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1 -MOHAMED Beriane, « le Maroc en présent : D'une époque à l'autre, une société en mutation, Centre
Jacques-Berque, Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les Études Islamiques et les Sciences Humaines,
2016, P 32.
2
- A la tête de la délégation marocaine, le conseiller du roi Ahmed Reda Guedira demande la parole pour lire
un message de Hassan II: "Voici l’heure de nous séparer (…) En attendant des jours plus sages, nous vous
quittons. Mais africain est le Maroc, africain il le demeurera. Vous comprendrez aisément qu’en tant que
membre fondateur de l’unité africaine, le Maroc ne saurait en être le fossoyeur".
Malgré son départ de l’OUA, les relations bilatérales
entre le Maroc et les pays africains ont continué à se
développer. Mais il faut reconnaître que ce n’est que depuis
l’accession du Roi Mohammed VI au Trône, en 1999, qu’une
véritable politique africaine a été mise en œuvre. Elle a consisté
en une quarantaine de déplacements Royaux dans la plupart
des pays africains de l’Ouest, du Centre, et de l’Est. La
coopération du Maroc avec les pays africains a revêtu plusieurs
formes : assistance technique, échanges commerciaux et
investissements. Elle a concerné également le changement
climatique et le volet sécuritaire.
Problématique :
La renaissance du pari africain dans la politique
Marocaine est caractérisée par la présence du Maroc dans
l’Afrique dans plusieurs domaines Economique, Politique et
Humanitaire.
Méthode de recherche
Dans notre travail et pour analyser la problématique,
nous allons nous servir des méthodes de recherche étudiées
durant mes études universitaires.
Plan de la recherche :
Pour répondre à la problématique, le plan de notre étude
sera le suivant :
Première Partie :
Les Fondements de la Politique Etrangère
Marocaine envers les Etats Africains.
La coopération internationale au développement est
devenue une exigence, après la second guerre mondiale,
période marquée par trois orientations majeurs ; la
reconstruction d’un nouvel ordre économique mondial de
conception libérale, le contexte de la guerre froide et le
processus de la décolonisation. En ce qui concerne la première
orientation, la volonté des puissants de cette période est
marquée par une divergence d’intérêt ce qui traduit
l’établissement des accords (entre les Etats Unis, la Royaume
Unie et la France) créant, dés 1944, les institutions de Bretton
Woods (FMI et BM) qui octroient des prêts à la reconstruction
et au développement, tandis que l’URSS et les pays de l’Est
refusent d’adhérer à ses institutions qui se fondent sur des
principes économiques libéraux controverses avec ceux des
communistes. En 1947, un secrétaire d’Etat américain, George
Marshal, lance un plan de financement massif, pour aider au
décollage économique des pays européens, qui a été adopté en
1948 et qui va servir de modèle pour les pays décolonisé. La
deuxième orientation s’est focalisée sur le contexte de la guerre
froide qui est marquée par la confrontation de deux idéologies
opposées qui s’imposent sur la scène internationale et on
assiste alors à une puissance américaine, fondée sur le
monopole financier et nucléaire, qui impose les règles libérales
du nouvel ordre économique mondiale, et ensuite, l’URSS qui
dispose d’une force militaire et d’une politique communiste
influent l’Europe de l’Est.
En 1946, un processus de décolonisation s’enclenche et
produit deux vagues successives : les pays asiatiques accèdent
dès la fin des années 1940 au début des années 1950, il faut
attendre jusqu’aux années 1960 le tour des pays africains.
L’autonomie décisionnelle ou résolutive et l’amélioration
de la situation socioéconomique sont deux objectifs qui figurent
dans l’agenda des nouveaux décideurs des pays de sud, dans
but de prospérité de leurs populations 3.
Dès 1956, les rapports maroco-africains sont marqués
par un net engagement du Royaume aux cotés d’autres Etats
africains indépendants en faveur de la libération économique et
du développement de l’Afrique.
Les préoccupations africaines du Maroc se sont
traduites dans le fait, dès les premières années de son
indépendance, par l’organisation, en 1960, de la conférence de
Casablanca sous l’égide de feu Mohamed V, et dont certes, la
vocation première est politique mais qui ne vise pas moins la
concertation en matière de coopération économique et
commerciale.
