personnalité extrêmement célèbre : Adam Smith Père fondateur de l’organisation
du travail
(1723-1790) (1776) 34
(L’expérience d’Adam Smith) Entre une organisation "artisanale"
où chaque artisan réalise une épingle
de bout en bout (préparation,
laminage, découpage…) et une
organisation où on affecte chaque
personne à une machine, il y a un
rapport de productivité qui atteint des
centaines de pièces.
La raison: le temps de changement

d’outils est le coût principal.
Épingle 35
La « division du travail » est née
Les principales écoles :

de problèmes.
36
1. L’école classique des organisations 1900-1930
Un siècle après…Adam Smith
Les deux grands fondateurs de l’école classique (Américains) :
Taylor : Fondateur de l’organisation

scientifique du travail (O.S.T). C’est un
self-made man, apprenti puis ingénieur, il
réfléchit sur son expérience de
l’organisation.
Ford : Reprend les principes de

l’O.S.T., il les applique à son usine en
introduisant le travail à la chaîne
mécanisé.
37
(1856-1915) (1863-1947) Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz
Frederick Taylor (1856-1915) : Organisation scientifique du travail (O.S.T)
(Taylorisme). Le taylorisme insiste sur la meilleur façon (on best way) pour produire.
Principes du taylorisme :
1) Division verticale du travail: Séparation entre la conception et l’exécution .
Les ingénieurs (col blanc) analysent toutes les étapes de la production dans le but de
trouver la meilleur façon de faire travailler les ouvriers (col bleu).
38
1. L’école classique des organisations 1900-1930 Horizontale
2) Division horizontale : qui repose sur la parcellisation V
du travail en des tâches élémentaires (spécialisation) . e
Les ingénieurs pensent comment divisé le processus de r
production en étapes plus efficace. Les ingénieurs vont t
chronométrer les tâches pour éliminer les mouvements i
inutiles et maximiser la production. c
a
Les intermédiaires (les contremaîtres) vérifie la bonne
l
application des consignes, du bon respect de la cadence et e
du rythme du travail.
Ouvriers: exécutent d’une manière mécanique les tâches
qu’on leur propose.
3) Système de rémunération (primes) : Des hommes de

qualité sont sélectionnés, les salariés sont formés. Le (Les temps modernes)
39
salaire, à la pièce: salaire au rendement/contrôle du temps. Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz
Les principes de Taylor sont efficaces en ce qui concerne la

préparation et l’adaptation de l’ouvrier à une tâche déterminée.
♦ La communication est rapide.
♦ L’information est spécialisée.
♦ On a recours à des spécialistes.
40
Henry Ford (1873-1947) reprend les principes de
l’O.S.T., il les applique à son usine en introduisant
le travail à la chaîne, mécanisé.
En 1908, il lance le modèle T (standardisation de

la production).
En 1914, première chaîne de montage complète.
En 1925, il produit en 1 jour ce qu’il produisait en

1 an en 1914.
41
La doctrine de Ford se décline en 3 grands points (Fordisme) :
1) Production de masse (grandes séries) et spécialisation, il pense que la
production de masse implique des produits très simples où le nombre de types est
réduit à l’extrême → machines rationalisées (optimisées) → spécialisation très
forte de l’ouvrier → pas de formation nécessaire. Cette production de masse à
cadence rapide et à bas prix doit trouver des débouchés (Marché/clients).
2) Travail à la chaîne (voir dans le film)
3) Les hauts salaires sont un facteur de prospérité (Five Dollars a day)
Ford a pensé qu’en distribuant des salaires très élevés :

♦Il créerait des débouchés à ses propres produits.
♦Il faciliterait l’acceptation de la mécanisation. (Film de Ford)
42
♦Il éviterait tout conflit social. Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz
Organisation scientifique du travail (OST)
Taylor Ford OST+

