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5 règles d'or pour que votre enfant

vous écoute sans que vous ayez à


crier !!

Par Roselyne Planchenault, tout droits réservés.

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Sommaire

Page 3..…...................................Introduction

Page 4.........................................Règle N°1 : s'adresser directement à votre


enfant

Page 5.........................................Règle N°2 : employer la 1ère personne du


singulier « Je »

Page 6.........................................Règle N°3 : décrire ce que je ressens sans


accuser votre enfant

Page 7.........................................Règle N°4 : apportez des précisions à vos


demandes

Page 8.........................................Règle N°5 : demandez à votre enfant s'il


accepte, ou trouver un compromis

Page 9.........................................Conclusion

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Bonjour et merci d'avoir téléchargé cet ebook, j'espère
sincèrement qu'il vous aidera à vivre en harmonie au sein de votre
famille.

« Crier, c'est traumatisant ! Il est vrai que craquer de temps en


temps c'est humain, mais établir un mode de communication basé
sur les cris, ne fait qu'augmenter l’agressivité de votre enfant.
Vous êtes le modèle de vos enfants et donc il risque de reproduire
le même schéma que vous pour obtenir satisfaction.
Crier ne signifie pas parler fort, mais avec violence.
C'est donc à nous, aux parents d'apprendre à réserver les cris à
une vraie colère où une grosse émotion, qu'elle soit joyeuse ou
triste. »

Vous reconnaissez-vous dans ce qui suit :

• vous rentrez du travail, épuiser, vos enfants n'en font qu'à


leurs têtes et ça vous met dans une colère noire
• vous avez l'impression que vos enfants ne vous comprennent
pas quand vous leur parlé
• vous vous sentez incompris(e) et avez l'impression que vos
enfants font tout le contraire de ce que vous leur demandez
• pour vous faire comprendre, vous devez crier, vous en avez
marre
• au lieu de s'arranger, la situation s'envenime de jour en jour
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Je dois vous avouer qu'un jour j'ai dit stop à cette situation, ce
n'était plus vivable, pour moi et pour mes enfants, de plus ce serait
mentir que de vous dire que les choses s'arrangeaient après chaque
conflit.
En fait, j'avais l'impression que la situation s'envenimait. Jour
après jour j'avais l'impression de devoir crier de plus en plus pour
obtenir un malheureux service.
Alors oui, j'obtenais ce que je lui demandais, mais c'était une lutte
quotidienne, je ne compte plus les journées de stress, à se
chamailler pour des choses futiles de la vie quotidienne.

Je ne saurais vous dire pourquoi un jour j'ai décidé de changer,


toujours est-il qu'aujourd'hui, je suis une maman épanouie qui a
radicalement changé sa façon d'éduquer ses enfants.

Vous l'aurez compris, ma philosophie aujourd'hui est l'éducation


positive et bienveillante, et cela à changer ma vie.
C'est avec plaisir qu'aujourd'hui je partage avec vous quelques
règles d'or pour améliorer votre quotidien, bonne lecture.

Règle N°1 : s'adresser directement à votre enfant

Je pense ne pas me tromper si j'affirme que tout le monde a déjà


connu au moins une fois ce scénario avec ses enfants:

vous savez, le genre de situations où vous criez en bas de


l'escalier : « descends tout de suite et viens mettre la table » pour
la troisième fois ! Moi ça m'arrivait fréquemment, mon fils
continuait de jouer tranquillement dans sa chambre à son jeu

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préférer, et je crois que le pire, c'est que parfois quand j'étais à
bout et que je montais le voir pour lui dire « tu te fiches de moi, ça
fait 3 fois que je t'appelle et tu ne me réponds même pas », et mon
fils qui rétorque « j'ai pas entendu »

Un jour, je me suis mis à la place de mon enfant : quels sentiments


éprouverais-je, quelles seraient mes réactions si j'étais dans ses
souliers ?
Et bien je n'aurais pas envie de faire plaisir à mon interlocuteur,
quelqu'un qui me braille dessus à l'autre bout de la maison, je
n'aurais qu'une envie : ne pas faire ce qu'il me dit !
Le jour où j'ai compris que le simple fait de me déplacer dans la
chambre de mon fils, calmement, face à face et à sa hauteur, en lui
exprimant mes besoins, et bien, j'ai remarqué immédiatement un
changement d'attitude chez mon garçon.
En faisant ainsi, vous allez capter toute l'attention de votre enfant,
il sera disposé à vous écouter et a effectué les tâches demandées.
C'est la base de la communication.

