Vous êtes sur la page 1sur 4

à votre cerveau en ébullition : n'importe quoi, c'est impossible ! Je sais, je sais.

Si je vous disais que

vous pourriez survivre pendant des mois, en fonctionnant à peu près correctement, en dormant 4
heures

par nuit, est-ce que vous me croiriez ? Sans doute pas. Et pourtant, des millions de jeunes mamans le
font.

Cet exercice n'est pas facultatif. Votre médecin vous a prévenu, après un triple pontage, que si vous

travailliez plus de 2 heures par jour pendant les 3 mois qui suivent l'opération, vous risquiez de mourir.

Comment géreriez-vous la chose ?

2. Si vous aviez une deuxième crise cardiaque et que, cette fois, vous soyez contraint de

travailler seulement 2 heures par semaine, que feriez-vous ?

3. Si vous aviez une arme braquée contre la tempe et que vous soyez obligé d'éliminer

quatre cinquièmes d'activités gourmandes en temps, lesquelles supprimeriez-vous ?

La simplicité exige d'être sans pitié. Courriels, coups de téléphone, conversations, paperasserie,

réunions, publicité, fournisseurs, produits, services, etc. : que supprimeriez-vous tout en limitant au
maximum l'impact négatif sur vos revenus ? Même utilisée seulement une fois par mois, cette simple

question peut vous aider à rester sain d'esprit et sur la bonne voie.

4. Quelles sont les trois activités auxquelles vous avez le plus souvent recours pour

occuper le temps en vous donnant l'impression d'être productif ?

Ces activités sont généralement utilisées pour remettre à plus tard les actions importantes (souvent

désagréables parce qu'il y a un risque d'échec ou de rejet). Soyez honnête avec vous-même : c'est une

tentation à laquelle il nous arrive tous de céder. Quelles sont vos activités béquilles ?

5. Qui sont les 20 % de personnes qui produisent 80 % de votre plaisir et vous

propulsent en avant et qui sont les 20 % de personnes qui créent 80 % de votre déprime,

de votre colère et de vos regrets ?

Repérez :

– Les amis positifs, par opposition aux amis qui vous prennent du temps : qui vous aide, qui

vous fait du mal et comment augmenter votre temps avec les premiers tout en réduisant ou
éliminant votre temps avec les seconds ?

– Qui me cause un stress disproportionné par rapport au temps que je passe avec elles/eux ?

Que se passe-t-il si je cesse tout bonnement de fréquenter ces individus ?

– Quand ai-je l'impression de manquer de temps ? Quels engagements, pensées, personnes puisje rayer
de ma vie pour régler ce problème ?

Pas besoin de chiffres précis pour se rendre compte qu'on passe trop de temps avec ceux qui nous

empoisonnent à grand renfort de pessimisme, de paresse et d'attentes médiocres envers eux-mêmes et

pour le monde. Pour avoir la vie que l'on veut, il faut souvent couper les ponts avec certains amis ou

certains cercles de relations. Ce n'est pas être mesquin, c'est être pragmatique. Les individus nocifs ne

méritent pas notre temps. Penser autrement, c'est être masochiste.

Comment aborder une rupture potentielle ? Ouvrez votre cœur à votre interlocuteur, en toute franchise

mais avec tact, et expliquez-lui vos inquiétudes. S'il réagit mal, c'est que vos craintes étaient fondées.

Renoncez-y comme à n'importe quelle mauvaise habitude. S'il vous promet de changer, commencez par
passer au moins 15 jours loin de la personne en question pour accueillir d'autres influences positives

dans votre vie et diminuer la dépendance psychologique. Si période d'essai il doit y avoir, veillez à fixer

à l'avance sa durée et les critères de réussite/échec.

Si cette approche est trop brutale pour vous, contentez-vous de décliner poliment toute interaction

avec les personnes concernées. Si elles vous invitent, dites que vous avez déjà un rendez-vous ce soir-là.

Une fois que vous aurez touché du doigt pour de bon tout ce que vous avez à gagner à p

Vous aimerez peut-être aussi