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Texte

(Pierre, 40 ans, psychologue et Claire, 35 ans est comptable de profession, ne sont pas d’accord sur «
annoncer ou pas » la mort de son papy à Mathieu, 4 ans.) La discussion s’amplifie et Claire s’énerve :
- Je ne crois pas qu’il faille tout lui dire ; je dirais même que cette fois, mentir serait une excellente option.
Pourquoi gâcher son enfance en lui parlant de la mort de mon père ? N’est-ce pas déjà assez accablant pour
moi ? Pierre marque sa désapprobation :
- Les mettre face à la réalité les aide à grandir ! Tu vas lui expliquer comment, à ton fils, qu’il ne voit plus
son grand-père ? Non, c’est prendre Mathieu pour un idiot et éviter de lui apporter des réponses… Claire
rétorque nerveusement, au bord des larmes :
- Je veux juste le protéger ! Il aura tout le temps de découvrir l’horreur du monde et la peine que nous
ressentons tous un jour ou l’autre. Je ne veux pas qu’il quitte le monde de l’enfance aussi abruptement. Je ne
veux pas lire le chagrin dans ses yeux. Tiens regarde, Ludo à qui on explique tout a fait des cauchemars
pendant des semaines ! C’est ce que tu souhaites pour Mathieu ? Pierre tente de calmer sa femme et répond :
- Ne sois pas aussi alarmiste, fais-lui confiance, fais-nous confiance. Il ne peut que ressentir ta peine, qui est
bien légitime. Si nous n’en parlons pas, il ne pourra pas mettre des mots sur ce qu’il ressent. Il ne faut pas
qu’il soit englué dans nos peurs. La crainte que nous pourrions avoir de lui révéler des faits inéluctables de
la vie pourrait à mon avis lui être préjudiciable. J’ai d’ailleurs eu un jour un petit patient qui ne comprenait
plus rien au monde qui l’entourait car personne ne lui expliquait les choses de la vie. Du coup, il ne situait
plus et était en difficulté scolaire. Il m’a fallu de nombreuses séances pour découvrir de quoi il souffrait
réellement, car le petit était intelligent et rien ne justifiait son échec. Non, Mathieu a le droit de savoir et de
faire son deuil comme nous tous. Claire alors capitule :
- Tu as sans doute raison, comme d’habitude. Mais cette fois, je te laisserai
Questions :
1. Ce texte est : un poème ? Un récit dialogué ? Une lettre ?
2. Quelle est sa visée ?
3. Quel est le thème de la discussion ?
4. Complète :
Pierre L’opinion un argument
Claire.
5-Classe les expressions suivantes dans le tableau ci-dessous -Il est trop jeune pour une telle nouvelle, il sera
traumatiser, il faut qu’il affronte la réalité, il risque de faire des cauchemars, tu le pièges dans tes craintes, il
a le droit de comprendre ce qui l’entoure. Pierre Claire
6. Relève 4 mots appartenant au champ lexical de « la mort »
7. Qui a pu convaincre l’autre ? Justifie ta réponse en relevant une phrase du texte ;
8. « Je ne crois pas qu’il faille tout lui dire. »
a) Donne l’infinitif du verbe conjugué. b) A quel mode est-t- il conjugué ? c) Justifie ta réponse.
9. « Si nous n’en parlons pas, il ne pourra pas mettre des mots sur ce qu’il ressent. » -Remplace le verbe
souligné par « parlions ».
10. « Comment vas-tu expliquer à ton fils qu’il ne voit pas son grand père demain ? » lui interrogea Pierre. -
Réécris cette phrase en la commençant ainsi : Pierre lui interrogea …
11. Ecris au pluriel la phrase soulignée dans le texte.
Production écrite : « La liberté des adolescents oui…………mais avec des limites » ce thème est discuté
dans une émission télévisée que tu as suivie. Toi et tes amis trouvez que le sujet est intéressant mais vous ne
vous partagiez pas le même point de vue, rapporte en quelques lignes cette discussion
Le vieil homme et son petit fils Il était une fois, un très vieil homme, si vieux que ses yeux n’y voyaient
plus guère tant ils étaient troubles, que ses oreilles n’entendaient plus du tout et que ses genoux tremblaient
quand il se tenait debout. Ses mains aussi tremblaient et il tenait si mal sa cuillère quand il était à table, qu’il
renversait souvent de la soupe. Même parfois sa cuillère manquait sa bouche. Son fils et la femme de celui-
ci en étaient si dégoûtés, qu’ils finissent par obliger le vieux grand-père à manger dans un coin, où ils le
servaient dans une grossière écuelle de terre cuite, lui donnant tout juste de quoi ne pas mourir de faim.
Jamais il ne mangeait à sa faim. Et puis un jour, ses mains tremblantes laissèrent échapper l’écuelle qui se
cassait. Sa belle-fille le gronda : « Non seulement, tu manges comme un animal ! En plus, tu casses toute la
vaisselle ! ». Il ne répondit rien mais soupira seulement. Elle lui acheta une écuelle en bois dans laquelle il
devait manger. Devant le vieux grand-père assis, dans son coin à l’écart, son petit-fils âgé de quatre ans se
mettait à assembler quelques planchettes de bois qu’il s’efforçait de faire tenir ensemble. –Que fais-tu ? lui
demanda son père. –C’est une petite écuelle en bois que je fabrique, répondit l’enfant, pour faire manger
papa et maman quand je serai grand. Le mari et la femme se regardèrent et pleurèrent. Ils firent revenir le
grand-père à leur table et mangèrent toujours avec lui, sans le gronder quand il se tachait ou renversait un
peu de soupe sur la table. Conte des Frères Grimm. (Texte adapté)

Quels sont le type et la visée de ce texte ? 1pt


2. Quel est le problème soulevé dans le texte ? (Ecris la bonne réponse) 1pt a. Le respect des parents âgés. b.
Le respect de la famille. c. Le respect des animaux.
3. Qui sont les personnages de ce texte ? 1pt
4. Réécris les phrases et Réponds par « vrai » ou « faux » 1,5pts a. Le vieil homme était heureux avec sa
famille. b. Le petit garçon a fabriqué une assiette en bois. c. La femme du fils ne respectait pas le vieil
homme.
5. Pourquoi la jeune femme a acheté une écuelle en bois pour le vieil homme ? 1pt
6. Le mot « écuelle » est un mot du langage soutenu, il veut dire : (écris la bonne réponse) 1pt a. Une
bouteille. b. Une assiette. c. Une cuillère. d. Une petite tasse. c. Une fourchette
7. Relève dans le texte tous les verbes de parole.
8. « Comme le vieil homme a cassé l’écuelle de terre cuite, la jeune femme lui a acheté une écuelle en bois »
a. Quel est le rapport logique exprimé dans cette expression. 0,5 pt b. Exprime la conséquence avec la même
expression 1pt
9. Ecris le discours direct suivant au discours direct 2pts « C’est une petite écuelle en bois que je fabrique,
répondit l’enfant, pour faire manger papa et maman quand je serai grand »
10. A qui renvoient les substituts grammaticaux soulignés dans le texte ? 1pt Elle lui acheta une écuelle en
bois. Elle renvoie à ………………………… Lui renvoie à……………………………….
11. Réécris les phrases et mets l’adverbe
a. Les vieilles personnes sont patientes, elles vivent…b. Les grandes mères sont gentilles, elles nous parlent
Un jour quand je revenais de l’école, j’ai heurté une dame. Le soir, à la maison, mon père s’adressa à
moi : « Je t’observais de la fenêtre, cette après-midi, quand tu as heurté la dame. Sois plus attentif quand tu
marches dans la rue. Là aussi il y a des devoirs. Penses-y, Henri, chaque fois que tu rencontres un vieillard,
un pauvre, une femme ayant un enfant dans les bras, un homme courbé sous une charge, une famille en
deuil, tu dois céder le pas avec respect. Nous devons respecter la vieillesse, la misère, l’amour maternel, la
fatigue et la mort. Cesse de parler et de rire avec tes compagnons quand passe une civière ou un convoi
mortuaire : demain, il peut y avoir un mort chez toi. Regarde avec tous les enfants des institutions de
charité : les aveugles, les sourds-muets, les orphelins, les abandonnés ; pense en les voyant que c’est le
malheur et la charité humaine qui passent. N’aie pas l’air de t’apercevoir d’une difformité ridicule ou
répugnante. Réponds poliment au passant qui te demande son chemin. Ne ris au nez de personne, ne cours
pas, ne bouscule personne, ne crie pas, respecte la rue ! »
Je ne l’ai jamais oublié. Cette observation, qui me fut faite sans colère, mais avec dignité, me pénétra
jusqu’au fond de l’âme ; et j’ai eu le respect de la rue depuis lors.
De AMICIS (Grands Cœurs. Delagrave éd)
Mots difficiles :
déférence : n f , considération respectueuse qu’on témoigne à quelqu’un, marque de respect
difformité : n f , malformation du corps, d’une partie du corps.
civière : n,f , appareil servant à porter des blessés, des malades.

I / COMPREHENSION DE L’ECRIT : (13pts)


1) Lis bien le texte puis complète le tableau suivant : (2pts)

Qui ? (les Où se passe la Quand se passe la Le thème ?


personnages) scène ? scène ?

2) Soit la phrase suivante : En revenant de l’école, l’enfant a heurté une dame.

L’expression soulignée veut dire : a) a aidé une dame (0,5pt)


b) a bousculé une dame
c) a parlé a une dame
Choisis la bonne réponse
3) Lis les phrases suivantes puis réponds par « vrai » ou « faux ». (01,5 pts)

a) Le père s’adressa à son fils dans la rue.

b) Le père a sévèrement puni son fils pour avoir heurté la dame.

c) Le père demande à son fils d’être respectueux dans la rue. »

4) Relève du texte : a) un mot de la même famille de « mort ». (0,5pt)


b)- Relève du texte un adverbe de manière.

