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DEDICACES
REMERCIEMENTS
Je voudrais remercier tous ceux qui m’ont aidé et accompagné dans cette tâche.
Nous tenons à remercier Pr. MOUKENGUE IMANO ADOLPHE Doyen de la Faculté de Génie
Industriel pour son application à la tâche pour que les élèves ingénieurs puissent acquérir une
bonne formation.
Qu’il me soit permis d’exprimer mes sincères remerciements à notre encadreur Dr.
AMBA Jean Chills, responsable de la Filière Génie Civil pour sa rigueur au travail et ses
conseils m’ont été très utiles.
Toute ma gratitude à l’endroit de M. Alain Christian NTSAGO Directeur de la
Direction Construction et Développement d’ENEO Cameroon qui a offert le stage au sein de
son unité. Merci pour votre encadrement et vos conseils.
Mes plus vifs remerciements à M David MAYOMBOT et M Dimitri NGONSU
encadreurs professionnel pour leurs disponibilités et enseignements.
Mes sincères remerciements et reconnaissance aux personnel qui m’a encadré au sein
d’ENEO en particulier M. Borel KOGOM , Jean MEDJO, Geraldin DIWOU et M. MBONGO
Adrien Pascal merci pour votre disponibilités
Grand est le plaisir pour moi de remercier du fond de mon cœur mes proches qui savent
déjà combien je leur dois, qui m’offrent toujours un appui sûr et sans réserve, par leur soutien
et leur encouragement. Ma chers mère DADJO Marie et mes sœurs Suzanne KOUDJOU, Edith
MADJO et Danielle TSINGOUM qu’elles trouvent ici l'expression de ma reconnaissance. Pour
leurs présences à mes côtés au cours de ces années.
Mes respect et remerciements à mes frères M. Bernard SADEU, M. Harold SADEU,
Arnaud TATSINGKE et M. Laurice FONKOU. Merci pour vos encadrements vos conseils et
votre disponibilité.
Mes remerciements toute la promotion de la filière Génie Civil et plus particulièrement
ceux de l’axe Voies et Ouvrages d’Art ;
J’adresse également un merci à tout le personnel de la Faculté de Génie Industriel pour
l’accueil qui m’a été réservé
Enfin, mes amis et plus particulièrement ceux qui ont passé de longues heures à décrypter
ce travail et pours leurs de suggestions en particuliers NGOMSI, TOUKAM, BITOUMOU,
NJIKAM, BIEGUEN, AVINA, SUEDZO, NGO KENDECK, TIAM, TACHE et NAWO Merci
pour votre assistance.
RÉSUMÉ
Le travail présenté traite de la conception et de la mise en œuvre des mures pare feu dans
l’objectif de protégé les transformateurs. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la protection
incendie des équipements en effet Toute protection incendie efficace repose sur la prise en
compte du risque, tant au niveau de la conception du bâtiment que des matériaux; l’objectif
étant de stopper ou de retarder le plus longtemps possible la progression du feu à ses différentes
phases d’évolution et pour ce faire il faut estimer l’action thermique à considérer pour vérifier
la stabilité au feu d’une construction.
Une des règles fondamentales de la sécurité incendie consiste à préserver la vie humaine
en favorisant l’évacuation des personnes et en facilitant l’action des sauveteurs. Pour atteindre
ces objectifs et permettre de préserver au maximum l’ouvrage, dans les meilleures conditions,
il convient d’adopter des dispositions constructives destinées à maintenir le feu dans ses limites
et à interdire toute propagation grâce à la constitution d’un compartimentage coupe-feu efficace
et pérenne.
Dans l’éventail des solutions les murs pare-feu en béton apparaissent comme une évidence,
car ils constituent de véritables barrières infranchissables aux flammes et aux gaz. L’objet de
ce mémoire est de montrer comment concevoir et mettre en œuvre ces éléments, partie
intégrante des bâtiments industriels, mais aussi de tous les types de bâtiments et ouvrages de
génie civil devant être protégés du risque d’incendie.
Ainsi décrit, Les murs pare-feu sont présentés dans ce fascicule, tant au niveau des calculs,
de la conception, que de la mise en œuvre. Des dits ouvrages sur la plage aval du barrage
hydroélectrique d’EDEA III.
Mots clés :
Thermique, stabilité au feu, coupe-feu, Écrans thermiques, sections critiques, murs pare-
feu, barrage hydro-électrique.
ABSTRACT
Any protection burns down efficient be based on the recognition of risk, so much at the
level of the conception of the building (structure, dimensionnement and elements of building,
devices of circulation of air and of smokes, active and passive dispositions of security) that
materials themselves; objective being to stop or to postpone as longer as possible the progress
of the fire in its different stages of evolution and in order to do that it is necessary to estimate
thermal action to be considered to prove stability in the fire of a building.
One of the fundamental rules of security burns down consist in preserving human life
by favouring the evacuation of the persons and by making easier the action of the rescuers.
But it is also necessary to preserve permanently environment as well as tool of job and of
production. To reach these targets and to allow to preserve at the farthest the work, in the best
conditions, it is necessary to adopt constructive dispositions intended to support the fire in his
borders and to forbid any spread thanks to the constitution of an efficient and permanent
fireproof compartmentalisation.
Supplementary dispositions will allow to limit considerably the spread of fire by
radiance by facades having a function allowing to create true heat shields. In the fan of
solutions firewalls in concrete appear as an obviousness, because they constitute true
impassable barriers in fire and in gases. The object of this memo is to show how to conceive
and to implement these elements, integral part of the industrial buildings, but also all types of
buildings and works of civil engineering to be protégés of the notament fire hazard by the
good evaluation of the critical sections of the structural elements it am first made by a study
of the structure not subjected to the fire but subjected to accidental static expenses to be
considered in the event of a fire Then, needs to take into account critical sections led by
widening possibly slanting and displacements caused by the heatings of structure.
So described, firewalls are introduced in this booklet, as long at the level of
calculations, of conception, that of the implementation. Said works on the beach downstream
part of the hydroelectric dam of EDEA III.
Key words:
Thermal, stability in the fire. Heat shields, critical sections, firewalls, hydroelectric
dam.
SOMMAIRE
DEDICACES....................................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS .........................................................................................................................ii
ABSTRACT ..................................................................................................................................... iv
SOMMAIRE.......................................................................................................................................v
Listes des figures ............................................................................................................................ viii
Listes de tableaux .............................................................................................................................. x
LISTE DES ABRÉVIATIONS ........................................................................................................ xi
LISTES DES DÉFINITIONS ......................................................................................................... xii
Indexes ............................................................................................................................................ xii
INTRODUCTION GENERALE...................................................................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET ............................................................................. 4
CHAPITRE II : REVUE DE LITTÉRATURE .............................................................................. 10
Introduction ................................................................................................................................... 10
Etat de l’Art .................................................................................................................................... 10
Introduction sur les approches par le calcul ................................................................................... 10
1. Prescriptions réglementaires .................................................................................................. 11
a. Hypothèses de base ................................................................................................................ 11
b. Adaptation en cas d’approche performancielle ....................................................................11
2. Analyse quantitative des risques, Scénarios d’incendie ......................................................... 12
a. Développement du feu : courbe ISO (Approche prescriptive) .............................................12
b. Développement du feu : feu naturel (Approche performancielle) .......................................13
3. Détermination des courbes d’échauffement (EN1991-1-2 avec AN-LU) ............................... 20
3.1. Introduction .................................................................................................................................20
Condition 3 (C3) : Hi < 0,1 H.............................................................................................................22
Condition 4 (C4) : Afi > 0,5 Af ............................................................................................................22
4. Dimensionnement de la structure portante pour les différents matériaux de construction
usuels, (Eurocodes - annexes nationales) ....................................................................................... 23
4.1. Béton armé ...........................................................................................................................23
4.2. Béton armé .............................................................................................................................24
4.3. Acier ................................................................................................................................... 25
4.4. Structures mixtes acier/béton ............................................................................................. 26
4- Procédure de validation et de contrôle ............................................................................... 27
CONCLUSION ............................................................................................................................. 30
Chapitre 3 : conception et mise en œuvre du mur pare feu ......................................................... 32
Listes de tableaux
SONEL
Société National d’Electricité
ENEO
Energy of Cameroon
RIS
Réseau Interconnecté Sud
RIN
Réseau Interconnecte Nord
ALUCAM
Aluminium du Cameroun
ENELCAM
Entreprise Électrique du Cameroun
ISO
International Organisation for Standardization
REI
R=SF= Stabilité au Feu, E=PF =RE= Pare Flamme , CF=EI=Coupe-Feu
DTU
Document Technique Unifié
NF
Norme Française
DDL
Degré de liberté
AEM
Applied Element Method
USACE
ELU
Etat Limite Ultime
ELS
Etat Limite de Service
Flash over
Correspondance à un feu généralisé dont la durée dépend de la charge calorifique et de la ventilation ; elle
est caractérisée par un taux de combustion relativement stable.
Incendie
Thermique,
Est la science qui étudie l’énergie en corrélation avec la variation de température (chaude ou froide)
Stabilité au feu
Coupe-feu
Écrans thermiques
Sections critiques
Murs pare-feu
Paroi qui résiste aux effets thermico4mecanique produites par les incendies
Indexes
matérielle, 61, 79
Matrice, ix, 38, 39, 40, 117, 118,
A méthode, 30, 32, 36, 37, 41, 42,
Acier, 26, 27, 62, 82, 94 Modélisation, x, 64, 69, 80, 81
action, i, ii, 11, 24, 25, 32, 34, 69, 83 Moment, 74, 97, 128
aménagement, ix, 1, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 33, 86
N
B Normes, 107
barrage, i, ix, 1, 5, 6, 7, 9, 11, 95, 98, 104
béton, i, x, 1, 8, 26, 27, 28, 29, P
Béton, 25, 26, 27, 62, 64, 69, 81, 82, 86
pare-feu, i, xiv, 11, 104
performancielle, ix, 11, 12, 13,
C Plastification, 61
Centrale, 1, 4, 5 poutre, ix, x, 7, 8, 17, 34, 35,
Charges, 25, 69, 71, 81, 86, 87, 88 Poutre, 42, 43, 65
chaud, 83, 88, 92, 94 Présentation, 4, 5, 97, 136, 137, 138, 139
compression, 37, 62, 64, 68, 94, 95
Contraintes, 55, 57, 68, 75, 130
R
D raideur, ix, xi, 37, 38, 39, 40, 41, 43, 44
Règlements, 69, 81, 108
diagrammes, ix, 56, 57, 63, 90 robot, x, 74, 75,
E T
Efforts, 74, 125, 129 Thermique, i, xiv
encastrée, ix, 43, 44, 45, 59, 121 traction, 63, 64, 68, 96, 97
transformateur, x, 1, 8, 34, 76, 78, 79,
transformateurs, 1, 2, 4, 8, 11, 35, 85,
F
ferraillage, 93, 98, 136, 140, 141, 142 V
feu, i, ix, xiv, 1, 2, 4, 7, 8, 9, 11, 12, 13, 15,
financière, 2, 100, 101, 102 Validation, 27, 42, 56, 65
flammes, i, 15, 82
froid, 83, 88, 91, 94
H
hydro-électrique, i, 9, 71
Hypothèses, 12, 69, 82, 95
I
incendie, i, ix, xiv, 1, 8, 10, 120, 21, 24, 26, 28,
J
Jacobien, 51, 59, 60
L
linéaire, 34, 49, 54, 58, 60, 62,
M
maillage, ix, 36, 37, 42, 45, 46,
matalb, x, 75, 76, 130, 132
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
Construit dans les années 1950, la Centrale hydroélectrique d’Edéa dispose d’une
capacité de 276,4 MW. Cependant, un audit environnemental réalisé en 2017 y a mis en
relief le risque d’endommagement des transformateurs voisins en cas d’explosion de l’un
d’entre eux. Cette situation pourrait engendrer pour l’entreprise des pertes financières.
Afin de juguler le risque ainsi identifié, l’entreprise ENEO a entrepris de construire
des murs pare feu entre les dits transformateurs de la plage avale du barrage
hydroélectrique d’Edéa III ces parois devraient servir de barrières capables de :
- éviter en cas d’incendie sur un transformateur sa propagation aux transformateurs et
appareils adjacents ;
- Permettre aux équipes d’intervention d’approcher du foyer ;
- D’empêcher la projection des matières enflammées ou d’éclats provenant d’une
explosion.
