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Kayak-CM3

analyse sécurité et mise en oeuvre des APS (Le Mans Université)

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Descargado por Jose DE Casas (kayak_travesia_neuquen@live.com)
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Législation actuelle de la navigation


Rivières et plan d’eau
2 types de cours d’eau : en 1898 : correspond à la majorité des voies économiques gigantesques

- Le lit et les Berges = flottables sont des gestions appartenant à l’état. Navigables utilisées
pour les transports des personnes

- Non navigables : le lit et les berges appartiennent à des personnes privées c’est à dire on ne
peut pas rentrer et sortir comme on le veut.

1964 : une nouvelle terminologie.

- Les cours d’eau navigable sont appelée domaniaux. Cette servitude de halage environ de 4m
d’un côté de la rivière sert à tirer les bateaux. De l’autre côté de la rivière, il y a une servitude
de marche pied. grâce à sa on peut accéder, à n’importe quel endroit de la rivière.

- les cours d’eau non navigable sont appelés non domaniaux.

La loi de janvier 1992 remet sur le devant de la scène les libertés avec l’eau et quels sont les usagers
de l’eau.

- L’eau appartient à tout le monde et nul ne peut s’en faire une jouissance unique. On ne peut
pas priver des autres de la liberté d’accès à l’eau.

- Le tourisme, le loisir et les sports nautiques sont reconnus usager normaux de l’eau.

- cette loi autorise la libre circulation des engins non motorisées. Dans une descente de
rivière, on ne peut pas nous refuser l’accès pour aller d’un point A vers un point B.

L’accès à l’eau
 Les berges sur les côtés de la rivière sont libres au public sur les cours d’eau domaniaux. Il
ne faut pas gêner le trafic de marchandise donc la navigation. La navigation commerciale est
toujours prioritaire sur les loisirs sportifs. Il y a beaucoup de commerce. On ne fait pas le
poids face à une péniche.

 Sur les cours d’eau non domaniaux, l’accès à l’eau n’est pas libre. Il y a des restrictions. La
berge étant privée, en débarquant, on peut abimer la berge du propriétaire. S’il n’y a pas de
panneau, de barrière et de clôture ou de contre-indication orale, l’accès à l’eau est libre. On
peut avoir accès à la berge que s’il y a urgence/ danger imminent. Ex : barrage. Le
propriétaire n’a pas le droit d’interdire le passage avec quoique ce soit. Avant 90, les
propriétaires mettaient des barbelées pour empêcher la traverser.

Règlementation ponctuelle :
La préfecture peut, par arrêté, règlementer la pratique ou l’interdire. La préfecture à tous les droits
sur un cours d’eau. La réglementation se fait par une conciliation des usages, c’est à dire il y a un
moment tous les usagers de l‘eau doivent se mettre d’accord :

- Les pécheurs

- Loisirs / sports (kayak, aviron, voile)

- Baignade

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- Engins à moteur (jet ski, ski nautique)

- Agriculteurs (le plus gros consommateur)

- Usines et industries pompent l’eau mais elle ne peut pas être rejetée car elle est usée.

- EDF (production hydroélectrique) l’utilise mais la rejette.

Zonage :

- Spatiale (secteur)

- Temporel (horaire)

La législation de la navigation en mer


L’intégralité de la mer appartient au domaine public jusqu’à une ligne des trois mètres qui sert de
passage aux piétons (plage).

Pour la règlementation du kayak : La zone des engins de plage (kayak, matelas gonflables) est
d’environ de 300m, situé avant les 12milles. Entre 300m et 2 milles (nautiques), il doit y avoir un
kayak de mer (engin particulier). Il doit être :

- Rigide

- Sup à 4m de longueur

- Sup à 50cm de largeur

- Caissons

- Bouées

Au-delà de 2 milles, on a toute une série de contrainte de déclaration :

- L’itinéraire doit être déclaré

- Les participants et le cadre

- Déclarer le calendrier et les horaires de sortie

- On doit avoir un matériel de rechange

- Avoir un dispositif de signalisation

Organiser une sortie :

Randonnée -> choisir un objectif, choisir un itinéraire en fonction de son groupe et prévoir des
réchappe.

I. Pratique du CK par les paraplégiques


Intérêts :
 C’est le retour vers une activité physique intense. La fédé a investi pour les personnes
handicapées en fonction de leurs capacités.

 Cette pratique débouche vers le para canoë, pratique de haute compétition, très intense.

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 Le kayak correspond à une utilisation majoritaire des membres supérieurs.

 Intégration avec les valides.

- La partie lésée du corps est cachée à l’intérieur de l’embarcation.

- Visuellement, l’intégration est complète, quasiment comme les valides. En kayak, tout le
monde est dans la même situation.

- L’investissement est très important en termes de préparation. Utilisation des calages pour les
jambes.

- Finalisation de l’ensemble de la préparation en faisant une sortie en canoé kayak. Son


organisation prend énormément de temps pour l’organiser et la mettre en place.