Le Maroc s’est fait, par conséquent, le devoir d’intégrer
dans sa politique étrangère la défense des causes africaines. Il
s’est également engagé à répondre aux attentes légitimes des
peuples du continent à un développement qui répond à leurs
attentes et aspirations.
Depuis son accession au trône, SM le Roi Mohammed VI
a fait du développement des relations maroco-africaines une
priorité majeure fondée sur une vision d’avenir. Cette vision
Royale puise sa force et sa légitimité dans des siècles d’amitié
et d’échange religieux, culturels et commerciaux.
A partir des années 2000, les liens entre le Maroc et
plusieurs pays d’Afrique Subsaharienne se sont renforcés et
ont pris une nouvelle dimension, au point de devenir une
priorité de l’agenda politique marocaine. Plusieurs signes forts
peuvent être détectés durant ces dernières décennies et ainsi
témoigner de la place grandissante de l’Afrique Subsaharienne
3
-Driss ASSOUGUEM, Le Co-développement dans les relations Maroc-Afrique : Approches et défis, Dar
Alqalam, 2017, P 61.
dans la politique étrangère marocaine4. D’une part,
l’annulation de la dette des pays africains les moins avancés
(PMA) et encore l’exonération de leurs produits de taxes
douaniers à l’entrée du Maroc, ont constitué les prémices d’une
action diplomatique marocaine renforcée en faveur des pays de
la région. D’autre part, la consécration de la Constitution
marocaine d’une place de taille à la coopération avec les pays
d’Afrique subsaharienne, affirme le retour du Maroc en force
sur la scène africaine.
Dans cette partie, on abordera les caractéristiques et les
acteurs de la politique africaine du Maroc (1er Chapitre), puis
dans le deuxième Chapitre on analysera les aspects et formes
de la politique étrangère du Maroc envers l’Afrique (2ème
Chapitre).
4
-Voir, H. Bouquentar, La politique étrangère du Maroc 2000-2013 (en arabe), Publication de la Revue
Marocaine d’Administration Locale et de Développement, collection « Thèmes actuels »N° 86, 2014, P 170.
1er Chapitre :
Les caractéristiques et les acteurs de la
politique africaines du Maroc
Le préambule de la constitution marocaine souligne que
le Maroc s’engage à « Consolider les relations de coopération et
de solidarité avec les peuples et les pays d’Afrique, notamment
les pays du Sahel et du Sahara » et encore à « Renforcer la
coopération Sud-Sud ». Il ajoute que l’unité marocaine s’est
nourrie et enrichie de « ses affluents africain, andalou,
hébraïque et méditerranéen ».
En réalité, l’Afrique redevient stratégique pour des
raisons de sécurité, du fait de ses ressources en matière
première et de sa biodiversité 5. Autrement dit, grâce à sa forte
croissance et surtout ses ressources énergétiques, minières et
naturelles, qui s’ajoutent à son immense marché potentiel.
L’intensification des rencontres et des sommets autour de
l’Afrique ne laisse aucun doute sur l’intérêt et le poids que
représente le continent africain dans la géopolitique mondiale 6.
Dans ce contexte, une analyse profonde de la politique
africaine du Maroc s’impose. La dimension africaine du
Royaume du Maroc, ses liens solides avec les pays du
continent et aussi son positionnement géographique, pont
entre l’Afrique et l’Europe7 constituent de vrais atouts pour le
pays.
Il est question dans ce Chapitre de s’arrêter sur les traits
saillants de la politique africaine du Maroc. Nous accorderons
une attention particulière aux caractéristiques ( 1ère Section )
5
-Ph. Hugon, Géopolitique de l’Afrique, Armand Colin, 2013. P 116.
