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Facultad de Idiomas
Licenciatura en Lengua Francesa
Presenta
Saúl Isaías Chacha Antele
Directora de contenido:
Dra. Irene Marquina Sánchez
Co-director:
Dr. Horacio González López
Director de lengua:
Raymundo Arcos
IV. Conclusions…………………………………………………………...36
V. Bibliographie…………………………………………………………...39
VI. Annexes
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I. Premier chapitre.- Problématique
1.1 Introduction
L’Universidad Veracruzana créée en 1944, est devenue la principale
institution d’éducation supérieure dans l’état de Veracruz et l’une des institutions
publiques des plus importantes au Mexique [ CITATION Hue17 \l 2058 ]. Elle offre
cinquante-trois programmes d’étude repartis dans les cinq domaines de
connaissance : sciences humaines, sciences techniques, sciences de la santé,
sciences biologiques et l’art. Notre programme éducatif, la Licence en langue
Française qui appartient au domaine des sciences humaines, a par but la
formation des futurs professionnels dans cette langue. Le plan d’étude est basé
sur quatre axes de formation intégrale : la didactique, la traduction, la littérature et
la culture-civilisation. Cette formation permettra à l’étudiant de langue française
d’acquérir les savoirs pertinents que lui permettront d’enseigner le français et la
culture francophone à des publiques divers ainsi que de traduire adéquatement du
français à l’espagnol.
De ces quatre axes, trois ont capté nôtre intérêt et ont retenu notre
attention : la littérature, la traduction la culture-civilisation. Nous croyons que
l’apprentissage d’une langue ne peut pas être dissocié des éléments de culture et,
la littérature étant un élément de la culture propre à la langue se prête à divers
type d’étude qui ont une incidence dans la formation intégrale du professionnel en
langes-cultures.
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comme source inspiratrice pour ce chef d’œuvre de la littérature de la langue
espagnole.
Nous ne pouvons pas négliger que toute époque et toute société sont
guidées par une série de valeurs qui leur donnent leur spécificité et que ceci se
reflète dans les époques littéraires de toute société. Cela dit que la morale de la
société espagnole du XVIIème siècle fut marquée par la gratitude, la courtoisie, la
patience, le courage, la vérité, l’honnêteté, la fidélité et le sens du devoir [ CITATION
Mon05 \l 2058 ].
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Une femme virtuose signifie de l’époque devait être chaste, pure, sereine,
belle, modeste, soumise, obéissante et évidemment accomplir ses tâches
principales d’épouse et de mère, tandis que les hommes ayant plein accès au
monde extérieur, ils accomplissaient les tâches de proviseur et gardien de la
maison. Cervantes revalorise les rôles dans ses œuvres ; pour lui, le sexe des
personnages est peu important, le sexe est laissé de côté pour être remplacé par
les valeurs de chaque personnage. Pour lui, l’importance de chaque personnage
dans l’histoire est donnée par les valeurs qu’ils montrent et la façon dont ils
évoluent dans l’histoire[ CITATION Vél16 \l 2058 ].
Comme nous avons déjà mentionné, l’homme était guidé par les valeurs de
l’esprit chevaleresque et l’un de ces plus grands exemples est l’écrivain même du
Quichotte : Miguel de Cervantes Saavedra. Selon Louis Viardot [CITATION Mig63 \l
2058 ], un des traducteurs de l’espagnol vers le français du Quichotte, Cervantes,
un homme qui, tout au long de sa vie en général et au long de sa captivité en
Alger, a montré des caractéristiques extraordinaires ; d’après les déclarations
d’onze gentilshommes, il était loyal, noble, vertueux, d’excellent caractère,
courageux, avec une conduite noble, chrétienne et honnête qui rendaient envieux
les autres gentilshommes qui avaient été captifs avec lui. Certaines déclarations
affirment que parmi les gentilshommes captifs, personne d’autre n’ai fait autant de
bien aux autres captifs que Cervantes, car il s’agissait d’un homme d’honneur,
spirituel et prudent, des vertus qui attiraient davantage les hommes qui
s’approchaient de lui. En effet, ces qualités et ces vertus que nous venons
d’esquisser chez Cervantes, correspondent à la manière idéale de se tenir en
société par les hommes du XVIIème siècle.
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avant tout, l’un des symboles de la littérature universelle, surtout car ce chef-
d’œuvre a créé au tour de soi toute une génialité littéraire grâce aux figures
littéraires évoquées et aux innovations qu’elle a fait par rapport aux
caractéristiques de la littérature qui lui précédait : d’abord, il s’agit du premier
roman polyphonique, toute la littérature précédente se caractérisait par le
monologuisme, et ensuite les personnages ne sont pas des êtres sans aucune
importance, mais leur complexité est révélée par des dialogues qui correspondent
à la formule narrative de Cervantes[ CITATION Vél16 \l 2058 ].