OST travail à la
chaîne
Division Organisation
Division
technique du Standardisation de la
sociale du Motivation
travail : du produit et production en
travail par la
parcellisation production de continu grâce
exécutants et rémunération
du travail en masse au convoyage
43
concepteurs
tâches simples des pièces
Organisation Scientifique du Travail
Avantages :
• L’O.S.T a permis d’accompagner la révolution industrielle du XIX et début du XX
siècle.
• Augmenter la productivité et la rentabilité de l’entreprise.
• Economie d’échelle (diminution du coût en augmentant la production)
• Augmentation des salaires et de la consommation
Inconvénients:
• Outils de contrôle et de domination des dirigeants de leurs ouvriers
• Absence de motivation autre que financière
• Déqualification du personnel (travail répétitif et monotone)
• L’ouvrier Professionnel (métier, fierté, irresponsabilité) devient Ouvrier Spécialisé
(aucun métier → aucune fierté, salarié interchangeable).
44
• Film: Les temps modernes (Charlie Chaplin/ www.youtube.com)
Un autre classique : Henri Fayol (ingénieur civil des mines français) a centré
son analyse sur le métier du dirigeant (OAT: Organisation Administrative du
Travail).
Henri Fayol Les six fonctions de Fayol :
♦ Technique (production, transformation).

♦ Commerciale (achat, vente, échange).
♦ Sécurité (protection des hommes et des biens).
♦ Comptable.
♦ Financière (recherche et usage optimaux de capitaux).
♦ Administrative /horizontale (Prévoir, Organiser,
Commander, Coordonner, Contrôler = POCCC)
(1841-1925)
45
Le rôle de la fonction administrative (POCCC)/ 1916 dans son ouvrage :
« Administration industrielle et générale » :
Prévoir: planifier, savoir là ou on va, anticiper l’évolution de l’entreprise.
Organiser: mener l’entreprise par tout ce qui est utile à son fonctionnement
(les moyens) afin d’atteindre les objectifs.
Henri Fayol
Commander : indiquer les tâches, gérer les hommes, donner des ordres ou
des directives.
Coordonner : Harmoniser pour faire converger vers le même objectif.
Contrôler : vérifier les résultats et signaler les erreurs pour les corriger, 46
vérifier si l’entreprise ne s’écarte pas de l’objectif fixé Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz
Les quatorze principes (d'administration) développés par Fayol :
1. La division de travail : spécialisation des fonctions et la séparation des pouvoirs.
2. L'autorité (droit de commander/pouvoir) ==> la responsabilité.
3. La discipline (l'obéissance, l'assiduité et le respect).
4. L'unité de commandement (un agent ne doit recevoir des ordres que d’un seul chef).
5. L'unité de direction (un seul responsable pour un ensemble d’opérations visant le
même but).
6. La subordination de l'intérêt particulier à l'intérêt général de l'entreprise
7. Rémunération du personnel : doit être équitable/en fonction de l’effort.
8. La centralisation : décisions et planification sont centralisées par la DG.
9. La hiérarchie : chaque individu doit connaître sa position dans l’entreprise
10. L'ordre : «…chaque personne à sa place».
11. L'équité : traiter les subordonnés sur le même pied d’égalité.
12. La stabilité du personnel : permet de bien remplir ses fonctions
13. L'initiative: possibilité de proposer… elle augmente le rendement des salariés
14. L'union du personnel : fait la force de l’entreprise/éviter de diviser pour régner .
Un autre classique: Max Weber, économiste et sociologue Allemand (non praticien).
Il est derrière l’analyse de la bureaucratie (forme d’organisation des administrations:
hôpitaux, écoles, etc.) qui repose sur le respect d'une norme hiérarchique, d'un
contrôle et de règlements.
Trois formes d’autorité :
1. l’autorité traditionnelle, repose sur des mœurs et des coutumes du passé, qui
est subordonnée au pouvoir politique (ex. Le Roi d’une monarchie)
2. l’autorité charismatique d’un individu à qui l’on prête des qualités
exceptionnelles qui lui permet de se distinguer des autres individus de la société
(Rajab Tayib Ardogan, Sadam Hossein,…). Ce type d’organisation est instable
par sa construction.
(1864- 1920) 3. l’autorité rationnelle (légale) d’une fonction officielle, qui a été confiée à un
individu en vertu d’une compétence attestée et selon le critère légal de règles
fixes connues de tous ==> Plus performante, car elle est clairement définie.
Nous pouvons remarque que ces trois types de légitimité peuvent se combiner
48 et
évoluer d'un type à l'autre
Max Weber : Etude de la bureaucratie
Avantages :
Effort constant de neutralité Max Weber
Les règles sont équitables et justes
Egalité entre les citoyens
Limites
Le modèle de Weber rationnel et sécurisant suppose un environnement
stable, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Son formalisme peut être
source de dysfonctionnements (lourdeur, rigidités, lenteur quand la
taille augmente).
49
D’une façon générale, les principaux principes de l’école classique sont :
► la division du travail;
► la spécialisation des tâches;
► l’unicité de commandement;
► la hiérarchisation des fonctions;
► Rationalité : maximiser le bénéfice en réduisant les coûts.
50