6
-Voir à titre d’exemple, le Sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique (Décembre 2013), le
sommet UE-Afrique à Bruxelles (Avril 2014) et encore le Sommet USA-Afrique (Aout 2014)…
7
-C’est ainsi que Feu Hassan II a souligner « Le Maroc ressemble à un arbre dont les racines
nourricières plongent profondément dans la terre d’Afrique, et qui respire grâce à son
feuillage bruissant aux vents de l’Europe. Cependant, la vie du Maroc n’est pas seulement
verticale. Elle s’étend horizontalement vers l’Orient, auquel nous sommes unis par des liens
culturels et cultuels séculaires ».
et acteurs de cette politique étrangère du Maroc envers
l’Afrique ( 2ème Section ).
1ère Section :
Les caractéristiques de la politique africaine
du Maroc :
Les rapports entre le Maroc et les pays du Sud sont forts
et solides, du moment où ils s’appuient sur plusieurs principes
tels que : le respect des règles et principes du droit
international, le règlement pacifique des différends, le principe
d’égalité souveraine des Etats, ainsi que la souveraineté
nationale et l’intégrité territoriale des Etats 8. Ceci dit,
l’ouverture du Maroc sur son voisinage africain, s’explique
aisément, du fait de son appartenance naturelle au continent
et aussi de la coopération qu’il souhaite renforcer
L’observation et l’analyse de la politique africaine du
Maroc, permettent d’en décliner trois caractéristiques.
Premièrement, c’est une politique qui repose sur la coopération
bilatérale. Deuxièmement, c’est une politique qui s’appuie sur
une coopération multidimensionnelle et multisectorielle.
Troisièmement, c’est une politique qui mise d’avantage sur la
diplomatie d’influence9.
A- Coopération bilatérale :
12
-S. EL KHAYAT, La politique africaine du Maroc à l’aube du XXI ème siècle, REMA, N° 44-45, 2016-2017,
P84.
13
-La réintégration du Maroc au sein de l’Union africaine le 30 janvier 2017, ainsi que l’accord de principe de
son adhésion à la CEDEAO les 5 et 6 juin 2017 au 51e sommet de la CEDEAO à Monrovia
B- Coopération multisectorielle et multidimensionnelle :
Economique :
14
-Discours du 6 novembre 2013, de SM le Roi Mohammed VI à la nation à l’occasion du 38 ème anniversaire
de la Marche Verte.
les pays de la région 15, le Maroc est le premier investisseur en
Afrique de l’Ouest et le deuxième sur le continent. Plusieurs
entreprises marocaines œuvrent dans différents secteurs
(télécoms, banque, mines, construction, eau et électricité,
gestion des ports, etc) et elles sont présentes dans plus d’une
vingtaine d’Etats subsahariens. D’autres grands groupes
nationaux, comme Addoha , Managem et l’Office national de
l’eau et de l’électricité (ONEE) pour ne citer que ces exemples,
sont également implantés dans de nombreux Etats du
continent. La participation des entreprises marocaines à la
reconstruction du Mali ainsi que la Côte d’Ivoire, peuvent
témoigner de leur forte implication dans les différents chantiers
liés au développement en Afrique.
Spirituelle :
15
- Ministère de l’Economie et des Finances, Performance commerciale du Maroc sur le marché de l’Afrique
subsaharienne, Direction des Etudes et des prévisions financières , Avril 2012, 24 p
diffusion d’un islam modéré. Nous rappellerons que suite au
programme de formation de 500 imams maliens, par le
ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques, le
Maroc a reçu d’autres demandes de coopération en matière de
la gestion de la chose religieuse.
Culturelle et humanitaires :
Migratoire :
16
- Voir sur cette question, Barre (A), « les relations entre le Maroc et les pays de ‘Afrique subsaharienne. Des
enjeux politiques aux défis de développement », in colloque sur : la coopération Maroco-Africaine, publication
de l’institut des études africaines de l’université Mohammed V-Souissi, DFIES –Souissi, Rabat, 2010, pp 11-
72.
d’être à la hauteur de ses ambitions régionales et
internationales.
A- La diplomatie Royale :
19
- El Houdaigui ®, La politique étrangère sous le règne de Hassan II, Acteurs, enjeux et processus
décisionnels, Paris n L’Harmattan , 2003, p 27.
