Vous êtes sur la page 1sur 6

CHARDARD Clémence

RAMOS Ruben

SAMY Louis

LARROUY Lou-Anne
Economie

Sujet : Pourquoi l’Union Européenne planche-t-elle sur l’économie de la connaissance?

« L’intérêt de l’économie de la connaissance c’est que le savoir potentiel est infinis » Voila ce
qu’Idriss Aberkane, spécialiste de l’économie de la connaissance pense de celle-ci.
On peut par ailleurs définir l’économie de la connaissance comme un nouveau mode de
développement et donc un enjeu dans lequel la richesse réside dans le savoir et les compétences.
C’est la part croissante de l’immatériel dans l’économie.
Elle se caractérise par une accumulation des savoirs et une production de plus en plus collective
des connaissances.
Créée le 7 février 1992 par le biais du traité de Maastricht et l’évolution de la CECA fondée en
1951, l’Union Européenne s’intéresse à ce type d’économie qu’est celle de la connaissance.
Globalement, l’Union Européenne est une association de 28 pays Européens dirigés par des
politiques, agissant dans les domaines économiques et politiques et ayant pour but de garantir la
paix en Europe et ainsi assurer le progrès social et économique.
L’économie de la connaissance est un enjeu pour l’Union Européenne, en effet cela lui permettrait
d’être en concurrence directe face aux grandes puissances internationales autant sur le plan
économique que politique et donc, de détenir une voix plus importantes dans les décisions
internationales, mais aussi dans les accords.
Néanmoins on remarque que l’Union Européenne « planche » sur l’économie de la connaissance,
en d’autres termes elle continue encore aujourd’hui de réfléchir à la question, c’est pourquoi il
serait légitime de se demander Comment L’Union Européenne fait elle face à l’économie de la
connaissance?

Dans un premier temps nous verrons que L’Union Européenne prend conscience de l’enjeu de
l’économie de la connaissance en élaborant des stratégies, notamment grâce à la stratégie de
Lisbonne avec d’abord des réformes structurelles destinées à libérer le potentiel de croissance
européenne puis par le biais d’actions visant à accélérer le progrès technique pour stimuler
l’innovation et augmenter le capital humain.
Pour finir nous pourrons vérifier que L’Union Européenne fait face à des résultats mitigés qui ne
sont pas à la hauteur des attentes, par l’analyse du bilan des ses actions face à ses espérances
passées mais également par ses ambitions futures pour concurrencer la scène internationale.

Mise en place les 23 et 24 Mars 2000 suite aux conclusions du Conseil européen, la stratégie
de Lisbonne, ou agenda de Lisbonne, avait pour but principal de favoriser la croissance
Européenne, l’emploi ainsi que la cohésion sociale, tout en maintenant un certain niveau, favorable
à la compétitivité de l’économie Européenne
La stratégie de Lisbonne part de différents constats dont, entre autres, l’essor de la
mondialisation ; l’écart grandissant entre les États-Unis et l’Union Européenne ; l’essor du
chômage de masse ; le vieillissement de la population puis, le besoin de doubler la politique
monétaire unique d’une politique structurelle, afin de rendre possible la création d’un « policy mix »
européen. À la fin de cette stratégie décennale, qui devait donc atteindre son échéance en 2010,
l’Union Européenne aurait dû devenir « l’économie de la connaissance la plus dynamique et la
plus compétitive du monde ».
En effet, l’Union Européenne s’est rapidement rendue compte de l’importance de l’économie de la
connaissance dans le développement économique, politique ou sociale des différents pays
membres.
Cependant, la stratégie de Lisbonne n’aura pas atteint cet objectif et ne deviendra donc pas
l’économie de la connaissance la plus influente au monde, comme prévu initialement.
En effet, cette stratégie avait mis en place des réformes structurelles visant à libérer le potentiel de
la croissance économique européenne ; mais également des actions visant à accélérer le progrès
technique afin de stimuler l’innovation et augmenter le capital humain.