Ceci nécessite de à concevoir des structure de voile rigide en béton armé capable de
résister aux sollicitations accidentelles capable d’assurer les fonctions stabilisatrices de
protection coupe-feux classique telles que recommandées par les règles de conception tout
en justifiant la conception pratique et la mise en œuvre de la liaison de la nouvelle structure
a l’existante la fixation rigide ayant pour but de transmettre les charges structurel du nouvel
ouvrage à l’ existant suivant les règles recommandées ; cette dite liaison sera ici à assimilé
comme une liaison mécanique d’encastrement parfait capable de assuré la rigidité
structurel de l’ensemble Tout en concevant le monolithisme de la structure d’ ensemble en
cas de sollicitation dommageable pour l’ouvrage .
Pour mieux aborder des différents aspects liés à la résolution du problème de notre thème,
nous avons les étapes ci-après :
Le premier chapitre dans lequel une présentation générale le projet ainsi qu’un aperçu des
missions de l’entreprise et ENEO et l’enjeu de notre thème. Subdivisés en deux parties, nous
aborderons en première partition, un aperçu de la structuration de l’entreprise ENEO et en en
seconde partition il sera question de faire état des lieux de la problématique afférente sur le
cas étudié.
En ajout nous avons le deuxième chapitre qui fera descriptif de la revue de littérature ici abordé
; en faisant un rappel de l’état de l’art de la conceptuelle et les approche choisi pour la résolution
du problème et en présentant sur les informations exploitées dans le cadre dans notre cadre
d’étude
Par suite en troisième chapitre nous établirons la logique de vérification des poutres existantes
le cadre de notre investigation en réponse au problème posé suivant un logigramme.
Ensuite en quatrième chapitre sera présenté la solution technique de l’étude et la mise en place
de la solution tout en présentant les résultats de l’étude faite dans notre cas. Ainsi abordé elle
sera compartimentée en deux partition ; dont la première partition étant la conception englobant
INTRODUCTION
1- contexte
A. présentation de l’entreprise
3- présentation du projet
A. contexte
B. problématique
C. objet de l’étude
CONCLUSION
Introduction
Ce chapitre a pour but de présenter les missions d’ENEO, ainsi, nous aborderons dans
la première partition, un aperçu de la structuration de l’entreprise ENEO et en en seconde
partition il sera question de faire état des lieux de la problématique afférente sur le cas
étudié.
1- Contexte
Construit dans les années 1950, la Centrale hydroélectrique d’Edéa est la plus
veille centrale hydroélectrique du Cameroun, avec une capacité de 276,4 MW. Cepend ant,
un audit environnemental réalisé en 2017 y a mis en relief le risque d’endommagement des
transformateurs voisins en cas d’explosion de l’un d’entre eux. Cette situation causant pour
l’entreprise en terme des charges financières d’assurances importantes pour.
Afin de juguler le risque ainsi identifié, l’entreprise ENEO a entrepris de construire
des murs pare feu entre les dits transformateurs.
A- Présentation de l’entreprise
➢ Aperçu générale
Force matrice du secteur électrique et vecteur de croissance majeur
au Cameroun, ENEO Cameroon a pour mission de fournir une énergie fiable et un service
de qualité, tout en se positionnant comme un modèle de gouvernance en Afrique. En
s’appuyant sur les valeurs d’Intégrité, de Cohésion, de Respect et d’Engagement, depuis
2014, l’entreprise a branché en toute sécurité 315 000 nouvelles familles et industries. A
fin juin 2017, les énergies non fournies étaient en baisse de 31% par rapport à la même
période en 2016. Avec une main d’œuvre estimée à 3 700 employés et un portefeuille
de plus d’un million et cent cinquante mille clients, ENEO Cameroon est une société de
partenariat public-privé qui produit et distribue de l’énergie au Cameroun.
➢ Activités
Acteur majeur dans le domaine de l’électricité au Cameroun, les activités d’Eneo
couvre principalement la production et la distribution.
Le tableau ci-après récapitule les activités de l’entreprise Eneo Cameroon .
Production Distribution
• Edéa d’une capacité de 276 MW Le RIS et LE RIN sont répartis sur 09 régions
• Lagdo d’une capacité de 72 MW électriques:
3- présentation du projet
Il est question pour nous dans cette partition il est question pour nous de rappelé le
contexte de l’étude, de présenté la problématique tout en situant les objectifs de notre étude.
A- Description du projet
Le projet faisant objet du présent mémoire se décompose en deux :
• La structure existante comprenant des dalles d’épaisseur variable, des poutres de
60x175 cm (sur lequel reposeront les murs pare feu) dont il faille vérifier la capacité
Portante par calcul.
• Les murs pare-feu à construire sur la structure existante dont il faille dimensionner
et Assurer l’encastrement entre l’ancienne et la nouvelle construction.
D’une part nous avons La structure existante est constituée d’un réseau de pilier,
prenant appuis dans sa fondation Sous le lit du fleuve. Présenté comme suit :
• La poutre non structurelle A1 sur lequel repose le mur de l’usine
• Celui-ci est surmonté par une série de poutres principales isostatique de de la phrase III
allant de A16 a A23 de section 60x175 cm d’une portée de plus de 10.88 m. sur les quel
les structures nouvelles à construire prendra appuis
• Des poutres secondaires A4, A5, A6, A7, A8, A9, A10, A11, A12, A13, A14 et A15 de
section 60*80cm qui prennent appuis sur les pilier aval
• D’une dalle en béton armé épaisseur variable de 25 à 45cm de l’amont vers l’aval
• Des poutres secondaires A27, A28, A29, A30, A31, A32, A33 poutre de section
50*97cm constituant le support des transformateurs sur la plate-forme
• D’un mur de parement à l’extrémité de la rive droite
• Des ouvertures destinées au passage des batardeaux aval
• Des Equipements d’exploitations tels que :
| rédigé et présenté par FOTSING Patrick Aurelien 7
Conception et mises en œuvre des murs pare-feu : cas du barrage hydrpelectrique d’EDEA III
B- Problématique
Il est donc question pour nous de concevoir des murs pare feu à la centrale
hydroélectrique d’EDEA III afin de constituer des barrières capables de :
• D’éviter en cas d’incendie sur un transformateur sa propagation aux transformateurs
et appareils adjacents ;
• Permettre aux équipes d’intervention d’approcher du foyer ;
• D’empêcher la projection des matières enflammées ou d’éclats provenant d’une
explosion.
Au-dessus de ces murs sera monté ultérieurement un système de protection incendie
essentiellement constituer d’un réseau de tuyaux galvanisés et de gicleurs, pour
pulvérisation d’eau en cas d’incendie.
Il s’agit donc de concevoir et d’intégrer des murs pare-feu stables à l’ossature
existante à la centrale hydro-électrique d’EDEA tout justifiant l’aspect économique de la
solution choisir.
C- Objectif de l’étude
Notre travail a donc pour but de proposer une solution de conception qui répond aux
critères de mise en place de mur pare feu économiquement viable.
CONCLUSION
Dans cette partie ou il était question de présente de présenter un aperçu général de la
présentation générale de l’entreprise, de l’aménagement et de la problématique rencontre,
nous avons pu des situer l’enjeu de l’apport de la solution de construction de mur pare feu
sur la plage aval du barrage hydroélectrique d’EDEA III.
| rédigé et présenté par FOTSING Patrick Aurelien 8
Conception et mises en œuvre des murs pare-feu : cas du barrage hydrpelectrique d’EDEA III
INTRODUCTION
Etat de l’art
CONCLUSION
Introduction
Le mur séparatif coupe-feu est destiné à séparer deux bâtiments ou deux parties d’une
même construction de telle sorte que tout incendie se déclarant d’un côté du mur séparatif
coupe-feu ne puisse pas se propager de l’autre côté. Ces ouvrages doivent également
s’opposer au passage des fumées. La conception du mur séparatif coupe-feu doit être telle
que, même si l’une des parties séparées s’effondre, le mur doit rester en place pour continuer
à jouer son rôle. Même dans ces conditions, il doit garder une résistance s uffisante pour
s’opposer aux effets du vent pendant au moins toute la durée de l’incendie [1].
Mise en œuvre des murs pare feu. Tout ceci dans le but d’assurer la protection des
équipements de transformateurs en cas de situation d’incendies. Mais la mise en place de
cette solution sur les aménagements de barrage particulièrement nous amènent à nous poser
des questions sur la qualité structurelle des murs pare-feu et le type de liaison mis en œuvre
pour assurer le monolithisme d’ensemble dans nos constructions.
Etat de l’Art
1. Prescriptions réglementaires
a. Hypothèses de base
Même si le contexte général et les notions de sécurité au feu sont semblables en Europe
et même si la caractérisation au feu des produits de construction est régie par une directive
européenne, [2] les exigences relatives aux ouvrages ne sont pas homogènes car relevant dans
chaque cas de l’autorité nationale. Néanmoins les réglementations des pays européens
particulier définissent des exigences dont le niveau varie principalement selon le type de
bâtiment (hauteur, nombre de niveaux, taille des compartiments, bâtiment isolé au non,…) et
son utilisation (nombre d’occupants, type d’activité, occupé la nuit ou pas, locaux à risque, …).
Le niveau d’exigence est en fait fonction d’un temps d’évacuation estimé et des conséquences
en cas de ruine.
En matière de résistance, les exigences R30, R60, R90, R120, R180 et R240 ont été
définies dans le passé à une époque où l’approche prescriptive était la seule voie.
Néanmoins pour certains types de bâtiments et d’exploitation, cette exigence standard peut être
allégée ou renforcée (voir article 9). Dans tous les cas, l’approbation sera donnée suivant la
procédure de
Validation de l’article 6, au vu des résultats de cette étude et des risques restants comme par
exemple :
• Les modes de ruine probables y compris les effets du second ordre,
• Les effets de ruines d’éléments secondaires,
• Les possibilités de défaillance des mesures de protection passives (portes et volets coupe-
feu,)
• Les possibilités de défaillance des mesures de protection actives,
• Des changements d’exploitation ou d’affectation, etc.
Cette analyse des risques restants sera réalisée suivant les profils de risque définis dans l’article
9 du document ITM-SST 1551. [3]
De plus, quelle que soit l’approche considérée, l’influence du comportement de la structure
dans le compartiment soumis au feu sur le compartimentage (compartiments voisins, parois du
compartiment) et sur les issues (cages d’escalier, portes, …) devra être analysée.
Le bâtiment est divisé en compartiments délimités par des parois satisfaisant aux
exigences EI 30, 60, 90 ou 120. La taille maximale des compartiments et le niveau de
performance EI est donnée dans les conditions types ITM y relatives. L’incendie est supposé
affecter un seul compartiment à la fois.
Lors de la détermination de la résistance au feu des parois de compartiment, il est tenu compte
de la stabilité générale du bâtiment et de l’influence des éléments structurels sur la paroi. De
plus il est tenu compte des dilatations et des déformations des éléments structurels dues à
l’incendie. Dans le cas particulier où une paroi de compartiment fait partie de la structure
portante, le critère R de résistance au feu peut être vérifié par l’approche performancielle.
Connaissant la disposition de ces compartiments et les éléments de structures qui s’y trouvent,
différents scénarios seront analysés afin de couvrir les situations les plus critiques (éléments
chauffés, taux de chargement, effet des dilatations thermiques,…). Ainsi dans le cas d’une
colonne d’un bâtiment multi-étagé soumise seulement aux actions verticales, le compartiment
du rez-dechaussée doit évidemment être analysé mais également les compartiments situés aux
étages supérieurs lorsque la section de la colonne est modifiée. En fait chaque élément structurel
d’une section transversale donnée doit être étudié dans sa zone de sollicitation mécanique
maximale, mais aussi dans sa zone de sollicitation thermique maximale.
Dans le compartiment incendié, l’embrasement est supposé généralisé ; l’échauffement des gaz
chauds est uniforme et suit la courbe ISO. [4] Aucune donnée n’est nécessaire pour déterminer
le développement du feu.
Figure 6: Courbe conventionnelle température-temps comparée à des résultats de feux réels en laboratoire.[FEBELCEM]
- Une phase de commencement ou phase couvante : feu couvant à très basse température
avec une durée souvent difficile à estimer. Elle est caractérisée par une variété de
phénomènes de combustion qui peuvent donner un feu qui brûle lentement (c’est-à-dire
sans la présence de flammes ou de feu bien apparent => feu couvant), ou qui présente de
très petites flammes peu visibles ou qui présente un caractère d’incandescence. Cette phase
n’est pas montrée sur la Figure 7.
- Une phase décroissante : le feu commence à diminuer jusqu’à ce que tous les matériaux
combustibles aient complètement brûlé et plus aucune énergie ne soit libérée par le foyer
; l’activité de l’incendie s’estompe tout simplement (extinction).
