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FA I T PA R :

*DJENIDI MED NASSIM

*DERRADJI ABDELOUAHAB

*SOUICI ABERRAHMAN

G R O U P E N ° 0 2 T. U . D . D
PLAN DE TRAVAIL

I INTRODUCTION
II DÉFINITIONS
*UNITÉ DE MESURE
*INSTRUMENT DE MESURE
III ECHELLE DU BRUIT
IV LA POLLUTION SONORE
*Selon le ministère de l’écologie et du
développement durable
*Selon le guide technique et prévention et de la
santé
V SOURCES DE BRUIT
VI CONSÉQUENCE DU BRUIT
VII CONSÉQUENCE DU BRUIT SUR L’INDIVIDU
VIII Législation Algérienne et lutte contre le bruit
IX LA LUTTE CONTRE LE BRUIT
* D’AUTRES SOLUTIONS
X CONCLUSION
INTRODUCTION

Aujourd’hui, le bruit est


Le son représente une devenu une réelle pollution à
partie de notre vie la ville et à la campagne :
quotidienne .ce son à des voitures, tondeuses,
divers critères. Le son aussi télévisions, chaînes Hi-fi,
est un outil de voisins, autoroutes,
aéroports… créent un
communication entre les
environnement sonore
personnes et aussi un nuisible pour l’équilibre
système d’alarme. humain.
La gestion du bruit dans la
Mais dans les villes
ville nécessite une
modernes les sons
connaissance de son type et
représentent une source de
de ses sources, et une grande
nuisance pour nous ,on ne
manipulation des nouveaux
veut pas l’écoutées, on la
systèmes de lutte contre la
nommé « BRUIT ».
nuisance sonore.
DÉFINITIONS
Le bruit est un son complexe produit par des vibrations diverses, souvent
amorties et qui ne sont pas des harmoniques.
1/En littérature:
Désigne une nouvelle ou une rumeur, d'où l'expression un « bruit qui
court ». L'intrigue ou le bruit de couloir désigne les conversations hors
séance d'une assemblée.
2/En droit:
Appelé couramment tapage ou nuisance sonore, le bruit fait partie des
troubles anormaux du voisinage. Correspond à un désordre accompagné de
cris et querelles nuisant à la tranquillité des personnes alentour.
3/"Bruit" graphique : Dans le langage courant:
bruit court et intense : déflagration, détonation, éclat, explosion
bruit fort et prolongé : fracas, hurlement, vocifération
Bruit doux : gargouillement, bruissement, frôlement, gazouillement, murmure.
Le décibel (dB) est l'unité
retenue pour le niveau
sonore. Cette unité
présente l'avantage de
bien se calquer sur la
sensibilité différentielle Le sonomètre est un appareil
de l'ouïe, puisqu'un écart permettant la mesure du niveau
de 1 décibel entre 2 sonore.
niveaux de bruit Le principe de la chaîne de mesure
correspond sensiblement peut se schématiser ainsi :
à la plus petite différence
de niveau sonore
décelable par l'oreille
humaine.
L’ECHELLE DU BRUIT

Seuil de douleur  120


Db
Seuil de nocivité pour une
journée de 8 h  80 Db

Seuil de fatigue  60 Db

Seuil de l’audition  1
Db
LA POLLUTION SONORE

Le bruit nous agresse constamment, nous pollue, c’est ce


qu’on appelle la pollution sonore. L’encyclopédie Universalisé
définit la pollution comme une multitude d’actions qui
dégradent d’une façon ou d’une autre le milieu naturel. La
notion de nuisance quant à elle ne provoque pas
nécessairement d’effet néfaste sur la santé humaine. Au regard
de certains effets du bruit sur la santé il est possible de parler
de pollution sonore. Il est possible cependant d’utiliser le terme
de nuisance qui peut être approprié à la plus part des cas. Une
nuisance sonore est donc une "pollution" par le son, un son
trop important, qui gêne ou crée des dégâts.
SELON LE MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE ET DU DÉVELOPPEMENT
DURABLE
La pollution sonore est le résultat du phénomène
d’urbanisation. Quand le dépassement du niveau de la simple
nuisance affecte l’acuité auditive on parle de problème de santé
public. Les sources de pollutions sonores sont multiples : la
circulation automobile. Les sources mécaniques ponctuelles et
mobiles comme les usines, les machines, les voitures, les
camions, les klaxons, les trains, les véhicules non conformes
dépassant les 80 Db comme les mobylettes, les motos, les
scooters. Les travaux de chantiers ponctuels où durables. Les
bruits du voisinage : la musique sonorisée à outrance, les cris
des foules aux stades et autres, alarme intempestive, feux
d’artifice lors des fêtes. Et enfin d’autres sources de pollutions
sonores qui sont moins nocives à la santé mais néanmoins
dangereux si elles sont systématiquement présentes à la
longue dans le quotidien.
SELON LE GUIDE TECHNIQUE ET PRÉVENTION ET DE LA SANTÉ