1 sur 6

CHARDARD Clémence

RAMOS Ruben

SAMY Louis

LARROUY Lou-Anne

Concrètement, afin d’augmenter la compétitivité, il faut faire des politiques structurelles concernant
l’emploi. Nous en recensons deux façons. D’un côté, quantitativement en augmentant la proportion
de gens qui sont dans l’âge de travailler.
En clair, cela consiste à mettre plus de gens au travail afin d’alléger les « poids morts », la
protection sociale ainsi que les dépenses d’entretien d’une population non productive. L’Union
Européenne déplore que le taux d’emploi atteint 61 % en Europe, au lieu des 70 % requis.
Les réformes des retraites en Europe sont donc mises en place afin de prolonger l’activité
professionnelle et donc de réduire les coûts de l’État.
De plus, les réformes structurelles sont aussi qualitatives. Pour se faire, l’Union Européenne
augmente « l’employabilité » ainsi que le niveau de qualification requis par l’économie de la
connaissance. L’éducation est donc ici concernée.
En effet, elle ainsi que la formation entrent dans la stratégie de Lisbonne menées par l’Union
Européenne, par le biais de l’emploi.
Et depuis au moins 1997, l’Union européenne a tenté de développer une « stratégie européenne
pour l’emploi ».
C’est aussi dans ce cadre que l’éducation et la formation dépendent des réformes structurelles de
la stratégie de Lisbonne.
Comme évoqué auparavant, les différentes réformes structurelles avaient pour but de renforcer la
compétitivité ainsi que l’innovation.
Néanmoins, ces dernières représentent à la fois un problème lié à la recherche d’efficacité
économique, mais aussi un problème d’économie politique.
En outre, les réformes structurelles appliquées au quinze pays signataires de l’Union Européenne,
ne semblent pas appropriées au profil politique et social de nombreux pays continentaux
européens.
Les réformes structurelles ont été inspirées des modèles néo-libéraux, s’opposant donc au
modèle social-démocrate, à l’origine des plus grandes institutions européennes.
De ce fait, ce conflit entre ces deux modèles implique le fait que la Stratégie de Lisbonne détient
deux programmes différents. En effet, nous remarquons un programme
davantage technologique mettant l’accent sur l’investissement dans les Recherche et
développement, la politique publique en termes de connaissance puis la défense du modèle social
européen.
Ensuite, nous remarquons également un programme de réformes qui considère que les réformes
structurelles dans les di érents marchés mèneront aisément à de bons résultats en matière de
Recherche et développement ainsi que d’innovation que prévoit la stratégie de Lisbonne.

La stratégie de Lisbonne concerne les structures économiques et sociales et, un des objectifs
de la stratégie est l’accélération du progrès technique afin de stimuler l’innovation et augmenter le
capital humain.
Les gouvernements europ ens ont pris conscience de l’enjeu de l’économie de la connaissance et
cela se traduit par l’élaboration de la strat gie de Lisbonne, par ce biais ils essayent d’am liorer
la qualité des march s pour conduire un surcro t de productivit dans certains secteurs, afin
d’accéder à l’emploi, au progrès technique puis à la connaissance alimentée dans l’innovation,
cela passe donc par la croissance.
Pour permettre une croissance de la production on remarque que l’innovation est mise en avant
dans la strat gie. L’innovation est vue comme le fondement de l’activit conomique, elle est au
cœur du m canisme concurrentiel.
La stratégie de Lisbonne a donc été principalement mise en place face aux résultats peu élevés de
l’Europe en mati re de productivit , s’expliquant par l’innovation, qui d termine en partie la
productivit globale des facteurs de production.
Aussi cette problématique est au cœur de la strat gie adopt e Lisbonne en mars 2000, dans un
contexte de d veloppement des technologies de l’information et de la communication au centre
des préoccupations.
Le retard pris par l’Europe sur le plan de l’innovation se veut être la fois un facteur et une
conséquence des carts de performances conomiques de l’Union Européenne et se démontre
sur deux axes:
2 sur 6