Règle N°2 : employer la 1ère personne du singulier « Je »

Employer le « tu », est porteur d'accusation

• « Tu ne ranges jamais ta chambre ! »


• « Tu n'as pas encore débarrassé la table ! »
• « Tu n'a pas encore fait tes devoirs! »

99 fois sur 100, l'être humain se juge innocent, quelle que soit la
gravité de sa faute.

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L'accusation ne sert à rien parce qu'elle met l'enfant sur la
défensive et le pousse à se justifier. Le « tu », suivi d'un ordre,
blesse l'amour-propre et provoque la rancune.

Employer le « je » est une manière beaucoup moins autoritaire et


plus agréable pour votre enfant :

• « J'ai besoin que ta chambre soit rangée car c'est important


pour moi »
• « j'en ai marre de débarrasser la table »
• « je souhaiterais que tes devoirs soient faits »

Règle N°3 : décrire ce que je ressens sans accuser votre enfant

Même si cela n'est pas facile, il faut éviter d'accuser votre enfant et
de dramatiser la situation.
Plutôt que de manifester sa mauvaise humeur ou son
mécontentement sur nos enfants qui ont tendance à laisser traîner
leurs jouets, leurs vêtements etc..
Essayons une approche différente, décrivez à votre enfant ce que
vous ressentez ou ce que vous voyez, par exemple :

« cela fait 100 fois que je te répète de ramasser tes chaussures à


l'entrée »

Remplacez cette phrase,

décrivez ce que vous voyez :« je vois que tes chaussures sont


devant le canapé »

Ou décrivez ce que vous ressentez : « je suis fatigué de ramasser


tous les jours tes chaussures, de plus ça me gêne quand je

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m’assoie.

Règle N°4 : apportez des précisions à vos demandes

Pour bien vous faire comprendre par votre enfant, il est très
important que celui-ci ait bien compris ce que vous attendez de
lui. Formuler une demande claire quand vous vous adressez à lui,
en précisant un maximum d'informations, par exemple :

« j'ai besoin que ta chambre soit rangée »

Vous pourriez être plus précis(e) en lui indiquant toutes les tâches
nécessaires pour que sa chambre soit bien rangée :

« j'ai besoin que ta chambre soit rangée, la chambre sera rangée


quand :

• toutes tes affaires seront à leur place


• l'aspirateur sera passé
• le linge sera mis à laver
• le lit sera fait

Est-ce que cela te va ?


Sache que si tu as besoin, n'hésite pas à m'appeler.

Votre enfant ne résonne pas comme un adulte, si votre besoin n'est


pas assez clair, il se peut qu'il ne sache pas faire tout ce que vous
attendez de lui.

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Règle N°5 : demandez à votre enfant s'il accepte, ou trouver
un compromis

Il n'est pas toujours facile d'accepter que votre enfant refuse ce que
vous avez besoin, car lui aussi a le droit d'avoir envie de faire
autre chose. Nos demandes ne sont pas des ordres mais nous
pouvons lui proposer un accord ou un compromis pour que tout le
monde se sente bien.

Exemple :

vous montez dans la chambre de votre enfant pour lui exprimer


votre besoin :

« j'ai besoin que la table soit débarrassée, et nettoyée, puis-je


compter sur toi ? »

« non, je n'ai pas envie, je suis en train de jouer! »

« ok, combien de temps ça va te prendre ?

« je refais une dernière partie, environ 15 min »

« très bien, cela me va, puis-je compter sur toi dans 15 min ? »

« oui, je descends dès que j'ai fini »

Petite astuce pour les enfants qui ne savent pas lire l'heure, un
minuteur de cuisine fera très bien l'affaire.

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Conclusion

Toutes ces règles sont très efficaces et faciles à mettre en place.


