Martes 2 de abril

ÉCHAUFFEMENT

1- Tu te souviens de ce que tu faisais dans ton enfance ?

2- Tu as des bons souvenirs ? Et de mauvais ? Raconte une anecdote drôle si possible.

3- Tu es capable de remémorer tous les détails de ces souvenirs ou tu les oublies ?

4- Tu racontes/raconterais ces histoires à tes proches ? Pourquoi ?

COMPRÉHENSION ÉCRITE
« L’apparence »

Au temps de mon enfance, j’habitais avec mes parents et mon petit frère à Vic-sur-Cère,
un petit village de 1800 habitants près d’Aurillac, dans l’actuelle région d’Auvergne-
Rhône-Alpes.

Je me souviens très bien que j’allais toujours à l’école à pied avec mon petit frère. Quand
il pleuvait très fort, mon père nous y emmenait en voiture et, s’il neigeait, les cours
étaient souvent annulés et on pouvait rester jouer à la maison ! C’était génial !

J’allais toujours en cours content de retrouver mes camarades de classe. Je m’y amusais
beaucoup ! Mon meilleur ami s’appelait Christophe et il était un peu turbulent. Le
professeur, qui était un peu autoritaire et sévère, le punissait souvent en lui faisant
copier des lignes ou en l’envoyant au piquet. Moi, par contre, je n’étais jamais puni car
j’étais toujours très sage et discipliné : j’arrivais toujours à l’heure à l’école, je faisais
tous mes devoirs et j’étais attentif aux explications de mes professeurs. J’adorais les
maths mais je n’étais pas très doué en histoire. Je n’aimais pas retenir autant de dates !
Je me souviens très bien qu’à la cour de récréation, mes amis et moi jouions aux billes
ou à la toupie. Les filles jouaient à la corde ou aux poupées et parfois elles nous invitaient
à jouer à la marelle ou au cache- cache avec elles. C’était très drôle !

Au retour de l’école, je faisais toujours un arrêt à la pâtisserie de mon village qui se

trouvait à 10 minutes de ma maison. J’y achetais des bonbons pour moi et mon petit
frère que nous mangions pendant le chemin. Et une fois arrivés au coin de notre rue, ça
sentait déjà bon au repas que ma mère nous avait préparés !

L’après-midi, j’allais à la place en face de la mairie avec les autres enfants du village et
nous passions de très bons moments ensemble à jouer et à inventer des histoires de
peur. Ma mère venait souvent me chercher car j’oubliais toujours de regarder l’heure et
il se faisait tard !

Je garde de très beaux souvenirs de cette époque de mon enfance !

1
. Où et avec qui vivait le protagoniste de cette histoire ?

2. C’est à quelle époque de sa vie ?

3. Il allait comment à l’école ?

4. Quels souvenirs a-t-il de l’école ? Quelles matières il aimait/ détestait ?

5. Que faisait-il à la cour de récréation ? Et quand il sortait de l’école ?

6. L’après-midi il allait à la place de son village. Que faisait-il ?

VOCABULAIRE
« Le souvenir »

1- La mémoire. Inoubliable.
Être nostalgique. Difficile.
Effacer un souvenir. Joyeux.
Oublier quelque chose/ quelqu’un. Drôle.
Raconter/évoquer un souvenir. Mauvais.
Se souvenir de quelque Heureux.
chose/quelqu’un. Triste.
Se rappeler de quelque chose. 3- Les types de mémoire.
Les souvenirs. Auditive.
D’adolescence. Gustative.
D’école. Olfactive.
D’enfance. Tactile.
De famille. Visuelle.
De jeunesse. 4- Quelques expressions imagées.
De vacances. Avoir une mémoire d’éléphant.
2- Qualifier un souvenir. Avoir une mémoire de poisson
Agréable. rouge.
Horrible. Rafraîchir la mémoire.
Bon.
 GRAMMAIRE
« Les temps du passé »