Fohr et Puyau [ CITATION Foh08 \l 2058 ] expliquent dans son article que le
Quichotte peut s’interpréter comme une source inspiratrice pour les grands
écrivains de ces royaumes, cependant, comme nous avons déjà mentionné, le
pays où il était plus florissant le phénomène du Quichotte est la France. Le
Quichotte a sans aucun doute marqué la trajectoire littéraire de tant d’écrivains
français parmi lesquels nous pouvons citer Sorel, Flaubert, Stendhal, Balzac,
Daudet, Rostand et d’autres. Fohr et Puyau expriment que ne restant pas limitée à
la littérature, le Quichotte a inspiré aussi d’autres domaines tel que la peinture, la
musique, le théâtre et la danse[ CITATION Foh08 \l 2058 ] .
5
Cas15 \l 2058 ], il y a d’autres éléments paratextuels qui sont considérés par le
lecteur au moment de choisir un texte et qui font partie des expectatives de la pré-
lecture parce qu’ils ont une importante signification dans la pragmatique émetteur-
récepteur : l’auteur, la couleur et la forme de la couverture, l’illustration de la
première page, la collection à laquelle le livre appartient, le genre du livre et
d’autres.
1.2 Justification
Ce mémoire est inscrit dans le projet de recherche intitulé « La traducción
en paratextos: perspectivas sobre la traducción literaria en Lenguas
Modernas a partir del siglo XVI » du Cuerpo Académico : Civilidad, Literatura y
Sociedad, CA-UV 394. Dans ce mémoire nous cherchons à distinguer la pensée
socioculturelle des premiers traducteurs du Quichotte en France pendant le
XVIIème et le XVIII siècle manifestée dans les paratextes qui lui ont permis son
grand succès en France, car comme nous avons déjà mentionné, avant le
XVIIIème la France possédait déjà 36 éditions des traductions de l’œuvre [ CITATION
Foh08 \l 2058 ].
6
narrative qui fait que cette œuvre puisse être considérée comme le premier roman
moderne, dans le sens de rationalité qui possède ce dernier terme.
1.3 Objectifs
1.3.1 Objectif principal
1.4 Antécédents
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Meregalli(1990), nous dit que le personnage du Quichotte et son fidèle
« Escudero » Don Sancho Panza, très rapidement sont devenus célèbres en
Espagne et ailleurs. Et cette célébrité peut être aperçue car des auteurs français
ont utilisé dans leurs œuvres les images du Chevalier Errant et son Escudero,
parmi les plus connus nous trouvons : Sorel avec le Berger extravagant, Flaubert
avec Bouvard et Pécuchet, Stendhal, Balzac, Daudet avec Tartarin de Tarascon et
Rostand avec Cyrano.
Nous avons récupéré aussi un livre qui serait essentiel au niveau théorique
et méthodologique pour notre mémoire : Seuils[ CITATION Gen01 \l 2058 ], livre
consacré spécialement aux paratextes. Cette œuvre théorise sur les types de
paratextes existants, elle définit aussi le concept et la façon dont nous pouvons les
étudier afin d’arriver à notre but.
Par rapport aux antécédents liés à notre sujet, l’analyse des paratextes,
nous n’avons trouvé aucun mémoire dans le Repositorio Institucional de la
Universidad veracruzana, cependant ils existent des mémoires liés à la littérature,
la traduction et la culture-société.
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II. Deuxième chapitre.- Cadre théorique
2.1 Les paratextes.- définition, utilisation et types
Comme notre regard est fixé sur l’analyse des paratextes des traductions du
Quichotte, il sera nécessaire d’établir certains concepts qui serviront d’axes
conceptuels sur lesquels nous pourrons appuyer notre lecture interprétative du
travail, nous récupèrerons des aspects reliés à notre recherche et qui ont été lus
lors de la récupération de la littérature lié au thème.
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para est la frontière même. Dans le domaine littéraire, il assure que la chose para
plus, qu’être une frontière, est seuil ou un vestibule qui offre à n’importe qui la
possibilité d’entrer ou de sortir, comme il l’appelle, une sorte de « zone indécise »
entre le dedans et le dehors sans une limité rigoureuse ni à l’intérieur (le texte) ni
à l’extérieur (le discours du monde par rapport au texte). Genette reprend la
définition de Philippe Lejeune : « frange du texte imprimé qui, en réalité,
commande toute la lecture » [CITATION Gen01 \p 8 \l 2058 ] ; cette frange est un lieu de
pouvoir sur le public, utilisée par l’auteur et ses alliés pour commander la lecture.
S’il s’agit d’un message matérialisée, le paratexte est placé dans quelque part
et nous pouvons le situer par référence au texte : autour du texte, dans l’’espace
du volume, comme titre ou préface et parfois insert dans les interstices des textes
comme le titre des chapitres ou certaines notes [CITATION Gen01 \p 10 \l 2058 ].
