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Expression orale
Faites les exercices de grammaire sur l’opposition et la concession et répondez à ces affirmations en les utilisant.
Johan Norberg prouve son assertion en retirant d’un océan de statistiques des éléments
probants (1). Pour démontrer qu’on peut croire dans un certain progrès sans être un naif, en voici
quelques exemples.
Espérance de vie. Entre 1950 et 2011, elle est passée de 42 à 70 ans en Asie, de 50 à 74 en
Amérique latine ; en Afrique, de 37 à 57 ans.
Si la population mondiale a connu une croissance sans précédent (de 2,5 à 7 milliards entre 1950 et
2011), ce n’est pas que les habitants des pays pauvres se seraient mis à procréer comme des lapins,
ainsi qu’on l’a parfois cru, mais qu’ils ont cessé de mourir comme des mouches.
Le taux de morts liées au cancer a baissé de 22 % en vingt ans.
Alimentation. En 1947, environ 50 % de la population mondiale souffrait de malnutrition chronique,
pour 13 % aujourd’hui. Deux milliards de personnes ont été libérées de la faim au cours du dernier
quart de siècle.
De 1961 à 2009, la surface cultivée n’a augmenté que de 12 % tandis que la production agricole
augmentait d’environ 300 %.
Pollutions. Rien qu’à la puanteur, des voyageurs venant de la campagne savaient qu’ils
s’approchaient d’une ville.
Les deux épidémies de choléra qui frappèrent entre 1848 et 1854 tuèrent 25 000 Londoniens. La
proportion de la population mondiale ayant accès à une source d’eau améliorée est passée de 52 %
à 91 % entre 1980 et 2015.
Pauvreté extrême. Elle a été éradiquée dans presque tous les pays d’Europe occidentale.
Depuis 1950, le PIB par habitant a été multiplié par 5 en Inde, par 11 au Japon, et presque par 20 en
Chine.
Violence. Du XIIIe au XVe, le taux annuel d’homicides dans les parties les plus avancées de
l’Europe était tombé à 40 pour 100 000. Aujourd’hui, il est de 1 pour 100 000.
Alphabétisation. Il y a deux cents ans, 12 % de la population mondiale savaient lire et écrire.
Aujourd’hui 86 % savent lire et écrire.
Démocratie. En 1990, il existait 76 démocraties électorales, soit 46 % de tous les pays. En 2015, on
en dénombrait 125, soit 63 % de tous les pays.
L’auteur ne fait pas qu’additionner des exemples, il cite les facteurs de ces progrès, et tente de
démêler pourquoi nous voulons toujours croire que c’était mieux avant.
3- Pour quelles raisons ne peut-on pas dire que c’était mieux avant ?
1- Êtes-vous complêtement d’accord avec le fait que la vie avant était pire ?
3- Y a-t-il en Turquie une majorité de gens qui pensent que c’était mieux avant ?
4- Et vous ? …
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/07/11/97002-20160711FILWWW00214-46-des-francais-pensent-que-c-etait-
mieux-avant.php
Un peu de grammaire Concession/opposition
Mots de liaison
* mais
- Je viendrais bien mais je ne suis pas libre.
* quand même, tout de même (fréquemment précédés de "mais"; toujours placés après le verbe)
- J'ai beaucoup de travail mais je sortirai quand même.
* pourtant,* cependant (à l'écrit)
Ces deux mots de liaison sont parfois précédés de "et".
- Il est malade, (et) pourtant il va travailler.
- La situation est difficile, cependant il est possible de faire quelque chose.
* néanmoins, toutefois expriment une restriction
- La médecine a fait beaucoup de progrès, néanmoins (toutefois) il y a des maladies qu'on ne peut pas guérir.
* en revanche, par contre insistent sur l'opposition
- Je n'aime pas la viande, par contre j'adore le poisson.
- Ce magasin est fermé le lundi, en revanche il est ouvert tous les autres jours de la semaine.
* au contraire
- Tu aimes beaucoup ce chanteur. Moi, au contraire, je le déteste.
* or (toujours en tête de phrase, introduit un élément nouveau qui modifie le résultat attendu)
- Nous voulions sortir; or il s'est mis à pleuvoir, donc nous sommes restés à la maison.
* contrairement à (peut aussi être suivi d'un pronom personnel ou de "ce que", "ce qui")- - Contrairement aux
prévisions météorologiques, il n'a pas plu.
- Contrairement à toi, je n'ai pas apprécié ce concert.
- Contrairement à ce que je pensais, c'est lui qui avait raison.
- Contrairement à ce qui a été écrit, ce film n'est pas le meilleur de l'année.
Autres constructions
* gérondif précédé de "tout"
- Tout en sachant la vérité, il ne veut pas la dire.
* quel(le)(s) + que + subjonctif du verbe être + sujet ("quel" s'accorde avec le sujet
du verbe être)
- Quelles que soient tes raisons, tu as tort de te comporter ainsi
- Votre cadeau, quel qu'il soit, sera très apprécié.
- Quelle que soit l'heure, tu seras toujours bienvenu chez moi.
Relatifs indéfinis
* qui que, quoi que, où que + subjonctif
- Qui que tu sois, quoi que tu fasses, où que tu ailles, tu ne seras jamais tranquille si tu
deviens célèbre!
Complétez avec ALORS QUE, TANDIS QUE, QUAND, SI, MÊME SI, QUAND BIEN MÊME.
2. Le 31 décembre, à minuit exactement, les Français s'embrassent "sous le gui", plante que l'on accroche au-dessus
des portes et qui porte bonheur pour le Nouvel An. les Espagnols mangent un grain de raisin à
chaque coup de minuit.
3. Le 25 novembre, les femmes célibataires de plus de 25 ans font une fête et portent des
chapeaux farfelus. cette coutume, qui avait disparu, revient au goût du jour, elle est peu
pratiquée.
4. la fête des Mères est commerciale, elle est également un témoignage d'amour.
5. Nous célébrons Noël et le Jour de l'An autour d'une table abondante bien des gens ne
mangent pas à leur faim.
6. Pâques est une fête religieuse le 14 juillet est une fête civile.
La consommation de pain et de vin est en baisse. , les Français restent attachés à leurs
traditions culinaires.
Les jeunes sont attirés par la restauration rapide, leurs parents, qui préfèrent le traditionnel
sandwich.
Les Français apprécient la cuisine étrangère, ils choisiront un bon restaurant français pour
fêter une occasion particulière.