La naissance sonore à une


onde acoustique (la
propagation des ronds
dans l’eau suite à
Un ébranlement de la surface
donne une bonne
représentation de ce
phénomène).
• les trafics routier et • la voix ou aux cris des
ferroviaire, les voisins, au son de la
avions, et le télévision ou de la
chaîne hifi du
voisinage mélomane du
(aboiements, dessus.
claquement de
Portière)
AIR
EXTERIEU AIR INTERIEUR
R

Bruits de chocs
EQUIPEMENTS
ou d’impacts

• les appareils • bruits de pas, à la


individuels de • chute d’objets sur le
chauffage, de sol, à la fermeture des
climatisation et le portes ou à l’ébranlement
système de ventilation des parois par les
mécanique et des mouvements
véhicules circulant d’équipements
CONSÉQUENCES DU BRUIT

Le bruit provoque en effet une gêne et un stress qui perturbent


l’organisme, humain ou animal. Chez l’homme, cela peut
entraîner des problèmes d’irritabilité, d’insomnie et de
dépression. De leur côté, les animaux ont tendance à fuir,
quand ils le peuvent, des zones trop bruyantes.
Quand le niveau sonore est trop élevé, le bruit peut provoquer des
dommages physiologiques avec une perte temporaire, voire
permanente, de l’audition
CONSÉQUENCES DU BRUIT SUR L’INDIVIDU

santé La vie sociale La vie professionnelle


LÉGISLATION ALGÉRIENNE ET LUTTE CONTRE LE BRUIT
Décret exécutif n° 93 -184 du 27 juillet 1993 :
Ce décret a pour objet de réglementer l'émission des bruits et ce en
application de l'article 121 de la loi n°83-03 du 5 février 1983, susvisée.
Art. 2. - Les niveaux sonores maximums admis dans les zones d'habitation
et dans les voies et lieux publics ou privés sont de 70 décibels (70 DB)
en période diurne (6 heures à 22 heures) et de 45 décibels (45 DB) en
période nocturne (22 heures à 6 heures)
Art. 3. - Les niveaux sonores maximums admis au voisinage immédiat des
établissements hospitaliers ou d'enseignement et dans les aires de
repos et de détente ainsi que dans leur enceinte sont de 45 décibels
(DB) en période diurne (6 heures à 22 heures) et de 40 décibels (DB) en
période nocturne (22 h à 6 h).
Art. 4. - Sont considérés comme une atteinte à la quiétude du voisinage,
une gêne excessive, une nuisance à la santé et une compromission de
la tranquillité de la population toutes les émissions sonores
supérieures aux valeurs limites indiquées aux articles 2 et 3 ci-dessus.
LA LUTTE CONTRE LE BRUIT
D’AUTRES SOLUTIONS
*Les performances des éléments de la construction des façades sont
mesurées en laboratoire par rapport à un bruit normalisé dit « routier »
simulant le bruit de trafic routier et ferroviaire. Chaque élément est
caractérisé par son indice d’affaiblissement acoustique ; plus le chiffre
est grand, meilleure est l’isolation.
*Les parois, murs et planchers situés entre les logements isolent des bruits
aériens intérieurs et, grâce à une isolation efficace apportée par des
matériaux de qualité, doivent assurer un indice d’affaiblissement
acoustique minimum.
*Pour améliorer la qualité acoustique des planchers, on utilise des
revêtements de sol (moquette ou sol plastique, parquet ou carrelage sur
résilient, par exemple) ou des chapes de béton rapporté
*Un appareil ou un équipement doit donc être choisi aussi en fonction de
ses performances acoustiques. Plus le nombre de décibels annoncé sur
l’étiquette est élevé, plus le bruit sera source de dérangement
CONCLUSION

La pollution sonore est un fléau urbain qui touche environ un Algerien sur dix. Par
définition, ce type de pollution regroupe l’ensemble des bruits qui ont un effet
néfaste sur l’individu. Ses causes sont multiples ; une étude de l’échelle des bruits
nous permet de nous rendre compte que les nuisances sonores nous agressent
presque en permanence, parfois même sans que l’on s’en rende compte.
Une exposition à un volume sonore trop élevé ou de longue durée peut mener à des
lésions au niveau de l’oreille qui ont, à terme, la particularité d’aboutir à la surdité.
Des mesures législatives sont en œuvre pour enrayer ce fléau pouvant aller du simple
procès verbal à l’emprisonnement. Face à l’urbanisation croissante, l’Etat a prévu
de nouvelles lois qui ne sont pas encore mises au jour mais qui le seront sans
doute dans les années à venir.

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