Dans le statut substantiel, il faut considérer que les paratextes sont, dans la
plupart, d’ordre textuel : titres, préfaces, interviews, énonces d’extension diverse,
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avec un élément en commun : le statut linguistique du texte. En plus, la valeur
paratextuelle ayant par d’autres types de manifestations doit être considérée :
manifestations iconiques (illustration), manifestations matérielles (par exemple,
tout ce qui procède de l’élection typographique) ou manifestations purement
factuelles, par conséquent, un paratexte qui ne consiste pas à un message
explicite, mais à un fait dont la seule existence apporte un autre élément au texte
et a une valeur très grand dans la réception du texte : L’âge et le sexe de l’auteur,
l’appartenance à une académie, l’obtention d’un prix littéraire et d’autres, ce sont
des évidences importantes qui caractérisent le paratexte factuel. Plus
fondamentalement, autour d’une œuvre, l’existence d’un contexte implicite qui
précise ou modifie un peu ou beaucoup la signification est en rapport avec ce type
de paratextes : contexte de l’auteur, contexte générique, contexte historique,
etcetera [CITATION Gen01 \p 12-13 \l 2058 ]
La force illocutoire est un élément qui est très présent dans ce type de
paratextes. Le nom de l’auteur ou la date de publication sont des éléments qui
peuvent être transmis par un élément paratextuel. En même temps, un élément
paratextuel peut aussi faire connaître l’intention ou la façon d’interpréter de l’auteur
ou l’éditeur. Les préfaces et l’indication du genre de certaines couvertures de livres
ont cette fonction : Si « roman » apparaît dans la couverture, cela ne veut pas dire
« ce livre est un roman », mais « nous vous prions de lire ce livre en tant qu’un
roman ». De la même façon, si l’auteur écrit un pseudonyme et le titre, il ne veut
pas transmettre « mon nom est x et ce livre s’appelle y », mais « j’ai choisi x par
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pseudonyme et moi comme auteur de ce livre, j’ai choisi titrer ce livre x et y »
[CITATION Gen01 \p 15 \l 2058 ].
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2.2 La perception sociale de la traduction en France.- La naissance
de la traduction moderne et l’origine du mot traduction ; la
traduction et son rapport avec la littérature ; Boudain, l’exemple
des belles infidèles
Le grand nombre de ces textes produit une création : un public pour lequel
lire signifie lire des traductions et en conséquence, un livre était avant tout une
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œuvre traduite. Amyot assume qu'à la Renaissance, les nouvelles auctoritates
sont les traductions, et comme le traduit fait autorité, tout le monde traduit. Amyot
remarque, de nouveau, que tout le monde est pris par l’impulsion de traduire, de
traduire tout, n’importe quoi et n’importe la façon de le faire. À l’époque, il y a des
traductions de livres dont on connaît à peine la langue d’origine, et surtout qui ont
été effectuées sans aucun principe, et par conséquent, il existe un énorme nombre
de mauvaises traductions ([CITATION Ber88 \p 24-25 \l 2058 ].
Étienne Dolet [CITATION Ber88 \p 25 \l 2058 ] essaie de définir les principes qui
devraient être suivis par tout traducteur dans un bref texte appelé De la manière
de bien écrire d'une langue en l'aultre, lequel doit être lu pour l’effort de
délimitation du champ traductologique. Au XVIème siècle, il apparaît pour la
première fois apparaît un terme spécifique qui désigne l’acte de traduire.
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Berman [CITATION Ber88 \p 34 \l 2058 ] introduit l’explication suivante avec la
question : « entre la puissance translative de l'anglais et la puissance traductive de
l'allemand, qu'en est-il de la langue française et de son rapport à la «traduction»? »
(Berman, 1988, p.34), et puis, il commence à expliquer que la traduction se centre
sur l’action de traduire : en plus cette action, comme toutes celles composés de
-duction, est une action transformant. Pour Berman la langue allemande conçoit la
«traduction» comme un jeu entre le propre et l'étranger, la langue anglaise la
conçoit comme une mise en circulation de signifiés hors de toute référence au
proche et à l'étranger, et la langue française, elle, voit dans l'acte de traduire
l'acclimatation adaptatrice de l'étranger.
Ce qui est nouveau, c'est que tout le monde parle de la traduction. Les
traducteurs accompagnent leurs travaux de préfaces, d'explications,
d'épitres dédicatoires, voire de poèmes, où ils présentent leurs traductions
au public et à leurs commanditaires. Les arts poétiques et les traités de
rhétorique ne manquent pas de consacrer des chapitres entiers à la
traduction. […] Plus qu'objet de connaissance, la traduction est pour les
hommes de la Renaissance objet de discours. […] Mais cet objet est bien
particulier. D'abord, la pauvreté théorique des discours sur la traduction au
XVIe siècle est contrebalancée par une grande richesse métaphorique. Tout
se passe comme si la Renaissance ne pouvait cerner la traduction et le
traducteur que par une multiplicité déroutante d’images (Berman, 1988,
p.39).
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de regard : au début du siècle source importante à « corriger » et à « franciser »
avec laquelle il faut rivaliser, tout comme en politique ; la littérature espagnole
constitue à la fin du siècle un répertoire de clichés où puise une culture française
qui se considère sans rivale.
