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Imen BEN HAMIDA 1 ère année EEA

TP1 : Mesure de résistances

I. Objectifs :
- Savoir calculer la valeur d’une résistance par trois méthodes :
 A partir du code des couleurs
 A l’aide d’un ohmmètre
 A l’aide d’un voltmètre et d’un ampèremètre
- Savoir calculer la puissance dissipée par une résistance
- Savoir déterminer une caractéristique équivalente
II. Matériels utilisés :
- Un générateur de tension réglable
- Un voltmètre et un ampèremètre numériques
- Une plaque à essais et fils conducteurs
- Boites de résistances à décades
- Cordons électriques
III. Etude théorique :

III.1. Les résistances :

Une résistance est un composant qui s’oppose à la circulation du courant. C’est un dipôle
passif qui est utilisé pour réguler l’intensité du courant électrique. L’unité de résistance est
OHM (Ω)=1V/1A. Dans les circuits électroniques, les résistances sont utilisées pour ajuster
les niveaux de signal, réduire l’intensité du courant, diviser les tensions, etc.
Les résistances qui sont utilisées dans les circuits électriques sont soit de type linéaires ou non
linéaires. Les résistances qui en découlent de chaque type sont résumées dans le diagramme
ci-dessous :

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Figure.1

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III.1.1. Les résistances linéaires fixes :


Les symboles d’une résistance fixe :

Symbole USA Symbole européen

Figure.2

Les plupart des résistances utilisées dans les circuits présentent un code couleur. En effet,
chaque résistance est composée de bandes de couleur qui correspondent chacune à un chiffre.
On peut connaître la valeur de la résistance en lisant ces chiffres.

Pour déchiffrer le code, Il faut tout d'abord mettre la résistance dans le bon sens. En général,
la résistance possède une bague dorée, qu'il faut placer à droite. Dans d'autres cas, c'est la
bague la plus large qu'il faut placer à droite.

Couleurs Chiffres Coefficients de Tolérance


significatifs multiplication
Argent 10-2 ±10%
Or 10-1 ±5%
Noir 0 1
Brun 1 10 ±1%
Rouge 2 102 ±2%
Orange 3 103
Jaune 4 104
Vert 5 105 ±0.5%
Bleu 6 106 ±0.25%
Violet 7 107 ±0.1%
Gris 8 108
Blanc 9 109
Aucune ±20%

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III.1.2. Les résistances linéaires variables :


Ces résistances sont dites variables car on pouvait changer leur valeur ohmique manuellement
soit en tournant un curseur (potentiomètre), soit par la translation d’un curseur (rhéostat), soit
à l’aide d’un tournevis (trimmer resistor). Le symbole d’une résistance variable :

Figure.3

 Les potentiomètres :
Ils sont utilisés comme diviseurs de tension. Dans la figure 4, lorsqu’on modifie la position du
curseur C du potentiomètre, la tension appliquée à la lampe change.

Figure.4

Applications du potentiomètre:
- Potentiomètre de réglage du volume sonore d’une chaîne HIFI.
- Capteur de position (le curseur de déplace, et fourni une information sur la position d’un
objet).

 Le rhéostat:
Le rhéostat est un appareil constitué par le bobinage d’un fil conducteur sur un manchon
isolant. Un curseur mobile peut se déplacer sur une tige métallique et frotte sur le bobinage.
Les bornes A et B (présentées dans la figure 5) correspondent aux deux extrémités de
bobinage. La borne C est reliée au curseur.

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Figure.5

Montage en potentiomètre :

a) Faire le montage suivant en utilisant une alimentation stabilisée, un rhéostat et un


voltmètre comme le montre la figure 6.

Figure.6

b) Translater le curseur en position (1) ensuite (2) et mesurer les valeurs des tensions
affichées par le voltmètre :

Curseur C est en (1) U=………………


Curseur C est en (2) U=……………….

c) Quel est le rôle du rhéostat monté en potentiomètre (les trois bornes sont branchées)
dans le montage électriques ?
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………

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Montage en résistance variable :

d) Faire le montage suivant en utilisant une alimentation stabilisée, un rhéostat et un


ampèremètre comme le montre la figure 7.

Figure.7
e) Quel est le rôle du rhéostat monté en résistance variable (deux bornes sont
branchées) ?
…………………………………………………………………………………………...

Applications du rhéostat :
- On utilise ce montage à chaque fois que l’on veut varier le courant dans un circuit
(diminution du courant absorbé par le moteur lors de démarrage, etc.).

III.1.3. Les résistances non linéaires :

Quelques exemples de résistances non linéaires :

 La thermistance :

Les thermistances, comme les capteurs de température à résistance (RTD), sont des semi-
conducteurs thermosensibles (sensible a la température) dont la résistance varie avec la
température. Suivant le niveau de dopage (conductivité électrique) , les résistances à base de
matériaux semi-conducteurs peuvent avoir un coefficient en température négatif (CTN) ou
positif (CTP).

Figure.8

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 La photorésistance :
Une photorésistance est un composant électronique dont la résistivité fluctue (fréquemment
une diminution) selon l'augmentation de lumière qui l'atteint. On peut aussi le nommer
résistance photo-dépendante (light-dependent resistor (LDR) ) ou photoconducteur.