1. L’imparfait.
• Qu’est-ce que l’imparfait ? L’imparfait exprime un temps continu, de durée
indéfinie, sans que soient indiqués, sauf par contexte, un début ou une fin
précise.
• Quand est-ce qu’on utilise l’imparfait ? On utilise l’imparfait pour :
i. Décrire le « présent » dans le passé.
ii. Décrire le décor où vont se dérouler des actions, événements.
iii. Exprimer la répétition dans le passé.
iv. Exprimer des hypothèses possibles.
v. Exprimer un souhait, un regret, une suggestion ou une éventualité.
vi. Exprimer la politesse.
• Comment conjugue-t-on l’imparfait ? L’imparfait est un tiroir verbal dont la
forme est très régulière. On prend le radical de la 1ère personne du pluriel du
présent de l’indicatif et on ajoute les terminaisons propres à l’imparfait. Celles-
ci sont : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient. Par exemple : Je voulais, tu voulais, il
voulait, nous voulions, vous vouliez, ils voulaient.
*Un seul verbe est irrégulier : Être à J’étais, tu étais, il était, nous étions,
vous étiez, ils étaient.

2. Le passé composé.
• Qu’est-ce que le passé composé ? Le passé composé est un temps ou tiroir
verbal utilisé pour exprimer une action ACCOMPLIE dans le PASSÉ.
• Quand est-ce qu’on utilise le passé composé ? On utilise le passé composé
pour exprimer :
i. Un fait ponctuel du passé.
ii. Un fait qui a une durée limitée dans le passé.
iii. Une succession de faits dans le passé.
iv. Un fait du passé qui explique un résultat d'une situation du présent.
• Comment conjugue-t-on l’imparfait ? Le passé composé est un temps
composé, c’est-à-dire, c’est un temps verbal qui nécessite d’une périphrase
pour pouvoir se former. Cette périphrase est composée d’un verbe auxiliaire
(être ou avoir) et le participe passé du verbe qui exprimer l’action. Par
exemple : J’ai mangé 2 pommes.
Le verbe qu’on décline est toujours le verbe auxiliaire, restant le verbe
principal toujours invariable*. Pour le passé composé, la déclinaison du verbe
auxiliaire se fait toujours au présent de l’indicatif.
• Comment peut-on savoir quel auxiliaire utiliser à l'heure de conjuguer un
verbe au passé composé ?
i. Les verbes dits de changement d’état (naître, mourir, aller, venir, monter,
descendre, sortir, (r)entrer, partir, rester, retourner, arriver, passer et
tomber) et les verbes pronominaux se conjuguent avec le verbe auxiliaire
être.
ii. Le reste de verbes se conjuguent avec le verbe auxiliaire avoir.
3. Le plus-que-parfait.
• Qu’est-ce que le plus-que-parfait ? Le plus-que-parfait est un temps ou tiroir
verbal qui exprime une action accomplie et antérieure à une autre action
passé.
• Quand est-ce qu’on utilise le plus-que-parfait ? On utilise le plus-que-parfait
pour exprimer :
i. Pour exprimer une action accomplie et marquer l’antériorité par rapport à
une autre action passé. Exemple : En fin ! Il m’a rendu les livres que je lui
avais prêtés l’année dernière.
ii. Pour faire une hypothèse dont le fait n’as pas eu lieu. Exemple : Si tu étais
venu à mon anniversaire, tu aurais rencontré mon ami Peter.
iii. Pour exprimer le regret. Exemple : Ah si j’avais su !
iv. Pour exprimer le reproche. Exemple : Si tu avais suivi son conseil !
v. Pour exprimer une demande très polie (encore plus qu’avec un imparfait).
Exemple : J’étais juste venu vous demander si vous pouvez m’aider.
• Comment conjugue-t-on le plus-que-parfait ? Le plus-que-parfait est un temps
composé, c’est-à-dire, c’est un temps verbal qui nécessite d’une périphrase
pour pouvoir se former. Cette périphrase est composée d’un verbe auxiliaire
(être ou avoir) et le participe passé du verbe qui exprimer l’action. Exemple :
Dès qu’il avait dîné, il allait se coucher.
Le verbe qu’on décline est toujours le verbe auxiliaire, restant le verbe
principal toujours invariable*. A différence du passé composé, la déclinaison
du verbe auxiliaire se fait toujours à l’imparfait de l’indicatif.
 PHONÉTIQUE
« Les voyelles »
Les sons vocaliques sont ceux qui laissent l’air passer sans le bloquer. Le son varie en
fonction de l’ouverture de la bouche et de l’intensité. En français les voyelles sont :