En cas de bâtiment non couvert par ce tableau ou moyennant justification particulière, la charge
calorifique peut être estimée pour l’industrie en utilisant le tableau 1 de l’annexe 1.
Une alternative consiste à inventorier l’ensemble des matériaux combustibles dans le
compartiment et à en déduire la charge calorifique en appliquant l’équation (E. 2) et le tableau
E.3 de l’EN 1991-1-2 avec AN-LU. Le tableau 3 de l’annexe 1 peut également être utilisé
lorsque le tableau E.3 ne contient pas les informations nécessaires.
- Densité de charge calorifique de calcul qf,d ( Design fire load)
La densité de charge calorifique de calcul [qf,d] [MJ/m2] est la densité caractéristique de
charge calorifique multipliée par les coefficients majorateurs et/ou minorateurs afin d’obtenir
la valeur à utiliser dans les calculs pour obtenir la sécurité voulue (Voir équation (E. 1) de l’EN
1991-1-2 avec AN-LU).
- Débit calorifique maximal par unité de surface RHRf (Rate of Heat Release)
La vitesse à laquelle la charge au feu va se consumer est fonction du débit calorifique
maximal [RHRf] en [kW/m2] (voir EN 1991-1-2 avec AN-LU (tableau E.5)) et de la vitesse de
développement du feu (Voir 3.2.4).
Pour les bâtiments tels que appartement, hôpital, hôtel, bureau, école, centre commercial,
espace public dans les gares ou aéroport, le débit calorifique par m2 est de 250 kW/m2 et de 500
kW/m2 pour les théâtres, cinémas, bibliothèques et halls d’exposition. Le débit calorifique total
est la taille du foyer multiplié par cette valeur.
Ces valeurs sécuritaires de débit calorifique peuvent être différentes des valeurs adoptées pour
le calcul de dimensionnement des installations d’évacuation des fumées.
- Taille du foyer et vitesse de propagation.
Le feu démarre en général comme un feu localisé. En phase de pre-flashover, la surface
du feu augmente selon une équation parabolique (équation (E.5) de l’EN 1991-1-2 avec AN-
LU) dépendant d’un paramètre tα (150, 300 ou 600 secondes) qui donne le temps après lequel
le débit calorifique atteint 1 MW (tableau E.5 de l’EN 1991-1-2 avec AN-LU) (Voir figure 8).
Conditions de ventilation
Les conditions de ventilation sont un facteur essentiel du développement du feu. Si le feu est
contrôlé par la ventilation, une augmentation des ouvertures provoque une augmentation de la
température maximale de gaz chauds; sinon, elle provoque une réduction. La température
menant au bris des vitrages non-résistants au feu est généralement comprise entre 100 et
500°C dépendant du type de châssis, de la qualité des vitrages, du mode de pose, de
l’épaisseur, des dimensions, du nombre de couches de vitrage, etc.
En l’absence de données précises à ce sujet, il convient d’envisager deux scénarios extrêmes
en fonction de la température des gaz chauds près des vitrages à l’intérieur du compartiment
ou du local:
• Scénario 1 : 90% de la surface des vitrages est considéré comme ouverture dès le début de
l’incendie. Ce scénario couvre notamment le bris de vitrages volontaire causé par
l’intervention des services d’incendie et de sauvetage [5].
• Scénario 2 :
o Simple vitrage : A 100°C, 50% de la surface des simples vitrages exposés à cette
température sont supposés être des ouvertures complètes. A 250°C, 90% de la
surface des vitrages exposés à cette température est considéré comme ouverture.
o Double vitrage : A 200°C, 50% de la surface des doubles vitrages exposés à cette
température sont supposés être des ouvertures complètes. A 400 °C, 90% de la surface
des vitrages exposés à cette température est considéré comme ouverture.
o Triple vitrage dans un châssis en acier : A 300°C, 50% de la surface des vitrages
exposés à cette température sont supposés être des ouvertures complètes. A 500°C,
90% de la surface des vitrages exposés à cette température est considéré comme
ouverture.
Si les vitrages ont une fonction de résistance au choc ou de résistance au feu, les températures
de référence de 100 à 500 C° prévues dans le scénario 2 pour leur éclatement doivent être
remplacées par les caractéristiques de ces vitrages et de leur châssis à déclarer par le fournisseur.
L’ensemble des vitrages présents dans le compartiment ou dans le local en feu sont à considérer
[3].
Lorsque la ventilation est mise en route pour des fonctions d’aide au désenfumage, il faut en
tenir compte lors de la détermination de la courbe d’échauffement dans le compartiment en feu.
Sinon, la ventilation mécanique est à arrêter dans le compartiment en feu et de préférence dans
tout le bâtiment.
La résistance au feu d’une paroi justifiée par un classement EI est évaluée sur base de la courbe
ISO suivant la réglementation européenne (Directive 89/106/CEE : produits de construction).
Une paroi réalisée sur chantier par la combinaison d’éléments résistants et d’éléments isolants
peut par contre être vérifiée par calcul suivant l’approche du feu naturel. Les performances de
résistance des parois verticales et des portes du compartiment doivent tenir compte des effets
du second ordre provoqués par les gradients thermiques [6].
Dans un compartiment il peut y avoir des locaux dont les parois doivent également justifier un
classement (locaux techniques, archives, cuisine, etc) qui forment des compartiments
secondaires ainsi que des locaux sans exigences EI particulières mais qui peuvent néanmoins
présenter une certaine résistance au feu. L’étude vérifiera si le feu dans un de ces locaux n’est
pas plus défavorable que le feu dans le compartiment principal pour les éléments de structure
traversant ces locaux.
Mesures actives de lutte contre le feu et probabilité d’occurrence du feu.
Le concept de sécurité des Eurocodes est basé sur un concept semi-probabiliste qui a conduit
aux coefficients de sécurité sur les matériaux et aux coefficients majorateurs des charges. Sur
base de ce principe, des coefficients majorateurs et minorateurs de la charge au feu ont été mis
au point pour quantifier le risque d’incendie en fonction du type d’activité, de la taille du
compartiment et de l’effet bénéfique des mesures actives de lutte contre le feu (Voir équation
(E.1) de l’EN 1991-12 avec AN-LU).
Probabilité d’occurrence du feu.
Des coefficients traduisent respectivement le risque en fonction de la taille du
compartiment et du type d’activité (voir tableau E.1)
Mesures actives de lutte contre le feu
Seuls les scénarios d’incendie réalistes les plus défavorables seront étudiés. Le choix de
ces scénarios dépend de cas en cas. Néanmoins l’approche générale suivante peut servir de base
pour les cas les plus courants. Elle devra être adaptée pour des configurations plus spécifiques
[1].
La première étape consiste à déterminer les différents compartiments au feu du bâtiment. Par
compartiment au feu, on considère les compartiments limités par des parois certifiées par un
classement EI. Chaque compartiment devra être analysé. L’incendie est supposé affecter un
seul compartiment à la fois. En plus, à l’intérieur de ces compartiments, des scénarios
considérant des espaces confinés par des murs sans exigences EI particulières mais présentant
néanmoins une certaine résistance au feu seront éventuellement aussi pris en compte (voir
3.2.7).
Pour chaque compartiments, les données décrivant les caractéristiques du foyer, sa position et
sa vitesse de propagation (3.2.1 à 3.2.5) ainsi que les conditions (ventilation, parois, mesures
actives) influençant son développement (3.2.6 à 3.2.8) sont à inventorier.
Généralement, le feu conduira à un flash-over. La courbe de température uniforme après flash-
over est obtenue par des modèles (Voir 4.3) qui utilisent comme donnée la charge au feu de
| rédigé et présenté par FOTSING Patrick Aurelien 18
Conception et mises en œuvre des murs pare-feu : cas du barrage hydrpelectrique d’EDEA III
calcul et qui détermine la courbe de calcul de dégagement de chaleur en fonction des conditions
de ventilation. La position du foyer initial n’influence généralement pas la courbe de
température lors d’un feu généralisé, ce qui limite le nombre de scénarios.
Avant le flash-over, le feu est localisé. Des modèles spécifiques pour cette phase (Voir 4.2) sont
à utiliser. La position du foyer et sa distance par rapport aux éléments structuraux, et plus
précisément aux sections les plus critiques de ces éléments, permet de définir les scénarios
critiques.
La détermination des sections critiques des éléments structuraux se fait d’abord par une
étude de la structure non soumise au feu mais soumise aux charges statiques accidentelles à
considérer en cas d’incendie (voir 4.5). Ensuite, il faut tenir compte de sections critiques
induites par les dilatations éventuellement bridées et les déplacements provoqués par les
échauffements de la structure.
Pour certains types de compartiment, il n’y a pas de flash-over et les scénarios se
limitent à des feux localisés (voir 3.2.4).
Pour évaluer la sévérité d’un scénario, il faut déterminer son influence sur la stabilité de la
structure. Cela implique le calcul des actions thermiques (voir article 4), la détermination des
échauffements des de la structure et des sollicitations qu’ils y induisent, et enfin la vérification
de la stabilité de la structure (Voir article 5). Les conséquences possibles de chaque scénario
d’incendie doivent également être décrites.
En général, l’exigence d’une résistance durant la durée complète de l’incendie jusqu’au
refroidissement complet de la structure est la demande standard (résistance au feu naturel
illimitée). Cependant, pour certains bâtiments, des allègements sont permis et il suffit de
vérifier la stabilité durant 30, 60, 90 ou 120 minutes (voir article 9). Dans ce cas, il faudra veiller
à ce que les scénarios prennent bien en compte les conditions les plus sévères durant ce laps de
temps. Ainsi, par exemple, si le pic des courbes d’échauffement apparaît après le temps de
résistance requis, il faudra particulièrement bien justifier pourquoi ce pic ne peut apparaître
plus tôt.
Lorsque l’ensemble des scénarios qui seront analysés en détails a été fixé, il faut démontrer que
cet ensemble est bien représentatif pour la totalité du bâtiment et couvre donc bien les scénarios
les plus critiques.
Pour ce faire, les scénarios retenus seront comparés à l’aide de tableaux et figures
récapitulatifs donnant les caractéristiques suivantes :
• Densité de charge calorifique de calcul qf,d ( Design fire load) et mesures actives de lutte
contre le feu considérées dans cette charge calorifique de calcul ;
• Debit calorifique maximal par unite de surface RHRf (Rate of Heat Release);
• Taille initiale du foyer et vitesse de propagation ;
• Position du foyer ;
• Conditions de ventilation ;
• Caractéristiques thermiques des parois du compartiment ;
• Identification des éléments structurels critiques pour le scénario et taux de chargement de
ces éléments à température ambiante sous charges statiques accidentelles ;
• Temps jusqu’au moment de l’apparition de phénomènes remarquables, tels que p.ex. le
flashover, bris des fenêtres, activation de mesures actives ;
• Courbe d’évolution en fonction du temps du débit calorifique (Rate of Heat Release) ;
l’Eurocode donne une courbe d’échauffement très semblable à la courbe ISO pour O= 0.04
[m1/2] et b=1160 [J/m2s1/2K].
3.4. Combinaison entre les modèles à 1 zone et les modèles à 2 zones. Choix du modèle
Après avoir défini les caractéristiques du feu, c'est-à-dire la courbe du débit calorifique total, la
géométrie du compartiment et les caractéristiques des parois, il est nécessaire de choisir le
modèle de feu naturel à appliquer selon le scénario considéré.
Dans cette optique, on suppose que la première application doit être celle du « modèle à deux
zones ». La question est comment et quand la transition de l'application du « modèle à deux
zones » à celle du « modèle à une zone » se produit.
Les résultats d'un « modèle à deux zones » sont donnés sous la forme de deux variables
principales:
• température de la zone supérieure Tu ; •hauteur de l'interface des deux zones Hi.
Ces deux variables vont conditionner la simulation avec le modèle de zones (voir Figure 8).
Les quatre conditions suivantes peuvent limiter l'application d'un « modèle à deux zones » :
Condition 1 (C1) : Tu > 500°C
La température élevée des produits de combustion (plus élevée que 500°C) conduit à un flash
over par une pyrolyse de l'ensemble de la charge calorifique du compartiment ;
Condition 2 (C2) : Hi < Hq et Tu > Tignition
Si la diminution de la hauteur d'interface (Hi) est telle que le matériau combustible se trouve
dans la couche de fumée (hauteur maximale du combustible = Hq) et si la couche de fumée
présente une température plus élevée que la température d’inflammation Tignition (supposée égale
à 300°C en l’absence de données plus précises), le feu se propage très rapidement dans tout le
compartiment par l'inflammation du combustible ;
Condition 3 (C3) : Hi < 0,1 H
La hauteur d'interface (Hi ) diminue et devient trop faible par rapport à la hauteur du
compartiment (H), ce qui n'est plus représentatif d'un phénomène à deux zones ;
Condition 4 (C4) : Afi > 0,5 Af
La surface du feu (Afi) est trop importante par rapport à la surface du sol du compartiment (Af
) pour être considérée comme un feu localisé. Si une de ces 4 conditions est remplie, le modèle
2 zones doit se transformer en modèle 1 zone. En plus, les conditions 1 ou 2 conduisent à une
modification du taux initial de dégagement de chaleur. Cette modification est réalisée comme
indiqué dans la Figure 11.