5) Relève du texte un verbe de parole. Par quel autre verbe de parole peux-tu le remplacer. (01pt)
6) Soit la phrase suivante : (0,5pt)
-Réponds poliment au passant qui te demande son chemin.
Quelle est la nature grammaticale de l’expression soulignée dans cette phrase ?
7) Donne le type de chacune des phrases suivantes. (01pt)
a) Ne ris au nez de personne.
b) j’ai eu le respect de la rue depuis lors.
8) A quel temps sont conjugués les verbes soulignés dans le texte ? (01,5 pts)
9) Réécrivez au discours indirect.
Mon père me dit : « Tu dois céder le pas avec respect. » (O1pt)
Il m’a conseillé : « Sois plus attentif ! » (01pt)
10) Lis le dernier paragraphe puis remplace « je » par « nous » en faisant les changements possibles. (01pt)
Qu'est-ce que le harcèlement scolaire ? Pendant longtemps les phénomènes de harcèlement entre élèves
ont été ignorés ou sous-estimés. Insultes, coups, moqueries, rumeurs, isolement, ces petites actions
malveillantes, répétées de façon régulière sur une longue période constituent pourtant une violence verbale
ou physique. Quel que soit le cas, cela peut avoir de graves conséquences pour la victime. La chute des
résultats est un signe très fréquent quand quelque chose va mal. L’enfant peine à travailler et va à l’école à
reculons. Nombreux sont les enfants harcelés qui inventent mille et une excuses pour rester chez eux. Des
troubles de l’alimentation peuvent être remarqués ainsi que des troubles physiques. Il faut savoir que la fin
du harcèlement ne signifie pas la fin du mal être. Plus le temps de harcèlement est long, plus l’enfant mettra
du temps à se reconstruire. Enfin, je pense que le harcèlement peut provoquer des conséquences sur le long
terme. Devenus adultes, les anciens harcelés peuvent encore souffrir des violences qu’ils ont connues plus
jeune. Par exemple, face à une situation professionnelle qui leur rappelle leur cadre scolaire, ces adultes
peuvent perdre soudainement toute confiance en eux et redevenir le petit enfant qu’ils étaient. Jean-Pierre
Bellon & Bertrand Gardette. « Prévenir le Harcèlement » - Guide de Formation.
Questions I.
Lis le texte attentivement puis réponds aux questions.
1- Quel est le problème soulevé dans ce texte ?
2- Quels sont les types de violence affrontés par certains élèves ?
3- Un enfant harcelé veut dire qu’il est : Très aimé mal traité bien traité (recopie la bonne réponse)
4- Réponds par vrai ou faux. Le harcèlement est un type de violence…………… Les enfants harcelés
refusent d’aller à l’école…………. Il est facile de se reconstruire après un harcèlement………….
5- Complète le tableau ci-dessous par les expressions suivantes Baisse des résultats scolaires- L’isolement-
Perte de l’estime de soi- les moqueries- les Insultes- Perte du goût au travail. Formes d’harcèlement Les
conséquences d’’harcèlement ……………………… ……………………… ……………………………
6- «va à l’école à reculons » cette expression veut dire : Va à l’école chaque jour. Va à l’école en retard.
S’éloigne de son école.
7- A- Quel est le rapport exprimé dans la phrase suivante « Les adultes peuvent perdre leur confiance en
raison du harcèlement vécu ». B- quelle est nature de chacune des propositions soulignées dans les phrases
suivantes ? Les enfants harcelés qui inventent mille et une excuses pour rester chez eux. Je pense que le
harcèlement provoque des conséquences sur le long terme.
8- Mets les verbes entre (…) aux temps et aux modes qui conviennent. Je suis convaincu (e) que le
harcèlement (être) une action malveillante. J’espère qu’un jour nous (arrêter) ce fait.
9- Propose un autre titre au texte.
II. Situation d’intégration. La violence dans les stades s'est transformée en un phénomène "inquiétant".
Rédige un court texte argumentatif dans lequel tu exprimes ton point de vue sur ce sujet, en donnant trois
arguments et un exemple. Respecte le canevas du texte argumentatif
Dès sa sortie de prison Adel, âgé de 23 ans, vend des boissons gazeuses et des cigarettes. Lorsqu’on lui
demandait s’il cherchait un autre job, il rétorque : « Ce boulot est provisoire, juste le temps d’économiser
l’argent nécessaire afin de payer la HARGA.» Pour Adel, il n’est pas question de rester en Algérie, en effet :
« Je préfère mourir en mer plutôt que de pourrir sur terre. »
N’ayant qu’une idée en tête, Adel pense toujours à la HARGA, ce voyage suicidaire. Quand nous
insistons pour connaître les raisons qui le poussent à cette aventure, menant sa vie au péril, il nous répond :
« Qu’est-ce que je gagne en restant ici? Absolument rien ! Le chômage fait des ravages. » Il poursuit en
disant : « Le régionalisme, la bureaucratie, la corruption et les pistons poussent les gens à fuir le pays en
quête de l’Europe. Bref, on n’a rien ici, que de la misère et de la pauvreté. » Adel commence à énumérer le
nombre de ses amis qui ont réussi la HARGA et qui ont fait une fortune là-bas : « Même un simple
chauffeur de taxi à Londres (Angleterre) peut construire une villa pour sa famille en Algérie », s’écrie-t-il:
« Ici, si on n’est pas malhonnête ou voleur, on ne pourra pas s’offrir une maison aussi modeste qu’elle soit ni
s’offrir un véhicule même une simple moto.» Il ajoute : « Je ferai mon avenir là-bas pour avoir une vie
meilleure. »
Selon les propos d’Adel, beaucoup de motivations sont à la base de l’émigration clandestine. Les
algériens ne veulent que réussir leur vie, assurer un revenu stable et surtout être traités humainement. Ils ne
sont ni des criminels, ni des escrocs, ils ne veulent que déserter leur patrie en risquant leur vie. C’est un
sentiment de révolte qui pousse jusqu’au suicide en haute mer.
Texte adapté
Questionnaire :
I-Compréhension de l’écrit :
1-Ce texte traite un fléau social, lequel ?
2-Quelle est la prise de position d’Adel vis-à-vis de ce fléau social ?
3-Selon Adel, quelles sont les causes de ce fléau social ? (Relève-en 4)
4-Lis le texte puis réponds par vrai ou faux :
5-Le métier d’Adel n’est pas provisoire. → …..
 Adel veut quitter l’Algérie pour aller l’Europe. → …..

 Adel est un chauffeur de taxi à Londres. → …..

 L’émigration clandestine est un voyage suicidaire en haute mer.→ …..

6-« Je préfère mourir en mer plutôt que de pourrir sur terre. »


L’expression soulignée veut dire : vivre au paradis - vivre en Europe - vivre dans la misère
« Adel pense toujours à la HARGA».
- Relève du texte une expression qui remplace le mot souligné.
7-Adel rétorqua : « Mon boulot est provisoire parce que j’économise l’argent nécessaire afin de payer la
HARGA.»
- Réécris cette phrase au discours indirect.
8-« Ils ne sont ni des criminels, ni des escrocs.»
« Lorsqu’on lui demandait s’il cherchait un autre job…»
9-A qui renvoient les pronoms soulignés dans le texte ? (1pt)
10-Mets les verbes entre parenthèses au temps et au mode qui conviennent : (2pts)
- Adel pense qu’il (réaliser) tous ses rêves s’il réussit la HARGA.
- Les jeunes veulent qu’ils (faire) une fortune et mener une meilleure vie ailleurs.
11-Que fait l’auteur dans ce texte ? (1pt)
- Il argumente en expliquant un phénomène naturel - Il argumente en racontant un témoignage - Il
argumente en décrivant une région Recopie la bonne réponse.
II) Production écrite : (06pts)
Le phénomène de la HARGA est désormais un problème délicat. Cette aventure se termine souvent
mal, comme la plupart des cas, des HARRAGAS morts noyés repêchés par les garde-côtes. Il arrive souvent
que ces traversées de la méditerranée finissent d’une manière tragique et dramatique.
-Rédige un texte argumentatif dans lequel tu expliqueras aux jeunes les risques d’une telle aventure
suicidaire afin de les convaincre de rester en Algérie et de faire leur avenir ici.
Ta production comprendra :
-une introduction dans laquelle tu exposes le problème (la thèse).
-deux arguments (introduits par des connecteurs).
-une conclusion dans laquelle tu mets les jeunes en garde de ce phénomène.
-l’expression de la cause ou de la conséquence.
Banque de mots : Verbes : rester, vivre, résister, travailler, chercher, améliorer, profiter, assurer, sauver, ...
Noms : les jeunes, le voyage, l’avenir, la famille, les opportunités, l’aventure, émigration, ...
Adjectifs : dangereux, risqué, disponible, illégal, suicidaire, assuré, …
Le Narguilé porte d’entrée vers le tabagisme ! Narguilé, Chicha ou Houka était un simple objet souvenir que
les Algérien ramenaient lors d’un voyage en Egypte, Syrie ou Tunisie pour décorer leurs salons ou en vue
d’en faire une collection. Aujourd’hui, il est devenu, notamment chez les jeunes adolescents, une pratique à
la mode qui prend de l’ampleur. La fumée de la Chicha envahit les cafés, salons de thé, maisons, plages…
Cette situation est vraiment préoccupante, et ce d’autant plus que les jeunes sont mal informés sur ses
dangers. En effet, le Narguilé est souvent perçu par les adolescents comme inoffensif. Ils sont persuadés
qu’il est moins grave que certaines autres drogues, qu’il n’y a pas de risque de dépendance, qu’il contient
des extraits de miel et de fruits, que sa fumée est filtrée par l’eau……. Totalement faux ! Une cinquantaine
de bouffées de Narguilé que le fumeur inspire, est équivalente à deux paquets de cigarettes. D’ailleurs, les
spécialistes de la santé aimeraient que les jeunes en prennent réellement conscience. Ils déclarent : «Tout
d’abord, la fumée du Narguilé contient des hydrocarbures et des métaux lourds très toxiques. En plus, le
charbon, tabac, nicotine, mélasse utilisés dans son fonctionnement causent de graves problèmes de santé tels
que les infections des branches, problèmes cardiovasculaires, cancer…Par ailleurs, le même embout utilisé
par plusieurs consommateurs transmet des microbes d’où les maladies comme la tuberculose, l’hépatite….
Plus grave encore, ce ne sont pas seulement les fumeurs du Narguilé qui s’intoxiquent. Les personnes autour
d’eux sont également victimes de la toxicité de la fumée. C’est ce qu’on appelle le tabagisme passif. Tout
compte fait, que le Narguilé soit miellé, fruité ou caramélisé, il dissimule bien des dangers irréversibles.
Texte élaboré par le PEM Mme Meslem (Nedjar .Souhaila)
I/Compréhension de l’écrit :
1) Aujourd’hui, le Narguilé est un phénomène devenu très important.
Relève du 1erparagraphe l’expression qui le montre. (1pt)
2) Pour les Algériens, à quoi servait le Narguilé avant ? (1pt)
3) Relève du texte trois (3) mots qui se rapportent « au Narguilé (1.5pt) 4am.ency-education.com
4) Complète le tableau à partir du texte. (2pts) Ce que pensent les adolescents du Narguilé Ce que prouvent
les spécialistes de la santé - - - -
5) Les adolescents sont persuadés que le Narguilé est inoffensif. (1pt) Le mot souligné veut dire : -sans
danger - sans importance -sans argent Choisis la bonne réponse.
6) Relève du texte : a-un verbe d’opinion b- un verbe de volonté c- un verbe de parole (1.5pt)
7) A partir de ce couple de phrases exprime : a- un rapport de cause b- Un rapport de conséquence. (La
situation est vraiment préoccupante./ Les adolescents ignorent les dangers du Narguilé.) (1pt)
8) Relève du 2è paragraphe de la 2è partie :
a- Une pro sub complétive conjonctive.
b- Une pro sub relative.
9) Réécris la phrase qui suit au discours indirect. (2pts) Les spécialistes de la santé déclarent : « Nous tirons
la sonnette d’alarme car nos recherches prouvent que le Narguilé est dangereux. »
10) Réécris la phrase qui suit en mettant le verbe au futur simple de l’indicatif.(Le même embout transmet
des microbes.) .
Ce jour-là, Ali rentra en chantant joyeusement. D'habitude, il revient tout fatigué de l'école.
Sa mère, curieuse, lui servit une tasse de chocolat au lait chaud et l'interrogea :
- Quel évènement te rend si content, mon enfant ?
- Je t'ai parlé de Saleh, l'élève le plus petit de notre classe ? Eh bien, aujourd'hui il a occupé mon banc, et
comme il a refusé de me le céder, je l'ai tiré par le col pour l'obliger à s'installer ailleurs et récupérer ma
chaise. Mes camarades m'ont applaudi !
- Mais c'est horrible !
- Mais non, maman, au contraire ! J'ai compris que c'est facile de s'imposer ! Je n'ai qu'à menacer la
personne, ou lui coller une ou deux baffes pour que mon mot se fasse écouter ! répondit l'enfant avec
conviction, en accompagnant sa théorie avec des gestes. Sa mère, révoltée, posa sa main calmement sur les
siennes et les immobilisa sur la table.
- Ecoute, mon enfant. Je ne suis pas d'accord avec toi. Oh mais pas du tout ! Je trouve que la violence est un
comportement lâche, surtout lorsque la victime est plus faible que l’agresseur.
L'être humain, doué de raison, devrait utiliser son intelligence pour obtenir ce qu’il veut. Il faut que les
enfants aient une bonne éducation. Je suis persuadée que ce genre d’incidents n’existerait pas si les parents
et les enseignants apprenaient aux enfants, dès leur plus jeune âge, à partager, à aider et à respecter les
autres. Alors je te le dis maintenant, ne continue pas ainsi. Dis-moi, l'apprécierais-tu si un élève de ta classe
te faisait le même geste parce que t'es plus petit que lui ?
L'enfant demeura silencieux quelques instants, réfléchissant sérieusement au phénomène. Il se leva
soudainement sans avoir consommé son chocolat, sa mère s'inquiéta :
- Où vas-tu ?
- Je vais voir Saleh pour m'excuser. La prochaine fois, je lui parlerai au lieu de l'offenser. Ce serait plus
courageux de ma part.
La mère, satisfaite de son enfant, sourit en le voyant sortir, criant alors qu'il ferma la porte :
- On parlera de ta punition dès ton retour, hein !
Texte adapté.
I – Compréhension de l'écrit (13 pts) :
1- Ce texte traite un fléau social. De quel fléau s'agit-il ? Relevez deux mots ou expressions relatifs à ‘
brutalité »