20
- Nous entendons par la diplomatie parallèle, l’ensemble des actions menées par les partis politiques, les
opérateurs économiques les parlementaires, les médiats, les universitaires, les acteurs de la société civile et la
diaspora, etc, la diplomatie parallèle a manifestai pendant ces dernières années une réelle montée en
puissance, par son implication dans la défense des intérêts du pays. Ceci dit, son dynamisme et sa grande
mobilisation suscitent un grand intérêt auprès des décideurs marocains, Toutefois notre travail ne s’arrêtera
par sur cette forme de diplomatie.
différents acteurs de la politique étrangère marocaine 21. En
effet, grâce aux efforts des différents acteurs de la politique
étrangère marocaine et principalement la diplomatie royale le
conseil de sécurité du L’ONU a rejeté la recommandation de
son secrétaire général qui dans son rapport (8 avril 2013),
recommandait « une surveillance indépendante, impartiale et
soutenue des droits de l’homme » au Sahara Marocaine.
Encore les tournées royales en Afrique ont constitué un succès
dans tous les sens. Grâce à ces visites royales, le Maroc a pu
renforcer sa présence économique en Afrique à travers la
signature de plusieurs contrats entre les opérateurs
économiques marocains et leurs homologues africaines.
B- La diplomatie traditionnelle :
23
- Sambe (B), Islam et diplomatie : la politique africaine du Maroc, essai, Edition Marsam, 2010, 238 p.
24
- C’est ainsi que S.M , le Roi a souligné : « Avec une égale détermination Nous tenons à ce que le continent
africain demeure au cœur de notre politique étrangère, veillant à renforcer nos relations avec l’ensemble des
pays africains frères, notamment avec les moins avancés d’entre eux, à faire aboutir l’initiative du NEPAD, et
à participer aux opérations onusiennes pour le maintien de la paix et la préservation de la sécurité et de la
stabilité dans la région du Sahel et à travers tout notre continent africain ». Discours du Trône du 30 juillet
2004 de sa Majesté le Roi Mohammed VI.
25
- Pierre –François n Relations internationales africaines, Paris, Montchrestien 1974, p 36.
internationales »26. Le département des affaires étrangères non
seulement contribue à l’élaboration de la politique extérieure,
mais encore, il représente l’Etat et prend en charge ses intérêts
et les intérêts de ses citoyens à l’étranger par le biais des
représentations diplomatiques et consulaires.
31
-Voir à ce niveau, l’académie marocaine des études diplomatiques créée par le Roi Mohammed VI en 2008.
Ce centre relevant du Ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale porte comme
mission la formation au métier de diplomate (études internationales, politique étrangère du Maroc et d’autres
pays étrangers) en faveur des cadres du ministère.
régionales africaines, en particulier les organisations d’Afrique
de l’Ouest et d’Afrique centrale.32 »
Chapitre II :
32
- Voir le message de S.M le Roi Mohammed VI adressé à la 1 ère conférence des ambassadeurs de S.M. Le Roi
– 30 août 2013.
Le Maroc a connu, en l’espace d’une décennie, de
profondes transformations. Ses relations internationales se
sont diversifiées, tant au niveau des acteurs qu’à celui des
orientations stratégiques de sa politique étrangère. Plus d’une
trentaine d’ambassades et de consulats marocains à travers le
monde ont été inaugurés dans des pays stratégiques, mais
aussi dans des petits pays.
34
- Représentations diplomatiques du Maroc en Afrique : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Burkina Faso,
Cameroun, Centrafrique, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Egypte, Gabon, Ghana,
Guinée, Guinée équatoriale, Kenya, Libye, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan,
Tchad, Tunisie. Voir le site du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération : www.diplomatie.ma
Déjà, sous la monarchie du roi Hassan II, le Maroc avait
toujours manifesté cette volonté de développer les relations
bilatérales entre les pays africains.
35
- Coordonateur de l’internationale pour l’Afrique centrale, Vice président de l’Alliance de l’Afrique centrale.
davantage de ressources au secteur rural et à l’agriculture. Ils
devront en particulier se préoccuper davantage d’investir dans
l’infrastructure économique et sociale des zones rurales,
notamment en construisant des barrages, des canaux et des
routes et e créant et organisant des services d’appui efficaces
comme des services de vulgarisation agricole, des centres de
santé ruraux et des établissements d’enseignement et de
recherche.