- L’investissement en termes de vie associative.

- L’aspect balade = aspect très important car beaucoup de kayakiste viennent pour pouvoir se
balader.

- Sortie ordinaire : Ils quittent leur fauteuil pour s’évader vers une autre activité.

Possibilités de pratiques
- On peut pratiquer en double : valide + non valide.

- Accessibilité : de plus en plus grande (mise en place de chemins, descentes pour la mise à
l’eau)

- Usage statique des membres inférieur

Usage et problème statique :


Les membres inférieurs ont un rôle important notamment pour l’équilibration.

- La hauteur de la lésions : plus elle est haute, plus les possibilités de se rééquilibrer sont
faibles. Mettre la pagaie sur le côté a tendance à faire perdre l’équilibre. Pour un
paraplégique, il faut des pagaies les plus légères possible.

- Spasticité : contraction involontaire ou tremblement involontaire. Série de mouvement. Ils


contrôlent mais ils n’ont pas conscience de ce qu’ils font. Chaque mouvement va poser un
problème de la tenue flaque, chaque mouvement de la spasticité va causer un glissement du
pratiquant de plus en plus important.

- Fragilité cutanée : qui dit paraplégique dit perte de sensibilité dans les membres inférieurs
donc quand on est assis dans un bateau, il peut avoir des risques de coupures au niveau du
bassin. Les personnes paraplégiques ne le sentent pas. Risque important d’escarres. Il y a des
risques de frottement. Plus les calages sont hauts, plus les frottements seront hauts. Les
zones de frottement vont apparaitre très vite par des rougeurs ou des abrasions. Ex : le gilet
de sauvetage peut causer des abrasions au niveau des rotations du buste.
Zone de frottements : tout ce qui est en contact avec le bateau :

 Fesses

 Talons

 Le dos avec les calages

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 Le dessous des cuisses

 Toutes les parties du corps en contact avec le gilet de sauvetage.

Pour lutter contre ça il faut surveiller les zones de contact et déplacer le pratiquant (toutes les
15 min).

- La thermorégulation : l’eau fonctionne comme une pompe a chaleur = hypothermie.


L’homme est tjrs en contact de l’eau. La température baisse très vite et les pratiquants ne s’en
rendent pas compte.

- Problèmes médicaux : sondes, médicaments

Adaptation du matériel :
- Il faut le bateau soit en polyéthylène . Il est non abrasif. Les matériaux composites comme les
fibres et résines sont très abrasifs. Il y a possibilité d’avoir des bateaux démontables
(nautiraid).

- Le bateau doit être propre, c’est-à-dire pas de sable et ni gravier. Le sable va former des zones
d’abrasion et le gravier va former des zones de poinçonnement.

- Hiloire large et sans aspérité. Il faut qu’il soit très large pour faire passer l’ensemble des
membres inférieur et de façon à augmenter la stabilité.

- Combinaison : en néoprène sont très productives (bretelles et longue membres inf.). Elle
offre une protection directe contre l’abrasion et contre les chocs. Elle flotte comme un gilet
de sauvetage mais va mettre l’individu à l’horizontale.

- Chaussons néoprène : cacher les malléoles pour éviter les lésions.

- Calage de maintien : l’idée est de faire une coquille rigide dorsales et latérale jusqu’au
niveau de la lésion pour mieux maintenir et offrir un bon appui. Vers l’avant il y a un système
anti glissement pour éviter de glisser. Système éjectable en cas de dessalage (chute).

- Les plaques de gel sont très très conseillées. Les pratiquants sont très au courant de cela.

- Pagaie légère

Adaptation de la pratique :
On va créer une situation en fonction des caractéristiques de la pratique, du public, des motivations,
du handicap du public, du niveau de pratique, de l’environnement, de son accessibilité. Les premières
séances peuvent d’abord se faire en piscine, principalement pour les personnes le plus lésées. Il faut
adapter le matériel en fonction de la pratique.

Les manœuvres en canoë et kayak

La pagaie est considérée comme un objet libre qui est différent de l’aviron.

Notion d’appui aquatique : déplacement de la pale de la pagaie, direction opposée au déplacement


désiré.
Déplacer une quantité d’eau dans la direction désirée. Profondeur, trajet long.

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2 types d’appuis :

- Dynamique : pagaie se déplace par rapport au bateau

- D’incidence : pagaie statique par rapport au bateau qui lui a de la vitesse

Ces manœuvres d’incidence sont basées sur la portance.

Dans le cas des godilles, déplacement de la pagaie en faisant un 8 pour se déplacer latéralement.

Rotations de l’embarcation :

(Vue du bateau du dessus) Axe de rotation vertical  changement de direction.

(Vue du bateau de face) Axe de rotation longitudinal  action de gite

(Vue du bateau de côté) Axe de rotation transversale  modification d’assiette

Lorsqu’on va pencher le bateau, alors la surface immergée (la carène) ne va plus du tout avoir la
même forme en fonction des mouvements de rotation que l’on va faire.

