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L’instinct de survie: des ressources insoupçonnées

Observez ces images​…


→ Reconnaissez-vous à quelles oeuvres artistiques elles sont liées? (littérature, peinture,
cinéma)
→ En connaissez-vous d’autres?
→ Qu’est-ce que ces personnages ont en commun?
→ Comment pouvez-vous expliquer ces histoires hors-du-commun?
→ Avez-vous déjà eu une expérience de survie?
→ Êtes-vous des adeptes des expériences de survie dans un espace inhabituel (nature par
exemple)? Si oui, racontez-moi cette expérience. Si non, dites-moi pourquoi.
→ Pouvez-vous me donner des exemples qui montrent qu’aujourd’hui encore la survie
dans la nature fascine?

https://www.tvlux.be/video/info/nature/arlon-stage-d
e-survie-en-pleine-nature_32407.html#

Parcelle La toute première fois

Se déconnecter lieu pour se protéger

la survie La peur

le signal // se signaler chasser illégalement - Un chasseur illégal

s’orienter Bout de terrain

bâche de survie se montrer // indiquer sa position


briquet//allumettes Sortir de la ville, de la vie quotidienne

flamme/étincelle Choses utilisées pour allumer du feu

énergie et fermeté chasser avec des pièges (tuzak)

Ça prend // ça a pris Se débrouiller pour survivre

filtrer produits par le feu

braconner - le braconnier Ça s’allume // ça s’est allumé

le piégeage // un piège Trouver la direction, l’orientation

abri Utiliser un filtre pour avoir de l’eau potable

la crainte Quelque chose qui sert à se couvrir, se protéger de


la pluie

une grande première Forces qui rendent les actions efficaces

Répondez aux questions​:


1- Quels sont les stages proposés par Sylvain Fontaine?
2- Combien de formules différentes il y a?
3- Quelles sont les 3 ‘’choses’’ de base de la survie dans la nature?
4- Comment ces personnes survivent-elles? Donnez quelques exemples de ce qu’ils apprennent.
5- Comment se nourrissent-ils?
6- Parlez-moi de la tisane du survivant.
7- Comment dorment-ils?
8- Pourriez-vous faire un tel stage?
9- D'après vous, qu’est-ce que cela peut apporter?

2 oeuvres littéraires et cinématographiques sur la survie et la ‘’rage de vivre’’​:


44 ans après le crash, un survivant raconte l’horreur

L’accident aérien en Colombie n’est pas le premier à décimer une équipe entière de sportifs.
L’un des pires de l’histoire s’est produit le 13 octobre 1972 : un avion transportant des
rugbymen uruguayens et leurs familles s’écrase dans les Andes. Les secours n’arriveront
que deux mois plus tard. Pour survivre, les rescapés ont mangé les corps des passagers
décédés. Parmi ces survivants, le Dr Roberto Canessa. Il témoigne.

Tout, dans ce récit, est glaçant. Le 13 octobre 1972, l’avion en provenance d’Uruguay
transportant une équipe de rugby, leurs amis et leurs familles, arrive dans la région des
Andes en Argentine, près de la frontière avec le Chili. Suite à une erreur de calcul, l’appareil
percute une montagne. Le choc est terrible. Coupé en deux et privé d’ailes, l’avion glisse
sur une pente et s’immobilise. Entre le crash et l’arrivée des secours, deux mois s’écoulent.
Deux mois durant lesquels les survivants ont traversé les pires épreuves auxquelles
peuvent être confrontés des hommes et des femmes.

La fascination qu’a exercée ce fait divers, devenu un livre puis un film, intitulés Les
Survivants, n’est pas seulement morbide. Les hauts le cœur qu’il provoque encore chez
ceux qui ont vu le film cumulent les sources d’angoisses : d’abord, le crash d’avion. La peur
d’une mort violente. L’isolement dans la montagne. Les avalanches. Le froid extrême. La
faim qui essore les boyaux. Et l’ultime effroi : le cannibalisme…

Car pour se nourrir, perdus au milieu de nulle part dans les Andes, les survivants ont
mangé les corps des passagers décédés, conservés dans le froid et la neige.

Il témoigne, 44 ans après

Quels enseignements tirer d’une telle tragédie ? Roberto Canessa, l’un des seize survivants
de ce crash, revient sur l’histoire dans son livre intitulé Je devais survivre,​ paru début mars,
en anglais et en espagnol, chez l’éditeur américain Simon & Schuster.