Verrier (Verrier, s.f) reprend l’idée des préfaces de traductions décrites chez
Berman et ajoute d’autres éléments : « les traducteurs adoptent dans leurs
préfaces un regard parfois admiratif, ou plus critique, souvent lié à un refus
d’admirer la littérature du rival politique » (Verrier, s.f., p.2); Il y a cependant une
tendance de la part des traducteurs de « franciser » les œuvres. Les changements
plus réguliers sont ceux de localité ou une adaptation à des règles permettant
d’améliorer les ouvrages. En cette période, d’après Verrier, les Espagnols et les
Italiens étaient très créatifs, cependant la caractéristique qui représentait bien aux
Français était la supériorité linguistique et stylistique de sa langue, une pensé très
rependue parmi les traducteurs de l’époque
Verrier (Verrier, s.f, p.2) constate qu’à cette époque il existe une admiration
des traducteurs français par rapport aux « belles inventions » espagnoles,
lesquelles sont audacieux en utilisant des nouvelles formes de récit et d’autres
caractéristiques par rapport aux personnages. Il coïncide avec Berman dans l’idée
que les Français utilisent les modelés littéraires d’autres littératures pour
développer la leur : d’abord les Anciens, et après les Italiens et les Espagnols. Les
traducteurs Français savent apprécier les auteurs espagnols et leurs créations, et,
en conséquence, les traductions commencent à apparaître.
Verrier (Verrier, s.f., p.4) explique qu’il existe une émulation de la littérature
espagnole chez les Français, laquelle veut montrer les défauts des œuvres
espagnoles afin d’amener ces œuvres à un tel état de perfection que les
Espagnols n’auraient jamais rêvé. Verrier (Verrier, s.f., p.4) croit que pour les
Français la littérature espagnole est un ensemble d’histoires et de genres
nouveaux qui sont dignes d’être intégrés dans sa littérature tout en respectant ce
que les Français appellent « le goût français », ce phénomène est appelé :
francisation (Verrier, s.f., p.4).
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Un clair exemple de ce qui est expliqué par Verrier, ce sont Les nouvelles
Morales, en suite de celles de Cervantes, tirées de l’espagnol de don Diego
d’Agreda et mises en nostre langue (Agreda y Vargas, 1621). Il s’agit de la
traduction du recueil de nouvelles de Diego de Agreda y Vargas, un recueil paru à
Valence en 1620, intitulé Novelas morales útiles por sus documentos.[ CITATION
Agr20 \l 2058 ]. Guiomar Hautcœur[ CITATION Hau02 \l 2058 ] remarque que la
traduction réalisée par Jean Boudain fait partie des célèbres « belles infidèles » qui
apparaissent durant le XVIIe siècle.
Hautcœur [CITATION Hau02 \p 435 \l 2058 ], explique qu’il existe deux principes
qui caractérisent le style littéraire français : le principe de clarté et le principe de
brièveté. Le premier est appliqué à la nouvelle espagnole par différents moyens :
les traducteurs ajoutent des explications par rapport au vocabulaire et à la syntaxe.
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D’autres modifications effectuées par le traducteur afin d’amener l’œuvre au
goût français étaient :
Baudoin fait des modifications qui lui semblaient sensibles pour le public
français. Il fait une réduction de l’aspect charnel décrit dans l’original. Il omette les
détails sanguinaires et élimine les scènes de massacre (Hautcœur, 2002, p.438-
439).
b) Respect du décorum
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III. Troisième chapitre.- Cadre méthodologique
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partie d’un ensemble des concepts basiques de l’appareil sémantique et
sémiotique grâce auquel la société —ou, plutôt, un de ses secteurs—
s’interprèterait à elle-même, comme partie de sa propre quête de s’imprimer, en
elle, le sens particulier ou significat impliqué dans ce particulier concept de
Progrès [ CITATION Gon18 \l 2058 ].
Ainsi, la traduction littéraire a été liée aux idées et concepts socialement tenus
dans un moment historique donné, tant par la société dans laquelle s’origine
l’œuvre littéraire que par la société qui reçoit sa traduction. Ces idées et concepts,
parmi tant d’autres thèmes configurent ce qui serait la relevance d’une œuvre
littéraire ; la littérature comme une activité socio-culturel ; le littéraire ; et le lecteur
et sa fonction dans une société et dans son développement [ CITATION Gon18 \l
2058 ].
La méthode d’investigation —investigation : in= en + vestigium= vestige : aller
au vestige— qui correspond à la perspective ici tracée, se dirige vers
l’identification, analyse et interprétation de ces idées et concepts sociales qui, en
qualité d’éléments sémantiques et sémiotiques, sont liés à la traduction d’une
œuvre littéraire donné. Dans le sens antérieur, cette méthode de recherche opère
sur corpus —corpi— intégrés par les notes introductoires, les préfaces, les lettres
—épitres— aux lecteurs ou aux éditeurs, les dédicaces ou dans n’importe quel
type de textes extérieures à l’œuvre littéraire, susceptibles d’exposer telles idées
ou concepts. Dans multiples sens, la méthode d’investigation suivie par ce travail,
est de type formel, c’est-à-dire, opère sous formes sémantiques et sémiotiques
[ CITATION Gon18 \l 2058 ].
