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Josias NSARAZA LUSHEKE
Promotion Master 1 Agroforesterie
SEPTEMBRE 2018-2019
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REMERCIEMENT
Nous exprimons notre profonde gratitude à mon encadreur de stage le chef du bureau
Promotion l’Ir André LOKULI, dont la confiance a constamment soutenu notre stage, et pour
ses encouragement constants. Nous lui adressons nos remerciements les plus sincères pour
avoir m’encadrer pendant cette période de stage.
1. INTRODUCTION
Dans le cadre de parfaire notre formation académique, un stage d’immersion est prévu au
cursus de ce dernier. Ce stage a pour but de confronter les théories longtemps apprises en
cours et les réalités vécus sur terrains par les professionnels d’un domaine précis.
Notre passage à travers les deux divisions que compte la direction, notamment ; la
division de promotion et encadrement et celle d’étude et prospection, a pu dissiper en nous
doutes et préjugés sur l’énergie bois sur toute l’étendue du territoire nationale.
I.2. Objectif
La direction de l’énergie bois a pour objectif de rationnaliser l’utilisation du bois comme
source d’énergie pour le plus grand bénéfice de la population Congolaise.
I.3. But
La direction de l’énergie bois a pour but de doter la R.D Congo d’organismes compétents et
opérationnels dans le secteur du bois énergie plus particulièrement dans le domaine de
formation et encadrement, vulgarisation et recherche appliquée.
En dépit de toutes ces potentialités, la RD Congo n’en tire pas assez de profit pour l’instant.
Par exemple, le taux accès à l’électricité (9% en moyenne) est l’un de plus faible en Afrique
et dans le monde. En milieu rural, cette moyenne est à peine 1% ; près de 94% de ménage
utilise le bois pour la cuisson.
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L’utilisation de bois énergie n’est pas sans conséquence. On note des problèmes à la fois sur
le plan environnemental (la déforestation et la dégradation de foret), sur le plan social
(récurrence de maladies respiratoires qui sont considérées parmi les cinq causes de mortalités
des femmes et enfants en milieu rural et péri-urbain) et sur plan économique (de dépense entre
15 à 30% du revenu de ménage orienté en énergie de la biomasse)
Les divisions : Il existe deux divisons. Les deux divisions qui sont gérées
respectivement par un chef de division qui coordonne et contrôle toutes les activités de
la division et rend compte.
Les bureaux : Les quatre bureaux sont gérés respectivement par un chef de bureau qui
supervise et amène toutes les activités du bureau et rend compte.
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b. Organigramme
DIRECTION
SECRÉTARIAT
DE DIRECTION
Rien que pour la ville province de Kinshasa, la demande en charbon de bois est estimée à plus
de 400 000 t par an. La satisfaction de ces besoins a entrainé les conséquences néfastes sur le
plan socio-économique et environnemental (Besoins d’endro-énergétique entament
annuellement près de 200 000 hectares de forêts naturelles).
Kinshasa
Charbon de bois 490 000 t.
Bois de chauffe 60 000 t.
Total 550 000 t.
Avec l’utilisation actuelle de foyer traditionnel, une famille de 8 personnes consomment 1 sac
de charbon de bois pendant un mois. Le besoin en foyer amélioré pour la seule ville de
Kinshasa est évalué à environ 300 000/an, avec foyers on peut réduire de moitié la
consommation de charbon de bois et préserver environ 100 000 hectares de forêt naturelle.
Ces foyers permettent aussi de réduire le temps que les femmes consacrent à la recherche de
combustible ligneux, d’améliorer le niveau de vie (économie d’argent) et de cuisiner
proprement sans pollution.
II.2. La carbonisation
II.3. Le foyers améliorés
La cuisine traditionnelle à feu ouvert a plusieurs inconvénients: dispersion des
flammes et de la chaleur par temps venteux, manque de contrôle approprié du feu, exposition
à la chaleur et à la fumée, risques d’incendie. La chaleur et la fumée ont néanmoins l’avantage
de conserver la nourriture, de chauffer pendant la saison froide et de garder secs les toits de
chaume. L’un des efforts les plus persistants pour moderniser les technologies d’utilisation du
combustible porte sur le développement de foyers améliorés efficaces et ménageant
l’environnement pour les ménages ruraux et urbains et pour les institutions dans les pays en
développement.