2ème Section:
Les formes de coopération entre le Maroc et les
pays africains.
A- Le développement humain
Les différentes visites officielles effectuées dans plus d’une
douzaine de pays africains et la dernière tournée royale en
Afrique, témoignent de l’engagement sincère du Royaume du
Maroc en faveur du continent. Un engagement qui embrasse
désormais tous les domaines, qu’ils soient politiques,
économiques, sociaux, culturels ou spirituels. Le choix de
l’ancrage africain pour notre pays participe d’une logique qui
s’accorde avec les reconfigurations actuelles de l’économie
mondiale caractérisées par le rattrapage économique des pays
émergents et l’évolution vers un système mondial multipolaire
ou notre continent est appelé à se positionner en tant que
nouveau pôle mondial de croissance.
B- La coopération Sud-Sud
La vocation africaine du Maroc a, ainsi, pris une nouvelle
dimension en s’inscrivant dans le cadre d’une vision long terme
qui s’appuie sur les vertus de la coopération Sud-Sud et sur
l’impératif du développement humain, dans l’établissement de
rapports économiques équitables justes et équilibrés.
a) Coopération financière.
36
- La coopération face à l’incertitude : priorités pour une action internationale et une coopération Sud-Sud ,
Rapport Nations-Unies , 1986.
b) Coopération dans le domaine de l’énergie.
c) Coopération dans le domaine de l’alimentation et du
développement rural.
1_ Coopération financière :
Deuxième Partie :
La stratégie migratoire du Maroc et les
nouveaux paris de la politique étrangère Marocaine
envers l’Afrique.
37
- L’aide au développement de l’UE à l’Afrique dans le cadre de l’Accord de cotonou http:// www.nouvelle
europe.eu/l’aide-au-développement-de-l-ue-en-afriqu, consulté le 29 mars 2017.
38
- Selon un rapport de la conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CUCED) sut
l’évolution des investissements et le développements de l’Afrique.
- Nag Prosper Metougue « Réformes économiques et dynamisme des marchés en Afrique subsaharienne « ,
Marché et organisation, vol , 14 o 2 , 2011, pp -3-11, p 11.
frontières n’est que le début d’une nouvelle stratégie lancée en
septembre 2013.
42
- http://www.europarl.europa.eu/intcoop/acp/03-01/pdf/mn3012634-fr.pdf.consulté le 05/avril/2018.
des personnes, des faciliter l’intégration des Marocains
Résidents à l’Etranger (MRE) dans les sociétés d’accueil, et de
renforcer le mobilisation de MRE pour le développement du
Maroc.
43
- le rapport FIDH et Gadem : Maroc entre rafles et régularisation , bilan d’une politique migratoire indécise
publié le 30 Mars 2015.
44
- Dialogue international de l’OIM sur la migration , évaluer les progrès enregistrés en vu de la mise en
œuvre des ODD relatifs à l’immigration, atelier d’intersession , 11 et 12 octobre 2016.
demandes déposées), d’une part, trois projet de fois ont été
élaborés, dans le cadre du deuxième composante relative au
dispositif institutionnel et juridique , ensuite, la mise en place
des programmes d’intégration est une réalité inédite dans le
continent africain ; et enfin, l’assistance humanitaire marquée
par des actions d’urgence, de croissant rouge et des ONG de
proximité , reflète un engagement incontournable du Royaume
dans le respect des droits de l’homme
48
- Objectif 4 : assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité et promouvoir les
possibilités d’apprentissage tout au long de<la vie. Selon l’ONU : obtenir une éducation de qualité est
le<fondement pour améliorer de l’accès à l’éducation à tous les niveaux et à l’accroissement des<taux de
scolarisation à tous les niveaux dans les écoles, en particulier pour les< filles . les savoirs de base ont
progressé de façon spectaculaire, mais il convient de redoubler d’efforts pour avancer encore plus vite sur la
voie de la réalisation des objectifs dans le domaine de l’éducation universelle . Ainsi, le monde est parvenu à
réaliser l’égalité entre filles et garçons dans l’enseignement primaire, mais peu de<pays ont atteint cette cible
à tous les niveaux de l’éducation.