2- A qui renvoient les mots soulignés dans le texte ?

3- Réponds par vrai ou faux :


a- Ali n’est pas un enfant violent. b- La violence est acte d’agressivité c- La mère est contre la
violence d- le dialogue est un moyen intelligent pour résoudre les différents e- Ali n’a pas renoncé
après la discussion au recourt à la brutalité

4- «Ce serait plus courageux de ma part. » Relève du texte l’antonyme du mot souligné.

5- La mère est contre l’agissement de son fils, relevez la phrase qui le montre.

6- «Tu connaîtras l'injustice qu'il a connue. »Quelle est la nature de la proposition soulignée ? A quoi
renvoie le pronom « que »

7- Ali utilise l’agressivité pour récupérer sa place : Il a fait un geste lâche avec son camarade de classe.
Reliez les deux propositions juxtaposées par l’un des mots suivants : En effet , pour que, cependant

8- Mets les verbes aux temps et aux modes qui conviennent :

- Saleh ne pense pas que son ami (venir) s'excuser.


- Il est indispensable que tu (être) intelligent pour convaincre tes camarades

9- Réécris au discours indirect :


a- « J'ai vu des enfants se comporter aujourd’hui ici devant ton collège. » explique le père.
b- Ali demanda : « Est-ce que j'ai commis une erreur comme mon frère ? »

11- Complétez le passage suivant par les mots ci-après : tout, désaccords, tous, comportement, violenté,
manière
Ali est un élève intelligent mais il a….. son camarade Salah parce qu’il est ….. petit, sa mère le
réprimande et lui fait une leçon de moral pour changer de….. et apprendre la meilleure ….. de résoudre les
….. avec ….. les autres

12- « La mère voulait qu'il ait une bonne éducation. » Réécrivez le passage en commençant ainsi :
Les pères ……………..que leurs enfants …………
13- « coller une ou deux baffes pour que mon mot se fasse écouter » le mot souligné signifie : coups de
point – gifles-coups de pieds Recopiez la bonne réponse
Texte

« Je vais faire de toi un bon mécanicien »


Mon père était un bon mécanicien. Des gens qui vivaient à des kilomètres de la station lui amenaient leur
voiture plutôt de la confier à un garage plus proche. Mon père adorait les moteurs.
Un moteur à essence, c’est de la magie pure, m’avait-il dit un jour […].
Il est inévitable que je tombe, à mon tour, amoureux des moteurs et des voitures. N’oubliez pas que je
jouais dans l’atelier avant même de savoir marcher. C’était le seul endroit où mon père pouvait avoir l’œil
sur moi toute la journée. Mes jouets étaient les cames, les ressorts et les pistons pleins de cambouis qui
traînaient partout dans l’atelier. Je peux vous garantir que c’étaient de meilleurs jouets […]. Je suis donc
devenu apprenti mécanicien dès ma naissance, pour ainsi dire.
Lorsque j’eus cinq ans, le problème de l’école se posa. La loi voulait que les enfants soient scolarisés dès
l’âge de cinq ans et mon père ne l’ignorait pas.
Nous étions dans l’atelier, le jour de mon cinquième anniversaire, quand mon père commença à parler de
l’école.
- J’étais en train de l’aider à changer les plaquettes de frein arrière d’une grosse Ford lorsqu’il me dit
soudain :
-Tu veux que je te dise, Danny ? Tu es sans doute le meilleur mécanicien de cinq ans au monde.
C’était le plus grand compliment qu’il m’eût jamais fait et j’en éprouvai une grande fierté.
-Tu aimes ce travail, n’est-ce pas ? Me demanda-t-il. Tu aimes bien bricoler les moteurs, hein ?
-J’adore ça, répondis-je.
Il se tourna vers moi, me posa délicatement une main sur l’épaule et me dit :
-Je vais faire de toi un bon mécanicien. Et quand tu seras grand, j’espère que tu deviendras un grand
ingénieur et que tu créeras des moteurs d’autos et d’avions encore meilleurs. Pour cela, ajouta-t-il, il te
faudra une instruction solide.
ROALD DAHL, Danny, le champion du
monde
i Compliment : félicitations.
I-COMPREHENSION (7 POINTS)

1) Quel métier le père de Danny exerçait-il ?


2) Danny est très tôt passionné par le métier de son père. Relève du texte une expression qui le justifie.
3) Relève trois mots relatifs au métier du père de Dany
4) « le problème de l’école se posa » l’expression suivante veut dire :
a) Danny aura un problème s’il va à l’école
b) Danny ne fera pas de problème s’il ne va pas à l’école
c) Danny est contraint d’aller à l’école. Recopiez la bonne réponse
5) Répondez par vrai ou faux
A- Le père est chauffeur de taxi B - Danny adore le métier de son père
C- Le père veut que Danny ne quitte l’école. D- Danny est très jeune pour travailler
6) D’après son père, de quoi Danny aurait-il besoin pour devenir un grand ingénieur ?

7) Réécrivez au discours indirecte l’énoncé suivant : « -Tu aimes ce travail, n’est-ce pas ? » Me demanda-
t-il
8) « N’oubliez pas que je jouais dans l’atelier avant même de savoir marcher »
a)Quelle est la nature de la phrase soulignée ? b- A qui (quoi) renvoient les mots soulignés dans le
texte
9) Danny est passionné par la mécanique : son père veut le persuader à continuer son instruction
Reliez les deux propositions par l’un des articulateur suivants : Puisque – toutefois - donc
10) Donnez un titre au texte
Texte :
Un jour, en sortant du collège deux adolescentes discutaient à propos du facebook.
- « Ah ! Facebook … tu n’en connais pas la valeur, il te permet tout, dit Sarah avec enthousiasme, si tu
veux faire des amis il ne faut qu’entrouvrir ce coffre et te connecter.
- Les amis, on peut se les faire autrement que via le facebook. Nos parents vivaient parfaitement bien sans
internet et sans téléphone portable et justement ils avaient de vrais amis, expliqua Imène.
- Que dis-tu là ! Moi avec mon facebook , je peux partager des images et des vidéos avec mes amis de
manière très pratique. De plus, je suis vraiment contente car avec mon compte facebook je suis capable de
raconter tout, ce que j’ai envie de poster ce que j’aime sur mon mur.
- Chère Sarah, je te dis un secret ; à travers facebook je suis arrivée à détruire ma vie entière. J’ai été
victime d’un harcèlement, dit Imène avec amertume. Aussi, on ne peut pas nier qu’il crée des sentiments
d’addiction chez ses utilisateurs. En effet, les jeunes seraient dépendants et passent des heures sur le réseau
social au détriment de leurs études et de leurs familles.
- Tu as raison mon amie, répondit Sarah, maintenant je réalise qu’il faut utiliser le facebook avec prudence
et modération ».
-Texte adapté
I/ Compréhension de l’écrit : (13points)
1- Ce texte a une visée :
a- Explicative b- Argumentative c- Descriptive ? (Recopiez la bonne réponse.)
2- A qui renvoient les pronoms soulignés ?
3- Quel est le thème de leur discussion?
4- Réponds par « vrai » ou « faux » :
 Les deux amies partagent le même avis. ……………
 Sarah propose à Imène d’utiliser le facebook ……………
 Le facebook doit être utilisé avec modérément ……….…
 Imene a convaincu sarah……….…
5- Complète le tableau suivant à partir du texte : crée les problèmes– renforce l’amitié – permet le transfert
d’information - on devient accro – échange d’idées – publier des podcasts
Arguments de Sarah : ……………………………………..……………………………………..
Argument d’Imène : …………………………… …………………………………………………..
6- Relève deux (02) mots appartenant au champ lexical de « Facebook ». (1pt)
7- «Le Facebook crée un sentiment d’addiction chez son utilisateur » Le mot souligné veut dire :
a- Bonheur b- Liberté c- Dépendance (recopiez la bonne réponse)
8- « Même si nos parents vivaient sans internet et sans téléphone, ils avaient de vrais amis » (2pts)
a- Quel est le rapport exprimé dans cette phrase ?
b- Remplacez le mot souligné par « Malgré » faites les changements nécessaires
9- Souligne les propositions de la phrase ci-dessous et indique leurs natures :
- « Je suis convaincue qu’on peut se faire des amis sans Facebook. »
10- Mets le verbe entre ( ) au temps qui convient :
- « Il est impératif que vous (utiliser) le Facebook avec modération ».
11- « les jeunes seraient dépendants et passent des heures sur le réseau social. »
Réécris cette phrase en commençant ainsi : « La jeunesse ……des heures sur le réseau social. »

II/ Production écrite : (7pts)

Beaucoup d’adolescents de nos jours ont un téléphone portable ; ils l’utilisent tout le temps et
l’emmènent même à l’école. Es-tu pour ou contre l’utilisation du téléphone portable au collège ?
Rédige un texte de 10 lignes dans lequel tu justifies ton point de vue à l’aide de trois (03) arguments et un
(01) exemple. - Utilise les verbes d’opinion. -B
Le petit enfant et l'oiseau