En premier lieu nous avons réalisé dans le cadre théorique une introduction sur
les paratextes qui ne prétend pas être exhaustive, mais les présenter de façon
générale, pour cet objet nous avons suivi la proposition d’un des auteurs plus
importants par rapport à la théorie des paratextes grâce aux apports qu’il fait en
définissant les fonctions des paratextes, Gérard Genette. Et en deuxième lieu nous
avons réalisé un parcours qui prétend présenter, de la même façon, la conception
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socioculturelle de la littérature tenue en France par les traducteurs de l’époque où
le Quichotte a eu le meilleur accueil.
Ayant établit ces deux points, nous avons procédé, avant de commencer
avec l’étude et commentaires de ces traductions, à réunir et lire les textes
introductoires, qui font partie de ce que nous appelons paratextes, des éditions des
traductions qui étaient les plus représentatives afin d’identifier des éléments
lexicales et de structures discursives dont les significats puissent signaler les idées
ou les concepts socioculturelles tenues par les traducteurs. Nous nous centrons
sur les préfaces (prologues, avertissement du traducteur, épitre et d’autres inclus
dans cette catégorie) car ces paratextes sont le type d’unité discursive qui a la plus
haute probabilité d’offrir les significats, les idées, les notions sur lesquelles ce
mémoire est axé.
Pour ce mémoire nous avons intégré deux corpus différents composés par
les traductions qui, de notre point de vue, sont les plus pertinentes pour ce
mémoire car il s’agit des traductions qui comptaient avec une préface, c’est
nécessaire de rappeler au lecteur que nous sommes en train d’étudier les
paratextes des traductions. Tandis que le premier de ces deux corpus est un
corpus général, global si le public veut le considérer de cette façon, le deuxième
est un corpus plus spécifique car nous avons pris en considération certains
facteurs comme l’accueil de ces œuvres, et des questions de temps et de lieu.
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Filleau de Saint-Martin, le premier tome des quatre qui constitué le Quichotte est
publié en 1678. La quatrième traduction choisie est celle réalisée par Jean-Pierre
Florian, un très connu écrivain neuve de Voltaire. Elle est publication posthume
lancée en 1799. Subséquemment, nous proposons la traduction d’Henri Bouchon
Dubournial, un ingénieur et mathématicien, il traduit cet œuvre et l’intitule
« Œuvres Choisies De Cervantes » pour la publier en 1807. En dernier lieu, nous
avons choisi la traduction de G. Delaunay publiée en 1821.
D’abord, nous avons intégré la traduction réalisée par César Oudin car elle
est la première traduction en français, par conséquent, il s’agit de la traduction qui
ouvre les portes en France au Quichotte et qui, d’après Serge Fohr et Jean-luc
Puyau[ CITATION Foh08 \l 2058 ], a été l’une des plus populaires traductions pendant
les deux siècles suivants à son apparition. En plus, elle est réalisée par un
personnage tant important comme l’interprète des rois Henri IV et Louis XIII et l’un
des premiers hispanistes en France. En second lieu, la traduction de Filleau de
Saint-Martin qui détrône celle de César Oudin et en dernier lieu celle de Florian,
des traductions moins populaires que la première, mais de toute façon populaires
pour ces époques ; ces trois traduction sont considérées comme les trois
traductions plus populaires lors de ces deux premiers siècles de l’arrivée du
Quichotte en France. Notre intention est de présenter, dans la mesure du possible,
ces textes réunis, de façon que l’on puisse apprécier son analogie et son
intertextualité.
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qui est née dans le goût des Espagnols et qu’elle devienne une œuvre adéquate
pour le goût des Français avec toutes les caractéristiques que ceci demande : la
clarté, la brièveté, et la supériorité de la langue française dans ses dimensions
poétique, rhétorique et grammaticale. Les traducteurs de cette époque ont utilisé
ces textes pour pouvoir contacter le lecteur et lui expliquer et lui proposer ses
intentions, ses concepts théoriques ou ses réflexions à propos des questions qui
sont nées dans la conversation du texte original et processus de traduction.
Après avoir exposé la théorisation sur laquelle s’appuie notre proposition d’analyse
d’éléments paratextuels, nous pouvons, à continuation, passer à l’analyse d’un
passage d’un élément paratextuel. Ainsi, l’analyse suivant, dans un premier
moment, sera centré seulement dans un passage d’un élément paratextuel, et,
dans un second moment, ceci s’étendra au paratexte pris dans son intégrité.
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côtés du texte et des lettres ont été choisies pour montrer qu’il s’en agit. La table
de chapitres est trouvée presqu’à la fin du livre et est suivie par l’extrait du privilège
du Roi.
Sire. Si’eusse bien desiré que vostre majesté eust peu lire et entendre ce
cheualier errant en sa propre langue, mais le temps et les affaires ne l’ayãt
pas encore peu permettre, ie me suis auisé, apres auoir voyagé en sa
compagnie quasi par tout son pays, et estant de retour en France ; de luy
monstrer a parler avec nos François […] (Cervantes de S., 1614)
Oudin dans son épitre commence à s’excuser avec le roi pour ne pas avoir
pu lui montrer le Quichotte avant, excuses qui en même temps s’interprètent
comme des motivations pour le traduire, ce qui lui a donné la motivation finale est
la lecture (sa compagnie) du Quichotte lors de son voyage en Espagne et il montre
dans cette partie des indices qui exposent la pensée qui domine à l’époque « de lui
montrer à parler avec nous français ».