Intégration des enfants immigrés et réfugiés dans les
colonies de vacances et voyages organisés.
49
- http:// lematin.ma /journal/2017/ comment –le-maroc-favorise-l-rsquo-insetion-socio-economique-des-
migrants
Mise en place d’un accord de coopération rénovée et
coordonné avec les partenaires internationaux (Maroc-
Espagne, NU/OIM, UE …)
50
- Panel sur « la nouvelle politique migratoire nationale » organisé par le Maroc à l’occasion de la 68 ème
session de l’assemblé général de l’ONU , sur le site : www diplôme .ma/protals/12/AG68ème session/revue
AG8.pdf, consulté le 11 Avril 2017.
Accélérer la mise à niveau du cadre réglementaire et
conventionnel (temps législatif).
51
- http:// www.u.org/sustainabledéveloppent/fr/objectifs-de-developpement-durable, consulté le 20 Avril
2018.
Section 2 :
La gestion des flux migratoires par une approche
basée sur un nouveau modèle de partenariat
maroco- africain.
52
- Dafir Amine : » Le Maroc à l’assaut de l’Afrique ; rôle de la diplomatie économique « le cercle des échos,
29 juin 2012
Le doyen S. Camara , ancien diplomate guinéen , a affirmé
que « le Maroc et l’Afrique , se sont des liens indéfectibles
soutenus par un socle cultuel et spirituel qui défient les
caprices du temps, les vicissitudes de l’histoire et de la
politique « , cette confirmation traduit les relations que le
Maroc et l’Afrique ont développé depuis long temps avec les
grands ensembles , puis les Etats indépendants de l’Afrique
subsaharien.
53
- Message du Roi Mohamed VI aux participants du forum crans Montana tenu à Dakhla, le 13 mars 2015.
Une diversité d’acteurs et des partenaires sont impliqués
dans le nouveau modèle de Co-développement que le Royaume
s’apprête à développer avec l’Afrique subsaharienne, ainsi la
coopération sud-sud ‘est plus l’apanage exclusif des
Gouvernements (le courant libéral ou classique, prône le
libéralisme économique et l’abstention de l’Etat dans
l’économie. Il faut promouvoir le laisser faire et laisser les
marchés s’auto-régularise selon le principe de ‘la main
invisible’ ADAM smith54), mais elle consacre dorénavant une
place pour les opérateurs économiques privés et aux acteurs de
la société civile (la société civile et les milieux des affaires ont
un rôle important à jouer en tant que partenaires de
coopération sue les questions de gestion des migrations, mais
aussi de sensibiliser à l’importance de la migration pour le
développement).55
54
- Paulin Ibanda Kabaka(L’intervention de l’Etat dans l’économie : du laisser-faire à la régulation, Edition
Hall, actives –ouvertes, 13 mars 2016 . http://hal.archives–ouvertes.fr/hal-01287474/document , consulté le
21 mars 2018.
55
- Dialogue international sur la migration (IDM) 2014, Mobilité humaine et développement : Tendances
émergentes et nouvelles possibilités de partenariat, Atelier d’intersession 24-25 mars 2014.
56
- Direction des Etudes et des prévisions financières (2014) Relations Maroc – Afrique : l’ambition d’une
nouvelle frontière.
avec les Etats de l’Afrique subsaharienne . Ces conventions
constituent ainsi un cadre juridique permettant une garantie
pour la continuité des relations économiques et la promotion
de développement de plusieurs secteurs (en 2014, plus de 90
accords ont été signés couvrant les secteurs de la santé, du
tourisme, la pêche, de logements sociaux, des télécoms, des
infrastructures et des services).
57
http://écoomie.ma/conntent/ùaroc-afrique-la-place-du-maroc-dans-la-dynamique .3%C3%A9gionale
consulté le 15 mais 2018
B- L’intégration du Maroc via les Investissements
Directs à l'Etranger (IDE)
58
- Les investissements directs à l'étranger, ou investissements directs étrangers1 (IDE en abrégé,
traduction de l'acronyme anglais FDI pour Foreign Direct Investment), également appelés investissements
directs internationaux (IDI) par l’OCDE, sont les mouvements internationaux de capitaux réalisés pour créer,
développer ou maintenir une filiale à l’étranger ou pour exercer le contrôle ou une influence significative sur
la gestion d'une entreprise étrangère.
