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Argumentation structurée

Dans une argumentation structurée :


- La problématique est donnée (le sujet est problématisé). L’objectif est de placer le candidat en
position de conseil.
- Le sujet concerne OBLIGATOIREMENT l’(les)organisation(s) présentée(s) dans les annexes.
- Le sujet est donc contextualisé.
- Le candidat doit argumenter avec :
o En préambule :
§ Un rappel du contexte d’intervention justifiant la problématique posée,
§ Une courte synthèse des spécificités de l’organisation et de son environnement
qui serviront de base aux conseils formulés ;

c
§ Une présentation du (des) concept(s) mettant l’accent sur ses différentes
dimensions / composantes à prendre en compte dans les conseils

te
§ Une annonce des arguments qui seront développés ensuite
o Des arguments de conseil développés. Ces arguments doivent être justifiés :
1. A partir des connaissances du candidat (savoirs théoriques du référentiel,
exemples issus de la culture managériale du candidat) ;
-In
2. En prenant en compte les spécificités du contexte organisationnel présenté en
annexe ;
3. En mettant en évidence les enjeux, les obstacles, les limites éventuels.
o Sur le plan formel, les arguments doivent être distingués les uns des autres tout en
étant rassemblés lorsqu’ils couvrent le même champ. On peut imaginer des parties
avec des sous parties tout en évitant un inventaire à la Prévert.
am

- Pas de conclusion, les arguments ayant été annoncés en introduction.

- Ce n’est pas :
o Une dissertation : le candidat n’a pas à trouver une problématique à partir de l’analyse
des concepts ;
o Un développement structuré : le candidat ne doit pas se contenter de réciter du cours
de façon organisée ;
Cn

o Une analyse purement théorique ne permettant pas de préparer les candidats à leurs
futures missions de conseil ;
o Une structuration prédéterminée et figée avec une introduction (accroche, définitions,
problématique, annonce de plan), plan (parties et sous parties), conclusion.
Exemple avec corrigé

A l’aide des annexes suivants, de vos connaissances et compétences, vous répondrez à la


question suivante :

Après la chute de Carlos Ghosn, quels conseils donneriez-vous au nouveau PDG de


Renault-Nissan- Mitsubishi pour manager au mieux son organisation ?

Annexe 1. « Après la chute de Carlos Ghosn, quel avenir pour Renault-Nissan-

c
Mitsubishi ? »
Le Monde.fr
Lundi 19 novembre 2018

te
L'homme derrière l'alliance est détenu pour des soupçons de dissimulation de revenus, ce qui
plonge le groupe dans une zone de turbulences.
-In
Ce n'est rien de moins qu’un « tremblement de terre », pour nombre d'observateurs et
d'acteurs de l'industrie automobile. Carlos Ghosn, PDG de Renault et président non
exécutif de Nissan et Mitsubishi, a été arrêté, lundi 19 novembre, par la justice japonaise en
raison de soupçons de malversations. Le parquet de Tokyo a confirmé mardi qu'il a été placé
en garde à vue pour des soupçons de dissimulation de revenus. Nissan a annoncé la tenue d'un
conseil d'administration dès jeudi pour démettre M. Ghosn de ses fonctions.
am

Dans la foulée, Mitsubishi Motors a fait état d'une décision similaire, sans
préciser de date pour la tenue du conseil.

Passage en revue des principales interrogations que soulèvent l'arrestation et l'éviction du


tout-puissant patron.

L'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi peut-elle résister au départ de son fondateur ?


Cn

C'est la grande inconnue de l'éviction de Carlos Ghosn, véritable clé de voûte de cette alliance
industrielle atypique puisque l'homme est encore président non
exécutif de Nissan et de Mitsubishi, PDG du groupe Renault et président de Renault-
Nissan BV, la coentreprise de droit néerlandais en charge notamment des achats communs.
L'actuel directeur général de Nissan, Hiroto Saikawa, a annoncé qu'il proposerait jeudi au
conseil d'administration du constructeur japonais la mise à l'écart de son
président. Mitsubishi a également annoncé lundi vouloir démettre M. Ghosn de la présidence
du conseil d'administration.

