cependant de tout, le support. J'aime rtè promener sur la
Itgne de démarcation qui sépare le connu de l'inconnu. r Ex nihilo, nihil ût., De rien. rien ne peut être. Ce n'est pas par zéro que tout comlÏietli:e, c'est par UN. c Il était une fois... est égal en signifieation ésotérique à l'« In Pfirrcipio ». Au commencement était le verbe et le \rerbe était le UN. L'infini des nombres nous dit aussi tI. de Balzac est un fait prouve par l'esprit mais dont aucune preuve ne peut être donnéB matériell,ement. L'infini des nombrres existe et tie se démontre pas. Dieu est un nombre doué de mouvement qrri se sênt et ne se démontre pas. Avoir la foi, c'est croire eh se qui ne se démontre pas et ne se discute pas. L'homrne veut échapper à la servitude, mais vouloir abolir iilt esclavage extérieur av.ant dc se connaltre soi-même, c'est .mettre Ia charrue avant les bæufs. Il veut ou croit connaître le rnécanisme de son environnement et ne sait pratiquem€nt rien sur sa propre nature. Peut-il saisir les états émotion- nels de son voisin ? et comme disait Ouspensky : « Comment un homme rassasié pourrait-il comprendre un homme qui a faim ? Les sous-alimentés squelettiques du Cambodge ont- ils coupé l'appétit des égalitaires en herbe tendre ? Nom- bretrx sont les « casEeurs » de 93 qui quelques années plus tard criaient « vive l'Em1rcreur ». Je comprends la pureté des idéaux juvéniles mais tant que le savoir d'une chose sera Iié à l'ignorance d'une autre, tant que ltromme n'aura pas conscienoe de sa propre unité, en d'autres termes tant q['il sera tour à tour de bonne ou de mauvaise foi, assidu ou panesseux, bon ou cruel, courageux ou lâche, respectueux ou courtisan, tant que son « Moi, sera morcelé et éparpillé il ne pourm prétendre à réformer la société de fond en comble au point de l'unifier et de l'élever spirituellement. Avant que les gens se c(xnpFennent et s'aperçoivent de leur fausse appré- ciation dans tous les domaines, il y aura etrcore bien des bourrasques, des aller et retour négatifs. Témoin à lheure pr€sente des divergences de vue sur le plan syndical, politique, scientifique, cemmunauté européenne, parité monétaire. Tout LÀ FÂCE CÀCHÉE DES NOMBRES 31
n'est que confusion de la vérité et mensonge, jalousie, haine,
revendications démagogiques et l'Eglise elle-même, anxieuse de son devenir, est entrée dans le jeu sans discernement, uniquement par crainte d'être submergée. Il n'y a pas de problèmes qui ne doivent trouver leur solution et cependant ils se multiplient et restent souvent sans réponses. Non seule- ment ils augmentent en nombre mais deviennent ardus et demeurent irrésolus. La bonne volonté ne fait nullement défaut mais les liaisons sont défectueuses. Hypocrisie avec un grand H, c'est l'étendard commun à toutes les nations et la télévision la * mass media » par excellence, lui réserve une place de choix quotidiennement. Cependant, lorsque l'intelligence de l'homme se développc au fil des millénaires, il sélectionna ses Dieux, il en restrei- gnit le nombre en modifiant la hiérarchie. Enfin quand l'homme put comprendre la notion d'une cause première et de sa propre unité,I'idée d'un Dieu unique s'imposa aux esprits qui avaient atteint un certain degré dans l'évolution en marche. C'est ainsi que l'initiation prit forme dans une philosophie métaphysique. Eh oui ! Barjavel « l'homme ne peut vivre sans Dieu et Dieu c'est la présence de tout en chaque chose, comme vous le soulignez, c'est la fraternité entre les hommes et entr€ Itromme et la fourmi et le brin d'herbe et lëléphant ». Pauvr.e monde si riche de science, si dépourvu de sagesse. Pauvre humanité éprise de liberté et d'égalité et incapable de recon- quérir son titre originel voire même de justifier ses luttes. En vain ltromme cherche Dieu dans le ciel azuré ou étoilé ou au travers de Ia drogue. Il sent l'impérieux besoin de s'identifrer et de s'authentifier, de s'unir en quelque sorte à une valeur absolue, mais laquelle ? On pouvait supposer que l'Orient, vaste temple de la contemplation où le silence fecond est de rigueur, otr la sérénité s'oppose à notre agita- tion quotidienne et souvent désordonnée, serait à l'abri de cette hystérie collective satanique. Il n'en est rien, ce ne soRt là que des apparences; ainsi que le disait GurdJieff : « C'est la même fiente avec un autre parfum. » Vouloir « tottt foutre en l'air » comme s'expriment rageu-