[…] Le voicy donc SIRE, qui, comme sanct Helme, paroist apres ceste
tempeste (que tous les gens de bien ont tant apprehendee) pour doner du
plaisir a ceux qui ne l’ont point encor veu […] (Cervantes de S., 1614)
[…] Ie ne le veux pas faire plus braue qu’il est, la veue en descuurira le fait,
seulement ie diray que la lecture (si on la met a profit) sauuera la perte du
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temps, que plusieurs consomment a fueilletter les Romans fabuleu […]
(Cervantes de S., 1614)
Ensuite, Oudin donne les raisons pour lire sa traduction, il ne le veut pas
faire plus brave, mais la lecture va le découvrir au four et à mesure qu’il lit. Lire le
Quichotte, pour Oudin, il s’agit d’une façon pour le lecteur de se sauver de la perte
de temps, ce qui n’arrive pas avec les romans fabuleux, lesquelles sont feuilletées.
Oudin espère que le lecteur, le roi, va aimer tant le Quichotte, qu’il va vouloir
apprendre la langue originale, l’espagnol, car le Quichotte en espagnol s’apprécie
d’une façon différente ce qui n’arrive pas avec le français. Il justifie cette affirmation
en disant que d’abord, il a été insuffisant au moment de traduire et qu’il y a des
livres semblables qui doivent s’interpréter en vive voix, ne pas les traduire.
[…] Que si d’auenture, Vostre Majesté desire vn iour d’en venir a ce point,
ie m’assure qu’elle en receura du contentement : ce luy sera une chose fort,
facil et comme en jouant, et pour cest esffect il ne manquera pas une infinité
de personnes qui seront beaucoup plus capable que ie ne suis, que l’on y
pourra appeller : encore qu’en bonne volonté, au travail et diligence, ie ne le
cederay a aucun […] (Cervantes de S., 1614)
Oudin lui assure que s’il décide d’apprendre l’espagnol, pour lire le
Quichotte en sa langue maternelle évidemment, une infinité des personnes ne
manquera pas pour lui enseigner L’ESPAGNOL, parce qu’il veut prendre ce travail.
[…] Il plaira donc a vostre Majeste donner a ce cheualier vne place entre
vos moindres soldats, o}u il fera la faction du mieux qu’il luy sera poßible, si
ce n’est a combattre ce sera a l’entretenir et luy faire passer quelques
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heyres ennuyeuses : et s’il obtient ceste grace, il aura bien la hardiesse de
la demander außi pour celuy qui a eu tant de temerité que de le presenter,
lequel se iette en toute humilité aux pieds de vostre Majesté, comme Son
tres-humble, tres-obeissant et tres-fidele subjet. CESAR OVDIN (Cervantes
de S., 1614)
Il espère que le roi laissera entrer au Quichotte dans ses moindres soldats,
mais ce n’est pas à combattre, mais pour l’entretenir, pour lui faire passer des
bonnes heures. Il dit au roi, que si le Quichotte obtient cette grâce, il espère que
celui qui a été le responsable de faire la première traduction de l’œuvre de
Cervantes, et de le présenter en toute humilité aux pieds du roi. Il finit son épitre.
Dans la page suivante nous trouvons, comme dans le cas d’Oudin, une
épitre de quatre pages dédiée à monseigneur le Dauphin. Après cette épitre, nous
trouvons un petit avertissement de deux pages qui dans la traduction précédente
n’est pas présente. Ensuite, nous trouvons la table de chapitres du premier tome,
suivie par le texte du livre en question. Il faut mentionner que dans ces premières
pages nous n’avons trouvé aucun type de numérotation jusqu’au commencement
du livre. Nous avons trouvé aussi que même s’il y a des petites marques du type
« S eiij », le traducteur n’a pas mis aucune note du traducteur comme dans le cas
de la traduction précédente.
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À continuation nous présentons l’analyse de l’avertissement de Filleau de
Saint-Martin, de la même façon que dans la partie antérieur, nous allons
commencer avec une citation et le commentaire lié à cette citation :
Jay crû qu’on pouvoit entreprendre une Traduction nouvelle, & je me suis
dispensé d’estre aussi exact que luy, parce que -& que le stile en auroit plus
de force. (Cervantes de S., 1678)
27
c’est trop entreprendre que de s’écarter entierement du caracter de son
Auteur (Cervantes de S., 1678).
Veritablement pour les Vers que je trouve un peu durs dans l’Espagnol, &
dont la matiere m’a paru fort seiche, peu-estre faute de les bien entendre ;
j’en ay changé une partie, tant pour les reduire à la manière de nôtre
versification, que pour leur donner des liaisons necessaires, & rendre le
sens plus net. (Cervantes de S., 1678)
Mais j’ay pû aisément me tromper, car je ne suis pas des meilleurs Poëtes.