Soudain Thyl ferma la fenêtre, courut dans la chambre, sauta sur les chaises et les tables les mains tendues
vers le plafond. Son père et sa mère virent qu’il ne se démenait1 si fort que pour atteindre un petit oiselet
tout mignon et petit qui, les ailes frémissantes, criait de peur,
blotti contre une poutre dans un recoin du plafond.
L’enfant allait se saisir de lui, lorsque Claes, parlant vivement lui dit :
-Pourquoi sautes-tu ainsi ?
-Pour le prendre, répondit le petit enfant, le mettre en cage, lui donner des graines et le faire chanter pour
moi.
Cependant l’oiseau, criant d’angoisse, voletait dans la chambre en heurtant de la tête les vitraux de la
fenêtre. L’enfant ne cesse de sauter. Claes lui mit pesamment la main sur l’épaule :
-Prends-le, lui dit-il ; mets-le en cage, fais-le chanter pour toi. Mais, moi aussi, je te mettrai dans une cage
fermée de bons barreaux de fer et je te ferai chanter aussi. Tu aimes courir, tu ne le pourras plus ; tu seras à
l’ombre quand tu auras froid, au soleil quand tu auras chaud. Puis, un dimanche, nous sortirons, ayant oublié
de te donner de la nourriture. Au retour, nous trouverons Thyl mort de faim et tout raide.
L’enfant s’élança.
- Que fais-tu ? demanda son père.
- J’ouvre la fenêtre à l’oiseau, répondit-il.
En effet, l’oiseau, qui était un chardonneret, sortit par la fenêtre, jeta un cri joyeux, monta comme une
flèche dans l’air, puis, s’allant placer sur un pommier voisin, se lissa les ailes du bec et se secoua le
plumage.
Claes dit alors à son fils :
-Fils, n’ôte jamais à homme ni bête sa liberté, qui est le plus grand bien de ce monde, et laisse chacun aller
au soleil quand il a froid, à l’ombre quand il a chaud.
Charles
Decoster, La légende de Thyl
Questions
I- Compréhension de l'écrit : (13 points)
1- Dans le texte, Claes est : a- Le père de Thyl. b- La mère de Thyl. c- Le frère de Thyl. Recopie la bonne
réponse. 2- Pourquoi Thyl saute-t-il dans la chambre ? 3- Que veut-il faire du petit oiseau ? 4- Recopie les
deux (02) arguments du père pour convaincre Thyl à libérer l'oiseau :
a- Je t'enfermerai dans une cage, b- Je te ferai courir, c- Tu mouras de faim, d- Je te mettrai au soleil,
5- Pourquoi Thyl ouvre-t-il la fenêtre à l'oiseau ? 6- Classe les expressions suivantes dans le tableau :
- être à l'ombre quand il fait froid. – être à l'ombre quand il fait chaud.
- être au soleil quand il fait froid. – être au soleil quand il fait chaud. - Etre en cage : Etre
libre :
7- Selon l'auteur, quelle est la chose la plus précieuse souhaitée par l'homme et l'animal ?
8 - Dans le texte, l'auteur argumente : a- en décrivant. b- en racontant. c- en expliquant. Recopie la bonne
réponse.
9 - ‹‹L'enfant allait se saisir de l'oiseau.›› Remplace le verbe souligné par un autre de même sens.
10 - ‹‹l'oiseau, qui était joyeux, sortit par la fenêtre.›› Réécris cette phrase en commençant ainsi : ‹‹Les
oiseau . . . . . . . . . . . . . . . .››
11 - J'ouvre la fenêtre à l'oiseau, répondit-il. Ecris cette phrase en la commençant par : Il répondit qu' . . . . .
..................
12 - ‹‹Tu aimes courir, tu ne le pourras plus.›› Relie ces deus propositions par : mais / car / quand.
C’était le mois d’octobre, Fouroulou qui venait de quitter l’école accompagnait chaque jour son père au
champ et partageait ses travaux. Le père était heureux de retrouver en son fils une aide appréciable.
-Vois-tu mon fils, dit le père, nous sommes deux. Ce n’est pas au-dessus de nos forces. L’été prochain, j’irai
vendre les légumes pendant que tu t’occuperas des animaux.
-Et si on m’accorde la bourse ? Je pourrai continuer mes études sans t’occasionner de frais.
-D’abord, on ne t’a rien accordé du tout, puisque les vacances sont terminées et qu’on ne t’a pas
écrit .Ensuite, crois-tu que nous sommes faits pour l’école ? Nous sommes pauvres. Les études sont
réservées aux riches. Eux peuvent se permettre de perdre plusieurs années, puis échouer à la fin. Tandis
qu’en restant ici, je ferai de toi un homme des champs. Tu cultiveras la terre et tu rapporteras autant que
moi. Tu ne connaîtras pas la misère que j’ai connue. D’ailleurs à quoi bon de tant savoir…

D’après Mouloud Feraoun « Le fils du pauvre ».


1/Choisis la bonne réponse :
a)-Le texte est de type : *Explicatif *Narratif *Descriptif.
b)-Le texte est à visée : * Narrative *Argumentative *Explicative.
2/ Quels sont les personnages de ce récit ?
3/ Pourquoi Fouroulou a-t-il quitté l’école ?
4/ Réponds par « vrai » ou « faux » : - Fouroulou aide son père dans son travail. - Fouroulou est un pauvre
enseignant. - Le père veut que son fils continue ses études. - Fouroulou attend sa bourse avec impatience.
5/Relève du texte deux arguments avancés par le père afin de convaincre son fils de ne pas continuer ses
études.
6/Relève du texte:a)-L’antonyme de : Précédent≠…Triste≠…b)-Le synonyme de : achevées =…Poursuivre
=…c)-Deux mots du champ lexidu mot « école».
7/Complète ce tableau en relevant du texte :
8/. Si on m’accorde la bourse, je pourrai continuer mes études. - Puisqu’on ne t’a pas écrit, on ne t’a rien
accordé.
a)-Quel est le rapport exprimé dans chacune des phrases ? b)-Réécris la première phrase en
remplaçant « si » par « au cas où ».
c)-Réexprime le rapport de la deuxième phrase autrement puis exprime le rapport inverse.
9/ Sépare les propositions des phrases suivantes puis indique la nature grammaticale des mots soulignés:
Je trouve que les études ne sont pas importantes pour toi. - Tu ne connaîtras pas la misère que j’ai
connue.
10/ Transforme au discours qu’il faut :
Le père dit à son fils : « Les études sont réservées aux riches.» Fouroulou demande à son père s’il
pourrait poursuivre ses études.
11/ Ecris correctement les verbes mis entre ( ) : Fouroulou souhaite qu’il (pouvoir) continuer ses études.
- Si on vous accordait la bourse, vous (avoir) la chance de poursuivre vos études.
J’espère qu’il (réussir) à convaincre son père.
12/ Complète par : tout /tous/toutes. Les enfants du village étaient ……heureux que Fouroulou ait obtenu
sa bourse d’étude. Son père a travaillé …...seul ……les journées suivantes et a vendu ……les fruits et
légumes récoltés.
A L'HEURE DU CHOIX
"Christine, as-tu songé à ce que tu vas faire dans ta vie? As-tu réfléchis
-Mais je te l'ai dit, maman : je voudrais écrire……
-Je te parle sérieusement , Christine. Il va te falloir choisir un emploi, sa bouche tremble un peu ,gagner ta
vie…"
Certes j'avais entendu l'expression bien des fois, mais il ne m'avait pas semblé qu'elle pût jamais me
concerner tout à fait......,je vais me chercher du travail.
N'importe quoi! Dans un magasin, un bureau…
-Toi , dans un magasin! A-t-elle dit…D'ailleurs, il faut une certaine expérience pour être vendeuse. Non, il
ne s'agit pas de gagner ta vie dès demain et de n'importe qu'elle façon. Je peux te maintenir un an aux
études." Et elle me confia ce qu'elle désirait pour moi de toute son âme : "Si tu voulais, Christine, devenir
institutrice!...Il n y a pas d'occupation plus belle, plus digne, il me semble pour une femme…
Questions
A/ Compréhension de l'écrit Recopie la bonne réponse
La maman parle avec sa fille à propos de : A/ un voyage B/ choix d'un métier C/ un film-1
2-Christine veut devenir : A/Médecin B/Journaliste C/Ecrivain
3-Le dialogue entre la mère et sa fille est : A/Une dispute B/Une discussion C/Un conflit
4-Christine a déjà parlé de son avenir avec sa maman. Relève la phrase qui le montre.
5-Relève du texte un argument donné par la mère pour convaincre sa fille de son choix.
6-Forme un verbe à partir du nom "choix"
7-Donne un synonyme du mot "emploi"
8- " Si tu veux devenir institutrice, tu gagneras ta vie dignement."
*Réécris la phrase en commençant par : " Si tu voulais…............"et par "Si tu voudrais…
"9-Relève du texte un adverbe de manière
Robot
J'ai un robot. C'est moi qui l'ai inventé. J'ai mis longtemps, mais j'y suis arrivé.
Je ne le montre à personne. Même pas à maman. Il est caché dans la chambre du fond,celle où l'on ne va
jamais, celle dont les volets sont toujours fermés.
Il est grand, mon robot. Il est très fort aussi, mais pas trop. J'aime bien sa voix.
Il sait tout faire, mon robot. Quand j'ai des devoirs, il m'explique. Quand je joue aux Lego, il m'aide. Un
jour, on a construit une fusée et un satellite.
L'après-midi, quand je rentre de l'école, il est là. Je n'ai pas besoin de sortir la clef attachée autour de mon
cou. C'est lui qui m'ouvre la porte. Après, il me prépare à goûter, une tartine de beurre avec du cacao par-
dessus. Et moi, je lui raconte l'école, les copains, tout…
Bernard Friot, Nouvelles Histoires pressées,Milan Zanzibar, 1995[/right]
Questions :
I- Compréhension de l’écrit : 13pts
1- L’auteur de ce texte est :
a- Un homme b- Une femme c- Un enfant
Choisis la bonne réponse puis justifie ton choix en relevant une expression du texte 2pts
2- Cite trois fonctions du robot dans la vie de l’auteur. 1.5pt
3- Réponds par « vrai » ou « faux ». 1.5pt
a- Le robot a été inventé par l’auteur lui-même b- L’enfant cache le robot dans sa chambre. c- Le robot sait
faire peu de choses.
4- Trouve le nom à partir de l’adjectif qualificatif et du verbe soulignés dans le texte. 2pts
5- « Quand j'ai des devoirs, il m'explique. »
a- Quelle est le rapport logique exprimé dans la phrase ci-dessus ? 2pts
b- Exprime-le d’une autre manière.
6- Dans la phrase : « C'est lui qui m'ouvre la porte. » À qui renvoie le pronom personnel « lui » dans le texte
? 1pt
7- « Il est grand, mon robot. » Réécris cette phrase en commençant par « ils»
II- Production écrite : 7pts
Le robot est une grande invention qui a changé la vie des hommes. Rédige un texte pour parler de ces
changements en imaginant ce qu’apportera le robot à l’avenir.
Texte :
La maison de mes grands-parents se situait à la sortie de la ville. En arrivant, on voyait la grande et vieille
porte d’entrée faite en bois sculpté. Il y avait des poulaillers et à droite, se dressait la maison avec ses huit
fenêtres au rez de chaussée comme au premier étage, et son toit de tuiles rouges. Derrière la maison, il y
avait un petit jardin où grand-père cultivait de la salade, des oignons et des carottes.
I-Compréhension de l’écrit : (14pts)
1-L’auteur nous décrit : a)un objet, b) ses grands-parents, c) un lieu
2-La maison est composée de : a) 3 étages, b) d’1 étage, c) 2étages
3-« A droite, se dressait la maison. »
-Le mot souligné veut dire : a) se cachait, b) s’élevait, c) se situait
4 - Indique : « Vrai » ou « Faux »
-La maison des grands-mères se trouvait à l’entrée de la ville ( …) -La maison des grands- mères se trouvait
au sortie de la ville ( ….) -Grand-père cultivait seulement de la salade . (…)
5- Trouve les contraires des mots suivants : dernier ≠ …………. devant ≠ ………….…
6- Trouve les synonymes des mots suivants : ancien =…………. minuscule = ……………
7- Relève du texte:
Un indicateur de lieu ………………………
Deux adjectifs qualificatifs. 1………………………. 2………………………………
8 -Que remplace le mot souligné dans texte ? Le mot « où » remplace :…………………………
9– « Mon grand-père cultivait de la salade. »
A) Donne l'infinitif du verbe souligné?..........................................................
B) Complète en conjuguant le verbe au présent :
Nous …………….de la salade
Tu ………………de la salade
10-Complète: « on voyait la grande et vieille porte. »
« on voyait les…………et…………camions ».
TEXTE
Un ancien professeur, Topaze, explique à son ami, Tamise, encore enseignant, l’importance de
l’argent.