1- Voyelles orales : [a] – [ɑ]* (voyelles ouvertes) ; [e] – [ə] – [ɛ] – [o] – [ɔ] – [ø] – [œ]
(voyelles mi-ouvertes) ; [i] – [u] – [y] (voyelles fermées).
 EXERCICES DE PHONÉTIQUE
« Les sons vocaliques : les voyelles »

1- Répétez ce texte ave les pauses et les allongements proposés.

- Où était-ce ? dans un pré 7 près de la mer ? sur un quai ? dans les blés ?... Je ne
sais pas.
- Quand était-ce ? en janvier ? en mai ? en juillet... J'ai oublié,
- Que portais-je ? un blazer ? un ciré ? un bonnet ? un cache-nez ?... Je ne me
rappelle pas.
- Avec qui étais-je ? avec un gangster ? un douanier ? un loup de mer ?... Je ne sais
pas,
- J'ai oublié, je ne me rappelle pas. Ah, quelle mauvaise mémoire !

2- Répétez en respectant l'intonation et l'accentuation proposées.

- Il a une de ces veines ! C'est un sacré veinard !
- Tu es d'un sans-gêne ! Mais d'un sans-gêne ! Là... vraiment tu exagères !
- Cette femme est d'une beauté ! Mais d'une beauté... exceptionnelle !
- Mais c'est d'une bêtise ! C'est vraiment bête !

3- Distinguez bien les deux voyelles de chaque mot.

- [i] / [y] à une issue, une tribu, un tissu, un fichu, une pilule, une virgule, un virus,
un rictus.
- [y] / [i] à un fusil, un sursis, une pénurie, une écurie, lucide, multiple, unique,
public.
- [u] / [y] à j’ai voulu, j’ai couru, j’ai tout vu, j’ai tout lu, une moulure, une foulure,
une bouture, une fourrure.
- [y] / [u] à tu cours, tu loues, tu joues, tu louches, un burnous, l’humour, un tue
mouches, Mulhouse.

4- Répétez. Distinguez bien les sons [i] et [y] dans les mots en gras.
- Luce lisse sa chevelure.
- Ulysse dîne sur la dune.
- Arthur est riche grâce à ses ruches.
- Murielle passe de la cire sur les moulures.
- Émile fait des émules.
- Tous les six sucent leur pouce.
- « Hurluberlu », c'est dur à dire.
 Jueves 4 de abril
ÉCHAUFFEMENT

1- Tu te souviens de ton passage par l’école ?

2- Tu te souviens du premier jour que tu es arrivé(e) à Grenade ? Quel sentiment tu as

éprouvé ?

3- Tu t’es bien adapté à la ville ? Pourquoi ?

4- Parle nous d’une expérience inoubliable que tu as vécu ici à Grenade.

5- Tu crois que si tu pars en Erasmus, tu pourrais le regretter ?

COMPRÉHENSION ORALE
« Souvenirs de l’école »

https://www.youtube.com/watch?v=t8r9sLX1yec

1- Vous pouvez faire un bref résumé du contenu de cette entretien.

2- Quels types de souvenirs son remémorés par l’interviewé ?

3- Vous pouvez qualifier ces souvenirs ?

4- D’où venait-il ? Pourquoi a-t-il émigré ?

5- Comment remémore-t-il le processus d’apprentissage du français ?

6- Quel est, d’après vous, le métier de Mehdi Charef ?

 EXPRESSION ORALE
« Les rêves »

1- Racontez-nous, d’abord à l’écrit et après oralement, le rêve le plus fou dont vous
vous souvenez ? N’épargnez pas de détails.

CONJUGAISON