Figure.9

III.2. Association des dipôles (résistances) :

III.2.1. Association de résistances en série :

Des résistances sont en série lorsqu’elles sont traversées par le même courant. La résistance
équivalente 𝑅𝑒𝑞 est égale à la somme des résistances en série :

III.2.2. Association de résistances en parallèle :

Des résistances sont en parallèle lorsqu’elles sont soumises à la même tension. L’inverse de la
1
résistance équivalente est égale à la somme des inverses des résistances parallèles :
𝑅𝑒𝑞

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Ainsi,

𝑅1𝑅2𝑅3
𝑅𝑒𝑞 =
𝑅1 + 𝑅2 + 𝑅3
III.3. Ponts diviseurs :
III.3.1.Pont diviseur des tensions :

On a par exemple deux résistances en série, et on cherche U1 , la tension aux bornes d’une
résistance, en fonction de la tension U qui est la tension aux bornes des deux résistances :

La formule est alors :

𝑅1
𝑈1 = 𝑈 ∙
𝑅1 + 𝑅2
Et de même pour 𝑈2 si on désire la chercher où :

𝑅2
𝑈2 = 𝑈 ∙
𝑅1 + 𝑅2

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III.3.2.Pont diviseur de courant :

Dans le pont diviseur de courant, les résistances ne sont pas en série mais en parallèle comme
suit :

On désire chercher la relation entre i1 et i ou entre i2 et i. Les formules sont les suivantes :

𝑅2
𝑖1 = 𝑖 ∙
𝑅1 + 𝑅2
𝑅1
𝑖2 = 𝑖 ∙
𝑅1 + 𝑅2
IV. Manipulation 2 : Modes d’association des résistances

V.1. Association de résistances en série :

Calcul théorique :
R1 R2

Figure 2 : Exemple d’un circuit avec des résistances montées en série

1) Flécher l’intensité I, les tensions U1 et U2 aux bornes de R1 et R2 , respectivement et


placer les différentes appareils de mesure afin d’acquérir les différentes grandeurs.
2) Etablir l’expression de U1 en fonction de R1 et de I ainsi que l’expression de U2 en
fonction de R2 et de I
3) Déterminer selon la loi des mailles, l’expression de U en fonction de U1 et U2 et en
déduire l’expression de U en fonction de R1 , R2 et I.
4) Par analogie avec la loi d’Ohm, établir l’expression de la résistance équivalente Req
en fonction de R1 , R2 .

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5) Etablir l’expression de P1, la puissance dissipée par la résistance R1 en fonction de


R1 et I. Sachant que P1MAX=5mW , déterminer l’expression du courant I1MAX qui
peut supporter cette résistance. Faire de même pour I2MAX
6) En déduire le courant Imax à ne pas dépasser pour le branchement série des deux
résistances.

Etude pratique :

Matériel utilisé : R1 =1 kΩ, R2 =10 kΩ, générateur de tension réglable, ampermètre.

1) Réaliser le montage du circuit étudié et mesurer pour diffréntes valeurs de U, les


courants I correspondants. Remplir le tableau ci-dessous :

U(V)
I(mA)
Attention : Ne pas dépasser Imax

2) Tracer sur un papier millimétré la caractéristique expérimentale f(I)=U.


3) Calculer pour les différentes valeurs de I, les tensions U1 et U2 .

I(mA)
U1 =R1 .I (V)
U2 =R2 .I (V)
U=U1 +U2 (V)
Req=U/I

4) Tracer sur le même papier millimétré les différentes points U(I) et comparer les
résultats théoriques et expérimentales.

V.2. Association de résistances en parallèle :

Calcul théorique :

U R1 R2

Figure 2 : Exemple d’un circuit avec des résistances montées en dérivation

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1) Flécher la tension U et les intensités I1 et I2 qui traversent R1 et R2 , respectivement


ainsi que l’intensité I débitée par le générateur. Placer les différentes appareils
de mesure afin d’acquérir les différentes grandeurs.
2) Etablir l’expression de U1 en fonction de R1 et de I ainsi que l’expression de U2 en
fonction de R2 et de I.
3) Déterminer l’expression de I en fonction de R1 , R2 et U.
4) Par analogie avec la loi d’OHM, déterminer l’expression de la résistance
équivalente Req en fonction de R1 et R2 .
5) Etablir l’expression de P1, la puissance dissipée par la résistance R1 en fonction de
R1 et I. Sachant que P1MAX=5mW , déterminer l’expression du courant I1MAX qui
peut supporter cette résistance. Faire de même pour I2MAX
6) En déduire la tension Umax à ne pas dépasser pour le branchement parallèle des
deux résistances.

Etude pratique :

1) Réaliser le montage du circuit étudié et mesurer pour diffréntes valeurs de U, les


courants I correspondants. Remplir le tableau ci-dessous :

U(V)
I(mA)
Attention : Ne pas dépasser Umax

5) Tracer sur un papier millimétré la caractéristique expérimentale f(I)=U.


6) Calculer pour les différentes valeurs de I, les tensions U1 et U2 .

U(V)
𝑈
𝐼1 = (mA)
𝑅1

𝑈
𝐼2 = 𝑅 (mA)
2

I=I1 +I2 (mA)


1 𝐼
=
𝑅𝑒𝑞 𝑈

7) Tracer sur le même papier millimétré les différentes points U(I) et comparer les
résultats théoriques et expérimentales.

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