Figure 11 : Courbes de débit calorifique total: La courbe bleue modifiée par le flash-over[CIMEBETON]
Tableau 2: Valeurs recommandées des facteurs ψ notées en gras pour les bâtiments
Action Ψ0 Ψ1 Ψ2
Charges imposées dans les bâtiments, catégorie (voir EN 1991-1-1)
Charges de neige sur les bâtiments (voir EN 1991-1-3/ AN-LU) 0,50 0,20 0
Charges de vent sur les bâtiments (voir EN 1991-1-4 / AN-LU) 0,6 0,2 0
2. Base de calcul ✓ ✓
2.1 Exigences ✓ ✓
2.1.1 Généralités ✓ ✓
2.2 Actions ✓ ✓
3.1 Généralités ✓ ✓
4. Procédures de calcul ✓ -
4.1 Généralités ✓ ✓
4.3.1 Généralités ✓ ✓
4.5 Eclatement ✓ -
4.5.1 Eclatement explosif
4.6 Jonctions ✓ ✓
4.3. Acier
Le dimensionnement est à réaliser suivant l’EN 1993-1-2 avec AN-LU. La majorité de cet
Eurocode peut être utilisé pour les deux types d’approche. Les seules restrictions sont décrites
cidessous et concernent la température des structures protégées lors de la phase de
refroidissement. Les méthodes peuvent être utilisées pour autant que les propriétés des
matériaux de protection soient connues dans le domaine des températures.
Tableau 4:restrictions d'utilisation évolution des tampératures
2.2 Actions ✓ ✓
2.3 Valeurs de calcul des propriétés des matériaux ✓ ✓
2.4 Méthodes de vérification ✓ ✓
3. Propriétés des matériaux
3.1 Généralités ✓ ✓
3.2 Propriétés mécaniques ✓ ✓
3.2.1 Résistance et propriétés de déformation de l’acier de construction ✓ ✓
4.1 Introduction ✓ ✓
5. Dispositions constructives ✓ ✓
La procédure de validation valide et vérifie la méthode de calcul et teste l’exactitude des résultats.
Le choix des scénarios et les programmes de calcul qui seront utilisés sont à soumettre
préalablement aux autorités compétentes, selon le schéma de la Figure 10 [9].
CONCLUSION
Par la suite nous avons opté pour l’utilisation des mesures recommandées par la
règlementation RTE relatif au Réseau du Transport Européen dont les méthodes
implémentées sont basées sur l’approche performancielle au moyen de la méthode tabulée.
b- Il est désigné par murs ou voiles en béton, des parties d’ouvrages verticales supportant
Principalement des charges verticales. Elles peuvent être préfabriquées ou coulées directement
à leur emplacement définitif dans la construction.
c- Le mur en béton peut être considéré comme un élément voile lorsque sa longueur b est
au moins égale à 4 fois l'épaisseur h w. En cas contraire, l’élément structural est classé comme
un poteau, qui fait objet des règles de la section 5 dans l’EC2-1-1.
d- Un mur ou un voile est qualifié en béton armé ou non lorsque ses armatures sont prises
en Compte ou non dans le calcul de sa résistance :
✓ La quantité d’armature et les dispositions constructives appropriées peuvent aussi être
déduites de modèles bielles et tirants (EC2-1-1, clause 6.5).
✓ Lorsque les murs sont soumis principalement à une flexion due à des charges non-
coplanaires, les règles pour les dalles s'appliquent.
✓ épaisseur minimale ≥23cm
f- Mode de fonctionnement ils doivent être des murs à double paroi comportant deux
parois distinctes qui peuvent être : d’épaisseurs sensiblement égales, cas des «murs doubles».
La stabilité mécanique est alors en général uniquement assurée par le mur en béton banché
3.2.2 .dimensionnement
— Règlements
Béton: NF EN 206-1
Calcul des structures en Béton et béton armé: NF EN 1992-1-1, NF EN 1992-1-1/NA
Résistance au feu des ouvrages en béton: NF EN 1992-1-2 ; NF EN 199-1-2/NA
Charges: NF EN 1991-1-1, NF EN 1991-1-1/NA
Vent : NF EN 1991-1-4
Base de calcul de structure NF EN 1990
— Hypothèses sur les matériaux et le sol
➢ Béton: C30/37 ; fck =30 Mpa
➢ Acier pour béton : barres HAS500 ; fyk=500Mpa, diagramme à palier horizontal
Description
Domaine d’application
La présente section donne des solutions de dimensionnement reconnues pour l’exposition au
feu normalisé
jusqu’à 240 min. (voir 4.1) de NF EN 1992-1-2. Les règles se réfèrent à l’analyse par élément
selon 2.4.2.
Note : (1) Les tableaux ont été établis sur une base empirique confirmée par l’expérience et
l’évaluation théorique de résultats d’essais. Les valeurs sont dérivées d’hypothèses approchées
et conservatives, pour les éléments de structure les plus
courants et sont valables pour l'ensemble du fuseau de conductivité thermique de 3.3. Des
valeurs tabulées plus spécifiques peuvent être trouvées dans les normes de produits pour
certains types de produits en béton ou développées sur la
base de méthodes de calcul conformes à 4.2, 4.3 et 4.4. de NF EN 1992-1-2
(2) Les valeurs données dans les tableaux s’appliquent aux bétons de masse volumique normale
(2 000
à 2 600 kg/m3, voir l’EN 206-1) réalisés à partir de granulats siliceux.
Si des granulats calcaires ou légers sont utilisés dans les poutres ou les dalles, les dimensions
minimales de la
section droite peuvent être réduites de 10 %.
(3) L’utilisation des valeurs tabulées n’impose aucune vérification complémentaire concernant
la capacité
résistante à la torsion ou à l’effort tranchant et l'ancrage des armatures (voir 4.4).
(4) L’utilisation des valeurs tabulées n’impose aucune vérification complémentaire concernant
l'éclatement, à l’exception des armatures de peau (voir 4.5.1 (4)) de NF EN 1992-1-2
- Les tableaux couvrent des durées d’exposition au feu normalisé de la courbe ISO jusqu’à 240
minutes ;
- Les valeurs données dans les tableaux s’appliquent aux bétons avec une masse volumique
comprise entre 2000 et2600 kg/m3 et avec granulats siliceux ;
- Dans le cas de granulats calcaires, les dimensions minimales des sections peuvent être
réduites de 10 % sauf pour les colonnes;
- L’utilisation de cette méthode dispense de toute vérification complémentaire de torsion,
d’effort tranchant, d’ancrage des armatures et d’éclatement). Il faut noter que les ruines par
effort tranchant sont très rares.
• Considèrent deux critères : les dimensions transversales minimales et la position des
armatures (enrobage)
• Sont valables jusqu’à une durée de 240 minutes
• Concernent les bétons de masse vol. normale (entre 2 et 2,6 t/m3)
• Dispensent de la vérification à l’éclatement
• Sont fondés sur un niveau de charge de ηfi=0,35
• Assurent le respect des critères REI REGLES SIMPLES (TABLEAUX)
• Poutres et dalles avec des granulats calcaires ou légères les dimensions
minimales de la section droite peuvent être réduite de 10%
• Aucune vérification en torsion, cisaillement et ancrage
• Aucune vérification concernant l'éclatement à l'exception des armatures de peau si l'enrobage
≥ 70 mm
• Valable pour les poteaux en BA sollicités en flexion composée.
• Excentricité du premier ordre ≤0,025b sans excéder 100 mm
• Rapport mécanique de l'armature à température normale ω=Asfyd/Acfcd
• Section d’armatures As<0,04Ac
• Excentricité du premier ordre ≤0,15H
• Facteur de réduction du niveau de chargement au feu µfi=NEd,fi/NRd
En cas d’utilisation d’une approche performancielle, les exigences doivent être fixées sur base d’une
étude de risque définissant le temps d’évacuation des occupants et le temps nécessaire pour
l’intervention des services de secours dans des conditions acceptables.
Par soucis de simplification, Nous considèrerons le point de flash over :
béton 1200 à 1400 12 à 18 2400 0,6 à 2,0 1 1200 à 2200 0,25 à 0,8
- Tableau 6: caractéristiques du béton
Les murs pare-feu sont conçus pour avoir une résistance au feu de 4 h minimum Etant donné
leur rôle de protection des transformateurs adjacents cas d’incendie, il est nécessaire qu’ils
puissent également avoir les fonctions Etanches et Isolantes ;
Soit comme résistance au feu normalisée au sens de l’EC 2 REI 240.
Etant donné le faible niveau de chargement axial de ces murs porteurs par rapport à leur
capacité réelle, nous choisirons comme niveau de chargement en situation d’incendie. Nous
considèrerons que le voile est exposé sur un seul côté (car s’il l’est sur les deux côté il serait
inefficace ; aucun transformateur à protéger)
Disposition constructives
Afin de s’assurer que les murs pare-feu puissent satisfaire une tenue au feu, l’EC2 nous donne
d’après les valeurs tabulées les dispositions constructives minimales ci-après :
Tableau de données
Classe d’exposition
Les ouvrages sont exposés et alternativement humide et sec ; à l’abri chlorures, de sel marins et non
soumis à l’action gel/dégel ni attaques chimiques nous retiendrons avec l’EC 2 la classe d’exposition
XC4
Classe structurale
Les ouvrages classiques conçus pour une durée de 50 ans sont classé en catégorie S4. Notre ouvrage
étant construit sur un aménagement hydroélectrique, nous considérons une durée de vie de 100 ans soit
une majoration de la classe structurale de 2. Nous faisons le choix de ne pas appliquer les minorations
dû à la classe de béton retenu et la possibilité d’avoir des enrobages compactes. Nous avons donc une
classe structurale de S6
Charges d’Explosion
La réglementation française relative au ouvrage des postes RTE recommande pour les
transformateurs en bâtiment, un dimensionnement des murs pare feu en béton armé capable de résister
à une explosion de transformateur dont l’action est équivalente à une charge statique surfacique de
20kN/m².
+Catégorie de terrain II
Hypothèse de chargement
Il est a précisé que l’action de l’explosion est charge d’exploitation majeur et celle du vent
est charge d’exploitation mineure.
Tableau 10, des valeurs des charges
4- 2. Dimensionnement du voile
Actions thermiques :
Elles sont fonction des types de feux et les courbes de température.
On distingue trois types de feux à savoir :
-Le feu normalisé,-le feu paramétré défini au cas par cas en fonction de l’ouvrage et de son
environnement,- les feux d’hydrocarbure. Ces trois feux permettent une représentation sous
forme de courbes respectivement caractérisés ainsi qu’il suit :
-courbe température/temps normalisé ;
La norme Européenne la présente pour symboliser un modèle de feu totalement développé dans
un compartiment.
-courbe température/temps ;
Par elle, la norme symbolise la température des gaz à proximité des surfaces de l’élément en
fonction du temps. Elles peuvent être :
-nominale c’est à dire comme courbe conventionnelle pour la classification ou la vérification
de la résistance au feu par exemple la courbe température/temps normalisé, la courbe de feu
extérieur, la courbe de feu d’hydrocarbure,
-paramétrées c'est-à-dire définie à partir des modèles de feu et de paramètres physiques
spécifiques définissant les conditions à l’intérieur du compartiment.
Courbe température/temps normalisée (« feu iso »)
g = 20 + 345log10 (8t + 1)
Courbe hydrocarbure
g = 1080 (1 − 0,325e−0,167t − 0, 675e−2,5t ) + 20
Dans cette situation, il faut surveiller l’éclatement du béton si la teneur en eau est > 3%
ou encore le grillage de la peau si l’enrobage est ≥ 70mm avec TS 4-4 à 100-100. Avec 𝜃
g est la température des gaz du compartiment en °C. et t est le temps en minutes
➢ Courbe hydrocarbure
Cette courbe permet ainsi de pouvoir déduire suivant le type de feu et en fonction du
temps, la température dans le compartiment.