de problèmes.
51
2. L’école des relations humaines 1920-1970
L’école des relations humaines s’est développée à la fin des années 1930,
en réaction à l’école classique rationaliste :
- Déshumanisation du travail qui a réduit l’homme à l’état de machine,

- Salaire au rendement (effort intellectuel non reconnu),
- Absentéisme important et une montée des conflits sociaux durs (crise de 1929)
Ces phénomènes vont faire l’objet d’étude de plusieurs chercheurs afin de

comprendre les transformations du travail (ces études donneront naissance à
l’ergonomie). L’expérience de l'usine Western Electric
( fabrication de matériel téléphonique) menée par
52
Elton Mayo (1927-1932) : l’élément déclencheur
Elton Mayo ( psychologue et sociologue) : l'un des pères fondateurs de la
sociologie du travail.
L’objectif de départ: établir un lien entre les conditions de
travail (éclairage, horaires, primes, temps de repos) et de
productivité.
L’amélioration des condition du travail améliorent la productivité

?
(1880-1949)
53
L’expérience de l'usine Western Electric
Paradoxe!!
Elton Mayo
54
Effet de Hawthorne Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz
Effet de Hawthorne :
♦ Le simple fait que l’individu se sache observé modifie son comportement.
♦ L’augmentation de la productivité se réalise quand les ouvriers ressentent l’intérêt
qu’on leur porte. Cela n’a donc rien à voir avec les conditions matérielles.
♦ Mise en évidence des relations impersonnelles à l’intérieur du groupe. La relation intra
groupe, la cohésion et la relation avec le responsable du groupe favorisent la hausse de la
productivité.
♦ La cohésion et les bonnes relations s’obtiennent en passant du système classique de
supervision à un système plus souple. Ce qui importe est l’aspect émotionnel et non
l’autorité (s’oppose à Taylor).
55
♦ La motivation réelle est l’affectivité. Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz
Kurt Lewin : psychologue américain d'origine allemande spécialisé . Ses travaux
ont porté sur la théorie des champs. On lui doit le concept de « dynamique de
groupe », concept de la psychologie du travail.
les relations d'un individu ou

d'un groupe à son environnement
sont régies par des attractions et
répulsions comparables à
des champs de force (inspiration
de la physique théorique)
56
(1890-1949)
La dynamique du groupe s’applique :
1) A la décision de groupe en tant que procédure de changement : il

est plus facile de changer des individus formés en groupe que de
changer chacun d’eux séparément.
Kurt Lewin
Exemple (diapo 64)
(1890-1949)
57
1) Exemple : on demande au personnel de ventes d’appeler les clients pour prendre
des RDV, chose que les vendeurs ne faisaient pas auparavant
Analyse de champ de forces
Forces gênantes Forces motrices
Personnel Budget de vente a augmenté

N'a pas été fait auparavant
On n’a pas eu de formation nécessaire La concurrence devient de

pour faire le travail plus en plus difficile
pour
Attitude négative du Nous voulons offrir un
personnel appeler meilleur service
… …. 58
les clients
La dynamique du groupe s’applique :
1) A la décision de groupe en tant que procédure de changement : il

est plus facile de changer des individus formés en groupe que de
changer chacun d’eux séparément.
Kurt Lewin
2) Style de leadership et leur influence sur l’atmosphère et le

fonctionnement d’un groupe (célèbre expérience de Lippitt et
White/dirigée par Lewin)
(1890-1949)
59
2) Style de leadership et leur influence sur l’atmosphère et le fonctionnement