En France, c'est la sidération qui prédomine tant chez les administrateurs que chez les syndicats
et les personnels. Le syndicat CFE-CGC du groupe Renault s'est ainsi dit « inquiet
» pour l'avenir du constructeur automobile après l’arrestation au Japon de son patron. La CFE-
CGC « demande officiellement que toutes les mesures soient prises au sein du
groupe pour préserver les intérêts du groupe Renault et de l'alliance », a ainsi déclaré Bruno
Azière, délégué de ce syndicat de l'encadrement.
Mariette Rih, déléguée syndicale centrale de FO au sein du groupe au losange, parle d’un «
traumatisme » pour l'entreprise et souhaite que tout soit mis en œuvre pour minimiser l'impact
sur Renault et sur les projets communs issus de l'alliance industrielle entre Français et
Japonais. Pour ne parler que de la France, la Nissan Micra est depuis 2016 fabriquée à
l'usine Renault de Flins (Yvelines) et des projets de production de véhicules utilitaires sur les
sites Renault de Sandouville (Seine-Maritime) et Maubeuge (Nord) ont été lancés il y a
quelques jours. « C'est un modèle de développement industriel que nous ne souhaitons pas voir
menacé », conclut Mme Rih.

Selon Hiroto Saikawa, il n'y a pas de risque. « L'alliance entre les trois entités ne sera pas
affectée par cet événement », a-t-il promis dans sa conférence de presse au siège du groupe à
Yokohama, en banlieue de Tokyo, même si l'impact sur Renault sera, lui, « significatif ». Un
bon connaisseur du groupe pense, lui :

c
« Ni Renault, ni Nissan, ni Mitsubishi n'ont intérêt à interrompre cette alliance. Il y a beaucoup
trop à perdre. En revanche, il peut y avoir la tentation d'un rééquilibrage au profit de Nissan et

te
au détriment de Renault. »

Alors que Renault détient 43 % de Nissan, ce dernier ne détient que 15 %, sans droit de vote,
du français. Un vrai traumatisme pour le constructeur japonais, qui est pourtant plus puissant.
En 2017, son chiffre d'affaires était de 92 milliards d'euros, près de 33 milliards d'euros de plus
que Renault...
-In
L'an dernier, les trois constructeurs ont dégagé 5,7 milliards d'euros d'économies liées aux
synergies industrielles, une somme assez importante pour réduire de manière très importante
leurs coûts et rester compétitifs. D'ici 2022, M. Ghosn avait fixé un objectif de 10 milliards
d'euros de synergies, en particulier grâce aux effets concrets del'intégration de Mitsubishi.
am

Ensemble, les trois constructeurs revendiquent le rang de premier constructeur mondial, avec
10,6 millions de véhicules vendus l'an dernier, juste devant le groupe Volkswagen.

Qui est Hiroto Saikawa, le nouvel homme fort du constructeur nippon qui cherche à
pousser Carlos Ghosn hors du groupe ?

Il n'y est pas allé de main morte. Hiroto Saikawa, 65 ans, directeur général de Nissan depuis
Cn

le 1er avril 2017, a décidé de pousser Carlos Ghosn, président non exécutif du constructeur,
dehors... M. Saikawa a eu des mots très durs contre l'ex-PDG :

« C'est un problème que tant d'autorité ait été accordée à une seule personne (...) Je dois dire
que c'est un côté obscur de l'ère Ghosn. »

Des malversations financières expliquent ce renvoi prévu jeudi 22 novembre, lors d'un conseil
d'administration du constructeur nippon. « Si les faits sont avérés, cette mise à l'écart est
logique, mais le coup paraît trop bien monté, relève un observateur. Vu le déroulement des
faits, la direction Nissan semblait bien au courant et disposait d'un communiqué déjà prêt. »

Chez Nissan depuis 1977, Hiroto Saikawa a monté tous les échelons de la société jusqu'à
prendre la succession de Carlos Ghosn, son mentor, au poste exécutif du groupe
japonais. Après son coup de force, M. Saikawa a justifié cette mise à l'écart. « Le long
règne de Carlos Ghosn a affecté les activités de Nissan », a-t-il ainsi déclaré. Après dix-neuf
ans d'un pouvoir sans partage, Hiroto Saikawa a tué le père.
Est-ce l'heure de Thierry Bolloré pour succéder à Carlos Ghosn à la direction de Renault ?