Il raconte ce moment terrible où il faut agir, alors que la faim brouille le corps et l’esprit.
Quatre amis sont penchés sur l’un de leur copain décédé, des lames de rasoir et du verre
brisé dans les mains : « Je ne pourrai jamais oublier cette première incision, neuf jours
après l’accident, écrit Canessa. Chacun de nous a pris sa propre décision. Et une fois que
nous l’avions faite, elle était irréversible. C’était notre dernier adieu à l’innocence. »

Manger les morts pour survivre

Le recours au cannibalisme a été l’épreuve la plus difficile, explique-t-il. « Notre objectif


commun était de survivre, mais nous manquions de nourriture. Nous avions depuis
longtemps épuisé les maigres rations trouvées dans l’avion et il n’y avait pas de vie
végétale ou animale à proximité. Après quelques jours, nous sentions nos propres corps se
consumer. Nous avions peur de devenir trop faibles pour nous remettre de la famine. »

Il poursuit : « Nous savions ce qu’il fallait faire, mais c’était trop dur à admettre. Les corps
de nos amis et coéquipiers, conservés dehors dans la neige et la glace, contenaient les
protéines qui pourraient nous aider à survivre. Mais pourrions-nous le faire ? »

Repousser les limites

« Je suis sorti dans la neige et j’ai prié Dieu pour qu’il m’oriente. Sans son consentement, je
sentais que je devrais violer la mémoire de mes amis ; que je risquais de voler leurs âmes.
Nous nous sommes demandés si nous étions en train de nous transformer en bêtes
sauvages. En vérité, nous étions en train de repousser les limites de notre peur. »

Canessa explique qu’il reste tourmenté depuis l’accident parce qu’ils ont été contraints de
faire. Ils ont décidé de ne pas mentir à leur entourage : « Nous avons dû manger nos amis
morts. Dieu merci, les gens ont été réceptifs et très solidaires. Ils ont considéré que nous
avions fait ce que nous devions faire. »

Les survivants sont retournés sur le site de l’accident pour enterrer sous des pierres les
corps de leurs compagnons décédés. Un lieu qu’ils ont marqué d’une croix, pour que
personne ne les oublie jamais.

Répondez aux questions​:

1) Qu’est-ce qui s’est passé le 13 octobre 1972?


2) Combien de temps les rescapés ont-ils dû survivre?
3) Comment ont-ils survécus?
4) Quelles émotions psychologiques et physiques le récit des survivants a-t-il
provoquées?
5) Selon le texte, qu’est-ce qui a permis aux survivants de faire le nécessaire pour
survivre?
6) Qu’en pensez-vous? Quelles émotions cela provoque en vous?
7) Comment expliquez-vous cette ‘’rage de vivre’’?
8) Connaissez-vous d’autres histoires incroyables de survie?

Film ‘’​Les Survivants’​’,


(‘’​Alive​’’), 1993
Activité finale​:
İmaginez que vous ayez un groupe de jeunes avec vous ignorants de la vie hors du confort et de la ville.
Vous voulez leur apprendre l’inconfort et plus que tout à se débrouiller seuls dans un environnement
hostile.
1) İmaginez un week-end de survie.
Choisissez un environnement (forêt, mer, montagne, campagne…).
İmaginez les activités et les apprentissages possibles en vous souvenant des 3 ‘’choses’’ de base de la
survie vues dans la vidéo.
2) Ecrivez un mail aux parents en expliquant pourquoi cela peut leur être bénéfique.

Petite révision de grammaire​:

→ Comment formez-vous la négation simple?


→ Donnez un exemple.

La négation complexe​:

Exemple​: Nous sommes au milieu de NULLE PART, il n’y a RİEN, il n’y a PERSONNE, il n’y a AUCUN
habitant, on ne va JAMAİS s’en sortir…

→Qu’est-ce que vous remarquez dans ces formes de négations?

Tableau avec des exemples de négations​:

→ ​Répondez aux questions négativement​.


EXEMPLE​: Vous connaissez ​quelqu’un ​au Vietnam? Non, je ​ne​ connais ​personne.
1) Quand vous arriverez, avez-vous ​quelque part​ où aller?
2) Êtes-vous déjà allés en Asie?
3) Que faites-vous pour préparer un voyage?
4) Avez-vous un souhait de circuit particulier pour votre voyage?
5) Voulez-vous visiter aussi le Cambodge et la Thaïlande?
VV
Avec l’impératif​:

1) İnterdictions aux enfants​:


Ne prenez jamais l’ascenseur tout seuls!
N’allez nulle part sans prévenir vos parents!
2) Aux maris​:
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3) Aux étudiants​:
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4) Aux professeurs​:
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