d’un groupe (célèbre expérience de Lippitt et White/dirigée par Lewin)
Kurt Lewin
(1890-1949)
60
Trois styles de leadership :
♦ Le leadership permissif (Laissez faire) : il n’y a pas de localisation

précise de l’autorité (Accorde sans réserve la liberté aux membres du groupe
de prendre les décisions).
♦ Le leadership autoritaire : le dirigeant définit le rôle de chacun, il

répartit le travail, il décide seul, mais il ne participe pas lui-même à l’action. Kurt Lewin
Deux réactions possibles : apathie ou agressivité (Décide seul des directives
à suivre et les impose aux membres du groupe)
♦ Le leadership démocratique : le chef ne décide qu’après avoir consulté

les autres membres du groupe, il tient compte de leur avis (Stimule et
encourage le dialogue entre les membres du groupe avant la prise de toute
décision.) (1890-1949)
61
L’étude de la dynamique de groupe permet par exemple de comprendre le

rôle des meneurs et des boucs émissaires.
Kurt Lewin
Meneur Bouc émissaire

(1890-1949)
62
Abraham Maslow : psychologue américain considéré comme le père de
l'approche humaniste (vision positive de l'être humain).
Contribution majeure de la théorie de motivation :

La pyramide des besoins
(1908-1970)
63
Pyramide des besoins : est une représentation
pyramidale de la hiérarchie des besoins, une
théorie de la motivation élaborée à partir
des observations réalisées dans les années 1940.
Besoin d'accomplissement
de soi
Abraham Maslow
Besoins de reconnaissance et
d'estime
Besoins d‘appartenance
Besoins de sécurité
Besoins physiologiques 64
Pyramide des besoins : Limites
Dans l’expérience des gens, il y a des choses qui montrent d’autres sens de l’évolution
des besoins. Satisfaire un besoin inférieur avant le besoin supérieur n'est pas
systématique.
Un employé peut vouloir avoir un
grand besoin d'accomplissement
avant le besoin d'appartenance au sein Abraham Maslow
de l'entreprise
65
Frederick Herzberg (psychologue américain) : théorie des deux facteurs/la théorie
bi-factorielle (suite des travaux de Maslow).
Facteurs de motivation Facteurs d’hygiène
-Travail lui-même - Sécurité dans le travail
- Responsabilité - La relation au travail
- Perspective de promotion (avancement) - Réglementation
- Sentiment de réussite (achèvement) administrative
- Etre reconnu de sa valeur - Salaire
(reconnaissance) -Supervision
(1923-2000)
La non satisfaction engendre

La réponse à ces facteurs est un facteur
des conflits. Mais leur
de satisfaction
satisfaction n’apporte aucun
contentement 66
Il est donc possible pour un employé d'être à la fois :

satisfait et insatisfait dans son travail.
Frederick Herzberg
Eviter le mécontentement Provoquer la satisfaction et donc :
♦ Améliorer l’environnement du ♦ Elargir les tâches

travail
♦ Enrichir les tâches (job enrichment) : un
♦ modifier la politique de rémunération. aspect plus qualitatif (conception et
exécution + contrôle). 67
MC GREGOR : est professeur de management , Titulaire d'un doctorat de psychologie
La théorie X est basée sur les postulats suivants :
♦ L’homme est paresseux : il n’aime pas le travail, il doit donc être

contrôlé, dirigé, soumis à des sanctions. Dans la mesure où le
travail est nécessaire, seul le salaire peut compenser la désutilité du
travail.
♦ L’homme préfère être dirigé, il évite toute responsabilité.

(1906-1964)
♦ Il a peu d’ambitions et il préfère la sécurité. Il n’aime pas le
changement, il préfère les tâches routinières parce qu’il les connaît
bien.
(Bâton/carotte) 68
MC GREGOR
La théorie Y est basée sur les postulats suivants :
♦ Le travail est aussi indispensable que le repos.
♦ Le système de sanction et de contrôle externe n’est pas le seul moyen

d’amener les hommes à satisfaire les besoins et objectifs de
l’organisation.
(1906-1964) ♦ L’homme a la capacité de s’auto-diriger et de s’auto-contrôler.