ff
















CHARDARD Clémence

RAMOS Ruben

SAMY Louis

LARROUY Lou-Anne

Premièrement dans l’investissements en Recherche & Développement, en enseignement


sup rieur ainsi qu’en Technologies de l’information et de la Communication.
Deuxièmement dans les carts de r sultats sur le secteur de l’innovation.
En effet le poids des d penses en Recherche & Développement amène à comprendre de l’ cart
qui s pare l’Union Européenne des tats-Unis.
En en 2001 elles repr sentaient 1,94 % du PIB de l’Union Européenne, contre 2,76 % aux tats-
Unis. Cet cart provient en partie de l’investissement très peu conséquent des entreprises
europ ennes dans le secteur de la recherche et du développement, mais aussi dans les
technologies de l'information et de la communication . L’Union Européenne ayant pris conscience
de cet écart, ces dernier fut des facteurs initiateurs de la stratégie de Lisbonne.
D’après la vision de Schumpeter, l’efficacité du march vient du profit ou de la faillite, qui est
attach e l’activit de l’entrepreneur.
Le processus d’innovation est indivisible face au système de concurrence des marchés.
Concurrence et d veloppement industriel sont li s condition que le march de la propri t
intellectuelle fonctionne correctement, selon Douglas North, c’est l’élaboration des brevets qui
encourage l’innovation. Il est donc nécessaire d’encourager la recherche et le développement
dans la stratégie de Lisbonne. En effet, on remarque que les th ories de la croissance endog ne
ont largement inspiré la strat gie de Lisbonne.
Elles mettent en avant trois points producteurs d’externalit s qui jouent un rôle sur le taux de
croissance d'une conomie, ce sont l’accumulation de capital humain, les infrastructures
publiques et enfin la recherche et d veloppement.
L’accumulation et la diffusion de connaissance constituent le moteur de la croissance conomique
nécessaire à la stratégie de Lisbonne.
Une conomie utilisant une forte part de son capital humain la recherche, sera statistiquement
plus apte à croitre rapidement que d’autres qui ne privilégiant pas la même stratégie.
Les États Européens, de par leurs prise de conscience de l’enjeu de l’économie de la
connaissance veulent alors mettre en place un environnement plus favorable la croissance, et
cela par le biais des d penses publiques, et, par une politique de soutien la recherche et au
d veloppement.
Ces th ories de la stratégie de Lisbonne offrent la possibilit aux acteurs sociaux de choisir des
solutions plus ou moins favorables une forte croissance conomique.
L' tat peut tre ainsi conduit inciter les innovation augmenter leurs efforts, et cela en
renfor ant la l gislation sur les brevets ou en encourageant la coop ration entre des entreprises
novatrices.
De plus, afin d’inciter l’investissement dans le secteur du capital humain et l’innovation, la
puissance publique veut favoriser l'acc s l' ducation et la formation professionnelle toujours
dans le cadre de la stratégie de Lisbonne, alors le mod le de croissance endog ne met en place
une forme d’intervention publique qui a une vision structurelle de croissance long terme.
Ces l ments th oriques ont t d’autant plus f conds pour la Strat gie de Lisbonne qu’ils
concordent avec l’analyse empirique des retards que l’UE doit combler : dans ce contexte, les
d ficits de PIB par t te, d’emploi et de productivit sont finalement per us comme les diff rentes
facettes d’un m me probl me, savoir un retard d’adaptation technologique prenant racine la
fois dans un d faut de concurrence et dans un sous-investissement.
Cette vision duale est particuli rement symbolique du double fondement conomique des r formes
structurelles pr conis es par la Strat gie de Lisbonne, et qui sont au cœur du dispositif politique
install pour sa mise en œuvre.

