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Philippe BERTANI

pbertani@unistra.fr
1. Daniel Canet : la RMN concepts et méthodes, interedition 1991
2. Silverstein, Basler, Morill, identification spectroscopique de
composés organiques, de Boeck
3. Cavanagh, Protein NMR spectroscopy, Academic Press.
4. Wikipedia
• Introduction et généralités
• Historique
• Spectre RMN carbone 13
• Spectre RMN proton
• Quelques exemples
• Principes de la RMN, acquisition, traitement du signal, instrumentation
• Paramètres et interactions RMN
• Techniques avancées
Spectroscopie : Etude de l’interaction Onde/matière

Électrons des
Noyaux vibration RPE
couches internes
Domaine de la rotation
Électrons de RMN
spectroscopie
valence
Relation de Planck Einstein : E = h.ν

E = Energie d’un photon de fréquence ν


h=constante de Planck
L’énergie d’un atome (ou d’une molécule) est quantifiée

Niveaux d’énergie
Spectre
Εe

∆E=hv

Εf
ν
Niveaux d’énergie
Εe

Boltzman

Εf

Donne les populations des états en fonction de la température


a) Effet Doppler (déplacement de la source par rapport à l’observateur)

a) Durée de vie τ (largeur spectrale naturelle)

a) Superposition de raies
• Physique
• Chimie analytique
• Biologie structurale
• Médecine (imagerie)
1921 Stern (Nobel 1943), Gerlach, mise en évidence du spin

1933 Rabi (Nobel 1944) spin nucléaire

I I Rabi and V W Cohen 1933 The nuclear spin of sodium Physical Review 43 582
1945 : Bloch, Hansen, Packard (Stanford), Phys. Rev. 69, 127, 1946
Purcell, Torrey, Pound (Harvard), Phys. Rev. 69, 37, 1946

Phys. Rev. 70, 474–485 (1946)

µ=γB0

Bloch, Purcell Prix Nobel de physique 1952


1950 : Proctor et Dickson découvrent le déplacement chimique :
La RMN comme outil analytique

J Chem Phys 19, 507, 1951

Spectre proton de l’ethanol 1959 Haute Resolution


1951 Couplage scalaire
Roberts, J. D. Nuclear Magnétique
Resonance: Applications to Organic
Chemistry. McGraw-Hill: New York,
1959
1950 Expériences d'écho de Hahn : La RMN impulsionnelle
1966 RMN à transformée de Fourier

Richard Ernst Nobel 1991


1972 : Supraconducteur

2000 aimant supraconducteur


900 MHz

2009 aimant
supraconducteur
1000 MHz
2019 1,1 GHz
1959 electroaimant 2020 1,2 GHz
40 MHz
1973: Première Image P.Lauterburg Nobel 2003, P.Mansfield

1973 2000 2020


Nature, 242,190, 1973
1975 RMN à 2D (Jeener, Ernst)

Richard Ernst Nobel 1991


Développements technologiques:
1. Ordinateurs plus puissants (traitement et stockage)
2. Electronique plus rapide (excitation et acquisition)
3. Champs magnétiques plus élevés (sensibilité)
Structure de protéine: Kurt Wutrich Nobel (2002)
1984 Détermination de la structure 3D de protéine par RMN en
solution

2D/contraintes/modélisation
La RMN est l’une des techniques d’analyse les plus utilisé en chimie

Pourquoi ?
On compte le nombre de carbone, et on peut déterminer leur
environnement chimique
N+1

http://www.chem.ucla.edu/~webspectra/
http://drx.ch.huji.ac.il/nmr/techniques/1d/row1/h.html
http://www.aist.go.jp/RIODB/SDBS/
déblindé blindé
Champ faible Champ fort
1) Calcul du nombre d’insaturation
Nombre d’insaturation = C- H/2-nhalo/2+N/2+P/2 +1
Monovalent -1/2
Divalent 0
Trivalent +1/2
Tetravalent +1

2) Integration/équivalence
3) Couplage
4) Deplacement chimique
Donner la ou les formules développées de la molécule de formule
brute C4H7Cl qui correspondent aux spectres:

1) Nombre d’insaturation = 4-7/2-1/2+1=1

Proton 13C découplé du proton


Les pics à 2 et 4 ppm sont des singulets
Certains noyaux possèdent un moment (cinétique de) spin on le note
Il résulte de la somme des moments (cinétiques de) spin des protons et
des neutrons qui le composent