(1906-1964)
♦ L’engagement personnel est le fait de récompenses induites dans le
travail.
♦ Il a la capacité d’exercer son imagination, sa créativité au service 69

d’une organisation. Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz
D’une façon générale, les principes de l’école des relations humaines reposent sur :
► la notion de groupe ;
► la responsabilisation de l’individu ;
► l’intérêt donné au travail ;
► la reconnaissance sociale des individus
Limites :
► Inefficacité opérationnelle (la coopération amicale ne constitue pas une motivation
suffisante)
► Une méconnaissance du rôle de la technologie
► Une psychologie sans complexité, centrée sur l’homme social uniquement (ignorer le
70
poids de l’environnement) Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz
Les différences entre l’école classique et l’école des relations humaines
Ecole classique Ecole des RH

Décision Centralisée décentralisée
Unité de base de l’organisation Individu Groupe
Structure Formelle (et) informelle
Force d’intégration Autorité Confiance
Fonction du supérieur Représentant de Agent de
l’autorité communication
inter et intra -
groupe
Attitude vis-à-vis du travail Contrôle extérieur Responsabilité
71

de problèmes.
72
3. L’école des néo-classiques
L’école néo-classique se situe dans le prolongement de l’école classique. Elle a une
approche à la fois :
- Normative : elle propose des principes clairs, simples, praticables, valables pour
toutes les organisations.
- Pragmatique: elle est orientée vers l’action pratique.
Les chefs de fils de cette école sont des praticiens de l’organisation, chefs
d’entreprises ou conseillers en organisation.
73
Alfred Sloan : Fut un homme d'affaires américain, président de General
Motors pendant près de 30 ans de 1923 à 1956.
➢ il a fait la première société mondiale en appliquant les principes
de décentralisation coordonnée (hiérarchique).
➢ les divisions doit être autonomes et jugées d'après la rentabilité
du capital investi.
(1875 – 1966) ➢La direction générale ne doit pas s'occuper d'exploitation mais de
la politique générale.
➢ On décentralise car le P.D.G est incompétent (opérationnellement
parlant) par rapport à la taille de son entreprise : il donne les grandes
orientations et définit les stratégies de l’entreprise
➢Certaines fonctions et certains contrôles doivent être centralisés
(finances, publicité, etc.).
➢ On laisse le personnel prendre des initiatives grâce à la
responsabilisation, l’autonomie, la flexibilité (capacité à s’adapter
74 à
l’évolution). Le personnel est épanoui, motivé, impliqué.
Peter Ferdinand Drucker, est un professeur, consultant américain
en management d'entreprise, auteur et théoricien. Avec 6 millions de livres
vendus, on le surnomme de « pape du management ».
➢ Chaque entreprise a deux et seulement deux fonctions basiques : le
marketing et l'innovation… : « Le marketing et l'innovation produisent
des résultats, le reste n'est que dépenses (Peter Drucker). Pour lui,
l'innovation systématique requiert la volonté de considérer le
(1909 – 2005) changement comme une opportunité (Concept of corporation 1946)
➢ Le Marketing est tellement basique qu'il ne suffit pas d'avoir un
solide département des ventes et de lui assigner le domaine du
marketing. Le marketing représente beaucoup plus que la vente et n'est
pas du tout une activité particulière : C'est une activité qui considère
l'activité d'affaires comme un tout, appréhendé du point de vue de son
résultat final à savoir le point de vue du Consommateur.
➢ La préoccupation et la responsabilité de la sphère marketing 75 doit
diffuser dans l'ensemble des secteurs de l'entreprise..
L’entreprise est conçue pour créer ‘’le changement, c’est-à-dire
satisfaire l’extérieure’’ elle doit par conséquent ‘’gérer les impacts
sociaux que son action provoque ‘’.
Les cinq principes de base de management:
(1909 – 2005) 1) Fixer les objectifs