Topaze :-Ah ! L’argent…Tu n’en connais pas la valeur...Mais ouvre les yeux, regarde la vie, regarde autour
de toi…L’argent peut tout. Il permet tout, il donne tout…Si je veux une maison moderne, une fausse dent
invisible, une belle voiture, il ne faut qu’entrouvrir ce coffre et dire un petit mot : combien ?
Regarde ces billets de banque, ils peuvent tenir dans ma poche, mais ils prendront la forme et la couleur de
mon désir: confort, beauté, santé, amour.
Je tiens tout cela dans ma main…Tu t’étonnes, mon pauvre Tamise, mais je vais te dire un secret : malgré
les rêveurs, malgré les poètes et peut-être malgré mon cœur, j’ai appris la grande leçon : Tamise, les
hommes ne sont pas bons. C’est la force qui gouverne le monde, et ces petits rectangles de papier bruissant,
voilà la forme moderne de la force.
Tamise :-Heureusement que tu as quitté l’enseignement car si tu redevenais professeur de morale, je me
demande ce que tu dirais à tes élèves…
« MARCEL PAGNOL »
QUESTIONS
1- Qui sont Topaze et Tamise ? (Quel travail exerce chacun d'eux?)
2- Choisis la bonne réponse.(a/b/c/d/e.)
A/C'est un texte à dominante: - descriptive /-argumentative /narrative.
B/Topaze parle de:
- de l'utilité de l'argent de poche.
- de l'importance du crédit.
- de l'importance de l'argent.
C/"Tu t'étonnes mon pauvre Tamise…"Tamise est-il étonné?
- parce que Topaze a beaucoup changé,
- parce qu'il ne comprend pas les paroles de Topaze,
- parce qu'il pense comme lui?
D/D'après Topaze, la nouvelle force moderne:
- c'est le pétrole.
- c'est l'homme.
- c'est l'argent.
E/"et ces petits rectangles de papier bruissant, "cette expression de l'auteur remplace:
- les billets de banque.
- les billets de train.
- les billets d'entrée.
3/L'argent est-il important pour Topaze? Relève du texte deux (2) expressions qui justifient ta réponse.
4/Relève du texte deux mots qui appartiennent au champ lexical de "l'argent".
5/Réponds par vrai ou faux.
- Topaze raconte comment il est devenu riche.
- Dans notre société, la place de l'argent est secondaire.
- L'argent fait la force dans le monde moderne.
- Topaze a quitté l'enseignement.
6/ Topaze explique à son ami que l'argent est important.
- Souligne la proposition subordonnée et indique sa nature.
7/Conjugue les verbes entre parenthèses au mode qui convient.
Il ( vouloir)que tu( regarder) autour de toi, que tu (ouvrir) ce coffre et que tu( dire) un petit mot.
8/Mets le sujet de la phrase suivante au pluriel.
La force gouverne le monde.
2/PRODUCTION ÉCRITE.(7points)
Faut- il donner de l'argent de poche aux enfants? Qu'en pensez vous?
Rédige un texte de six lignes, environ, dans lequel tu donneras ton avis sur la question.
-Utilise 1/ le présent de l'indicatif. / Trois (3) arguments.
3/ Un exemple
Texte : (Deux amis discutent à propos des effets de la cigarette sur la santé).
Ali : Fumes-tu toujours Omar ?
Omar : Oui, je n’ai pas cessé, le plaisir de la nicotine est plus fort.
Ali : Quel plaisir ?Tu portes préjudice à ta santé et si tu connaissais les effets du tabac tu aurais la chair de
poule. Omar : Ah ! Bon et quels sont ses effets ?
Ali : Si tu fais une échographie, tu verras un écran noir envelopper ton poumon. Quand on fume, on obstrue
les voies respiratoires, l’appétit diminue, on est plus excité, le teint du visage devient sombre et il y a bien
d’autres conséquences désastreuses.
Omar : Tu m’as vraiment convaincu, je ferai l’impossible pour me débarrasser de la cigarette.
I- Compréhension de l’écrit :(13pts)
1- Se texte est : une interview – un entretien pour le recrutement – une pièce théâtrale - un dialogue ?
2- Quel est le sujet de discussion des deux interlocuteurs ?
3- Pourquoi Ali cherche à convaincre Omar ?
4- Relève deux mots renvoyant à ‘tabagisme »
5- Réponds par « vrai » ou « faux » - Omar connait les dangers du tabac. - Ali fume toujours. - Ali ne
connaissait pas les effets du tabac sur la santé. - La cigarette a des conséquences désastreuses.
6- Si tu fais une échographie, tu verras un écran noir. - Réécris cette phrase en commençant ainsi :Si nous
faisons
7- Relève les arguments étayés par Omar pour persuader Ali
Texte :
Mon fils, tu ne veux pas admettre que tu es plus agressif que moi lorsque j’avais ton âge.
D’abord, contrairement à toi dont les enseignants se plaignent tout le temps : pour mauvaise conduite à
l’école, pour négligence de ton travail et même parfois pour manque de respect envers tes camarades et tes
professeurs ; moi, je n’ai jamais mis mes parents dans une situation embarrassante car ils n’ont jamais été
convoqués par le directeur de mon école. D’ailleurs, mes enseignants n’ont connu mon père que lors des
rares réceptions organisées à l’honneur des bons élèves dont je faisais partie.
Ensuite, étant jeune, j’avais de très bonnes relations avec mon père, mes frères, mes cousins et même mes
voisins si bien que tous les gens de mon village m’aimaient. Mon père m’a appris, aussi, que je ne pouvais
être respecté que si je respectais les gens. Par contre toi, tu me sembles indifférents à tous ceux qui
t’entourent. Ne penses-tu pas que tu nous fais du mal ?
Enfin, quand tu es venu au monde, je pensais faire de toi un fils dont je serais plus fier que mon père ne
l’était de moi. Mais, sache que même si tu n’écoutes pas mes conseils je t’aime parce que tu es mon fils.
TEXTE ADAPTE
I .Compréhension du texte(13 pts)
1/ Recopiez le titre qui convient à ce texte.
- un père méchant. - un père inquiet. - un enfant méchant.
2/ Réponds par vrai ou faux : - le père déteste son fils - le fils est différent de son père - le père s’inquiète
pour son fils :
3/ Quel est le point de vue défendu par l’auteur ?4/ Recopiez la bonne réponse : - admettre = refuser =
accepter. - embarrassante = gênante = encourageante.
5/ « Même si tu n’écoutes pas mes conseils, je t’aime. » - Quel est le rapport exprimé dans cette phrase ?
Remplacez même si par ‘malgré’
6/ Quelle est la nature de la phrase soulignée dans le texte ?
7/ Complétez le passage à l’aide des mots suivants : Contrairement- agressif- - se plaignent, à cause de –
sérieux et calme :
Mon petit ……..à toi, dont les professeurs ……..tout le temps ………. de de ton comportement
…..,……… à moi qui était………………..
8/ « Même si tu n’écoutes pas mes conseils ». - Réécris cette phrase en commençant ainsi :
« Même si vous ……. ».
9/ « Je ne pouvais être respecté que si je respectais les gens » Réécris la phrase en commençant par « nous »
10- Ali a répondu à son père : » Fumes - tu toujours Omar ? » Réécrivez cet énoncé au discours indirecte
Un souriceau qui n’avait vu dans la vie conta une aventure à sa mère : j’avais franchi les monts parce que je
cherchais à connaitre le monde. J’ai rencontré deux animaux : l’un doux et gracieux et l’autre plein
d’agitation. Il a la voix perçante et rude. Il se battait les flancs avec ses bras faisant un grand bruit. Sans lui,
j’aurais fait connaissance avec cet animal qui m’a semblé doux. Il a un modeste regard, des oreilles et une
figure aux nôtres pareilles.
Mon fils, dit la souris, cet animal doux est un chat, qui cherche à faire du mal à toute ta parenté. L’autre
animal, est bien loin de nous faire du mal, alors que le chat, c’est sur nous qu’il fonde sa cuisine. Garde-toi,
tant que tu vivras, de juger les gens sur la mine.
Adapté de LA FONTAINE,
fables.
Questions
1/Compréhension de l’écrit :
1- Cette histoire est : réelle ; imaginaire ; fictive ; vraisemblable ? Recopiez les deux bonnes réponses
2- Quels sont les personnages dans cette histoire ?
3- Relevez du texte : - deux antonymes - deux homophones
4- Pour quel animal le souriceau éprouve de la sympathie.
5- Réponds par vrai ou faux : a- le souriceau est naïf b- le chat est un animal doux pour le souriceau. /c- le
chat est à la voix perçante. /d - le chat est bien loin de nous faire du mal.
6- Réécrivez la phrase suivante au discours indirect : le souriceau conta son aventure à sa mère : « j’ai
franchi les monts parce que je chercherai à connaitre le monde » La mère disait à son fils : « Est-ce que
tu as peur de cette bête ? » et « Garde-toi, tant que tu vivras, de juger les gens sur la mine
7- Mettez les verbes aux temps convenables : Si le souriceau était grand, il (juger) …mieux les animaux. /
La mère par contre bien expérimentée, elle (connaitre)…les deux animaux. Le ne pense pas que
(comprendre) ce problème 8- A qui renvoient les pronoms soulignés dans le texte
9- Garde-toi, tant que tu vivras. Réécrivez l’énoncé suivant en commençant ainsi : Il faut que…….
10- La morale de ce texte est : on juge les gens d’après leur allure – On ne juge pas quelqu’un d’après ses
habiles – On dois raciste envers les gens
11-Donne un proverbe qui exprime la même idée.
Un jour, un renard souffrant de la faim, passa à proximité d’une vigne bien élancée d’où
.pendillaient plusieurs grappes de raisins dorés
Ces raisins doivent être juteux, succulents et délicieux, par leur forme et leur éclat, ils ne peuvent être «
que d’un goût excellent ! » se dit-il.
Alors, il déploie tous ses efforts pour atteindre les grappes convoitées. Malgré sa souplesse, son agilité,
son obstination, il n’arrive pas à les atteindre.
A force de sauter, il s’éreinte. Désespéré, il s’écrit en colère : « Ces raisins ne sont pas mûrs. Ils doivent
être aigres et amers ; ils sont inconsommables et ils me dégoutent ! »
Les animaux de la forêt qui ont observé son incapacité de cueillir les fruits et entendus ses propos,
éclatent de rire.
Le renard confus, baisse la tête et continue son chemin torturé par la faim et complètement ridiculisé.
.Blâmer les choses n’est que la conséquence de l’incapacité à les conquérir