Au lieu de condamner les enfants, essayons de les comprendre.
Essayons de découvrir le mobile de leurs actions. Voilà qui est
beaucoup plus profitable et plus agréable que de critiquer, voilà
qui nous rend tolérants, compréhensifs et bons.

Je partage avec vous un passage du livre qui m'a énormément


émue et surtout qui m'a fait prendre conscience d'énormément de
choses, que je vous invite à lire :

Les pères oublient de W. Livingstone Larned

"Ecoute-moi, mon fils. Tandis que je te parle, tu dors la joue dans ta menotte et tes boucles blondes
collées sur ton front moite. Je me suis glissé seul dans ta chambre. Tout à l’heure, tandis que je lisais
mon journal dans le bureau, j’ai été envahi par une vague de remords. Et en me sentant coupable, je
suis venu à ton chevet. "Et voilà à quoi je pensais mon fils : je me suis fâché contre toi aujourd’hui. Ce
matin tandis que tu te préparais pour l’école, je t’ai grondé parce que tu te contentais de passer la
serviette humide sur le bout de ton nez ; je t’ai réprimandé parce que tes chaussures n’étaient pas
cirées ; j’ai crié quand tu as jeté tes jouets par terre.

Pendant le petit déjeuner, je t’ai encore rappelé à l’ordre : tu renversais le lait; tu avalais les bouchées
sans mastiquer; tu mettais les coudes sur la table; tu étalais trop de beurre sur ton pain. Et quand au
moment de partir tu t’es retourné en agitant la main et tu m’as dit : "Au revoir, papa !", je t’ai répondu en
fronçant les sourcils : "Tiens toi droit !".

Le soir même chanson. En revenant de mon travail, je t’ai guetté sur la route. Tu jouais aux billes, à
genoux dans la poussière, tu avais déchiré ton pantalon. Je t’ai humilié en face de tes camarades, en
te faisant marcher devant moi jusqu’à la maison… «Les pantalons coûtent cher; si tu devais les payer,
tu serais sans doute plus soigneux ! » tu te rends compte, mon fils ? De la part d’un père ! Te souviens
tu ensuite ? Tu t’es glissé timidement, l’air malheureux, dans mon bureau, pendant que je travaillais.
J’ai levé les yeux et je t’ai demandé avec impatience : «Qu’est-ce que tu veux ?» « Tu n’as rien
répondu, mais dans un élan irrésistible, tu as couru vers moi et tu t’es jeté à mon cou, en me serrant
avec cette tendresse touchante que Dieu à fait fleurir en ton cœur et que ma froideur même ne pouvait
flétrir…

Et puis tu t’es enfui, et j’ai entendu tes petits pieds courant dans l’escalier. « Hé bien ! mon fils, c’est
alors que le livre m’a glissé des mains et qu’une terrible crainte m’a saisi. Voilà ce qu’avais fait de moi
la manie des critiques et des reproches: un père grondeur ! Je te punissais de n’être qu’un enfant.

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Ce n’est pas que je manquais de tendresse, mais j’attendais trop de ta jeunesse ; je te mesurais à
l’aune de mes propres années. « Et pourtant, il y a tant d’amour et de générosité dans ton âme. Ton
petit cœur est vaste comme l’aurore qui monte derrière les collines. Je n’en veux pour témoignage que
ton élan spontané pour venir me souhaiter le bonsoir. Plus rien d’autre ne compte maintenant mon fils.
Je suis venu à ton chevet, dans l’obscurité, et je me suis agenouillé là plein de honte. C’est une piètre
réparation ; je sais que tu ne comprendrais pas toutes ces choses si tu pouvais les entendre. Mais
demain, tu verras, je serai un vrai papa ; je deviendrai ton ami; je rirai quand tu riras, je pleurerai quand
tu pleureras.

Et si l’envie de te gronder me reprend, je me mordrai la langue, je ne cesserai de me répéter, comme


une litanie : « Ce n’es qu’un garçon… un tout petit garçon ! » « J’ai eu tord, je t’ai traité comme un
homme. Maintenant que je te contemple dans ton petit lit, las et abandonné, je vois bien que tu n’es
qu’un bébé. Hier encore, tu étais dans les bras de ta mère, la tête sur ton épaule… J’ai trop exigé de
toi… Beaucoup trop…»

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