2) Analyser et organiser le travail en une structure
3) Motiver et communiquer
4) Mesurer par des normes/mesurer les performances
5) former les gens
76
Drucker : autres idées phares
- La DPO (Direction Par Objectif) a été proposée en 1954, dans son ouvrage The
Practice of Management suite à des études réalisées au sein de GMC. (Chaque
directeur de département devrait atteindre certains objectifs -7% de marge commerciale
et 20% retour sur investissement/tout échec est sanctionné par la mise à pied).
- Sept éléments clés de développement du management de l’après guerre.
1) La direction scientifique du travail comme clé de la productivité
2) La décentralisation comme principe de base de l’organisation
(1909 – 2005) 3) La gestion du personnel pour adapter les hommes aux structures organisationnelles
4) La formation des dirigeants pour assurer les besoins futurs (chefs d’orchestre)
5) La gestion financière par les dirigeants
6) Le marketing
7) Planification à long terme
-La privatisation (reprivatisation)/The Age of Discountinuity (La grande mutation,
vers une nouvelle société
-Drucker pense qu’il est nécessaire, tous les trois ans environ, d’examiner l’entreprise
à la loupe et d’évaluer d’un œil critique l’ensemble des produits, des processus, des 77
technologies, des services,etc.) 1969. Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz

de problèmes.
78
4. L’approche systémique: nouvelle approche de résolution de problèmes
Théorie générale des systèmes
Ludwig von Bertalanffy: Biologiste d'origine autrichienne connu comme le fondateur
de la Théorie systémique grâce à son ouvrage General System Theory.
(1901 – 1972)
79
4. L’approche systémique: nouvelle approche de résolution de problèmes
Théorie générale des systèmes
-Le système est évolutif (se transforme dans le temps)
- Le système est complexe : l’entreprise figure parmi les systèmes les plus
complexes. Généralement on la décompose en trois sous-systèmes:
- a) Sous système opératoire qui traite les flux physiques
- b) Sous système de pilotage qui décide des objectifs et des actions
- c) Sous-système d’information qui est le relais entre les deux précédents et
qui permet la prise de décision
80

de problème
81
L’école des systèmes sociaux se propose d’étudier les facteurs
psychosociologiques et décisionnels dont les interdépendances facilitent
l’ajustement mutuel et la conformité des activités de l’entreprise à ses objectifs.
Herbert Simon
Economiste américain, prix Nobel d’économie en 1978,
Herbert Alexander Simon analyse l’économie comme une
science de comportement, notion qu’il applique aux
organisations et au processus de prise de décision dans
l’entreprise.
(1916 – 2001) Remet en cause les modèles mathématiques, il a

approfondit le concept de la rationalité limitée, basé sur la
connaissance approximative des choix possibles
82
Herbert Simon
Ecole classique: l’organisation est un ensemble d’activités et
de processus stables (dirigeant commande, l’employé
obéisse).
≠
H.A. Simon: l’organisation est principalement un lieu de
problèmes et de décisions individuelles. Toute explication de
l’organisation passe par l’étude des choix individuels
(processus de décision).
(1916 – 2001)
Décider consiste à choisir une solution en comparant

plusieurs possibilités.
H.A.Simon propose le modèle IMCC (intelligence,

83
modélisation (design), Choix, Contrôle)
Herbert Simon Le modèle IMCC:
L’intelligence : le décideur identifie dans son environnement des

situations pour lesquelles il va devoir prendre des décisions.
La modélisation : le décideur recense les informations, les structures
de façon à disposer de solutions envisageables.
Le choix : à partir de l'évaluation de chaque solution, le décideur
(1916 – 2001) choisit la meilleure d'entre elles.
Le contrôle : vient confirmer le choix effectué ou le remettre en
question.
Plusieurs obstacles peuvent survenir lors d'une prise de

décision et qui limite la « rationalité » de la décision :
environnement complexe, connaissance limité des conséquence, 84
informations incomplètes, etc. (décisions programmées etELNP)
Animé par : EL ATIKI GUENNOUNI Aziz

de problèmes.
85
6. L’approche systémique et approche sociotechnique.
Ecole sociotechnique: principe
Notre cerveau est divisé en deux parties, une partie technique qui traite l'information
avec raison, et une partie sociale qui gère nos émotions, notre créativité, notre
compassion... Le principe des compétences socio-techniques est d'apprendre à
développer parallèlement les deux parties de notre cerveau, de même que d'apprendre à
développer notre corps et notre esprit.
86
6. L’approche systémique et approche sociotechnique.
En organisation : les études menées par Emery et Trist, psychologues et
principaux fondateurs de Tavistock Institute of Human Relations à Londres, ont
porté sur la structure et le fonctionnement des organisations dans une perspective
sociotechnique. Cette approche constitue une application particulière de la théorie
des systèmes :
-L’entreprise est un système sociotechnique.
- Seule l’optimisation conjointe des systèmes sociaux et techniques peut

