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Compte rendu TP2

[Date]
Encadre par : Mme Benomar

Rajid Oumaima
Haloua Mohamed
Hamdouni Ilyas
Tahiri Abdelaziz
Bamberi Andrew Tyron Daniel
Louzi Merouane
1- Introduction
Un système d’entraînement est composé principalement d’un moteur (courant continu ou alternatif)
entraînant une charge mécanique par le biais d’une transmission. Le moteur reçoit de l’énergie du
variateur de vitesse ou directement du réseau et le transforme en travail mécanique. Lorsque
l’application le permet, la charge peut restituer de l’énergie mécanique. Cette énergie récupérée,
correspond souvent (mais pas uniquement) à l’inertie des masses en mouvement. Lors de la phase
de récupération d’énergie imposée par la charge, la machine devient génératrice d’énergie
électrique. Si le variateur de vitesse ou le raccordement du moteur le permet, cette énergie est
renvoyée au réseau électrique ou dissipée en chaleur dans un système de freinage rhéostatique. Ce
sont les convertisseurs d'alimentation qui limitent le nombre de quadrants utilisables par la machine
qui, elle, est quasiment toujours quatre quadrants. Suivant la nature de l'entraînement, on peut
désirer ou non que la machine puisse freiner la charge et/ou inverse le sens de marche.

Donc ce TP fait intervenir nos connaissances sur

 Le moteur à courant continu,


 Le Pont de greatz,
 Les commandes et correcteurs PI,
 La régulation de courant, le correcteur PI
 Le traitement de signal

Pour réguler la boucle du courant en déterminant la constante électrique du moteur, le gain du pont
de Greatz et les paramètres du régulateur de vitesse et du régulateur de courant.

2- Schéma de la manipulation :
Figure 1 : Schéma de la manipulation

3- Réglage de la stabilité du redresseur et de l’onduleur


on fixe la tension de consigne à 10V en agissant le potentiomètre. On remarque une augmentation
de la vitesse, on fixe le αG à la valeur 80° qui correspond à la valeur limite de la stabilité du
redresseur. On constate que le moteur freine.

On fixe de nouveau αG = 15°, ce qui correspond à la valeur limite inférieur de la stabilité du


redresseur. La vitesse du moteur augmente de nouveau.

On met la valeur du potentiomètre de point de consigne (6) à la valeur 0V, et donc la tension de
l’induit est nulle par conséquent la machine s’arrête. A présent on fixe α ω à 100° qui correspond à la
valeur de stabilité de l’onduleur. La machine se met en marche et une fois on dépasse cette valeur de
αω elle s’arrête. Et avant de finir on fixe α ω en 165° qui correspond à la valeur limite de stabilité de
l’onduleur, cette valeur est conservée durant toute la manipulation.

4- Détermination du gain du convertisseur statique


On mesure la tension d’induit UA pour différentes valeurs de la tension de consigne U ST. La
détermination du gain s’effectue en calculant le rapport entre la variation de U A et celle de UST

5- Détermination de la constante électrique du m.c.c et des


paramètres du régulateur de courant :
On varie la tension de contrôle Ust, et on observe l‘allure de la tension d’induit de la m.c.c.

Ust UA
0 0
1 0
2 0
3 0
4 0
5 21
6 56
7 81
8 83
9 85
10 90

Pour déterminer la constante électrique du moteur :

 On Déconnecte l’excitation de la machine et choisir une tension de consigne de 0V.


 On Connecte la masse du générateur de fonction à la masse l’unité de contrôle (48) et
connecter la sortie -20db au 2ème limiteur d’angle d’amorçage (59)
 On fixe les valeurs du générateur de fonction :
- Amplitude de 0V
- Fréquence : 2-3Hz
- (DC -offset 0V)

On utilise un générateur à mémoire afin de mémoriser les valeurs et de pouvoir les imprimer. On
utilise les réglages suivants de l’oscilloscope :
- Base de temps : 50ms/div.
- Trigger : voie (1), DC coupling
- Voie (1): variable contrôlée 1V/div
- Voie (2): valeur actuelle du courant 1V/div

Il faut maintenant activer l’option Storage (ON) et utiliser le mode RFR. Puis on fixe les valeurs
suivantes :

- Courant d’induit : 1.5 A


- Valeur pic-à-pic du signal du générateur : 0.4V

On imprime les signaux des deux voies (pour ce faire, mettre Storage en mode SGL).

La courbe ci-dessous représente UA=f(Ust)

∆UA 0.83
Le gain statique en boucle ouverte : Vsi = = 0.4 =2.07
∆ Ust

Figure 2 : L’allure


6- Détermination du gain proportionnel du régulateur :

D’après la courbe, on trouve la constante de temps TA = 10ms

De même ΔUa = 0.83, ΔUst = 0.4V et σ = 6ms ;


TA 10 ms
KPI = 2∗Vsi∗σ = 2∗2.07∗6
=0.402

TA (ms) ΔUa(V) ΔUst(V) σ(ms) KPI


11 0.83 0.4 6 0.402

7- La réponse transitoire de la variable contrôlée (courant induit)


cas d’un courant non ondulé
Cette partie du TP vise à tracer, à l’aide de la méthode de la valeur absolue optimum, la réponse
ajustée du contrôleur du courant. Les changements faits et le câblage réalisé nous a mené au résultat
suivant :
D’après les courbes ci-dessus on constate les résultats suivants :

Le temps de montée Le temps de correction Dépassement


48 ms 48 ms 0%

8- La réponse transitoire de la variable contrôlée (courant induit)


cas d’un courant ondulé
Avec adaptation du courant

D’après ce traçage on constate que le temps de correction vaut à 30 ms

Sans adaptation du courant


D’après ce traçage on constate que le temps de correction vaut à 53 ms

On remarque bien que le temps de correction pour le cas ‘‘sans dépassement’’ est plus important
que celui dans le cas ‘‘avec dépassement’’

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