C'est peut-être enfin son moment. Thierry Bolloré, promu en février 2018 directeur général
adjoint, peut être rapidement promu au poste de directeur général de plein exercice en lieu et
place de Carlos Ghosn. Pour le moment, ce dernier, reconduit PDG de Renault depuis 2006, a
refusé ce titre à tous ses DG adjoints, de Patrick Pélata à Carlos Tavares. « Pour l'instant, il
n'a aucun intérêt à s'agiter. Il attend tout simplement son heure. Aujourd'hui, il tient tous les
leviers de l'entreprise », pense un ancien de la maison.

Cet ancien de Michelin, comme Carlos Ghosn, connaît le groupe comme sa poche. Recruté en
2012 pour s'occuper des approvisionnements, il est rapidement devenu directeur délégué
à la compétitivité, poste qu'il a conservé jusqu'en début d'année avant sa promotion. Les
mésaventures japonaises de son patron lui ouvrent de nouvelles perspectives. En revanche, pas
sûr qu'il puisse revendiquer le poste de PDG, l'Etat, qui détient 15 % de Renault, étant

c
désormais un adepte d'une gouvernance dissociée président et directeur général.

te
Que peut faire l'Etat actionnaire ?

Au sommet de la République française, c'est le branle-bas de combat. Le


ministre de l'économie, Bruno Le Maire, a affirmé aussitôt la nouvelle apprise alors qu'il était
à Bruxelles, que « la première préoccupation » de la France après
l’arrestation de Carlos Ghosn à
-In Tokyo était « la stabilité
» de Renault et « la consolidation de l'alliance » entre le constructeur automobile
français Renault et son partenaire Nissan.

M. Le Maire a déjà pris contact avec Luc Chatel, président de la filière automobile française,
ainsi qu'avec Philippe Lagayette, administrateur référent de Renault. Le conseil
am

d'administration s'est fendu d'un court communiqué indiquant que « dans l'attente
d'informations précises émanant de Carlos Ghosn (...) les administrateurs consultés expriment
leur attachement à la défense de l'intérêt du groupe Renault dans l'Alliance. » Le conseil
d'administration est censé se réunir « au plus vite », conclut le communiqué.

A Bercy, on se dit abasourdi par un coup que « personne n'avait vu venir, conséquence d'une
dénonciation interne ». Bruno Le Maire rencontrera mardi les principaux
Cn

administrateurs de Renault avec Martin Vial, membre du conseil de Renault, qui préside
l'Agence des participations de l'Etat. Vendredi, M. Vial a rappelé devant la presse la volonté
des pouvoirs publics de renforcer l'intégration de Renault et Nissan tout en préservant l'ancrage
français de l'ex-régie ce qui inclut le siège et les centres de R&D dans l'Hexagone.

Annexe 2 « LE TOUT-PUISSANT PATRON CARLOS GHOSN ARRETE AU JAPON


ET LACHE PAR NISSAN »

Le point (19/11/2018)

Le président exécutif du constructeur d'automobiles japonais, Hiroto Saikawa, a eu des mots


très durs contre Carlos Ghosn, ancien patron de Nissan, tombé pour avoir trop concentré les
pouvoirs, selon ses mots.
"C'est un problème que tant d'autorité ait été accordée à une seule personne", a déclaré Hiroto
Saikawa lors d'une conférence de presse au siège du groupe à Yokohama, en banlieue de Tokyo.
"Je dois dire que c'est un côté obscur de l'ère Ghosn", et, "à l'avenir, nous devons nous assurer
de ne pas nous appuyer sur un individu en particulier", a-t-il ajouté.
Abandonnant la prudence habituellement adoptée en pareil cas, et sans même attendre les
conclusions de l'enquête, Nissan a annoncé la tenue d'un conseil d'administration dès ce jeudi
pour démettre M. Ghosn de son poste de président de cette instance.
Mitsubishi Motors, où le charismatique patron occupe le même poste, a fait état d'une décision
similaire sans préciser la date du conseil et va mener sa propre enquête.