permettre d’obtenir le meilleur rendement global.
- étude sur l’extraction du charbon en Grande Bretagne, que la technologie

n’impose pas un mode d’organisation (opposé à Woodward), mais, elle définit un
cadre tout en laissant une marge dans l’organisation sociale 87
Conclusion
• L’âge industriel s’est terminé au milieu du
XXème siècle (En Amérique du nord, en 1950,
le nombre du col blanc a dépassé le col bleu)
• Nous sommes entrés maintenant dans l’âge de
l’information ou « Ere Numérique »
• Nous n’avons pas encore revisité l’organisation
• Il nous fait une nouvelle « Division du travail »
88
89

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Organisation des entreprises

EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz

Animé par : EL ATIKI EL GUENNOUNI Aziz 1

• Initier les étudiants à l’étude et l’analyse des organisations

• Comprendre le fonctionnement des organisations, en utilisant de

Chapitre I: Définition de l’entreprise

Chapitre II- Typologie des entreprises

Chapitre I: Définition de l’entreprise

L’entreprise est « une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour

Difficulté de définir ‘’une entreprise’’

Dimension humaine: L’entreprise se définit également comme une

Dimension sociétale: L’entreprise influence la société et l’environnement écologique.

Dimension sociétale: Exemple des usines de ciments

Chapitre I: Définition de l’entreprise

La complexité et la diversité des entreprises conduit a leur classification selon

• 1) Classification économique (Classification en secteur, branche et filière)

2) Classement selon les dimensions

2) Classement selon les dimensions

-Le statut juridique

Chapitre I: Définition de l’entreprise

L’environnement d’une entreprise peut être déﬁni comme le contexte externe

- un Macro-Environnement : c’est un environnement général de l’entreprise

- un Micro-Environnement : c’est un environnement spécifique de l’entreprise

1) L’entreprise doit s’adapter à son environnement.

➢ Les différentes composantes de l’environnement des entreprises évoluent : la

2) L’entreprise a une influence sur l’environnement

Positives : création d’emplois, formation des salariés, diffusion de technologies...

L’environnent de l’entreprise présente des :

• Menaces (Threatness) qui résultent d’une tendance défavorable qui peut

• Des opportunités (Opportunity) qui résultent d’une tendance favorable qui

D’une façon générale : Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses),

Chapitre I: Définition de l’entreprise

Les principaux courants et écoles de l’organisation :

0. Avant l’organisation scientifique du travail.

Les principaux courants et écoles de l’organisation :

0. Avant l’organisation scientifique du travail.

• Nous sommes passés de l’âge agraire (néolithique) à l’âge industriel (l’âge

La raison: le temps de changement

Les principales écoles :

0. Avant l’organisation scientifique du travail

Taylor : Fondateur de l’organisation

Ford : Reprend les principes de

3) Système de rémunération (primes) : Des hommes de

Les principes de Taylor sont efficaces en ce qui concerne la

♦ La communication est rapide.

♦ L’information est spécialisée.

♦ On a recours à des spécialistes.

En 1908, il lance le modèle T (standardisation de

En 1914, première chaîne de montage complète.

En 1925, il produit en 1 jour ce qu’il produisait en

2) Travail à la chaîne (voir dans le film)

3) Les hauts salaires sont un facteur de prospérité (Five Dollars a day)

Ford a pensé qu’en distribuant des salaires très élevés :

Taylor Ford OST+

♦ Technique (production, transformation).

Prévoir: planifier, savoir là ou on va, anticiper l’évolution de l’entreprise.

Coordonner : Harmoniser pour faire converger vers le même objectif.

► la spécialisation des tâches;

► la hiérarchisation des fonctions;

► Rationalité : maximiser le bénéfice en réduisant les coûts.

Les principales écoles :

0. Avant l’organisation scientifique du travail