PRISE EN COMPTE DES ACTIONS :
Les actions considérées pour la vérification des structures en béton armé au feu incendie sont
prises avec application des coefficients qui tiennent compte de la charge accidentelle que
constitue le feu. Ils sont appliqués aux parties d’ouvrage suivant le tableau ci-après :
Des méthodes présentées ci-dessus, seule la méthode simplifiée peut être abordées
manuellement, les autres exigeants des programmes au vu de leur complexité.
Cette méthode présente pour chaque matériau déjà étudié un facteur de réduction KC (𝜃)
pour le béton, KS (𝜃) pour l’acier de béton armé
Les diagrammes permettant leur obtention sont les suivants :
Figure 15, Evolution de la résistance du béton en fonction de la température θ et du type de granulats selon la NBN EN
1992‐1‐2:2005
Figure 16, Figure : facteur ks(θ) de réduction de la résistance caractéristique (fyk) des armatures tendues ou comprimées
(classe N = classe recommandée)
Où : Ed,fi(t) est la valeur calculée de l’effet des actions, des sollicitations, au moment (t) de l’incendie ;
Rd,fi(t) est la valeur de calcul de la résistance de la construction aux températures élevées au moment (t).
La charge dimensionnante à considérer ici prend a ajout les la charge du vent, la modélisation
du plan du voile avant et après déformation est représenté ci-après par le logiciel RDM6
Figure 18: allure mur avant déformation Figure 17: allure après déformation
- Calcul à chaud
A l’issu du calcul aux éléments finis, sur le logiciel ROBOT STRUCTURAL ANALISYS
nous avons la cartographie des moments ci-dessous
▪ allure de la flexion autour de axe horizontal Mxx (kN.m/m)
▪ cartographie des moments flexion autour d’un axe vertical Myy (kN.m/m)
- COMMENTAIRES
L’appréciation du calcul a été effectuée au moyen des sections droites le long du voile avec
prise en compte d’un facteur de réduction µfi, pour le niveau de chargement de calcul en
situation d’incendie, a été introduit. µfi = N Ed,fi⁄ N Rd
Il prend en compte les combinaisons de charge, et la résistance à la compression et à la flexion
du poteau, y compris les effets du second ordre. Où :
NEd,fi est la charge axiale de calcul en situation d’incendie,
NRd est la résistance de calcul du poteau à température normale,
NRd est calculé conformément à l’EN 1992-1-1 avec γm pour le calcul à température normale,
y compris les effets du second ordre et une excentricité initiale égale à celle de NEd,fi
Figure 23: cartographie des armatures dans le voile en béton armé en m2/ml
(Figure 26 cartographie des contraintes dans la section droite sur voile h=0m)
Dans la section droite de béton du voile au chaud, nous avons une répartition des contraintes
à l’altitude h=0m, la cartographie indique un niveau de contrainte très important à la base
en effet ceci est justifié par la présence d’un moment d’encastrement important à la
base, Pour le moment de flexion max =+185.5KN.m/ml à la base du voile , ks(θ)=0.256;
(Courbe 1 : armatures tendues (acier laminé à chaud) pour des déformations εs,fi ≥ 2 %) et
kc(θ)=0.4324 (courbe 1 : béton de densité normale réalisé avec des granulats siliceux) pour
µfi =0.287
Figure 27, (cartographie des contraintes dans la section droite sur voile h=1,00m)
Dans la section droite de béton du voile au chaud, nous avons une répartition des contraintes
à l’altitude h=1,00m, la cartographie indique un niveau de contrainte assez important à la
base en effet ceci est justifié par l’effet de la présence d’un moment d’encastrement de
la base important qui agit à la l’altitude 1,00m, Pour le moment de flexion=
+124,467KN.m/ml à L’altitude 1.00m du voile, ks(θ)=0.201; (Courbe 1 : armatures tendues
(acier laminé à chaud) pour des déformations εs,fi ≥ 2 %) et kc(θ)=0.324 (courbe 1 : béton
de densité normale réalisé avec des granulats siliceux) pour µfi =0.1943 ,
Figure 28(cartographie des contraintes dans la section droite sur voile h=2,00m)
Dans la section droite de béton du voile au chaud, nous avons une répartition des contraintes
à l’altitude h=2,00m, soit à la base du voile et la cartographie indique un niveau de contrainte
moyennement important à l’altitude en effet ceci est justifié par la présence d’un
moment d’encastrement assez important à la base qui agit l’altitude 2.00m, Pour le
moment de flexion =+94,89KN.m/ml à L’altitude 2.00m du voile, ks(θ)=0.18301; (Courbe
1 : armatures tendues (acier laminé à chaud) pour des déformations εs,fi ≥ 2 %) et
kc(θ)=0.2794 (courbe 1 : béton de densité normale réalisé avec des granulats siliceux) pour
,µfi =0.1754,
Figure 29, (cartographie des contraintes dans la section droite sur voile h=3,00m)
visualisé a la figure ci-haut Dans la section droite de béton du voile au chaud, nous avons une
répartition des contraintes à l’altitude h=3,00m, soit à la base du voile et la cartographie
indique un niveau de contrainte faiblement important à l’altitude en effet ceci est justifié
par la présence d’un moment d’encastrement assez important à la l’altitude 3.00m,Pour
le moment de flexion =+53,521KN.m/ml à L’altitude 3.00m du voile, ks(θ)=0.172; (Courbe
1 : armatures tendues (acier laminé à chaud) pour des déformations εs,fi ≥ 2 %) et
kc(θ)=0.2054 (courbe 1 : béton de densité normale réalisé avec des granulats siliceux) pour ,
µfi =0.129,
Figure 30, (cartographie des contraintes dans la section droite sur voile h=4,00m)
visualisé a la figure ci-haut Dans la section droite de béton du voile au chaud, nous avons une
répartition des contraintes à l’altitude h=4,00m, soit à la base du voile et la cartographie
indique un niveau de contrainte quasi nul à la tête en effet ceci est justifié D’une par la
présence d’un moment d’encastrement assez important à la l’altitude 3,00m Pour le
moment de flexion =+53,521KN.m/ml à L’altitude 3.00m du voile, ks(θ)=0.1602; (Courbe
1 : armatures tendues (acier laminé à chaud) pour des déformations εs,fi ≥ 2 %) et
kc(θ)=0.218 (courbe 1 : béton de densité normale réalisé avec des granulats siliceux) pour ,
µfi =0.143,
- Appréciation
Le mur pare feu repose ici sur une semelle en béton armé qui vas permettre la transmission
applique par le mur sur les poutres de la plate-forme de la plage aval du barrage d’EDEAIII,
avec prise en compte des charges de renversement et des charges fixe du voile ; nous pouvons
voir notre que la semelle est soumise à différents type de sollicitation des charges.
Données d’études
*Hypothèses
- la semelle n’est pas en contact avec le sol et nous admettrons la capacité portante du support
comme équivalente à la contrainte de compression du béton
-Les caractéristiques du matériau 𝑓𝑐𝑘 = 30𝑀𝑃𝑎 et 𝑓𝑦𝑘 = 500𝑀𝑃𝑎
Résultats calculs
Il s’agit essentiellement de résultats caractérisques des armatures au ml de semelle comme
résultats :
Les dessins indicatifs obtenus sont disponibles en annexe
Le L’encastrement est réalisé par le biais des ancrages. Constitués des tiges scelle dans
le béton par des résines et dispose le long de la semelle a la base du mur, ces derniers
reprennent les efforts de renversement et assurer la stabilité du voile.
Dans le cadre général sous l’action des sollicitations les barres admettent plusieurs
modes de rupture :
- Rupture de l’acier c’est le mode de rupture cisaillant par traction de l'acier
- Glissement béton –résine mis ici en évidence par Glissement relatif de la résine
par rapport au béton.
Ici identifier dans notre cas, Les tiges devant assure L’assemblage sont sollicités tant en
cisaillement qu’en traction.
Suivant les normes d’arrachement de la barre d’acier défini encadrer par la norme (NF P 18-
822). Suivant les différents mode de rupture présent ci-haut la liaison d’encastrement doit
convenablement remplir les paramètres (Moment d’encastrement ,Effort de cisaillement ,
Classe de la tige ,Résistance à la traction de la tige, Diamètre nominal de la tige ,Section
résistante, Profondeur d’ancrage ) pour justifier totalement la reprise total des efforts sur le
voile.
F = M/d, M = moment d’encastrement, d = bras de levier ;Pour d = 1 m, F = 185,3 kN
Evaluation du nombre des paramètres de scellement :
L’encastrement est réalisé par des tiges de classe M [8 à 10.9,] diamètre 16 espacé de 25 cm au
minimum sur chaque côté du voile pare feu. Elles sont mises en œuvre avec du SIKA
ANCORFIX 3+ pour une adhérence parfaite avec le béton existant. La profondeur de
scellement est de 11 cm.
Le procédé de mise en œuvre des murs pare feu sur site de la plage aval du barrage est
brièvement présenté comme suit :
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Parvenu au terme de notre étude qui consistait à la conception et la mise en œuvre des
murs pare feu sur la plage aval du barrage d’EDEAIII. En effet sur la cas de la du barrage
hydroélectrique d’Edéa III construite dans les années 1954, la solution que nous avons
présenté a été compartimente en multiples opérations au cour de laquelle nous devions intégrer
une nouvelle structure a une structure existante. Ainsi nous avons vérifié tout d’abord
l’aptitude de service des poutres support à pouvoir résister au ajout des murs pare-feu, nous
avons ensuite procédé à la conception et au dimensionnement des dits murs suivant l’approche
performanceille En effet ; cas d’utilisation d’une approche performancielle, les exigences ont
été fixées sur base d’une étude de risque définissant le temps d’évacuation des occupants et le
temps nécessaire pour l’intervention des services de secours dans des conditions acceptables.
Nous avons pu identifier qu’en cas d’étude du comportement du bâtiment jusqu’au
refroidissement complet de la structure est à réaliser (exigence standard). La résistance au feu
de la structure y compris ses assemblages est à démontrer jusqu’au refroidissement complet
en tenant compte des mesures de protection actives (par exemple désenfumage, sprinkler,
détection incendie). Néanmoins pour certains types de bâtiments et d’exploitation, sur cette
base a été évalué la résistance de la structure au point de flash-over ; il a été présenté que la
charge a effet importante pour l’ouvrage est le souffle de d’explosion Et enfin nous avons
présenté succinctement les différentes étapes de mise en œuvre des voiles en béton arme sur
le site.
Nous principale soulignerons comme principale réserve dans notre démarche l’absence
la connaissance de l’évolution du feu normalise dans l’environnement des murs à construire ;
paramètre essentielle qi aurait permis au dimensionnement en approche prescriptive qui aurait
permis une vérification complète suivant les deux approches des conceptions en
environnement industriel.
1. Bibliographie
[1] La résistance au feu des bâtiments, Arnold Van Acker, avril 1996.
[2] Magazine de l’ANPI mai 2004, article sur la certification, Ludwig Janssens.
[3] « Application de la réglementation dans les projets de bâtiments nouveaux » confé
rence de P. Spehl lors de la journée d’étude du 28‐09-2000 « Protection contre l’inc-
endie dans les bâtiments industriels : Prescriptions ou Directives ? ».
[4] Sécurité contre l’incendie dans les bâtiments, partie 1 Prévention passive, dr. Ir.
Aloïs Brüls et prof. Dr. Ir. Paul Vandevelde, mai 2000, ISIB.
[5] Usine Entreprise n°3031, novembre 2004.
[6] DE VILLE – DE GOYET V., 2010, Problèmes non linéaires en génie civil, Supports
de
cours, Faculté des Sciences Appliquées, Université de Liège.
[7] ELKHOLY S., MEGURO K., 2004, Numerical simulation of high‐rise steel buildings
using improved applied element method, 13th World Conference on Earthquake Engineering,
Vancouver, Canada.
[8] KRINGS C., 2012, Implementation of the applied element method in the framework of
structural analysis, Travail de fin d’études, Faculté des Sciences Appliquées,
Université de Liège.
[9] Ergon Magazine n°40, juin 2005.
[10] Les bétons autoplaçants, bulletin n°36 du dossier ciment, FEBELCEM, 2005, Claude
Ployaert.
[11] Décision de la Commission du 3 mai 2000 mettant en œuvre la directive 89/106/C
EE du Conseil, en ce qui concerne la classification des caractéristiques de résistance
au feu des produits de construction, des ouvrages de construction ou de parties de ceuxci (
2000/367/CE.
[12] Décision de la Commission européenne du 8 février 2000 en ce qui concerne la classifi
cation des caractéristiques de réaction au feu des produits de construction (2000/147/CE).
[13] Cycle de formation, Résistance au feu des constructions, application des Eurocodes da
ns le cadre de la formation « Fire Safety Engineering », Prof. dr. ir. Vandevelde (2000).