On lui associe un nombre quantique de spin noté S, les noyaux peuvent


adopter 2S+1 états quantiques ms tel que :
1. Spin nucléaire S et moment magnétique µ

1. Energie associé à µ dans un champ magnétique B0 : E=- µ B0


Pour un spin ½ (S=1/2 ms=1/2 ou ms=-1/2)

Etat
β γћB0/2 ms=-1/2

Effet Zeeman ∆E= γћB0, ν=γB0/2π

α −γћB0/2 ms=1/2

γ est le rapport gyromagnétique


B0 l'intensité du champ magnétique
Energie de transition ∆E= γћB0, fréquence associé ∆E=hν
ν=γB0/2π (fréquence de Larmor)
On étudie toujours un grand nombre de particules

B0 =0 B0

M0
µ

On montre (le faire) que l’aimantation macroscopique à l’équilibre


est donnée par :
N
Rotation autour de B avec une
vitesse angulaire ω=-γB0
Champs magnétique B0

ω=-γB0

L’aimantation effectue un mouvement de précession autour du champ


On retrouve la fréquence de Larmor
Champs magnétique B

En particulier, si M est suivant x

M
Equations de Bloch

T2 temps de relaxation transversal

T1 temps de relaxation longitudinal


Si M(0) suivant x

Mx(t) = M0cos(wt)exp(-t/T2)

My(t) = -M0sin(wt)exp(-t/T2)

Mz(t) = M0(1-exp(-t/T1))
Laboratoire Référentiel tournant
z
z

x X’
y ωr
Y’

L’aimantation apparaît immobile dans


ce référentiel
bobine phase

B=2B1*cos(ωt)
Amplitude X

ω
longueur
1. Frequence (ou offset ) : ω
2. Phase : direction d’application +X, -X, Y, -Y
3. Amplitude B : puissance d’impulsion
4. Longueur d’impulsion
B0

Dans le référentiel tournant : z


B0- ωr/γ
M Beff

ωr B1 x'

B=2B1*cos(ωrt) Avec
• Si B0= ωr/γ on est à la résonance ωr = ω0 le champ effectif est
perpendiculaire à B0
• Si ωr très différent de ω0 le champ effectif est égal à B0
Si ωr = ω0
RESONANCE et on
néglige la relaxation

Beff Beff Beff


Beff

t=0 t=t t = t90 t = t180

Impulsion de 90 ° Impulsion 180 °


z
x
y ω=γΒ1=fréquence de nutation
Série d’impulsions et délais appliqués au système

t90
Séquence de Base X
DELAI de recyclage

En général, il faut accumuler (pourquoi ?), à quelle vitesse ?

t90 t180

Séquence d’écho X Y
τ τ
Pendant l’impulsion on néglige la relaxation et on se place dans
le referentiel tournant. En dehors des impulsions on utilise les
équations de Bloch (Precession Libre)
Bobine
Bcos(wt) Champ magnétique oscillant induit un courant
dans la bobine. On ne détecte que la composante
de l’aimantation dans le plan xy
D
La projection (sur x ou(et) y)
de l’aimantation est détectée
Free Induction Decay

x y
Traitement du signal : Transformée de Fourrier

FT

FT
FID
Spectre

FT

FT
FT
Signal de référence

400 MHz

Signal digitalisé

2000 Hz

On détecte la différence entre le signal


RMN et une fréquence de référence. Cela
Signal RMN correspond au passage dans le référentiel
tournant.
400,OO2 MHz

RF Audio
Mx(t) = M0cos(wt)exp(-t/T2) My(t) = M0sin(wt)exp(-t/T2)

Comme cos(wt)+isin(wt) = exp(iwt) on peut définir le signal Complexe :

S(t) = Mx+IMy=M0cos(wt)exp(-t/T2) +i M0sin(wt)exp(-t/T2)


=M0exp(-t/T2)exp(iwt)
Mathématiquement :

Quelques propriétés :
• Linéarité FT(A+B)= FT(A)+FT(B)
• Produit de convolution (*) FT(A*B)=FT(A).FT(B)
Partie réelle Partie imaginaire

Si M(t)= Re+iIM alors FT(M(t))= FT(Re)+iFT(IM)


On va prendre S(t)= Mx+iMy comme signal RMN
En l’absence de relaxation on obtient S(t)=cos(w0t)+isin(w0t) on
calcule la transformée de Fourier S(ν)

Ou δ est la fonction de Dirac =0 partout sauf en 0 ou elle est infini et


dont l’intégrale vaut 1.
Si on considère la relaxation T2 :