On a donc pu voir que L’union Européenne prend conscience de l’enjeu de l’économie de la


connaissance en élaborant des stratégies et ici celle de Lisbonne qui est composée de reformes
structurelles qui libèrent le potentiel de la croissance européenne et vise à accélérer le progrès
technique stimulant l’innovation et le capital humain. On va alors assister par la suite aux résultats
résultats mitigés de l’Union Européenne qui ne sont pas à la hauteur des attentes.

3 sur 6











































































CHARDARD Clémence

RAMOS Ruben

SAMY Louis

LARROUY Lou-Anne

Malgré la bonne voie qu’ont empruntée la majorité des Etats européens dans la recherche et le
développement, certains d’entre eux rencontrent des difficultés, notamment la Bulgarie, la Pologne
et la Slovaquie. D’après Eurostat, les dépenses de ces pays en recherche et développement sont
nettement inférieurs à leur PIB: une différence négative de 0,7% pour la Bulgarie et la Pologne et
2,4% pour la Slovaquie entre 2000 et 2008. Ces résultats se traduisent par un manque d’effort de
ces pays. A contrario, malgré un net retard, on note les performances remarquables des États
baltes dont la croissance de l’investissement en recherche et développement est à deux
chiffres: l’Estonie en première position avec une variation annuelle de 17,3% et un différentiel de
croissance de 9 points, ainsi que la Roumanie qui se classe quant-à elle en deuxième position
avec une croissance de l’investissement en recherche et développement à 12,7% et un PIB annuel
moyen de 5,6%.
Quant au taux d'emploi, il devait passer de 61% en 2000 à 70% en 2010. Toutefois le repérage de
ces Etats nécessite d’être confirmé par une approche plus rigoureuse. En effet, les études
effectuées entre les évolutions de la dépense en recherche et développement et celles du PIB ne
suffisent pas à déterminer l’existence d’un processus de rattrapage concret. Celui-ci ne se
manifeste véritablement que lorsque ce sont les pays les plus en retard qui montrent des efforts
plus prononcés de manière à réduire l’écart qui les séparent des économies les plus avancées.
L’objectif avec ces dépenses était de devenir, pour le cas de l’Europe, l’économie de la
connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d’ici 2010. Cependant, plusieurs
événements l’en ont empêché, notamment les crises financières (avec la crise des Subprimes en
2008) et le manque de volonté des citoyens et des Etats en retard économique. En effet, lors du
vote du traité, en France ainsi qu’aux Pays-Bas, la majorité des citoyens avait voté “non” à la
signature, montrant ainsi le dévouement de l’Europe dans ce projet.
De plus, dans son rapport écrit, le Néerlandais Wim Kok évoque “l’effort de recherche et
développement de l’Union Européenne qui représentait 88% de celui des États Unis en 1995 [mais
qui] ne représente plus que 55 % en 2001.” ensuite, le rapport souligne quatre raisons de cet
échec: premièrement, l’euphorie économique de 2000 qui a vite disparu. Ensuite, la surcharge de
demande et d’ambitions mais aussi la conjoncture dégradée. Enfin, l’existence de contraintes
financières pesant sur les États.
Il porte l’échec de la stratégie de Lisbonne principalement sur le fait que la mesure n’était portée
par aucune autorité ou organisation. Selon Patrick le Hyaric lors de son intervention au parlement
européen le 24 octobre 2018, les principaux bémols de l’Union Européenne
face à ce traité étaient: le taux de précarité, le fort taux de chômage et l’individualisme des
citoyens européens qui ne permettait pas une croissance exponentielle comme espérée lors de la
signature du traité de Lisbonne.
Du chemin a été parcouru depuis 2000, cependant il reste encore la majorité à parcourir. D’après
l’IPSE, afin d’atteindre ses objectifs, l’Europe doit voir son taux d’investissements dans la
recherche et le développement augmenter de presque 40%; son taux de jeunes
quittant école sans diplôme d'un peu plus de 30%; son taux de formation professionnelle
augmenter de 25%; le taux d’emploi des plus de 55ans augmenter de 9% et celui des femmes d’à
peine 1%.
Beaucoup de progrès ont été réalisés depuis 2000, principalement dans les domaines de la
formation professionnelle et de l’insertion des femmes dans le monde du travail (où l’objectif était
d’atteindre un taux d’emploi féminin de 60% et où 13 pays on réussis le défis sur 31).
Néanmoins, beaucoup de travail reste à venir dans la recherche et le développement, dans le taux
d’emploi (où l’objectif était d’atteindre les 70% avant 2008 mais seulement cinq pays l’ont atteint)
ainsi que dans l’éducation des jeunes, et ce, principalement pour
les pays qui ont connu un retard économique comme la Roumanie ou la Bulgarie par exemple.
Bien que certains efforts furent vains, on peut penser que l’Union Européenne ne se donne pas
les moyens d’y arriver. Les Etats prévoient une réelle amélioration de la croissance d’ici 2020
comme fait en 2008 où le plafond de déficit public s’élevait à 3% et où seuls six pays l’ont
dépassés sur trente- et-un.