Dissimulation de revenus
Carlos Ghosn "a pendant de nombreuses années déclaré des revenus inférieurs au montant réel",
selon les résultats d'une investigation interne de Nissan menée sur la base du rapport d'un
lanceur d'alerte.
"En outre, de nombreuses autres malversations ont été découvertes, telles que l'utilisation de
biens de l'entreprise à des fins personnelles", ajoute Nissan.

c
Un autre responsable du groupe, Greg Kelly, est également mis en cause.
Les informations ont été transmises au parquet de Tokyo, qui n'a pas communiqué lundi. Selon

te
une source judiciaire, la garde à vue peut durer jusqu'à 23 jours pour un même chef d'accusation
au Japon mais il est possible d'être libéré avant sous caution.
Si M. Saikawa s'est dit "extrêmement choqué" par ces révélations, il a tout de même reconnu
que M. Ghosn avait "réalisé d'importantes réformes et que ce qu'il avait accompli ne pouvait
être nié".
-In
Le Franco-Libano-Brésilien de 64 ans a ainsi érigé en à peine deux décennies un empire
automobile, en cumulant des fonctions comme aucun autre dirigeant d'entreprises de cette taille
ne l'avait fait avant lui.

Numéro un mondial
Carlos Ghosn était arrivé à Tokyo au printemps 1999 pour redresser Nissan, tout juste uni au
am

français Renault. Il avait été nommé PDG deux ans plus tard.

Surnommé "cost killer" ("tueur de coûts"), il avait transformé un groupe en pleine débâcle en
une société très rentable au chiffre d'affaires annuel de près de 100 milliards d'euros, ce qui lui
vaut une certaine vénération dans l'archipel.

Il a passé le relais en avril 2017 à son dauphin, M. Saikawa, tout en restant à la tête du conseil
Cn

d'administration, pour se concentrer davantage sur l'alliance avec Renault et Mitsubishi Motors,
qu'il a portée au sommet de l'industrie automobile mondiale.

En tant que PDG de Nissan, il avait touché pour la période d'avril 2016 à mars 2017 quasiment
1,1 milliard de yens (8,8 millions d'euros au cours de l'époque). Il gagne en outre plus
de 7 millions d'euros par an au titre de PDG de Renault, qu'il dirige depuis 2009 (il en était
directeur général depuis 2005), des revenus qui ont souvent fait grincer des dents.

Carlos Ghosn a sauvé fin 2016 le constructeur Mitsubishi Motors en prenant, via Nissan, une
participation de 34 % dans le groupe alors empêtré dans un scandale de falsification de données.
Le partenariat Renault-Nissan-Mitsubishi est aujourd'hui une construction aux équilibres
complexes, constituée d'entreprises distinctes liées par des participations croisées non
majoritaires.
Renault détient 43 % de Nissan, qui possède 15 % du groupe au losange, tandis que Nissan
possède 34 % de son compatriote Mitsubishi Motors. Des rumeurs de fusion avaient filtré
récemment.
Corrigé

Préambule

1) Rappel du contexte d’intervention justifiant la problématique posée


- Arrestation de Carlos Ghosn, pdg de l'alliance automobile Renault-Nissan-
Mitsubishi Motors, lundi 19 novembre 2018
- Confirmation, par le parquet de Tokyo, de sa garde à vue pour des soupçons de
dissimulation de revenus
- La tenue d'un conseil d'administration pour démettre M. Ghosn de ses fonctions
- Nissan doit choisir un successeur à Carlos Ghosn
-
2) Courte synthèse des spécificités de l’organisation et de son manager qui serviront

c
de base aux conseils formulés
- Renault-Nissan- Mitsubishi : une alliance liée par des participations croisées. Une

te
société de droit néerlandais créée pour élaborer une stratégie commune et développer
des synergies ; elle est détenue à parité par Renault et Nissan.

- Carlos Ghosn : PDG de Renault et de l'alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi


-In
Motors. Il était arrivé à Tokyo au printemps 1999 pour redresser Nissan et sauver la
société d’une véritable faillite. Surnommé "cost killer", il avait transformé Nissan en
une société très rentable… Il a été arrêté lundi 19 novembre 2018 pur cause de
nombreux détournements de fonds du groupe Nissan et de falsification de ses
déclarations de revenus. Les enseignements que peut en tirer tout chef d'entreprise,
même s'il ne dirige pas une multinationale, sont nombreux.
am

3) Présentation du (des) concept(s) mettant l’accent sur ses différentes dimensions /


composantes à prendre en compte dans les conseils
- Organisation : l’organisation est une collectivité humaine spécifique définie par
des frontières, un objectif et des moyens structurés.