Partie Réelle Partie Imaginaire

Mx(t) = M0cos(wt)exp(-t/T2) My(t) = M0sin(wt)exp(-t/T2)

Attention souvent on présente uniquement la partie réelle mais on fait


une FT complexe
En pratique, on transforme un tableau avec une intensité en
fonction du temps en intensité en fonction de la fréquence. On a un
nombre fini de points. On utilise un ordinateur qui fait la FT de
façon numérique avec un algorithme FFT (Fast Fourier
Transform).
C’est à cause de cet algorithme qu’on doit avoir un nombre de
points correspondants à une puissance de 2.
Aimant
Console RMN

Générateur d’impulsion

Amplificateur
Convertisseur
Analogique digital
recepteur Préamplificateur SONDE

Sonde
www.jeol.com/nmr/nmr.html,
Première couche
d’un bobinage
supraconducteur
Niobium Titane
dans un cœur de
Cuivre

http://mriquestions.com/superconductive-design.html
Circuit accordable en
fréquence et en impédance
L

C
R

Sonde = Antenne
Bobine selle de cheval
Solution

1. Quantité : 5 mg dans
600 microlitre pour 1H
2. Solvant deutéré
3. Filtrer (pas de solide)
4. Ajuster la hauteur
5. Tube (propre et sec)

http://www.york.ac.uk/depts/chem/services/nmr/pictures/nmrtube.gif
Solide
B0 varie vo varie aussi
BO

vO
1. Correction Offset
2. Apodisation
3. Troncature/remplissage à 0
4. Transformé de Fourier
5. Correction de phase
6. Correction de ligne de base
0
0

Effet sur les spectres ? Représenter les spectres correspondants


Ap

FT FT

On multiplie le signal par une fonction du temps aussi appelée fenêtre


d’apodisation. Le plus souvent on choisit une exponentielle décroissante
Il existe d’autres fenêtres d’apodisation
On acquiert TD points
Dwell time = dw
FT Resolution
= 1/taq

Temps d’aquisition = taq= TD*dw


sw= 1/dw= largeur spectrale
Ordre 0 Ordre 1

ordre 1 : On élimine l’effet du


temps mort
Le spectre est la représentation de la partie réelle du signal. En
pratique on combine partie réelle et imaginaire. A=cos(φ)Re+ sin(φ)Im
ou φ est la phase à l’ordre 0
En ajoutant des points
à 0 dans le domaine
temporelle. On
améliore la lisibilité
des spectres

On ajuste une fonction (en


général un polynome) qui
décrit la forme de la ligne
de base et on la soustrait au
spectre
128 scans

S/B varie en racine de N(nombre de scans)

2 scans

S/N est également fonction de la quantité de produit :


2x moins de produit 22 plus de temps pour le même spectre
troncature

Repliement, gain, quantité de produit …

http://www.acornnmr.com/codeine/1d.htm
1. Déplacement chimique
2. Couplage scalaire
3. Interactions anisotropes
4. Temps de relaxation T1, T2, T1ρ
Les noyaux sont également sensibles au champ local :
-Nuage électronique (déplacement chimique)
-Noyaux voisins (couplage dipolaire et scalaire homonucléaire
et hétéronucléaire)

Des noyaux dans des environnements


différents résonnent à des fréquences
différentes
N+1

http://www.chem.ucla.edu/~webspectra/
http://drx.ch.huji.ac.il/nmr/techniques/1d/row1/h.html
http://www.aist.go.jp/RIODB/SDBS/
Les électrons qui entourent le noyau sont porteurs d’un spin
½, ils sont donc également sensibles au champ magnétique
B0. Leurs mouvements vont générer un champ magnétique
local qui s’oppose (en général) au champ B0. Le champ
subit par le noyau est donc :
Bloc=B0(1-σ) ou σ est le coefficient d’écran dû aux
électrons
Zeeman
Chemical Shift
B0=0 β
∆E= γћBloc,
ν=γ(Βloc/2π)
α
ν = ν0 − νS

l'effet écran est proportionel à B0


Echelle de déplacement
chimique :
ν(Ηz)-νTMS(Hz)
δ =
νTMS(MHz)

déblindé blindé
Champ faible Champ fort
- +
Densité électronique
http://www.chem.ucalgary.ca/courses/351/Carey/
Le déplacement chimique varie avec la température

δ
Pente 8,8 ppb/K

T
Variation du déplacement chimique de l’azote 15 dans NH4Cl avec la température
A e e X