4 sur 6

CHARDARD Clémence

RAMOS Ruben

SAMY Louis

LARROUY Lou-Anne

L’Europe depuis maintenant plus de 10 ans présente des difficultés à faire face à la
concurrence. En Amérique avec les Etats-Unis ou en Asie avec la Chine, l’Europe doit faire face à
des concurrents qui excellent en terme d’avancé technologique.
En effet ces puissances mettent un gros point d’honneur sur les nouvelles technologies et sur la
recherche plus globalement. C’est pourquoi afin de ne pas se laisser distancer il est impératif de
réagir. Cependant chaque nouveau conseil européen le sujet principal ne porte pas sur l’économie
de la connaissance mais sur la migration. Ce problème est une entrave majeure a la focalisation
de l’Europe sur la recherche et l’évolution technologique. Malgré tout le problème est de plus en
plus pris au sérieux et de vrais projets concrets se sont mis en place avec notamment en 2010 le
projet « Europe 2020 » qui visait à atteindre une série d’objectif fixé d’ici 2020. Ces derniers était
ciblé vers l’écologie et la Recherche & Développement. Malheureusement ce dernier projet n’a pas
montré de résultats satisfaisant.
Cependant l’Union Européenne a tout de même mis en place le projet « horizon 2020 » qui a pour
but de placer l’économie de la connaissance européenne au sommet et rebondir après les
nombreuses démarches non fructueuse précédente et du dépassement récent de la chine au
classement.
Pour cela, ont été fixé des priorités qui sont L’excellence scientifique, La primauté industrielle et
Les défis sociétaux
Ces trois priorité ont pour but de répartir les taches, le budget et la main d’oeuvre pour réaliser le
projet « horizon 2020 » et ainsi positionner, dans l’idéal, l’économie de la connaissance
européenne au statut de leader.
Le projet « horizon 2020 » représente 80 millions d’investissement soit 3% du PIB de L’UE et selon
les estimation il permettrait de générer environ 4 million d’emplois et 795 Milliard d’euros d’ici
2025.
Les trois priorité de l’Europe présentent elles même des angles d’attaques différents.
L’excellence scientifique consiste à aiguisé les recherches notamment en favorisant les recherches
collaborative, en ouvrant des centres de formation permettant au chercheur de se perfectionner
mais également en créant des infrastructures de recherche accessible à tous les chercheurs.
La primauté industrielle est axé sur l’innovation dans les domaines technologique clé comme la
nano technologie ou autre. Est également mis en place des instrument financier facilitant les
démarches des investisseurs.
Et enfin les défis sociétaux sont l’ensemble des taches en rapport avec la planète ainsi que la
sécurité des citoyens notamment en mettant en avant les avancé au sujet des transports vert et
des bioénergie mais aussi de la sécurité alimentaire, l’agriculture et cetera.
Cependant malgré des chiffres prometteur le projet risque de rencontrer quelques obstacles sur
son chemin de réussite.
En effet on note trois gros problèmes compliquant l’accomplissement de « horizon 2020 »:
La première limite est le système de protection des innovation. Le président de l’office européen
des brevets explique que le système est trop lent puisqu’il faut 12 a 18 mois pour qu’une demande
de brevet européen soit prise en compte puis au minimum 3 ans pour la délivrance et bien plus
encore pour espérer une traduction dans les la totalité des langue officielle de l’UE. Le manque de
rapidité de ces procédure entraine une perte d’argent considérable des investisseurs et des
innovateurs et un ralentissement non négligeable de l’avancé des recherches.
Le second problème est administratif. En effet les règles qui régissent les aides d’états sont
complexes et difficilement malléable. On ne peut pas utiliser les fonds publiques au vu de
recherches de nature privé. Autrement dit lorsqu’une entreprise souhaite demander des fonds
d’aides à l’état afin de developper une nouvelle technologie, l’état n’est pas en mesure de les
aider ou bien que très peu. Cela entraine donc l’avancé des grosse entreprise à leurs frais et la
glaciation de l’avancée technologique des PME.
Ce deuxième problème se retrouve à l’échelle de l’Europe également. En effet les états peuvent
faire une demandes d’aides à l’UE mais la également étant donné qu’il s’agit d’avancé
technologique c’est donc un projet de nature privé et la encore l’utilisation des fonds publique n’est
pas autorisé et donc cela rend le projet impossible.
Néanmoins des reformes afin de résoudre ces problèmes sont en préparation, l’UE place
beaucoup d’espoir dans le projet « horizon 2020 » qui a un gros potentiel de réussite.
5 sur 6