[14] CEA 4001:2003 assurances : Specifications for Sprinkler systems ‐ Planning and
installation.
[15] MANSUR M.A., RASHID M.A., PARAMASIVAM P., mai‐juin 2002, Correlations
between mechanical properties of hign strength concrete, Journal of Materials in
Civil Engineering, ASCE, p. 230‐238, Vol. 14, No.
[16] MANSUR M.A., RASHID M.A., mai‐juin 2005, Reinforced high‐strength concrete
beams
2. Normes
[21] NBN EN 1992‐1‐1 :2005 Eurocode 2 : Calcul des structures en béton ‐ Partie 1
1 : Règles générales et règles pour les bâtiments.
[22] NBN 713‐010 : norme relative à la protection contre l’incendie dans les bâti-
ments élevés.
[23]NBN S 21201:1980 : norme relative à la protection contre l’incendie dans les bâtiments
termi-nologie.
[24] NBN S 21202:1980 : norme relative à la protection contre l’incendie dans les bâtiment
s bâtiments élev-és et bâtiments moyens : conditions générales.
[25] NBN S 21‐
203:1980 : norme relative à la protection contre l’incendie dans les bâtiments – réaction au
feu des matériaux ‐ bâtiments élevés et bâtiments moyens.
[26] NBN EN 13501‐
1:2002 : Classement au feu des produits et éléments de construction ‐ Partie 1 : Classement
à partir des données d’essais de réaction au feu.
[27] NBN EN 1991‐1‐2 :2003 : « Actions sur les structures exposées au feu ».
[28] NBN EN 1992‐1‐2:2005 Eurocode 2 : Calcul des structures en béton ‐ Partie 1‐
2 : Règles générales ‐ Calcul du comportement au feu.
[29] NBN EN 12845:2004 : Installations fixes de lutte contre lʹincendie ‐ Systèmes dʹ
extinction automatiques du type sprinkler ‐ Calcul, installation et maintenance.
[31] NBN EN 1990:2002 Eurocode : Bases de calcul des structures.
[32] NBN EN 1990–ANB: 2005 Eurocode : Bases de calcul des structures Annexe A1 :
Application pour les Bâtiments ‐ Annexe Nationale.
[33] BS 7974:PD7 (2003) : Application of fire safety engineering principles to the design
of buildings : Probabilistic risk assessment, published by the BSI in London.
[34] NBN EN 1993‐1‐2:2005 : Eurocode 3 : Calcul des structures en acier ‐ Partie 1‐
2 : Règles générales ‐ Calcul du comportement au feu.
[35] NBN ENV 1992‐2 + DAN:2003 Eurocode 2 : Calcul des structures en béton ‐ Partie 1‐
2 : Règles générales ‐ Calcul du comportement au feu.
[36] NBN EN 1991‐1‐1‐ANB :2005 Eurocode 1 : Actions sur les structures – Partie 1
1 : Actions générales‐ Poids volumiques,
3. Règlements
[37] AR 19 DECEMBRE 1997. Arrêté royal modifiant lʹarrêté royal du 7 juillet 1994 fixant
les normes de base en matière de prévention contre lʹincendie et lʹexplosion, auxquelles
les bâtiments nouveaux doivent satisfaire.
[38] AR 4 AVRIL 2003. ‐ Arrêté royal modifiant lʹarrêté royal du 7 juillet 1994 fixant l
s normes de base en matière de prévention contre lʹincendie et lʹexplosion, auxquelle
s les bâtiments nouveaux doivent satisfaire.
4 .WEBOGARPHIE
[39] Cours de protection contre l’incendie destiné aux préventionnistes incendie, http://
www.aresu.be/, Helid Aresu de Seui. consulté en octobre 2019.
[40] http://www.anpi.be, site web de l’ANPI. consulté en juillet 2019
[41] http://www.bbri.be/antenne_norm/brand/french/home/norm_and_regl/norm_europe/in
dex.html consulté en aout 2019.
[42] FRAME : http://www.geocities.com/framemethod/webfrans.html consulté en juillet
2019
[43] Calcul du risque et sécurité incendie : http://www.framemethod.be/risque.html consult
é en septembre 2019.
[44] Méthode Frame : http://www.framemethod.be/utilisation.html consulté en juillet 2019
[45] www.moniteur.be > moniteur belge > recherche avancée > rechercher « normes de ba
se » > liste . Permet d’obtenir les textes complets des arrêtés royaux et de leurs annexes.
consulté en juillet 2019
[46] http://www.anpi.be, site web de l’ANPI. consulté en juin 2019
[47] http://www.bbri.be/antenne_norm/brand/french/home/norm_andregl/norm_europe/ind
ex.html consulté en juin 2019
[48] Applied Element Method, http://www.appliedelementmethod.org/, consulté en février
2014.
[49] Applied Science International, http://www.extremeloading.com/, consulté en mai 2019.
[50] Applied Science International, http://www.appliedscienceint.com/, consulté
en septembre 2019
ANNEXES
➢ ANNEXES 1
➢ ANNEXES 2
➢ ANNEXES 3
Annexes 1
Annexes 2
INTRODUCTION
CONCLUSION
INTRODUCTION
D’une part nous avons La structure existante est constituée d’un réseau de pilier, prenant
appuis dans sa fondation Sous le lit du fleuve. Présenté comme suit :
seront posées :
‐ Le chargement sera considéré comme statique,
‐ Les calculs seront faits au 1er ordre,
‐ Le matériau étudié aura un comportement parfaitement élastique et une limite
D’élasticité infinie,
‐ Les structures étudiées seront des structures 2D,
‐ Le maillage sera considéré comme uniforme.
Les résultats obtenus permettront alors de valider la méthode pour des calculs simplifiés.
Au fur et à mesure des chapitres, ces simplifications seront supprimées et la complexité des
cas étudiés augmentera pour enfin arriver à la résolution d’un problème complexe.
2. Concepts de la méthode
Figure 35:Génération du maillage Figure 36:Distribution des ressorts et zone représentée par un couple [A E M for structural
La raideur normale et la raideur en cisaillement peuvent être calculées à l’aide des formules
Suivantes :
Avec,
| rédigé et présenté par FOTSING Patrick Aurelien 72
Conception et mises en œuvre des murs pare-feu : cas du barrage hydrpelectrique d’EDEA III
‐ E : le module de Young,
‐ G : le module de cisaillement,
‐ d : la distance entre deux ressorts,
‐ T : l’épaisseur du bloc,
‐ a : la longueur de la zone (égale à la longueur d’un bloc pour un maillage uniforme).
En résumé, la méthode des éléments appliqués considère une structure constituée de blocs
parfaitement rigides dans laquelle les déformations sont représentées aux interfaces. Il est à
noter qu’une interpénétration des blocs est autorisée afin de pouvoir représenter les efforts
de compression.
Un élément est défini par 2 nœuds, généralement disposés aux centres des différents
blocs. Etant donné que chaque nœud possède 3 degrés de liberté (2 en translation et 1 en
rotation), un élément caractérisé par deux nœuds possédera par conséquent 6 degrés de
liberté.
Figure 37:Représentation d’un élément liant deux blocs [AEM for structural]
Figure 38:– Raideur et degré de liberté d’un ressort [AEM for structural]
Cependant, cette raideur devra être exprimée selon les degrés de liberté de l’élément. Les
axes ne sont alors plus placés aux extrémités du ressort mais bien aux centres des blocs. La
Figure suivante [19] montre qu’avec ce changement de repère, un bras de levier apparait
et ce selon les deux directions. Ainsi, dans ce nouveau repère, un ressort aura une
composante de raideur en rotation due au bras de levier. Ce changement de repère peut se
faire à partir d’une matrice de connexion ([16]) contenant les bras de levier selon chaque
direction (Figure 4).
Dans un état déformé, il est également possible que les axes de l’élément et ceux du
ressort Ne soient plus parallèles. Dans cette situation, il sera également nécessaire de faire
appel à la Matrice rotation suivante :
Avec Ɵ1, l’angle entre le premier bloc et l’élément et Ɵ2, l’angle entre le second bloc et
l’élément. Finalement, la matrice de raideur d’un ressort exprimée dans les axes de l’élément en
état déformé est donné par :
K=RotT *ConnectT*Kressort*Connec*Rot
La matrice résultante ainsi que les différentes notations sont données en annexe (Annexe 1:
Matrice de raideur).
Des raisonnements et développements différents de cette matrice peuvent être retrouvés
Dans différents travaux ou articles. Ces méthodes mènent aux mêmes résultats. ([16], [19])
Jusqu’à présent, la raideur calculée est valable pour une seule paire de ressorts. Cependant,
l’interface entre deux blocs comprend une multitude de ces ressorts. Dès lors, la matrice de
raideur d’un élément est obtenue en sommant les matrices de raideur des Différents
ressorts. Elle aura donc la forme suivante :
DDL 1 2 3 4 5 6
1 K11 K12 K13 K14 K15 K16
relatifs au
Cette matrice est déterminée dans le système d’axe local de l’élément. Il va donc falloir la
multiplier par une nouvelle matrice de rotation afin d’exprimer la raideur de l’élément dans un
système d’axe global. Ainsi la raideur des éléments structure tout entière pourra être exprimé
dans le même système d’axe. La matrice de rotation (Annexe 2 : Matrice de rotation) est
uniquement fonction de l’angle γ de l’élément qui est facilement calculable :
(𝑦2 − 𝑦1 )
𝑦 = tan−1
((𝑥2 − 𝑥1 ))
Avec,
Comme pour la méthode des éléments finis, il sera ensuite nécessaire d’assembler ces
différentes matrices (définissant la raideur des divers éléments) afin d’obtenir une nouvelle
matrice de raideur globale (relative à la structure entière). La matrice globale reliera tous les
degrés de liberté du problème entre eux par une raideur. Le vecteur déplacement pourra
alors être trouvé à l’aide du système d’équation suivant :
[𝐹] = [𝐾][𝑞𝑦 ]
3. Validation de la méthode
La première structure étudiée est une poutre simple dont les caractéristiques sont
Reprises ci‐dessous :
La structure est discrétisée en 100 blocs et 10 ressorts sont placés à chaque interface. Une
schématisation de cette séparation en bloc est donnée à la Figure 6. Il est à noter que la
discrétisation doit être faite de sorte que les appuis soient disposés aux centres des blocs. Dans
le cas d’une poutre, il faut prêter une attention toute particulière aux blocs situés aux extrémités.
En effet, les nœuds se situent aux centres des différents blocs et aux appuis, il sera nécessaire de
bloquer le déplacement. Les degrés de libertés de ces nœuds particuliers
Devront être retirés des différentes matrices afin de pouvoir résoudre le système.
Une fois la structure discrétisée, il faut calculer la raideur de chaque interface (qui est égale
à la somme des raideurs de chaque ressort) et la matrice raideur de la poutre peut alors être
assemblée.
3.1.1. Résultats obtenus
Les résultats obtenus sont comparés avec une solution analytique. Pour une poutre
reposant sur deux appuis avec une charge uniforme, dont l’équation de la déformée
est connue. La Figure suivante reprend le déplacement vertical obtenu avec l’équation
| rédigé et présenté par FOTSING Patrick Aurelien 77
Conception et mises en œuvre des murs pare-feu : cas du barrage hydrpelectrique d’EDEA III
analytique (en rouge) et Avec la méthode des éléments appliqués (en bleu). De plus, la
flèche maximale est de :
flechec numérique=13.886cm f analytique=19.95cm
0
Déplacement[m]
‐0.05
‐0.1
Numérique
Analytique
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Abscisse[m]
La forte similitude des résultats peut directement être observée. La différence maximale
entre les deux courbes étant de 0,9%, la méthode peut être considérée comme valide pour
Calculer le déplacement d’une poutre bi‐appuyée sous charge uniformément répartie.
3.2. Poutre encastrée
La seconde poutre étudiée est une poutre encastrée‐libre dont les caractéristiques sont
Reprises ci‐dessous :
Dans ce nouveau cas, la poutre ne sera pas discrétisée uniquement selon l’axe x, mais selon
les 2 directions. La structure sera discrétisée en 300 blocs (100 divisions selon x et 3 selon
y). Une schématisation de cette séparation en blocs est donnée à la Figure 9.