59
- Sebastian Santander, l’Afrique nouveau terrain de jeu des émergents, Ed Karthala, 2014, p 201.
politique, au niveau régional en intégrant le système
économique mondiale qui exige la conclusion des accords
multilatéraux pour promouvoir la bonne circulation des biens,
des services et des personnes.
61
- Extrait du Message Royal adressé aux participants à la rencontre internationale, organisée par l’institut
Royal des< Etudes stratégiques sous le thème « le changement climatique : en jeux et perspectives
d’adaptation pour le<Maroc , le 16 octobre 2009 .
Chapitre 2 :
Les nouveaux paris de la politique étrangère
Marocaine envers l’Afrique.
Le Maroc entretient depuis longtemps des relations avec
certains pays africains. Mais depuis une décennie, sa politique
africaine a pris une nouvelle dimension. En effet, il a été l'un
des premiers pays du sud à prendre des mesures significatives
en faveur de l’Afrique tels que l’annulation de la dette envers
les pays les moins avancés ou l’octroi de préférences
commerciales. Les nombreuses visites Royales en Afrique ont
permis la signature de 400 accords en une décennie avec plus
de 40 pays. De plus, outre les liens bilatéraux interétatiques, la
coopération du Maroc s’est orientée vers le développement de
relations avec des regroupements régionaux comme l’UEMOA
et le CENSAD.
62
- Parmi ces Etats, 8 sont de l’Afrique de l’ouest et de la CEDEAO à savoir Sénégal, Niger, Côte d’Ivoire, Mali,
Bénin, Nigéria, Burkina Faso et Guinée. A ces Etats, il faut ajouter le Gabon, le Cameroun, le Tchad, la
République Démocratique du Congo (RDC), et l’Angola.
1ère Section :
Dimensions bilatérale et multilatérale des relations
économiques et commerciales Maroc-Afrique.
Paragraphe 1 :
La dimension bilatérale des relations Maroco-
Africaines.
Paragraphe 2 :
La dimension multilatérale des relations Maroco-
Africaines.
2ème Section :
Le retour du Maroc à l’Union Africain : Enjeux et
perspectives.
66
- Cameroun, République Centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, convaincu des grandes
opportunités que peut offrir la politique étrangère en matière
d’échanges, de coopération et de partenariat, a opté dès son
accession au Trône, pour une mise à niveau globale des
concepts présidant à la diplomatie marocaine, à ses structures
et à ses méthodes de travail.
67
-cf. la COP 22 à Marrakech.
68
-solaire ou éolienne, cf. la centrale solaire de Noor à Ouarzazate pour un investissement de 9 milliards de
dollars.
migrants cherchant à atteindre les enclaves espagnoles de
Ceuta et Melilla.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages généraux :
-ALEXANDRE Magan, Changement climatique : tous
vulnérables ?, édition Rue d’ULM, 2013.
74
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-DESREUMAUX Alain, Théorie des organisations ED3, édition
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-JEAN Michel Severino, Refonder l’aide au développement au
XXIème siècle, Paris Presses de Sciences PO, 2001.
-JEAN Paul Ngoupandé, L’Afrique sans la France, Edition Albin
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-MOHAMED Beriane, « le Maroc en présent : D'une époque à
l'autre, une société en mutation, Centre Jacques-Berque,
Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les Études
Islamiques et les Sciences Humaines, 2016
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-Forum Crans Montana tenu à Dakhla le 13 Mars 2015.
-La rencontre internationale, organisée par l’Institut Royal des
Etudes Stratégiques sous le thème « Le changement
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-Le contexte de l’atelier d’intersession , au siège de l’ONU , New
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www.iom.it//fr/dialogue-intenational-sur-la-migration -2016
consulté le 30 mars 2018.
-Dialogue international de l’OIM sur la migration, évaluer les
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