CHARDARD Clémence

RAMOS Ruben

SAMY Louis

LARROUY Lou-Anne

L’Union Européenne a donc fait face à des résultats mitigés dû à des choix qui n’étaient pas en
concordance avec les résultats souhaités, néanmoins cette dernière mise sur le futur afin de
rattraper son retard.

On a donc pu constater que l’Union Européenne était consciente de l’importance de l’économie


de la connaissance. En effet elle a traduit cette prise de conscience par l’élaboration de stratégies,
et notamment celle de Lisbonne.
Les aspirations de croissance par le biais du développement de la recherche, des brevets, de
multiples technologies mais aussi de la formation étaient les piliers d’une idée éventuellement trop
utopiste des dirigeants européens qui n’ont pas su s’accorder et s’aligner sur les modèles
étrangers.
En effet l’échec de la stratégie est dû à une mauvaise prise de position initiale des politiques et
une mauvaise coordination générale ce qui a retardé l’évolution de l’Union Européenne à propos
de l’économie de la connaissance, et à donc permis aux grandes puissances internationales, mais
aussi émergentes de s’imposer sur la place internationale.
L’Union Européenne est consciente de l’écart entre les objectifs initiaux et ses résultats, c’est
pourquoi elle décide maintenant de s’imposer face aux Etats la devançants en mettant en place
une politique internationale, l’enjeu étant de s’imposer autant économiquement que politiquement
et ainsi pouvoir peser dans les décisions générales.
On peut donc dire que l’UE avait des ambitions qui ont aboutit à un échec dû à sa politique
concernant l’économie de la connaissance et par conséquent s’est vue devancée sur la plan
international.
Aujourd’hui consciente de son retard accumulé, l’Union Européenne continue de plancher sur
l’économie de la connaissance et prévoit de s’imposer rapidement afin de peser à son tour sur la
scène internationale.

6 sur 6

Vous aimerez peut-être aussi