Il y a encore quelques discours que je crains bien qui soient ennuyeux, les
Auteurs Espagnols moralisent en toutes rencontres, & ne font mesme pas
scrupule de méler les Maximes les plus saintes avec des boufoneries ; mais
je n’ay osé les suprimer entierement, & j’en ay seulement retranché une
partie & sur tout ce que j’ay veu qui ne faisoit point de beauté au sujet, & je
ne sçay mesme si je n’en ay point trop conservé, ou si je n’ay point fait un
mauvais choix. (Cervantes de S., 1678)
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Il s’excuse au cas où il se trompe car il affirme qu’il n’est pas des meilleurs
poètes ; il exprime ses inquiétudes par rapport au style des auteurs espagnoles car
ceci ne correspond pas au gout des français et de ne pas être des meilleurs
poètes dans la partie suivante. Il a utilisé un procédé pareil à celui qu’il avait utilisé
avec les vers difficiles pour résoudre cette problématique : il a supprimé la partie
qui rend moins beau au sujet. Cependant, il hésite sur s’il a fait le bon choix et a
bien atteint à son but.
Enfin, si je n’ay pas reüssidans mon dessein, je prie ceu qui liront cette
Traduction de me faire grace en faveur de l’intention que j’ay euë de les
divertir. (Cervantes de S., 1678)
Filleau termine son avertissement en disant que même s’il n’arrive à son
but, la seule intention qu’il avait au moment de prendre cette initiative est de
divertir au lecteur et il prie au lecteur d’au moins lui faire grâce.
29
Et dans la page postérieure à la fin du premier chapitre, nous trouvons la table de
chapitres.
Le principal but de mon travail à été l’espoir de faire sentir une vérité qui ne
me semble pas assez connue ; c’est que don Quichotte, indépendamment
de sa gaieté, de son comique, est rempli de cette philosophie naturelle qui,
en livrant au ridicule de vains préjugés, n’en respect que plus la saine
morale. Tout ce que dit le héros, semble dicté par la sagesse pour faire
30
aimer la vertu ; son délire meme n’est qu’un amour mal entendu de cette
vertu. Don Quichotte est fou dès qu’il agit, il est sage dès qu’il raisonne ; et
comme il est toujours bon, on ne cesse point de l’aimer ; on le sait insensé,
et on l’écoute. (Cervantes de S., 1799)
Puis, il présent le but principal de son travail. Il veut faire connaître une
vérité qu’il considère comme peu connue ou qu’il trouve comme une vérité caché
qui se montre seulement à certains lecteurs: le Quichotte au-delà de sa gaité et
son génie comique, il est rempli d’une philosophie naturelle de la saine morale.
Florian considère que les mots dits par don Quichotte sont remplis de sagesse et il
nous invite à, de la même façon qu’il le fait, aimer la vertu, et que le délire de cet
héros est un amour mal entendu de cette vertu. Pour lui, les qualités
qu’accompagnent très le Quichotte sont folie, sagesse et bonté, c’est pourquoi
Florian pense que les français ne cessent pas de l’aimer et continue à donner
d’autres raisons.
Cervantès est peut-être le seul homme qui, par une invention aussi neuve,
aussi différente de tout ce que l’on connoissoit, ait forcé ses lecteur de
suivre long-temps, sans se fatiguer, les actions d’un extravagant dont on se
moque sans cesse, et qu’on ne peut jamais mépriser, dont on plaint toujours
le délire, et dont on admire souvent la raison. (Cervantes de S., 1799)
31
traduction pût leur donner une idée de cette réunion si rare de la morale et
de la gaieté, de la finesse et du naturel, de l’imagination la plus brillante, et
de la diction la plus pure. Je voudrois encore rappeler à ces personnes si
difficiles que Cervantes écrivoit au seizieme siecle, lorsque le goût de la
scholastique régnoit encore dans toute l’Europe, lorsque les nations les
plus policées ne lisoient que les monstrueux romans de chevalerie, et que
les François n’avoient pas méme leur Astrée. (Cervantes de S., 1799)
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démontrent en faisant attendrir le public alors qu’ils donnent de leçons de vertu ou
font rire tous les publics.
Florian est conscient que dans la vie de Cervantes il n’y a pas eu toujours
des éloges, il a été critiqué fortement. Il semble mettre en rapport ceci avec les
défauts de l’œuvre. Pour lui Cervantes n’a pas révisé ses brouillons et cela lui a
beaucoup couté : il y a beaucoup d’oublis de la part de Cervantes.