Dans cette nouvelle configuration les 3 degrés de liberté relatifs aux nœuds encastrés
Les résultats obtenus sont comparés avec une solution analytique. Pour une poutre
Encastrée sous une charge concentrée, l’équation de la déformée est la suivante :
𝑥4 𝐿2 𝑥 𝐿3 𝑃
𝑦(𝑥) = ( (− ) +( ) + ( )) ( )
6 2 3 𝐸𝐼
La Figure suivante reprend le déplacement vertical obtenu avec l’équation analytique (en
rouge)
Et avec la méthode des éléments appliqués (en bleu). De plus, la flèche maximale est de :
‐0.02
‐0.03
‐0.04
‐0.05
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Abscisse [m]
Figure 45:Déplacement de la poutre obtenu analytiquement et numériquement
La forte
4. Sensibilité au maillage
La validation de la méthode vient de se faire sur base d’une discrétisation très fine. Pour
des structures simples comme des poutres, ce maillage n’induit pas de temps de calcul
important. Cependant, lorsque les structures étudiées se complexifieront, il sera nécessaire de
choisir une discrétisation qui n’entraine pas un temps de calcul trop important sans pour autant
induire des erreurs non négligeables.
N=50
Analytique
‐0.05
‐0.1
‐0.15
0 2 4 6 8 10
Abscisse [m]
Figure 46:Déplacement obtenu pour différents nombres de blocs N
L’erreur commise, quant à elle est, représentée à la Figure 12. En disposant cette erreur
dans une échelle logarithmique (Figure 13), nous pouvons remarquer qu’elle peut être
exprimée sous la forme :
𝑙𝑜𝑔(𝐸) = 𝑚 × 𝑙𝑜𝑔(𝑁) + 𝑝
Ainsi, si l’erreur supposée admissible est fixée, il est possible de connaitre le nombre de
blocs minimum satisfaisant à cette condition. Par exemple, si l’erreur maximale autorisée est
imposée à 2% : m=-1.27 , p=2.55, N≥10([log(2)-2.55]/[-1.27]) on a N≥58.99
Il faudra dès lors discrétiser la poutre en 59 blocs ou plus pour satisfaire à cette condition.
2
30 10
25
1
20 10
Erreur [%]
Erreur [%]
15
0
10 10
5
‐1
0 10
0 1 2
0 20 40 60 80 100 10 10 10
Nombre de blocs Nombre de blocs
Figure 47:‐ Erreur en fonction de la discrétisation Figure 48:Erreur sur une échelle logarithmique
L’étude de la discrétisation en ressorts se fera également sur base de la poutre bi‐appuyée Modélisée aux
points précédents. Pour cette nouvelle analyse, le nombre de blocs sera fixé à 100, car cette discréti-
sation permet d’arriver à des erreurs négligeables. Les déplacements Obtenus pour différentes
discrétisations en ressorts sont représentés à la Figure suivante.
0.05
Analytique
Nr = 2
0
Nr = 5
N r = 10
Déplacement [m]
‐0.05
‐0.1
‐0.15
‐0.2
0 2 4 6 8 10
Abscisses [m]
Figure 49: Déplacement obtenu pour différents nombres de ressort
5. Conclusions
Ce premier chapitre vient de poser les principes de base de la méthode des éléments
appliqués. Il a également montré que, pour des cas simples, la méthode pouvait être très
facilement mise en œuvre à l’aide d’une matrice de raideur. La comparaison des résultats
avec des solutions analytiques a permis de souligner la précision à laquelle cette méthode
pouvait arriver. Cependant, il est aisé de comprendre que la difficulté va croître avec les
Spécificités des matériaux et des structures.
Dans ce second chapitre, la non‐linéarité géométrique sera prise en compte. Après un bref
rappel théorique, les différentes méthodes utilisées seront exposées. De plus, le calcul des
contraintes internes est indissociable de certaines méthodes. C’est pourquoi ce chapitre
Présentera également la façon dont ces contraintes sont calculées.
2. Méthodes utilisées
Lors d’un calcul linéaire, les efforts et les déplacements d’une structure sont déterminés à
l’aide des caractéristiques de la structure dans une configuration non déformée. Cette
approximation peut être faite sous l’hypothèse de petits déplacements. Or, le but de ce travail
est d’étudier des structures sous sollicitations extrêmes. Il serait alors incorrect de ne pas
considérer des grands déplacements.
Dans ce travail, deux méthodes ont été étudiées de façon approfondie. Elles seront toutes
Deux décrites et comparées aux sections suivantes.
Cependant, pour chaque incrément de charge, le résultat obtenu s’éloigne de plus en plus de
la solution réelle. Ce problème peut être contré de plusieurs façons. Par exemple, en
choisissant un incrément de charge assez petit, il est possible de rendre négligeable l’erreur
commise à chaque incrément. Cette solution engendre, néanmoins, un nombre important
d’opérations à réaliser et augmente considérablement le temps de calcul du code.
La solution retenue consiste à réappliquer les forces hors équilibre lors de chaque
incrément de charge. Ainsi, nous ne nous éloignons pas continuellement du comportement
réel. En effet, lors d’un pas de chargement, les forces hors équilibre sont réappliquées, une
nouvelle configuration intermédiaire est alors trouvée. Si cette configuration intermédiaire
reste trop éloignée de la configuration intermédiaire réelle, les forces hors équilibre peuvent
À nouveau être calculées et réappliquées et ainsi de suite (Figure 17). Un critère d’arrêt a donc
dû être imposé afin de savoir si les forces hors équilibre doivent à nouveau être appliquées
ou si le code pouvait passer au pas de chargement suivant.
Notons qu’une astuce numérique permet de ne pas imposer un critère d’arrêt trop
pénalisant. Lors d’un nouvel incrément de charge, la structure n’est pas chargée par
l’incrément ΔFext mais par la charge totale appliquée à la structure lors de l’incrément, à
Laquelle, on soustrait les efforts intérieurs. Par exemple, à la (Figure 30), le chargement se fait
en deux incrémentes de charge ΔFext . Au premier incrément de force, les forces hors
équilibre ne sont pas réappliquées. Cependant lors de l’incrément suivant, la force qui sera
appliqué à la structure reprendra ces forces hors équilibre (F ext-Fint = ΔFext +FHE).
Nous verrons ultérieurement que la première méthode envisagée entraine des problèmes
de consistance. C’est pourquoi une seconde méthode a été étudiée. Le principe de cette
méthode est identique à celle de la précédente à l’exception près que la matrice de raideur
est calculée différemment.
Cette opération doit être effectuée sur chaque degré de liberté de l’élément afin d’obtenir
Chaque colonne de la matrice de raideur k élément.
Géométrie de la structure
Pour des questions de lisibilité, les nouveautés sont inscrites en rouge. De plus, cette structure
a été grandement simplifiée. Cette structure se compliquera de plus en plus au fil des chapitres.
C’est pourquoi des simplifications sont grandement requises.
𝑋 = 𝑀/𝐸𝐼
La longueur de la poutre étant constante, les relations suivantes peuvent être notées :
𝐿 = 𝜃𝑅
Avec la courbure, R le rayon de courbure, 𝜃l’angle sous‐tendu, L la longueur de la poutre,
E son module Young, I son inertie
Pour des moments d’extrémités peu élevés, les déplacements restent petits et les effets du
second ordre ne sont pas importants. Par exemple, pour la poutre caractérisée par les
paramètres suivants :
Pour des déplacements légèrement plus importants que ceux observés précédemment, des
problèmes de stabilité apparaissent pour la première méthode. Ceci est dû à un problème de
consistance. La matrice de raideur n’est pas calculée de la même façon que les contraintes
internes. Or, il se trouve que ces deux méthodes ne sont pas compatibles, ce qui engendre une
instabilité.
La seconde méthode, quant à elle, est stable et converge vers une solution. En effet, le calcul
de la matrice de raideur se fait à partir des contraintes, le problème de consistance n’apparait
donc plus. Afin de le prouver, un nouveau cas de poutre simple est maintenant étudié. Cette
poutre est caractérisée par les paramètres suivants
4
x 10
5
Numérique
Analytique
4
]
m
[ 3
Moment appliqué
ée
sn
n
o
d 2
Or
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Déplacemen[tm
Absc sses [m]
La seconde figure, quant à elle, permet de constater que les courbes obtenues
analytiquement et numériquement ont une allure similaire. Une analyse de sensibilité au
maillage sera faite ultérieurement sur base de cette figure.
3. Contraintes internes
Les points précédents ont montré l’importance de calculer correctement les forces hors
équilibre et donc les forces intérieures. La méthode utilisée pour calculer les contraintes
internes ne nécessite que de la configuration déformée de la structure.
il sera utile ultérieurement de pouvoir connaitre les efforts non pas dans les éléments
mais dans chaque ressort. La méthode qui va maintenant être présentée permettra de calculer
les contraintes et ensuite les forces hors équilibre.
La méthode utilisée est assez simple. Elle consiste à calculer le déplacement relatif entre
deux blocs afin de connaitre l’élongation ou le raccourcissement de chaque ressort. En effet,
le déplacement horizontal et vertical de chaque bloc étant connu, il suffit alors de rajouter le
déplacement supplémentaire des « bords » du bloc causé par la rotation. Une fois ce
déplacement connu, il faut le décomposer en un déplacement normal et un déplacement
tangentiel. Cette étape est représentée sur la Figure 21. Le déplacement relatif à un couple de
ressorts (en rouge) est décomposé en une composante perpendiculaire et une composante
parallèle à la bissectrice aux deux blocs.
Les forces internes, quant à elles, sont obtenues en sommant les forces exercées par les
Ressorts de chaque interface.
La méthode peut être validée en analysant les efforts dans des structures simples comme par
Exemple une poutre bi‐appuyée et uniformément chargée. Pour une poutre de 5m de long
Soumise à une charge uniforme de 10KN/m, le moment en mi- travée Les résultats obtenus
par voie numérique sont en accords avec ces valeurs et
Avec l’allure des diagrammes de moment et d’effort tranchant de base.
De plus, il peut être intéressant de connaitre la répartition des contraintes dans une section
précise. Pour ce faire, la force sollicitant un ressort est divisée par l’air de la section représentée
par ce même ressort. Ainsi, les composantes normale et tangentielle des contraintes
permettront de calculer respectivement les contraintes et Par exemple, si la poutre
précédemment étudiée a une hauteur de 30cm et une largeur de 10cm, la contrainte
Maximale observée en mi travée sera Donnee par les figures ci-après :
Afin de connaitre les contraintes dans le couple de ressorts, il suffit désormais de
multiplier les deux composantes du déplacement par la raideur correspondante. Une fois les
efforts dans chaque ressort connus, il suffit de les reporter au centre des blocs afin d’obtenir
l’effort normal, l’effort tranchant ainsi que le moment. Il est à noter que le moment est calculé
en multipliant les efforts dans les ressorts et leurs bras de levier.
4. Sensibilité au maillage
L’étude de la sensibilité au maillage se fera sur base du cas étudié à la Figure 20. Cette
poutre sera discrétisée de différentes façons et les erreurs engendrées seront comparées. La
Figure 24 reprend les relations moment‐déplacement obtenues avec diverses discrétisations.
Le nombre de ressorts, quant à lui, est fixé à 10 par interface
4
x 10
5
N=15
4.5 N=20
N=40
4
N=100
3.5 Analytique
Moment [kNm]
2.5
1.5
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Déplacement [m]
5. Choix de la perturbation
La seconde méthode abordée pour la détermination de la matrice de raideur est basée sur la
méthode du Jacobien. Cette méthode implique d’imposer une petite perturbation ߳ aux différents
degrés de liberté. Ce paramètre ne doit bien sûr pas être fixé au hasard. Son effet a donc été
étudié sur la matrice de raideur de la poutre encastrée modélisée précédemment
8
x 10
6
Méthode 2
5 Méthode 1
4
norme(K
3
)
0
‐10 ‐8 ‐6 ‐4 ‐2 0
10 10 10 10 10 10
Perturbation
Figure 56:Norme de la matrice de raideur en fonction de la perturbation appliquée
Sur cette figure, nous pouvons tout d’abord observer que, pour une perturbation inférieure
à 10-3 la norme de la matrice de raideur est constante. Nous pouvons donc considérer la
matrice de raideur obtenue pour ces valeurs comme correcte. Par contre, pour des valeurs
supérieures à cette borne, la norme de la matrice de raideur s’éloigne de plus en plus de la
solution exacte.
Certaines remarques sont cependant à faire. En effet, si le problème à résoudre était
parfaitement linéaire, la perturbation pourrait être très grande et la matrice de raideur obtenue
serait tout de même exacte. Au contraire, pour un problème dans la non‐linéarité serait plus
importante, des matrices de raideurs incorrectes apparaitraient pour une perturbation
inférieure à 10-3 .
Dans le reste de ce travail, la perturbation sera fixée à 10-5. En effet, il est préférable de
ne pas choisir une perturbation trop petite qui pourrait engendrer des erreurs numériques (dues
en partie au epsilon machine de MATLAB). Ce choix permet donc d’obtenir une matrice de
raideur correcte tout en évitant les erreurs numériques. Cependant, pour certains cas, il sera
peut être nécessaire de revoir la valeur de ce paramètre.