Comme mentionné plus haut, le secteur des ménages est souvent le plus grand
consommateur individuel d’énergie tirée de la biomasse dans les pays en développement. Ils
peuvent donc largement améliorer leur efficacité en matière de conservation d’énergie par
l’introduction des foyers améliorés ayant un meilleur rendement énergétique. Il y a des
différences importantes entre les foyers pour les ménages ruraux, urbains ou pour les
institutions. Les foyers ruraux utilisent souvent différents combustibles allant du bois et de la
bouse de vache à de nombreux résidus agricoles.
Dans de nombreux cas, le combustible est collecté plutôt qu’acheté au marché. Les
foyers urbains, eux, utilisant un seul combustible. Les foyers institutionnels sont
principalement utilisés dans les hôpitaux, les écoles, les restaurants et les petits hôtels
éloignés. L’une des caractéristiques des foyers institutionnels est leur capacité de préparer des
repas pour un grand nombre de personnes. Le combustible des foyers institutionnels est
presque toujours acheté en grands lots, ce qui facilite la collecte de données pertinentes sur la
consommation.
L’un des projets de foyer urbain ayant connu le plus de succès dans le monde en
développement est l’initiative portant sur le Kenyan Ceramic Jiko (KCJ). Plus de 600.000
foyers ont été diffusés au Kenya. Le KCJ se compose d’éléments en céramique et en métal et
est produit et diffusé par le secteur informel. L’une des caractéristiques essentielles de ce
projet est son aptitude à utiliser le système existant de production et de distribution du foyer
traditionnel pour produire et commercialiser le KCJ. La construction a été reprise avec succès
en Ouganda, au Rwanda, en Tanzanie, au Soudan, au Sénégal, en Ethiopie et au Malawi. En
RD Congo, le projet de foyers, financé par les particuliers à l’instar du foyer Moseka, diffusé
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dans toutes les 24 communes de la ville province de Kinshasa. Il a créé des emplois en
impliquant la main d’œuvre et les experts sur place dans sa production et sa diffusion.
b. Promotion et encadrement
Bureau promotion : Est chargé d’encadre les charbonniers et les artisans de fabrication
des foyers améliorés. L'objectif principal du bureau est de prévendre les nouvelles
technologies, c'est-à-dire de convaincre les charbonniers à utiliser les fours semi ou
améliorés dans la production de charbon de bois et les artisans de fabrication des
foyers améliorés.
Bureau sensibilisation et vulgarisation : L'objectif principal du bureau est de
sensibiliser et vulgariser de façon répétée les producteurs (charbonniers) et les
consommateurs (ménages) à l’utilisation de foyers améliorés.
Qualification du DTEB
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Economie de
travail
(en part.
alléger le
travail Réduction de la
des femmes) consommation
de bois,
En énergie préservation des
ressources
et de
l’environnement
Utilisation
rationelle
Créations de
revenus de biomasse
(promotion Nutrition
de l’artisanat)
Approvision
nement Santé
en énergie
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CONCLUSION ET SUGESTIONS
N’ayant pas l’ensemble des détails en notre possession et ainsi que la maitrise de
toutes les difficultés du terrain, c’est en toute humilité que nous suggérons ces quelques
lignes.
Valoriser les résidus forestiers, les déchets agricoles, le bois et les déchets de bois
dans la carbonisation ;
Améliorer l’efficacité de la transformation énergétique des fours à charbon de
bois ;
Formaliser le secteur de l’énergie bois ;
Par la sensibilisation et vulgarisation, détruire les fausses connaissances sur les
foyers améliorés ;
Fournir à la DTEB une documentation sur bois énergie ;
Tenant compte de l’augmentation des contraintes environnementales dans le
monde, le ministère par le billet de la DTEB exhorter les producteurs de charbon
de bois à modifier leur mode de production pour répondre à la nouvelle
réglementation ;
Assurer la transmission de connaissances d’une génération à l’autre ;
Les cinq directions du ministère de l’environnement et développement durable
devraient travailler en étroite collaboration pour éviter le chevauchement ;