Le couplage se transmet via les


A e e X liaisons (électron)

Couplage
β1 déplacement J
chimique β1α2
β1 β2
α1β2
α1
α1α2
Zeeman Couplage J ν = νs ±J/2
•Equivalence chimique : Même environnement chimique
(Opération de symétrie)
•Equivalence magnétique An:
•Equivalence Chimique (donc fréquence de résonance
identique)
•Chaque A est couplé de manière identique à tous les
autres noyaux

Ex : 1,2 dichlorobenzene
http://crm2.univ-
lorraine.fr/pages_perso/Mutzenhardt/LSPUE3RMN_3.pdf
http://crm2.univ-
lorraine.fr/pages_perso/Mutzenhardt/LSPUE3RMN_3.pdf
http://crm2.univ-
lorraine.fr/pages_perso/Mutzenhardt/LSPUE3RMN_3.pdf
http://crm2.univ-
lorraine.fr/pages_perso/Mutzenhardt/LSPUE3RMN_3.pdf
Couplage scalaire J Triangle de Pascal
X
A X
JAX
JAX Doublet 1:1
AX

JAX
A2X Triplet 1:2:1

JAX
Quadruplet
A3X
1:3:3:1
Couplage en Hz (indépendant du champs B0)
Le couplage n’est pas visible entre noyau équivalent magnétiquement
Intensité relative des signaux pour un couplage
avec des voisins équivalents (ou une même
valeur de J)
http://www.cem.msu.edu/~reusch/VirtualText/Spectrpy/nmr/nmr1.htm
http://www.cem.msu.edu/~reusch/VirtualText/Spectrpy/nmr/nmr1.htm
On parle de couplage du premier ordre quand l’écart en
fréquence entre deux noyaux couplés est beaucoup plus
grand que le couplage entre les deux, et de couplage de
second ordre quand ce n’est pas le cas, pour des spectres du
second ordre ni le déplacement chimique ni les couplages ne
peuvent être obtenu directement sur le spectre
Un système de spin est un ensemble de noyau couplés.
On affecte à chacun une lettre (ABCDX...). Si des noyaux
sont équivalents on utilise des indices (ex A2). Si on a un
couplage du premier ordre entre deux noyaux on utilise des
lettres séparées (ex AX ou AX2). Si on a un couplage du
second ordre on utilise des lettres qui se suivent (ex AB2).

Cette notation est du à Pople :


Bernstein, H. J.; Pople, J.A.; Schneider, W. G. (1957). "The
Analysis of Nuclear Magnétique Resonanace Spectra". Can
J. Chem 35: 65–81
x

AB
Premier Ordre Second Ordre

http://www.chem.wisc.edu/areas/reich/nmr/05-hmr-07-pople.htm
Second Ordre
Premier Ordre

http://www.chem.wisc.edu/areas/reich/nmr/05-hmr-07-pople.htm
Cq Singulet
JCH

CH Doublet 1:1

JCH
CH2 Triplet 1:2:1

JCH
Quadruplet
CH3
1:3:3:1
Transitions satellites :
Intensité 1% dues à
l’abondance naturel du
JCH 13C
Irradiation des protons pendant l’observation en carbone
: supprime l’effet des couplages

1H

t90
13C Acquisition suivant Y
X

Temps de recyclage

Experience double
resonance
Distortionless Enhancement Polarization Transfer
Spectre 13C

13C
simple
impulsion

13Cdécouplé 1H large bande

13C DEPT135

13CC H O / CDCl3 (0,05 M) + TMS, spectromètre 300 MHz


4 10
Detection
Preparation Evolution Melange

t1 t2
(incrementé)

double TF 1

δ(ppm)

2
Detection

ν=γΒ1
t1
t1 t2
(incrementé)

δ(ppm)
Resultat

t1
http://www.univ-lille1.fr/lcom/RMN2D/index1.htm
COrrelation SpectroscopY
Corrélation homonucléaire
CHA-CHB

π/2 π/2

(ppm)
t1 t2

Les taches de corrélation indiquent un δ(ppm)

couplage J
RMN 2D : COSY
Total COrrelation SpectroscoPY

COSY
TOCSY

Les taches de corrélation indiquent un


couplage systeme de spin couplés
RMN 2D : NOESY

Nuclear Overhauser Effect SpectroscoPY HA HB

π/2 π/2 π/2

(ppm)
t1 tm t2
Les taches de corrélation
indiquent une proximité spatiale
δ(ppm)
ou un échange chimique
Heteronuclear Multiple Quantum Correlation
= correlation hétéronucléaire
π/2 π