Manœuvre active
- Propulsion : lorsqu’on veut aller vers l’avant, alors on emmène l’eau de l’avant vers l’arrière.

- Propulsion circulaire : on va chercher l’eau loin devant et dessiner un arc de cercle pour finir
le geste loin derrière afin d’arroser l’arrière de son kayak.

Une phrase de rotation++

Propulsion ++

Rotation ++

Pour limiter la composante de rotation, il faut pagayer le plus près du bateau.

- Rétropulsion : amener l’eau de l’arrière du bateau vers l’avant.

- Rétropulsion circulaire : Même chose que rétropulsion mais en allant cherché loin sur le côté
du kayak.

- Appel latéral (appel tracté) : déplacement latéral, tirer la pagaie vers soi sur le côté.

- Écart latéral : pour le canoé, on écarte la pagaie du côté du bateau, on pousse l’eau vers
l’extérieur.

- La godille : déplacement latéral en faisant un 8 avec la pagaie

Manœuvre d’incidence :
Il faut que le bateau ait de la vitesse.

- Portance = Le déplacement d’une surface orientée dans un fluide entre 10 à 20 degrés


provoque une force perpendiculaire au déplacement. Ce mouvement est appelée portance.

- Appel d’incidence : se fait sur l’avant du bateau, manœuvre la plus utilisée. Orientation de la
pagaie de 10 à 20 degrés pour tourner.

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Un appel se défini par l’orientation de la pale de 5 à 20 degrés par rapport au déplacement, il se fait
statiquement et la pagaie à tendance à s’éloigner du bateau.

Manœuvres combinées
Capacité à combiner toutes les manœuvres.

Manœuvre propulsion circulaire appel tracté :

Appel d’incidence suivi d’un appel tracté (propulsion) : la trajectoire est donc parfaite et la vitesse
est maintenue. C’est le cas que peut observer en kayak slalom. La pagaie est libre donc on peut faire
ce que l’on veut.

Le champ de force de la rivière

La rivière emmène tout en permanence on ne peut pas rester statique sur l’eau. Plus ça va vite et plus
le courant sera important. La vitesse du courant dépend de la pente de la rivière et des
encombrements.

Derrière l’obstacle le courant sera nul. Il y a une zone de contre-courant.

La zone de contre-courant a plusieurs zones :

Zone de cisaillement : zone de rencontre de 2 masse d’eau, avec une à l’arrêt. On peut apercevoir des
petits tourbillons -> on ne peut pas s’arrêter là.

A l’intérieur du contre-courant il y a une zone vide.

Les zones de contre-courant permettent s’arrêter.

Stop courant : quand tu vas sur le cote pour essayer de reprendre le courant après.

Reprise de courant : on reprend e courant. Positionner son bateau là où l’on veut pour repartir.

Didactique des émotions


Logique interne : On s’engage dans un projet de déplacement sur un milieu aquatique dans une
embarcation avec une pagaie (instrument libre qui permet de faire des manœuvre -> ce qui
différencie de l’aviron). Activité multiforme avec pleins d’embarcations différentes.

Quand on fait du kayak c’est pour ressentir des émotions. Le kayak génère des émotions car :

- Le milieu est incertain et naturel. La peur de l’engloutissement. On ne sait pas ce qu’il y a


sous l’eau, la peur de se noyer.

- Propulsion particulière avec les membres supérieurs. Les appuis sont fuyants car quand on
prend appui sur l’eau, alors on sent que sa glisse tout le temps.

- Équilibre précaire, contrôle nouveau de son équilibre avec les hanches et genoux.

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- L’activité pose des problèmes de direction

- On a l’impression d’être dans un autre monde, sensation de jeu, d’être hors de la vie
courante.

- On a un vécu émotionnel commun, si on fait une sortie kayak, on observe la même chose
chez les pratiquants : ils racontent leur émotions aux autres.

- Il y a toujours cette sensation de risque même s’il est que subjectif.

- L’effort fournis est très important.

- Activité collective -> vécu émotionnel collectif.

Les émotions sont une activation du SNC, qui peut être ressenti comme plus ou moins agréable. Si
l’émotion est trop faible, on s’ennuie, si elle est correct on trouve du plaisir or si elle est trop forte
cela provoque des situations de stress.

Approche différentielle des émotions : tous les individus ne sont pas sensibles au stress de la même
manière.

Indicateurs :

- Age : + on est jeune et + on va chercher des sensations

- Sexe

- Expérience / vécu

- Personnalité

Traitement didactique des émotions : on adapte en fonction du public pour que l’activité génère des
émotions. Facteur variable selon les situations, qui impact sont :

Facteurs +++ Facteurs ---


vitesse lenteur

difficile facile

inconnu connu

déséquilibre équilibre

mouillé sec

compétition partenariat

danger sécurité

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