- Manager : Manager vient en effet de l’anglais to manage qui signifie diriger,


Cn

administrer, conduire, manier, mais aussi parvenir à, s’arranger, se débrouiller.


Le substantif « management » est défini comme l’« ensemble des techniques
d’organisation et de gestion d’une affaire, d’une entreprise ».

4) Annonce des arguments qui seront développés ensuite

Argumentation
L’argumentation peut par exemple être menée sur 2/3 axes ayant chacun 2 à 4 arguments :
chaque argument doit s’appuyer sur les savoirs associés du cours et doit être justifié pour le cas
Renault-Nissan-Mitsubishi. Une illustration par un exemple est souhaitable.
Pour répondre à la question posée, des arguments issus des différentes parties du cours de
management peuvent être mobilisés. Bien entendu, toute argumentation pertinente au cas est
valable.
Exemple de structure d’argumentation avec un argument développé

è AXE 1 : redéfinir les modalités de gouvernance du groupe


Pour mieux manager son organisation, le nouveau PDG du groupe doit redéfinir les
modalités de la gouvernance de la société en (1) minimisant l’opportunisme et en (2)
réorganisant le pouvoir pour maintenir l’équilibre dans l’organisation.

Rappelons que la gouvernance (ou corporate governance) désigne l’organisation générale


du pouvoir permettant de réaliser le meilleur équilibre possible entre les instances de
direction (les managers mandatés pour diriger l’organisation), de contrôle, les
propriétaires (actionnaires ou sociétaires) et les autres parties prenantes (salariés,
collectivité, clients, fournisseurs, créanciers, voire l’État et les collectivités territoriales).

c
(1) Dans un contexte d’asymétrie d’information, le nouveau PDG ne doit pas faire preuve
d’opportunisme même s’il est l’acteur le mieux renseigné sur la nature et les conséquences

te
des décisions qu’ils prennent. Il doit se montrer loyal, honnête et soucieux de ne pas
détourner la réalité. Dans cette perspective, la normalisation de l’information permet de
réguler l’opportunisme des dirigeants.
-In
Le nouveau PDG du groupe doit redéfinir les dispositifs de gouvernance pour orienter le
développement harmonieux de l’organisation, mais aussi réduire le risque de spoliation des
intérêts des actionnaires du groupe Renault-Nissan- Mitsubishi. Le nouveau système de
gouvernance du groupe doit donc permettre le respect des intérêts des différents acteurs
impliqués.
am

(2) Pour prospérer et garantir la pérennité de l’entreprise, l'autorité ne doit pas être accordée
à une seule personne. Un pouvoir concentré dans les mains d’une seule personne, soutenue
par un conseil d’administration sans aucun droit de vote ou considération, peut favoriser
des écarts de conduite chez un dirigeant.

Il convient donc d’accroître l’attention et l’engagement du conseil d’administration afin


Cn

d’assurer une supervision significative de l’administration et de contrôler le pouvoir et


l’influence du nouveau dirigeant.

è AXE 2 : mettre en place une nouvelle stratégie de communication efficace


Pour mieux manager son organisation, le nouveau PDG du groupe doit mettre en place une
nouvelle stratégie de communication sur le plan interne (1) et externe (2).

(1) En interne : le nouveau dirigeant doit garantir la transparence et la sincérité des


informations circulées en interne pour accroitre la motivation de ses collaborateurs et
gagner leur confiance envers leur organisation. Une communication interne efficace
permet d'apaiser les éventuelles tensions entre le personnel et la direction, d’éviter les
conflits, d’améliorer la collaboration et de favoriser les échanges d'idées, la créativité la
motivation (exemple de la politique de communication interne chez le groupe Orange).
(2) En externe : le nouveau dirigeant du groupe Renault-Nissan- Mitsubishi doit favoriser
la transparence de la communication externe. La valeur essentielle de l'entreprise
demeure son image et celle de son représentant. Cette image doit être éthique ou, à tout
le moins, morale.

c
te
-In
am
Cn

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