Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Kayak-CM3
- Le lit et les Berges = flottables sont des gestions appartenant à l’état. Navigables utilisées
pour les transports des personnes
- Non navigables : le lit et les berges appartiennent à des personnes privées c’est à dire on ne
peut pas rentrer et sortir comme on le veut.
- Les cours d’eau navigable sont appelée domaniaux. Cette servitude de halage environ de 4m
d’un côté de la rivière sert à tirer les bateaux. De l’autre côté de la rivière, il y a une servitude
de marche pied. grâce à sa on peut accéder, à n’importe quel endroit de la rivière.
La loi de janvier 1992 remet sur le devant de la scène les libertés avec l’eau et quels sont les usagers
de l’eau.
- L’eau appartient à tout le monde et nul ne peut s’en faire une jouissance unique. On ne peut
pas priver des autres de la liberté d’accès à l’eau.
- Le tourisme, le loisir et les sports nautiques sont reconnus usager normaux de l’eau.
- cette loi autorise la libre circulation des engins non motorisées. Dans une descente de
rivière, on ne peut pas nous refuser l’accès pour aller d’un point A vers un point B.
L’accès à l’eau
Les berges sur les côtés de la rivière sont libres au public sur les cours d’eau domaniaux. Il
ne faut pas gêner le trafic de marchandise donc la navigation. La navigation commerciale est
toujours prioritaire sur les loisirs sportifs. Il y a beaucoup de commerce. On ne fait pas le
poids face à une péniche.
Sur les cours d’eau non domaniaux, l’accès à l’eau n’est pas libre. Il y a des restrictions. La
berge étant privée, en débarquant, on peut abimer la berge du propriétaire. S’il n’y a pas de
panneau, de barrière et de clôture ou de contre-indication orale, l’accès à l’eau est libre. On
peut avoir accès à la berge que s’il y a urgence/ danger imminent. Ex : barrage. Le
propriétaire n’a pas le droit d’interdire le passage avec quoique ce soit. Avant 90, les
propriétaires mettaient des barbelées pour empêcher la traverser.
Règlementation ponctuelle :
La préfecture peut, par arrêté, règlementer la pratique ou l’interdire. La préfecture à tous les droits
sur un cours d’eau. La réglementation se fait par une conciliation des usages, c’est à dire il y a un
moment tous les usagers de l‘eau doivent se mettre d’accord :
- Les pécheurs
- Baignade
- Usines et industries pompent l’eau mais elle ne peut pas être rejetée car elle est usée.
Zonage :
- Spatiale (secteur)
- Temporel (horaire)
Pour la règlementation du kayak : La zone des engins de plage (kayak, matelas gonflables) est
d’environ de 300m, situé avant les 12milles. Entre 300m et 2 milles (nautiques), il doit y avoir un
kayak de mer (engin particulier). Il doit être :
- Rigide
- Sup à 4m de longueur
- Caissons
- Bouées
Randonnée -> choisir un objectif, choisir un itinéraire en fonction de son groupe et prévoir des
réchappe.
Cette pratique débouche vers le para canoë, pratique de haute compétition, très intense.
- Visuellement, l’intégration est complète, quasiment comme les valides. En kayak, tout le
monde est dans la même situation.
- L’investissement est très important en termes de préparation. Utilisation des calages pour les
jambes.
- L’aspect balade = aspect très important car beaucoup de kayakiste viennent pour pouvoir se
balader.
- Sortie ordinaire : Ils quittent leur fauteuil pour s’évader vers une autre activité.
Possibilités de pratiques
- On peut pratiquer en double : valide + non valide.
- Accessibilité : de plus en plus grande (mise en place de chemins, descentes pour la mise à
l’eau)
- La hauteur de la lésions : plus elle est haute, plus les possibilités de se rééquilibrer sont
faibles. Mettre la pagaie sur le côté a tendance à faire perdre l’équilibre. Pour un
paraplégique, il faut des pagaies les plus légères possible.
- Fragilité cutanée : qui dit paraplégique dit perte de sensibilité dans les membres inférieurs
donc quand on est assis dans un bateau, il peut avoir des risques de coupures au niveau du
bassin. Les personnes paraplégiques ne le sentent pas. Risque important d’escarres. Il y a des
risques de frottement. Plus les calages sont hauts, plus les frottements seront hauts. Les
zones de frottement vont apparaitre très vite par des rougeurs ou des abrasions. Ex : le gilet
de sauvetage peut causer des abrasions au niveau des rotations du buste.
Zone de frottements : tout ce qui est en contact avec le bateau :
Fesses
Talons
Pour lutter contre ça il faut surveiller les zones de contact et déplacer le pratiquant (toutes les
15 min).
Adaptation du matériel :
- Il faut le bateau soit en polyéthylène . Il est non abrasif. Les matériaux composites comme les
fibres et résines sont très abrasifs. Il y a possibilité d’avoir des bateaux démontables
(nautiraid).