. D’ après Jean De La Fontaine


.Compréhension de l’écrit
1- Ce texte est : a- Un conte b - Une fable c - une bande dessinée
2- Qui a écrit ce texte ?
3- Le personnage principal de ce texte est : La vigne / Les animaux de la / Le renard
4-La vigne est un arbre qui donne / a- Les raisins / b- Les oranges
5-« ces raisins ne sont pas murs » veut dire : a- Les raisins sont bons / b- les raisins ne sont pas encore
bons.
6-Trouve dans le contraire : incapacité
7-Mets cette phrase à la forme négative : Le renard arrive à la foret.
8-Relevez une proposition subordonnée relative (PSR)
9- Mets le verbe entre parenthèse au passé composé : Il (sauter) pour atteindre les raisins.
Il était une fois trois petits papillons amis qui jouaient dans la prairie. L’un avait des ailes blanches, l’autre
les ailes jaunes et le troisième était rouge. On dirait trois fleurs vivantes se posant sur les autres fleurs.
Soudain la pluie s’abattit et les trois insectes volants cherchèrent à se mettre à l’abri. Ils virent une
marguerite blanche et lui demandèrent de les accueillir. « Je ne recevrai que le papillon blanc comme moi,
les autres, allez chercher ailleurs ! » Mais le papillon blanc refuse de se séparer de ses deux amis.
Alors, ils voltigèrent et au loin, ils virent une tulipe jaune. Ils lui demandèrent de les abriter. Celle-ci
répondit : « Trois, c’est trop, je ne prendrai que le papillon jaune et les autres débrouillez-vous ! »
Mais le papillon jaune répondit comme son ami aux ailes blanches.
Les trois amis allèrent auprès d’un coquelicot rouge et lui demandèrent de les abriter. Mais le coquelicot
n’accepte d’abriter que le papillon rouge comme lui. Cependant, le papillon rouge ne voulait pas abandonner
ses deux autres amis.
D’après un conte de K. Seguin
Compréhension Questionnaire
1)- Recopie la bonne réponse
A] Ce texte est une histoire. Il s’agit : d’un conte – d’un récit de vie – d’un récit vraisemblable
B] Relis la situation initiale puis complète le tableau suivant : Qui (personnage)? Fait quoi ? Quand ? Où
?
2)- Relève du texte :
A]- Un autre groupe nominal qui désigne « les trois papillons »
B]- Le pronom personnel qui désigne « les trois papillons »
C]- La formule d’ouverture, puis remplace-là par une autre de même sens, dans la phrase.
D]- L’élément modificateur, encadre l’articulateur utilisé puis remplace-le par un autre équivalent.
E]- Une autre phrase qui exprime la même idée que la phrase soulignée dans le texte.
3) - Comment était chacun des papillons ? A quoi ressemblaient-ils ?
4)- « Trois petits papillons amis jouaient dans la prairie. L’un avait des ailes blanches, l’autre les ailes jaunes
et le troisième était rouge. »
A]- Souligne les verbes puis récris le passage au présent de l’indicatif.
B]- Récris la phrase soulignée en remplaçant « Trois papillons » par «Trois abeilles »
5)- Mettez les verbes mis entre ( ) au temps qui conviennent
- Il faut que vous (abriter) sous votre toit
- Je ne pense pas que tu (pouvoir) dormir sous mon toit
6)- Les trois papillons ne voulaient pas se séparer :
- parce qu’ils n’aimaient pas les fleurs
– parce qu’ils avaient peur des fleurs
– parce qu’ils étaient des amis fidèles
7) Réécrivez l’énoncé suivant au discours indirect
Le papillon se demanda à la fleur rouge : « est ce que tu peux m’abriter ? »
8) « Les trois amis allèrent auprès d’un coquelicot rouge et lui demandèrent de les abriter. Mais le
coquelicot n’accepte d’abriter que le papillon rouge comme lui » A qui ou à quoi renvoient les mots
soulignée ?
9) Relevez deux homophones grammaticaux et un verbe de parole
10 – « Cependant, le papillon rouge ne voulait pas abandonner ses deux autres amis. »
Le mot souligné exprime : L a cause , la conséquence , l’opposition
11- Complétez le passage à l’aide des mots pris de la liste : car - que - fleurs - un abri
Sous la pluie trois papillons cherchaient …… ils ont demandé de l’aide à trois ………. mais ces dernières
n’accepter …….. le papillon de la même .couleur elles n’aimaient pas les autres.
12- La morale de cette fable est :
 Il ne faut pas sous estimer les autre à cause de leurs apparences physiques
 Il ne faut pas aimer les gens qui ne nous aiment pas
 Il ne faut pas accepter les personnes différentes de nous .
 Il faut être racistes envers les autres
LE LION ET LE SCORPION

Sur la berge sablonneuse d'un grand fleuve africain, un lion dormait. C'était l'après-midi. Il faisait chaud.
Il n'y avait pas un souffle de vent. Un scorpion s'approcha. Réveille- toi! J'ai besoin de ton aide, dit-il au
lion. Je dois passer de l'autre coté du fleuve. Ici il n'y a plus rien pour moi.
Prends-moi sur ton dos et fais moi traverser à la nage." Le lion surpris : " Moi, nager avec un scorpion sur
le dos ? Tu vas me piquer et je vais mourir." Le scorpion plaida habillement sa cause: "
Ne sois pas stupide : si je te pique, nous nous noierons tous les deux. Il ne peut rien t'arriver." Obstiné le
lion cherchait ses arguments. Mais l'agilité intellectuelle du scorpion, alliée à la logique imparable de son
plaidoyer, finit par l'emporter. " Monte ! " dit le lion.
A pas lents le lion méfiant, avançait dans l'eau tiède. Il commença à nager. Au milieu du fleuve, une
douleur vive le paralysa. Le duo fut entraîné par le courant. "Regarde ce que tu as fait, dit le lion. Nous
allons périr tous les deux ..." Je sais, répondit le scorpion, je suis
désolé ... On n'échappe pas à sa nature.

Hubert Reeves

A-compréhension de l'écrit (13pts) :

1-Recopie la bonne réponse. D’après l’auteur :


a- Le lion allait rendre service au scorpion. b- Le lion allait dévorer le scorpion. c- Le lion allait se
promener avec le scorpion.
2-« Nous allons périr tous les deux » veut dire : a- Nous allons prier tous les deux b- Nous allons mourir
tous les deux c- Nous allons nager
3- Quel est selon toi, l'objectif poursuivi par l'auteur ? Recopiez la bonne proposition
a- Il ne faut pas mordre la main qui se tend vers nous
b- Il faut être ingrat envers celui qui nous a secouru.
c- Il ne faut pas être reconnaissant envers ceux qui nous aident.
4- Réponds par "vrai" ou "faux" :
a- Le lion a accepté facilement d'aider la scorpion. b- Le scorpion a pu convaincre le lion de traverser le
fleuve. (0.5)
c- Le scorpion a tenu sa promesse.
5-Que fait le scorpion au lion quand ils arrivent au milieu du fleuve? (1)
6-Que va t- il leur arriver par cet agissement ? (1)
7- Pourquoi le scorpion a agi de cette manière? (1)
8-Relève du texte un mot de la même famille que:" nager" (0.5)
9-Complète ces énoncés par l'articulateur qui convient : donc, parce que (2)
-Je vais mourir ................. tu m'as piqué - Tu m’as piqué ...........je vais mourir.
10-Recopie la bonne réponse :
a- « Si je te pique, nous coulerons tous les deux ». Dans cette phrase « si » est : -une interrogation - une
condition (1)
b- « Le scorpion a plaidé sa cause comme un bon avocat » Le rapport exprimé dans cette phrase est : -la
cause -la comparaison -le temps (1)
11- « Si je te pique, nous coulerons tous les deux. »
- Complète la phrase en faisant attention à la concordance des temps. « Si je te piquais,
nous..........................tous les deux. »
12-Le scorpion dit au lion :" Prends-moi sur ton dos." (2) – Mettez au style indirect.
L’âne