1H
1/2J

π/2 π/2 t2
X

X Decouplage

t1 δ(ppm)
Les taches de corrélation H
indiquent un couplage scalaire
En général 1J(13C-1H)
(adaptée pour couplage faible)
Heteronuclear Single Quantum Correlation
= correlation hétéronucléaire

Les taches de corrélation


indiquent un couplage scalaire

En général 1J(15N-1H)
http://www.cryst.bbk.ac.uk/PPS2/projects/schirra/html/2dnmr.htm
Heteronuclear multiple bound Correlation
= correlation hétéronucléaire

On observe J2 et J3 parfois J4
Incredible Natural Abondance
DoublE QUAntum TransfErt

π/2 π π/2 π/2

X
∆ ∆ t1

t2

H Decouplage

Correlation homonucléaire à travers J


ACCORDION ADA ADRF AHT APHH-CP APT ARP ASIS BB BIRD BLEW BR-24
CAMELSPIN CHESS CHIRP CIDNP COCONOESY COLOC CONOESY COSY COSY-45
COSYDEC COSYLR CP CPD CPMAS CPMG CRAMPS CRINEPT CSA CSCM CT CT-
HSQC CW CYCLOPS DANTE DAS DCNMR DD DECSY DEFT DEPT DEPTH DIGGER
DIPSI DISCO DNMR DOUBTFUL DQ DQC DQF DQF-COSY DRAMA DRESS DSA
DUMBO E.COSY EFG ELD ENDOR ENMR EPI ESR EXORCYCLE FFT FID FIRFT
FLASH FLOPSY FOCSY FOV FSLG FT FUCOUP GARP GE GES GRASP GRASS GROPE
GS H, C-COSY H, X-COSY HETCOR HMBC HMQC HOESY HOHAHA HR HSQC
INADEQUATE INDOR INEPT INVERSE IPAP IR ISIS JR LIS LP LSR MARF MAS MASS
MEDUSA MEM MLEV MP MQ MQC MQF MQS MREV MRI MRS MRSI MSHOT-3
MSPGSE NMR NOE NOESY NQCC NQR ODMR OSIRIS P.E.COSY PAR PELF PFG PFGSE
PGSE PMFG POST PRESS PRFT PSD PW QF QPD RARE RCT RD RECSY REDOR
RELAY RF ROESY ROTO SA SC SD SDDS SE SECSY SEDOR SEFT SELINCOR
SELINQUATE SEMUT SFORD SKEWSY SNR (S/N) SPACE SPECIFIC-CP SPI SPT SQ SQF
SR SSFP SSI ssNMR STE STEAM STUD SUSAN TCF TE TMR TOCSY TOE TORO TOSS
TPPI TPPM TQ TQF TR TRCF TROSY UE VAS VOSY WAHUHA WALTZ WATERGATE
WEFT WURST X-Filter X-Half-Filter XCORFE Z-COSY Z-Filter ZECSY ZQ ZQC ZQF ZZ-
Spectroscopy
http://www.bmrb.wisc.edu/education/nmr_acronym.php

Concepts in Magnétique Resonance, Vol. 10 59-62 (1998) © 1998 John Wiley & Sons, Inc.
Detection
Preparation Evolution Melange Evolution Melange

t1 t2 t3
(incrementé) (incrementé)
HNCA HNCOCA
HNCACB
HSQC-COSY
HSQC-TOCSY
HSQC-NOESY
http://www.chem.queensu.ca/FACILITIES/NMR/nmr/webcourse/
coalescence

http://www.chem.uky.edu/courses/che450g/handouts/cp2tis5.html
B
B0+gx

Ba
spectre
B0
image
objet
ν0 νa
B x
B0+gx

Ba
spectre
B0
image
ν0
x
1. Acquisition plus rapide (Selection de
cohérence, moins de scan pour le cyclage de
phase)
2. Suppression d'artefact
3. Suppression des signaux du solvant (eau)
4. Etude de diffusion (DOSY)
5. Shimming automatique
OBJET IMAGE

PIXEL

VOXEL
g environ
B0+gx
10 mT /cm

spectre
B0
image
objet
ν0 νa
x
On utilise un gradient de champ B0 suivant trois directions pour
obtenir une image.
En raison du caractère vectoriel (additif) des gradients on ne peut
pas localiser simultanément l’objet dans les trois dimensions on fait
donc cette localisation de façon successive

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