Sur la Figure 28, nous pouvons également observer la norme de la matrice de raideur
obtenue avec la première méthode. Celle‐ci est très éloignée du résultat considéré comme
exact. Nous pouvons comprendre la raison pour laquelle des problèmes de consistance
apparurent pour cette méthode. Il est à noter que le calcul de ces différentes normes a été
effectué dans une configuration légèrement déformée. En configuration initiale, les deux
Méthodes fournissent des matrices de raideur dont les normes sont assez proches.
6. Conclusions
Cette démarche demande de passer par le calcul des forces hors équilibre et donc par
celui des forces intérieures. Par conséquent, ce second chapitre a été une bonne occasion de
présenter la manière de calculer les efforts dans la structure.
En conclusion, une fois adaptée, la méthode permet de calculer assez précisément des
problèmes dont la non‐linéarité est due à la géométrie. Le prochain chapitre traitera les non‐
linéarités matérielles.
Jusqu’à présent, les matériaux ont toujours été considérés comme parfaitement résistants.
Or, dans le domaine de la modélisation de structure sous sollicitations extrêmes, il serait
aberrant de conserver l’hypothèse de limite d’élasticité infinie.
Lors de ce troisième chapitre, il sera nécessaire de représenter au mieux le
Comportement réel des matériaux. De plus, il faudra également s’assurer que les méthodes
Utilisées précédemment gèrent correctement cette nouvelle source de non‐linéarité.
2. Méthodes utilisées
Dans le domaine de la construction, l’acier et le béton sont les deux matériaux très
répandus pour des structures de grande envergure. Par conséquent, il est important de
pouvoir représenter les phénomènes de plastification et de ruine d’une fibre.
2.2.1. Acier
En pratique, l’acier se comporte élastiquement jusqu’à l’apparition d’un palier plastique
suivi d’un regain de raideur dû à l’écrouissage. Cependant, étant donné que la méthode
fonctionne en force imposée, il est très difficile de représenter un palier plastique. En effet,
une fois la contrainte de plasticité dépassée, il n’est plus possible de trouver un déplacement
correspondant.
Afin de remédier à ce problème, une certaine pente est donnée à la loi de comportement
lors de la plastification (Figure 28). Cet artifice numérique permet de trouver un déplacement
pour une contrainte légèrement supérieure à la contrainte de plasticité. De plus, la raideur
due à l’écrouissage de l’acier est également prise en compte.
10/ܧ
2.2.2. Béton
- En compression
Par exemple, pour un essai pratiqué sur cylindre et représenté Et la courbe obtenue à l’aide
de la formulation analytique est donnée à la Figure 40 (en rouge).
35
Essai
30 Analytique
25
Contraintes [MPa]
20
15
10
0
0 1 2 3 4 5 6
Déformation [%]x 10‐3
La superposition des deux courbes montre que la formulation analytique représente assez
fidèlement le comportement réel du béton.
- En traction
Le comportement du béton en traction est pris en compte d’une façon plus traditionnelle.
La raideur est considérée comme constante jusqu’à la résistance en traction du béton. Si cette
Valeur n’est pas clairement donnée, elle sera alors prise à :
Dans le cas du béton armé, les armatures doivent également être modélisées. Deux
solutions sont envisageables. La première consiste en la discrétisation des armatures en blocs
particuliers. Cependant, la méthode des éléments appliqués présente l’avantage de pouvoir
simplifier la modélisation. En effet, en discrétisant la structure en bloc grossier, il est possible
de représenter les armatures à l’aide de ressorts particuliers (Figure 30). Ainsi, le maillage
reste simple et le temps de calcul assez court, cependant, les armatures restent tout de même
représentées précisément.
Béton
Armature
Cette représentation des armatures comporte néanmoins une lacune, il n’est pas possible de
représenter le glissement entre l’armature et le béton. Si le but de la modélisation est d’étudier
la ruine par manque d’adhésion entre les armatures et le béton, il est dès lors nécessaire de
modéliser les armatures par des blocs spécifiques. Ainsi, l’interface entre l’acier et le béton pourra
être définie par des ressorts caractérisés pour ce type de problème.
- Cisaillement
Le comportement en cisaillement est par contre fortement simplifié. Les effets réels du
cisaillement sur un bloc de béton sont très complexes et dépassent le cadre de ce travail. Une des
perspectives prioritaires consisterait à représenter avec précisions ces effets.
Dans ce travail, la ruine par cisaillement ne sera pas prise en compte. Le comportement
sera considéré comme linéaire en conservant l’expression du calculé lors de la partie
précédente. Les cas étudiés se limiteront à des poutres dont la ruine apparait par excès
d’effort normal, c’est‐à‐dire par flexion, traction ou compression.
Sur cette nouvelle schématisation le choix du régime est apparu. Ainsi, en fonction du
déplacement trouvé, les contraintes seront calculées dans un régime élastique ou plastique. Si
le déplacement est supérieur à la valeur limite, l’effort interne sera imposé à zéro.
La validation de la méthode se fera sur deux cas pratiques, une poutre en béton ainsi
Qu’un portique en acier.
Le premier cas pratique de ce chapitre est une étude d’une poutre en béton. Afin d’obtenir
une base comparative, la poutre en béton modélisée sera identique à celle étudiée lors d’un
essai. Les données qui ont été collectées sont tirées de l’ACI Structural Journal ([8]). Les
Divers paramètres de la poutre sont les suivant
Cette poutre est ensuite modélisée dans MATLAB en une discrétisation de 68 blocs (ce
nombre a été choisi pour que les charges appliquées se retrouvent au centre des blocs). De
plus, 12 ressorts sont disposés sur toute la hauteur des interfaces afin de représenter le béton et
un ressort supplémentaire par interface est placé pour prendre en compte la présence des
armatures inférieures. Les étriers et les armatures supérieures ne sont pas pris en compte dans
la modélisation. La relation force‐déplacement obtenue est représentée à la Figure 33 qui
reprend également les résultats de l’essai.
600
500
400
Force appliquée [kN]
300
200
100 Numériques
Essais
0
0 0.005 0.01 0.015 0.02
Flèche [m]
Figure 60:Comparaison des résultats des essais et des résultats numériques
Lorsque la charge augmente, nous pouvons tout d’abord observer une première cassure de
pente qui correspond à la charge de fissuration. Ensuite, le chargement continue à
augmenter jusqu’à l’apparition d’un palier causé par la plastification de l’armature. Etant donné
que la méthode fonctionne en force imposée, il n’est pas possible de représenter les pertes de
résistances qui apparaissent après ce palier plastique lors d’un essai réel. Les différentes
valeurs clés obtenues sont ensuite comparées aux résultats des essais.
Nous pouvons tout d’abord remarquer que les valeurs obtenues sont assez proches les unes
des autres. De plus, il est important de souligner que nous retrouvons bien les 3 phases de la
courbe de comportement obtenue en laboratoire (section non fissurée, section fissurée et
plastification de l’armature).
Il est fréquent d’observer des différences entre des prévisions numériques et les cas
pratiques correspondants. Notons tout d’abord que, pour ce nombre de blocs, l’erreur
attendue est de 1,7% La différence obtenue peut également provenir du module de Young qui a
été calculé à l’aide d’une formule empirique.
Contraintes internes
Il peut également être intéressant d’analyser la répartition des contraintes dans la section. La
Figure 34 illustre cette répartition de contraintes internes au pas de chargement qui précède
la plastification de l’armature. Afin de rendre la figure plus claire, les échelles utilisées
pour représenter les contraintes dans l’acier et dans le béton ne sont pas les mêmes.
0.2
‐38,6 MPa
0.15
0.1
0.05
Y [m]
‐0.05
‐0.1
‐0.15
448 MPa
‐0.2
‐40 ‐20 0 200
20 400
40
Les résultats présentés à la Figure 43 sont en accord avec les principes de base de la
Construction en béton armé. Tout d’abord, le mode de ruine observé lors du chargement de la
poutre est confirmé. En effet, la section de poutre subit une plastification de l’armature
Avant que la zone comprimée du béton ne s’écrase.
Dans ce cas, la poutre sera discrétisée uniquement selonles 2 directions. La structure sera
discrétisée en 700 blocs (300 divisions selon x et 7 selon y). Une schématisation de cette
séparation en blocs est donnée à la Figure 35.Nous admettrons les liaisons (encastrement –
appuis simple) pour la poutre avec une charge suppose uniformément repartie la flèche
admissible 1.548cm
Modélisation
— Description d’action nature charge
La description des charges est obtenu a partir de la surface d’influence de dalle reprise par la
poutre
a-résultats
a-1-1-Moment fléchissant ELU
a-1-3-Contraintes els
a-1-4-Deformation els
-a-1-5-fleche
a-2-appréciations
Les résultats obtenus par la modélisation des éléments appliqués nous convergent sensiblement
avec ceux obtenu par le logiciel robot pour les sollicitations .et il en ressort que l’abscisse
défavorable 9.74m la section obtenue est de 47.65cm2
a- résultats
Avec prise en compte des hypothèses des modélisations renseignent ci-haut dans le cadre de
l’application, par suite nous avons évalué la position critique.
Du transformateur mobile sur deux essieux de 36.5t avec la charge 18.25KN par essieux et de
la grue mobile utilisable disposable sur camion système de chargement BC en cas de
batardage de masse 25t maximale en phrase d’exploitation sur les, poutres support nous avons
les résultats de vérification au annexes suivant fournis par le logiciel robot
la position défavorable des chargement mobile sur la poutre compte tenu de toute les
dispositions constructives nous permet de prédisposé le chargement avec :
- Maximum un essieu sur la poutre
- Configuration unique de mobile sans fil consécutive
- Le premier essieu de chargement dispose sur l’appuis le second seras dispose a 1.20m
de l’encastrement dans le cas du chargement de transformateur
b- appréciation
À l’issue des résultats de modélisations de la poutre sur chargement mobile dont la grue mobile
et le transformateur comme appréciation faites :
- La section d’acier maximale est supérieur à la section est obtenue à l’abscisse 9.542m
dont (41cm2) dont (52.4cm2) présente dans la poutre de (49.09cm2)
5-Conclusions
De plus, ce chapitre a montré que les méthodes utilisées précédemment pour traiter les
non‐linéarités géométriques restent applicables aux problèmes dont la non‐linéarité provient
de la loi de comportement matérielle. La méthode est considérée comme valable lors d’un
calcul non‐linéaire géométrique et matériel.
Cos(ϕ1- Y) → c1
Cos(ϕ2- Y) → c2
Cos(ϕ1- Y) → s1
Cos(ϕ2- Y) → s2
Cos(β) →sb
Cos(β)
%% Caractéristiques de la poutre
%% discrétisation
% discrétisation en blocs
Nombre de blocs dans la direction X
Nombre de blocs dans la direction Y
bloc.N=bloc.Nx*bloc.Ny;
bloc.X = beam.L/(bloc.Nx-1) ;%[m] Longueur d'un bloc bloc.H =
beam.h/(bloc.Ny); %[m] Hauteur d'un bloc
% discrétisation en ressorts
%% matériau
%% Matrice de raideur
%% déformation
%% Résultats
x = 0:bloc.X:beam.L;
plot(x,displ.v(1:bloc.Nx))
defmax=max(abs(displ.v));
%% Caractéristiques de la poutre
Voir Annexe 3
%% Caractéristiques du calcul
%% discrétisation
Voir Annexe 3
%% matériau
Voir Annexe 3
%% Position du centre des blocs
=~noeuds
Voir Annexe 3
%% Index éléments/noeuds
correspondants
Voir Annexe 3
%% Définition degrés de liberté
libres/bloqués
Voir Annexe 3
%% allocation des matrices
Voir Annexe 3
%% particularité méthode incrémentale
%% Efforts internes
%% déformation
%% Résultats
x = 0:bloc.X:beam.L;
plot(x,displ.v(1:bloc.Nx))
defmax=max(abs(displ.v));
Annexe 3-5 : résultats des moments par ajout murs pare feu
Annexe 3-6 : Résultats des efforts tranchants par ajout murs pare feu
-Efforts tranchant elu
Annexe 3-7 : Résultats des contraintes elu par ajout murs pare feu
-Contraintes els
Annexe 3-8 : Résultats des déformations par ajout murs pare feu
-Deformation els
Annexe 3-9 : Résultats des flèches par ajout murs pare feu
-flèche
Annexe 3-10 : Résultats des moments sous action des charges mobile
-moment elu
Annexe 3-11 : Résultats des efforts tranchant sous action des charges mobile