A chaque grande vacance, j’attendais avec impatience la première quinzaine d’Août. Nous la passions,
ma sœur aînée et moi, à la ferme, chez nos grands parents. Là-bas, ma sœur retrouvait sa jument Eclair, et
moi, je retrouvais mon âne Bête. Avec Eclair, ma sœur se prenait pour une princesse; quant à Bête et moi,
nous devenions pour la circonstance, ses serviteurs, nous lui obéissions en tout.
Un jour, je lui demandai d’inverser les rôles : moi et mon âne prince, elle et sa jument, nos serviteurs.
_ Ce n’est pas possible, me répondit-elle
_ Mais, ce n’est qu’un jeu, lui dis-je.
_ Il faut que Bête devienne un cheval et c’est chose impossible! As-tu déjà vu un prince monter un âne ?
D’ailleurs, l’âne est une monture méprisée de tout le monde, elle n’est pas noble.
Questions
I. Compréhension de l’écrit et vocabulaire (13pts)
1) Qui sont les personnages de ce texte ?(1pt)
2) Où se passe l’histoire racontée ?
3) L’auteur est-il présent dans son histoire ? Justifie ta réponse.
4) Réponds par « vrai » ou par « faux »(2pts) L’auteur montait une jument ? Sa sœur montait un âne ?
L’auteur voulait jouer au prince sur un âne ?
Sa sœur accepte de faire le serviteur sur sa jument ?
5) Que répondit la sœur lorsque le frère lui propose d’inverser les rôles ?
6) Quels arguments donne-t-elle pour justifier sa position ?
7) « D’ailleurs, l’âne est une monture méprisée de tout le monde »
Le mot souligné veut dire : apprécié ? Déprécié ? Ignoré ? (1pt)
8) « A chaque grande vacance, j’attendais avec impatience la première quinzaine d’Août.» transformer le
mots soulignés en adverbe.
9) « Ce n’est pas possible, me répondit-elle » _ Mets la phrase ci-dessus au style indirect. (1pt) 10) « As-tu
déjà vu un prince monter un âne ? »
Transforme l’interrogative directe ci-dessus en interrogative indirecte.
11 « Il faut que Bête devienne un cheval » A quel temps est conjugué le verbe souligné ? Remplace-le par
l’auxiliaire « être ».
La fable des porcs -épics
Par une froide journée d’hiver, un troupeau de porcs-épics s’était mis en groupe serré pour se protéger
de la gelée par leur propre chaleur. Mais immédiatement, ils ressentirent les atteintes de leurs piquants, ce
qui les fit s’éloigner les uns des autres. Quand le besoin de se réchauffer se faisait sentir, ils se rapprochaient
de nouveau. Mais le même inconvénient se reproduisait. Les pauvres rongeurs étaient ballottés entre les
deux souffrances jusqu’à ce qu’ils aient trouvé une distance moyenne qui rendit leur situation supportable.
Ainsi, le besoin de vivre ensemble pousse les hommes les uns vers les autres ; mais leurs insupportables
défauts les dispersent de nouveau. La distance moyenne que les porcs épics finissent par découvrir et avec
laquelle la vie en commun devient possible, c’est la politesse et les bonnes manières dont doivent se
comporter les hommes. Texte adapté d’Arthur Schopenhauer
Compréhension de l’écrit (13 points)
1- Le porc-épic est : -a. une plante - b. un animal ->c. une personne Recopie la bonne réponse :
2- Relève du texte le champ lexical de l’hiver
3- Recopie la bonne réponse et relève du texte une expression (un indice) sur ce que tu as choisis.
a) La scène (l’histoire racontée) se passe : - a. en été - b. en hiver -c. en automne
4- Dans la 5ème phrase du 1er paragraphe, il est écrit :Les pauvres rongeurs étaient ballottés entre les
souffrances. De quelles souffrances s’agit-il?
5- Réponds par « vrai ou faux » :-Les porcs-épics se rapprochent : - pour ne pas geler du froid.- parce
qu’Ils souffrent du froid et qu’ils ont besoin de se réchauffer - car une distance moyenne rendit leur
situation insupportable
6- Réponds par vrai ou faux ; Dans ce texte, l’auteur :- raconte puis décrit - décrit puis présente une
personne- raconte puis explique
7- « Le besoin de vivre ensemble pousse les hommes les uns vers les autres ; mais leurs insupportables
défauts les dispersent » Remplace le mot souligné par l’articulateur qui convient : car, cependant,
donc
8- Observe les idées du 2ème paragraphe puis complète la phrase suivante par un groupe
prépositionnel au choix : de cause (à cause de …..), de condition (à condition de…..), de but (afin de
…..)-Les hommes peuvent vivre ensemble
9- « Mais immédiatement, ils ressentirent les atteintes de leurs piquants -Que remplace le pronom
personnel souligné ?
10- « La bonne distance est la politesse et les bonnes manières dont doivent se comporter les hommes. »
a- réécris la phrase en séparant la proposition subordonnée de la proposition principale. b- Construis
une phrase simple à l’aide de l’idée de la subordonnée.
11- Recopie la bonne réponse : L’auteur, en nous racontant cette fable, veut nous apprendre - qu’il faut
que les hommes apprennent la politesse et les bonnes manières pour pouvoir vivre ensemble -que les
hommes ne peuvent pas vivre ensemble - qu’il faut aider les porcs-épics à vivre ensemble
L’automne de cette année-là fut marqué par plusieurs événements notables. Tout d’abord, Joseph refusa de
continuer ses études. Cette décision mit notre père en fureur et maman dans un grand trouble. << Voyons,
Joseph, disait-elle, tu parles d’arrêter tes études au moment même où ton père commence de très difficiles...
Mais, comprends- moi Joseph, des études, il parait qu’avec le progrès de maintenant c’est absolument
nécessaire. >> Papa ajoutait. << Si ce n’est pas de la paresse pure simple, donne tes raisons. >> Joseph ne
refusait pas de s’expliquer :<< Des raisons, j’en ai beaucoup. D’abord, je ne suis pas fait pour les études. Et
je suis même sûr que les trois quarts de ce qu’on apprend, c’est parfaitement inutile, au moins pour ce que je
veux faire. << C’est une mauvaise raison, dit le père avec amertume >>. Il avait l’air profondément déçu.
Joseph tenta de se justifier :<< Si je poursuis mes études, je resterai bien huit ou dix ans sans gagner
d’argent. Tandis que si je commence tout de suite dans le commerce…. >>
D’après Pierre George DUHAMEL << Le notaire du
Havre >>
QUESTIONS
I/ Compréhension de l'écrit :
01)- Le père était déçu :a - parce que Joseph a désobéi à sa mère. b- parce que Joseph n’aimait pas les
études. c- parce que Joseph était malade.
02)- Réponds par vrai ou Faux
a- Joseph veut gagner de l’argent tout de suite…………… b- Les parents de Joseph sont fiers de
lui………………
03)- Les arguments de Joseph n’ont pas convaincu ses parents. - Relève la phrase qui le montre.
04)- classez les phrases suivantes selon le tableau
- Les études sont inutiles - les études sont nécessaires - je veux devenir marchand
Le fils Le père
……………………………………….. ………………………………………
05)- c’est absolument nécessaire. * Relève du texte le contraire de : nécessaire
06)- << C’est une mauvaise raison, dit le père avec amertume >>. L’expression avec amertume veut dire : a-
avec joie b- avec courage c- avec tristesse
07)- Tu parles d’arrêter tes études au moment où ton père commence de très difficiles…...
A- Le rapport logique exprimé dans cette phrase est un rapport : a- de temps b- de cause
c- de conséquence
B- L’expression soulignée « au moment où » peut- être remplacée par : a- parce que b- si bien
que c- lorsque
08)- Cette décision mit notre père en fureur. * Réécris cette phrase au présent de l’indicatif. 09)-
Complète : Je suis furieux et déçu. Elles……………………..
C’était le mois d’octobre, Fouroulou qui venait de quitter l’école accompagnait chaque jour son père au
champ et partageait ses travaux .Le père était heureux de retrouver en son fils une aide appréciable.
- Vois-tu mon fils, dit- il, nous sommes deux .Ce n’est pas au –dessus de nos forces. L’été prochain, j’irai
vendre les légumes pendant que tu t’occuperas des animaux.
- Et si on m’accorde la bourse ? je pourrai continuer mes études sans t’occasionner de frais.
- D’abord, on ne t’a rien accordé du tout, puisque les vacances sont terminées et qu’on ne t’a pas écrit.
Ensuite, crois-tu que nous sommes faits pour l’école ? Nous sommes pauvres .Les études sont réservées
aux riches. Eux peuvent se permettre de perdre plusieurs années, puis échouer à la fin. Tandis qu’en restant
ici, je ferai de toi un homme des champs .Tu cultivera la terre et tu rapporteras autant que moi. Tu ne
connaitras pas la misère que j’ai connue. D’ailleurs à quoi bon de tant savoir.
« MOULOUD FERAOUN, Le fils du
pauvre »
COMPREHENSION DE L’ECRIT
1- Ce texte est : une pièce de théâtre – un dialogue dans un récit – une bande dessinée ? Recopiez la bonne
réponse
2- Ce texte vise à : Encourager l’abandon des études – Encourage l’émigration pour les études – Dénonce
l’abandon des études ?
3- Relève du texte un mot et une expression qui renvoie à l’idée de « école » ? Quels sont les personnages ?
4- Le père était heureux de voir son fils quitter l’école. Parce que : -Fouroulou travaille bien à l’école – Son
fils lui donne un coup de main dans sa ferme – Il a trouvé du travail dans une usine ? Recopiez la bonne
réponse Couroucou voulait continuer ses études. Relève du texte la phrase qui le montre.
5- Relève du texte 3 arguments avancés par le père afin de convaincre son fils de rester à la maison et de ne
pas continuer ses études.
6- Relevez deux mots ou expressions relatifs à « argent » ? »
- Relie les deux phrases de telle façon à exprimer un rapport de condition. L’état accordera une bourse à
Fouroulou. Il pourra continuer ses études.
- Quelle est la nature des énoncés soulignés. Tu ne connaitras pas la misère que j’ai connue. - Je trouve
que les études ne sont pas importantes pour toi.
11-Mets les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
Le père pense que les études ne (être ) pas faites pour les pauvres.. ,Le père veut que
Fouroulou ( être ) un homme des
Champs. Le père souhaite que son fils (faire ) le même travail que lui., Complète :
12- Si on m’accordait la bourse, je (continuer) mes études. Complète avec : tout ou tous (attention aux
accords)
…….les jours, Fouroulou accompagne son père au champ …. .la journée, il s’occupe de……..les
bêtes de la maison.. Le père était ……..heureux de retrouver son fils.
Les jeunes et la télévision.
J’ai lu attentivement votre dossier sur les jeunes et la télévision.
Comme je suis retraité, j’ai tout le temps d’observer les jeunes qui vivent autour de moi, et je tiens à vous
donner mon avis sur la question.
Je pense qu’il faudrait interdire purement et simplement aux jeunes de regarder la télévision avant leur
majorité Je trouve que les jeunes qui regardent la télévision ne font plus rien d’intéressant. Ils ne lisent plus,
ne font plus de sport, ne jouent presque plus avec leurs amis et ne travaillent plus à l’école.
De plus, la télévision ne leur apprend rien, sauf à parler incorrectement le français ou l’arabe. On y voit
que des publicités, des émissions vulgaires, immorales et des scènes de violence. Les enfants se couchent
trop tard et n’ont plus aucune attention en classe.
Ils se conduisent devant leurs professeurs comme devant un poste de télévision, l’écoutant quant cela leur
chante et parlant en même temps que lui.
C’est pourquoi je crois qu’il faudrait interdire la télévision aux enfants de moins de dix-huit ans.
Adapté de Félix Grandet (un lecteur), Saumur.
Questions
A/ Compréhension de l’écrit:(13 pts)
1)- Le texte est à dominante : a) descriptive ? b) narrative ? c) explicative ?
2)- Réponds par « vrai » ou « faux » : L’auteur condamne la télévision parce que : a) elle apprend beaucoup
de choses aux jeunes. b) les enfants qui la regardent se conduisent bien devant leurs professeurs. c) les
jeunes qui ne la regardent pas ne font rien d’intéressant. d) elle aide les enfants à bien parler le français et
l’arabe. e) on y voit beaucoup de documentaires scientifiques.
3)- « On y voit que des publicités, des émissions vulgaires…. » L’expression soulignée veut dire : a) Un
programme intéressant à voir ? b) Un très mauvais programme à voir ? c) Pas un programme du tout ?
4)- Relève du texte les mots et les expressions qui te font penser à « la télévision ».
5)- « Comme je suis retraité, j’ai tout le temps d’observer les jeunes qui vivent autour de moi. » Remplace
le mot souligné par un articulateur pris dans la liste suivante pour exprimer le même rapport : (malgré /
parce que / afin que) Procède ainsi : « J’ai tout le temps d’observer les jeunes qui vivent autour de
moi………..je suis retraité. »
6)- Quel est le temps dominant dans le texte ? Justifie cet emploi.
7)- Les jeunes regardent beaucoup la télévision. Réécris cette phrase à la voix passive. - L’auteur a dit : « Je
suis retraité. » Réécris au style indirect.
9)- « Je trouve que les jeunes qui regardent la télévision ne font plus rien d’intéressant. » Réécris cette
phrase en commençant ainsi : « Je trouve que le jeune…. »
Un bandit pas comme les autres.
Il y avait au Kansas (Amérique), un papa bandit, une maman bandit et un bébé bandit. Le couple élevait
son enfant en lui inculquant l’éducation du Far West.
Le papa dit un jour au bébé bandit qu'il était temps pour lui de dévaliser une banque. Le lendemain matin,
le papa réveilla le bébé. Ils allèrent déjeuner, le papa vola dans la boulangerie, quatre croissants et quatre
pains au chocolat. Ils les mangèrent, tout en se mettant en route pour la banque sur un cheval volé.
Le bébé bandit disait qu'il voulait aller à l’école et s'amuser avec les autres enfants. Le papa dit à l'enfant
qu'il devait faire ce qu'il croyait être le mieux pour lui.
Le bébé bandit décida d'aller vivre chez sa mamie au Texas et que toutes les deux semaines, il viendrait
chez ses parents pour leur dire bonjour.
Far-West : région en Amérique connue par le banditisme. Pauline / Textes de fiction
Compréhension de l’écrit (13 pts).
1- Combien de personnes compte la famille bandit ?
2- Relève du texte la phrase par laquelle on commence à raconter les événements et souligne l’élément
modificateur.
3- Recopie les événements racontés dans le texte.
4- A quels noms renvoient les pronoms personnels soulignés dans le texte ?
5- Quel est le point de vue du père sur l’éducation de son enfant ?
6- Quel est le thème du texte ?
7- Quelle est la visée de l’auteur (son point de vue sur la façon d’éduquer les enfants) ?
8- Trouve dans le texte un gérondif. Emploie-le dans une phrase personnelle.
9- (a) L’action décida est-elle réaliste ou bien c’est de la fiction ? Dis pourquoi
(b) Complète par une expression de condition : il viendrait chez ses parents pour leur dire bonjour.
10- Donne la réponse correcte : D’après le texte, mamie veut dire : a- maman, b- grand-mère, c- grande sœur
Cher Maximilien,
Et si nous prenions cette habitude ? Ne t’ai-je pas écrit l’année dernière à la même époque ?....
Il pleut encore sur Gléma depuis ton départ, et même si depuis quelques mois tu sembles très distant vis-
à-vis de moi, ton absence m’est pénible. J’ai su par Anne de Blémard que tu avais été brillamment reçu au
baccalauréat. Peut-être cela t’intéressera-t-il de savoir que, pour ma part, malheureusement, je n’ai pas
obtenu ma capacité.
Nous n’allons pas cette année à La Fourde, la maison des Dussart. En effet, celui-ci semble avoir
quelques ennuis de santé. Tu ne peux imaginer à quel point je regrette l’imbécile fâcherie de nos parents ;
sans elle, peut-être aurions-nous passer ensemble ces vacances. Je relis actuellement avec bonheur «
l’Immoraliste ». Il faudra que nous en parlions.
Je te le redis encore, tu me manques,
Ton ami, Léopold Froment
Maximilien répondit à Léopold, écrivit deux longues lettres que selon son habitude il ne posta jamais après
qu’il les eut relues.
A moins de deux kilomètres de chez son oncle et sa tante, au village d’Ablesse, il se rendit un matin dans
l’espoir de trouver une librairie où il pourrait commander « L’immoraliste »…
Fabrice HEYRIÈS – L’eau des glaïeuls – éd. Ramsay 1990
Compréhension de l’écrit (13 points)
1- Qui sont les héros de ce récit ?
2- Qui informa Léopold Froment de la réussite de son ami Maximilien au baccalauréat ?
3- Par quel autre mot dans le texte est repris le mot ‘baccalauréat’ ?
4- Dans le sens du texte, qu’est-ce que « l’immoraliste » ; un journal ? un livre ? une revue ?
5- D’après les informations diverses de la lettre, Léopold et Maximilien pouvaient-ils se rencontrer ?
pourquoi ?
6 Relève du texte les noms propres de lieu et ceux de personnes.
7- Dans le passage : « Maximilien répondit…..relues. » a) relève une subordonnée relative.
b) que remplace le pronom relatif ?
8- Par quel termes dans la lettre, Léopold exprima son amitié à Maximilien ?
9- Réponds par vrai ou faux : L’auteur, dans ce texte,
a- rapporte des faits, des événements.
b- écrit une lettre à son ami, qu’il ne posta jamais
c- décrit des lieux : Guémarte, Gléma, La Fourde, Ablesse.
10- Dans le passage :« …sans elle, ………ces vacances. » ; à quoi renvoie « elle » dans le texte ?
11- «Il faudra que nous en parlions.»
a- quelle est la nature de la proposition soulignée ?
b- à quel temps de quel mode est conjugué le verbe de cette proposition ?
12- a- Observe la dernière phrase et relève un indicateur de lieu.
b- Construis une phrase avec l’indicateur de lieu trouvé.
Production écrite (7 points)
A l’image du texte ci-contre, produis une lettre dans un cadre narratif.
Dans ta production :
- Tu présente les personnages dans une courte introduction.
- Ton développement c’est la lettre, avec date, lieu, destinataire, expéditeur.
- tu donneras une conclusion à ton récit.
Paris, le 07 novembre 2007
Cher Amine
Je voudrais tant te faire sentir, te communiquer toute la tristesse qui vient de me surprendre.
Aujourd’hui, l’image de l’Algérie se dresse devant moi. Combien j’ai hâte de revoir son bleu plein de
soleil.
J’éprouve le besoin d’être parmi les miens ; je me sens dépaysé sur cette terre étrangère. Je ne peux
oublier mon pays, nos coutumes, nos traditions qui font le charme de notre vie. Il m’arrive souvent de
penser aux bons plats délicieux de chez nous
Lorsque j’écoute une musique andalouse, c’est un appel déchirant vers mon pays que je ressens. J’ai
l’impression d’être oublié et abandonné ; si ce n’était cette farouche résolution de travailler, de réussir
pour faire honneur à mon pays et à mes parents, je sombrerais dans le plus profond désespoir, mais je
reviendrai bientôt. Crois à toute mon amitié et à mon fidèle souvenir et écris moi pour me donner des
nouvelles. Amicalement Mourad
I) Compréhension de l’écrit :
1) complète le tableau en répondant aux questions suivantes :
Qui est l’expéditeur ? D’où écrit-il ? Quand écrit-il ? Qui est le destinataire ?