- Le bateau doit être propre, c’est-à-dire pas de sable et ni gravier. Le sable va former des zones
d’abrasion et le gravier va former des zones de poinçonnement.
- Hiloire large et sans aspérité. Il faut qu’il soit très large pour faire passer l’ensemble des
membres inférieur et de façon à augmenter la stabilité.
- Combinaison : en néoprène sont très productives (bretelles et longue membres inf.). Elle
offre une protection directe contre l’abrasion et contre les chocs. Elle flotte comme un gilet
de sauvetage mais va mettre l’individu à l’horizontale.
- Calage de maintien : l’idée est de faire une coquille rigide dorsales et latérale jusqu’au
niveau de la lésion pour mieux maintenir et offrir un bon appui. Vers l’avant il y a un système
anti glissement pour éviter de glisser. Système éjectable en cas de dessalage (chute).
- Les plaques de gel sont très très conseillées. Les pratiquants sont très au courant de cela.
- Pagaie légère
Adaptation de la pratique :
On va créer une situation en fonction des caractéristiques de la pratique, du public, des motivations,
du handicap du public, du niveau de pratique, de l’environnement, de son accessibilité. Les premières
séances peuvent d’abord se faire en piscine, principalement pour les personnes le plus lésées. Il faut
adapter le matériel en fonction de la pratique.
La pagaie est considérée comme un objet libre qui est différent de l’aviron.
2 types d’appuis :
Dans le cas des godilles, déplacement de la pagaie en faisant un 8 pour se déplacer latéralement.
Rotations de l’embarcation :
Lorsqu’on va pencher le bateau, alors la surface immergée (la carène) ne va plus du tout avoir la
même forme en fonction des mouvements de rotation que l’on va faire.
Manœuvre active
- Propulsion : lorsqu’on veut aller vers l’avant, alors on emmène l’eau de l’avant vers l’arrière.
- Propulsion circulaire : on va chercher l’eau loin devant et dessiner un arc de cercle pour finir
le geste loin derrière afin d’arroser l’arrière de son kayak.
Propulsion ++
Rotation ++
- Rétropulsion circulaire : Même chose que rétropulsion mais en allant cherché loin sur le côté
du kayak.
- Appel latéral (appel tracté) : déplacement latéral, tirer la pagaie vers soi sur le côté.
- Écart latéral : pour le canoé, on écarte la pagaie du côté du bateau, on pousse l’eau vers
l’extérieur.
Manœuvre d’incidence :
Il faut que le bateau ait de la vitesse.
- Appel d’incidence : se fait sur l’avant du bateau, manœuvre la plus utilisée. Orientation de la
pagaie de 10 à 20 degrés pour tourner.
Un appel se défini par l’orientation de la pale de 5 à 20 degrés par rapport au déplacement, il se fait
statiquement et la pagaie à tendance à s’éloigner du bateau.
Manœuvres combinées
Capacité à combiner toutes les manœuvres.
Appel d’incidence suivi d’un appel tracté (propulsion) : la trajectoire est donc parfaite et la vitesse
est maintenue. C’est le cas que peut observer en kayak slalom. La pagaie est libre donc on peut faire
ce que l’on veut.
La rivière emmène tout en permanence on ne peut pas rester statique sur l’eau. Plus ça va vite et plus
le courant sera important. La vitesse du courant dépend de la pente de la rivière et des
encombrements.
Zone de cisaillement : zone de rencontre de 2 masse d’eau, avec une à l’arrêt. On peut apercevoir des
petits tourbillons -> on ne peut pas s’arrêter là.
Stop courant : quand tu vas sur le cote pour essayer de reprendre le courant après.
Reprise de courant : on reprend e courant. Positionner son bateau là où l’on veut pour repartir.
Quand on fait du kayak c’est pour ressentir des émotions. Le kayak génère des émotions car :
- Propulsion particulière avec les membres supérieurs. Les appuis sont fuyants car quand on
prend appui sur l’eau, alors on sent que sa glisse tout le temps.
- Équilibre précaire, contrôle nouveau de son équilibre avec les hanches et genoux.
- On a l’impression d’être dans un autre monde, sensation de jeu, d’être hors de la vie
courante.
- On a un vécu émotionnel commun, si on fait une sortie kayak, on observe la même chose
chez les pratiquants : ils racontent leur émotions aux autres.
Les émotions sont une activation du SNC, qui peut être ressenti comme plus ou moins agréable. Si
l’émotion est trop faible, on s’ennuie, si elle est correct on trouve du plaisir or si elle est trop forte
cela provoque des situations de stress.
Approche différentielle des émotions : tous les individus ne sont pas sensibles au stress de la même
manière.
Indicateurs :
- Sexe
- Expérience / vécu
- Personnalité
Traitement didactique des émotions : on adapte en fonction du public pour que l’activité génère des
émotions. Facteur variable selon les situations, qui impact sont :
difficile facile
inconnu connu
déséquilibre équilibre
mouillé sec
compétition partenariat
danger sécurité