N’espérant point faire passer dans ma langue les continuelles beautés qui
compensent si fort ces taches légeres, j’ai cru devoir les affoiblir, en
adoucissant certaines images, en changeant quelquefois des vers trop
éloignés de notre goût, sur-tout en supprimant les répétitions, et abrégeant
les digressions, neuves sans doute lorsqu’elles parurent, mais devenues
aujourd’hui communes, enfin en serrant beaucoup les récits, et suppléant
par la rapidité à des ornements que je ne pouvois rendre. (Cervantes de S.,
1799)
33
n’exigent pas que tout traducteur se dépouille de son bon sens et de son
goût, peuvent s’en rapporter à mon amour pour Cervantes de l’extréme
attention que j’ai mise à ne retrancher de son ouvrage que ce qui n’auroit
pas semblé digne de lui dans le mien. (Cervantes de S., 1799)
Puisse mon zele me faire pardonner par ceux qui savent l’espagnol la
hardiesse d’avoir abrégé un livre que j’admire autant qu’eux, que je trouve
comme eux un chef-d’œuvre d’esprit, de finesse, de grace ! Mais la grace
des mots dans un idiome n’a pas toujours son équivalent dans un autre ; et
l’on doit alors, ce me semble, supprimer ce qui seroit longueurs sans cette
grace des mots. (Cervantes de S., 1799)
Il demande le pardon de ceux qui savent l’espagnol et offre son zèle comme
justification car il a pris la hardiesse d’avoir abrégé un livre qu’il admire beaucoup
et qu’il considère un chef d’œuvre d’esprit, de finesse et de grâce. Cependant il dit
que la grâce des mots dans une langue n’a pas toujours son équivalent dans une
autre, et ce qu’il a du faire est de supprimer ce qui serait long sans la grâce des
mots.
Je n’espere guere que cet humble aveu m’attire l’indulgence de tous les
lecteurs pour les libertés que je me suis permises : cette crainte est un motif
de plus pour répéter qu’on trouvera de moins imparfait dans ma traduction
reste toujours, malgrés mes soins, infiniment au dessous de l’original, c’est
l’élégance continuelle et l’heureux mélange de tous les styles. Cervantes
s’éleve souvent jusqu’au ton le plus oratoire, le plus poétique, lorsqu’il fait
parler don Quichotte ; il imploie le langage naïf et piquant de la véritable
comédie dans les réflexions de Sancho ; il sait trouver une autre manière
34
aussi naturelle, aussi gaie, mais cependant différente, quand il amene sur la
scene des pâtres ou des chevriers ; et il revient, sans qu’on s’en
apperççoive, à son rôle d’historient, dans une prose claire, facile,
quelquefois un peu abondante, mais toujours harmonieuse. Je souhaite que
l’on s’y en apperçoive en me lisant : je n’en avertirois pas si je pouvois
l’espérer. (Cervantes de S., 1799)
35
IV. Conclusions
Pour atteindre les objectifs nous avons dû réunir des traductions contenant
une préface écrite par le traducteur. Nous avons continué avec la révision, la
lecture et la relecture des paratextes en général et en particulier des préfaces afin
de comprendre d’abord le texte dans l’aspect linguistique car il s’agit du français
appelé moyen français, et comme nous en tant qu’étudiants de la licence en
langue française savons, la langue évolue et principalement l’aspect lexicale
36
change. Puis, nous avons dû lire en nouveau, mais dans cette lecture nous avons
réalisé la lecture et l’analyse interprétatif de ce que les traducteurs disent.
Par rapport aux idées socioculturelles liées à l’œuvre, par exemple chez Florian
nous avons pu observer qu’il existe une claire admiration par rapport à l’œuvre et
un exemple est le traducteur qui a pu encenser au Quichotte de très diverses
façons. Cependant, nous avons pu aussi observer qu’il existe encore une partie de
la population qui se résiste à lite le Quichotte. Chez Oudin, il exprime cette
admiration dans la comparaison qu’il réalise entre le Quichotte et Saint Helme.
37
d’accommmoder tout cela au genie et au goust des francois »[CITATION Cer78 \t \l
2058 ].
38
V. Bibliographie
Agreda y Vargas, D. d. (1621). Les nouvelles morales tirées de l’espagnol de don
Diego de Agreda y Varga et mises en nostre langue. (J. Boudain, Trad.) Paris:
chez Du Bray.
Agreda y Vargas, D. d. (1920). Novelas morales útiles por sus documentos.
Barcelona: Sebastian Cormellas.
Fohr, S., & Puyau, J.-L. (24 de Marzo de 2008). Ambafrance. Recuperado el
Marzo de 2017, de https://es.ambafrance.org/Le-Quichotte-et-La-France-
Histoire
Genette, G. (2001). Umbrales. (S. Lage, Trad.) Ciudad de México: Siglo XXI
Editores, s.a. de c.v.
39
Giguère, H. (7 de Septiembre de 2008). Carrefour Kairos. Obtenido de
http://www.carrefourkairos.net/msp/espagne.htm
González, H. (22 de Mayo de 2018). Entrevista de fecha Mayo 22 de 2018, aún sin
publicar.
Pike, K. L., & Pike, E. G. (1991). Análisis Gramatical. México: Universidad nacional
Autónoma de México, UNAM.
40
Saavedra, M. C. (1863). L'Ingenieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche (Vol. I).
(L. Viardot, Trad.) Paris, Francia: Imprimerie de CH. Lahure.
41
VI.- Annexes
6.1 Paratextes de la traduction d’Oudin
42
43
6.2 Paratextes de la traduction de Filleau de Saint-Martin
44
45
} 46
47
6.3 Paratextes de la traduction de Florian
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50
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52