2) Pour chaque phrase, réponds par « vrai » ou « faux » :


 -Mourad veut partager sa tristesse avec Amine.
 -Il déteste la cuisine algérienne.
 -L’auteur veut rester définitivement en France.
 -Il se sent mal à l’aise en France.
-Pour les questions n° 3, 4, 5, 6,7 ; choisis la bonne réponse :
3) Ce texte représente :
1. a) une recette de cuisine b) une fable c) une lettre amicale d) une affiche publicitaire
4) Quel sentiment éprouve l’auteur de ce texte : a) de la joie b) de la nostalgie c) de l’ennui
5) Parmi les phrases suivantes, laquelle décrirait le mieux le sentiment éprouvé par l’auteur :
 Ni l’or ni la grandeur ne nous rend heureux.
 Loin des yeux, loin du cœur.
6) En écoutant la musique du pays natale que ressent-il ?
 -l’envie de rester loin
 -l’envie de s’éloigner plus.
 -l’envie de se rapprocher.
7) « Comme j’ai hâte de revoir son bleu ! » ; Que signifie cette expression :
 -comme je regrette
 -comme je suis pressé
8) En pensant à son pays, qu’est-ce-qui manque le plus à l’auteur ? Relève quatre (04) éléments évoqués
dans le texte.
*A quoi servent ces éléments ? a) valoriser son pays natal
b) dévaloriser ce pays choisis la bonne réponse
9) Relève du texte les mots de la famille de : « - pays - ami » .
1. 10) Associe un (01) élément de la colonne A à un élément de la colonne B correspondant au rapport
exprimé :
A Phrases B Rapport exprimé

Lorsque j’écoute ………. je ressens ….. But


Si ce n’était ……..désespoir Condition
Écris-moi pour me donner des nouvelles Temps

11) P : J’éprouve le besoin d’être parmi les miens ; je me sens dépaysé sur cette terre étrangère.
Remplace le signe (;) par l’un des subordonnants ci-dessous : (--bien que --parce que --- dés que)
* Que remplace le pronom possessif « les miens »
12) Indique la forme de la phrase suivante puis transforme-la à l’autre forme :
P : L’auteur écoutait la musique andalouse.
13) Transforme la phrase suivante au style indirect : L’auteur dit à son ami : « Crois à toute mon amitié. et
écris-moi pour me donner des nouvelles.»
Situation d’intégration A ton tour de rédiger une lettre d’une dizaine de lignes à un ami pour l’inviter à
passer quelques jours de vacances chez toi et dans laquelle tu lui parles des lieux à visiter , de nos traditions
….
Pour réussir ton écrit ; tu dois : - Respecter la maquette de la lettre « exemple : le texte ci- dessus »
- Emploie le présent de l’indicatif, - Emploie le vocabulaire mélioratif en ou mauvais ? Pourquoi ?
Qu’est-ce que tu conseilles à tes amis au sujet de la publicité ?
Texte :
Lorsque j’étais enfant, on m’envoyait chaque année passer les grandes vacances chez mon oncle. C’était
un nomade qui vivait dans les hauts plateaux du sud algérien. Il possédait un immense troupeau de
chameaux et de moutons. Rien ne me paraissait aussi beau que le retour des troupeaux au crépuscule. Un
grand bonheur me réchauffait lorsque je voyais mon oncle assis devant sa tente, les jambes croisées et
souriant dans sa barbe blanche à l’apparition des bergers.
Ma première grande peur arriva vers ma onzième année : un des chameaux qui d’habitude était très calme
et se laissait tranquillement guider " par le bout du nez " par un enfant, devint subitement enragé, fou
furieux. Et je ne sais pourquoi, il s’en prit à moi. Il me poursuivit en poussant de sourds grognements, une
affreuse bave rouge s’échappant de ses lèvres. Je me sauvais mais il me suivait partout. Je faisais de
brusques écarts pour lui échapper mais il courait très vite. Soudain, un vieux sloughi, un pur lévrier couleur
chamois, s’élança derrière le chameau. Il lui mordit les pattes et le força à détourner contre lui sa colère.
Alors, le chameau m’abandonna
et poursuivit le lévrier.
Affalé à terre, exténué, le souffle coupé, je regardais les deux animaux disparaître au loin : je l’avais
échappé belle. Une heure après, je vis le chien revenir tranquillement s’étendre à l’ombre. Je me levais et
j’allai m’étendre près de lui. Pour le remercier de m’avoir sauvé la vie, je le caressai avec douceur.
Abdelhamid Baitar "Je suis algérien" (ed S.N.E.D)
Questions
I - Compréhension: (07pts)
1- Cette histoire est-elle- réelle ou irréelle ? Justifiez votre réponse .
2- Où et quand se sont déroulés les faits de cette histoire ?
3- Quel fait marquant l’enfant raconte t-il ?
Quels sentiments éprouve t-il au début et à la fin de cet événement.
4- " Je voyais mon oncle souriant à l’apparition des bergers."
L’expression soulignée veut dire:
- à l’encontre? ;- à la vue? ;- à la parution?
Recopiez la bonne réponse.
5- " Un des chameaux qui d’habitude était calme devint subitement enragé."
Donnez le contraire du mot souligné.
II - Fonctionnement de la langue : (06pts)
1- " Je me levais et j’allai m’étendre près de lui. Pour le remercier de m’avoir sauvé
la vie, je le caressai avec douceur."
Réécrivez la phrase en remplaçant "je " par " il".
2- Mettez la phrase suivante à la forme passive :
" Un pur lévrier mordit les pattes du chameau."
3- Accordez les mots entre parenthèses :
« Le chameau a (poursuivre) l’enfant qui a (courir) de toutes ses forces pour lui
échapper. Un vieux sloughi l’a (sauver). L’enfant et le lévrier sont (devenir) de (vrai)
amis. Ils ne se sont plus (quitter). »
III - Expression écrite : (07pts)
Traitez l’un des deux sujets :
1- Imaginez une fin différente à cette histoire.
2-Vous avez été marqué par un fait pendant votre enfance. Racontez

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